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PERFECTIONNEMENTS AUX SYSTEMES DE SIGNALISATION
PAR ONDES ELECTRIQUES
L'invention se rapporte à des systèmes de signalisation par ondes électriques, dans lesquels un dispositif fonctionnant pour du courant à direction unique est commandé à travers un circuit dans le- quel du courant alternatif passe normalement, comme par exemple à tra-
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-vers un circuit d'énergie à courant alternatif.
Le fait principal de l'invention se rapporte à un arrange- ment pour transmettre des signaux à travers un circuit parcouru par du courant alternatif. Cet arrangement est caractérisé par un dispo- sitif fonctionnant sous l'action d'un courant uni-directionnel prévu en un ou plusieurs points récepteurs de signaux, et par la provision en un point transmetteur de signaux d'une résistance placée dans le circuit à courant alternatif, de côntacts court-circuitant la résis- tance, et d'un moyen connecté en shunt à la dite résistance quand les contacts sont ouverts de manière que des signaux sont transmis pour provoquer le fonctionnement du dit dispositif fonctionnant sous l'ac- tion d'un courant uni-directionnel.
Des signaux de deux genres opposés peuvent être envoyés en inversant le sens des connexions du dit moyen. Si on désire éviter l'emploi de courant continu au point transmetteur de signaux, un rec- tificateur peut être utilisé, ainsi qu'il sera décrit par la suite.
L'invention est mieux comprise de la description suivante, basée sur les dessins ci-joints. Sur ceux-ci:
La figure 1 montre un arrangement conforme à l'invention et servant à transmettre des signaux au moyen d'une composante de courant continu à travers un circuit parcouru par du courant alternatif;
La figure 2 montre les éléments électriques équivalents de la partie de la figure 1 comprise entre les lignes verticales pointillées ;
La figure 3 montre un circuit récepteur alternatif qui peut être substitué à la partie de la figure 1 comprise entre les lignes verticales pointillées ;
La figure 4 montre les éléments électriques équivalents du circuit de la figure 3 ;
La figure 5 montre un arrangement pour transmettre des si- gnaux au moyen de courant continu à travers un circuit parcouru par du courant alternatif.
Si aeux différents types de contrôle sont
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seulement requis, les conducteurs W ..... z de la figure 9 peu- vent être supprimés et SPB sera connecté directement aux contacts C;
La figure 6 montre en plan un relais polarisé à rétablisse- ment lent pouvant servir dans les arrangements précédents;
La figure 7 montre le même relais en élévation;,
La figure 8 montre un circuit récepteur modifié utilisant un relais polarisé fonctionnant sous l'action de signaux et à ré- tablissement lent;
La figure 9 montre un équipement de contr6le pour la trans- mission de signaux pour un relais polarisé et pour le fonctionnement de commutateurs synchrones ;
La figure 10 montre un équipement commutateur synchrone en un point récepteur de signaux.
Considérant la figure 1, deux conducteurs a et b constituent un circuit à travers lequel du courant alternatif passe continuelle- ment. Ces deux conducteurs peuvent faire partie d'un système trans- metteur d'énergie à cou'ant alternatif monophasé, ou peuvent être un des fils d'un système triphasé et le fil neutre. Dans l'un de ces conducteurs, par exemple le conducteur b, on a inséré une résistance R shuntée par un rectificateur MR, tel qu'un rectificateur métalli- que à contact sec. Une clé S1 est prévue dans le but de transmettre des signaux au moyen de courant continu, et cette clé est normalement fermée, ainsi qu'il est montré.
Quand on veut envoyer un signal, la clé S1 est actionnée, Le courant alternatif passant à travers le cir -cuit a b n'est pas matériellement réduit quand il passe dans la di- rection vers l'avant du rectificateur MR, mais quand il passe en di- rection opposée, il est réduit d'une valeur déterminée par la résis- tance R. Dès lors, plus de courant passe dans une direction que dans l'autre, et l'insertion de la résistance R et du rectificateur MR donne lieu à une condition qui affectera un appareil quelconque sen- sible au courant continu. Un deuxième type de signal à courant conti -nu 'Jeu être envoyé en inversant le rectificateur MR au moyen des
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clés S2.
