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Machine à. coudre, notamment le cuir,
Cette invention, relative aux machines à coudre et à leurs mécanismes de mise en marche et d'arrêt, s'adresse tout particulièrement, mais pas exclusivement, aux machines servant à unir permanemment ensemble des pièces faites d'une matière épaisse et difficile à pénétrer telle que le cuir.
L'industrie cordonnière, par exemple, utilise couramment aujourd'hui des machines à coudre au point de navette, du type de celle ayant fait l'objet du brevet français du 2 Octobre 1911 (N 436.732) ou analogue, pour fixer les semelles secondes aux trépointes dont certaines chaussures sont déjà munies, Or, les outils couse tocs de ces machines sont commandés par un mécanisme qui leur permet bien d'exécuter une bonne couture à une vitesse pouvant donner jusqu'à 500 points par minute,
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.mais qui ne convient pas du tout pour lancer la machine à une vitesse relativement grande en vue d'obtenir un meilleur rendement, soit 1000 points par minute.
Le mécanisme en question est constitué, en effet, par deux arbres à cames, plut8t longs, disposés horizontalement en dessus et en arrière l'un de l'autre et en travers de la tête de la machine, près du haut de ladite tête, les cames montées sur ces arbres étant relativement massives et actionnant les outils couseurs par le moyen de pièces articulées, non moins massives, dont quelques-unes se prolongent en travers de la machine sur des distancesconsidérables.
Une telle disposition des arbres à cames, jointe à l'emploi de mécanismes un peu lourds pour la commande des outils couseurs, a l'effet de provoquer des secousses qui deviennent excessives dès qu'on essaie d'accélérer dans une grande mesure la marche de la machine, ces secousses rendant difficile, sinon impossible, l'obtention d'une couture régulière et tendant en outre à former chaque point d'une façon moins exacte.
Ceci posé, la présente invention vise à la création d'une machine à coudre du type susindiqué dans laquelle le mécanisme de commande des outils cousettes sera ainsi disposé que les trépidations résultant du fonctionnement rapide de ces outils seront bien moins fortes que si on cherchait à imprimer à la machine une vitesse aussi grande au moyen du mécanisme dont on s'est servi jusqu'à ce jour.
Dans le système de machine décrit ci-après, les outils couseurs sont actionnés par des cames et manivelles qui, au lieu d'être montées sur des arbres horizontaux installés en travers et près du haut de la machine, sont portées par des arbres orientés dans plusieurs directions et peuvent dès lors être groupés auprès de l'endroitoù se fait la couture. Cela aide l'ensemble du mécanisme de commande à fonctionner à de
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grandes vitesses sans trembler à l'excès. Le fait de grouper les arbres passablement près du point d'opération de la machine permet aussi de relier les outils couseurs aux diverses cames par des connexions relativement courtes et légères, ce qui tend aussi à atténuer les vibrations.
De plus, lesdits arbres sont installés à une hauteur telle qu'ils restent sis pour la plupart en dessous du point d'opération, donnant par sui te une machine capable de fonctionner sans trembler autant que les machines connues parce que son centre de gravi té est bas, etpermettant aussi à l'opérateur de suivre les progrès du travail de couture plus aisément parce que les mécanismes sont groupés de manière à laisser tomber sur le point d'opération une abondance de lumière venant de fifférentes directions.
En adaptant une machine à coudre à travailler à grande vitesse, il est important que l'alluré à laquelle les outils couseurs fonctionnent relativement au cycle opératoire de la machine soit réglée d'une façon très précise, comme aussi les moments auxquels ils opèrent les uns par rapport aux autres, si l'on veut que le temps consumé par ces outils en jouant le rôle qui leur est assigné soitt réduit dans une mesure compatible avec une marche douce, et de manière à les faire agir en parfaite harmonie les uns avec les autres.
Il est important surtout que, dans les machines du genre susdit, l'aiguille et l'alêne soient actionnées d'une façon qui, tout en leur permettant de rester inactives durant certaines parties du travail de couture, les amène cependant à se mouvoir sans à-coups et rapidement à d'autres instants. Lesdites machines doivent donc remplir les conditions spécifiées plus haut pour être capables d'exécuter leur travail à de très grandes vitesses.
.Aussi bien, l'invention vise encore à l'emploi d'un mécanisme inédit pour actionner ainsi et l'aiguille et l'alêne.
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on verra. que ce mécanisme comporte ici deux arbres sur chacun desquels sont formées deux manivelles, une manivelle d'un arbre coopérant avec une manivelle de l'autre arbre pour actionner l'aiguille, tandis que l'alêne est actionnée par l'action conjointe des deux autres manivelles. Lesdits arbres tournent à des vitesses différentes et en sens contraires, et les deux paires de manivelles sont accouplées respectivement au porte-aiguille et au porte-alêne par des bielles qui impriment à l'alène et à l'aiguille les mouvements désirés.
Dans les machines connues du type susindiqué, l'entraînement de l'ouvrage est effectué par une alêne qui monte pour percer un trou dans le dessous de l'ouvrage à la droite de l'aiguille, vue de l'avant de la machine, et qui, avant de sortir dudit trou, se meut vers la gauche pour présenter l'ouvrage à l'aiguille.
Une fois en ligne avec l'aiguille, l'alêne se retire de l'ouvrage, puis l'aiguille descend pour passer à travers le trou qui vient d'être percé, Après sa sortie de l'ouvrage, l'alêne se meut vers la droi te pour être prête à percer un autre trou dans l'ouvrage et pour amener ce trou en regard de l'aiguille. quand celle-ci émerge du trou par où elle est descendue, le boucleur et le crochet à fil agissent de concert pour enfiler l'aiguille qui remonte ensuite à travers l'ouvrage avec une boucle de fil dans sa barbe.
Durant la montée de l'aiguille, le lève-fil saisit cette boucle de fil et la tient ouverte pour que le.bec de la navette la saisisse à son tour pour la passer par-dessus celle-ci, aussi bien que par-dessus le fil allant de la navette au point de couture forme en dernier lieu.
Le fil ayant passé apar-dessus le sommet de la navette, un tendeur situé en dessous de l'ouvrage tire sur le fil pour le faire tomber de la navette jusque sur l'ouvrage et pour serrer le noeud du point dans l'ouvrage. Etant donné que la navette
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par-dessus laquelle le fil passe doit être assez grosse pour pouvoir y loger une canette contenant une quantité suffisante de fil, il s'ensuit qu'il est tiré beaucoup de fil de bas en haut à travers l'ouvrage par l'action de la navette, et que le tendeur doit par conséquent tirer une même longueur de fil de haut en bas à travers le trou d'aiguille pour serrer le point.
On conçoit que si on permettait à l'alêne d'une telle machine de faire son trou à un moment qui la laisserait dans l'ouvrage pendant que le fil est tire en bas par le tendeur à travers le trou préalablement percé dans l'ouvrage, l'en- foncement de l'alêne dans l'ouvrage pourrait avoir serré ou serrerait la marchandise assez fort contre la périphérie du trou qu'elle vient de faire pour empêcher le fil de glisser aisément dedans, le frottement engendré ainsi l'éraillant et l'affaiblissant beaucoup et gâtant aussi l'aspect du point formé dans ces conditions.
La chose est d'autant plus à craindre que la portion de fil remontant du dessous de l'ouvrage et utilisée pour la formation d'un point aura déjà été tirée de bas en haut dans l'ouvrage durant la formation des points précédents, et tirée aussi plusieurs fois de haut en bas sur l'ouvrage par le tendeur, le danger d'érailler le fil devenant ainsi plus grand.
Cependant, si l'alêne, une fois revenue à son point de départ, après avoir effectué un mouvement d'entraînement, est maintenue, comme c'est le cas dans les machines en question, hors de contact avec l'ouvrage jusqu'après que le fil utilisé pour le point précédent a été tiré en bas sur l'ouvrage et ce point serré presque complètement, la période du cycle opératoire de la machine durant laquelle l'alêne peut être mûe d'abord pour percer l'ouvrage, puis pour entraîner celui-ci est relativement courte puisque la période de ce même cycle durant laquelle l'aiguille doit être enfilée par le boudeur
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et le point formé et serré dans l'ouvrage est passablement longue.
Dans une machine dans laquelle, comme on vient de le dire, le percement d'un trou par l'alêne et la présentation de l'ouvrage à l'aiguille prend peu de temps, des difficultés surgiront si la machine est lancée à des vitesses plus grandes que de coutume parce que les mouvements d'entratnement imprimés à l'ouvrage par l'alêne seront très saccadés, très incertains. La rapidité de fonctionnement du mécanisme de commande de l'alêne usera aussi les pièces de la machine en très peu de temps.
Il y a plus. quand une machine du type susdit exécute son travail sur une matière épaisse, il peut se faire que l'alêne ne viennen pas se placer exactement en ligne avec l'aiguille à la fin de son mouvement d'entrafnement, chose attribuable sans doute à l'inertie de l'ouvrage qui fatigue l'alêne. Alors, lorsque l'aiguille descend, l'ouvrage la défléchit dans le trou percé par l'alêne ou bien elle se fraye un passage dans lespièces qu'elle est en train de coudre. Dans l'un ou l'autre cas, l'aspect de l'ouvrage est gâte. Cet état de choses s'aggraverait évidemment si on faisait marcher la machine à des vitesses plus grandes.
En vue de remédier à ces inconvénients, il est proposé de munir une machine du genre susdit d'un nouveau mécanisme d'entraînement qui lui permettra de fonctionner à grande vitesse sans cesser pour cela de bien exécuter son travail de couture.
La présente invention vise encore à disposer le nouveau mécanisme d'entratnement de -telle façon que l'aiguille et l'alêne occuperont constamment le même plan, ce qui permettra de vérifier sans peine l'alignement de ces pièces dt de les ajuster non moins aisément, si la chose est nécessaire;
et comme lesdites pièces ne participent point à l'entraînement
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de l'ouvrage, il sera possible d'employer une aiguille et une alêne fines pour ne faire qu'un petittrou dans l'ouvrage, la disposition étant ici préférablement telle que 1'entraînement de l'ouvrage est effectue uniquement par le pied-de-biche et par la table porte-ouvrage qui reviennent à leur point de départ pendant que l'alêne (plus courte, donc plus rigide que l'aiguille) reste implantée dans l'ouvrage et l'empêche d6, . ' revenir en arrière.
Dans le présent système de machine, une aiguille courbe à barbe et une alêne également courbe sont montées sur des supports basculant autour d'un même axe pour faire entrer aiguillent alêne dans l'ouvrage, ces deux outils occupant sans cesse un seul et même plan vertical. La table porteouvrage et le pied-de-biche constituant le mécanisme d'entraînement sont tous deux mobiles sur la ligne d'entraînement, le second serrant l'ouvrage contre la première et se mouvant avec elle pour aider à avancer l'ouvrage vers la gauche dans la machine d'une distance égale à la longueur des points à faire.
Après cela, l'alêne monte pour percer un trou d'aiguille dans l'ouvrage pendant que celui-ci est tenu fermement en place par le pied-de-biche qui appuie dessus et combat la poussée de l'alêne. Le pied-de-biche est ensuite exhaussé de l'ouvrage et ramené vers la droi te jusqu'à la position qu'il occupait en premier lieu, la table porte-ouvrage se mouvant avec lui pour se préparer à effectuer un autre mouvement d'entraînement qui commence dès que le lève-fil saisit la boucle de fil tirée par l'aiguille jusqu'en dessus de l'ouvrage à travers le trou d'aiguille mentionné en dernier lieu.
L'invention comporte encore : un nouveau mécanisme pour le boucleur, mécanisme capable de bien fonctionner à grande vitesse; des modèles inédits de contrôleurs de fil qui agissent conjointement avec un tendeur pour fournir la
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quantité exacte de fil requise pour la formation des points de couture et qui assurent un bon serrage de chaque point, ces contrôleurs comprenant en particulier des moyens des plus simples rendant superflu l'emploi du tendeur auxiliaire d'usage, un mesureur de fil et un débiteur de fil fonctionnant d'une façon absolument exacte, et aussi un système d'organes pince-fil à action alternative obviant à une perte de contrôle du fil par ces deux o rgane s;
un mécanisme de mise en marche et d'arrêt spécialement étudié pour amener au repos, sans choc et invariablement au même point de son cycle opératoire, une machine à grande vi tesse, comme celle prévue par la présente invention; enfin, une machine à coudre munie d'une aiguille courbe à barbe et ainsi réglée que les dispositifs servant à manier le fil et à entraîner l'ouvrage fonctionnent à des moments tels que chaque point de couture peut être fait exceptionnellement bien à très grande vitesse sans que cette opération diffère radicalement de celle exécutée couramment aujourd'hui d'après les méthodes consacrées par l'usage.
Au dessin ci-joint :
Fig. 1 est une vue de profil à gauche du nouveau modèle de machine à coudre; fig. 2, une vue de face, plus détaillée, de la tête de cette machine ; fig. 3, une vue de profil àdroite de certaines partiesde ladite tête; fig. 4 et 5 sont des schémas illustrant en plan et de profil à droite les positions respectives des arbres de commande des divers outils; fig. 6 est une vue en coupe du cote droit de la machine montrant le mécanisme actionnant l'aiguille et l'alêne; fig. 7, un plan de certaines pièces représentées fig. 6;
fig. 8 et 9 sont des vues détaillées montrant respectivement, en plan et en élévation latérale, des détails de la monture de l'aiguille et de l'alêne; fig, 10 et 11, descoupes par la ligne X-X et Xl-Xl de fig. 8, du dispositif d'alignement de l'aiguille et de l'alêne; fig. 12 est une vue par bout de certains détails
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de fig. 11; fig. 13, une vue de profil à droite du mécanisme servant à actionner le lève-fil, le guide-aiguille et les pince-fil, cette vue montrant aussi certaines partiesdes dispositifs mesure-fil et pince-fil; fig. 14, une vue de profil à droite illustrant principalement le mécanisme servant à lever etbaisser le pied-de-biche et à l'enclencher en position active, à actionner le levier mesure-fil et à actionner aussi les deux pince-fil;
fige 15 et 16 sont des vues détaillées montrant, de profil à droite et de face, un levier permettant de varier le degré d'exhaussement du piedde-biche à la fin d'une opération de couture; fig. 17 est une vue détaillée montrant en plan et en coupe certaines pièces allant avec le mécanisme de commande du pied-de-biche et avecle mécanisme de mesurage du fil; fig. 18, une vue montrant de profil à droite des connexions reliant la bielle motrice du pied-de-biche à un levier coudé servant à actionner ladite bielle; fige 19, une vue prise dans la direction desflèches XlX-XlX de tige 18; tige 20 et 21 sont des vues montrant en coupe et de profil à droite certains détails du mécanisme de pincement du fil;
fig. 22 est une vue en partie brisée montrant de profil à gauche certaines parties d'un tendeur rotatif représenté également fig. 13: fige 24, une coupe par la ligne XXIII-XXIII de fig. 22; fig. 23, une vue montrant de profil à droite certains détails du dispositif d'enclenchement du pied-de-biche; fig. 25, une vue montrant, partie en coupe, d'autres détails de ce dispositif; fige 26, une vue de face montrant en particulier le mécanisme servant à impartir à la table porte-ouvrage et au pied-de-biche des mouvements d'oscillation pour entraîner l'ouvrage; fig. 27 et 28 sont des vues montrant respectivement, de profil à. droite et en plan, un mécanisme de réglage pour un gui de-bo rd et un couteau servant à faire des incisions dans la trépointe pour y cacher la couture;
fige 29 est une vue en plan de certaines
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pièces représentées fig. 26; fig. 30 et 31 sont des vues en plan et par bout illustrant la façon dont la navette rotative est mise en jeu; fig. 32, 33, 34 montrent respectivement de profil à droi te, de face et en plan la commande du boucleur ; fig. 35 est un graphique du chemin suivi par le boucleur en se mouvant par rapport à l'aiguille; fig. 36, une vue en coupe de certains dispositifs d'embrayage montés sur un arbre de renvoi; fig. 37 et 38 sont des vues montrant le cote gauche et le dorant de certaines pièces allant avec le tendeur rotatif; fig. 39 est une vue en coupe du mécanisme de marche à grande et à petite vitesse;
fig. 40, 41 et 42 illustrent certains éléments du mécanisme d'arrêt; fig. 43 est un plan d'une partie du mécanisme d'embrayage; fig. 44 à 49 inclusivement illustrent les positions relatives de certaines pièces de la machine à des périodes successives du cycle opératoire; fig.
