Machine comptable munie d'un mécanisme de commande de tabulation du chariot mobile d'enregistrement La présente invention a pour objet une machine comptable munie d'un mécanisme de commande de tabulation du chariot mobile d'enregistrement.
Jusqu'à présent, lorsqu'on désirait com mander manuellement le mouvement du cha riot mobile, en particulier pour l'entraîner vers l'une ou l'autre de ses positions extrêmes, il était nécessaire de prévoir deux touches de commande séparées, par exemple une touche de tabulation pour le mouvement direct de tabulation, et une touche de retour pour le mouvement inverse.
La machine faisant l'objet de l'invention comporte des organes moteurs pour déplacer le chariot dans le sens direct et dans le sens rétrograde de commutation, un accouplement changeur de marche placé entre les organes moteurs et le chariot mobile enregistreur, et un organe de freinage freinant normalement le mouvement dudit chariot dans un sens ou dans l'autre, organe mis hors service par un organe de débrayage actionné par l'abaissement par tiel d'une touche de commande unique, par laquelle le chariot mobile enregistreur est li béré de façon à pouvoir être entraîné par les organes moteurs dans le sens direct de tabu- lation,
tandis qu'un mécanisme agissant sur l'accouplement changeur de marche est mis en oeuvre par la touche de commande quand cette dernière est complètement abaissée, si bien que le chariot mobile enregistreur se trouve alors entraîné par les organes moteurs dans le sens rétrograde de tabulation. Elle est ca ractérisée par un levier d'entraînement pivo tant sur un levier basculant, lui-même plus ou moins basculé par la touche de commande, suivant que celle-ci est partiellement ou com plètement abaissée,
et ceci par l'intermédiaire d'un organe de blocage qui sert de pivot au levier d'entraînement quand le levier basculant pivote au maximum, ledit levier d'entraîne- ment faisant ainsi fonctionner l'accouplement changeur de marche.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution partielle de la ma chine faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation, par l'avant de la machine, des mécanismes d'en traînement et de commande du mouvement du chariot mobile dans les sens direct et rétro= grade de tabulation.
La fig. 2 est une vue détaillée montrant la manière dont la barre d'échappement est re liée au bâti du chariot. La fig. 3 est un détail des cliquets de dé brayage du dispositif d'échappement, en posi tion débrayée.
La fig. 4 est un détail de la manette de commande du mouvement du chariot mobile dans les sens direct et rétrograde de tabulation.
La fig. 5 est une vue de détail du mécanis me de rappel à la position normale ou directe de tabulation, du mécanisme d'entraînement du chariot.
La machine représentée partiellement au dessin est d'un type bien connu, décrit en dé tail dans le Brevet Suisse No 281791, et auquel on peut se rapporter pour l'explication des par ties mécaniques ne faisant pas partie du do maine de la présente invention, et qui, pour cette raison, ne seront décrits ici qu'en ter mes généraux.
La machine représentée est munie d'un chariot mobile comportant un bâti 25, dont un fragment est représenté à la fig. 2, chariot monté de façon à pouvoir se déplacer trans versalement sur la machine. Le chariot mobile est actionné par un moteur, soit dans le sens direct, soit dans le sens rétrograde de tabula- sion, et une transmission hydraulique relie le chariot mobile aux organes moteurs assurant son déplacement, ladite transmission étant nor malement disposée de façon à pousser le cha riot dans le sens direct de tabulation. Un mé canisme de changement de marche, qui peut être mis en fonctionnement, soit manuellement, soit automatiquement,
oblige la transmission hydraulique à pousser le chariot dans le sens rétrograde de tabulation chaque fois que c'est nécessaire. On peut bien entendu prévoir d'au tres formes d'exécution ayant un dispositif d'entraînement purement mécanique du chariot.
Au bâti 25 du chariot, susceptible d'être déplacé longitudinalement (fig. 2), sont reliées deux cornières 26 (fig. 2 et 3) dont une seule est représentée, et auxquelles est fixée une barre d'échappement 27, qui s'étend sensible ment sur toute la longueur du chariot mobile. Dans la surface arrière de cette barre d'échap pement 27 est creusée une gorge 28 dans la- quelle sont engagés plusieurs galets 29, fixés au bord supérieur d'une plaque 30, elle-même fixée au moyen de divers goujons et goupilles à une autre plaque 70, solidaire du bâti de la machine.