L'appareil A est actionné par le courant alternatif et est insensible au courant continu. Le relais D répond au courant continu, et en connectant ce relais de la manière montrée au dessin, il peut ne pas agir sous l'action du courant alternatif traversant les con- ducteurs a et b. Un transformateur T a son enroulement primaire P connecté en série avec un condensateur C1, le tout étant branché à travers les conducteurs a et b .
Un condensateur C2 et une résistance R1 sont connectés en série l'un avec l'autre et sont branchés en shunt sur les conduc- teurs a, b. L'enroulement secondaire S du transformateur T est con- necté en série avec le relais D depuis le conducteur a jusqu'à un point placé entre le condensateur C2 et la résistance R1. Le réseau équivalent à la partie de la figure 1, comprise entre les lignes ver- ticales pointillées, est représenté sur la figure 2 dans laquelle L1 et R3 sont l'inductance et la résistance de l'enroulement primaire P tandis que L2 et R2 sont 1'indu;tance et la résistance de l'enroule- ment secondaire S, et M est l'inductance mutuelle existant entre l'en -roulement primaire p et l'enroulement secondaire S.
Aucun courant alternatif ne passera dans le relais D si
EMI4.1
EMI4.2
c.à.d. si -j4)mRl = - 1 m 4J C 02 aa w oicp. o.à.d, si L, + M = Oeàed# SiL1+ @ Ci n et Ri= 2 3 w ce
De cette manière les condensateurs C1 et C2, ainsi que la ré -sistanoe R1 peuvent être ajustés par rapport au transformateur de sorte que le relais D ne soit pas actionné par le courant alternatif passant à travers les conducteurs a et b.
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Si le circuit de la figure 5 est -substitué à la partie de la figure 1, comprise entre les lignes pointillées, un équilibre exaot du courant alternatif n'est pas obtenu, mais en désignant convenablement le transformateur, la quantité de courant alternatif traversant le re- lais D peut être réduite à une valeur négligeable. Ce circuit doit être préféré pour sa simplicité, particulièrement si un grand nombre de points récepteurs doivent être prévus, comme par exemple quand il est requis de contrôler l'éclairage des rues d'un point éloigné et d' installer un relais commutateur séparé pour le contrôle de chaque lu- mière.
La figure 4 montre un réseau équivalent à celui de la figure 3. Sur cette figure 4, L1 et R3 sont l'inductance et la réaotanoe de l'enroulement primaire P1, tandis que L2 et R2 sont l'inductance et la résistance de l'enroulement secondaire, M est l'inductance mutuelle existant entre ces enroulements, et L et R4 sont l'inductance et la résistance du relais D. Le courant à travers ce relais D est donné par une fraction dans laquelle le numéroteur est
E (R3 + j#L1 - j#M), ou E est le voltage à travers la ligne, et le dénominateur est donné par
EMI5.1
(JCOM) (R3+j(.,) - jú>M) +(j(t)M) (R4+R2 + j4>L + jWL2 - jl4)M) + (R3 + j#L1 - j#M) (R4 + R2 + j#L + j#L2 - j#M).
La valeur de cette fraction peut être réduite à une valeur minimum en faisant Li égal à M et en maintenant R1 à une valeur mini- mum, en tenant compte du fait que R3 prévoit aussi un shunt à courant oontinu à travers les lignes. L'inductance du relais D limite aussi. la valeur du courant alternatif qui le traverse. On a trouvé que pour une connexion à travers des réseaux transmetteurs d'énergie, un trans- formateur ayant une résistance d'enroulement primaire de quinze ohms, une inductance d'enroulement primaire de quatre-vingts henrys, et une inductance mutuelle de quatre-vingts henrys oonvient très bien.
Si la clé S2 doit être utilisée pour envoyer des signaux à
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courant continu de polarités opposées, le relais D peut être un re- lais polarisé qui fonctionne pour du courant ayant une certaine direc- tion et retient son armature dans la position ainsi actionnée quand le courant oesse. Le relais déplace son armature vers la position opposée en réponse à du courant ayant le sens inverse, et il retient son armature dans cette position jusqu'à, ce qu'un autre courant,agis -sant dans la première direction, soit reçu.
