Machine de bureau La présente invention a pour objet une machine de bureau, comprenant un dispositif d'espacement des lettres comportant lui-même un mécanisme principal de mise en place du chariot pour faire effectuer à celui-ci des déplacements élémentaires correspondant respectivement aux différents espacements à donner aux lettres et pour fixer sa position à la fin d'un tel déplacement élémentaire, un dispositif d'arrêt pour arrêter le chariot à la fin d'une course continue inin terrompue plus longue que n'importe lequel des déplacements élémentaires, un mécanisme secondaire de mise en place du chariot agencé pour n'exercer aucune action sur ce chariot pendant l'accomplisse ment par celui-ci desdits déplacements élémentaires,
et des organes qui sont actionnés lorsque le chariot est arrêté par ledit dispositif d'arrêt et qui agissent sur ledit mécanisme secondaire de mise en place du cha riot de façon qu'il se substitue au mécanisme princi pal de mise en place pour fixer avec précision la position de ce chariot à la fin de la course ininter rompue susmentionnée.
Cette machine est caractéri sée en ce que ledit dispositif d'arrêt est agencé pour arrêter le chariot à la fin de sa course ininterrom pue avant de rendre actif le mécanisme secondaire, de manière que ce dernier, bien qu'actif pour mainte nir le chariot dans la position correcte après sa course ininterrompue, ne soit pas soumis à un choc d'arrêt du chariot quand ce dernier se déplace à la vitesse de tabulation normale.
Par machine de bureau, on entend les machines à écrire, les machines pour tenir les livres, les machi nes à calculer, et en général toutes les machines à clavier susceptibles d'imprimer des caractères.
Dans un grand nombre de machines à écrire la position du chariot à la fin d'une course relativement longue, pendant laquelle le chariot acquiert une vitesse considérable, est déterminée par le mécanisme d'échappement servant également à commander les mouvements d'espacement entre les caractères. La plupart de ces mécanismes d'échappement compren nent des cliquets et des roues à rochet, ces dernières présentant généralement des dents assez rapprochées.
Souvent, la mise en place du chariot à la fin d'une course relativement longue, soit tabulation, soit re tour du chariot, était aléatoire du fait que, quand le chariot était arrêté dans son élan en fin de course en butant contre un taquet de tabulateur ou de marge, il rebondissait plus ou moins suivant sa vitesse d'im pact, de sorte que les cliquets d'échappement ou de mise en place du chariot ne venaient pas toujours en prise avec la dent voulue du rochet.
Les progrès apportés récemment aux machines à écrire contri buent encore à aggraver ce défaut par le fait de l'uti lisation de rochets à dentures très serrées dans les mécanismes d'espacement modernes à intervalles pro portionnels à la chasse du caractère, et également par suite de l'utilisation de mécanismes à moteur pour assurer un retour accéléré du chariot.
Diverses tentatives ont été faites pour résoudre les problèmes que pose la mise en place précise du chariot à la fin de longues courses, par exemple en augmentant ou en diminuant la course de certains organes du mécanisme d'échappement. Les mécanis mes construits conformément à ces suggestions lais sent beaucoup à désirer en ce qui concerne la régu larité et la précision de la position du chariot à la fin de courses continues prolongées.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine selon l'inven tion, ainsi qu'une machine connue. La fig. 1 est une vue partielle en perspective de la machine connue.
La fig. 2 est une vue partielle en perspective de ladite forme d'exécution.
La fig. 3 est une vue en élévation, à plus grande échelle, de cette forme d'exécution.
La fig. 4 est une vue en perspective éclatée de divers organes représentés à la fig. 2.
La fig. 5 est une vue en élévation semblable à la fig. 3, mais montrant les organes dans une autre position.
La fi-. 6 est une vue en plan d'un détail de cette forme d'exécution.
La fig. 7 est une vue en élévation d'un autre détail.
La fig. 8 est une vue en élévation d'organes que comprend cette forme d'exécution.
La fi-. 9 est une vue en élévation analogue à la fig. 5, à échelle réduite, certains organes étant sup primés.
La fig. 10 est une vue analogue à la fig. 3 et montrant en plus d'autres organes. Comme le montre la fig. 1, une machine à écrire connue comporte un châssis principal A sur lequel est placé un chariot B supporté par un rail inférieur 1 fixé au châssis et par un rail supérieur 2 solidaire du chariot qui repose sur des billes 3 logées dans une rainure de roulement creusée dans le rail infé rieur 1, de sorte que le chariot peut exécuter des mouvements d'espacement et de retour.
Le chariot B comporte deux flasques d'extrémité, dont l'un est représenté par le chiffre 4 sur la fig. 1, qui sont reliés par une crémaillère de marge 5 et par un mécanisme de barres à taquets 6 de tabulation. Un rouleau (non représenté), monté sur les flasques du chariot au moyen d'un axe 7, peut être soumis à une rotation pour faire avancer le papier au moyen de boutons, dont l'un est représenté en 8, ou par le mécanisme habituel non représenté, assurant le retour du cha riot et l'interlignage combinés.
La crémaillère 5 porte deux pièces d'arrêt de marge, dont l'une est représentée par le chiffre 9 sur la fig. 1 et est pourvue d'une vis de butée réglable 10 qui coopère avec une butée 11 articulée en 12 sur un arrêtoir central 13, pour limiter le mouvement de retour vers la droite du chariot et, par conséquent, la largeur de la marge de gauche de la feuille dactylo graphiée.
L'arrêtoir central 13 est articulé en 13a sur un support 13b fixé au châssis A, de façon à pouvoir basculer pour permettre à l'arrêtoir central et à la butée 11 de s'écarter de la trajectoire de la vis de butée 10 sous l'action d'un mécanisme de sup pression de marge non représenté, et par suite de permettre au chariot d'avancer vers la droite, au-delà de sa position limite correspondant à la marge nor male.
La butée de fin de ligne (non représentée) est montée de la manière habituelle à l'extrémité de droite de la crémaillère 5 de façon à buter contre un levier 14 déterminant les fins de lignes, articulé en 12 sur l'arrêtoir central 13 en vue d'interrompre la progression vers la gauche du chariot et de détermi ner la marge de droite sur la feuille dactylographiée. Le levier de fin de ligne 14 peut être relié, par des éléments non représentés, à un mécanisme bloquant les leviers à caractères quand le chariot vient d'être arrêté à la fin d'une ligne. Un petit organe 15 coopère avec la pièce 9 de gauche en vue de permettre de régler sa position le long de la crémaillère 5 et com porte un tenon 16 que l'on déplace manuellement à l'aide d'un levier 17.
