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B R E V E T d' I N V E N T ION
Hans STEIMANN La Chaux-de-Fonds (Suisse)
Botte de montre étanche.
Priorité des demandes de brevet suisses déposées les 28 dé- cembre 1942, 2 février 1943, 10 septembre 1943 et 29 octobre
1943. *************
L'objet de la présente invention est une boîte de montre étanche dans laquelle l'étanchéité est obtenue au moyen d'un paquetage ou joint. Jusqu'à présent, il n'a pas été possible d'employer pour les boîtes de montre étanche des glaces ordinaises en verre,'donc cassables.
On employait des glaces dites incassables, en celluloid ou en résine synthétique, qui ont le désavantage de deve- mir opaques avec le temps, si ce n'est déjà simplement par le magasinage ,en tous cas à l'usage où elles sont sou- mises à des égratignures et des frottements continuels.
D'autre part, ces glaces incassables se desséchent aved le temps ; elles se rétrécissent si bien que l'étanchéité devient peu à peu problématique.
La présente invention rend possible l'utilisa-,
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tion de glaces en verre dans des boîtes de montre étanches et ceci même pour toutes les formes usines du commerce telles qu'on les emploie par exemple aussi pour les'montres qui ne sont pas étancbes. Selon l'invention, on obtient ce résultat en faisant appuyer la lunette sur une surface extérieure conique de la glace et en faisant supporter la pression par un paquetags ou joint élastique. Il est naturel que la même méthode peut s'appliquer aussi à des glaces incassables.
Le dessin représente quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe axiale au travers d'une partie de la première forme d'exécution.
La fige 2 est une coupe analogue d'une autre forme d'exécution ayant deux éléments élastiques.
La fig. 3 est une coupe d'une forme d'exécution ayant le joint à la partie extérieure conique de la glace.
La fig. 4 est une coupe axiale d'une forme d' exécution munie d'un paquetage angulaire.
Les fig 5 et 6 montrent des coupes de boîtes dans lesquelles on a utilisé deux formes différentes de bagues de soutien entre le paquetage et le mouvement.
Les fig 7 à 9 sont des coupes axiales de boites de montre dans lesquelles le paquetage s'étend jusque dans le voisinage du fond.
Dans l'exemple de la fig. 1, un paquetage 3, en
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matériel élastique, par exemple du caoutchouc, est introduit dans la rainure 1 de la carrure 2. La glace 4, en verre, s'appuie sur ce paquetage 3. Ce verre a la forme usitée dans le commerce pour les montres qui ne sont pas étanches. Elle a une surface extérieure conique 5 contre laquelle s'appuie la surface intérieure 6 inclinée et usinée de la lunette 8 maintenue par un cran 7 à la carrure 2. L'action de la surface conique 5 du verre comprime donc le paquetage 3. Le verre pourrait être également incassable; cela ne changerait rien au mode de fixation. La lunette pourrait aussi bien être fixée au moyen d'un pas de vis qu'au moyen d'un cran. Le paquetage pourrait aussi être fixé dans un cadre de maintien ou un cadre d'agrandissement au lieu d'être appuyé sur la carrure 2.
La fig. 2 montre aussi un paquetage 3 introduit dans une rainure 1 de la carrure 2. Dans cet exemple cependant il a été pratiqué, dans la surface intérieure 6 de la lunette 8, une rainure 9 qui contient un élément élastique 10 s'appuyant sur la partie conique 5 de la glace 4. Cet élément élastique peut être un ressort. L'étanchéité est également obtenue ici par la pression immédiate de la lunette 8 ou médiatement par l'élément élastique 10 sur la glace 4 qui comprime le paquetage 3.
En fig. 3, le paquetage s'appuyant sur la carrure 2 a été laissé de côté mais par contre il a été introduit un paquetage en tant qu'élément élastique 10 dans la
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rainure 9 de la lunette 8. L'étanchéité est obtenue ici par l'action de la lunette 8 sur le paquetage 10 qui presse sur la glace 4.
La fig. 4 montre un paquetage 11 ayant une section angulaire et qui est pressé, d'une part, par la lunette 8 contre la glace 4 et, d'autre part, contre la carrure 2.
En fig. 5, il a été prévu dans la carrure 2 un cercle de soutien 12 qui limite intérieurement la rainure 13 contenant le paquetage 3. Ce cercle empêche le paquetage de gonfler vers l'intérieur et de devenir ainsi visible.
Ce cercle 12 sert également à maintenir le mouvement 14 et le cadran bombé 15 qui ne sont montrés tous deux que schématiquement. Une encoche 16 permet de sortir ce cercle de la carrure.
La fig. 6 montre une forme d'éxécution ayant un cercle 12 partiellement introduit sous le paquetage et servant au maintien d'un cadran plat 15. D'autre part, le paquetage 3 est ici immédiatement adjacent à la lunette 8.
Dans les fig. 7 à 9, le paquetage 3 s'étend jusque sur le fond de la carrure et rend cette dernière étanche aussi bien du côté du verre 4 que du côté du fond et du côté de la tige de remontoir 19 (fig. 9). Dans ces trois figures, le paquetage est séparé du mouvement 14 par une bague 18 qui sert également au maintien du mouvement 14 du fait qu'elle presse sur le cadran 15.
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Entre le fond 17 et le mouvement 14 il est prévu, en fig. 7, un faux-fond 20 possédant des languettes à ressort 21 qui maintiennent le mouvement 14 dans sa bonne position. La glace 4 est supportée par la bague 18 qui la maintient en position exacte.
