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Système de relais électromagnétique utilisable notamment pour contrôler l'état d'isolement des installations électriques.
La présente invention 'concerne les systèmes de relais électromagnétiques et plus particulièrement les systèmes de ce genre destinés au contrôle de l'isolement des installations électriques.
Le but principal de l'invention est de permettre la réali- sation d'un système de relais au moyen duquel l'état d'isole- ment des installations électriques puisse être maintenu sous un contrôle continu pendant les périodes où les installations ne sont pas sous charge.
Un autre but de l'invention est de permettre la réalisation d'un système de relais au moyen duquel l'état d'isolement des installations électriques puisse 'être contrôlé, surtout pendant les périodes où ces installations doivent être débranchées par rapport à l'arrivée de l'énergie, à partir d'un poste de con- trôle central, en particulier pour permettre par exemple au gardien ou au surveillant d'une usine de déterminer avec beaucoup de facilité si une partie quelconque de l'installation est placée
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sous charge électrique ou si, au contraire, la charge étant débranchée un défaut d'isolement existe quelque part.
Un autre but encore de l'invention est de permettre la réalisation d'un système de relais grâce auquel l'état de l'iso- lement des installations électriques peut 'être mis en évidence, surtout pendant les périodes où ces installations sont débran- chées par rapport à l'arrivée du courant, et ce dans un poste de contrôle central, grâce à l'émission de signaux d'avertisse- ment ou d'alarme, de manière à permettre à un gardien ou à un surveillant de distinguer entre de légers défauts d'isolement ne causant que de faibles pertes de courant, des défauts d'iso- lement plus graves ou plus généralement des conditions telles que de plus grandes quantités de courant traversent l'installa- tion ou enfin des défauts graves dûs à un court-circuit dans l'installation.
Suivant l'invention, les particularités caractéristiques de ce système de relais électromagnétique résident dans ce fait que l'un au moins des circuits de charge de l'installation électrique (par exemple d'un circuit d'éclairage) reçoit, au moins pendant les périodes sans charge, une tension de contrôle par l'intermédiaire de deux enroulement au moins montés en série d'un relais qui sont capables d'actionner une seule arma- ture du relais et qui, au point de vue du nombre des spires et de sa résistance ohmique, sont étudiés de telle sorte que, si un courant parcourt les enroulements sous une intensité causée par un léger défaut d'isolement se produisant dans le circuit de charge sous la dite tension de contrôle, ils attirent l'arma- ture du relais, en outre que le circuit de charge reçoit, quand la dite armature est attirée,
tout en shuntant un des enroulement montés en série, la tension de fonctionnement de l'installation par l'intermédiaire de l'autre seulement des dits enroulements, cet enroulement étant étudié de telle sorte au point de vue du nombre des spires et de la valeur ohmique de sa résistance, que,
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même s'il ne suffit pas à lui seul à maintenir l'armature attiré. pour le courant qui est produit par la tension de fonctionnement normale quand survient un léger défaut d'isolement dont le cir- cuit de charge, il est capable d'assurer ce résultat pour le courant circulant pour la charge normale minimum dans le cir- cuit de charge, et finalement que, quand l'armature du relais est attirée, elle commande un circuit qui déclanche des signaux d'avertissement ou d'alarme.
L'invention est décrite en détail dans la suite de cette description et en regard des dessins annexés qui représentent, à titre d'exemple, une réalisation préférable de ce système de relais électromagnétique.
La fig. 1 est un diagramme montrant les divers circuits de ce système de relais.
La fig. 2 est une vue en perspective schématisée montrant la structure mécanique du relais.
Comme représenté par les dessins et plus particulièrement par la fig. 1, ce système de relais comprend un relais A muni de trois enroulements 1, 2 et 3 montés sur un noyau commun en fer doux (non visible dans la fig. 1) et deux armatures (non visibles non plus en fig.l) dont l'une est actionnée par les enroulements 1 et 2 et dont l'autre est actionnée par l'enrou- lement 3. Une réalisation mécanique convenable de ce relais est représentée dans la fig. 2 et est décrite en détail ci-après.
Chacune des armatures est étudiée pour commander respectivement des contacteurs 4 et 5.
