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Perfectionnements apportés aux machines à calculer.
L'invention est relative aux machines à calculer du genre de celles comprenant un clavier à plusieurs rangées de touches et elle a pour objet de faire comporter à ces ma- chines des moyens perfectionnés pour immobiliser les touches du clavier dans le cas où l'opérateur n'aurait pas abaissé complètement une touche.
L'invention consiste, principalement, à agencer de manière telle les machines à calculer du genre en question que, lorsque plusieurs touches sont abaissées simultanément ou, en substance, simultanément et libérées et lorsqu'une au moins desdites touches a été enfoncée d'une manière incom- plête, lesdites touches soient empêchées de revenir complê- tement à leur position normale écoutes les touches, excepté
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celle ou celles incomplêtement abaissées, soient empêchées d'être enfoncées à leur tour.
Les dessins ci-annexés montrant, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention ;
La fig. 1 montre, en perspective, une partie de la machine à calculer établie selon l'invention;
Les f ig. 2 et 3 montrent, à plus grande échelle et en coupe longitudinale, la même machine avec le mécanisme adjoint à chaque rangée de touches (avec omission de-certains organes du dispositif immobilisateur.des touches), le méca- nisme étant montré, sur la fig. 2, à l'état de repos et, sur la fig. 3, après abaissement complet de la touche du 9, la crémaillère d'entraînement correspondante étant sur le point d'engrener avec le pignon de la roue à chiffres intéressée;
La fig. 4 montre, semblablement à la fige 3, la même disposition quand la touche du 9 est complètement abais- sée et quand la crémaillère est en prise avec ledit pignon ;
Les fig. 5 et 6 montrent, respectivement en coupe transversale selon V-V,fig. 2, et en coupe transversale selon VI-VI, fig. 2, cette même machine ;
Les fige 7 à 10 montrent, en élévation, uneddes crémaillères d'entraînement respectivement dans quatre posi- tions caractéristiques différentes ;
Les f ig. 11 à 13 montrent, en vue de côté, le mé- canisme qui se trouve à l'arrière de chaque rangée de touches pour provoquer l'immobilisation des touches par suite d'un abaissement incomplet d'une de celles-ci, les organes du mécanisme étant montrés, sur la fig. 11, dans la position qu'ils occupent quand la touche est complètement abaissée, sur la fig. 12, quand elle a été incomplètement abaissée et ensuite lâchée et sur la fig. 13 quand elle a d'abord été incomplètement abaissée et ensuite abaissée à fond ; .
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La fig. 14 montre, semblablement à la fig. 13, en lignes interrompues la position que vient occuper la touche quand elle a été abaissée jusqu'à la position montrée sur la f ig. 13 et en traits pleins son retour à sa position initiale exacte après la manoeuvre d'un levier rectificateur;
Les f ig. 15 et 16 montrent,-respectivement en coupes transversales selon XV-XV, fig. 12 et selon XVI-XVI, fig. 12, ce même mécanisme ;
Les fig. 17 et 18 montrent, respectivement en vue de côté et en élévation, le levier rectificateur avec les organes coopérant avec celui-ci.
Sur le/.dessin, on a montré une machine à calculer comprenant une boite extérieure 20 et des touches établies au- dessus de sa paroi' supérieure. La paroi avant de la boite est inclinée, comme montré sur la fig. 1 et dans cette paroi est ménagée une ouverture allongée au travers de laquelle on peut voir les chiffres des roues à chiffres 21.'Pour l'exemple mon- tré un cache 22 est logé dans ladite ouverture, des orifices étant .ménagés dans ce cache pour montrer les chiffres et une plaque transparente, en verre ou analogue étant utilisée pour recouvrir la face extérieure dudit'cache. Chaque rangée de touches comprend neuf touches numérotées de 1 à 9 et le nombre de ces rangées peut être aussi élevé que désiré.
Chaque rangée coopère avec un système de.leviers sur lequel peut agir une quelconque des touches de la rangée en question pour faire tourner la roue à chiffres correspondant à cette rangée.
Une rangée de touches, avec les leviers coopérant avec celles-ci, est montrée sur les fig. 2 à 4 et on voit que chaque touche comprend une tige 23 susceptible de coulisser dans une fente ménagée dans une paroi supérieure 24, la tige portant le bouton usuel 25 et étant munie d'un épaulement 26 propre à venir en contact avec une barre de commande 27 qui
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s'étend longitudinalement en-dessous de l'alignement formé par toutes les touches faisant partie de la rangée. La partie inférieure de chaque tige 23 de la touche est guidée dans une fente ménagée dans une plaque 28 fixée à une pièce d'appui 29 ou solidaire de celle-ci, cette pièce 29 servant à séparer une rangée de la rangée adjacente.
