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DISPOSITIF d'ANNONCE AUX VEHICULES EN MOUVEMENT DE L'APPROCHE D'UN POINT DANGEREUX
On sait que la technique des chemins de fer a mis au point depuis quelques années divers dispositifs répétant sur la locomotive les signaux de la voie. Cette répétition est provoquée par une aotion méoanique, induotive, lumineuse ou électrique entre des organes située eux la voie et des organes cotres- pondants portée par la looomotive. En outre, cette action est différente selon la position du signal au moment de son franchissement.
Sur toute, la signalisation de danger à ce jour est exclusivement "de voie" ; en dehors d'installations lumineuses relativement rares, elle est assurée par des signaux fixes portant des symboles de virage, de croisement, de passage à niveau, eto.. Les signaux de route sont quelquefois abondants et dès lors, il est impossible à l'usager de trier ceux d'entre eux qui doivent véritablement commander un ralentissement ; d'autres fois, les signaux sont mal placés ou manquent totalement.
Dans ces conditions, l'attention du conducteur n'est plus forcée par ces signaux et la présente invention a notamment pour objet la signalisation en temps utile à l'intérieur du véhioule, et cela indépendamment de la présence des signaux, des
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dangers prochains que va présenter la route en aval du point considéré.
Aucun des systèmes précédemment cités et en usage aux chemins de fer ne convient pour l'obtention de ce résultat. La présente invention vise donc aussi le dispositif nouveau qui permet d'atteindre le but proposé. Subsidiairement, on peut noter que ce dispositif est également applicable aux véhicules sur rails.
Ce dispositif consiste à créer sur papier, toile ou toute autre matière analogue, de préférence ignifugée, un itinéraire de la route,à une échelle assez grande, par exemple I/IOOOème. On portera aux coordonnées convenables de cet itinéraire les obstaoles tels que les oroisements dangereux que la route rencontrera dans son tracé. Ce repérage pourra se faire notamment en perçant des trous dans l'itinéraire aux coordonnées convenant à la signalisation des obstacles et en différenciant ceux-ci, soit par leur forme, leur grandeur ou leur position selon le danger qu'ils seront appelés à signaler.
On choisit une origine de l'itinéraire coïncidant avec la coordonnée réelle du véhicule sur la route à l'instant du choix et depuis cette origine, on laisse se dérouler l'itinéraire de telle sorte que ce déroulement s'opère proportionnellement au chemin parcouru par le véhicule sur la route considérée ; un dispositif explorateur est monté sur l'appareil aux fins de déceler le repère lorsqu'il se présente.
Il est nécessaire de prévoir un manque de concordance absolu entre la progression de l'itinéraire et la progression sur la route. Cette discordance sera due non seulement au fait que le véhicule ne se déplace pas rigoureusement parallèlement à l'axe de la route et qu'en conséquence, la trajectoire d'un véhicule n'est pas absolument identique à oelle d'un autre,mais encore à celui que la température et des facteurs variables tels
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que par exemple la charge de la voiture, l'état de gonflage des pneus,etc.. peuvent avoir une influence sur cette discordance.
L'expérience montre que pratiquement la discordance reste dans des limites très faibles : quelques mètres par Km de parcours. Sur un parcours de quelques Km, même de 10 Km, cette discordance est sans influenoe néfaste, puisqu'il importe assez peu qu'un obstacle soit signalé à 135 mètres par exemple plutôt qu'à 168. Par contre, il est nécessaire de ne pas laisser s'aocroître cette discordance avec le trajet, et l'on ne peut compter exclusivement sur la loi des grands nombres pour la ramener finalement à 0.
Le dispositif devra donc nécessairement oomporter un agenoement propre à faire coïncider fréquemment la position d'itinéraire avec la position réelle ; il sera commode notamment de provoquer cette coïncidence, précisément au point dangereux, par une manoeuvre qui, automatiquement, ramène la concordance, et cela quel que soit le sens positif ou négatif de la discordance et quelle que soit son importance.
Il est également important de pouvoir rapidement, lors du départ, fixer sur l'itinéraire la position du mobile.
Les conditions de l'invention ayant été ainsi fixées, la planche annexée en représente à titre d'exemple un mode de réalisation.
La fig.l représente un tablier de bord de voiture automobile. Le panneau de l'appareil saisi par le bouton t peut pivoter autour des charnières q q ; I est le fil repère fixe et G est un repère d'obstaole tracé sur l'itinéraire. 0 est la pédale de mise en concordance et de fin de signalisation ; p est la manette de commande.
Sur la fig. 2, on a représenté une coupe shématique de l'appareil vu selon AA. a est l'itinéraire enroulé sur les bobines D et E, tendu par la plaque métallique m et le tendeur o' et entraîné par le cylindre o ; la bobine enrouleuse E est
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entraînée par la transmission j qui glisse dès que l'itinéraire est tendu. Les arbres des moteurs Md et Me sont couplée avec les bobines D et E ; l'électroaimant k fait appuyer le contact 1 sur l'itinétaire et le levier L sur le tendeur c'; lorsque l'éleotro est désexcité,l'armature de l'électro bascule, le contact 1 s'écarte de l'itinéraire et le levier L n'appuie plus sur le tendeur.
