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" DISPOSITIF AUTOMATIQUE DE PREAVIS DONNANT UN TEMPS D'ANNONCE
CONSTANT QUELLE QUE SOIT LA VITESSE DU VEHICULE "
En général , l'annonce d'un véhicule, particulière- ment d'un train, se fait à partir d'un point fixe situé en amont, à une distance convenable pour obtenir un délai déter- miné de préavis .
Si, sur la même voie circulent des véhicules lents et rapides, la distance d'annonce doit être adaptée au véhicu- le le plus rapide ; ilen résulte alors un temps de préavis trop long pour les véhicules plus lents.
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Si, par exemple, on utilise ce principe pour l'annonce de trains aux passages à niveau, la circulation routière peut être interrompue trop tôt lorsqu'il s'agit de véhiculesà mar- che lente . Cette anomalie du système d'annonces impose donc à l'usager routier des pertes de temps injustifiées.
La présente invention a pour objet un dispositif de préa- vis réalisant un temps d'annonce constant des véhicules, quelle que soit la vitesse de chacun d'eux, sous la seule condition que cette vitesse reste constante entre le premier point d'in- fluence et le point de réception de l'annonce.
Pour faciliter la description du nouveau dispositif, on se réfère par la suite aux schémas ci-annexés qui montrent : - fig. 1 la disposition générale des organes d'annonce ; - fige 2 un détail essentiel de l'appareillage; - fig. 3 un exemple d'application de l'invention.
Sur toutes ces figures les mêmes lettres de référence désignent les mêmes éléments ou organes .
En amont du point 0, fig. -le où l'on désire recevoir l'annonce des véhicules, on installe, aune certaine distance , l'un de l'autre, deux appareils Ji et J2, qui sont chacun in- fluencés au passage du premier essieu de chaque véhicule se rap- prochant du point 0. Ces appareils transmettent les influences reçues à des relais appropriés.
Le relais sur lequel agit l'appareil J1 qui est le pre- mier influencé, ferme le circuit d'alimentation d'un moteur, ayant pour caractéristiques de démarrer dans un temps très court et de tourner à vitesse rigoureusement constante .
L'arbre de ce moteur, soit directement, soit par l'in- termédiaire d'engrenages :
1 ) entraîne une came D, fig. 2 ;
2 ) bande un ressort, non représenté sur les schémas.
Lorsque le véhicule influence le deuxième appareil J2, le circuit du moteur est coupé et l'arbre, sous l'impulsion du
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ressort, commence aussitôt à tourner en sens opposé.
Par un dispositif de stoppages et de libérations successifs, on peut faire en sorte que la vitesse angulaire moyenne de l'arbre, jusqu'à la position de repos, soit cons- tante mais n fois plus faible que celle imposée par le moteur pendant la période de bandage du ressort.
Le temps nécessaire au Véhicule pour franchir la dis- tance entre les deux appareils Ji et J2 sert de critère pour déterminer rigoureusement le nombre de révolutions que fait le moteur tournant à sa vitesse propre constante.
Après un temps To, constante du dispositif objet de l'invention, la came D fixée sur l'arbre du moteur a tourné d'un angle [alpha], fig. 2, dans le sens de la flèche f. Pendant le temps To, le véhicule a parcouru un chemin x = v To (v étant la vitesse supposée constante du véhicule). A ce moment, un contact M1 change de position. La came D continue à tourner jusqu'au, moment où le véhicule, ayant atteint l'appareil J2, le circuit du moteur se trouve coupé; la came aura alors tourné d'un angle 0 = [alpha] + ss .Pendant le temps que met la came D à tourner de l'angle ss le véhicule a parcouru un chemin y, tel que : x + y = a (voir fig. 1)
A ce moment, le ressort agit et l'arbre commence son mouvement en sens opposé.
Lorsque la came D est revenue de l'angle ss, le con- tact M1 est ramené à sa position initiale. La came D continue son mouvement et revient à sa position de repos.