Dans une autre forme de réalisation, montrée figure 5, l'équi -pement de la sous-station est le même mais une batterie secondaire remplace le rectificateur M3. Des contacteurs CA, CB, CD, OC et RC, commandés par du courant alternatif, sont prévus pour la transmission de signaux sous le contrôle de boutons de démarrage et d'arrêt STB et SPB, Le oontaoteur OC, RC, est du type à blocage mécanique. Ltarmatu- re LA est attirée par la bobine OC et est bloquée par le verrou LH quand OC est neutralisé. Le verrou LH est attiré par suite de ltex- oitation de la bobine RC ce qui permet à l'armature LA de reprendre sa position initiale. Les contacts C sont fermés quand l'armature LA est dans la position montrée, et ils sont ouverts quand l'armature LA est bloquée par le verrou.
L'armature LA est reliée à ]!armature AA du oontacteur CA de manière que ces armatures ne peuvent pas fonctionner ensemble. De mê- me, les armatures BA et DA sont reliées entre elles de manière qutel- les ne peuvent, non plus, être actionnées ensemble. L'armature LA est normalement bloquée, fermant les contacts S1 de manière à oourt- cirouiter la résistance R qui est branchée entre le fil neutre M , relié à la terre, et le point central d'un transformateur en étoile STR du système triphasé. Les contacts C sont donc normalement ouverts sinsi que les contacts ca1, cb1, cb2, cd2, commandés par les armatures AA, BA, DA.
Pour commander les relais aux sous-stations, le bouton STB est actionné. Le courant alternatif est donc branohé à travers les oontaots de gauche de STB et la bobine CB. Les contacts obl, cb2, ob
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sont fermés. Le contact cb3 connecte le courant alternatif aux bobines CA et RC en parallèle avec la bobine CB. La bobine RC déblo- que l'armature LA qui reprend sa position normale, et la bobine CA at- tire l'armature AA qui ferme les contacts cal. Le court-circuit sur R est maintenant rompu et BY est connecté en shunt sur R travers : pôle positif + , cb1, jonction LK, cals R, cb2, pâle négatif - .
Quand la clé STB est ouverte, les bobines CA et CB se neutra -lisent de manière que les contacts ca1, cb1, ob2, cb3, sont ouverts.
Du courant alternatif est maintenant connecté à travers les contacts de droite de STB et SPB, le conducteur Y, les contacts nr1 et pr1 (figure 9), le conducteur Y (ou une connexion métallique) et les con -tacts C pour exciter la bobine OC. L'armature LA est attirée et bloquée, ce qui ouvre les contacts C de manière que le circuit de OC est ouvert et qu'auoun courant n'est transmis. uand plus tard la olé SPB est actionnée, la bobine CD est excitée à travers les contacts de droite de STB et les contacts de gauche de SPB. Les contacts cd3 ferment des circuits parallèles pour CA et RC, comme précédemment. L'armature LA est débloquée et les oon -tacts ca1 sont fermés. Une batterie inversée est connectée à travers R par le circuit comprenant le pâle positif +, cd2, R, ca1, LK, cd1, et le pôle négatif - .
Quand la clé SPB revient à sa position normale, CD et CA sont neutralisés et CO est excité. Les contacts S1 sont fermés pour court-circuiter R une nouvelle fois.
Si la jonction LK est transférée à la position P2, un court circuit permanent est placé à travers R, de sorte que l'opération oor. recte des relais en réponse au fonctionnement des boutons peut âtre testée sans envoyer des signaux sur la ligne.
Les arrangements décrits peuvent être utilisés pour oomman- der les lumières des rues d'une ville. Il peut, cependant, être dé- sirable d'allumer les différents groupes de lumière ou de les étein- dre à des moments différents. Dans ce cas, un relais polarisé à cou- rant continu a été établi de manière qu'il peut être modifié, de sor-
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-te qu'il fonctionnera sagement en réponse à une des longues impul- sions de courant continu sur la ligne de l'ordre d'environ trente secondes. Ce relais est montré sur les figures 6 et 7.
Deux enroulements 4 sont montés sur une culasse 2 supportée par un aimant 1. Une plaque centrale verticale 5 (figure 7) supporte sur ses faces opposées des contacts principaux 6 et des contacts au- xiliaires 7 (figure 6). Une armature 3 peut pivoter centralement en 12 entre un prolongement de la plaque 5 et l'aimant +. L'armature 3 porte deux bras 9 et 10 commandant les contacts, et qui agissent respectivement sur les ressorts 6 et 7.