Ces galets 29, en coopération avec le canal 28, supportent la partie avant du cha riot mobile 25 pour le mouvement de dépla cement horizontal. Le bâti 25 supporte égale ment, au voisinage de son bord postérieur, un rail tubulaire (non figuré) qui coopère avec des galets correspondants (non figurés) fixés au bâti de la machine. Une cornière 31 (fig. 1), faisant également partie du bâti du chariot mo bile susceptible d'être déplacé, et s'étendant sensiblement sur toute sa longueur, porte à son bord inférieur replié, une crémaillère 32 d'entraînement du chariot mobile, dont les dents sont en prise avec un engrenage d'entraî nement 33,
fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre vertical 34, tourillonné dans des pla ques supérieure et inférieure 35 et 36, fixées respectivement à leur tour au bâti de la ma chine et à un boitier renfermant le mécanisme de la transmission hydraulique.
Un pignon large 37 est fixé à la partie in férieure de l'arbre 34 et est en prise avec un engrenage mobile 38 fixé sur un court arbre vertical 39 tourillonné dans un coussinet 41 fixé à une cornière 42, elle-même fixée à la plaque 36. Un index de couplage 43 est éga lement fixé à l'arbre 39 et disposé de façon à être couplé dans ses déplacements à un gou jon 44 fixé à un pignon 45 tournant sur un coussinet 40 fixé à la plaque 36.
Le pignon 45 est en prise avec un engrenage 100 (fig. 1) fixé à un moyeu 101 pouvant tourner autour d'un arbre vertical 102 tourillonné dans le boî tier de la transmission hydraulique, la pièce d'entramement d'une transmission hydraulique (non figurée) étant reliée à son extrémité in férieure, et l'autre extrémité dudit arbre 102 étant reliée au moteur d'entraînement de la machine (non figuré), moteur du type à mar che continue par exemple.
Le moyeu 10i1 comporte un accouplement fixé par des tenons à l'extrémité supérieure d'un manchon 103 pouvant jouer librement sur l'arbre 102 et portant une pièce mue par accouplement (non figurée). Les pièces d'accouplement sont im mergées dans un fluide de transmission appro prié permettant d'obtenir entre elles une con nexion souple, d'où il résulte que le fonction nement de la pièce d'entramement fait que la pièce entraînée, l'engrenage 100 et l'engrenage 45 tournent à l'unisson de façon à déplacer le chariot mobile dans le sens direct de tabula- tion, ou vers la gauche,
en regardant la machine par l'avant (fig. 1). Un pignon fou (non figuré), connecté entre l'engrenage 100 et l'engrenage 47, force ce dernier à tourner en sens inverse de l'engrenage 45, de façon à déplacer le cha riot mobile dans le sens rétrograde de tabu- lation, ou vers la droite en regardant la ma chine par l'avant.
Un collier de décalage 48 (fig. 1) est fixé de manière réglable à l'extrémité supérieure de l'arbre 39 au moyen de deux écrous semblables 49, vissés sur l'extrémité supérieure dudit ar bre. Dans une rainure du collier mobile 48 s'engagent des tiges de décalage 50 alignées axialement et fixées à des bras analogues 51 à leur tour fixés à un ,arbre 52. Une manivelle 53, à laquelle l'une des extrémités d'un bras 54 est connectée sur pivot, est également fixée à l'arbre 52, l'autre extrémité dudit bras pivo tant à l'extrémité inférieure d'un levier 55, à son tour monté de façon à être susceptible de tourner, sur un goujon 56 fixé au bâti de la machine.
Dans une fente pratiquée dans un prolongement supérieur du levier 51, s'engage un goujon 57 porté par un bras 58 fixé sur un arbre 59 tourillonné dans le bâti de la machine. Un bras 60 portant un goujon 61 est également fixé à l'arbre 59, et le goujon 61 traverse une ouverture 62 ménagée dans un levier 63 mon té, de façon à pouvoir pivoter, sur un goujon 64 fixé à la plaque 70. Un prolongement 66 du levier 63 vers la gauche coopère avec une languette 67 recourbée vers l'intérieur à par tir du bras droit d'un levier 68 se déplaçant librement sur un goujon 69 fixé entre les pla ques 30 et 70.
La languette 67 du levier 68 (fig. 1 et 3) coopère d'autre part avec des cliquets d'échap- pement 71 et 72. Un goujon 73, fixé à la pla que 30, s'engage dans des trous allongés de ces cliquets, de façon à réaliser un montage permettant la rotation et un léger mouvement de translation des cliquets.