Le relais A est conçu en vue d'être branché dans un circuit reliant une canalisation de courant continu à un circuit de charge B tel qu'un réseau d'éclairage par l'intermédiaire d'un interrupteur 6 à commande manuelle, de telle sorte que, pendant les périodes où ce circuit de charge n'est pas effectivement soumis à la charge, une tension de contrôle prédéterminée s'ap-
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plique à lui. L'arrivée du courant continu peut être assurée par exemple par un redresseur L alimenté en courant alternatif par l'intermédiaire d'un transformateur U et à partir d'une canalisation de courant alternatif qui est représentée sous la forme d'une phase R d'un circuit d'alimentation triphasé R, S, T.
L'enroulement 1 est étudié de telle sorte, au point de vue nombre des spires et une valeur ohmique de la résistance qu'il représente que, quand il est branché dans le circuit allant de l'arrivée du courant continu au circuit de charge B, il soit capable d'attirer l'armature associée en présence d'un faible courant parcourant cet enroulement comme celui qui peut être occasionné par un léger défaut d'isolement se manifestant dans le circuit de charge B pour la tension de contrôle prédéterminée en question.
L'enroulement 2 associé avec la même armature que l'enroulement 1 est monté en série par rapport à l'enroulement 1 mais dans des conditions de survoltage par rapport à lui par l'intermédiaire du contact postérieur 4a du contacteur 4 et est étudié de telle sorte, au point de vue du nombre des spires et de la valeur ohmique de la résistance, que cet enroulement soit incapable d'attirer l'armature ou même de la maintenir attirée lorsqu'il est parcouru par le même courant faible que l'enroule- ment 1. Aussi l'enroulement 1 est-il formé d'un très grand nom- bre de spires de fil fin à grande résistance, tandis que l'en- roulement 2 est formé d'un nombre de spires considérablement plus faible de fil plus gros.
De plus, l'enroulement 2 est étudié de manière à suffire à lui seul pour maintenir l'armature attirée par le courant qui parcourt son circuit en présence de la charge minimum normale du circuit B (sous une tension de fonctionnement normale) par exemple sous l'influence du courant qui circule lorsqu'une seule lampe à incandescence montée dans le circuit B est traversée par le courant. ]Le troisième enroulement 3, qui est monté directement en série avec l'enroulement 2 est,étudié de telle sorte, au point de vue du nombre de ses spires et de
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la valeur ohmique de la résistance qu' il représente, qu'il n'at- tire l'armature associée à lui qu'en présence d'un courant plus fort tel que celui qui se manifeste pour une charge relativement grande dans le circuit B.
La borne positive de l'arrivée L du courant continu est connectée à l'une des bornes de l'enroulement 1 par le contact 6a de l'interrupteur 6 à commande manuelle. Le courant continu venant du troisième enroulement 3 traverse un autre contact 6b de l'interrupteur 6 pour passer dans le circuit de charge B qui peut comprendre un cartain nombre de branchements parallèles 7, 8 et 9. La borne négative de l'arrivée L du courant continu est mise à la terre, cette connexion étant interrompue périodique- ment par un dispositif et en vue d'un résultat qui seront décrits ci-après.
L'interrupteur 6 à commande manuelle est capable d'oc- cuper deux positions dans l'une desquelles la totalité du relais A est mise au repos par la séparation des contacts 6a et 6b, tan- dis que l'arrivée R du courant alternatif est connectée directe- ment au circuit de charge B par l'intermédiaire du contact 6a de l'interrupteur 6, de façon à fournir les charges requises pen- dant les périodes de passage du courant, par exemple pour alimen- ter une lampe 7a montée en série avec un contacteur associé 7b monté dans le circuit de branchement 7. Dans l'autre position que peut prendre l'interrupteur 6 à commande manuelle, le circuit de charge B est coupé de sa connexion directe avec l'arrivée du courant alternatif et est connecté à l'enroulement 3 du relais par l'intermédiaire d'un autre contact encore 6c de l'interrupteur 6.
L'enroulement 2 du relais A est connecté à l'arrivée du cou- rant alternatif par le contact antérieur 4b du contacteur 4, de façon à étre excité par le courant alternatif quand l'armature associée est attirée, tandis que cet enroulement 2 est déconnecté en même temps de l'enroulement 1 et de l'arrivée L de courant continu par suite de l'ouverture du contact postérieur 4b du con- tacteur 4.