On peut voir que le courant dans une direction à travers les enroulements fait basculer l'armature vers une pièce polaire, ou elle est maintenue par l'aimant 1. Le oourant en direction oppo- sée fait alors basculer l'armature vers l'autre pièce polaire ou elle est encore maintenue par l'aimant 1. Une bande bi-métallique 8 est fixée sur un ressort et supporte une bobine de chauffe 11, dont le circuit est contrôlé à la fois par les contacts prinoipaux et auxi- liaires 6 et 7, ainsi qu'il est expliqué par la suite. Quand la bo- bine est froide, l'extrémité libre de la bande 8 se trouve sur le cheminée l'armature 3. Le relais sans la bande 8 est normalement uti -lisé comme le relais D de la figure 1. Cependant, si l'ouverture retardée des contacts 6 est requise, la bande 8 est utilisée.
Quand le relais est excité d'une manière telle que l'armatu- re 3 tend à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (figure 6) son mouvement est limité à une certaine valeur, qui amène la fer- meture des contacts auxiliaires 7, mais est insuffisante pour per- mettre l'ouverture des contacts 6, Dans ce cas la bobine de chauffe 11 est branchée à travers les conducteurs fournissant le courant.
Après environ une demi-minute, la/bande 8 se plie extérie.urement d'une manière suffisante pour permettre aux contacts 6 de s'ouvrir. Le cir- cuit de la bobine de chauffe est dès lors rompu et les lumières de la rue, par exemple, sont éteintes. Quand le relais est excité de
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manière à faire basouler l'armature dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, la bande bi-métallique, qui est froide, se place sous l'armature et bloque celle-ci dans la position voulue.
Si une fermture retardée des contacts 6 est requise au lieu d'une ouverture retardée, la bande 8 sera fixée sur l'autre ressort exté- rieur pour retarder le mouvement de l'armature dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre. Naturellement deux bandes peuvent être prévues pour tarder le mouvement dans les deux direo- tions.
Par l'emploi de tels relais, deux groupes différents de lu- mièrespeuvent être commandés en des temps différents en utilisant des impulsions longues et courtes de courant continu. Par l'emploi de bandes ayant différentes valeurs de dilatation, plus de deux groupes de lumièrespeuvent être commandés d'une manière variable. Au lieu de différents groupes de lumière., d'autres dispositifs peuvent être oom- mandés en des temps différents de ceux utilisés pour la commande des lumières.
Le circuit pour la commande d'un relais semblable à celui envisagé est montré sur la figure 8 dans la position de repos. Sur cette figure, d1 représente les contacts principaux, d2 représente les contacts auxiliaires, et un signal "fermé" à courant continu ao- tionne D pour fermer d1 et ouvrir d2. La bande bi-métallique se pla- ce sous l'armature et la bloque. Le signal "ouvert" provoque la fer- meture de d2 par l'armature de D de manière que la bobine BSH éohauf- fe la bande. Quand celle-ci libère l'armature, les contacts d2 sont ouverts et les contacts d1 sont fermés.
Si on désire contr8ler trois ou plusieurs différents grou- pes d'appareils en des temps différents, des relais ordinaires pola- risés et neutralisés par de courtes impulsions, peuvent contrôler un groupe, des relais à rétablissement retardé (et/ou à fonotionnement retardé) peuvent contrôler un second groupe, et pour les groupes ad- ditionnels, un arrangement commutateur synchrone peut être superposé.
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Pour cet arrangement un dispositif pour envoyer une paire de signaux espaoés par des intervalles différents de temps, comme par exemple un commutateur actionné par moteur, sera prévu à la station de contrôle et un commutateur à balais actionné par moteur en synchronisme à oha -que point de commutation. Les commutateurs aux points de commuta- tion seront pourvus de douze contacts espacés sur un cycle complet et seront arrangés pour effectuer une révolution complète en une mi- nute en réponse à un signal de démarrage.
Les relais de démarrage et d'arrêt pour chaque groupe d'ap- pareils seront connectés à des contacts prédéterminés sur chaque com- mutateur, par exemple aux contacts 6 et 9 pour un groupe. Le oommu- tateur transmetteur à la station de contrôle est arrangé pour tourner à la même vitesse que les commutateurs récepteurs, et est contrôlé par des boutons poussoirs ou des clés. Pour mettre en marche un grou- pe d'appareils, une clé sera actionnée pour démarrer le commutateur transmetteur et pour marquer une position sur son banc. Le commuta- teur transmetteur sera mis en mouvement de rotation et après un oourt intervalle enverra un signal de démarrage vers les points de commuta -tion, en réponse auquel les commutateurs récepteurs seront mis en marohe.