Le mécanisme de barres à taquets 6 comprend une pièce fixe 18 pouvant buter contre la butée 11 fixée sur l'arrêtoir central 13 afin de déterminer la limite extrême de la course vers la droite du chariot.
La course du chariot vers la gauche, c'est-à-dire dans le sens d'espacement des caractères, est com mandée principalement par un dispositif comportant un mécanisme à échappement composé d'un pignon 19 monté à rotation sur un arbre 20 (non visible à la fig. 1) supporté par le châssis A ainsi qu'une cré maillère 21 s'engrenant sur le pignon 19. La crémail- lére 21 est supportée par un barreau en U 22 dont les ailes latérales sont articulées, l'aile 23 étant articulée par un pivot 24 sur le flasque 4 du chariot.
Des res sorts, dont l'un est représenté en 25, reliés aux extré mités postérieures des ailes de ce barreau et à la carcasse du chariot, tendent à faire tourner le barreau en question dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, selon la fig. 1, de manière à maintenir normalement la crémaillère 21 en prise avec le pignon 19. Ces ressorts sont cependant assez souples pour permettre au barreau en U de pivoter dans le sens inverse de façon que la crémaillère 21 cesse d'être en prise avec le pignon 19, ce qui per met de régler à la main la position du chariot par rapport au châssis A, comme d'habitude.
La rotation pas à pas du pignon 19, à l'origine des déplacements élémentaires d'espacement du chariot vers la gauche, est commandée par un mécanisme qui sera décrit plus loin.
Le mécanisme 6 comprend une barre dentée supérieure 6a et une barre dentée inférieure 6b, pré sentant un certain nombre de dents en regard les unes des autres servant à maintenir un certain nombre de taquets de tabulation, deux d'entre eux étant repré sentés par le nombre 26 sur la fig. 1 dans leur posi tion normale ou inactive, tandis qu'un troisième taquet 26' occupe une position saillante afin de co opérer avec une lame d'arrêt 27 portée par une tige- pivot 28 pouvant tourner et coulisser sur un support 29 monté sur le châssis principal.
Normalement, la lame d'arrêt 27 du tabulateur est maintenue, dans une position de retrait, par un ressort 30, de façon à ne pas entrer en contact avec le taquet 26' du chariot B. L'extrémité inférieure de la lame 27 présente une encoche 31, coopérant avec un mécanisme non représenté, qui peut faire basculer la lame 27 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, selon la fig. 1, vers une position où son extrémité supérieure vient se placer sur la trajec toire du taquet 26' de façon à immobiliser le cha riot à la fin de sa course de tabulation.
Une tringle 32, articulée à la tige-pivot 28 de la lame d'arrêt du tabulateur s'étend vers la droite de la machine et son extrémité de droite est articulée en 33 (fig. 2) à un levier de verrouillage 34, lui-même articulé en 35 à un support 36 monté sur une tra verse 37 du châssis. Un ressort 38, accroché à l'ex trémité postérieure du levier 34 et à un prolongement 39 du support 36, sollicite le levier 34 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, selon les fig. 2 et 6, qui, de son côté, sollicite la tringle 32 et la tige-pivot 28 vers la droite.
Le déplacement vers la droite de la tige-pivot 28 et de la lame d'arrêt 27 montée sur cette dernière, est limité par le con tact d'une douille 40 (fig. 3) enfilée sur la tige 28 et de la face intérieure ou de gauche du support 29. Quand la douille 40 s'applique contre la face inté rieure du support 29, la lame d'arrêt 27 du tabula teur est disposée un peu à droite du support 13b.
Un arbre 41 (fig. 2 et 6), qui peut tourner sous l'action d'un mécanisme de déclenchement du tabu lateur (non représenté), porte un bras 42 dont l'extré mité supérieure est normalement disposée à l'arrière d'une surface formant came 43 du levier de verrouil lage 34. Quand on déclenche le tabulateur, l'arbre 41 et le bras 42 tournent dans le sens contraire du mou vement des aiguilles d'une montre selon la fig. 2, jusqu'à ce que le bras 42 soit engagé et bloqué dans l'encoche 44 du levier 34.
Pendant le basculement du bras 42, un mécanisme, non représenté, agit sur l'encoche 31 de l'extrémité inférieure de la lame d'arrêt 27 et fait pivoter celle-ci dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre selon la fig. 1, de façon à disposer son extrémité supérieure sur la trajectoire du taquet saillant 26', le verrouil lage du bras 42 par le levier 34 maintenant la lame 27 dans sa position active pendant la course de tabulation du chariot.
Cette course est rendue possible en paralysant le mécanisme d'échappement d'une manière décrite plus loin, afin que le pignon 19 puisse tourner librement sur son axe 20. Quand le chariot approche de la fin de sa course de tabulation, le taquet saillant 26', situé à droite de la lame 27, rencontre cette dernière et l'entraîne vers la gauche jusqu'à ce qu'elle bute contre le support 13b, ce qui détermine la fin de la course de tabulation du chariot.
Le déplacement vers la gauche de la lame 27 s'accompagne d'un déplace ment dans le même sens de la tige-pivot 28 et de la tringle 32, ce qui a pour conséquence de faire bascu ler le levier de verrouillage 34 dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre en antago nisme avec le ressort 38, et de libérer ainsi le bras 42 en permettant à ce dernier et à l'arbre 41 de pivo ter dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre selon la fig. 2, afin de ramener la lame d'ar rêt 27 du tabulateur dans sa position en retrait tout en remettant en action le mécanisme d'échappement.
Le mécanisme qui vient d'être décrit jusqu'ici est connu.
Un mécanisme d'échappement destiné à comman der les petits déplacements du chariot comporte une roue à rochet 45 à denture relativement serrée, mon tée à rotation sur l'axe 20, solidaire d'un rochet à grosse denture 46 commandant la tabulation et le retour du chariot, qui est fixé au pignon 19, les deux rochets 45 et 46 tournant autour de l'axe 20 et étant solidaires en rotation du pignon 19. Un organe de verrouillage 47 à quatre bras, susceptible d'osciller, est monté par son ouverture 47a sur l'axe 20, devant la roue à rochet 45 à denture serrée.