50 est un diagramme des mouvements imprimés aux outils de la machine durant le travail de couture.
1 (fig. 1, 2, 3) désigne la colonne et 5 la tête en fonte de la machine dont l'arbre moteur principal 15 (fig. 4, 5, 6, 7,) monté parallèlement à son coté avant, porte un dispositif d'embrayage à deux vitessesauquel des courroies transmettent le mouvement d'un arbre de renvoi tourillonné dans le bas de la colonne 1. Ce dispositif d'embrayage est ainsi établi que l'arbre 15 tourne normalement à grande vitesse dans le sens des aiguilles d'une montre, vu de la gauche de la machine, après l'abaissement complet de la pédale de démarrage, mais peut être amené à tourner plus lentement dans le même sens en laissant remonter un peu ladite pédale.
Sur l'arbre 15 sont calées deux manivelles, 18 et 20, et diverses cames@ actionnant le mécanisme de l'aiguille et de l'alêne, le mécanisme d'exhaussement et d'enclenchement du pied presseur et aussi le mesureur de fil.
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parallèlement à l'arbre 18 est monté, un peu en contre-bas et en avant de lui, un deuxième arbre, 21, commandant l'aiguille et l'alêne, Cet arbre est accouplé par un engrenage 23 (fig. 4, 5) à l'arbre 15 et tourne deux fois plue vite que ce dernier et en sens contraire.
L'arbre 21 porte deux manivelles 25, 27 situées l'une en avant de la manivelle 18 de l'arbre 15 et l'autre en avant de la manivelle 20, les manivelles de gauche agissant de concert pour imprimer les mouvements désirés à l'alêne et les manivelles de droite agissant de même pour actionner l'aiguille. Les deux paires de manivelles sont placées à une inclinaison telle par rapport à l'autre que, durant le repos de la machine, la ligne radiale de la manivelle 20 se dirige vers le haut et vers l'avant en faisant un angle d'environ 30 avec l'horizontale, tandis que la ligne radiale de la manivelle 18 se dirige vers le bas et vers l'arrière et reste penchée quelque peu sur la verticale.
La ligne radiale de la manivelle 27 se dirige à son tour vers le haut et vers l'arrière en faisant un angle d'environ 30 avec l'horizontale, alors que la ligne radiale de la manivelle 25 se dirige vers l'arrière et vers le bas en faisant un angle d'environ 25 avec la verticale.
La roue d'angle 29, calée sur l'arbre 15 (fig. 4, 13, est en prise avec une roue analogue 31 entée sur le bas d'un court arbre 33 qui est incapable de sa mouvoir dans le sens de sa longueur, Sur ce dernier, qui tourne par conséquent à la même vitesse que l'arbre 15 et en sens inverse des aiguilles d'une montre, vu par en dessus, est calé un bloc 35 (fig. la) pourvu de rainures-cames servant à actionner le guide-aiguille 37, le crochet à fil 39 et le mécanisme d'entratnement de l'ouvrage.
Il porte aussi, près de son extrémité supérieure, une came lève-fil 41 et une roue hélicoïdale 45 qui conduit un arbre bipartite 45 (fig. 30) commandantla navette 47. En avan t de l'arbre 21 est monté horizontalement un troisième arbre
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à bascule 49 (fig. 4) qui s'introduit dans un manchon 51 pouvant tourner autour de lui. Un carter, constitué par un bras creux 53 (fig. 2), renferme un train d'engrenages 55 (fig. 37) reliant activement l'arbre 21 au manchon 51.
Sur ce dernier est fixé une pièce à cames 59 (fig. 4) qui impartit des mouvements utiles au boucleur 61 et à une paire de bloque-fil, 63 et 65.
Les avantages résultant du groupement susdit de courts arbres à proximité les uns des autres ont été expliqués au commencement de ce mémoire. La tête de la machine affectant la forme d'un T quelque peu renversé, cela laisse plus ou moins en avant du point de jonction des branches du T l'endroit où s'effectue la couture, permettant dès lors à la lumière venant de l'arrière et de chaque coté du dessus de la machine de tomber en abondance sur l'ouvrage à cet endroit.
Une aiguille courbe 67 avec barbe à l'avant et une alêne courbe 69 sont assujetties respectivement à. leurs segments 71 et 75 montés de façon à pouvoir toujours osciller dans un seul et même plan vertical autour d'un axe horizontal 75 sie en travers de la machine (fig. 8), l'alêne montant pour percer dans le dessous de l'ouvrage un trou, et l'aiguille descendant pour entrer dans ce trou. Dans les cotés opposés du segment de l'alêne sont implantées des broches horizontales 77 (fig.10) dont les axes, sis dans le prolongement l'un de l'autre, sont montés pour tourner dans des consoles 79 rapportées sur la tête de la machine, l'une à gauche et l'autre à droite du segment de l'aléne. La broche de droite s'enfile dans un manchon 80 et est incapable de se mouvoir dans le sens de sa longueur.
Ce manchon peut être ajuxté longitudinalement pour aligner l'alêne avec l'aiguille. A cette fin, il est pourvu d'une oreille 81 (fig. 11, 12) traversée par une vis de réglage 83 qui se taraude dans la console correspondante 79 et qui porte des colliers accotant sur les e8tés opposés
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de ladite oreille pour mouvoir de long et le manchon 80 et le segment de l'alêne en tournant la vis 83. Un coin 85 à queue filetée (fig. 10) peut être avancé ou reculé plus ou moins par la manoeuvre d'un écrou 87, monté dans la console 79, pour arrêter le manchon 80 dans la po si ti on qui lui est donnée, De la console 79 à gauche du segment 73 de l'alêne se projette vers ce segment une douille 89 par où passe la broche 77 à la gauche du segment.
Sur la touille 89 s'enfile un manchon 94 immobile dans le sens de sa longueur et c'est sur le bout de droite de ce manchon qu'est formé le segment 71 de l'aiguille, ce segment ayant une forme telle que l'aigui lle occupe le même plan vertical transversal que l'alêne. D'autre part, sur le manchon 94 est tourillonné le porte-guide-aiguille 93 dont le mouvement latéral est bloqué par la console 79 de gauche et par le segment 71 de l'aiguille contre lesquels il appuie. pour impartir à l'alêne 69 les mouvements désirés, dans son segment 73 est implantée, en dehors de l'axe des broches 77, une cheville 95 ( fig. 6 ) sur laquelle pivote une bielle 97 qui est articulée aussi à la branche supérieure 99 d'un levier coudé 101.
Ce levier pivote à son tour sur une broche horizontale 103 implantée dans le devant de la tête de la machine, ladite broche se trouvant un peu en dessus et un peu en arrière de l'axe 75 et se prolongeant dans le sens transversal, A la branche inférieure 105 du levier 101 est articulée une tige 107 qui s'articule aussi au bras 109 d'un levier 111 pivotant à peu près à sa mi-longueur sur la manivelle 18. Sur le bras inférieur 113 du levier 111 est articulée à son tour une bielle 115 qui pivote sur la manivelle .25.
Pour impartir à l'aiguille 67 les mouvements désirés, d'un c8té de son segment 71 se projette une cheville horizontale 117 reportée radialement en dehors de l'axe
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d'oscillation dudit segment, et sur cette cheville pivote une bielle 119 qui pivote aussi sur le bras 121 d'un levier 122 articulé en 123 un peu en dessus et un peu en arrière de l'axe d'oscillation de l'aiguille. Au bras 125 du levier 122 est articulée une tringle 127 qui pivote sur le bras postérieur !t'un levier 129 pivotant à son tour sur la manivelle 20 de l'arbre 15. Un bras en saillie antérieure du levier 129 pivote sur une bielle 131 qui pivote aussi sur une bielle 133 articulée au bâti de la machine sur une broche 135, en avant et en dessus de l'arbre 21.
A la bielle 133 est accouplée et articulée sur le même pivot que la bielle 131 une bielle 137 raccordée à la manivelle 27.
On verra plus loin que l'emploi d'un tel système de bielles pour actionner l'alêne est extraordinairement avantageusement quand l'alêne vient s'enfoncer dans l'ouvrage et, même avec des semelles extra-fortes, la rotation de l'arbre principal de la machine éprouve guère plus de résistance durant la pénétration de l'alêne dans l'ouvrage.
L'ordre dans lequel les diverses pièces de la machine effectuent leurs mouvements les unes par rapport aux autres est décrit au long ci-après, main on expliquera dès maintenant comment l'alêne 69, l'aiguille 67, le guide-aiguille 37 et quelques une des dispositifs agissant conjointement avec eux se comportent entre eux durant le travail de couture.
Quand la machine est à son point d'arrêt, l'alêne se trouve en contre-bas de la table porte-ouvrage 161 (fig. 32). Après avoir fait un trou dans l'ouvrage en remontant, l'alêne y reste enfoncée cependant que les dispositifs d'entraînement reviennent en arrière, Se retirant ensuite de l'ouvrage, elle descend jusqu'au bas de sa course et reprend finalement la position qu'elle occupait en premier lieu en contre-bas de l'ouvrage.
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Au contraire, durant l'arrêt de la machine, la pointe de l'aiguille reste en dessus de l'ouvrage (fig. 32). A la remise en marche de la machine, elle atteint le sommet de sa course et redescend ensuite dans l'ouvrage. Le fil est couché dans la barbe de l'aiguille par le boucleur 61, après quoi le lève-fil 163, saisissant la boucle de fil tenue par l'aiguille (fig. 45), la déploie pour y laisser entrer le bec de la navette 47 (fig. 46). Le tendeur tire maintenant ladite boucle en bas pour la faire tomber de la navette et la serrer dans l'ouvrage.
La navette, qui fait deux tours complets sur elle-même durant la formation de chaque point de couture, est commandée par un mécanisme illustré fig. 5, 13, 30, 31 et 44, comportant une roue d'engrenage 43 monté sur l'arbre 33 et en prise avec une autre roue d'engrenage, 165, sur l'arbre 45, cet arbre étant formé de deux parties horizontales reportées en dehors l'une de l'autre et accouplées ensemble par desmanivelles 171 et173 et par une bielle 175, une partie dudit arbre étant accouplée à la navette et l'autre partie étant assujettie à la roue 165. La monture dans laquelle est formé le guide de la navette est sise à l'extrémité avant d'une console 179 (fig. 30 ).
Le boucleur 61 (voir fig. 2, 32, 55) est monté en position telle sur un court pivot 181, implanté dans un prolongement antérieur 182 de la tête de la machine, que son axe est sis approximativement dans le plan vertical dans lequel l'aiguille et l'alêne effectuent leurs mouvements.
Le pivot 181 se trouve juste en arrière du plan vertical occupé par l'axe d'oscillation desdits outils, et passablement en contre-bas de cet axe, et il incline vers l'avant et de haut en bas en faisant un angle d'environ 22 avec l'horizontale.
Le boucleur est constitué par une courte tige 183 sertie dans un court levier 185 pivotant sur une broche 187 implantée dans un bloc 189 tonte fou sur le pivot 181. On obtient ainsi
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un joint universel qui permet d'imprimer à l'extrémité supérieure du boudeur des mouvements avant et arrière aussi bien que des mouvements transversaux, comme expliqué ci-après. La tige 183, qui est percée d'un oeil vertical par où passe le fil, se dirige vers le haut et vers l'avant, ce qui laisse le sommet de cet oeil en avant de la barbe de l'aiguille, et presque dans le même plan horizontal qu'elle, juste avant l'arrivée de ladite aiguille à la limite inférieure de sa course.
Le bas du levier 185 affecte la forme d'une sphère 191 (fig. 32) qui s'encastre dans un logement ménagé dans une extrémité d'un levier 193 dont l'autre extrémité s'articule à un levier 195 (fig. 33) monté fou sur un axe vertical 197 et qu'une bielle 199 (fig. 34) accouple à un levier à came 201 pivotant sur un arbre 203. Ce dernier et l'arbre 197 sont parallèles (fig. 32 ) et se dirigent en bas et vers l'arrière en faisant un angle d'environ 20 avec la verticale.
Le levier 201 porte un galet 205 qui se loge dans une rainurecame pratiquée dans la pièce 59 susmentionnée.
Les transmissions aboutissant au levier 201 font bascu- ler l'extrémité supérieure du boucleur en travers de la machine autour de la broche 181. Pour impartir à cette même extrémité du boucleur un mouvement avant et arrière autour de la broche 187, le levier 193 est formé de deux plaques installées l'une en dessus de l'autre aussi bien qu'en dessus et en dessous d'une plaque fixe 207 (fig. 34) qui se projette de l'avant de la tête 5 de la machine. Un galet 209, attaché auxdi te s plaque s, traverse une coulisse 211 ménagée dans la plaque 207. Cette coulisse a une forme telle, vue en plan, qu'elle se courbe un peu vers l'arrière à gauche et un peu vers l'avant à droite.
Il s'ensuit que lorsqu'il est imprimé au levier 193 un mouvement de translation vers la gauche de la pièce 59 pour faire tourner
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l'extrémité supérieure du boucleur à droite autour de la broche 181, l'action conjointe du galet 209 et de la coulisse 211 fait osciller ladite extrémité vers l'avant autour de la broche 187 pour la retirer d'une position en arrière de celle qu'occupera la barbe de l'aiguille une fois arrivée à l'endroit où le fil sera couché dans sa barbe. on voitdonc que, en se mouvant vers la droite de la machine, le haut du boucleur passe devant l'aiguille en suivant un parcours curviligne dont le coté droit se trouve placé encore une fois derrière la barbe de l'aiguille.
Il est entendu que le mécanisme que l'on vient de décrire fait revenir l'extrémité active du boucleur le long du même chemin que celui qu'il suit en enfilant l'aiguille, le galbe particulier de la coulisse 211 (vu par en dessus du coté droitt de la machine) imitant un peu la forme d'un S (fig. 35) dont la plus forte concavité est orientée de manière à embrasser la trajectoire de l'aiguille.
Le crochet à fil 39, qui aide le boucleur 61 à coucher le fil dans la barbe de l'aiguille, est formé sur un bras 213 pivotant en 215 sur une plaque fixe 217. Ce crochet à fil et le lève-fil 163, qui tient la boucle de fil ouverte pour y laisser entrer le bec de la navette, sont illustrés avec leurs mécanismes de commande sur fig. 2, 13, 44 ; mais étant bien connus, il s'en sera pas reparlé. on décrira maintenant le dispositif servant à tirer du fil d'aiguille de sa source d'approvisionnement en dessous de l'ouvrage, pour la formation de chaque point de couture, et permettant d'utiliser ce fil pour la formation d'un point de couture au bon moment durant le cycle opératoire.
En se déroulant de la bobine d'alimentation, le fil en question traverse un pot à poix et remonte à travers un premier pincefil 63 (fig. 13) monté sur la plaque 217, qui peut être chauffée. De là. il passe successivement sur un galet 235,
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sous un gale t 237 qui se projette du levier mesure-fil 239, puis sur un galet 241 formant partie d'un deuxième pince-fil décrit au long ci-après. Il descend ensuite pour passer autour d'un tendeur rotatif 331 et entre deux galets 243, 245 et remonte enfin à travers l'oeil du boucleur 61.