Dans la tige de chaque touche est également ménagé, comme bien visible sur les fig. 15 et 16, un trou 30 établi immédiatement au-dessus de l'épaulement 26, et l'extrémité inférieure de cette tige a la forme d'une four- che 31, comme visible sur la fig. 5. A la tige de chaque touche est adjoint un ressort 32 pour ramener la touche à sa position normale, après son abaissement, le relèvement de la touche étant limité par la butée d'un deuxième épaulement 33, prévu sur sa tige, contre une pièce (non montrée) prévue sur la face infé- rieure de la plaque supérieure 24. Quand les toùches sont à l'état de repos leurs extrémités inférieures sont au même ni- veau comme visible sur la fig. 2.
La barre de commande 27 est susceptible d'être dépla- cée dans un plan vertical et elle est montée de manière telle que, pendant son mouvement vertical, elle se déplace aussi longitudinalement sur une faible distance vers l'arrière. Pour l'exemple montré, la barre 27 est articulée, à son extrémité arrière et en 34, à un bras du levier coudé 35 susceptible de tourner autour d'un axe fixe 36 qui s'étend transversalement par rapport à toutes les rangées de touches de la machine.
A proximité de son extrémité avant, la barre de commande 27 est supportée par une pièce 37 en forme de T susceptible de tourner autour d'un axe fixe 38 qui s'étend parallèement à l'axe 36 et transversalement sur toute la largeur de la machine un bras de la pièce 37 en forme de T étant articulé, comme montré, à la barre 27 par l'intermédiaire d'une biellette 39.
La barre de commande porte également, comme bien visible sur la fig. 2 à 4, une série de crochets 40, chaque crochet corres-
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pondant à une touche et formant une butée supérieure 41 et en-dessous de celle-ci une saillie 42. Le montage de la barre 27 est telle que, par suite de l'abaissement d'une touche, la barre se déplace sur une faible longueur vers l'arrière afin que la saillie correspondante 42 puisse pénétrer dansle trou 30 de la touche abaissée, le but de l'engagement de la saillie dans le trou susdit étant décrit ci-après.
En dessous de la barre de commande 27 et .parallèle- ment à celle-ci est établie une barre d'arrêt 43, cettedernié- re étant articulée, à son extrémité arrière et à l'aide d'un pivot 44, au bras inférieur d'un levier coudé 35 et étant arti- culé à son extrémité-avant, en 45, à un bras d'une pièce 37 en forme de T.
Le pivot 44 se prolonge' .jusqu' en dessous du levier coudé 35 dans un but spécifié ci-après. La disposition est telle, lorsque la barre de commande 27 est abaissée par suite de l'enfoncement d'une touche, que la barre d'arrêt 43 avance vers la roue à chiffres 31. Les touches sont agencées de maniè- re telle que, pendant la dernière partie de leur course vers le bas, leur extrémté infé rieure en forme de fourche 31, vienne chevaucher la barre d'arrêt 43. Celle-ci présente, à son bord supérieur, une série d'encoches 46 limitées par des bords verticaux 47 formant butée et propres à venir en contact avec la tige de la touche correspondante, quand elle est abais- sée, afin de limiter comme décrit ci-après l'enfoncement de la touche et les déplacements de la barre de commande 27 et de la barre d'arrêt 43.
Une encoche 46 est prévue pour chacune des touches à l'exception de la touche n 1, la butée pour celle-ci étant constituée par l'extrémité avant de la barre d'arrêt 43. Celle-ci est munie,. à son bord inférieur et à prox- imité de son extrémité arrière, d'une dent 48 propre à coopérer avec un cliquet 49 dans les conditions et dans le but indiqués
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ci-après, le cliquet 49 étant articulé, à son extrémité arrière, à un pivot 50 (fig. 11 à 14) monté sur les extré- mités supérieures des branches d'une pièce 51 en forme d'U et susceptible de tourner autour d'un axe 52 qui s'étend transversalement dans la machine.
La pièce.51, en forme d'U, comporte également une queue 53 ayant la forme montrée sur les,fig. 11 à 14, l'extrémité arrière de cette queue étant susceptible de venir buter contre le bord supérieur d'une barre 54 qui s'étend derrière toutes les rangées de touches.
La barre 54 a ses extrémités 55 recourbées et peut osciller autour de l'axe 52 en étant sollicitée par un ressort 56 qui a une tendance à déplacer la barre vers le haut. Avec le cliquet 49 coopère un ressort 57 qui tend à maintenir l'ex- trémité avant du cliquet en contact avec le* bord inférieur de la barre d'arrêt 43 comme montré en traits interrompus sur la fig. 2.