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L'enroulement 3 qui est étudié pour attirer l'armature du relais A qui commande le contacteur 5 est connecté à l'arrivée R du courant alternatif par le contact antérieur 5a de ce con- tacteur de façon à se trouver excité par .le courant alternatif quand cette armature est attirée, l'enroulement 2 qui est connec- té à cette arrivée R de courant par le contact 4b étant en même temps court-circuité par le contact 5a.
Le système comprend un circuit de relais avertisseur com- prenant un relais 10, le contact postérieur 4c du contacteur 4, les contacts postérieurs 11a et 12a des contacteurs principaux 11 et 12 respectifs afin de connecter respectivement d'autres circuits de charge C et D, qui sont décrits ci-après, à l'arrivée R, S, T du courant alternatif,un contact 13 monté sur une porte ou disposée dans des conditions analogues, enfin une source de courant continu constituée ici, à titre d'exemple, par une batterie V.
On conçoit que cette source de courant continu a toutefois avantage à être constituée par un redresseur qui peut être le redresseur L qui alimente les enroulements du relais A bien que, pour simplifier le schéma de câblage, on ait représen- té une source de courant séparée. -Le contact postérieur 10a du relais 10 est monté dans un circuit partant de la source V de courant continu et passant par une sonnette électrique 14 placée au poste de contrôle central.
Le système comprend également un deuxième circuit de relais avertisseur comprenant un relais 15, le contact postérieur 5b du contacteur 5, et la source de courant continu V. Le contact postérieur 15a du relais 15 est monté dans un circuit partant de la source de courant continu V et traversant un appareil sonore 16 destiné à donner l'alarme, tel par exemple qu'une sirène.
Le fonctionnement de ce système de relais tel qu'il vient d'être décrit s'opère de la manière suivante :
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Quand chacune des charges se manifestant dans le circuit B est déconnectée et que l'interrupteur 6 à commande manuelle se trouve dans la position indiquée, une tension de contrôle est appliquée à ce circuit à partir du redresseur 1 et en passant par les trois enroulements de relais I, 2 et 3 qui sont montés en série..Les contacteurs 4 et 5 du relais A occupent alors les positions indiquées.
Pour autant que les contacteurs prin- cipaux 11 et 12 des circuits de charge C et D se trouvent dans la position ouverte pour laquelle ces circuits sont isolés de l'arrivée de courant alternatif R, S, T et que le contact 13 monté sur la porte soit fermé (c'est-à-dire que cette porte soit fermée, et même verrouillée) le circuit du relais avertis- seur 10 est fermé et son contact postérieur IOa est ouvert, de sorte que la sonnerie 14 ne retentit pas. De'même, le circuit du relais avertisseur 15 est fermé et son contact postérieur I5a est ouvert, de sorte que l'appareil sonore 16 destiné à donner l'alarme ne fonctionne pas non plus.
Si, par contre, il se produit quelque part dans le circuit de charge B un léger défaut d'isolement, la tension de contrôle y provoque un léger passage de courant qui a pour effet d'exci- ter l'enroulement 1 (ainsi que les enroulements 2 et 3 bien que dans une mesure plus faible, voire inappréciable) à un degré suffisant/pour lui permettre d'attirer l'armature associée, de sorte que le contacteur 4 est commandé et provoque l'ouverture du contact 4a, la fermeture du contact 4b et l'ouverture du contact 4c.
l'enroulement 1 se trouve ainsi déconnecté du re- dresseur L, et le contacteur 4 est ramené automatiquement par l'armature associée à sa position originelle, ce qui assure la connexion entre l'enroulement et la tension de contrôler Chaque fois que le contacteur fonctionne, l'arrivée de courant alter- natif est connectée à l'enroulement 2 par suite de la fermeture du contact 4b mais, comme le défaut d'isolement est faible, le
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passage du courant à travers cet enroulement est insuffisant pour maintenir l'armature attirée. Il en résulte que le con- tacteur 4 oscille continuellement entre ses deux positions s'il se produit dans le circuit B un défaut d'isolement. Par suite de ce fonctionnement du contacteur 4, son contact postérieur 4e se trouve ouvert.
Ceci apour effet d'ouvrir le circuit du re- lais 10 de l'avertisseur, de sorte que la sonnette électrique 14 retentit par intermittence suivant les oscillations du con- tacteur 4.