L'organe de verrouillage 47 comporte un long bras 47b qui se termine par une partie 47c recourbée vers l'arrière au point de dépasser la roue à rochet 45 près de sa périphérie, ainsi qu'un bras plus court 47d qui est coudé vers l'arrière de façon à s'appliquer élastique- ment contre la face de la roue à rochet 45.
Un cliquet 48 est percé d'une ouverture 48a qui reçoit un pivot 49 fixé au bras 47b et d'une ouverture 48b qui entoure l'axe 20 du pignon d'échappement avec assez de jeu pour permettre un basculement limité du cliquet 48 autour du pivot 49 de l'organe de verrouillage 47.
Un cliquet d'espacement des caractères 51, monté devant le cliquet 48, présente deux trous 51a et<I>51b</I> qui reçoivent respectivement l'axe 20 du pignon et le pivot 49, les trous 51a et 51b étant allongés radia- lement, par rapport à l'axe 20 pour permettre au cli- quet 51 de se déplacer radialement par rapport à cet axe et à la roue 45.
Le cliquet 51, le cliquet 48 et le verrou 47 sont maintenus assemblés à la roue 45 sur l'axe 20 par un jonc élastique fendu 53 engagé dans une gorge 54 de cet axe, une rondelle plate 55 étant interposée entre le jonc 53 et le cliquet 51. Le cliquet 51 et le cliquet 48 peuvent osciller avec le verrou oscillant 47 autour de l'axe 20, le cliquet 51 pouvant également effectuer un coulissement radial limité par rapport à l'axe 20, tandis que le cliquet 48 peut basculer légèrement autour du pivot 49, dans la mesure permise par l'ouverture 48b.
Normalement, quand le chariot est au repos et que les pièces sont préparées pour que le chariot ef fectue le déplacement délimité par deux caractères successifs après une frappe normale, les pièces de l'échappement occupent les positions que l'on voit sur les fi-. 2 et 3. Le cliquet 51 est maintenu radia- lement vers l'intérieur par un ressort 56 accroché à celui-ci et à un bras 47e du verrou oscillant 47, un ergot 51e du cliquet étant en prise avec la roue 45.
Cet ergot bute, dans ces conditions, contre la face de gauche d'une butée fixe 57, formant une saillie vers l'avant sur le support fixe 13b, comme le mon tre la fig. 3, de sorte que la roue 45 ne peut tourner dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre malgré le ressort de barrillet ou tout autre organe moteur du chariot qui tend à déplacer la cré maillère 21 vers la gauche et, par conséquent, à faire tourner le pignon 19 et la roue 45 dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre.
Ainsi qu'il est décrit ci-après, quand on appuie sur une touche du clavier, ce qui rend nécessaire une avance du chariot correspondant à l'espacement entre deux caractères, le cliquet 51 se déplace radialement vers l'extérieur de telle façon que son ergot 51c se dégage de la roue 45, et le cliquet 51 pivote immé diatement et rapidement dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre autour de l'axe 20 jusqu'à ce que son ergot ait dépassé un nombre de dents de la roue 45, qui dépend de l'espacement à produire, qui, de son côté est fonction de la largeur ou de la chasse s> du caractère frappé.
Le cliquet se déplace alors radialement vers l'intérieur en faisant buter son ergot 51c contre la dent voulue de la roue 45. Le décliquetage de l'ergot 51c du cliquet et de la roue 45 et leur réencliquetage, suivant une autre dent de ce dernier, s'effectuent très rapidement, avant que le chariot ait eu le temps de se déplacer suffisamment dans le sens d'espacement, le chariot se mettant en marche plus lentement que le cliquet 51 et que les organes avec lesquels celui-ci coopère.
Aussitôt que l'ergot 51c du cliquet s'est réencliqueté avec le rochet 45, ce dernier tourne dans le sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre sous l'action de la crémaillère 21, jusqu'à ce que cet ergot rencontre la butée 57 et soit arrêté par elle.
Le mécanisme permettant la commande du dépla cement du cliquet 51 correspondant à un espacement entre deux lettres comporte un ressort 58 disposé entre le bras 47e du verrou oscillant 47 et une patte 59a d'un levier de verrouillage 59 monté à rotation sur un pivot 60 fixé au châssis, le ressort 58 tendant à faire pivoter le verrou 47 dans le sens du mouve ment des aiguilles d'une montre. Normalement, le verrou 47 ne peut pas osciller par suite de l'enclique tage de son ergot 47c avec un mentonnet 59b du levier de verrouillage 59.
En empêchant normale ment le verrou oscillant 47 de tourner dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, le levier de verrouillage 59 empêche le déplacement dans le même sens du cliquet 51 par rapport à la roue 45 nécessaire pour produire le décliquetage de l'ergot de cliquet 51c et son encliquetage avec une dent dif férente de la roue 45.
Pour que le cliquet 51 puisse pivoter dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre en provoquant un changement de la dent de la roue 45 en contact avec lui, selon le mouvement en échelon à obtenir, il faut non seulement que ce cliquet se déplace radialement vers l'extérieur, à l'encontre du ressort 56, mais encore qu'il y ait désencliquetage du levier de verrouillage 59 de l'ergot 47c de verrou oscillant 47.
A cette fin, on a prévu une pièce d'arti culation 61 pouvant être tirée vers le bas par une pièce 62 qu'actionne un mécanisme du clavier, par exemple, par l'intermédiaire d'une barre universelle, non représentée, la pièce d'articulation 61 présentant à son extrémité supérieure un trou 61a qui reçoit le goujon 63 d'un levier 64 qui est monté à bascule- ment sur le goujon fixe 60.
Le levier 64 est sollicité dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre, selon la fig. 3, par un ressort 65 accroché à un oéilleton 64a du levier 64 et à un point fixe 66, le basculement dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre du levier 64 sous l'action du ressort 65 étant limité par le contact entre l'oeilleton 64a et une butée fixe 50 du châssis principal.
Un doigt 67, arti culé sur le goujon 63 du levier 64, est sollicité dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre par un ressort 68 interposé entre un oéilleton 64b du le vier 64 et un oéilleton <I>67a</I> du doigt 67, la rotation de ce dernier dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre étant limitée par le contact de cet #ille- ton, qui est légèrement en retrait, avec le bord supé rieur du levier 64.