En fig. 8, la bague 18 est en deux parties qui prennent l'une dans l'autre. La partie supérieure appuie de nouveau sur le cadran 15 pendant que la partie inférieure forme un épaulement sur lequel la platine 23 s'appuie. La partie inférieure de la bague s'appuie sur le faux-fond 20.
La fig. 9 se différencie de la fig. 8 en ce que la partie inférieure de la bague 18 touche le fond 17 fixé à un cran sur la partie 2,8 de la carrure, tandis qu'en fig. 8 la liaison de ces deux pièces s'opère au moyen d' un pas de vis.
Dans tous les exemples décrits, la glace 4 peut être aussi bien en matière cassable qu'en matière incassable.
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Patent
Hans STEIMANN La Chaux-de-Fonds (Switzerland)
Waterproof watch boot.
Priority of Swiss patent applications filed on December 28, 1942, February 2, 1943, September 10, 1943 and October 29
1943. *************
The object of the present invention is a waterproof watch case in which the seal is obtained by means of a package or seal. Hitherto, it has not been possible to use ordinary glass windows, therefore breakable, for waterproof watch cases.
So-called unbreakable mirrors, in celluloid or synthetic resin, were used, which have the disadvantage of becoming opaque over time, if not already simply through storage, in any case to the use to which they are subjected. put to continual scratches and rubbing.
On the other hand, these unbreakable ice creams dry out over time; they shrink so that the tightness gradually becomes problematic.
The present invention makes it possible to use,
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tion of glass mirrors in watertight watch cases and this even for all forms of commercial factories such as they are used, for example, also for watches which are not watertight. According to the invention, this result is obtained by making the bezel rest on a conical outer surface of the lens and by making the pressure withstand by a packag or elastic seal. It is natural that the same method can also be applied to unbreakable ice creams.
The drawing represents some embodiments of the object of the invention.
Fig. 1 is an axial section through part of the first embodiment.
The rod 2 is a similar section of another embodiment having two elastic elements.
Fig. 3 is a sectional view of an embodiment having the seal at the conical outer part of the mirror.
Fig. 4 is an axial section of an embodiment provided with an angular package.
Figures 5 and 6 show cross-sections of cases in which two different forms of support rings have been used between the package and the movement.
Figures 7 to 9 are axial sections of watch cases in which the package extends into the vicinity of the bottom.
In the example of FIG. 1, a package 3, in
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elastic material, for example rubber, is introduced into the groove 1 of the caseband 2. The crystal 4, made of glass, rests on this package 3. This glass has the shape used in the trade for watches which are not waterproof. It has a conical outer surface 5 against which the inclined and machined inner surface 6 of the bezel 8 rests, held by a notch 7 at the caseband 2. The action of the conical surface 5 of the lens therefore compresses the package 3. The glass could also be unbreakable; this would not change the method of fixation. The bezel could as well be fixed by means of a screw thread as by means of a notch. The package could also be fixed in a support frame or an extension frame instead of being supported on the caseband 2.
Fig. 2 also shows a package 3 introduced into a groove 1 of the caseband 2. In this example, however, a groove 9 has been made in the inner surface 6 of the bezel 8 which contains an elastic element 10 resting on the part. conical 5 of the crystal 4. This elastic element may be a spring. The seal is also obtained here by the immediate pressure of the bezel 8 or mediated by the elastic element 10 on the glass 4 which compresses the package 3.
In fig. 3, the package based on the caseband 2 was left out, but instead a package was introduced as an elastic element 10 in the
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groove 9 of the bezel 8. The seal is obtained here by the action of the bezel 8 on the package 10 which presses on the crystal 4.
Fig. 4 shows a package 11 having an angular section and which is pressed, on the one hand, by the bezel 8 against the crystal 4 and, on the other hand, against the caseband 2.
In fig. 5, a support ring 12 has been provided in the middle 2 which internally limits the groove 13 containing the package 3. This circle prevents the package from inflating inwards and thus becoming visible.
This circle 12 also serves to maintain the movement 14 and the domed dial 15 which are both shown only schematically. A notch 16 allows this circle to be removed from the middle part.
Fig. 6 shows an embodiment having a circle 12 partially inserted under the package and serving to hold a flat dial 15. On the other hand, the package 3 is here immediately adjacent to the bezel 8.
In fig. 7 to 9, the package 3 extends to the bottom of the caseband and seals the latter both on the side of the glass 4 and on the side of the back and the side of the winding stem 19 (fig. 9). In these three figures, the package is separated from the movement 14 by a ring 18 which also serves to maintain the movement 14 due to the fact that it presses on the dial 15.
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Between the bottom 17 and the movement 14 there is provided, in fig. 7, a false bottom 20 having spring tabs 21 which keep the movement 14 in its correct position. The crystal 4 is supported by the ring 18 which maintains it in the exact position.
In fig. 8, the ring 18 is in two parts which interlock with one another. The upper part again presses on the dial 15 while the lower part forms a shoulder on which the plate 23 rests. The lower part of the ring rests on the false bottom 20.
Fig. 9 differs from FIG. 8 in that the lower part of the ring 18 touches the bottom 17 fixed to a notch on the part 2.8 of the middle part, while in FIG. 8 the connection of these two parts takes place by means of a screw thread.
In all the examples described, the mirror 4 can be both made from a breakable material and from an unbreakable material.