Le levier 239 pivote sur un axe 247 (fig. 13, 14) et est raccordé par une bielle 249 à une double bielle 251 fig. 17) articulée à une console oscillante 253 qui est bifurquée afin de pouvoir embrasser la double bielle 251, les branchesde la bifurcation de ladite console ayant la même longueur que les bielles 249 et 251. Dans la partie arrière de la console sont implantées des broches horizontales 255 qui sont montées dans des paliers fixes rapportés sur la tête 5 de la machine. Sur le pivot des bielles 249,251 est calée une tige 259 accouplée à un levier coudé 261 monté sur une broche 263 et portant un galet qui court dans une rainure-came pratiquée dans une pièce 265 solidaire de l'arbre 15.
Un manchon 267, enfilé sur une des broches 255, porte un doigt courbe 269 (fig. 14), un collier fendu 271 et un indicateur 273 (fig. 3) y assujetti, ce dernier servant à tourner ladite broche par rapport au manchon (après avoir desserré le collier 271) afin de régler la position angulaire de la console 253 relativement au doigt 269 porté par le manchon. Un ressort 277 (fig. 3) attaché à un bras 275 du collier, tend à faire basculer la broche 255 et le manchon 267 en sens inverse des aiguilles d'une montre pour exhausser le doigt 269 et incliner par suite la console 253.
Un tel ajustage de la position angulaire de celle-ci avant de commencer la couture sert à varier la longueur de fil d'aiguille déroulée chaque fois de la bobine d'alimentation par le mesureur de fil 239, ce qui fournit le moyen de modifier la profondeur à laquelle les noeuds des points de couture seront serrés dans l'ouvrage,
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comme aussi de proportionner à la quantité de fil tirée de la source d'approvi@@nement la longueur des points à faire.
Le ressort 277 pousse le doigt 269 contre un étrier 279 (fig.
24, 25) raccordé au levier de commande du pied-de-biche, la disposition étant ici telle que la hauteur à laquelle ledit doigt peut exhausser l'étrier dépend de l'épaisseur de l'ouvrage, cette épaisseur déterminant par conséquent la position que prendra la console 253 en se penchant en bas pendant que le doigt 269 monte. Le pied-de-biche est rabattu sur l'ouvrage et la console tournée en bas juste avant le mesurage du fil par la pièce 239 sous l'action de sa came 265. Quand la console 253 se penche en bas, cela fait descendre le pivot de la bielle 251 et amène par suite l'articulation du levier 249 à ladite bielle 251 à suivre une direction plue horizontale que verticale. Plus les piècesà coudre seront minces, moins le mouvement vertical imparti à la bielle 249 sera grand et moins le mesureur de fil 239 oscillera.
L'amplitude du mouvement utile du mesureur de fil, donc la longueur de fil tirée de la source d'approvisionnement pour la formation de chaque point de couture, est ainsi en raison directe de l'épaisseur de l'ouvrage.
Les galets 235, 241 ainsi que le galet 237 sont si fortement espacés entre eux que le vide laissé de chaque coté du galet 237 estapproximativement égal au rayon de ces trois galets quand le galet 237 est à son plus haut point, alors qu'il défléchit le fil un peu en bas. Cela fait que lorsque le galet 237 redescend, l'angle que font entre elles les portions de fil passant sur les galets diminue graduellement. Cela faitaussi que la quantité de fil tirée de la source d'approvisionnement durant le mouvement utile du levier 239 augmente gradue llement, un tel système tendant à faire serrer le noeud de chaque point de couture au meilleur endroit dans l'ouvrage, quelle que soit l'épaisseur des matières à coudre.
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Les pince-fil 63, 85 (fig. 3, 13, 20, 21) aident au galet du levier 237 à dérouler du fil d'aigui lle de la bobine d'alimentation sans tirer en même temps du fil des outils couseurs, et ils aident aussi à. une utilisation correcte de cette provision de fil d'aiguille durant la formation de chaque point de couture. Le pince-fil du bas 63 comporte un bloc 283 monté sur une console 285 solidaire de la plaque 217. Une nervure arrondie 287, formée sur le bloc 283, se loge dans une rainure correspondante de la console 285 afin de permettre audit bloc d'osciller pour exercer une pression uniforme sur le fil.
Un deuxième bloc, 289, coopérant avec le bloc 283 pour pincer le fil et formé sur une tige 291 enfilée dans un manchon 293 monté fou dans un bossage 295 de la plaque 217, est incapable de se déplacer dans le sens de sa longueur. La tige 291, qui ne peut pas tourner dans son logement, porte un pas de vis rapide 297 qui engrène dans un pas de vi s analogue formé sur le dedans du manchon 293. Sur un bout de ce dernier est fixé un bras 299 qu'une bielle 301 (fig. 2, 14) accouple à un levier à bascule 303 articulé en 304 à la branche courbe 305 d'un levier coudé 307 pivotant en 309 et pourvu d'un galet 313 qui court dans une rai nure- came du disque 59.
Le pince-fil supérieur ou postérieur 65 est constitué par un bloc servant à serrer le fil contre le galet 241 et pivotant en 315 sur un bras 317 solidaire d'un arbre 319. Un deuxième bras, 321, calé sur ce même arbre, se raccorde à une bielle 323 accouplée par le bas à l'extrémité arrière du levier 303 (fig. 14). L'oreille 57 (fig. 2) de la tête de la machine porte un bossage dans lequel se loge un piston 325 (fig. 14) qu'un ressort 327 pousse en haut jusque contre le bout du levier 303 pour faire basculer le bloc pince-fil 65 en bas et le serrer contre le fil passant sur le galet 241, et pour faire basculer aussi le manchon 293 de façon à rapprocher du
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bloc 283 le bloc 289. Le fil reste toujours pincé par l'un ou l'autre de ces blocs. Supposé que le pince-fil 65 soit fermé et le pince-fil 63 ouvert.
Le mécanisme agira alors au bon moment durant le cycle de couture pour baisser le pivot 304 et faire descendre le devant du levier 303 plus vite que leditpivot. Un peu avant l'arrivée de ce dernier à la limite inférieure de sa course sous l'impulsion de sa came (par exemple, quand il aura parcouru à peu près la moitié de la distance qui le sépare de cette limite), le manchon 293 aura basculé suffisamment pour serrer le bloc 289 contre le bloc 283. Le devant du levier 303 devenant alors incapable de descendre plus bas, la continuation du mouvement du pivot 304 entraînera le levier 303 en 'Iras et écartera du fil le pince-fil 65, la compression du ressort 327 maintenant le pince-fil 63 serré contre le fil.
Quand le levier 307 est tourné ultérieurement dans le sens des aiguilles d'une montre par sa came 59, l'arrière du levier 303 tourne en sens inverse pour baisser le pince-fil 65 contre le galet 241, après quoi le fil est desserré du pince-fil inférieur 63 par le levier 303 dont l'extrémité avant continue de remonter, Un ressort 329 (fig. 2), attaché au bras 299, aide au piston 325 à tenir le pince-fil 63 en position active,
Le tendeur rotatif (fig.
22, 23, 37, 38), qui sert à débiter aux outils couseurs le fil dont ils ont besoin pour la formation des points de couture, de même qu'à tirer ces points en bas pour les encastrer dans l'ouvrage, comporte un galet unique 331 monté excentriquement sur un pignon 333 monté de même sur un disque 335 solidaire du manchon rotatif 51 qui est commandé par une manivelle 337 à laquelle une bielle 339 transmetle mouvement du train d'engrenages 55.
Le pignon 333 est commandé à son tour par un pignon 341 monté sur l'arbre 49, la rotation du manchon 51 et le mouvement
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basculaire dudit arbre entraînant le galet 331 autour de celui-ci à une vitesse qui varie constamment et lui faisant suivre un parcours fermé qui n'est ni circulaire ni symétrique.
Le mécanisme servant à entratner l'ouvrage par intermittences dans la machine est illustré fig. 14, 26, 29. Il comporte une table porte-ouvrage 161 adaptée à osciller dans un plan horizontal, et un pied-de-biche 281 agissant conjointement avec elle. Ladite table est montée sur un support 343 sur lequel est formé un manchon vertical oblong 345 enveloppant une tige 347 dont l'axe est sis dans le plan de l'alêne et de l'aiguille, en arrière de l'axe de celle-ci, et qui prend appui dans une oreille fixe 349 reposant sur un roulement à billes 351 (fig. 14). Sur le support 343 est formé aussi un manchon plus court, 353, qui embrasse le haut de la tige 347. D'autre part, un support fixe 355 pour cette tige se projette de la tête de la machine vers l'avant, entre les deux manchons susdits.
Le support 343 porte un bras 357 formant corps avec lui (fig. 29) et articulé par une double bielle 359 à une double bielle 361. Les extrémités avant de celle-ci pivotent sur des broches 363 entre les branches d'une console bifurquée 365 enfilée sur des broches 367 implantées respectivement dans le dessus et le dessous de ladite console/pour que la bielle 361 puisse basculer librement autour des broches 363. A l'articulation des bielles 361, 359 est raccordée une autre bielle, 369, qui pivote sur un levier 371 mobile autour d'un axe 373 et portant sur le disque! à came 35, ce dernier faisant osciller la table 161 autour de la broche 347 par l'entremise desdites connexions.
Les branches des bielles 359, 361 et de la console 365 ont toutes la même longueur, et les pièces conjuguées sont ainsi proportionnées et disposées que lorsque la bielle 361 aura été tournée aussi loin que possible vers la gauche par la came, l'articulation des
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bielles 361, 359 coincidera avec l'axe des broches 367, assurant par suite que la table 161 occupera invariablement, après son mouvement dans le sens d'entraînement de l'ouvrage, la môme position relativement à l'aiguille et à l'alêne.
L'ajustage de la console 365 autour des brochces 367 déplace l'articulation 363 et lui fait suivre une direction différente à l'arrière de la bielle 361, ce qui détermine le degré d'oscillation de la table 161 autour de la tige 347 et modifie la position que prendra ladite table une fois revenue au point d'ou elle est partie pour entraîner l'ouvrage, ce mouvement arrière altérant la longueur des points de couture. Cet ajustage est effectué à l'aide de l'une ou l'autre de deux manettes 375, 377 munieschacune d'un système de blocage à friction etaccoupléesà la console 365. Ces manettes se dirigent vers les cotes opposés de la machine jusqu'à la portée de l'opérateur qui peut ainsi les manoeuvrer aisément l'une avec la main gauche et l'autre avec la main droite.
Dans la face porte-ouvrage de)la table 161 estpratiqué un ajour 369 (fig. 29) qui est concentrique à l'axe de la tige 347 et par où passent et l'aiguille et l'alêne. La table et le pied-de-biche 281 commencent de pincer l'ouvrage entre eux quand celle-là a fini d'osciller vers la droite, et ils l'entraînent d'une distance telle que lorsque aiguille et alêne entrent dedans, il est tenu fermement en place par le pied-de-biche qui, durant le percement d'un trou dans l'ouvrage, l'empêche d'être repoussé par l'alêne en appuyant dessus à un endroit situé tout près du cote droit de celleci-, quelle que soit la longueur du pas d'entraînement.
Le pied-de-biche 281 est supporté par une pièce 343 (fig. 14) d'où surgissent des oreilles 381 dans lesquelles est sertie une broche 383 sur laquelle pivote le levier 385 auquel est fixé le pied-de-biche. Ce dernier surplombe la table porte-ouvrage à la droite de l'ajour 379
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(fig.. 29). Aune oreille 387, formée sur le levier 385, est accouplée par un joint universel une bielle 389 (fig.
14) accouplée de même manière à la branche 393 d'un étrier 395 monté fou sur un arbre 397, cet étrier portant un bras 399 (fig. 18, 19 ) raccorde à la branche attenante 401 d'un levier coudé 403 monté pour tourner autour de l'arbre 397.
L'autre branche, 405, du levier 403 est raccordée par une tige 407 à une bielle 409 (voir aussi fig. 24 et 25) et par une broche 411 à l'étrier 279 logé dans une coulisseau ménagé dans un bloc 412 solidaire du bâti de la machine.
Il a été dit que le ressort 277 (fig. 3) tend à lever cet étrier et à pousser le pied-de-biche vers la table porte- .ouvrage. or, la bielle 409 est accouplée par une tringle 413 à un levier coudé 415, commandé par la came 265, pour exhausser le pied-de-biche en temps utile, et le mouvement imparti à la tringle par la came peut être varié par le déplacement d'un écrou 416 logé dans une coulisse 417 du levier 415.
Le mécanisme servant à rabattre le pied-de-biche sur l'ouvrage est enclenché automatiquement, après chaque descente, pour combattre la pression exercée de bas en haut sur l'ouvrage par l'alêne durant le percement d'un trou d'aiguille.
A cette fin, l'extrémité postérieure de la bielle 409 est empêchée, durant l'entraînement de l'ouvrage, d'effectuer tout autre mouvement que la faible oscillation dont il a été parlé. D'autre part, sur la broche 411 à l'avant de la bielle 409 sont montées folles deux plaques coinceuses 419, 421 descendant d'un bloc fixe 412 (fig. 25). Ces plaques, dont les faces externes sont parallèles et dont les faces internes inclinent l'une par rapport à l'autre, sont assembléesen 425 par un joint à languette et rainure pour les maintenir en relation, Sur la broche 411 est monté fou également un coin central 425 intercalé entre les plaque s 419,421 et dont
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les cotes opposés sont parallèles aux faces inclinées desdites plaques.
Le diamètre du coussinet du coin 425 excède un peu celui de la broche 411, et une lame arciforme 427 formant ressort tend à faire remonter le coin 425 jusque contre le dessous de la broche 411, alors que les faces externes des plaques 419, 421 (les diamètres des coussinets de ces plaques excèdent aussi un peu celui de la broche 411) sont poussées en bas contre le dessus de cette broche.
Une barre 429 (fig. 24), relativement fixe, s'introduit dans l'interstice du coin 425 et de la plaque 421; et, entre ladite plaque etledit coin sont installéesdeux rangées de rouleaux en acier 431 (fig. 25) qui appuient contre la barre 429 e4 dont le diamètre est tel que deux quelconques de ces rouleaux sont incapables de se placer droit en arrière l'un de l'autre, en sorte que les galets d'une rangée accotent sur le coin 425 et ceux de l'autre rangée sur la plaque 421.
La barre 429 est effilée (fig. 24) et peut être avancée ou reculée pour modifier le réglage initial des rouleaux. Un doigt 433 servant à enclencher le pied-de-biche est axticulé en 435 et se prolonge vers l'arrière jusque dans l'intervalle entre la plaque 421 et le coin 425 où il appuie sur le plus haut des rouleaux 431, ledit doigt étant pourvu d'un bras 437 qui est articulé à un piston à. ressort 439 (fig. 14) jouant dans une tige 441 raccordée à un levier 443 qu'une came 445, calée sur l'arbre 15 (fig. 4), fait basculer quand le piedde-biche doit être enclenché en position active.
La descente du doigt 433 le serre contre les rouleaux qui exeroent alors une forte pression latérale sur le coin 425 aussi bien que sur la plaque 421, ce qui pousse cette dernière contre le c8té de son coulisseau et serre ledit coin contre ladite plaque pour l'empêcher de descendre. Le coin 425 est supporté latéralement par une pièce d'espacement 447 (fig.
25). L'efficacité du dispositif d'enclenchement du pied-
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de-biche est dite à ce que les coussinets tant du coin du milieu que des plaques attenantes dans lesquels s'enfile la broche 441 ont un plus fort diamètre qu'elle, et toute tendance de ladite broche à descendre du fait de l'exhaussement du pied-de-biche baisse un peu le coin 425 par rapport aux plaques 419, 421. Cet abaissement est contrecarré aussitôt par les rouleaux 431. Après chaque entratnement de l'ouvrage suivi de l'exhaussement du pied-de-biche, le doigt 433 est levé pour l'écarter des rouleaux et amener ainsi le doigt 269 du mesureur de fil à serrer le pied-de- 'biche fermement contre l'ouvrage.