Quand, du fait qu'on a pressé sur une touche du clavier, la pièce d'articulation 61 se déplace vers le bas, l'extrémité inférieure du doigt 67 appuie sur un mentonnet 51d du cliquet 51, de façon à déplacer ce dernier vers le bas ou radialement à l'extérieur, à l'encontre de l'action du ressort antagoniste 56, et à dégager son ergot 51c de la roue 45.
Le cliquet 51 reste bloqué dans cette position de décliquetage jusqu'à ce qu'on l'ait fait tourner dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour qu'il puisse ensuite s'encliqueter avec la dent choisie de la roue 45. A cette fin, le cliquet 51 com porte une surface d'arrêt 51e au-dessus de laquelle vient se placer un mentonnet d'arrêt 48c du cliquet 48 par un pivotement dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre de ce dernier autour du pivot 49 sous l'action du ressort de blocage 48d interposé entre une branche 47f du verrou oscillant 47 et un bras 48e du cliquet 48.
L'ouverture 48b du cliquet 48 est assez grande pour permettre le bascu- lement voulu du cliquet dans la position représentée sur la fig. 7, où son mentonnet 48c s'applique contre la surface d'arrêt 51e du cliquet 51 de manière à maintenir ce dernier décliqueté.
Le cliquet 51 ayant été retiré de la denture de la roue 45, il faut encore libérer le verrou oscillant 47 du levier de verrouillage 59 pour permettre aux ressorts 58 de faire pivoter le verrou 47 ainsi que le cliquet 51 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre afin de permettre à l'ergot de cliquet 51 c de venir en contact avec la dent choisie de la roue 45. A cette fin, la pièce d'articulation 61 pré sente une patte latérale 61b, normalement disposée un peu au-dessus d'un mentonnet 59c du levier de verrouillage 59.
Quand la pièce 61 se déplace vers le bas pour entramer le cliquet 51 radialement vers l'extérieur ainsi qu'il est expliqué ci-dessus, la patte 61b fait pression contre le mentonnet 59c du levier 59 de manière à faire pivoter ce dernier en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre en dégageant son mentonnet 59b de l'ergot 47c du ver rou oscillant 47. Ceci permet au ressort 58 de faire basculer le verrou 47 et, avec lui, le cliquet libéré 51 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre dans la position permettant l'encliquetage de son ergot 51c avec la dent voulue du rochet 45.
Aussitôt que le cliquet 51 a tourné dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre d'un angle dépendant de l'espacement correspondant aux dimen sions du caractère à taper, le cliquet 48 se met en prise avec l'une des butées 69, 70, 71 et 71a pou vant venir se placer sur sa trajectoire, le choix de celle-ci dépendant de la grandeur de l'espacement élémentaire requis. Dans la forme d'exécution repré sentée, la butée 71a est fixe, tandis que les butées 69, 70 et 71 sont montées à pivotement sur un gou jon fixe 72, de sorte que l'un d'entre eux peut, à l'exclusion des trois autres, venir effectivement se placer sur la trajectoire de l'extrémité inférieure du cliquet 48.
Sur la fig. 3, on voit la butée 71 placée vers l'extérieur en dehors de la trajectoire parcourue par l'extrémité inférieure du cliquet 48, tandis que la butée 70 est disposée sur cette trajectoire. Les butées 69 et 71a sont également disposées sur la trajectoire de l'extrémité inférieure du cliquet 48, mais par suite de leur position plus à gauche que la butée 70, ladite extrémité ne pourrait buter contre elles car elle serait arrêtée entre temps par la butée 70.
Le positionnement sélectif des butées 69, 70 et 71 est effectué par un mécanisme, non représenté; actionné par les touches du clavier de manière que, quand la largeur de la lettre à taper est minimum, seule la butée 71 vient occuper une position active, et que dans les cas où la lettre en question est plus large d'un et de deux échelons, les butées 70 et 69 viennent respectivement occuper leur position active, chacune d'elles le faisant à l'exclusion de l'autre, et qu'enfin pour une lettre encore plus large d'un éche lon, les butées 69, 70 et 71 sont écartées toutes- trois de la trajectoire du cliquet 48, la butée fixe 71a ser vant alors à arrêter ce dernier.
Supposons qu'on vient d'appuyer sur une touche pour obtenir un caractère de largeur ou de chasse moyenne, la butée 70 vient se placer sur la trajectoire du cliquet 48 comme le montre la fig. 3. En abais sant la touche on déplace également la pièce d'arti culation 61 vers le bas de façon à agir sur le doigt 67 pour qu'il presse sur le mentonnet 51d du cliquet en déplaçant celui-ci radialement vers l'extérieur de manière à dégager son ergot 51c de la roue 45.
Le mouvement vers l'extérieur du cliquet 51 amène sa surface d'arrêt 51e dans une position permettant au bloqueur de pivoter sous l'action du ressort 48d de manière à placer le mentonnet 48c au-dessus de la surface d'arrêt 51e, et à bloquer ainsi le cliquet 51 dans sa position radiale où il s'est dégagé de la roue 45. Quand le cliquet 51 a atteint sa position radiale limite de son déplacement vers l'extérieur, qui est déterminée par le contact des extrémités des trous 51a et 51b avec l'axe 20 et avec le pivot 49, la pièce d'articulation 61 peut continuer son mouvement vers le bas en faisant pivoter le doigt 67 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, à l'encontre du ressort 68.
La continuation du mouvement de descente de la pièce d'articulation 61 oblige la patte 61b à presser vers le bas sur le mentonnet 59c du levier de ver- rouillage 59 en faisant pivoter ce dernier en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre à l'encontre du ressort 58, jusqu'à ce que le mentonnet 59b soit dégagé de l'ergot 47c du verrou oscillant 47.
Ensuite, le verrou oscillant 47 et en même temps le cliquet 51 et le cliquet 48 pivotent dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre autour de l'axe 20 sous l'action du ressort 58, jusqu'à ce que l'extrémité inférieure du cliquet 48 soit arrêtée par la butée 70 mise effectivement en action.
L'impact du cliquet 48 contre la butée 70 fait basculer le cli- quet 48 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre autour du pivot 49, de la position de blocage qu'il occupe sur la fig. 7 à sa position de déverrouillage représentée sur la fig. 3, permettant ainsi au ressort 56 de déplacer le cliquet 51 radiale- ment vers l'intérieur afin que son ergot 51c entre en contact avec la dent voulue de la roue 45.