Si une faible charge comme celle qui résulte par exemple du fonctionnement d'une lampe à incandescence 8a se trouve branchée dans le circuit B (alors que l'interrupteur 6 à comman- de manuelle occupe encore la position représentée) le contacteur 4 est commandé par le passage du courant provenant de l'arrivée L comme déjà décrit. Toutefois, en pareil cas, le courant alter- natif qui arrive dans ces conditions et qui parcourt l'enroule- ment 2 par suite de la fermeture du contact 4b est suffisant pour maintenir attirée l'armature avec laquelle le contacteur 4 est associé. Il s'ensuit que la sonnette électrique 14 reten- tit continuellement. Ceci se produit également si la charge est constituée par une petite résistance 8a placée dans le circuit de branchement 8 qui comprend un contact monté sur une porte ou un volet coupe-feu.
Cette résistance peut être constituée par exemple par une lampe rouge.
Le circuit du relais 10 peut également 'être ouvert par l'ouverture du contact 13 monté sur la porte, de sorte que la sonnerie 14 retentit alors continuellement.
Si une charge plus forte se manifeste dans le circuit B, par exemple si un contact destiné à donner l'alarme en cas d'in- cendie ferme le circuit de branchement 9 à travers une résistan- ce très faible 9a, le courant alternatif arrivant en R et par- courant les enroulements 2 et 3 après le fonctionnement du con- tacteur 4 est assez fort pour permettre à l'enroulement 3 d'at-
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tirer son armature et de commander le contacteur 5 . Ceci pro- voque l'interruption du circuit du relais 15 à la hauteur du contact postérieur 5b et ferme le contact postérieur 15a, ce qui déclenche le fonctionnement de l'avertisseur d'incendie 16.
Le système de relais qui est représenté en fig. 1 est éga- lement étudié pour contrôler l'isolement des circuits de charge d'un moteur triphasé ou plus généralement d'un moteur fonction- nant sur courant alternatif comme ceux qui sont désignés par C et D dans la fig. 1. Si l'on considère tout d'abord le cir- cuit triphasé C, son contacteur principal 11 est équipé de trois contacts auxiliaires llr, Ils et 11t qui sont fermés quand le circuit est privé de courant et par l'intermédiaire desquels chacune des phases du circuit de charge C est connectée au re- lais A, afin de permettre le passage du courant depuis l'arrivée L du courant continu et en passant par les trois enroulements 1, 2 et 3 du relais et l'un des dits contacts auxiliaires jus- qu'à l'un quelconque des circuits de phase dans lequel un dé- faut d'isolement peut se produire.
Le trajet du courant passe également par une résistance 18 montée en série avec les dits enroulements, afin de protéger 1'enroulement 3 des courants de court-circuitage et par un contact 6c de l'interrupteur 6 à commande manuelle qui est fermé quand il occupe la position que montre la fig. 1 mais qui est, au contraire, ouvert quand il occupe la position pour laquelle il envoie le courant dans le circuit B comme décrit précédemment et, en outre, par un commu- tateur rotatif multiple E décrit ci-après .
Ce commutateur rotatif multiple E comprend un rotor se composant de sections axiales 18 à 24 formant autant de pla- teaux-cames et, entraîné à vitesse constante par un moteur 25 par l'intermédiaire d'un engrenage approprié 26. Ce moteur 25 est excité par un circuit reliant les phases R et S de l'alimen- tation en courant alternatif R, S, T passant par le contact postérieur 4d du contacteur 4 et par un contact 6e de l'interrup-
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teur 6 qui est fermé en même temps que les contacts 6a et 6b.
Les plateaux-cames 18 à 24 actionnent respectivement des con- tacts 18a à 24a, de façon à les fermer et à les ouvrir à,des moments différents et pendant des périodes de temps différentes. le circuit partant du relais A et traversant le contact 6d passe par les contacts 18a, 19a et 20a du commutateur rotatif E qui sont montés en parallèle. Chacun de ces contacts est con- necté à l'un des contacts auxiliaires llr, Ils, et 11t dans l'ordre indiqué. Chacun des plateaux-cames correspondant 18, 19 et 20 est muni d'une came y1, Y2 et Y3, de façon à former les contacts correspondants 18a, I9a, et 20a. Ces cames font entre elles un angle de 60 et sont décalées d'un angle égal, de fa- çon à délimiter la moitié de la circonférence du rotor.