La distance & entre les points où sont situés res- pectivement les appareils Ji et J2 et la distance b entre l'appareil J2 et le point de réception 0 sont déterminées de telle sorte que : 1/b = 1/@ b étant entendu que dans tousles cas la distance b est choisie pour que le véhicule le plus rapide circulant sur la voie
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considérée soit annoncé avec un préavis suffisamment grand.
Ainsi qu'il a été précisé ci-dessus : a . x + y on en déduit donc : b = n (x+y)
Pendant le parcours de l'appareil J1 à l'appareil J2, fig. 1, la came D, fig. 2, tourne donc :
1 ) de l'angle [alpha] pendant que le véhicule parcourt le che- min x = v To.
2 ) de l'angle ss pendant que le véhicule parcourt le che- min y.
.Après le franchissement de l'appareil J2, la came D revient, sous l'influence du ressort, à sa position de repos avec une vitesse angulaire n fois plus petite, en tournant :
1 ) de l'angle ss pendant lequel le véhicule parcourt le chemin n y.
2 ) de l'angle [alpha] pendant lequel le véhicule parcourt le chemin n x.
Or, n x = n v To = v T.
T étant le temps de préavis, il en résulte que : T - n To c'est-à-dire que le temps T de préavis est indépendant de la vitesse du véhicule et est donné uniquement par les deux cons- tantes To et n du dispositif objet de l'invention; constantes que l'on peut faire varier à volonté suivant les conditions particulières d'application de ce dispositif.
Le schéma de la fig. 3 montre, à titre d'exemple, l'application de ce dispositif à la mise en position d'arrêt de la signalisation routière d'un passage à niveau P N à voie simple.
Les différents organes sont connectés ainsi qu'il est représenté.
Les appareils J1 et J2 qui peuvent être d'un type quelconque, tels que, rails isolés, pédales à mercure, etc... sont, dans le schéma, supposés être des inducteurs magnétiques
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placés parallèlement à la voie.
Le passage d'une roue dans l'entrefer de ces appareils J1 et J2 induit par variation de réluctance une onde de courant dans l'enroulement de l'inducteur et le courant agit respecti- vement sur les relais à -impulsion R1 et R2.
Au passage de la première roue d'un véhicule en regard de l'appareil Ji, le relais R1 reçoit une impulsion et ferme son contact R11.
Le circuit d'un relais A est ainsi alimenté et ferme ses contacts A1 et A2.
Le contact A1 assure l'auto alimentation du relais A ' et le contact A2 ferme le circuit du moteur M.
Après'le temps To, la came, entraînée par le moteur, ferme son contact M1, ce qui, provisoirement, ne produit aucun résultat parce qu'un relais 0 est alimenté par un contact B3 alors fermé.
Lorsque le premier essieu du véhicule arrive en regard de l'appareil J2, le relais R2, reçoit une impulsion et ferme/son contact R21 le circuit d'un relais B qui alors change la position de ses contacts Bi, B2, B3.
Le contact B1 assure l'auto-alimentation du relais B.
Le contact B2 coupe le circuit du moteur'M et alimente le circuit d'un régulateur de stoppages et de libérations 9-et le contact B3 s'ouvre mais reste sans effet parce que le contact M1 a été préalablement ferme.
Après un parcours correspondant à n y, le contact M1 de la came reprend sa position initiale et coupe l'alimentation du/ relais C, dont le contact C1 produit l'annonce au passage à ni- veau.
Un inducteur J3 assure la remise en position de garde de toute l'installation lors du passage du dernier essieu du véhicule considéré en regard de cet inducteur.
Pour la simplicité du schéma, l'appareillage de remise en position de garde, qui n'est d'ailleurs pas essentiel, n'a pas été représenté.
Il est naturellement loisible sans sortir du cadre de
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l'invention de réaliser des variantes se comportant pratiquement; de la façon exposée ci-dessus. Notamment l'annonce peut être réalisée par signaux lumineux, acoustiques, et peut déterminer le cas échéant la fermeture automatique de barrières, dans ce dernier cas l'appareillage de remise en garde serait appelé à ouvrir les barrières ainsi fermées.