Quand cet ergot est ainsi à nouveau en prise avec la roue 45, l'ensemble comprenant la roue 45, le verrou oscillant 47, le cliquet 48 et le cliquet 51 tourne dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre sous l'action du pignon d'entraînement 19 et de la crémaillère 21 du chariot jusqu'à ce que l'ergot 47c du verrou oscillant rencontre à nouveau le mentonnet 59b du levier de verrouillage et que l'ergot 51c s'arrête en butant contre la butée fixe 57. Ceci termine une opération d'espacement de lettre.
Le mécanisme qui vient d'être décrit peut coopé rer avec un autre mécanisme pour commander la position du chariot à la fin d'une course continue, par exemple, lors d'une tabulation où il se déplace vers la gauche suivie d'un retour du chariot vers la droite.
Lors de l'exécution d'une opération de tabulation, le cliquet 51 est décliqueté de la roue 45 afin de per mettre au pignon 19 de tourner et à la crémaillère 21 du chariot et à ce dernier d'être entraînés d'une manière continue vers la gauche jusqu'à ce qu'ils soient arrêtés par le contact du taquet 26', placé en position active, avec l'extrémité supérieure déplacée vers l'avant de la lame d'arrêt 27 du tabulateur. Etant donné que le chariot possède une vitesse notable au moment où son taquet 26' s'applique contre la lame d'arrêt 27 et que celle-ci se trouve brusquement arrêtée dans son élan par le support 13b,
le chariot a une tendance très nette à rebondir à une distance dépendant de la force avec laquelle il est arrêté, comme on le constate dans la plupart des machines à écrire. En conséquence, si l'on tentait de réencli- queter le cliquet 51 dans la roue 45 immédiatement à la fin de la course de tabulation du chariot pour empêcher le rebondissement ultérieur du sommet de la lame d'arrêt 27, on ne serait pas sûr que l'ergot 51c du cliquet touche la dent voulue de la roue 45 à denture serrée et que le chariot se place convena blement.
Ceci peut s'expliquer de la façon suivante le pas de la denture de la roue 45 est tellement petit que le rebondissement du chariot en fin de course peut se produire avant que l'ergot 51c ait pu se réen- cliqueter avec la roue 45 de sorte que l'ergot 51c, au moment de son encliquetage, peut être en contact avec une dent de la roue voisine de la dent destinée en principe à ce contact, une indétermination sur la position de la dent d'encliquetage résulte donc du fait que la course de tabulation peut être plus ou moins longue, et donne lieu, par suite, à un choc plus ou moins brutal en fin de course.
Pour remédier à cet inconvénient et assurer un positionnement correct du chariot après le recul de la lame d'arrêt 27 du tabulateur, le cliquet 51 est maintenu dégagé de la roue 45 lorsque la course de tabulation est terminée et un cliquet auxiliaire faisant partie d'un dispositif secondaire de positionnement du chariot se met en prise avec la roue 46 à grosse denture. Un cliquet auxiliaire 73 est monté à pivote ment sur le goujon 60 et est sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre, selon la fig. 3,
par un ressort 74 accroché à l'élément transversal 73a du cliquet 73 et à un oéilleton 64c du levier 64. La tension du ressort 74 tend à déplacer l'extrémité 73b du cli- quet auxiliaire 73 de manière qu'il s'encliquette avec la roue à rochet 46, mais normalement, ce cliquet est maintenu dans la position inactive qu'il occupe sur la fig. 3, suivant laquelle son extrémité 73b est déga gée des dents de cette roue 46.
A cet effet, une lan guette terminale repliée 73c du cliquet auxiliaire repose sur le mentonnet 75a d'un verrou 75 arti culé sur un pivot fixe 76 et sollicité vers la position de verrouillage par un ressort 75c interposé entre le levier 64 et le verrou 75. Le verrou 75 maintient le cliquet auxiliaire 73 dans cette position dite normale ou inactive, pendant toutes les opérations de frappe dactylographique de sorte que ce dernier n'a aucune action sur la rotation du pignon d'échappement 19 pendant la frappe.
Quand on actionne le tabulateur, le cliquet 51 assurant l'espacement des lettres est dégagé de la fine denture de la roue 45 et verrouillé dans sa posi tion inactive comme il a été expliqué plus haut. Le verrou oscillant 47 est empêché de tourner autour de l'axe 20 du pignon d'échappement par le cliquet 59. Le cliquet auxiliaire 73 est maintenu décliqueté de la roue 46 à grosse denture de façon à libérer le chariot pour qu'il puisse se déplacer à gauche jusqu'à ce qu'il soit arrêté dans sa course de tabulation ; à ce moment le cliquet auxiliaire se trouve libéré et s'en cliquette avec la roue à grosse denture 46.
Le pas de la denture de la roue 46 étant relativement grand, notamment quatre fois plus grand que celui de la denture de la roue à rochet à denture serrée 45, il est très facile de proportionner et d'ajuster les pièces de façon à être sûr que quand le cliquet auxiliaire vient en prise avec la grosse denture de la roue 46 à la fin de la tabulation, il s'appliquera contre la dent voulue de la roue 46 en déterminant avec précision la position du chariot après l'actionnement du tabu lateur.
Le mécanisme qui commande les cliquets 51 et 73 en vue de l'exécution de la tabulation, de manière à arrêter ensuite le chariot dans la position voulue pour permettre la continuation de la dactylographie, comporte un levier 77 (fig. 2 et 3) articulé en 78 sur une traverse 37 du châssis qui s'étend horizontale ment vers l'avant de la machine, sous le levier de verrouillage 34.
Une partie inclinée 77a du levier 77, formant came, fait saillie devant le bras de verrouil lage 42 quand les pièces occupent leurs positions nor males ou inactives, suivant les fig. 2 et 6, la dispo sition adoptée étant telle que, quand le bras 42 pivote pour amorcer une tabulation, il se trouve pressé con tre la partie inclinée 77a de manière à faire tourner le levier 77 dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre selon la fig. 6.