On verra que, lorsque la vitesse de marche de la machine est ralentie, le pied-de-biche est levé complètement de l'ouvrage par un levier 669 commandé par une came 671 (fig.
42), et qu'un frein est appliqué ensuite pour arrêter la machine. Le levier 669, agissant par l'entremise d'une tringle 449 (fig. 3,14) attachée à un levier tripartite 451, déclenche et lève le pied-de-biche en baissant le piston 439 et le tient écarté de l'ouvrage, Quand la pédale sera abaissée pour remettre la machine en marche, le pied-. de-biche sera rabattu de nouveau sur l'ouvrage et enclenche en position active.
Le pied-de-biche peut être muni d'un couteau 452 pour pratiquer dans la face de dessus de l'ouvrage une gravure peu profonde dans laquelle s'encastreront les points de couture. Dans ce cas, le pied-de-biche ne devrait être serré contre l'ouvrage, durant son mouvement arrière, que juste assez pour enfoncer le couteau 452 légèrement dans l'ouvrage. A cette fin, il est prévu un accouplement à excentrique pouvant servir à enclencher le bras 399 au levier 403 (fig. 18) quand le pied-de-biche, dépourvu de couteau graveur, doit être exhaussé de l'ouvrage durant son mouvement de retour à vide. cet accouplement, qui
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peut cependant être réglé de façon à faire porter le pied- de-biche sur l'ouvrage, consiste (fig. 19 ) en une broche rotative 455 montée dans le bras 399 et pénétrant dans une ouverture agrandie 455 du bras attenant 401.
La broche 453 porte un disque excentrique 457 dont le diamètre est inférieur à ce lui de ladite ouverture, et elle porte aussi une tête 459 (fig. 14) qui permet de la tourner. Une oreille 461, formée sur le bras 401, se prolonge jusqu'en arrière du bras 399, la disposition étant telle que, en l'absence d'un couteau graveur, le disque 457 vient en contact avec le cote avant de l'ouverture 455 et l'oreille 461 accote alors que le cote postérieur du bras 399, ce qui accouple le bras rigidement au levier.
Quand le pie d-de-bi che estmuni d'un couteau graveur 452, on peut tourner le disque excentrique 457 d'envi- ron 1800 pour créer du vide entre le c8té avant de l'ouver- ture 455 et ledi t disque etpermettre ainsi au bras 399 et au levier 385 d'avancer en descendant par rapport au levier 403 pour tenir le pied-de-biche serré contre l'ouvrage par un ressort 463 et un piston 465 (fig. 19), nonobstant l'action de levage exercée par le levier 403.
La machine peut être munie aussi d'un guide-bord réglable 469 (fig. 27) et d'un couteau 511 pour faire dans le dessous de l'ouvrage (par exemple dans la trépointe) une incision peu profonde qui servira à cacher les points de la couture.
Un contrôleur accessoire pour le fil, constitué par un ressort méplat 525 (fig. 13) attaché à l'arrière du bras 213 du crochet à fil, s'empare du fil quand ledit bras se meut vers l'arrière en couchant le fil dans la barbe de l'aiguille, et serre le fil contre le moyeu du bras 317 pour que le fil reste tendu entre le boucleur 61 et le crochet à fil 39.
L'arbre de renvoi 525 (fig. 1, 36) porte des poulies fixe et folle, 531 et 533, et sur ce même arbre est montée folle une pe ti te poulie à gorge 535 qu'une courroie 537
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relie à. une poulie relativement grande 539 calée sur l'arbre 15; et montée aussi une poulie à gorge de plus fort diamètre 541 qu'une courroie 543 relie à son tour à une poulie un peu plus petite 545 (fig. 39) calée sur ledit arbre 15. A l'arbre de renvoi est fixé de manière à pouvoir tourner avec lui, quoique capable de se déplacer en long de son axe, un disque moteur 547 entouré d'une bague en cui r 549 faite pour se serrer contre la poulie 541 quand ledit disque est mû vers l'arrière, et entouré aussi d'une bague en cuir 551 faite pour se serrer contre la poulie 535 quand elle est mûe vers l'avant.
Une broche 553, implantée dans le disque 547, traverse une coulisse ménagée dans l'arbre de renvoi.
D'autre part, le piston à ressort 555, logé dans ce dernier arbre, appuie sur la broche 553 et pousse normalement le disque moteur vers l'avant jusqu'en contact avec la poulie 535, en sorte que celle-ci reste accouplée normalement à l'arbre de renvoi. La poulie 535 est capable de glisser un peu le long de l'arbre et, quand le disque 547 est mû en long de l'arbre jusqu'en contact avec lui, cela serra la poulie 535 contre une plaque circulaire 557 solidaire de l'arbre et entourée d'une bague en cuir 559, ce qui fait que ladite plaque reste prise entre elle et le disque moteur lorsque la machine démarre.
Pour faire tourner la machine à grande vitesse, le disque 547 est amené en contact avec la poulie 541 par la manoeuvre d'une pédale 561 qu'un ressort 562 tient normalement en l'air et qu'une bielle 563 raccorde à un bras 565 se projetant latéralement d'une vis 567 qui se taraude dans et traverse de part en part un manchon fixe 569 monté sur une console 570 reposant sur la colonne de la machine. Cette vis appuie par derrière contre une broche 571 enfilée dans l'arbre de renvoi et acco tant sur la bro che 553.
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on verra par fig. 39 que la poulie 545 est formée sur un élément campaniforme 573 reposant sur un disque 575 qui est pourvu d'un manchon oblong 577 enveloppant l'arbre 15 et qui est monté fou sur une douille 578.
La poulie 539 est enfilée sur le disque 575 et Incapable de se mouvoi r dans le sens de sa longueur. Un boulon radial 579 (fig. 40) traverse la poulie 539 et serre contre la face interne de cette poulie un petitt blo 580 logé dans un évidement 581 pratique dans le disque 575. Cet évidement estpresque deux foisaussi long que le bloc 580, créant par suite du jeu entre les poulies de la grande vitesse et de la petite vitesse, 545 et 539.
Dans le bloc 580 est implantée une cheville 583 qui s'introduit dans l'extrémité bifurquée d'un levier 585 dont le bout dedans, taillé en sifflet, pénètre dans une cavité pratiquée dans une tige 589 parallèle à l'arbre 15 et enfilée dans le manchon 577. Le levier 585 tourne autour d'un pivot 591 serti dans la pièce 575. Le bout de gauche de la tige 589 se projette au-delà de l'arbre 15 et est orienté vers l'intérieur en travers de celui-ci (fig. 39).
Dans un alésage 593 de l'arbre 15 se loge une tige glissante 595 qu'un ressort 597 pousse normalement vers la droite, le bout de gauche de cette tige portant un pas de vis pour recevoir desécrous 599 qui servent à l'accoupler à la tige 589, Sur une broche 601, solidaire de la tige 595 et traversant une coulisse radiale de l'arbre 15, est montée une pièce 603 située en dehors de l'arbre et formant came.
La pièce 575 présente un creux 605 dans lequel peut s'engager la face conique 607 d'un organe d'embrayage 609 revêtu d'une garniture en cuir et monté à glissement sur l'arbre 15. L'organe 609 est déplacé vers la droite (fig.
39), à l'arrêt de la machine, pour le serrer contre une bague d'enrayage 611 solidaire d'une console 19. Dans la gorge inclinée 615 du moyeu 613 de l'organe 609 est affolé
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un anneau 617 d'où se projettent, un peu en contre-bas de son axe, des broches rotatives 619 montéesdans un levier à bascule 621 enveloppant le moyeu 613. Le bout sphérique 623 de ce levier se loge dans desévidements pratiques dans les extrémités opposéesde deux vi s réglables 665 montéesdans le prolongement l'une de l'autre dans la console 19.
Sur une cheville 627, implantée dans le levier 621, est enfilé un bloc 629 sur lequel appuie un autre bloc, 631, constituant un épaulement du levier de commande 633 de l'embrayage. quand cet épaulement accote sur le bloc 629, la partie 607 de l'organe d'embrayage reste en dehors du creux 605 de la pièce 575 en vainquant la tension de ressorts 635 logés dans le moyeu 613 et appuyant sur un collier 637 porté pat l'arbre 15, ces ressorts tendant à pousser l'organe d'embrayage 609 dans le creux 605. De même, quand le bloc 631 rencontre le bloc 629, cela amène l'organe 609 en contact avec la bague 611 et la machine s'arrête.
D'autre part, quand le bloc 631 s'écarte du bloc 629, l'organe 609 glisse jusqu'en prise avec le disque moteur 575; et, comme les broches 619 sont en contre-bas de l'axe de l'arbre 15, le levier 621 oscille à vide autour de sa partie sphérique 623.
Cependant, dès qu'il est permis au bloc 631 de venir accoter sur le bloc 629, le levier 621 n'est plus capable d'osciller vers la gauche. Il en résulte que l'organe d'embrayage 609 s'écarte du disque 575 pour arrêter la machine. Une fois le levier 663 dégagé du bloc 629, les ressorts 635 repoussent l'organe 609 vers la gauche pour mettre la machine en marche.
Le levier 633 commandant l'embrayage est solidaire d'un arbre rotatif 639 monté dans la console 19, et il comporte un bras 640 auquel est articulé en 641 un loquet à ressort 643. Dans un bras 645 (fig. 39, 43), fixé à l'arbre 639, se taraude une vis réglable 647 placée à la
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rencontre de l'extrémité supérieure d'une pièce à came 649 calée sur un arbre à bascule 651 tourillonné dans la console 19. De l'arbre 651 se projette un bras 653 qu'une tige 655 raccorde à la pédale 561 (fig. 1). Il résulte de cette disposition que, durant la descente de cette pédale, le haut de la pièce à came 649 rencontre la vis647, ce qui fait basculer l'arbre 639 dans le sens qu'il faut pour écarter du bloc 629 le bloc 631 et permet ainsi à l'organe d'embrayage 609 de s'accoupler au disque moteur 575.
Sur une broche 659, implantée dans la console 19, pivote un levier 657 qui porte un galet 661 (fig. 43) commandé par une face 663 de la pièce à came 649, et qui porte aussi une plaque 665 par-dessus laquelle le loquet 643 vient se placer quand la pédale a fini de descendre. Au sommet du levier 659 est une partie sphérique 667 (fig. 41,42) qui se loge dans un évidement du levier 669 formant partie du mécanisme du pied-de- biche. Le levier 669, qui vient en contact en différents temps avec les cames 603 et 671 portées par l'arbre 15, est solidaire d'une broche rotative 673 montée dans un bloc 675 calé sur un arbre à bascule 677, en sorte que le levier 669 peut osciller pour faire basculer l'arbre 677 et osciller aussi de façon à déplacer son extrémi té avant en long dé l'arbre 15.
Une saillie 679 de la broche 673 s'introduitt dans un cran formé dans un piston à ressort 681 logé dans le bloc 675. Quand contre le levier 669 est levé, le piston 681 appuie/une broche 683, implantée dans le bâti de la machine, pour tenir le levier dans cette position.
Lorsque le temps est venu d'arrêter la machine, la poulie 535 est accouplée au disque moteur 547 et commence de tourner aveclui (fig. 36 ). Ladite poulie fera tourner à vide la poulie 541 qui peut alors se mouvoir librement autour de l'arbre de renvoi. Le levier 669 ayant été soulevé par sa came 671 durant l'arrêt précédent de la machine, le piston
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681 le maintiendra dans cette position et maintiendra de même, par l'entremise de l'arbre 677, le pied presseur en ltair et le pince-fil inférieur ouvert, le pince-fil supérieur ayant été ouvert lui aussi.
Quand la pédale 561 commence de descendre, la pièce à came 649 oseille de bas en haut et, par l'entremise du levier 657, elle fait basculer le levier 669 de façon à l'écarter de sa came 671 et à dégager le piston 681 afin de permettre audit levier de basculer et à l'arbre 677 de tourner pour laisser descendre le pied-de-biche et donner au pince-fil inférieur la chance de se fermer. Quand la pédale descend davantage, le haut de la pièce à came 649 rencontre la vis 647 et fait basculer l'arbre 639 dans le sens qu'il faut pour écarter l'un de l'autre les blocs 631, 639 et permettre à l'organe d'embrayage 609 de s taccoupler au disque moteur 575, la machine marchant alors à petite vitesse.
Quand la pédale descend encore plus bas, la came 649 soulève davantage le bras 640 jusqu'à ce que le loquet 643 vienne empiéter sur la plaque 665 et jusqu'à ce que le disque moteur 547 ait glissé le long de l'arbre 525 pour s'écarter de la poulie 535 et venir en contact avec la poulie plus grande 541, la machine marchant maintenant à grande vitesse. La poulie 539 tourne alors parce que le bloc 580 est entré dans le creux 581, tandisque la poulie 535, découplée du disque moteur 547, tourne à vide. Etant donné que le creux 581 est plus large que le bloc 580, le disque 575 et la poulie 539 effectuent un mouvement relatif autour de l'axe de l'arbre 15 quand la vitesse de cet arbre augmente ou diminue, ce mouvement faisant basculer le levier 585 sur son pivot 591 e t le biseau formé sur l'extrémité interne 587 dudit levier actionnant les tiges 589, 595.
Des ressorts 597 poussent la tige 595 vers la droite et tiennent contre lè levier 585 une paroi de l'évidement de la tige 589. quand la machine marche à grande vitesse, la
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came 603 se trouve à la limite de son mouvement vers la droite, tandis qu'elle reste à la limite de son mouvement vers la gauche quand la machine marche à petite vitesse.
Dans le premier cas, ladite came s'ôte de dessous le levier 669 et, dans le deuxième cas, elle reste sous l'extrémité avant de ce levier et la tient levée.
Si, pendant que la machine marche à grande vitesse, l'opérateur désire utiliser la petite vitesse, il laisse remonter la pédale 561 juste assez haut pour que le disque moteur 547 s'écarte de la poulie 541 et vienne appuyer sur la poulie 535. Durant ce changement de vitesse, le disque 575 et la poulie 539 se meuvent l'un par rapport à l'autre etla came 603 est mile vers la gauche jusque sous le bout du levier 669. Cependant que l'arbre 15 continue de tourner, le levier 669 est soulevé un peu par la came 603, mais il est incapable cependant d'osciller latéralement pour la raison que la came 649 et le levier 657 le tiennent à gauche. Durant la marche de l'arbre 15 à petite vitesse, le levier de commande 633 de l'embrayage est retenu en position inactive par l'emprise du loquet 643 avec la plaque 665.
Quand l'opérateur perme t à la pédale de remonter complètement, la came 649 laisse aller le levier 657.
D'autre part, quand la came 603 exhausse le levier 669, il oscille vers la droite par-dessus la came 671 quand une partie basse de celle-ci prend une -position qui lui permetde ce faire. Maisquand une partie haute de la came 671 passe sur le levier 669 durant la rotation de celle-là, ledit levier bascule de bas en haut, ce qui fait tourner l'arbre 677 dans le sens voulu pour déclencher et lever le pied-de-biche aussi bien que pour ouvrir le pince-fil inférieur. Le levier 669
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est tenu levé par le piston 681 durant toute rotation ultérieure de l'arbre 15. quand le levier 669 oscille vers la droi te après son exhaussement par la came 603, il fait basculer le bas du levier 657 vers la gauche pour ôter de dessus la plaque 665 le loquet 643.
L'extrémité de gauche du levier de commande de l'embrayage peut maintenant être soulevé par un ressort (non représenté) pour placer le bloc 631 dans le chemin du blo c 629. Le bas du levier 621 se meut ensuite vers la gauche, après quoi il cesse d'osciller. Pendant que l'arbre 15 continue de tourner, l'organe d'embrayage 609 est découplé du disque 575 et amené en contact frottant avec la bague d'enrayage 611 pour mettre l'arbre 15 au repos. on a donc ici un mécanisme qui arrête la machine invariablement à la même phase de son cycle opératoire sans la secouer excessivement, lors même que l'opérateur ôterait subitement son pied de la pédale durant la marche à grande vitesse.