Il en résulte que, pendant la rotation du commutateur E, le circuit du relais se trouve connecté successivement aux trois phases du circuit de charge C. Le contact 24a est actionné par le dernier plateau-came 24 et connecté à un conducteur reliant la borne négative du redresseur L à la terre. Le plateau-came 24 est pour- vu d'une came w pour fermer ce contact, cette came enveloppant la même moitié de la circonférence du rotor que les trois cames Y1, Y2 et Y3.
S'il se produit un défaut dans l'une des phases du circuit de charge C à la terre, le relais A répond par consé- quent pendant l'intervalle où la came Y1, Y2 ou Y3 ferme le con- tact correspondant 18a, I9a ou 20a. Un cadran 27 monté à une extrémité du rotor et une aiguille 28 montée sur l'axe de ce ro- tor indiquent de façon visible à laquelle des phases le relais est connecté à chaque instant.
Le circuit du relais peut 'être fermé à certains intervalles de temps qui sont déterminés par le commutateur rotatif E par l'une ou l'autre des deux phases du circuit de charge C, la liai- son avec la terre de la borne négative de l'arrivée de courant continu 1 étant déconnectée pendant ces intervalles de temps c'est-à-dire aux moments où le contact 24a du commutateur rotatif
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E n'est pas fermé par la came w. En vue de la détermination de ces intervalles de fonctionnement, le plateau-came 18 est pourvu d'une deuxième came zl, tandis que chacun des plateaux- cames 21 22, 23 est muni respectivement d'une came z4, z5 et z6 certaines de ces cames z1 et z4 à z6 délimitant partiellement entre elles les mêmes angles, leur ensemble délimitant la deu- xième moitié de la circonférence du rotor.
Les contacts 2Ia et 22a sont connectés, d'une part, à la borne négative de l'arrivée du courant continu L et, d'autre part, aux contacts auxiliaires Ils et 11t, tandis que le contact 23a est connecté d'une part, au relais A en parallèle avec les contacts 18a à 20a, et d'autre part, au contact auxiliaire 11a. S'il se produit un défaut d'iso- lement entre la première et la deuxième phases du circuit de charge C, le circuit venant du relais A se ferme par le contact I8a pendant l'intervalle de temps où ce contact est fermé par la came z-, par les contacts llr et Ils et par le contact 2Ia sur la borne négative de l'arrivée du courant continu. Le re- lais réagit par conséquent pendant l'intervalle de temps où le contact 2Ia est fermé, cet intervalle de temps représentant la moitié de la durée de fermeture du contact 18a.
Si un défaut d'isolement se produit entre la première et la troisième phases, le circuit du relais se ferme par le contact I8a, les contacts llr et 115 et le contact 22a sur la borne négative de l'arrivée de courant continu L pendant un certain intervalle ou laps de temps, tandis que les cames à recouvrement zl et z5 ferment toutes deux leurs contacts associés. Le relais A réagit par con- séquent pendant ce laps de temps. Enfin, s'il s'est produit un défaut d'isolement entre la deuxième et la troisième phases, le circuit du relais se ferme par le contact 23a, les contacts Ils et 11t et le contact 22a sur la borne négative de l'arrivée de courant continu L pendant un certain laps de temps, tandis que les cames z et z6 ferment toutes deux les contacts associés à elles.
Il en résulte que le relais A répond donc pendant ce
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laps de temps. Il suffit d'observer le cadrai 27 pour voir pen- dant lequel des six intervalles de temps cycliques la sonnerie 14 ou l'appareil avertisseur 16 fonctionne pour déterminer ins- tantanément l'emplacement du défaut d'isolement qui se produit dans. ou entre les phases.
En plus de contrôler la connexion du relais A et du cir- cuit de charge triphasé C, le commutateur rotatif E peut égale- ment contrôler la connexion entre le relais et le circuit D qui est représenté sous la forme d'un circuit de charge monophasé branché entre les phases S et T de l'arrivée du courant alterna- tif par le contacteur principal 12. Celui-ci est pourvu à cet effet de deux contacts auxiliaires 12s et 12t semblables aux contacts auxiliaires llr, Ils, et 11t du contacteur 11 et est connecté au commutateur rotatif E en parallèle avec les contacts Ils et 11t. -Le relais A réagit donc aux défauts d'isolement survenant dans le circuit de charge D pendant les mêmes laps de temps qu'en ce qui concerne la deuxième et la troisième phases du circuit C.