Un levier coudé 59 est articulé à un axe 58 qui s'étend sur toute la largeur de la machine, l'extrémité 60 d'un des bras de ce levier ayant la forme montrée sur les fige 11 à 14 alors que l'extrémité 61 de son autre bras est recour- bée à angle droit par rapport audit bras. Ce levier coudé coopère avec un ressort 62 qui tend à le faire tourner dans le'sens anti-horlogique par rapport aux fig. 11 à 14 et nor- malement le levier cuodé occupe la position montrée sur la fig. 11 avec son extrémité 60 butant contre la face avant de la barre 54.
Sur toute la longueur de la machine et à l'arrié- re de chaque rangée de touches s'étend également une barre de libération 63, articulée par ses extrémités 64, tournées vers l'intérieur, à l'axe 52 une extrémité 64 portant une manette de rectification 65 (fig. 1, 17 et 18) qui est logée dans une fente 66 ménagée dans la botte 20 de la machine, la ma- noeuvre de la manette 65 servant à faire pivoter la barre 63, dans une direction antihorlogique par rapport aux fig. Il à 14,
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pour amener cette barre en contact avec le bras inférieur du levier coudé 59 dans le but indiqué ci-après.
Il est à noter que le levier coudé 59, le cliquet 49 et les pièces coopérant avec ceux-ci Existent pour chaque rangée et il en est de même en ce qui concerne la barre de commande 27, la barre de retenue 43.et les pièces qui coopè- rent avec celles-ci.
La roue à chiffres 21 tourne, lors de l'enfoncement d'une touche, à l'aide d'une crémaillère 67 munie de dix dents propres à engrener avec un pignon 68 à dix dents et solidaire de la rame à chiffres pour faire tourner celle-ci.
La'crémaillère 67 est prévue à l'extrémité avant d'un bras 69 articulé à son extrémité arrière à un axe 70 montré sur les extrémités inférieures des branches d'une pièce 71 en forme de U renversé et qui est susceptible de tourner, à proximité de son extrémité supérieure, autour d'une tige 72 qui s'étend sur toute la largeur de la machine. à proximité de l'extrémité avant du bras 69 on ménage dans celui-ci une fente 73 ouverte à une extrémité et dont la forme angulaire est montrée sur les fig. 2 et 4 un galet 74 étaht engagé dans cette f ente. Le galet 74 est monté sur l'extrémité in- férieure d'une pièce 76 articulée, à son extrémité supérieure, à un axe 76 qui s'étend transversalement sur toute la largeur de la machine.
La pièce 75 est reliée, par une biellette 77, à un bras de la pièce 37 en forme de T., la disposition étant telle que la rotation de cette pièce dans le sens horlogique autour de l'axe 38 provoque la rotation de la pièce 75 dans un sens antihorlogique autour de son axe 76 afin que le galet 74 puisse être déplacé dans la fente 73 pour entraîner le bras 79 vers le haut. Dans la position de repos, montrée sur la fig. 2, l'emplacement de la pièce 71, en forme de U, est telle que la crémaillère 67 soit maintenue écartée des dents du pignon 68 et puisse être déplacée suivant un certain angle,
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jusqu'à la position-montrée sur la fig. 3 sans influencer le pignon.
Longitudinalement en dessous de toutes les touches d'une rangée s'étend une barre 78 susceptible de tourner au- tour de son axe longitudinal, cette barre portant plusieurs saillies latérales 79 dont chacune se trouve directement en- dessous de la tige de la touche correspondante afin que cette tige puisse venir en contact avec elle au cours de son abais- sement. Comme visible sur les fig. 2 à 4, la barre 78 n'est pas parallèle. à labarre de commande 27 et à la barre d'arrêt 43 mais est inclinée par rapport à celles-ci,.la distance entre l'extrémité inférieure de la tige de la touche n 1 et la saillie 79 qui se trouve en-dessous de cette touche étant minimum alors que la dispance correspondante pour la touche n 9 est maximum.
Quand une touche est abaissée, l'am- plitude du mouvement de la barre de commande 27 et de la barre d'arrêt 43 et, par conséquent, l'angle suivant lequel la crémaillère 67 tourne avant que l'extrémité inférieure de la tige de la touche ne vienne en contact avec la saillie 79 correspondante, varie donc pour/chaque touche. La barre 78 coopère avec un ressort 80 quitend à faire tourner la barre dans une direction telle que les saillies 79 soient déplacées vers le haut. La.barre 78 comporte également à son extrémité arrière une saillie 81 propre à venir prendre appui sur le cliquet 49 et abaisser celui-ci dans les conditions décrites ci-après.