Une tringle 79 dont l'une des extrémités est articulée en 80 à l'extré mité antérieure du levier 77 et dont l'autre forme un tourillon 79a est montée à rotation et à coulissement dans une fente 64d ménagée dans le levier 64. Le tourillon 79a est astreint à ne pas quitter la fente en question par un jonc élastique 81. Une partie dépor- tée-ou coudée 79b de la tringle s'étend transversa lement à proximité immédiate d'une queue 75b du verrou 75, quand les pièces occupent leurs positions normales, selon la fig. 3.
Avant l'exécution d'une tabulation, le mécanisme d'échappement, le cliquet auxiliaire 73 et les pièces de commande et d'actionnement occupent les posi tions que l'on voit sur les fig. 2 et 3 et celles dessi nées en traits pleins sur la fig. 6 ; quand on abaisse la touche du tabulateur (ou tout autre organe de commande non représenté) l'arbre 41 et le bras 42 pivotent en sens contraire du mouvement des aiguilles d'une montre, selon la fig. 2, de sorte que la lame d'arrêt 27 est amenée dans sa position active ou sail lante, ainsi qu'il a été décrit précédemment.
Le bras de verrouillage 42 vient au contact de la partie incli née 77a du levier 77 et fait pivoter celui-ci de la position en traits pleins à celle esquissée en pointillé sur la fig. 6. Ceci a pour effet de tirer la tringle 79 à droite et de faire pivoter le levier 64 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre à l'encontre du ressort 65 et d'appliquer l'oeilleton 64c du levier 64 contre la queue 73d du cliquet auxiliaire en empê chant ce dernier de pivoter et de venir en prise avec le rochet à grosse denture 46 lors du mouvement de déverrouillage du verrou 75 résultant de l'application de la partie déportée 79b de la tringle avec la queue <I>75b</I> du verrou 75.
Le pivotement du levier 64 amène également le doigt 67 à faire pression sur le mentonnet 51d du cliquet d'espacement 51 de manière à déplacer ce dernier radialement vers l'extérieur en dégageant son ergot 51 c de la roue 45 à fine denture, libérant ainsi ce dernier et le pignon d'échappement, de sorte que le chariot peut librement effectuer sa course de tabu- lation.
Quand le cliquet 51 n'est plus en prise avec la roue 45 pendant la tabulation, le verrou oscillant 47 est empêché de pivoter par le levier 59 qui n'est pas actionné par le basculement du levier 64. Ceci est dû au couplage lâche entre les pièces 61a, 63 qui permet au levier 64 de basculer sans qu'il en résulte un mou vement vers le bas de la pièce d'articulation 61, ni d'application de la patte 61b contre le mentonnet 59c du levier de verrouillage 59.
Pendant la course de tabulation, le levier 77, la tringle 79, le levier 64, le cliquet auxiliaire 73 et le cliquet d'espacement 51 sont retenus dans les posi tions de travail spécifiées ci-dessus, par le levier de verrouillage 34.
A la fin de la course de tabulation, la rencontre entre le taquet 26' du chariot et la lame d'arrêt 27 déplace cette dernière et la tringle 32 vers la gauche pour faire pivoter le verrou 34 dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, ainsi qu'il a été expliqué ci-dessus, libérant ainsi le bras de ver rouillage 42 qui peut alors retourner à sa position normale, ce qui libère le levier 77 et lui permet ainsi qu'au levier 64 de revenir à leur position normale.
Le mouvement de retour du levier 64 écarte son oéilleton 64c de la queue 73d du cliquet auxiliaire 73 et permet au ressort 74 de faire pivoter ce cliquet dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre pour l'encliqueter, par son extrémité 73b, avec la roue à denture grossière 46.
La languette repliée 73c du cliquet auxiliaire, qui est venue se placer au-dessus du nez 75a du verrou 75, comme le montre la fig. 5, pendant la course de tabulation, peut se déplacer à gauche, selon la fig. 5, sans en être empêchée par le mentonnet<I>75a</I> du ver rou 75 quand ce dernier pivote dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre par suite du retour du levier 77 et de la tringle 79 à leurs positions nor males.
Quand le chariot a été immobilisé, à la fin de la course de tabulation, le cliquet d'espacement 51 reste bloqué dans la position où il n'est pas en prise avec la roue 45 à denture serrée et le chariot est arrêté par le cliquet auxiliaire 73 et par la roue 46 à grosse denture, comme le montre la fig. 8. Quand on exé cute une frappe ultérieurement, pendant que le pignon d'échappement est immobilisé par le cliquet auxiliaire, le mouvement vers le bas de la pièce d'ar ticulation 61 amène sa patte 61b au contact du men tonnet<B>59e</B> du levier de verrouillage 59 de façon à faire basculer ce dernier en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre en dégageant son mentonnet 59b de l'ergot 47c du verrou oscillant 47.
L'accouplement à course à vide<I>79a - 64d</I> entre la tringle 79 et le levier 64 permet à ce dernier de pivo ter sous l'action de la pièce d'articulation 61, sans mouvoir la tringle 79 et le levier 77. La rupture de contact entre le mentonnet 59b du levier de verrouil lage 59 et l'ergot 47c, permet au ressort 58 de faire pivoter le verrou 47 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que l'extrémité infé rieure du cliquet 48 rencontre l'une des butées 69, 70, 71 ou 71a, le cliquet 48 se déplaçant alors, ainsi qu'il a été expliqué plus haut, pour déverrouiller le cliquet 51 et lui permettre de se réencliqueter avec la roue 45.
Pendant cette opération, l'oeilleton 64c déplace la queue 73d du cliquet 73 auxiliaire vers la droite, en faisant pivoter celui-ci en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre de manière à dégager son extrémité 73b du rochet à grosse den ture et permettre ainsi au chariot d'être entraîné vers la gauche. Le pivotement du cliquet auxiliaire 73 permet également au verrou 75 de pivoter sous l'ac tion du ressort 75c pour amener le mentonnet 75a du verrou en contact de blocage avec la languette 73c du cliquet 73.
Le mouvement de reverrouillage du verrou 75 sous l'action de son ressort 75c est rendu possible du fait qu'à ce moment la tringle 79 est revenue à sa position normale pour laquelle .sa partie déportée 79b n'est plus au contact de la queue 75b du verrou.
Après le réencliquetage de l'ergot 51c du cliquet d'espacement avec la roue 45 et le reverrouillage du cliquet auxiliaire 73 dans la position inactive, le pi gnon d'échappement 19 et la roue 45 tournent en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une mon tre sous l'action de la crémaillère 21 du chariot jus qu'à ce que l'ergot 51c du cliquet rencontre la butée fixe 57 montée sur le châssis de la machine, comme à la fin de chaque opération d'espacement de lettre. Ceci a pour effet d'arrêter le chariot et d'achever l'opération d'espacement.