La machine est certaine de s'arrêter exactement au point voulu parce que le serrage du frein est contrôlé par l'anneau 617 enfilé sur l'arbre 15, tandisque le maintien de cet anneau dans l'impossibilité de fonctionner tant que ledit arbre marche à grande vi te sse évite le s à-coups.
En effet, ce n'est que lorsque la poulie de la petite vitesse, montée sur l'arbre 15, devient capable d'entraîner la poulie de la grande vitesse que le bloc 580 peut glisser dans l'évidement 581 (fig. 40 ) pour mettre la machine au repos.
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Le mécanisme servant à écarter le pied-de-biche de l'ouvrage à l'arrêt de la machine est constitué par le levier 451 susmentionné d'où remonte un bras 687 (fig. 14) que la tringle 449 raccorde à un bras 689 (fig. 3) solidaire de l'arbre 677, en sorte que le levier 451 bascule toutes les fois que la machine s'arrête. Le levier 451 porte aussi un bras 691 muni d'une face à came 693 qui appuie sur un galet 695 surmontant le piston 439. Il porte encore un bras 697 dans lequel est implanté un mentonnet 699. Un levier réglable 701 (fig. 15) servant à lever le pied-de-biche est monté sur un disque excentrique 703 (fig. 15) calé sur l'arbre 685.
Sur ce levier, qui accote sur le levier 451, est formé un museau 705 qui empiète sur une oreille 707 qui se projette de la bielle 407, le levier 701 portant aussi un bras antérieur 709 surplombant le mentonnet 699.
Durant l'arrêt de la machine, l'arbre 677 bascule, ce qui fait tourner le levier 451 autour de l'arbre 685, la face à came 693 passant alors sur le piston 439 pour le baisser (fig. 14) et lever par suite le doigt 443 afin de déclencher les plaques coinceuses 419, 421 du dispositif d'enclenchement du pied-de-biche, après quei le mentonnet 699 exhausse le bras 709 pour baisser le museau 705 et lever de l'ouvrage le piedde-biche.
Le disque 703 est armé d'une poignée 711 (fig. 15, 16) qui permet de le tourner dans un sens ou l'autre pour lever ou baisser le levier 701 tout d'une pièce dans le but de varier l'amplitude du mouvement de bascule y imparti par le mentonnet 699 durant l'oscillation du levier 451, et faire remonter ainsi le pied-de-biche, durant l'arrêt de la machine, à une hauteur plus ou moins grande selon l'épaisseur de l'ouvrage, Quand les pièces à coudre sont minces, il convient d'ajuster le levier 701 de manière à empêcher le pied-de-biche de remonter trôp haut, sans quoi le ressort 277 lui ferait frapper l'ouvrage trop rudement
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en se rabaissant dessus.
Dans la poignée 711 est logé un piston à ressort 713 mobile en dessus d'un secteur denté 715 et servant à retenir la poignée dans la position qui lui est donnée. Le levier 451 est muni également d'une poignée 717 (fig. 2,3) à l'aide de laquelle on peut faire basculer ledit levier de façon à lever le pied-de-biche quand le temps est venu d'enlever l'ouvrage de la machine.
Dans l'extrémité postérieure du bras 299 formant partie du mécanisme de desserrage du pince-fil inférieur 63, est implantée une cheville 719 (fig. 14) qui engrène dans une coulisse ménagée dans le haut d'une tige 721 accouplée à un levier coudé 723 pivotant en 725 sur le côté gauche de l'oreille 57 (fig. 2). Une tringle 727 raccorde le levier 723 à un bras 729 (fig. 3) solidaire de l'arbre 677. Durant la rotation de celui-ci à l'arrêt de la machine, le manchon 293 tourne pour desserrer le pince-fil 63, et le sabot d'enrayage 65, qui est en dessus du galet 241 à ce moment-là, monte plus haut. Ainsi, les deux pince-fil restent ouverts à l'arrêt de la machine, le fil pouvant dès lors être tiré librement à travers lesdits pince-fil et l'opérateur étant capable d'enlever l'ouvrage de la machine avant de couper les fils.
Pour lubrifier et chauffer diverses parties de la machine, on peut utiliser des dispositifs appropriés construits préfé- raclement comme ceux illustrés fig. 13, 37, 38.
On expliquera maintenant, en regard de fig. 44 à 50, comment les divers outils de la présente machine se comportent les uns par rapport aux autres en cousant une semelle seconde à une trépointe déjà fixée à sa chau@sure.
Fig. 44 montre les pièces dans les positions qu'elles occupent durant le tirage de la boucle de fil d'aiguille de bas en haut dans l'ouvrage; fig. 45 et 46 montrent à leur tour 'le pied-de-biche et la table porte-ouvrage aprèsqu'ils
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ont commence d'entraîner l'ouvrage vers la gauche; fig. 47 illustre le tirage de la boucle de fil d'aiguille de haut en bas dans l'ouvrage vers la fin du mouvement d'entraînement;
fig. 48 et 49 montrent la machine au repos et le pied-debiche 281 en l'air; enfin, fig. 50 estun graphique dont les ordonnées désignent les degrés de rotation de l'arbre 15 comptés à partir de son point d'arrêt, et dont les abscisses indiquent comme suit la nature des mouvements effectues par les divers outils durant la formation d'un point de couture:
Ligne A-A, les mouvements du guide-aiguille;
EMI37.1
<tb>
<tb> " <SEP> B-B, <SEP> " <SEP> " <SEP> de <SEP> l'aiguille;
<tb> " <SEP> C-C, <SEP> " <SEP> " <SEP> l'alêne;
<tb> " <SEP> D-D, <SEP> " <SEP> " <SEP> !'ascension <SEP> du <SEP> pied-de-biche;
<tb> " <SEP> E-E, <SEP> " <SEP> " <SEP> entraîne-ouvrage <SEP> du <SEP> pied-debiche <SEP> et <SEP> de <SEP> la <SEP> table <SEP> porteouvrage <SEP> ;
<SEP>
<tb> " <SEP> F-F, <SEP> " <SEP> du <SEP> dispositif <SEP> d'enclenchement
<tb> du <SEP> pied-de-biche;
<tb> " <SEP> G-G, <SEP> " <SEP> " <SEP> du <SEP> lève-fil;
<tb> " <SEP> H-H, <SEP> " <SEP> " <SEP> mesureur <SEP> de <SEP> fil;
<tb> " <SEP> I-I, <SEP> " <SEP> " <SEP> des <SEP> pince-fil;
<tb> " <SEP> J-J, <SEP> " <SEP> du <SEP> crochet <SEP> à <SEP> fil <SEP> ;
<tb> " <SEP> K-K, <SEP> " <SEP> " <SEP> ressort <SEP> du <SEP> crochet <SEP> à <SEP> fil;
<tb> " <SEP> L-L, <SEP> " <SEP> transversaux <SEP> du <SEP> boudeur;
<tb> " <SEP> M-M, <SEP> " <SEP> avant <SEP> et <SEP> arriéra <SEP> du <SEP> boucleur;
<tb> " <SEP> N-N, <SEP> " <SEP> du <SEP> tendeur;
<tb> " <SEP> 0-0, <SEP> " <SEP> de <SEP> la <SEP> navette;
<tb> " <SEP> P-P, <SEP> " <SEP> du <SEP> pied <SEP> presseur <SEP> et <SEP> du <SEP> pincefil <SEP> 63 <SEP> durant <SEP> l'arrêt <SEP> de <SEP> la
<tb> machine.
<tb>
La ligne X-X désigne la surface de la table porte-ouvrage.
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Après avoir placé la chaussure comme il faut sur sa table-support 161, l'opérateur appuie sur la pédale 561 pour rabattre et enclencher le pied-de-biche 281 sur l'ouvrage au ras de l'aiguille et de l'alêne, le pince-fil inférieur 63 pouvant alors se fermer. L'arbre 15 sera maintenant mis en marche et tournera d'abord à petite vitesse, puis à grande vitesse.
L'aiguille 67 commence par monter à son plus haut point a (ligne B-B), après quoi elle descend assez rapidement jusqu'à son plus bas point b (ligne B-B) et, cependant que sa barbe reste en contre-bas de l'ouvrage, le fil est couché dedans par le boucleur. -L'aiguille remontant ensuite à son plus haut point le long du chemin b-c (ligne B-B), elle redescend le long du chemin c-d où elle reste en dessus de la table 161 pendant que la machine achève de faire un point de couture.
Les positions successives du guide-aiguille 37 sont indiquées en a, b, c, d, e (ligne A-A).
L'alêne 69 monte assitôt que la machine démarre etelle commence de percer l'ouvrage en a (ligne C-C). Elle continue de monter jusqu'à son plus haut point b où. elle demeure jusqu'à ce que l'aiguille ayant atteint la limite supérieure de sa course redescend un peu vers l'ouvrage, l'alêne (dont la pointe se trouve tout près de celle- de l'aiguille)com- mençapt alors de descendre à son tour pour sortir de l'ouvrage entre c et d (ligne C-C) à peu près à la même vitesse que celle à laquelle l'aiguille descend.
Puis, peu après que l'aiguille a commencé de remonter de son plus bas point pour tirer la boucle de fil de bas en haut dans l'ouvrage, l'alêne (dont la pointe reste encore en contre-bas de l'ouvrage) est levée un peu entre et d (ligne C-C) afin de permettre au segment de l'aiguille de basculer en arrière autant qu'il le faut pour amener l'aiguille au sommet... de sa course sans heurter le segment de l'alêne.
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Le pied-de-biche 281 reste serré contre l'ouvrage jusqu'à ce que l'arbre 15 aitatteint le point a (ligne D-D) de sa rotation, après quoi il monte graduellement et commence de revenir en arrière avec la table 161 le long du chemin a-b (ligne E-E). Quand il est presque arrivé à la limite supérieure de son mouvement ascendant, son mécanisme d'enclenchement 419-421-425 (qui l'empêche d'être rail de bas en haut par l'alêne) commence de le lâcher entre a etb (ligne F-F).
Aussitôt arrivé à son plus haut point, le pied-de-biche commence de choir encore une fois sur l'ouvrage et il vient appuyer élastiquement dessus en c (ligne D-D) dès qu'il a fini de revenir en arrière avec la table 161. Le mécanisme d'enclenchement du pied-de-biche entrera en jeu pendant que celui-ci descend de b à c (ligne F-F) vers l'ouvrage et, comme le pied-de-biche etla table coopérant avec lui seront immobiles leur mouvement arrière achevé, l'ouvrage restera serré fermement entre eux.
Quand l'arbre 15 aura tourné approximativement de 196 , pied-de-biche et table avanceront l'ouvrage à une vitesse aussi constante que possible pour qu'un point de couture y soit formé et serré à gauche du plan de l'aiguille pendantque le di t arbre tourne de c à d (ligne E-E), a'est-à-dire jusqu'à six degrés environ du point où il achève de faire un tour complet sur lui-même, aprèsquoi lesdits pied et table resteront immobiles, le pied se trouvant alors toutprèsdu plan de l'aiguille et de l'alêne et demeurant dans cette position ; serré contre l'ouvrage jusqu'à ce qu'il soit levé de nouveau durant la formation du point suivant.
Quand le mouvement d'entraînement imprimé à l'ouvrage par le pied-de-biche et la table coopérant avec lui est à moitié fini, le levier à came 415 servant à lever le pied-de-biche lui imprime un mouvement graduel de fai ble amplitude pour le rapprocher de l'ouvrage et contre-balancer ainsi l'action de levage
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que la bielle 389 du pied-de-biche exercerait autrement durant la dernière moitié du mouvement d'entraînement imparti à l'ouvrage. Le levé-fil 163 n'entre en jeu qu'après que l'aiguille a tiré une boucle de fil de bas en haut dans l'ouvrage, et il reste baissé et reculé en position inactive jusqu'après que l'aiguille a commencé de monter.
Toutefois, le lève-fil commence alors d'osciller de a à b (ligne G-G), c'est-à-dire vers l'avant et de bas en haut pour saisir le côté droit de la boucle de fil tenue par l'aiguille; il continue d'osciller ainsi jusqu'à b (ligne G-G) pour ouvrir ladite boucle afin d'y laisser entrer le bec de la navette et, quand le bec de la navette est en prise avec le fil, il revient en arrière en descendant, comme indiqué, de b à c.
Le fil est déroulé de la bobine d'alimentation à peu près à la moitié du cycle de couture, le levier mesureur de fil 239 demeurant à son plus haut point jusqu'à ce que le pied-de-biche soit enclenché dans la position où il est serré contre l'ouvrage. Après cet enclenchement qui a déterminé automatiquement l'amplitude d'oscillation à imprimer au levier 239 pour l'épaisseur de l'ouvrage sur lequel repose le pied-de-biche, la came du levier 239 est tournée en bas de a à b (ligne H-H) pour tirer du fil de sa source d'approvi- si onneme nt.
Le pince-fil inférieur 63 reste serré contre le fil cependant que l'arbre 15 effectue approximativement les premiers vingt degrés de sa révolution, après quoi le pince-fil 63 s'ouvre et le pince-fil 65 se ferme entre a et b (ligne I-I) et, à mi-distance à peu près de ces points, les deux pince-fil restent serrés un instant contre le fil. Le pincefil 63 doit être ouvert avant la mise en jeu du levier 239 pour que ce levier puisse dérouler du fil de la bobine d'alimentation. Ilreste ouvert et le pince-fil 65 reste fermé jusqu'à ce que le levier 239 ai t fini de tirer sur le
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fil. Immédiatement après, le pince-fil 65 commence de s'ouvrir entre c et d (ligne I-I) tandis que le pince-fil 63 se serre contre le fil.
Cependant que les pince-fil se meuvent ainsi, le levier 239 fait une courte pause entre b et .2 (ligne H-H); mai avant que le pi nce-fil 63 se soit complètement fermé, le levier 239 commence de monter de c à d (ligne H-H) afin de dérouler du fil pour la formation d'un point.
Le crochet à fil 39, qui ne fait qu'avancer et reculer, est mû de a à b (ligne J-J) vers l'arrière pour s'emparer du fil et tirer dessus, et il reste reculé pendant que le boucleur passe devant l'aiguille, en travers de celle-ci.
Ledit crochet se meut ensuite de .9. à d vers l'avant pour lâcher le fil, et il demeure inactif jusqu'à la fin du cycle.
Le ressort méplat 535 recule de a à b (ligne K-K) avec le crochet à fil pour serrer le fil contre le moyeu du bras 317 et le tendre davantage. Le fil aura alors été couché dans la barbe de l'aiguille par le boudeur. Le ressort 523 avance ensuite de .2 à d (ligne K-K) avec le crochet à fil pour 1$cher le fil et en rester écarté jusqu'à la fin du cycle. peu de temps après le démarcage de la machine, le boucleur 61 commence de s'ôter de devant l'alêne en se mouvant vers l'arrière et vers la gauche entre!! et b (lignes L-L et M-M).
Il se meut ensuite vers l'avant entre c et! (ligne M-M) et vers la droite entre .± et d (ligne L-L). Une fois juste en avant de l'aiguille, ayant alors couché le fil dans la barbe de l'aiguille, il se meut entre d et e (ligne M-M) pour reprendre sa position la plus reculée, puis il se meut de 2. à f pour occuper encore une fois sa position avant.
Continuant son mouvement vers la droite, le boudeur passe en travers du devant de l'aiguille, après quoi il se
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meut de d à e (ligne L-L vers la gauche jusque% ce qu'il se trouve de nouveau en avant de la trajectoire de l'alêne.