Dans un bras de la pièce 71, en forme de U inversé, est ménagée une ouverture 87, à angles droits et bien visible sur les fige 7 à 10, et dans cette ouverture pénètre un doigt 83 rendu solidaire ou faisant partie intégrante de la barre 78. La pièce 71, en forme de U, porte également une queue 84 à 1extrémité de laquelle est accroché un bout d'un ressort 85 dont l'autre bout est relié à un crochet 86 monté sur le pivot-45 qui sert à relier le bras inférieur de la pièce 37,
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en forme de T, à la barre d'arrêt 43. Les points d'accrocha- ge du ressort 85 sont choisis, comme montré sur le dessin, par rapport aux points de pivotement 38 et 72 de manière qu'ils conviennent au but 'indiqué ci-après.
De même la barre d'arrêt 43 porte un ergot 87 susceptible de venir en contact avec la queue 84 dans les conditions décrites plus loin.
Le fonctionnement du ménanisme décrit est le suivant :
Les organes occupent normalement les positions mon- trées sur la fige 2 pour lesquelles le doigt 83 est engagé dans la partie verticale de l'ouverture 82, la crémaillère 67 étant maintenue dans sa position la plus basse et écartée du pignon 68. Le galet 74 est également logé dans l'extrémité avant de la fente 73. En outre, l'extrénité avant du cliquet 49 est en contact avec le bord inférieur de la barre d'arrêt 43 et l'extrémité de la queue 53 repose sur le bord supérieur de la barre 54 avec l'extrémité 60 du levier coudé 59 en con- tact avec le bord avant de ladite barre comme bien visible sur la fig. 11.
Quand une touche,-par exemple la touche n 9, est abaissée, son épaulement 26 vient en contact avec la barre de commande 27 pour entraîner celle-ci vers le bas et .pour faire avancer la barre d'arrêt 43 longitudinalement, le mouvement vers l'arrière de la barre de commande 27, qui se produit éga- lement, ayant pour effet de faire pénétrer la saillie 42 du crochet 40, correspondant à la touche n 9, dans le trou 30 de la tige de la touche en question.
Immédiatement avant que l'extrémité inférieure de la tige de la touche ne vienne en contact avec la saillie correspondante 79 de la barre 78, les organes occupent les positions montrées sur la f ig. 3, la crémaillère ayant été déplacée vers le haut tout en restant hors contact du pignnn 68 et le ressort 85 étant à l'état tendu par suite du mouvement vers l'avant du crochet 86, la queue 84 et la pièce 71, en forme de U, étant retenus dans leurs posi-
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tions initiales par le contact de la pièce 83 avec la partie verticale de l'ouverture 82. De même, l'extrémité du cliquet
49 bute toujours contre le bord inférieur de la barre d'arrêt
43, la dent 48 de cette barre ayant passé par dessus l'extré- mité libre du cliquet pendant l'avancement de la barre.
A la fin de l'abaissement de la touche, l'extrémité 1 inférieure de la tige vient en contact avec la saille 79 pour faire tourner la barre 78 dans-une direction pour laquelle la pièce 83 est déplacée vers le bas hors de l'extrémité supérieu- re de la partie verticale de l'ouverture 82, la pièce 71 en forme de U étant ainsi libérée et tournant dans 'le sens horlo- gique, suivant un faible angle, sous l'action du ressort 85 et par l'intermédiaire de la queue 84 pour provoquer l'engrè- nement de la crémaillère 67 avec le pignon 68. La profondeur suivant laquelle les dents de la crémaillère s'engagent entre celles du pignon est limitée par la butée de l'extrémité ar- rière de l'ouverture 82 contre la pièce 83 et les organes oc- cupent alors les positions montrées sur la fig. 4.
La rotation de la barre 78 par la tige de la touche provoque: également la mise en contact de la saillie 81 avec le cliquet 49 et abaisse, en même temps, la barre d'arrêt 43, la mise en con- tact entre le cliquet et la saillie 81 servant uniquement à faire tourner le cliquet autour de son pivot 50 sans influen- cer les parties restantes du mécanisme de verrouillage.
Quand on cesse d'agir sur la touche, le ressort 85 intervient pour faire tourner la pièce 37, en forme de T, dans le sens antihorlogique pour obtenir le déplacement angu- laire de la crémaillère 67 en passant par toutes les phases montrées'sur les fig. 7 à 10, la crémaillère restant en prise avec le pignon et faisant ainsi tourner la-roue à chiffres pendant sa course de retour. La roue à chiffres est donc entraînée pendant la remontée de la touche.