Après un intervalle déterminé de temps, un second signal se- ra envoyé pour actionner les relais connectés au commutateur récep- teur.dans les positions auxquelles leurs balais ont été amenés.Tous les commutateurs s'arrêtent automatiquement après une révolution com- plète. Pour arrêter un groupe d'appareils, une clé différente sera abaissée afin de provoquer l'envoi de signaux espacés différemment et qui aotionnent les relais d'arrêt.
Jusqu'à présent on n'a pas mentionné le genre de signal uti- lisé dans ce but. Un signal à courant continu est utilisé, mais le sens du courant de signalisation sur la ligne est déterminé en con- cordance avec la condition des premier et second groupes d'appareils contrôlés aux points commutateurs. En supposant que les deux grou- pes d'appareils sont mis en mouvement ensemble, et sont arrêtés en
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des temps différents, une courte impulsion du courant de connexion sera normalement utilisée comme chaque signal pour l'équipement syn- chronisateur quand l'appareil contrôlé par le relais polarisé est mis en action, et une courte impulsion de courant de déconnexion sera nor -malement utilisée comme chaque signal quand un ou les deux groupes d'appareils oontrôlés par relais polarisés est mis au repos.
Ainsi le même équipement envoyeur de signaux peut'servir pour l'équipement de contrôle par commutateurs synchrones comme pour l'équipement de contrôle par relais polarisés sans qu'aucune inter- f6rence n'ait lieu.
Cet arrangement peut être utilisé pour la mise hors de ser -vice d'appareils de chauffe à eau en plus de deux groupes de lumiè- re, et aussi pour des signaux d'alarme placés en différents points des rues d'une ville. Les signaux d'alarme peuvent aervir pour la signalisation contre les raids aériens. Les commutateurs pour si- gnaux d'alarme sont arrangés de manière qu'ils envoient toujours des signaux à courant continu de la polarité voulue pour amener l'extino -tion de lumière dans les rues, de telle sorte que ei cette alarme est donnés pendant l'éclairage des rues, les lumières seront éteintes en même temps que le signal d'alarme sera donné. semblablement,les courants pour mettre hors de service les signaux d'alarme sont de po- larité telle que les lumières des rues restent éteintes.
Dans l'arrangement montré pour le contrôle manuel, la oom- mutation des différents services est commandée par des clés, mais naturellement la commutation de quelques-uns ou de tous les services peut être contrôlée par des horloges, ou commandée de points éloignés avec ou sans clé manuelle maftresse. Les signaux d'alarme pour les raids aériens seront naturellement contrôlés de points éloignés ou manuellement.
Un exemple de circuits récepteurs et transmetteurs pour com- mutation synchrone est montré sur les figures 9 et 10.
L'équipement pour le contrôle de services multiples, montré
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figure 9, est du type à contrôle manuel et comprend un commutateur à temps, pourvu d'un petit moteur synchrone M qui commande le balai W parcourant les ensembles de contacts concentriques S .... 10, D, A, en synchronisme avec les balais W des équipements commutateurs à ser -vices multiples de la figure 10. La position de repos du balai W (figure 9) est située entre les contacts 10 et S et quand il est dans cette position, des ressorts OMS, hors de leur position normale, provoquent l'arrêt du moteur.
Les bornes L et N sont connectées respectivement à la ligne et au point neutre d'une source à courant alternatif. L'équipement de la figure 9 est relié à l'équipement transmetteur de signaux de la figure 5, de la manière montrée, de sorte que le fonctionnement du relais PR provoque l'envoi d'une impulsion positive, tandis que le fonctionnement du relais NR provoque l'envoi d'une impulsion négati- ve. Les commutateurs distributeurs comprennent douze segments qui permettent de contrôler indépendamment cinq services en plus du sys- tème de contrôle par relais polarisés des lampes des rues pendant la moitié de la nuit et pendant toute la nuit. Le nombre de servi- ces peut être accru, en augmentant le nombre de segments.
Les clés KA, KB, KC, KD, KE, oontr8lant ces services, sont indiquées comme reliées à des bornes du commutateur à temps dans un certain ordre. Cet ordre est entièrement arbitraire et peut varier suivant les conditions locales requises, pourvu que le câblage au oommutateur récepteur de la figure 10 corresponde.
