Boîte de montre
La présente invention a pour objet une boîte de montre dont la glace est engagée dans sa monture depuis dessus, suivant la revendication I du brevet principal, c'est-à-dire une boîte de montre dans laquelle une bague de maintien, en une matière moins dure que la glace, entoure celle-ci et est interposée entre la glace et ladite monture, cette bague de maintien présentant, sur sa face tournée vers la glace, au moins une saillie agissant radialement sur la glace et retenant cette dernière par friction.
L'un des buts de la présente invention est d'améliorer l'étanchéité des boîtes de montres du type susmentionné.
ll est à remarquer que des boîtes de montres sont connues dont la glace est assemblée à la carrure par une bague métallique forcée sur la surface extérieure du rebord de glace, cette bague agissant par une surface inclinée sur un paquetage qui s'étend dans un espace réservé entre ladite bague et une rainure de la carrure.
Cette construction s'applique essentiellement à des glaces munies d'un rebord leur conférant une certaine élasticité et ne serait guère utilisable sur des boîtes à glace extra-dure, en verre minéral trempé, cas auquel la présente invention est particulièrement destinée.
On connaît également des boîtiers étanches dans lesquels la glace comprime radialement un jonc d'étanchéité logé dans une gorge intérieure de la monture. Du fait du coefficient de frottement élevé que présente une telle garniture d'étanchéité, il n'est pas possible, dans une telle construction, et lorsque la glace est pratiquement indéformable, d'opérer le montage sans l'introduction préalable, entre la glace et la garniture d'étanchéité, d'une manchette mince qui doit are ensuite retirée. La présente disposition supprime cette nécessité.
La boîte de montre suivant l'invention est caractérisée par le fait qu'une garniture d'étanchéité est interposée entre la bague de maintien de la glace et la monture de celle-ci, cette garniture d'étanchéité étant comprimée radialement par la bague de maintien.
Le dessin représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe axiale partielle d'une première forme d'exécution d'une boîte de montre étanche, et
la fig. 2 est une coupe axiale partielle d'une seconde forme d'exécution d'une boîte de montre étanche.
La boîte de montre représentée à la fig. 1 comprend une carrure-lunette 12 présentant une gorge intérieure annulaire 13, ouvrant radialement sur l'intérieur, dans le fond de laquelle est logée une garniture d'étanchéité 14, en matière plastique souple et compressible, recouverte par une bague de maintien 15, en matière ductile, mise en place par expansion, à l'aide d'un outil adéquat, comme décrit dans le brevet principal.
Cette bague 15 agit radialement sur la glace, désignée par 16, laquelle est en matière extra-dure, du type saphir, pour la maintenir en place.
La bague de maintien 15 exerce sur la garniture d'étanchéité 14 une pression radiale qui tend à la déformer élastiquement, de sorte que cette garniture assure l'étanchéité entre la bague 15 et la carrure-lunette 12.
La section de la garniture d'étanchéité est, avant sa compression par la bague de maintien 15, de forme rectangulaire, correspondant sensiblement à la forme de l'espace annulaire libre que laisse subsister la bague 15 au fond de la gorge 13.
La forme d'exécution de la fig. 2 diffère de la première par le fait que la garniture d'étanchéité, désignée par 17, interposée entre la bague 15 et la glace 16, est de section circulaire et non pas rectangulaire.
La section de la gorge, désignée par 18, ménagée dans la carrure-lunette 19, est de forme correspondante.
Cet arrangement permet, en laissant un espace libre dans le logement annulaire, entre la bague de maintien 15 et la garniture d'étanchéité 17, à cette dernière de se déformer élastiquement et de prendre, sous l'effet de la pression radiale exercée sur elle par la bague 15, la forme qui convient.
I1 est à remarquer que la garniture d'étanchéité interposée entre la carrure-lunette et la bague de maintien peut également être appliquée au cas où la bague de maintien serait serrée entre un épaulement intérieur de la carrure-lunette et une bague de fixation chassée dans celle-ci.
Watch box
The present invention relates to a watch case whose crystal is engaged in its frame from above, according to claim I of the main patent, that is to say a watch case in which a retaining ring, made of a material less hard than the crystal, surrounds the latter and is interposed between the crystal and said frame, this retaining ring having, on its face turned towards the crystal, at least one projection acting radially on the crystal and retaining the latter by friction.
One of the aims of the present invention is to improve the sealing of watch cases of the aforementioned type.
It should be noted that watch cases are known in which the crystal is assembled to the middle part by a metal ring forced onto the outer surface of the glass rim, this ring acting by an inclined surface on a package which extends in a space reserved between said ring and a groove in the caseband.
This construction applies essentially to glasses provided with a rim giving them a certain elasticity and would hardly be usable on extra-hard ice-cream boxes, made of toughened mineral glass, a case for which the present invention is particularly intended.
Watertight cases are also known in which the crystal radially compresses a sealing ring housed in an internal groove of the frame. Due to the high coefficient of friction exhibited by such a seal, it is not possible, in such a construction, and when the lens is practically undeformable, to operate the assembly without the prior introduction between the lens. and the gasket, a thin sleeve which must then be removed. This provision eliminates this need.
The watch case according to the invention is characterized by the fact that a seal is interposed between the ring for retaining the crystal and the frame thereof, this seal being compressed radially by the ring of maintenance.
The drawing represents, by way of example, two embodiments of the object of the invention.
Fig. 1 is a partial axial section of a first embodiment of a waterproof watch case, and
fig. 2 is a partial axial section of a second embodiment of a waterproof watch case.
The watch case shown in FIG. 1 comprises a middle-bezel 12 having an annular inner groove 13, opening radially on the inside, in the bottom of which is housed a seal 14, made of flexible and compressible plastic, covered by a retaining ring 15, ductile material, installation by expansion, using a suitable tool, as described in the main patent.
This ring 15 acts radially on the crystal, designated by 16, which is made of extra-hard material, of the sapphire type, to hold it in place.
The retaining ring 15 exerts on the seal 14 a radial pressure which tends to deform it elastically, so that this seal provides the seal between the ring 15 and the middle-bezel 12.
The section of the seal is, before it is compressed by the retaining ring 15, of rectangular shape, corresponding substantially to the shape of the free annular space which the ring 15 leaves at the bottom of the groove 13.
The embodiment of FIG. 2 differs from the first in that the seal, designated by 17, interposed between the ring 15 and the lens 16, is of circular section and not rectangular.
The section of the groove, designated by 18, formed in the caseband-bezel 19, is of corresponding shape.
This arrangement allows, by leaving a free space in the annular housing, between the retaining ring 15 and the seal 17, the latter to deform elastically and to take, under the effect of the radial pressure exerted on it. by the ring 15, the appropriate shape.
It should be noted that the sealing gasket interposed between the middle-bezel and the retaining ring can also be applied in the event that the retaining ring is clamped between an internal shoulder of the middle-bezel and a fixing ring driven into this one.