Après que la cré- maillère a àtteint le bout de sa course vers le bas, comme
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montré en traits pleins sur la fig. 10, l'ergot 87, porté par la barre d'arrêt 43, qui a reculé pendant le retour de la crémaillère, vient en contact avec la queue 84, comme montré en traits interrompus sur la fig. 4, pour ramener la pièce 71 en forme de U à sa position initiale,' le retour de la pièce 71 servant à libérer la crémaillère 76 d'avec le pignon 68 et le ressort 80 servant à.faire tourner la barre 78 pour ramener la pièce 83 dans l'extrémité supérieure de la partie verticale de l'ouverture 82.
Le retour de la pièce 71, en forme de U, par le contact de la queue et de l'ergot 87 est obtenu par suite que la force qui tend à faire reculer la barre 43 est plus grande que celle exercée par le ressort 85 sur la queue 84, cette.différence entre ces forces antago- nistes étant obtenue par un choix convenable, montré sur les dessina, -des dimensions et des emplacements des organes con- sidérés et des points d'accrochage des extrémités avant et arrière du ressort 85. Le retour de la barre permet également au cliquet 49 de remonter pour venir en contact avec la face inférieure de la barre d'arrêt 46, l'extrémité du cliquet venant se placer en avant de la dent 48. Les organes viennent donc à nouveau occuper les positions montrées sur la fig. 2.
Comme expliqué plus haut et ainsi qu'il résulte de ce qui précède, la valeur de l'angle 'suivant lequel la crémail- lère 67 est déplacée avant devenir engren'er avec le pignon et, par conséquent, l'angle suivant lequel la roue à chiffres tourne pendant la course de retour de la crémaillère varie avec la valeur de la touche abaissée. En effet, chaque touche sert à amener la crémaillère en une position sélectionnée et prédéterminée avant que cette crémaillère ne vienne en prise avec le pignon et les organes sont établis de manière telle que la manoeuvre de la première touche fas'se tourner la roue à chiffres d'un angle de 36 , la seconde d'un angle de 72 et ainsi de suite jusqu'à la touche n 9 qui fait tourner la roue à chiffres d'un angle de 324 .
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La disposition est également telle que la vitesse angulaire de la roue à chiffres soit réduite jusqu'à zéro ou, en substance, jusqu'à zéro par une décélération appropriée de la crémaillère avant que cette dernière ne se dégage du pignon. Ceci a pour effet d'empêcher que la roue ne dépasse sa position correcte, la roue étant, dans ce cas, arrêtée à cette position avant d'être libérée par la crémaillère.
La décélération de la crémaillère, vers la fin de sa course, est obtenue en donnant à la fente 73 la forme angulaire mon- trée sur les dessins, cette forme ayant pour effet que le mouvement de la crémaillère est accéléré au cours des phases initiales de sa course de retour. Toutefois quand le galet 74 atteint approximativement la position montrée sur la fig.
9, la décélération de la crémaillère commence jusqu'à ce que celle-ci vienne éventuellement à l'arrêt à la position montrée en traits pleins sur la fig. 10. La crémaillère atteint cette dernière position immédiatement avant que l'ergot 87 ne vien- ne en contact avec la queue 84 de sorte que la crémaillère est seulement écartée du pignon 68 après que celui-ci et par conséquent la roue à chiffres 21 ont été arrêtés.
Si on le désire, on peut remplacer le galet 74 par une paire de galets ou ergots montés sur l'extrémité de la pièce 75 et propres à être déplacés le long des bords opposés d'une tige ou analogue faisant partie intégrante du bras 69, cette barre ou analogue ayant une forme telle qu'elle permette d'obtenir l'effet produit pale galet 74 et la fente 73.
Si l'opérateur, par inadvertance, n'abaisse pas' complètement une touche, la tige de celle-ci ne met pas sa saillie correspondante 79 en contact avec la barre 78 et la crémaillère 57 n'est donc pas mise en contact avec le pignon.
La barre 78 n'oblige doncpas le cliquet 49 à s'écarter de la barre d'arrêt 43 et il en résulte, lorsque la touche est lâchée et que la barre d'arrêt 43 commence à reculer, que le
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cliquet 49 vient en contact avec la dent48, comme montré sur la fig. 12, et est entraîné en bloc vers l'arrière pour faire tourner la pièce 51 dans le sens horlogique'autour de son pivot 52 jusqu'à la position montrée sur la fig. 12, la queue 53 abaissant la barre 54 contre l'action de son ressort' 56 ' jusqu'à la mettre en contact avec un bord d'arrêt 90. Les organes viennent à l'arrêt pour la raison que la barre d'ar- rêt 43 est empêchée de reculer davantage en étant écartée de sa'position d'arrêt normale.