Dans le circuit récepteur de la figure 10, un relais DN, sem- blable à D (figure 3) mais non polarisé, est branché à travers la ligne L et le fil neutre N, avec un transformateur qui empêche le passage du courant alternatif à travers l'enroulement du relais.Celui -oi répond à du courant continu envoyé sur les lignes L N dans l'une ou l'autre direction.
Un petit moteur synchrone M à démarrage automatique est pré -vu pour aotionner le balai W sur les douze contacts placés en cercle
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Un de ces contacts est désigné par H et est le contact de repos du balai. Aussitôt que celui-ci commence à tourner, les ressorts ONS sont actionnés par une came CM, et ces ressorts, enfermant le oir- cuit du moteur, empêchent le balai de s'arrêter jusqu'à ce qu'il ait dépassé tous les contacts et soit revenu à la position de repos. La charge est commandée par le relais S, qui est polarisé et qui est stable à la fois dans ses positions de fonctionnement et de repos.
Le moyen pour actionner et pour neutraliser S consiste à ap -pliquer du courant alternatif à son enroulement à travées un contact de repos s2 pour l'amener en fonctionnement et un contact de travail s1 pour le neutraliser. Dans chaque cas l'armature du relaisagit immédiatement pour fermer et pour rompre son circuit. Ses oontaots sont reliés aux bornes de mise en marche et d'arrêt OMT, OFT qui peu -vent être reliées par quelques-uns des fils 1 à 10 aux contacts sur lesquels passe le balai suivant les signaux auxquels on désire que l'ensemble réponde.
Le relais WO est semblable au relais S et est prévu prinoipa -lement pour rendre l'ensemble non-opérant pour les longues impulsi- ons qui commandent les relais polarisés aveo des bandes bi-métalli- ques.
On suppose que toutes les lampes des rues sont éteintes et qu'on désire les allumer, la clé LK est actionnée et la clé de démar- rage SK est abaissée pour une courte période de temps,. Les balais W du commutateur à temps commencent à tourner et quand ils font contact avec le segment S, le relais PR s'excite à travers le circuit suivant: pôle positif d'une batterie BY de six volts, conducteur B, W, F, oon- ducteur S, contacts 4 et 5 de la olé AL, contact de droite de LK, relais PR, et pole négatif de BY. Les conducteurs d'énergie AC,figu- re 5, sont connectés maintenant via les contacts de repos de STP, SPB, Y, nr1, pr1, W et CB. Le oontacteur CB opère et, comme cela a été précédemment décrit, une impulsion positive est envoyée à travers le système.
Cette impulsion est de courte durée et a pour action la
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commutation de toutes les lampes des rues. Les ensembles à services multiples reçoivent l'impulsion, leur moteur se met en marche et leurs balais parcourent une révolution complète en synchronisme avec le balai du commutateur à temps. Comme aucune autre impulsion n'est envoyée, tous les commutateurs reviennent à leur position de repos sans qu'aucune opération de commutation n'ait lieu à travers leur bano, et le système oommutateur synohrone est alors prêt pour une nouvelle opération de commutation. La clé LK reste sur la position "fermée" jusqu'à ce que les lumières soient éteintes.
L'opération suivante, qui va être décrite, est celle de com- mutation du service contrôlé par la clé KD, tandis que toutes les lù- mières sont allumées. Les ensembles récepteurs à services multiples contrôlant ce service ont leurs bornes ONT reliées à la borne 6 et leurs bornes OFT reliées à la borne 9. La clé KD est actionnée vers sa position de gauche ou position "fermée" et la clé de démarrage SK est abaissée pour une courte période de temps. Les balais commen -oent à tourner comme précédemment, et ceux dans les ensembles récep -teurs à services multiples sont mis en marche par une impulsion posi- tive envoyée par le fonctionnement de PR à travers le segment S : pôle positif de BY, B, W, S, contacts 4 et 5 de AL, contact de droi -te de LK, PR, pôle négatif de BY.
Quand l'impulsion est reçue par DN (figure 10),le relais PN fonctionne et ferme le circuit du moteur à travers N, wo2, dn1, W, H, M, L. Les ressorts ONS fonctionnent et le moteur continue à tour- ner pour une révolution complète du balai indépendamment du relais DN.