Il garde cette position pendant à peu prèstout le reste du cycle opératoire de la machine, mais il commence de se mouvoir vers la gauche d'une façon à peine perceptible à la fin du cycle. La portion de fil comprise entre le boucleur et l'ouvrage ne peut donc pas être percée par l'alêne durant la montée de celle-ci. Fig. 35 indique par une ligne brisée X-X le chemin suivi par l'oeil du boucleur en se mouvant par rapport à l'aiguille et vu ici perpendiculairement au plan général de mouvement dudit oeil. Dans cette même figure, Y indique la position dans laquelle l'aiguille coupe ce plan, et Z la position dans laquelle, ainsi qu'on l'a vu déjà, l'oeil du boucleur reste immobilise durant à peu près les derniers cent soixante-dix degrés de rotation de l'arbre 15.
0'est en vertu du mouvement particulier imparti au boucleur que le couchage du fil dans la barbe de l'aiguille s'effectue sans que l'oeil dudit boucleur passe complètement autour de la trajectoire de l'aiguille. En outre, les deux branches de la boucle de fil tirée en haut par l'aiguille ne se croisent pas, en sorte que les brins du fil risquent moins d'être séparés les uns des autres, sans compter que la couture une fois achevée a un bien meilleur aspect.
Durant chaque cycle de couture après la formation du premier point, le galet tendeur 331 achève de serrer dans l'ouvrage le noeud du point formé en dernier lieu (pendant que le pince-fil inférieur reste serré contre le fil tandis que le pince-fil supérieur en est écarte), ce serrage du point s'effectuant en a (ligne N-N), c'est-à-dire après que l'arbre 15 a tourné d'environ 10 , ce point a indiquant la quantité de fil débitée par ledit galet et tirée en bas pour serrer le point. Bien entendu, avant ce serrage, l'ouvrage aura été éloigné de l'endroit où se fait la couture.
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Dès que le galet331 a dépassé l'endroi t où s'effectue le serrage du point, il commence de monter de a à b (ligne N-N) vers l'ouvrage mais à une allure plutôt lente, afin de permettre au boucleur de se mouvoir vers l'arrière et vers la gauche au commencement du cycle, sans fatiguer ni le boucleur ni le fil.
Pendant que le boucleur effectue son mouvement curviligne en avant de l'aiguille pour coucher le fil dans la barbe de celle-ci, ettandisque le crochet à fil entratne le fil en arrière à la gauche de l'aiguille, le galet tendeur monte de b à c pour se rapprocher davantage de l'ouvrage et commence de débiter du fil un peu plus rapidement pour que les divers outils puissent le manier sans le surtendre, Une fois la boucle de fil couchée dans la barbe de l'aiguille et quand celle-ci commence de monter rapidement pour tirer ladite boucle dans l'ouvrage etpermettre au lèveboucle de l'ouvrir pour y laisser entrer le bec de la navette, le galet tendeur se rapproche encore plus de l'ouvrage en se mouvant de .2. à d etdébite du fil à une vitesse croissante.
Après l'entrée du bee susdit dans la boucle de fil et des qu'il commence de la lever par-dessus le corps de la navette, il est nécessaire que le tendeur débite du fil très rapidement afin de permettre à la boucle de passer aisément par-dessus la navette. Pour l'obtention de ce résultat, le galet tendeur se meut rapidement de d à e pour se rapprocher davantage du coté dessous de l'ouvrage et débiter du fil à une vitesse croissante.
Aussitôt la boucle de fil passée par-dessus la partie la plus haute de la navette, le galet tendeur descend pour s'écarter de l'ouvrage et continue de ce faire durant le reste du cycle afin de tirer le fil vivement en bas par-dessus la navette et tirer ensuite dans le même sens, au moyen de la boucle de fil d'aiguille, une portion du fil émergeant de la navette pour l'amener en contact avec l'ouvrage préparatoi rement au serrage du noeud
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du point dans l'ouvrage durant le cycle opératoire suivant de la machine, 0 'est ce qu'indique la partie très abrupte de la ligne N-N à droite de e..
La navette 47 occupe une position angulaire telle que, durant le repos de la machine, son bec se trouve juste à gauche du bas point de sa course. Vue de face, elle tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre et la première de ses deux révolutions s'effectue à vide, c'est-à-dire sans que son bec entre en prise avec le fil; mais, durant la seconde révolution, ledit bec s'introduit dans la boucle de fil que le lève-fil 163 tient ouverte pour le recevoir, comme indiqué en a (ligne 0-0), après quoi il tourne à une vitesse accélérée pour passer ladite boucle par-dessus la navette, o'est le tendeur qui fait tomber la boucle de la nave tte au point b.
Une fois la semelle cousue sur le pourtour entier de la chaussure, l'opérateur laisse remonter la pédale pour débrayer la machine, le devant du levier 669 étant soulevé alors de a à b, (ligne p-p) par la came 603 et oscillant ensui te de b à c vers la droi te le long de l'arbre 15 jusqu'à ce que l'extrémité du levier vienne appuyer sur sa came 671. Le levier 669 et l'arbre 677 basculent maintenant pour exhausser le pied-de-biche 281 et desserrer du fil le pince-fil 63. Juste après une révolution complète de l'arbre 15, le pied-de-biche se trouve levé, comme indiqué en d, après quoi l'arbre 15 est débrayé automatiquement et arrêté.
Durant le dernier cycle opératoire de la machine, le pincefil 63 s'ouv@e au point e qui marque la première partie du mouvement basculaire de l'arbre 677.
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Machine. sew, especially leather,
This invention, relating to sewing machines and their starting and stopping mechanisms, is particularly, but not exclusively, intended for machines used to permanently join together parts made of a material that is thick and difficult to penetrate. such as leather.
The shoemaking industry, for example, nowadays commonly uses shuttle stitch sewing machines, of the type that was the subject of the French patent of October 2, 1911 (N 436,732) or the like, to fix the second soles. the welts with which some shoes are already fitted, However, the sewing tools of these machines are controlled by a mechanism which allows them to perform a good sewing at a speed that can give up to 500 stitches per minute,
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.but which is not at all suitable for starting the machine at a relatively high speed in order to obtain a better output, ie 1000 stitches per minute.
The mechanism in question consists, in fact, of two camshafts, rather long, arranged horizontally above and behind one another and across the head of the machine, near the top of said head, the cams mounted on these shafts being relatively massive and actuating the sewing tools by means of articulated parts, no less massive, some of which extend across the machine over considerable distances.
Such an arrangement of the camshafts, together with the use of somewhat heavy mechanisms for controlling the sewing tools, has the effect of causing jerks which become excessive as soon as an attempt is made to accelerate the march to a great extent. of the machine, these jerks making it difficult, if not impossible, to obtain a regular seam and also tending to form each stitch in a less exact manner.
This being said, the present invention aims at the creation of a sewing machine of the aforementioned type in which the control mechanism of the sewing tools will be so arranged that the tremors resulting from the rapid operation of these tools will be much less strong than if one sought to machine printing such a high speed by means of the mechanism which has been used to this day.
In the machine system described below, the sewing tools are actuated by cams and cranks which, instead of being mounted on horizontal shafts installed across and near the top of the machine, are carried by shafts oriented in several directions and can therefore be grouped near the place where the sewing is done. This helps the entire operating mechanism to operate at high speeds.
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high speeds without excessive shaking. Grouping the shafts quite close to the point of operation of the machine also allows the sewing tools to be connected to the various cams by relatively short and light connections, which also tends to dampen vibrations.
In addition, said shafts are installed at such a height that they remain for the most part below the point of operation, thereby giving a machine capable of operating without shaking as much as the machines known because its center of gravity is low, and also allowing the operator to follow the progress of the sewing work more easily because the mechanisms are grouped in such a way as to drop on the point of operation an abundance of light coming from different directions.
When adapting a sewing machine to work at high speed, it is important that the rate at which the sewing tools operate relative to the operating cycle of the machine be set very precisely, as also the times at which they operate. compared to others, if we want the time consumed by these tools in playing the role assigned to them to be reduced to an extent compatible with smooth walking, and so as to make them act in perfect harmony with each other. other.
It is especially important that, in machines of the aforesaid type, the needle and the awl are actuated in a way which, while allowing them to remain inactive during certain parts of the sewing work, nevertheless causes them to move without spurts and quickly at other times. Said machines must therefore meet the conditions specified above to be able to perform their work at very high speeds.
As well, the invention also aims at the use of a novel mechanism for thus actuating both the needle and the awl.
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We'll see. that this mechanism here comprises two shafts on each of which are formed two cranks, a crank of one shaft cooperating with a crank of the other shaft to actuate the needle, while the awl is actuated by the joint action of the two other cranks. Said shafts rotate at different speeds and in opposite directions, and the two pairs of cranks are coupled respectively to the needle holder and to the awl holder by connecting rods which impart to the awl and the needle the desired movements.
In known machines of the above-mentioned type, the work is driven by an awl which rises to pierce a hole in the underside of the work to the right of the needle, seen from the front of the machine, and which, before leaving said hole, moves to the left to present the work to the needle.
Once in line with the needle, the awl is withdrawn from the work, then the needle descends to pass through the hole that has just been drilled, After exiting the work, the awl moves to the right to be ready to drill another hole in the work and to bring this hole opposite the needle. when the needle emerges from the hole where it came down, the looper and the thread hook work together to thread the needle which then goes up through the work with a loop of thread in its beard.
During the ascent of the needle, the thread lifter grasps this loop of thread and holds it open so that the nozzle of the shuttle seizes it in turn to pass it over it, as well as over it. the yarn going from the shuttle to the stitch point forms last.
The thread having passed over the top of the shuttle, a tensioner located below the work pulls on the thread to make it fall from the shuttle onto the work and to tighten the knot of the stitch in the work. Since the shuttle
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over which the thread passes must be thick enough to accommodate a bobbin containing a sufficient quantity of thread, it follows that a lot of thread is drawn from bottom to top through the work by the action of the shuttle, and that the tensioner must therefore pull the same length of thread up and down through the needle hole to tighten the stitch.
We can imagine that if we allowed the awl of such a machine to make its hole at a time which would leave it in the work while the thread is pulled down by the tensioner through the hole previously drilled in the work , the embedding of the awl in the work could have squeezed or would squeeze the goods hard enough against the periphery of the hole it has just made to prevent the thread from sliding easily in it, the friction thus engendered the scoring and weakening it greatly and also spoiling the appearance of the point formed under these conditions.
The thing is all the more to be feared as the portion of thread coming up from the bottom of the work and used for the formation of a stitch will have already been pulled from bottom to top in the work during the formation of the preceding stitches, and also pulled several times up and down on the work by the tensioner, the danger of fraying the thread thus becoming greater.
However, if the awl, once returned to its starting point, after having carried out a driving movement, is maintained, as is the case in the machines in question, out of contact with the work until after that the thread used for the previous stitch has been pulled down over the work and this stitch tightened almost completely, the period of the machine's duty cycle during which the awl can be ripped first to pierce the work, then to train this one is relatively short since the period of this same cycle during which the needle must be threaded by the looper
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and the stitch formed and tight in the work is quite long.
In a machine in which, as just said, piercing a hole through the awl and presenting the work to the needle takes little time, difficulties will arise if the machine is started at high speeds. larger than usual because the training movements printed on the work by the awl will be very jerky, very uncertain. The speed of operation of the awl drive mechanism will also wear out machine parts in a very short time.
There is more. when a machine of the aforementioned type performs its work on a thick material, it may happen that the awl does not come to be placed exactly in line with the needle at the end of its driving movement, a thing probably attributable to the inertia of the work which tires the awl. So, when the needle goes down, the work deflects it into the hole pierced by the awl or it makes its way through the pieces it is sewing. In either case, the appearance of the work is spoiled. This state of affairs would obviously worsen if the machine was operated at higher speeds.
In order to remedy these drawbacks, it is proposed to provide a machine of the aforementioned type with a new drive mechanism which will enable it to operate at high speed without thereby ceasing to perform its sewing work well.
The present invention also aims to have the new entrainment mechanism in such a way that the needle and the awl will constantly occupy the same plane, which will make it possible to easily check the alignment of these parts and to adjust them no less. easily, if the thing is necessary;
and as said parts do not participate in the training
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of the work, it will be possible to use a needle and a fine awl to make only a small hole in the work, the arrangement here preferably being such that the driving of the work is effected only by the foot. de-doe and by the work table which return to their starting point while the awl (shorter, therefore more rigid than the needle) remains implanted in the work and prevents it d6,. ' go back.
In the present machine system, a curved needle with a beard and an awl, also curved, are mounted on supports tilting around the same axis to bring the needle awl into the work, these two tools constantly occupying one and the same plane. vertical. The book table and the presser foot constituting the feed mechanism are both movable on the feed line, the latter gripping the book against the first and moving with it to help advance the book towards the top. left in the machine by a distance equal to the length of the stitches to be sewn.
After that, the awl rises to punch a needle hole in the work while the awl is held firmly in place by the presser foot which presses on it and combats the thrust of the awl. The presser foot is then lifted from the work and returned to the right to the position it first occupied, the work table moving with it to prepare for another ditch movement. The feed begins as soon as the thread lifter grasps the loop of thread drawn by the needle to the top of the work through the needle hole mentioned last.
The invention also comprises: a new mechanism for the looper, a mechanism capable of functioning well at high speed; new models of thread checkers that work in conjunction with a tensioner to provide the
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exact quantity of thread required for the formation of the sewing points and which ensure a good tightening of each point, these controllers comprising in particular the simplest means making superfluous the use of the auxiliary tensioner of use, a thread measurer and a yarn feeder functioning in an absolutely exact way, and also a system of reciprocating action yarn gripper members obviating a loss of control of the yarn by these two organs;
a starting and stopping mechanism specially designed to bring to rest, without shock and invariably at the same point in its operating cycle, a high-speed machine, such as that provided by the present invention; finally, a sewing machine provided with a curved needle with a beard and thus regulated and the devices for handling the thread and for driving the work operate at times such that each stitch can be done exceptionally well at very high speed without this operation being radically different from that carried out commonly today according to established methods.
In the attached drawing:
Fig. 1 is a side view on the left of the new model of sewing machine; fig. 2, a more detailed front view of the head of this machine; fig. 3, a profile view to the right of certain parts of said head; fig. 4 and 5 are diagrams illustrating in plan and in profile on the right the respective positions of the control shafts of the various tools; fig. 6 is a sectional view from the right side of the machine showing the mechanism actuating the needle and the awl; fig. 7, a plan of certain parts shown in FIG. 6;
fig. 8 and 9 are detailed views showing, respectively, in plan and side elevation, details of the needle mount and the awl; fig, 10 and 11, cuts through the line X-X and Xl-Xl of fig. 8, the needle and awl alignment device; fig. 12 is a fragmentary view of some details
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of fig. 11; fig. 13, a profile view to the right of the mechanism for actuating the thread lifter, the needle guide and the thread clamps, this view also showing certain parts of the thread measuring and thread clamp devices; fig. 14, a profile view to the right mainly illustrating the mechanism used to raise and lower the presser foot and to engage it in the active position, to actuate the thread measuring lever and also to actuate the two thread clamps;
Figs 15 and 16 are detailed views showing, in profile to the right and from the front, a lever making it possible to vary the degree of lifting of the presser foot at the end of a sewing operation; fig. 17 is a detailed view showing in plan and in section certain parts going with the presser foot control mechanism and with the thread measuring mechanism; fig. 18, a view showing in profile to the right of the connections connecting the driving rod of the presser foot to an angled lever serving to actuate said rod; Fig. 19, a view taken in the direction of arrows XlX-XlX of rod 18; rod 20 and 21 are views showing in section and in profile to the right certain details of the wire nip mechanism;
fig. 22 is a partly broken away view showing in profile on the left certain parts of a rotary tensioner also shown in FIG. 13: freeze 24, a section through line XXIII-XXIII of fig. 22; fig. 23, a view showing in profile to the right certain details of the device for engaging the presser foot; fig. 25, a view showing, partly in section, other details of this device; freezes 26, a front view showing in particular the mechanism used to impart to the work table and the presser foot oscillating movements to drive the work; fig. 27 and 28 are views showing, respectively, in profile. straight and in plan, an adjustment mechanism for a mistletoe and a knife used to make incisions in the welt to hide the seam;
fig 29 is a plan view of some
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parts shown in fig. 26; fig. 30 and 31 are plan and end views illustrating how the rotary shuttle is brought into play; fig. 32, 33, 34 show respectively in profile to the right, from the front and in plan the control of the looper; fig. 35 is a graph of the path followed by the looper in moving relative to the needle; fig. 36, a sectional view of certain clutch devices mounted on a countershaft; fig. 37 and 38 are views showing the left side and the gilding of certain parts going with the rotary tensioner; fig. 39 is a sectional view of the high and low speed running mechanism;
fig. 40, 41 and 42 illustrate certain elements of the stop mechanism; fig. 43 is a plan of part of the clutch mechanism; fig. 44 to 49 inclusive illustrate the relative positions of certain parts of the machine at successive periods of the operating cycle; fig.