Comme la barre de commande 27 n'est pas revenue à sa position initiale, la touche abaissée ne peut pas remonter complètement par suite de l'engagement de la saillie appropriée 42 dans l'orifice 30 de la tige de la touche et celle-ci est maintenue à la position montrée en traits pleins sur la f ig. 12. Sur cette figure-la position d'arrêt normale de la touche est montrée en traits interrompus et la position la plus basse jusqu'à laquelle la touche peut être abaissée, suivant une course erronée, est également mon- trée en traits interrompus.
Comme bien visible sur la fig. 12, si l'on essaie d'abaisser ensuite une autre touche de la rangée, dont fait partie la touche incomplètement enfoncée, l'épaulement 26 de cette autre touche vient en contact avec la face supérieure de la saillie 42 correspondante ce qui entraîne la barre de commande 27 vers le bas sur une amplitude très faible, la butée 41 qui se trouve au-dessus de cette saillie 42 venant en contact avec latige de cette autre touche après que la barre de commande 27, s'est très légèrement abaissée par suite du recul de la barre. Le contact entre cette butée 41 et la tige. de la touche sert donc à empêcher l'abaissement de cette autre touche de sorte que cette dernière peut, de toute façon, être considérée comme étant verrouillée.
Il en résulte, lorsqu' une touche a été incomplètement abaissée et a été relâchée, que toutes les-autres touches de la même rangée sont bloquées et ne peuvent pas être abaissées.
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De même, l'abaissement de la barre 54 depuis la position montrée sur la fig. 11 jusqu'à celle montrée sur la fig. 12 permet au levier 59 d'être déplacé dans un sens antihorlogique par son ressort 62, ce mouvement ayant pour effet d'amener l'extrémité recourbée 61 jusqu'à une position qui se trouve derrière lergot 44 à l'extrémité arrière de la barre d'arrêt 43. Ce mouvement du levier coudé 59 est limité par la butée de son bras inférieur contre la barre de libéra- tion 63.
L'abaissement de la barre 54 sert également à libé- rer les leviers coudés 59 de toutes les autres rangées de la machine et chacun de ces leviers coudés vient, en tournant, occuper une position pour laquelle son extrémité recourbée 61 vient se placer devant l'ergot 44 de la barre d'arrêt correspondante de manière à empêcher l'avancement de la barre d' arrêt . Pour cette raison toutes les touches des autres ran- gées sont empêchées d'être abaissées. Lorsque l'opérateur n'enfonce donc pas complètement une touche, tout le clavier est bloqué à l'exception de la touche particulière qui n'a pas été correctement manoeuvrée.
En outre, le bouton de la touche en question est maintenu à une position inférieure à celle qu'il occupe normalement de sorte que cette touche peut être identifiée immédiatement à l' oeil. âpres la fausse manoeuvre la touche peut être en- foncée complètement et relachée pour permettre l' enregistre- ment exact du chiffre sur la roue à chiffres, L'abaissement complet de la touche, jusqu'à la position montrée en-traits pleins sur la fig. 13, provoque la manoeuvre de la barre 78 pour faire engrener la crémaillère 67 avec le pignon 68 et pour écarter le cliquet 49 de la face inférieure de la barre d'arrêt 43.
Quand la touche est relâchée après avoir été en- foncée complètement, la crémaillère 67 est déplacée angulai- rement vers le bas pour faire tourner la roue à chiffres et la barre d'arrêt 43 se déplace vers l'arrière jusqu' à ce qu'
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elle soit arrêtée par le contact de son ergot 44 avec l'ex- trémité recourbée 61 du levier coudé 59 comme montré en traits interrompus sur la fig. 13. L'immobilisation de la barre d'ar- rêt 43 a lieu immédiatement avant que l'ergot 87 ne soit o- bligé de venir en contact avec la queue 84 et, pour cette raison, quand la barre d'arrêt est au repos la crémaillère 67 est encore en contact avec le pignon 68 bien qu'elle ait pro- voqué la rotation complète de ce dernier.
Par conséquent, tout autre essai pour abaisser l'a touche tend à faire tourner le pignon en sens inverse à celui suivant.lequel il tournait pour une course utile normale de la crémaillère et comme ce pignon est muni du cliquet de retenue usuel (non montré) au- cun abaissement ultérieur de la touche n'est permis et, par conséquent, tout le clavier est maintenant bloqué. Toutefois, comme la barre d'arrêt 43 de la rangée, à laquelle appartient la touche incomplètement abaissée, n'est pas tout à fait revenue à sa position normale, cette touche est à nouveau retenue, quand on la lâche, à une position inférieure à sa position normale par suite de l'engagement de la saillie appropriée 42 dans le trou 30 de sa tige.