Le relais A qui est utilisé dans le système qui vient d'ê- tre décrit peut affecter diverses formes. A titre d'exemple, un relais de structure convenable est décrit ci -après en re- gard de la fig. 2. Ce relais comprend un noyau de fer doux 31 ayant la forme générale d'un H et placé horizontalement. Une des branches 32 de ce noyau 31 porte un enroulement 33 (qui correspond à l'enroulement 1 visible en fig. 1) pouvant 'être constitué par un grand nombre de spires de fil fin, de façon que cet enroulement ait un grand nombre d'ampères-tours ainsi qu'une grande résistance.
La branche adjacente 34 du noyau 31 porte un enroulement 35 (qui correspond à l'enroulement 2 visi- ble en fig. 1) comportant un moins grand nombre de spires de fil plus gros. les deux autres branches 36 du noyau 31 portent chacune la moitié d'un troisième enroulement 37 (qui corres- pond à l'enroulement 3 visible en fig. 1) comportant un nombre
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de spires encore plus petit, ces spires étant constituées par du fil plus gros que celui des spires de l'enroulement 35. Avec les branches 32 et 34 du noyau de fer doux 31 coopère une arma- ture 38 constituée par une barre rectiligne de fer doux fixée à un support 39 à profil en U qui est monté sur un axe 40 pivo- tant dans le bâti ou capot immobile (non représenté) du relais.
L'armature 38 est munie, de préférence, de saillies 41 en forme de lames qui, lorsque se manifeste l'attraction de l'armature par les faces polaires des branches 32 et 34 du noyau 31 peuvent pénétrer dans des cavités correspondantes 42 ménagées dans ces faces polaires, afin de réduire la réluctance. l'axe 40 porte un contacteur à mercure 43 qui correspond au contacteur 4 visi- ble en fig. 1. Avec les deux autres branches 36 du noyau 31 est associée une deuxième armature 44 construite et disposée de la même façon que l'armature 38 c'est-à-dire montée sur un support 45 en forme d'U, ce qui lui permet de pivoter sur un axe 46 monté pour pouvoir osciller dans le bâti ou capot et s'étendant parallèlement à l'axe 40.
En outre, l'armature 44 est munie d'un pont de contact 47 qui, lorsque s'exerce l'attraction, vient porter contre deux contacts 48, les éléments 47 et 48 for- mant le contact 5a du contacteur 5 visible en fig. 1 (l'autre contact 5b n'est pas visible dans la fig. 2). Les armatures 38 et 44 peuvent être de préférence mais pas nécessairement, intercon- nectées au moyen d'u accouplement formé de deux biellettes 49 et 50 et d'un levier 51 monté à pivotement dans le bâti du capot. Cet accouplement fonctionne de manière à maintenir l'ar- mature 38 dans sa position d'attraction quand l'armature 44 se trouve dans sa position attirée même si aucune force magnétique n'agit sur l'armature 38.
Comme la biellette 49 est reliée au support 39 de l'armature 38 au moyen d'un joint à bouton et bou- tonnière 52, l'attraction de l'armature 38 n'impose pas à l'ar- mature 44 d'être amenée positivement dans sa position attirée.
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La connexion dans le circuit du relais n'est indiquée dans la fige 2 que par les fils ; elleest simplifiée par comparaison avec la fig. 1 du fait qu'on a supprimé certains des contacts des contacteurs 4 et 5,
Les deux enroulements 33 et 35 sont étudiés au point de vue de leur nombre de spires et de leur résistance ohmique de telle sorte que la force magnétique produite par l'enroulement 33 à lui seul, voire en même temps que par l'enroulement 35, pour un faible passage du courant à travers les enroulements comme celui qui est occasionné par un léger défaut d'isolement pour la tension de contrôle existante, soit capable d'attirer l'armature 38 mais que, par ailleurs, la force due à l'enroule- ment 35 seul pour un passage de courant de même intensité soit insuffisante pour maintenir attirée l'armature 38.
Enfin, le troisième enroulement 37 est étudié de manière à n'attirer son armature 44 que sous l'effet d'un courant correspondant à une charge plus forte qui pourrait provoquer une chute de tension considérable dans l'enroulement 35, si celui-ci demeurait en circuit au lieu d'être shunté par les contacts 47 et 48.
Il doit étre entendu que l'invention n'est pas limitée aux constructions particulières qui viennent d'être décrites et que de nombreuses variantes de détail peuvent être apportées sans s'écarter des mêmes principes.