50 is a diagram of the movements printed on the machine tools during sewing work.
1 (fig. 1, 2, 3) designates the column and 5 the cast iron head of the machine, the main motor shaft 15 (fig. 4, 5, 6, 7,) mounted parallel to its front side of which carries a two-speed clutch device in which belts transmit the movement of a countershaft journaled in the bottom of column 1. This clutch device is so established that the shaft 15 rotates normally at high speed in a clockwise direction of a watch, seen from the left of the machine, after the starter pedal has been completely lowered, but can be made to turn more slowly in the same direction by letting the said pedal go up a little.
On the shaft 15 are wedged two cranks, 18 and 20, and various cams @ actuating the mechanism of the needle and the awl, the mechanism for raising and engaging the presser foot and also the thread meter.
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parallel to the shaft 18 is mounted, a little below and in front of it, a second shaft, 21, controlling the needle and the awl. This shaft is coupled by a gear 23 (fig. 4, 5 ) to shaft 15 and turns twice as fast as the latter and in the opposite direction.
The shaft 21 carries two cranks 25, 27 located one in front of the crank 18 of the shaft 15 and the other in front of the crank 20, the left cranks acting in concert to impart the desired movements to the shaft. awl and the right cranks acting in the same way to actuate the needle. The two pairs of cranks are placed at such an inclination with respect to each other that, during the rest of the machine, the radial line of the crank 20 runs upwards and forwards at an angle of approximately 30 with the horizontal, while the radial line of the crank 18 goes down and back and remains tilted somewhat vertically.
The radial line of the crank 27 in turn runs upward and backward at an angle of about 30 with the horizontal, while the radial line of the crank 25 runs backward and outward. the bottom by making an angle of about 25 with the vertical.
The angle wheel 29, wedged on the shaft 15 (fig. 4, 13, is engaged with a similar wheel 31 entered on the bottom of a short shaft 33 which is unable to move it in the direction of its length. , On the latter, which therefore rotates at the same speed as the shaft 15 and counterclockwise, seen from above, is wedged a block 35 (fig. La) provided with cam grooves serving to operate the needle guide 37, the thread hook 39 and the work mechanism.
It also carries, near its upper end, a thread-lifting cam 41 and a helical wheel 45 which drives a two-part shaft 45 (fig. 30) controlling the shuttle 47. In front of the shaft 21 is horizontally mounted a third shaft.
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rocker 49 (FIG. 4) which is inserted into a sleeve 51 which can turn around it. A casing, consisting of a hollow arm 53 (FIG. 2), contains a gear train 55 (FIG. 37) actively connecting the shaft 21 to the sleeve 51.
On the latter is fixed a cam part 59 (fig. 4) which imparts useful movements to the looper 61 and to a pair of thread blockers, 63 and 65.
The advantages resulting from the above grouping of short trees in close proximity to each other were explained at the beginning of this memoir. The head of the machine having the shape of a somewhat inverted T, this leaves more or less in front of the point of junction of the branches of the T the place where the seam takes place, thus allowing the light coming from the 'rear and on each side of the top of the machine to fall in abundance on the work at this point.
A curved needle 67 with beard in the front and a curved awl 69 are respectively subject to. their segments 71 and 75 mounted so as to always be able to oscillate in one and the same vertical plane about a horizontal axis 75 sie across the machine (fig. 8), the awl rising to drill in the underside of the machine. work a hole, and the needle descending to enter that hole. In the opposite sides of the segment of the awl are located horizontal pins 77 (fig. 10) whose axes, located in the extension of one another, are mounted to rotate in consoles 79 attached to the head of machine, one to the left and one to the right of the awl segment. The right pin threads into a sleeve 80 and is unable to move lengthwise.
This sleeve can be adjusted lengthwise to align the awl with the needle. To this end, it is provided with an ear 81 (fig. 11, 12) crossed by an adjustment screw 83 which threads into the corresponding console 79 and which carries collars abutting on the opposite sides.
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of said ear to move along the sleeve 80 and the segment of the awl by turning the screw 83. A wedge 85 with a threaded shank (fig. 10) can be moved forward or backward more or less by the operation of a nut 87, mounted in the console 79, to stop the sleeve 80 in the po si ti on which is given to it, From the console 79 to the left of the segment 73 of the awl projects towards this segment a socket 89 through which the pin passes 77 to the left of the segment.
A sleeve 94 is slipped over the needle 89 which is motionless in the direction of its length and it is on the right end of this sleeve that the segment 71 of the needle is formed, this segment having a shape such that the Aigui lle occupies the same transverse vertical plane as the awl. On the other hand, on the sleeve 94 is journaled the needle guide holder 93 whose lateral movement is blocked by the console 79 on the left and by the segment 71 of the needle against which it presses. to impart to the awl 69 the desired movements, in its segment 73 is implanted, outside the axis of the pins 77, a pin 95 (fig. 6) on which pivots a connecting rod 97 which is also articulated to the upper branch 99 with an angled lever 101.
This lever in turn pivots on a horizontal spindle 103 located in the front of the head of the machine, said spindle being a little above and a little behind the axis 75 and extending in the transverse direction, at the lower branch 105 of the lever 101 is articulated a rod 107 which is also articulated to the arm 109 of a lever 111 pivoting approximately at its mid-length on the crank 18. On the lower arm 113 of the lever 111 is articulated to its turn a connecting rod 115 which pivots on the crank .25.
To impart to the needle 67 the desired movements, on one side of its segment 71 projects a horizontal pin 117 transferred radially outside the axis.
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oscillation of said segment, and on this pin pivots a connecting rod 119 which also pivots on the arm 121 of a lever 122 articulated at 123 a little above and a little behind the axis of oscillation of the needle. To the arm 125 of the lever 122 is articulated a rod 127 which pivots on the rear arm! A lever 129 in turn pivots on the crank 20 of the shaft 15. An anterior projecting arm of the lever 129 pivots on a connecting rod 131 which also pivots on a connecting rod 133 articulated to the frame of the machine on a spindle 135, in front of and above the shaft 21.
To the connecting rod 133 is coupled and articulated on the same pivot as the connecting rod 131 a connecting rod 137 connected to the crank 27.
We will see later that the use of such a system of connecting rods to actuate the awl is extraordinarily advantageous when the awl is inserted into the work and, even with extra-strong soles, the rotation of the The main shaft of the machine experiences little more resistance during the penetration of the awl into the work.
The order in which the various parts of the machine perform their movements relative to each other is described at length below, but we will now explain how the awl 69, the needle 67, the needle guide 37 and some of the devices acting in conjunction with them behave with each other during sewing work.
When the machine is at its stopping point, the awl is located below the work table 161 (fig. 32). After making a hole in the structure on the way up, the awl remains in it while the drive devices come back, then withdrawing from the structure, it descends to the bottom of its course and finally resumes the position that it occupied in the first place below the structure.
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On the contrary, when the machine is stopped, the point of the needle remains above the work (fig. 32). When the machine is restarted, it reaches the top of its course and then descends into the structure. The thread is laid in the beard of the needle by the looper 61, after which the thread lifter 163, grasping the loop of thread held by the needle (fig. 45), unfolds it to allow the nose of the needle to enter. shuttle 47 (fig. 46). The tensioner now pulls said loop down to drop it from the shuttle and tighten it in the work.
The shuttle, which makes two complete turns on itself during the formation of each stitch, is controlled by a mechanism shown in fig. 5, 13, 30, 31 and 44, comprising a gear wheel 43 mounted on the shaft 33 and in mesh with another gear wheel, 165, on the shaft 45, this shaft being formed of two horizontal parts carried apart from each other and coupled together by cranks 171 and 173 and by a connecting rod 175, one part of said shaft being coupled to the shuttle and the other part being secured to the wheel 165. The frame in which is formed the shuttle guide is located at the front end of a bracket 179 (fig. 30).
The looper 61 (see fig. 2, 32, 55) is mounted in such a position on a short pivot 181, implanted in an anterior extension 182 of the head of the machine, that its axis is located approximately in the vertical plane in which the looper The needle and the awl perform their movements.
The pivot 181 is located just behind the vertical plane occupied by the axis of oscillation of said tools, and somewhat below this axis, and it tilts forward and up and down making an angle of about 22 with the horizontal.
The looper consists of a short rod 183 crimped in a short lever 185 pivoting on a spindle 187 implanted in a block 189 mowing madly on the pivot 181. This results in
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a universal joint which makes it possible to print on the upper end of the looper forward and backward movements as well as transverse movements, as explained below. The rod 183, which is pierced with a vertical eye through which the thread passes, goes upward and forward, leaving the top of this eye in front of the beard of the needle, and almost in the same horizontal plane as it, just before the arrival of said needle at the lower limit of its stroke.
The bottom of the lever 185 takes the form of a sphere 191 (fig. 32) which fits into a housing made in one end of a lever 193, the other end of which is articulated to a lever 195 (fig. 33). ) mounted idle on a vertical axis 197 and a connecting rod 199 (fig. 34) couples to a cam lever 201 pivoting on a shaft 203. The latter and the shaft 197 are parallel (fig. 32) and run in down and back at an angle of about 20 to the vertical.
The lever 201 carries a roller 205 which fits into a groove made in the aforementioned part 59.
The transmissions terminating at lever 201 swing the upper end of the looper across the machine around spindle 181. To impart forward and backward movement to that same end of the looper around spindle 187, lever 193 is moved. formed of two plates installed one above the other as well as above and below a fixed plate 207 (fig. 34) which projects from the front of the head 5 of the machine. A roller 209, attached to the plate s, passes through a slide 211 formed in the plate 207. This slide has a shape such, seen in plan, that it curves a little backwards to the left and a little towards the left. 'front right.
It follows that when the lever 193 is imparted a left translational movement of the part 59 to rotate
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the upper end of the looper to the right around the spindle 181, the joint action of the roller 209 and the slide 211 causes said end to oscillate forwardly around the spindle 187 to withdraw it from a position behind that that will occupy the beard of the needle once it reaches the place where the thread will be lying in its beard. it can therefore be seen that, by moving towards the right of the machine, the top of the looper passes in front of the needle following a curvilinear path, the right side of which is once again placed behind the beard of the needle.
It is understood that the mechanism which has just been described causes the active end of the looper to return along the same path as that which it follows when threading the needle, the particular curve of the slide 211 (seen from above on the right side of the machine) somewhat imitating the shape of an S (fig. 35), the strongest concavity of which is oriented so as to embrace the trajectory of the needle.
The thread hook 39, which helps the looper 61 to lay the thread in the beard of the needle, is formed on an arm 213 pivoting at 215 on a fixed plate 217. This thread hook and the thread lifter 163, which holds the loop of wire open to allow the nozzle of the shuttle to enter, are illustrated with their operating mechanisms in fig. 2, 13, 44; but being well known, he will not have mentioned it again. we will now describe the device for pulling needle thread from its source of supply below the work, for the formation of each stitch, and to use this thread for the formation of a stitch. stitching at the right time during the operating cycle.
While unwinding from the supply spool, the wire in question passes through a pitch pot and goes up through a first wire clamp 63 (Fig. 13) mounted on the plate 217, which can be heated. Of the. it passes successively over a roller 235,
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under a gale t 237 which projects from the wire measuring lever 239, then onto a roller 241 forming part of a second wire clamp described at length below. It then descends to pass around a rotary tensioner 331 and between two rollers 243, 245 and finally rises through the eye of the looper 61.
The lever 239 pivots on a pin 247 (fig. 13, 14) and is connected by a connecting rod 249 to a double connecting rod 251 fig. 17) articulated to an oscillating console 253 which is bifurcated in order to be able to embrace the double connecting rod 251, the branches of the bifurcation of said console having the same length as the connecting rods 249 and 251. In the rear part of the console are located horizontal pins 255 which are mounted in fixed bearings attached to the head 5 of the machine. On the pivot of the connecting rods 249,251 is wedged a rod 259 coupled to an elbow lever 261 mounted on a spindle 263 and carrying a roller which runs in a cam groove made in a part 265 integral with the shaft 15.
A sleeve 267, threaded over one of the pins 255, carries a curved finger 269 (fig. 14), a split collar 271 and an indicator 273 (fig. 3) attached thereto, the latter serving to turn said pin relative to the sleeve ( after having loosened the collar 271) in order to adjust the angular position of the console 253 relative to the finger 269 carried by the sleeve. A spring 277 (Fig. 3) attached to an arm 275 of the collar tends to tilt the pin 255 and the sleeve 267 counterclockwise to raise the finger 269 and consequently tilt the console 253.
Such adjustment of the angular position thereof before starting to sew serves to vary the length of needle thread each time unwound from the supply spool by the thread meter 239, which provides the means of varying the length of the needle thread. depth at which the knots of the stitches will be tight in the work,
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as also to proportionate to the quantity of thread drawn from the supply source the length of the stitches to be made.
The spring 277 pushes the finger 269 against a caliper 279 (fig.
24, 25) connected to the presser foot control lever, the arrangement here being such that the height to which said finger can raise the stirrup depends on the thickness of the work, this thickness consequently determining the position that will take the console 253 by leaning down while the finger 269 goes up. The presser foot is folded back on the work and the console turned down just before the measurement of the thread by the part 239 under the action of its cam 265. When the console 253 leans down, this lowers the thread. pivot of the connecting rod 251 and consequently causes the articulation of the lever 249 to said connecting rod 251 to follow a more horizontal direction than vertical. The thinner the pieces to be sewn, the less the vertical movement imparted to the connecting rod 249 and the less the thread gauge 239 will oscillate.
The useful amplitude of movement of the thread gauge, hence the length of thread drawn from the source of supply for the formation of each stitch, is thus in direct proportion to the thickness of the work.
Rollers 235, 241 as well as roller 237 are so widely spaced from each other that the vacuum left on either side of roller 237 is approximately equal to the radius of these three rollers when roller 237 is at its highest point, as it deflects. the wire a little down. As a result, when the roller 237 goes down again, the angle between the portions of wire passing over the rollers decreases gradually. This also causes the amount of thread drawn from the source of supply during the useful movement of lever 239 to gradually increase, such a system tending to tighten the knot of each stitch at the best place in the work, whatever the thickness of the material to be sewn.
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The thread clamps 63, 85 (fig. 3, 13, 20, 21) help the lever roller 237 to unwind needle thread from the supply spool without pulling thread from the sewing tools at the same time, and they also help. correct use of this needle thread supply during the formation of each stitch. The bottom wire clamp 63 comprises a block 283 mounted on a console 285 integral with the plate 217. A rounded rib 287, formed on the block 283, fits in a corresponding groove of the console 285 to allow said block to oscillate to exert even pressure on the wire.
A second block, 289, cooperating with the block 283 to clamp the wire and formed on a rod 291 threaded in a sleeve 293 mounted loosely in a boss 295 of the plate 217, is unable to move in the direction of its length. The rod 291, which cannot turn in its housing, carries a rapid thread 297 which engages in a similar thread formed on the inside of the sleeve 293. On one end of the latter is fixed an arm 299 that ' a connecting rod 301 (fig. 2, 14) couples to a rocking lever 303 articulated at 304 to the curved branch 305 of an elbow lever 307 pivoting at 309 and provided with a roller 313 which runs in a groove cam of the disc 59.