Il est à noter que l'abaissement défectueux de la touche n'a eu aucune 'influence sur le calcul puisque la cré- maillère n'a pas agi sur le pignon lorsque la touche a été relâchée après avoir été incomplètement abaissée. Par consé- quent, l'enfoncement correct subséquent de la touche, qui avait été mal manoeuvrée, ramène le calcul à l'état où il serait si la fausse manoeuvre n'avait pas eu lieu.
Les touches de la machine sont débloquées, après la correction de l'erreur et en vue de permettre la suite du calcul, par l'avancement dela manette 65, cette manoeuvre ayant pour effet de déplacer la barre 63 et de faire tourner les leviers coudés 59 dans le sens horlogique par rapport aux fig. 11 à 14. Un tel mouvement des leviers coudés ramène la barre 54 à sa position initiale sous l'influence du ressort
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56. De même, la barre d'arrêt 43, qui était maintenue écartée de sa position d'arrêt, peut maintenant revenir à cette po- sition pour que la touche faussement abaissée puisse remonter jusqu'à sa position initiale.
La machine est alors dans une condition pour laquelle le calcul peut être poursuivi, l'erreur ayant été corrigée sans qu'il soit nécessaire de ramener à zéro la roue des chiffres et de recommencer le cal cul .
Dans ce qui précède, on a décrit l'effet obtenu par suite de l'enfoncement incomplet d'une seule touche, cette touche étant la seule du clavier qui ait été manoeuvrée.
Si, toutefois, plusieurs touches sont manoeuvrées simultané- ment et qu'une touche, parmi celles-ci, n'est pas enfoncée complètement, toutes les touches actionnées, donc non seule- ment celle qui a été enfoncée incomplètement mais également les autres, sont empêchées en étant libérées de retenir com-' plètement à leurs positions initiales respectives.
Ce résultat est obtenu par le fait que la course erronée de la touche, comme indiqué plus haut, sert à. abaisser la barre 54 pour libérer les leviers coudés 59 de toutes les rangées de la machine, lesquels leviers coudés tournent dans le sens anti- horlogique et comme ce déplacement angulaire est terminé avant que les barres d'arrêt 43 des rangées, dont font partie les touches correctement abaissées, ne soient revenues com- pkêtement à leur position initiale, les ergots 44 de chacune de ces barres d'arrêt sont arrêtées par les extrémités re- courbées correspondantes 61 des leviers coudés pour empêcher le retour complet des barres de commande.
Celles-ci sont maintenues dans une position pour laquelle leurs crémaillères respectives 67¯ont fait tourner les pignons 68 suivant des amplitudes exactes mais n'ont pas été écartées de ceux-ci.
Il en résulte que les touches des rangées dont font partie les touches correctement abaissées sont verrouillées puisque .
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tout essai pour abaisser ces touches tend à faire tourner les pignons 68 dans un sens antihorlogique cequi est empêché par l'intermédiaire des cliquets de retenue dont question plus haut. Toutefois, comme les barres d'arrêt 43 des rangées contenant les touches convenablement abaissées n'ont pas été ramenées complètement à leurs positions initiales, chacune desdites touches est également empêchée de remonter complète- ment et l'ensemble des touches, parmi lesquelles se trouve celle erronément abaissée, devient immédiatement apparent en regardant le clavier.
Il est visible que les touches faisant partie des rangées dans lesquelles aucune touche n'a été abaissée sont également immobilisées par suite de l'emplace- ment des extrémités recourbées' 61 devant les ergots 44, de @ sorte que toutes les touches du clavier sont immobilisées à l'exception de celle qui a été incomplètement abaissée.
Si l'on agit alors sur la manette 65, lés leviers coudés 59 tournent dans un sens horlogique et pour toutes les rangées dans lesquelles les touches ont été convenablement abaissées. La barre d'arrêt 43 peut revenir à sa position initiale ce qui permet à la touche faisant partie de la ran- gée correspondante de remonter jusqu'à sa position normale.
Par contre la barre d'arrêt 43 de la rangée dont fait partie la touche incomplètement abaissée ne peut pas revenir à sa position initiale à cause de son contact avec le cliquet 49 et il en résulte que la manoeuvre de la manette 65 n'affecte pas la position de la touche qui'a été faussement manoeuvrée.