Les considérations concernant l'incertitude sur la position du chariot à la fin d'une course de tabu- lation sont également valables dans le cas de l'arrêt de celui-ci à la fin de son mouvement de retour vers la droite.
C'est ainsi que si l'on comptait sur le cli- quet 51 et sur la roue 45 à fine denture pour fixer la position du chariot correspondant à la marge de gauche du texte, quand le chariot a été ramené vers la droite et immobilisé à la suite de 1a rencontre de la pièce 9 et de la butée 11, et après un rebondisse ment du chariot qui est fonction de sa vitesse au moment où il est arrêté, il y aurait très probablement une certaine indétermination sur la position de marge du chariot du fait que l'ergot 51c pourrait venir en contact aussi bien avec une dent de la roue 45 qu'avec une dent voisine.
C'est pour cela que le cli- quet auxiliaire 73 et la roue 46 à grosse denture sont mis en action pendant le retour du chariot afin de se substituer au cliquet 51 et à la roue 45, et d'assurer de façon précise et régulière une position déterminée au chariot à la fin de sa course de retour.
Quand le mécanisme auxiliaire de positionnement du chariot est utilisé sur une machine à écrire à moteur, par exemple, la commande du mécanisme normal d'espacement des lettres et du mécanisme auxiliaire de positionnement du chariot peut avanta geusement s'effectuer en actionnant un arbre de com mande de rappel du chariot 82 solidaire d'un bras 83 comportant un petit étrier 83a normalement placé juste à gauche d'une patte 77b rabattue à l'extrémité antérieure du levier 77.
Quand aucune opération de rappel du chariot n'a lieu, l'arbre 82 et le bras 83 occupent les positions représentées sur les fig. 2, 3 et 6, l'étrier 83a étant légèrement écarté de la patte 77b de sorte que le levier 77 reste dans sa position normale ou inactive.
Quand un mécanisme, non représenté, déclenche une opération de retour du chariot, l'arbre 82 et le bras 83 pivotent en sens contraire du mouvement des aiguilles d'une montre, selon la fig. 6, de telle sorte que l'étrier 83a s'applique contre la patte 77b et fait pivoter le levier 77 également en sens contraire, l'arbre 82 et le bras 83 étant maintenus dans la posi tion active par un verrou, non représenté.
Ainsi qu'il a été expliqué dans la description du processus de tabulation, la rotation en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre du levier 77 tire la tringle 79 vers la droite et fait basculer le levier 64 égale ment en sens inverse de la position de la fig. 3 à celle de la fig. 5, ce qui dégage de la roue 45 à fine denture le cliquet 51 qui est ensuite verrouillé dans sa position inactive par le cliquet 48.
Simultanément, l'extrémité 73b du cliquet auxiliaire est maintenue décliquetée de la roue 46 à grosse denture par l'ap plication de l'oeilleton 64c du levier 64 contre la queue 73d du cliquet auxiliaire, tandis que le verrou 75 se dégage de la languette<B>73e</B> du cliquet auxiliaire. De cette manière, les deux roues 45 et 46 et leurs mécanismes d'encliquetage respectifs sont préparés pour permettre au chariot de revenir à droite.
Quand la pièce-butée 9 de gauche rencontre la butée 11 et fait basculer celle-ci dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre, selon la fig. 1, un bras 11a solidaire de cette butée 11 et qui en descend verticalement se déplace pour actionner un méca nisme, non représenté, déverrouillant l'arbre de com mande de retour du chariot 82 et permet à ce der nier d'être ramené par un ressort, non représenté, à sa position normale représentée sur les fi-. 2,<B>3</B> et<B>6,</B> ce qui permet au ressort 65 de ramener le levier 64 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre de la position de la fig. 6 à celle de la fig. 3.
Par le retour du levier 64 à sa position normale, son oéil- leton 64c est déplacé à gauche de manière à permet tre au ressort 74 de faire basculer le cliquet auxiliaire 73 de façon à l'encliqueter, par son extrémité 73b, avec la roue 46 à grosse denture.
Ce mouvement d'encliquetage du cliquet auxiliaire n'est pas entravé par le verrou 75 car au moment où le levier 64 com mence son mouvement de rappel, c'est-à-dire dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, la languette 73c du cliquet auxiliaire est disposée au- dessus et un peu à gauche du mentonnet 75a du ver rou 75 (fi-. 5), de sorte que l'élément 73a du cliquet glisse simplement sur l'extrémité du verrou 75 sans être arrêté par son mentonnet 75a.
Du fait que les dents de la roue 46 sont assez espacées, il est facile d'ajuster et de conjuguer les pièces de façon que, pour une position de réglage donnée de la butée de réglage de marge 9 sur sa cré maillère d'appui 5, le chariot soit toujours amené à s'arrêter à la même position prédéterminée après l'impact de la butée 9 sur la butée 11. En cas de rebondissement du chariot de sa position d'impact, celui-ci ne sera jamais assez ample pour que le cli- quet 73 s'encliquette sur la roue 46 suivant une dent autre que celle qui correspond à la position du cha riot déterminant la marge désirée.
Quand la position marginale de gauche du cha riot a été ainsi fixée, la machine est prête pour frap per une nouvelle ligne et les organes en question occupent alors les positions représentées sur la fig. 8. Quand on enfonce une touche du clavier, la pièce d'articulation 61 se déplace vers le bas, le levier 64 bascule en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre et son erilleton 64c appuie sur la queue 73d du cliquet auxiliaire et dégage son extrémité 73b du rochet 46, de sorte que le verrou 75 est alors à même de venir accrocher et verrouiller la languette 73c du cliquet auxiliaire.
Le déplacement vers le bas de la pièce d'articu lation 61 a également pour conséquence de faire bas culer le levier de verrouillage 59 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre de façon à libérer le verrou oscillant 47 et à permettre au ressort 58 de faire basculer le verrou 47 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre et d'amener l'extrémité inférieure du cliquet 48 au contact de celle des butées 69, 70, 71 et 71a qui est en position active, de sorte que le cliquet 51 se trouve alors déverrouillé et peut s'encliqueter avec la roue 45. Le mouvement du chariot correspondant à l'espace ment des caractères fait tourner la roue 45 et le cli- quet 51 jusqu'à ce que l'ergot 51c rencontre la butée fixe 57 et soit arrêté par elle.