Cependant, si le relais DN est encore actionné quand le balai atteint le contact WO, le relais WO fonctionne et en déconnectant le balai en wo2, empêche la connexion du relais S d'être changée pendant cette révolution du balai. Tous les oommutateurs passent à travers les oontaots 1 à 10 en synchronisme. Pendant que W (figure 9) est sur le contact 6, PR est excité pour envoyer une autre impulsion positive: pôle positif +, B, W, 6, KD, contacts 4 et 5 de AL, LK, PR et pôle
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négatif-. Le balai W de la figure 10 est sur le contact 6 quand cette seconde impulsion est reçue. DN fonctionne pourvu que WO n' ait pas fonctionné et cela fait agir S, provoquant la commutation sur la charge : N, wo2' dnl' W, 6, s2' S et L.
La charge LD est connec -tée entre L et N via s3.
Chaque balai W continue à tourner et quand il atteint la po- sition de repos, les ressorts ONS reprennent leur positio normale pour arrêter le moteur. L'ensemble est alors prêt pour un autre si- gnal. Si WO a été actionné, le circuit via N, ONS, en position nor- male, wo1, WO, amènera le relais WO a attirer son armature dans la direction de retour ramenant ainsi ses contacts à la position normale.
Pour éteindre les lumières ne brûlant qu'une partie de la nuit, la clé LK de la figure 9 est ramenée au repos et la clé de dé- marrage SK est abaissée. Le balai W de la figure 9 se met à tourner et tandis qu'il est sur le segment S, NR est actionné via LK : con- tacts 5 et 4 de AL, S, W et B. Les contacts nr1 ferment un circuit via les conducteurs X et Y de la figure 5 pour le contacteur CD,lequel provoque l'envoi d'une courte impulsion négative sur la ligne afin d'actionner les relais polarisés à rétablissement rapide contrôlant les lampes ne brûlant qu'une partie de la nuit et qui doivent être éteintes, Cette courte impulsion ne doit pas actionner les relais polarisés à rétablissement lent contrôlant les lumières brûlant tou- te la nuit.
Pour éteindre les lumières brûlant toute la nuit, la clé à longue impulsion DP est actionnée et la olé de démarrage SK est abais -sée. Cela provoque le fonctionnement de NR via LK en position normale, les contacts 5 et 4 de AL, DP, le segment D, et W. Une impulsion néga -tive est envoyée pour la durée entière que le balai W est en contact aveo le segment D. Cette période est suffisante pour ramener le réta- blissement du relais D, figure 8, et les lampes brûlant toute la nuit sont éteintes.
La méthode pour le fonctionnement des autres services peut
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être faoilement comprise de la description suivante.
Un signal d'alarme pour des raids aériens peut être contrôlé par les deux clés KB ou AL. Les ensembles récepteurs de ce service commandent des signaux auditifs ou hurleurs en état de fonctionnement ou d'arrêt et ils ont leur borne de mise en marche ONT, figure 10, re- liée à la borne No. 2 et leur borne d'arrêt OFT reliée à la borne No.
4. La borne 3 n'est pas utilisée et n'est pas connectée à WOT. L'em -ploi de la olé d'alarme AL provoque des impulsions négatives qui amè- nent l'extinction des lumières indépendamment de la position de LK.
Quand la olé d'alarme AL est actionnée et que la clé de dé- marrage SK est abaissée, le balai W de la figure 9 tourne. Une im- pulsion négative courte est envoyée par l'action de NR via les con- tacts 3 et 4 de AL, le contact S et le balai W. Quand les balais des commutateurs à temps arrivent au segment A, le relais NR est encore excité via les contacts 3, 4,2, 1 de AL, le segment A et le balai W.
Une impulsion négative longue est transmise,qui assure que toutes les lumières sont éteintes. Au commencement de cette impulsion, les balais des ensembles réoepteurs sont sur le segment No. 2 de sorte que les hurleurs sont en action. Quand les balais arrivent sur le segment No.
4, lea hurleurs sont mis hors de service à cause de la présence de l'impulsion. Ce signal d'alarme peut être répété au moyen de révolu- tions successives des balais, si on le désire, ou bien les hurleurs peuvent être mis en aotion pour une période plus longue en utilisant la olé à services multiples KB de la manière ordinaire.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.