Quand plusieurs touches sont, en substance, simultanément abaissées et libérées et lorsqu'une de ces touches est in- complètement abaissée, les dites touches ne peuvent pas reve- nir complètement à leurs positions initiales et si l'on ma- noeuvre ensuite la manette 65 on obtient que les touches qui ont été complètement abaissées reviennent à leurs positions initiales alors que celle qui avait été erronément manoeuvrée
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reste dans sa position abaissée.
La disposition décrite ci-dessus présente un grand intérêt pourl'opérateur lequel est non seulement immédiatement averti du fait qu'une touche a été mal manoeuvrée et cela à cause du blocage de l'ensemble de tout le clavier mais égale- ment pour la raison qu'il peut se rendre compte immédiatement à la vue-de la combinaison déterminée des touches pour laquel- le la fausse manoeuvre avait été eff ectuée. En manoeuvrant ensuite la manette 65, l'opérateur peut éliminer les touches qui avaient été convenablement actionnées et corriger le cal- cul en abaissant complètement la touche qui reste abaissée après la manoeuvre de la manette 65.
Le fait que l'on Impose ainsi le retour complet non seulement de la touche qu'i avait été faussement manoeuvrée mais également des autres touches qui avaient été actionnées en même temps évite que l'opérateur se rappelle le montant enregistré par la machine quand la faute a été commise et on a constaté en pratique que cette disposition est.d'une grande utilité pour la raison que l'o- pérateur peut déjà avoir placé ses doigts sur une autre com- binaison de touches ou peut avoir été distrait entre le moment où il a fait l'erreur et le moment où il constate cette erreur en essayant d'enregistrer un autre montant.
Dans les machines a'ctuelles en usage il arrivé souvent en pratique que l'opéra- teur n'est pas certain de la combinaison exacte des chiffres à considérer au moment où l'erreur s'est produite de sorte que la machine doit être remise à zéro et que le calcul doit être repris dès le début.
Après que l'erreur a été corrigée par l'abaissement de la touche. qui avait été manoeuvrée incorrectement, le cal- cul peut continuer comme indiqué plus haut dès que l'on a manoeuvré à nouveau la manette 65 et sans qu'il soit nécessaire de ramener la machine à zéro.
Il est visible que lorsqu'on abaisse plusieurs touches
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et lorsque deux ou un plus plus grand nombre de celles-ci ne sont pas complètement abaissées, ces dernières touches res- tent toutes dans une position enfoncée après la manoeuvre de la manette 65 ce qui permet à l'opérateur de déceler les touches faussement manoeuvrées et de corriger le calcul en abaissant complètement chacune de celles-ci. Lorsqu'on ma- noeuvre ensuite la manette 65, le calcul peut continuer comme à l'ordinaire.
Dans les machines à calculer, destinées à fonction- ner à une vitesse élevée, il arrive parfois que, pendant l'abaissement d'une touche, une touche adjacente dans la même rangée, par exemple celle qui se trouve immédiatement en-dessous de celle qui est manoeuvrée, soit involontaire- ment touchée et entraînée par le doigt de l'opérateur. Il est alors nécessaire de construire la machine de manière qu'un tel mouvement accidentel de l'autre touche ne puisse d'aucune façon influencer le calcul. Il est évident que la machine, établie selon l'invention, satisfait à cette con- dition puisque l'abaissement initial de la touche correcte amène la barre de commande 27 à une position pour laquelle le crochet 40, correspondant à la touche adjacente que l'on vient de toucher accidentellement, se trouve en dessous de ladite touche.
Il en résulte, lorsque la touche adjacente est abaissée par suite de son enfoncement accidentel, que son épaulement 26 chevauche simplement le sommet dudit cro- .chet et la tige,de la touche ne peut donc jamais atteindre une position suffisamment basse pour pouvoir actionner la crémaillère. Par conséquent, la touche correctement abaissée est la seule qui puisse influencer la roue à chiffres.
L'invention n'est nullement limitée à l'exemple décrit ci-dessus, plusieurs détails de construction pouvant être modifiés pour satisfaire à des conditions déterminées.
Par exemple, au lieu de ménager des orifices 30 dans les
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tiges des touches, on peut les prévoir dans des saillies montées sur la barre 27 et propres à coopérer avec des saillies établies sur les tiges des touches.
Revendications.
----------------------------- 1.- Machine à calculer du genre de celles comprenant plu- sieurs rangées de touches, caractérisée en ce que, si un certain nombre de touches sont abaissées et libérées simul- tanément, ou à peu près simultanément, et si au moins une de ces touches n'a été enfoncée que d'une manière incomplète, toutes les touches sont empêchées de revenir complètement à leur position normale et, à l'exception dételle ou de celles incomplètement abaissées, sont verrouillées contre tout enfoncement ultérieur.