La machine décrite peut être actionnée de façon que le chariot B effectue des déplacements par éche lons en marche arrière. D'une manière générale, un déplacement élémentaire vers l'arrière peut être effec tué en paralysant le cliquet 48 de façon qu'il ne puisse immobiliser le cliquet 51 dans une position où celui-ci n'est pas en prise avec la roue 45 et en for çant cette dernière à tourner en sens inverse, c'est- à-dire, dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre selon la fi-. 10, tout en maintenant le verrou à quatre bras 47 dans la position normale par le maintien du levier de verrouillage 59 dans sa posi tion normale de verrouillage.
Comme le montre la fig. 10, une barre ou un cur seur 84 à va-et-vient horizontal, pouvant être déplacé vers la droite par le mécanisme d'espacement de marche arrière, non représenté, est pourvu d'un ergot 84a qui pénètre dans une ouverture 85a inclinée vers le haut et vers la droite percée dans un support 85 monté sur le châssis fixe. La barre 84 comporte un doigt à bec 84b qui peut s'encliqueter avec le rochet 45, lors d'un déplacement vers la droite et vers le haut de l'extrémité de droite de la barre 84 dû au glissement de l'ergot 84a dans l'ouverture de guidage 85a.
Pour paralyser le cliquet 48, la barre 84 est pourvue d'un prolongement 86 destiné à venir au contact d'un mentonnet 48f du bras 48e du cli- quet lors d'un déplacement vers la droite de la barre 84. La barre 84 peut être actionnée par un organe dont une partie est représentée par le numéro 87.
En cours de fonctionnement, supposons que les pièces occupent les positions représentées sur la fig. 10, à la suite d'un mouvement normal d'espacement consécutif à la frappe d'une lettre, c'est-à-dire que l'ergot 51c est en prise avec l'une des dents de la roue 45 et bute contre la butée fixe 57 de façon à empê cher le chariot d'aller vers la gauche. Le cliquet 48 ne verrouille pas le cliquet d'espacement 51 et le cli- quet auxiliaire 73 n'est pas en prise avec la roue 46.
Par le déplacement vers la droite de la barre 84 lors d'une opération de marche arrière, le doigt 84b vient en prise avec la roue 45 et le prolongement 86 vient au contact du mentonnet<B>48f</B> du cliquet 48 de façon à empêcher ce dernier de se déplacer ultérieurement pour venir verrouiller le cliquet d'espacement 51. Le déplacement vers la droite de la barre 84 et le mou vement vers le haut et vers la droite du doigt 84b fait tourner le rochet en sens inverse, c'est-à-dire dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre. Ce mouvement de rotation de la roue 45 ne fait pas tourner le cliquet 51, ni le cliquet 48, car ceux-ci sont maintenus par le verrou 47 qui, de son côté, est immobilisé par le levier de verrouillage 59.
La rota tion de la roue 45 a pour conséquence de faire glisser l'ergot 51c du cliquet d'espacement suivant l'arête de la dent, en contact avec celui-ci et vers l'extérieur, afin que cette dent dépasse l'ergot en question, dans la direction circonférentielle, l'ergot étant ensuite ramené brusquement vers l'intérieur, sous l'action du ressort 56, au contact de la dent suivante de la roue à rochet à droite de la précédente. Pendant ces dépla cements de l'ergot vers l'extérieur et vers l'intérieur, suivant la direction radiale, celui-ci reste constam ment ou presque constamment appliqué contre la butée fixe 57.
Quand l'ergot 51c est revenu en prise avec la roue 45, ce dernier a tourné d'un pas dans le sens du retour du chariot ou dans le sens du mouve ment des aiguilles d'une montre, de façon à faire reculer le chariot d'un échelon. L'immobilisation du verrou à quatre branches 47 par le levier de verrouil lage 59 oblige le cliquet 51 et la roue 45 à rester dans leurs positions quand la barre 84 est revenue à sa position normale.
Le mécanisme de marche arrière peut également fonctionner quand les pièces occupent les positions qui résultent d'une tabulation, pour lesquelles le cli- quet 51 n'est pas en prise avec la roue 45, alors que le cliquet auxiliaire 73 est encliqueté avec la roue 46, comme le montrent les fig. 8 et 9.
Lors d'une rota- tion en arrière ou dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre des roues à rochet 45, 46 provoquée par un déplacement vers la droite de la barre 84, le doigt 84b pénètre dans l'un des entre- dents de la roue 45 et, simultanément, le prolonge ment 86 fait pression contre le mentonnet 48f du cli- quet 48 et fait basculer ce dernier autour du pivot 49 de façon à écarter le mentonnet 48c du cliquet de la surface d'arrêt 51e du cliquet 51,
permettant ainsi au ressort 56 de déplacer le cliquet d'espace ment vers l'intérieur, de le mettre en prise par son ergot 51c avec la roue 45. Le mouvement vers la droite de la barre 84 produit un mouvement de recul élémentaire de la roue 45 et du chariot tandis que l'ergot 51c du cliquet est repoussé radialement vers l'extérieur par la dent avec laquelle il est en contact sur la roue 45 pour venir au contact de la dent sui vante. Pendant ce mouvement radial alternatif du cli- quet 51 le verrou 47 et le levier de verrouillage 59 empêchent toute oscillation parasite de ce cliquet.
Quand on effectue une marche arrière immédiate- ment après une tabulation, le cliquet auxiliaire 73 est en prise avec la roue 46, mais ne gêne en rien le mouvement de rotation en arrière des roues à rochet 45, 46, car ces dernières ont simplement pour effet de repousser vers l'extérieur l'extrémité 73b du cli- quet suivant l'arête inclinée de la dent de la roue 46 contre laquelle il s'applique.
Au besoin, on peut répéter les opérations de mar che arrière en imprimant simplement un mouvement de va-et-vient au curseur 84 autant de fois qu'il faut pour obtenir le recul total désiré du chariot. Si l'on fait reculer le chariot de quatre intervalles élémentai res ou plus, l'extrémité 73b du cliquet auxiliaire va retomber dans des entre-dents successifs de la roue 46, sans gêner l'opération.