Les cliquets d'échap pement 71 et 72 portent, sur des prolonge ments vers la droite, des dents dirigées vers le haut et coopérant avec une denture ménagée sur le bord inférieur de la barre d'échappement 27, pour commander le mouvement d'espace ment des lettres et le mouvement direct de ta- bulation du chariot de tabulation. Des cliquets amortisseurs 74 et 75 sont associés aux cli- quets d'échappement, et peuvent jouer libre ment sur un tourillon 76 fixé dans la plaque 30,
ces cliquets amortisseurs comportant une dent dirigée vers le haut pour coopérer avec la denture portée par le bord inférieur de la barre d'échappement 27, de façon à suppri mer tout rebondissement exagéré du chariot mobile dans son mouvement de tabulation dans le sens direct, d'une colonne à l'autre, et à commander le mouvement rétrograde de tabu- lation du chariot mobile.
Des ressorts 77, ten dus entre les cliquets d'échappement et les cli- quets amortisseurs correspondants, poussent ceux-ci respectivement dans le sens senestror- sum et dans le sens dextrorsum, de façon à maintenir leurs dents engagées élastiquement dans celles de la barre d'échappement 27.
Un prolongement vers la droite 78 du le vier 63 (fig. 1) est articulé à l'extrémité supé rieure d'une courte tige d'assemblage 79, dont une portion, recourbée vers le bas, comporte une fente dans laquelle s'engage un goujon 80 (fig. 4) fixé à un levier 81 tournant en 82 sur le bâti principal de droite (non figuré) de la machine. L'extrémité de gauche du levier 81 est munie d'une tête de touche 83. Un ressort 84, tendu entre un goujon porté par le levier 81 et une butée 85 fixée au bâti principal de droite, tire ce levier vers le haut pour en main tenir normalement une portion -déterminée en contact avec la butée 85.
L'abaissement du le vier 81 est limité au moyen d'un téton 86 coo pérant avec une butée 87 fixée au bâti princi pal de droite. Un bras 89, fixé à l'arbre 59 (fig. 1 et 5) porte un goujon 90 s'engageant dans une fente ménagée dans un levier inverseur 91 supporté par la plaque 70 et susceptible de se déplacer par rapport à ladite plaque. Ce levier 91 porte un goujon 92 autour duquel peut tourner un bras 93 sollicité dans le sens senestrorsum, par un ressort puissant 94.
Ce ressort est ten du entre le bras 93 et un goujon de butée 95, de façon à obliger une queue prolongeant le bras 93 et dirigée vers le bas à s'engager élas- tiquement sur le goujon 90 et à le retenir dans la fente ouverte du levier 91, mû par le méca nisme normal de tabulation du chariot dans le sens rétrograde, comme on l'explique dans le brevet susmentionné.
Ainsi basculent le bras 89, l'arbre 59 et le bras 58 dans le sens senes- trorsum et, de ce fait, le levier 55 pivote à son tour dans le sens dextrorsum ce qui, par l'in termédiaire de la bielle 54 imprime un mou vement de rotation dans le sens senestrorsum à la manivelle 53, à l'arbre 52, et aux bras 51.
II en résulte que les tiges 50, en coopération avec le collier 48, déplacent vers le bas le col lier, l'arbre 39, l'engrenage 38 et l'index d'ac couplement 43, pour dégager celui-ci du gou jon 44 et l'engager avec le goujon 46 de l'en grenage 47, pour provoquer le mouvement du chariot de tabulation dans le sens rétrograde de tabulation, par l'intermédiaire de l'engre nage 47, de l'index d'accouplement 43, de l'en grenage 38, de l'engrenage 37, de l'arbre 34, de l'engrenage 33 et de la crémaillère 32 (fig. 1).
Quand le chariot mobile atteint la position de la colonne choisie, en se déplaçant dans le sens rétrograde de tabulation, le levier 91 re vient, de façon connue, à sa position normale, ce qui, par l'intermédiaire de l'index élastique 93, entraîne le mouvement corrélatif du bras 89 et du mécanisme annexe de manière à ra mener l'index d'accouplement 43 vers le haut, sur le trajet du goujon 44 de l'engrenage 45, si bien que le chariot mobile sera normalement forcé à se déplacer dans le sens direct de ta- bulation.
Le levier-touche 81 (fig. 4) s'abaisse en deux phases, la première libérant le mécanisme d'échappement et permettant ainsi le mouve ment du chariot mobile dans le sens direct de tabulation. La seconde phase de l'abaissement de la touche 81 exige qu'on exerce une pres sion plus forte pour faire fonctionner le méca nisme de changement de marche, de manière à provoquer le mouvement du chariot mobile dans le sens rétrograde de tabulation.