La fig. 3 représente shématiquement l'ensemble du dispositif électromécanique ; b est la bobine dérouleuse et o le cylindre d'entraînement ; G est une ligne repère tracée sur l'itinéraire a et I est le fil repère fixe monté sur le bâti ; 11 12 eto sont des contacts électriques et x, x1, y, y1, u1 et u2 des trous dans l'itinéraire ; m est une plaque métallique ; r sont des ressorts de rappel ; k est un électroaimant ainsi que h; la fourche f agissant sur l'arbre o constitue l'embrayage de l'arbre moteur d avec l'appareil ; s1 s2 sont les symboles habituels de danger et s5 une sonnerie électrique. 0 est un commutateur à pied et p une manette de commande à 4 positions ; le moteur électrique Me agit sur la bobine enrouleuse et fait donc avancer l'itinéraire ;
le moteur électrique Md agit sur la bobine dérouleuse et provoque donc la marche arrière de l'itinéraire.
Le fonctionnement est le suivant :
Lors d'un départ, il faut mettre l'itinéraire en con- cordance avec le point occupé sur la route par le véhicule ;pour cela, il suffit de placer la manette de la position 1 à la position 3 ou 4 et immédiatement le moteur intéressé provoque le déroulement de l'itinéraire. On arrête son mouvement lorsque la concordance est obtenue en remettant la manette en position 2.
Pour faciliter cette recherche de l'origine, l'itinéraire porte sur une bande latérale la numérotation croissante des routes et sur une autre bande une échelle kilométrique. La recherche de l'origine est donc aussi facile et rapide sur cet itinéraire que sur n'importe quelle carte.
En plaçant la manette en position 2, on a mis l'appa-
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reil en état de fonotionnement. En effet, les relais h et k sont excités, l'embrayage est donc effectué et la pression des des trous contacts sur la plaque métallique au travers)(de l'itinéraire est assuré ;en même temps, le circuit des signaux est mis sous tension.
Dès lors, l'arbre d qui tourne proportionnellement au chemin parcouru et qui est par exemple relié à l'indicateur kilométrique provoque un déroulement de l'itinéraire proportion- nel au chemin parcouru. Lorsque les trous x x' correspondant au danger repéré par G vont venir en regard des contacts 11 et
15, le symbole correspondant va s'éclairer et la sonnerie tinter: la signalisation au conducteur du danger prochain est faite ; elle dure jusqu'à ce que le véhicule soit parvenu au point dan- gereux proprement dit. Si la concordance est parfaite entre l'itinéraire et la trajectoire réelle, à cet instant, les oon- tacts 11 et 15 seront coupés, les trous ne se prolongeant pas au delà.
Comme pratiquement la concordance ne sera pas parfai- te, il suffit qu'au moment où le véhicule franchit le danger, le conducteur appuie du pied sur la pédale 0. Par cette simple opération, automatiquement, la concordance est établie. En effet, à l'instant du franchissement du danger, le repère mo- bile G doit coïncider avec le repère fixe I. En appuyant sur la pédale 0, on alimente soit le moteur Me soit le moteur Md, selon que o'est le contact 16 ou au oontraire le contact 17 qui est établi.
L'itinéraire est donc instantanément entraîné dans le sens voulu pour qu'il y ait concordance et cet entrai- nement dure tant que le oontaot 16 ou 17 n'est pas interrompu par la lisière du trou Ul ou U2, o'està-dire que l'entrainement dure jusqu'à ce qu'il y ait coïncidence du repère 1 et du repè- re G. En même temps que se déroule en un laps de temps très
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court cette mise en synchronisme, l'excitation des éleotroaimants et l'alimentation des symboles est interrompu en 01 de sorte qu'aucun obstaole mécanique ou électrique ne s'oppose à l'entraînement rapide et correct de l'itinéraire. Chaque fois d'ailleurs que le courant des électroaimants est interrompu, il y a débrayage et coupure du courant de signalisation.
En cas d'arrêt devant une barrière, de marche arrière, etc., il est donc aisé de provoquer cette coupure par exemple par la manoeuvre de la manette p.
Il est facile de voir que sur une bobine complètement enroulée et ayant ainsi un diamètre de 8 ou par exemple, il y a place pour 75 mètres d'itinéraire correspondant à une échelle de 1/1000ème à 7.500 Km de parcours, donc à 3.750 Km de route.
Ainsi, dans un district très important et comportant plusieurs milliers de kilomètres de route, il ne sera jamais nécessaire de changer de bobine. On voit aussi qu'il sera pertinent de créer 2 genres de bobines : celles de district couvrant 3 ou 4. 000 Km de routes rayonnant d'un grand centre et les bobines de grand parcours comprenant 4. 000 Km de trajet direct. La mise à jour, annuelle par exemple, des bobines est aisée : quelques trous seront à boucher et d'autres à percer.
Enfin, s'il faut et s'il suffit que l'itinéraire ne comporte que des repères kilométriques et des repères de danger, rien n'empêche de monter l'appareil sur le tablier de bord en agréementant l'itinéraire de l'impression noire ou colorée usuelle des cartes de tourisme et d'user donc aussi du déroulement automatique de cette carte pour son agréement touristique.
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