Le goujon 61 (fig. 1), porté par le bras 60, peut coopérer avec un prolongement vers la droite d'un levier de changement de marche 96 pivotant sur un tourillon 97 porté par le levier 63. La première phase de l'abaissement de la touche 81, par l'intermédiaire de la tige d'assemblage 79, bascule le levier 63 dans le sens dextrorsum, faisant pivoter à son tour le levier associé 68 dans le sens senestrorsum, d'où il résulte que la languette 67 s'engage dans les prolongements des cliquets d'échap pement 71 et 72 (fig. 1 et 3) et fait basculer ceux-ci dans le sens dextrorsum,
dégageant ainsi leurs dents de celles de la barre d'échap pement 27. Les prolongements vers la droite des cliquets 71 et 72, en coopération avec les prolongements vers la gauche correspondants des cliquets amortisseurs 74 et 75, font simul tanément basculer ces cliquets dans le sens senestrorsum de façon à dégager leurs dents de celles de la barre d'échappement 27, ce qui libère cette barre et permet le mouvement du chariot mobile.
Le mouvement du levier 63 dans le sens dextrorsum provoque le mouve ment contraire du levier de changement de marche 96, en coopération avec le goujon 61, et par suite de l'inertie des pièces du méca nisme de tabulation, jusqu'à ce qu'un prolon gement vers le bas 98 dudit levier entre en contact avec le dessus d'un goujon carré 65, qui se prolonge à travers un orifice de dégage ment ménagé dans le levier 63, et est fixé à la plaque 70. A ce moment, l'opérateur sent la résistance offerte par le mécanisme de chan gement de marche, signalant ainsi la fin de la première phase du mouvement de la touche 81 et du levier 63.
Comme l'index d'accouple ment 43 (fig. 1) est alors de nouveau sur le trajet du goujon 44, le chariot mobile se dé place dans le sens direct de tabulation. Le re- lâchement de la pression du doigt sur la touche 81 permet au ressort 84 de la rappeler avec les pièces connexes, dans la position normale, obligeant à nouveau les cliquets d'échappe ment à s'engager dans les dents de la barre 27 de façon à mettre un terme au mouvement de fabulation du chariot mobile.
Si l'on désire que le chariot mobile se déplace dans le sens ré trograde de tabulation, on imprime une pres sion supplémentaire à la touche 81 (fig. 1 et 4) et ceci oblige le prolongement 98, en coopé ration avec le goujon 65, à faire basculer le le vier 96 dans le sens dextrorsum par rapport au levier 63 qui, par l'intermédiaire du gou jon 61, fait basculer le bras 60, l'arbre 59, le bras 58 et le bras 89 (fig. 5) dans le sens se- nestrorsum sous l'action du bras élastique 93 et du ressort 94.
Le mouvement senestrorsum du bras 58, par l'intermédiaire du levier 55 et de la tige d'assemblage 54, fait basculer la manivelle 53, l'arbre 52 et les bras 51 dans le même sens de façon à déplacer l'index d'ac couplement 43 vers le bas, de la façon expli quée ci-dessus, et à amener cet index sur le trajet du goujon d'entraînement 46 de l'en grenage 47. De la sorte, l'engrenage entraîne le chariot mobile dans le sens rétrograde de tabulation quand on imprime un mouvement manuel de course maximum à la touche 81.
Cette course maximum est terminée quand le prolongement 86 (fig. 4) de la touche 81 en tre en contact avec le goujon 87. Le relâche ment de la pression imprimée à la touche 81 permet au ressort 84 de la ramener vers le haut dans sa position normale et, en même temps, le ressort 94 et le bras 93 ramènent l'arbre 59 et les pièces connexes dans leur position normale, comme le montre la fig. 1, si bien que le chariot mobile est prêt à nou veau à se déplacer dans le sens direct de ta- bulation.
Il y a une différence notable entre les pres sions exigées pour amener la touche 81 dans ses deux positions successives, à cause de l'ac tion du ressort 94, si bien que l'opérateur peut déterminer aisément à quel moment la première phase du mouvement est terminée. Dans les deux phases de son mouvement, le levier-touche 81 doit être maintenu abaissé aussi longtemps que l'on désire que le chariot mobile se déplace soit dans le sens direct, soit dans le sens rétrograde de fabulation, du fait que, la pression instantanée appliquée à la touche 81 étant relâchée, les cliquets d'échap pement et d'amortissement se mettent en ac tion de façon à terminer le mouvement du cha riot, quel que soit le sens de son déplacement.
On utilise plus commodément la touche 81 pour provoquer le mouvement du chariot mobile vers chacune de ses positions extrêmes.