The upper or posterior thread clamp 65 is constituted by a block serving to clamp the thread against the roller 241 and pivoting at 315 on an arm 317 integral with a shaft 319. A second arm, 321, wedged on this same shaft, is connects to a connecting rod 323 coupled from below to the rear end of lever 303 (fig. 14). The lug 57 (fig. 2) of the head of the machine has a boss in which is housed a piston 325 (fig. 14) that a spring 327 pushes upwards against the end of the lever 303 to tilt the block. thread clamp 65 at the bottom and tighten it against the thread passing over the roller 241, and to also tilt the sleeve 293 so as to approach the
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block 283 block 289. The wire always remains pinched by one or the other of these blocks. Assume that the thread clamp 65 is closed and the thread clamp 63 open.
The mechanism will then act at the right time during the sewing cycle to lower the pivot 304 and lower the front of the lever 303 faster than said pivot. A little before the latter's arrival at the lower limit of its stroke under the impulse of its cam (for example, when it will have covered approximately half the distance which separates it from this limit), the sleeve 293 will have tilted enough to tighten the block 289 against the block 283. The front of the lever 303 then becoming unable to descend any lower, the continuation of the movement of the pivot 304 will cause the lever 303 in 'Iras and will remove the thread clamp 65 from the wire, the compression of the spring 327 keeping the thread clamp 63 tight against the thread.
When lever 307 is subsequently rotated clockwise by its cam 59, the rear of lever 303 rotates counterclockwise to lower thread clamp 65 against roller 241, after which the thread is loosened from the lower thread clamp 63 by lever 303, the front end of which continues to rise, A spring 329 (fig. 2), attached to arm 299, helps piston 325 to hold thread clamp 63 in the active position,
The rotary tensioner (fig.
22, 23, 37, 38), which serves to feed the sewing tools the thread they need for the formation of the sewing stitches, as well as to draw these stitches at the bottom to embed them in the work, has a single roller 331 mounted eccentrically on a pinion 333 likewise mounted on a disc 335 integral with the rotary sleeve 51 which is controlled by a crank 337 to which a connecting rod 339 transmits the movement of the gear train 55.
The pinion 333 is in turn controlled by a pinion 341 mounted on the shaft 49, the rotation of the sleeve 51 and the movement
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tilt of said shaft driving roller 331 around it at a constantly varying speed and causing it to follow a closed path which is neither circular nor symmetrical.
The mechanism used to start the work intermittently in the machine is illustrated in fig. 14, 26, 29. It comprises a work table 161 adapted to oscillate in a horizontal plane, and a presser foot 281 acting jointly with it. Said table is mounted on a support 343 on which is formed an oblong vertical sleeve 345 enveloping a rod 347 whose axis is located in the plane of the awl and the needle, behind the axis thereof. , and which is supported in a fixed ear 349 resting on a ball bearing 351 (Fig. 14). On the support 343 is also formed a shorter sleeve, 353, which embraces the top of the rod 347. On the other hand, a fixed support 355 for this rod projects from the head of the machine forward, between the two aforementioned sleeves.
The support 343 carries an arm 357 forming a body with it (fig. 29) and articulated by a double rod 359 to a double rod 361. The front ends of the latter pivot on pins 363 between the branches of a bifurcated console 365 threaded on pins 367 located respectively in the top and bottom of said console / so that the connecting rod 361 can swing freely around the pins 363. At the articulation of the connecting rods 361, 359 is connected another connecting rod, 369, which pivots on a lever 371 movable around an axis 373 and bearing on the disc! cam 35, the latter causing table 161 to oscillate around spindle 347 through said connections.
The branches of the connecting rods 359, 361 and of the console 365 all have the same length, and the mating parts are so proportioned and arranged as when the connecting rod 361 has been turned as far as possible to the left by the cam, the articulation of the
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connecting rods 361, 359 will coincide with the axis of the pins 367, thus ensuring that the table 161 will invariably occupy, after its movement in the direction of drive of the work, the same position relative to the needle and the awl .
Fitting console 365 around pins 367 moves joint 363 and causes it to follow a different direction behind connecting rod 361, which determines how much table 161 wobbles around rod 347 and modifies the position that said table will take once it has returned to the point from which it started to drive the work, this backward movement altering the length of the stitches. This adjustment is carried out using one or the other of two levers 375, 377 each provided with a friction locking system and coupled to the console 365. These levers move towards the opposite sides of the machine until the reach of the operator who can thus easily maneuver them, one with the left hand and the other with the right hand.
In the work-holder face of) the table 161 an opening 369 (fig. 29) is made which is concentric with the axis of the rod 347 and through which pass the needle and the awl. The table and the presser foot 281 begin to pinch the work between them when that one has finished swinging to the right, and they pull it away from such a distance that when the needle and awl enter it, it is held firmly in place by the presser foot which, during the drilling of a hole in the work, prevents it from being pushed back by the awl by pressing on it at a place located very close to the right side of the this, regardless of the length of the training step.
The presser foot 281 is supported by a part 343 (Fig. 14) from which protrude ears 381 in which is crimped a pin 383 on which pivots the lever 385 to which the presser foot is fixed. The latter overlooks the table to the right of the opening 379
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(fig. 29). A lug 387, formed on the lever 385, is coupled by a universal joint to a connecting rod 389 (fig.
14) coupled in the same way to the branch 393 of a caliper 395 mounted idle on a shaft 397, this caliper carrying an arm 399 (fig. 18, 19) connects to the adjoining branch 401 with an angled lever 403 mounted to rotate around tree 397.
The other branch, 405, of the lever 403 is connected by a rod 407 to a connecting rod 409 (see also fig. 24 and 25) and by a pin 411 to the yoke 279 housed in a slide formed in a block 412 integral with the machine frame.
It has been said that the spring 277 (fig. 3) tends to raise this stirrup and to push the presser foot towards the work table. now, the connecting rod 409 is coupled by a rod 413 to an angled lever 415, controlled by the cam 265, to raise the presser foot in good time, and the movement imparted to the rod by the cam can be varied by the displacement of a nut 416 housed in a slide 417 of the lever 415.
The mechanism used to lower the presser foot onto the work is automatically engaged after each descent to combat the pressure exerted from the bottom up on the work by the awl during the drilling of a needle hole .
To this end, the rear end of the connecting rod 409 is prevented, during the drive of the structure, from performing any movement other than the slight oscillation mentioned above. On the other hand, on the spindle 411 at the front of the connecting rod 409 are mounted idly two jamming plates 419, 421 descending from a fixed block 412 (FIG. 25). These plates, the external faces of which are parallel and the internal faces of which incline with respect to each other, are assembled in 425 by a tongue and groove joint to keep them in relation. On the spindle 411 is also mounted a central corner 425 interposed between the plates 419.421 and of which
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the opposite dimensions are parallel to the inclined faces of said plates.
The diameter of the cushion of the wedge 425 slightly exceeds that of the pin 411, and an arcuate blade 427 forming a spring tends to make the wedge 425 go up against the underside of the pin 411, while the outer faces of the plates 419, 421 ( the diameters of the bearings of these plates also slightly exceed that of the pin 411) are pushed down against the top of this pin.
A relatively fixed bar 429 (FIG. 24) is introduced into the interstice of the corner 425 and of the plate 421; and, between said plate and said corner are installed two rows of steel rollers 431 (fig. 25) which press against bar 429 e4 the diameter of which is such that any two of these rollers are unable to move straight back one of them. the other, so that the rollers of one row abut on the corner 425 and those of the other row on the plate 421.
Bar 429 is tapered (Fig. 24) and can be advanced or retracted to change the initial setting of the rollers. A finger 433 serving to engage the presser foot is axticulated at 435 and extends rearwardly into the gap between the plate 421 and the corner 425 where it presses on the top of the rollers 431, said finger being provided with an arm 437 which is articulated to a piston. spring 439 (fig. 14) playing in a rod 441 connected to a lever 443 that a cam 445, wedged on the shaft 15 (fig. 4), tilts when the presser foot is to be engaged in the active position.
The descent of the finger 433 clamps it against the rollers which then exert a strong lateral pressure on the wedge 425 as well as on the plate 421, which pushes the latter against the side of its slide and clamps said wedge against said plate for the keep from going down. Corner 425 is supported laterally by a spacer 447 (fig.
25). The effectiveness of the foot engagement device
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de-doe is said that the pads of both the middle corner and adjoining plates into which the pin 441 is threaded have a larger diameter than it, and any tendency of said pin to descend due to the raising of the presser foot lowers the wedge 425 a little relative to the plates 419, 421. This lowering is immediately counteracted by the rollers 431. After each training of the work followed by the raising of the presser foot, the finger 433 is lifted away from the rollers and thereby cause thread meter finger 269 to clamp the presser foot firmly against the work.
It will be seen that, when the running speed of the machine is slowed down, the presser foot is completely lifted from the work by a lever 669 controlled by a cam 671 (fig.
42), and then a brake is applied to stop the machine. The lever 669, acting through a rod 449 (fig. 3,14) attached to a tripartite lever 451, releases and raises the presser foot by lowering the piston 439 and holds it away from the work. , When the pedal is lowered to restart the machine, the foot-. de-presser will be folded back over the work and snap into the active position.
The presser foot can be fitted with a knife 452 to make a shallow engraving in the top face of the work in which the stitches will fit. In this case, the presser foot should only be tight against the work, during its backward movement, just enough to push the knife 452 lightly into the work. To this end, an eccentric coupling is provided which can be used to engage the arm 399 on the lever 403 (fig. 18) when the presser foot, without an engraving knife, must be lifted from the work during its movement. empty return. this coupling, which
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can, however, be adjusted so that the presser foot rests on the work, consists (fig. 19) of a rotating spindle 455 mounted in the arm 399 and entering an enlarged opening 455 of the adjoining arm 401.
The spindle 453 carries an eccentric disc 457 whose diameter is smaller than that of said opening, and it also carries a head 459 (FIG. 14) which allows it to be turned. An ear 461, formed on the arm 401, extends to the rear of the arm 399, the arrangement being such that, in the absence of an engraving knife, the disc 457 comes into contact with the front side of the opening. 455 and the ear 461 abuts while the posterior side of the arm 399, which couples the arm rigidly to the lever.
When the pie-de-bi che is fitted with an engraving knife 452, the eccentric disc 457 can be rotated by about 1800 to create a vacuum between the front side of the opening 455 and the opening disc and allow thus the arm 399 and the lever 385 to advance downward with respect to the lever 403 to hold the presser foot tight against the work by a spring 463 and a piston 465 (fig. 19), notwithstanding the action of lifting exerted by lever 403.
The machine can also be fitted with an adjustable edge guide 469 (fig. 27) and a knife 511 to make a shallow cut in the underside of the work (for example in the welt) which will serve to hide the seams. stitching points.
An accessory yarn controller, consisting of a flat spring 525 (fig. 13) attached to the rear of the yarn hook arm 213, grabs the yarn when said arm moves backward by laying the yarn in. beard of the needle, and tightens the thread against the hub of the arm 317 so that the thread remains taut between the looper 61 and the thread hook 39.
The countershaft 525 (fig. 1, 36) carries fixed and idler pulleys, 531 and 533, and on this same shaft is mounted a small grooved pulley 535 than a belt 537.
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related to. a relatively large pulley 539 wedged on the shaft 15; and also mounted a grooved pulley of larger diameter 541 than a belt 543 in turn connects to a somewhat smaller pulley 545 (fig. 39) wedged on said shaft 15. To the countershaft is fixed so to be able to turn with it, although capable of moving along its axis, a motor disc 547 surrounded by a copper ring 549 made to tighten against the pulley 541 when said disc is moved backwards, and surrounded also a leather bush 551 made to tighten against pulley 535 when it is moved forward.
A pin 553, implanted in the disc 547, passes through a slide made in the countershaft.
On the other hand, the spring-loaded piston 555, housed in the latter shaft, presses on the spindle 553 and normally pushes the motor disc forward until it comes into contact with the pulley 535, so that the latter remains coupled normally. to the countershaft. Pulley 535 is able to slide along the shaft a bit, and when disk 547 is moved up and down the shaft into contact with it, this will clamp pulley 535 against a circular plate 557 integral with the shaft. shaft and surrounded by a leather ring 559, so that said plate remains caught between it and the motor disc when the machine starts.
To rotate the machine at high speed, the disc 547 is brought into contact with the pulley 541 by the operation of a pedal 561 which a spring 562 normally holds in the air and a connecting rod 563 connects to an arm 565 projecting laterally from a screw 567 which threads itself into and passes right through a fixed sleeve 569 mounted on a bracket 570 resting on the column of the machine. This screw presses from behind against a pin 571 threaded into the countershaft and acco tant on the pin 553.
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we will see by fig. 39 that the pulley 545 is formed on a campaniform element 573 resting on a disc 575 which is provided with an oblong sleeve 577 enveloping the shaft 15 and which is mounted idle on a sleeve 578.
Pulley 539 is threaded over disc 575 and Unable to move lengthwise. A radial bolt 579 (fig. 40) passes through the pulley 539 and clamps against the internal face of this pulley a small block 580 housed in a practical recess 581 in the disc 575. This recess is almost twice as long as the block 580, creating by continuation of the clearance between the high speed and low speed pulleys, 545 and 539.
In the block 580 is implanted an ankle 583 which is introduced into the bifurcated end of a lever 585 whose end inside, cut into a whistle, penetrates into a cavity made in a rod 589 parallel to the shaft 15 and threaded into sleeve 577. Lever 585 rotates around a pivot 591 crimped in part 575. The left end of rod 589 projects beyond shaft 15 and is oriented inwardly across it. here (fig. 39).
In a bore 593 of the shaft 15 is housed a sliding rod 595 that a spring 597 normally pushes to the right, the left end of this rod bearing a thread to receive nuts 599 which are used to couple it to the rod 589, On a pin 601, integral with the rod 595 and passing through a radial slide of the shaft 15, is mounted a part 603 situated outside the shaft and forming a cam.
The part 575 has a recess 605 in which the conical face 607 of a clutch member 609 covered with a leather trim and slidably mounted on the shaft 15. The member 609 can be engaged. right (fig.
39), when the machine is stationary, to tighten it against a clutch ring 611 integral with a console 19. In the inclined groove 615 of the hub 613 of the member 609 is panicked
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a ring 617 from which project, a little below its axis, rotary pins 619 mounted in a toggle lever 621 enveloping the hub 613. The spherical end 623 of this lever is housed in practical recesses in the opposite ends of the two adjustable screws 665 mounted in the extension of one another in the console 19.
On a pin 627, located in the lever 621, is threaded a block 629 on which rests another block, 631, constituting a shoulder of the control lever 633 of the clutch. when this shoulder abuts on the block 629, the part 607 of the clutch member remains outside the hollow 605 of the part 575 by overcoming the tension of the springs 635 housed in the hub 613 and pressing on a collar 637 carried by the 'shaft 15, these springs tending to push the clutch member 609 into the hollow 605. Likewise, when the block 631 meets the block 629, this brings the member 609 into contact with the ring 611 and the machine s' stopped.
On the other hand, when the block 631 moves away from the block 629, the member 609 slides until it engages with the motor disk 575; and, as the pins 619 are against the bottom of the axis of the shaft 15, the lever 621 oscillates at no load around its spherical part 623.
However, as soon as block 631 is allowed to come alongside on block 629, lever 621 is no longer able to swing to the left. As a result, the clutch member 609 moves away from the disc 575 to stop the machine. Once lever 663 is disengaged from block 629, springs 635 push member 609 to the left to start the machine.
The lever 633 controlling the clutch is integral with a rotary shaft 639 mounted in the console 19, and it comprises an arm 640 to which is articulated at 641 a spring latch 643. In an arm 645 (fig. 39, 43), fixed to the shaft 639, threads an adjustable screw 647 placed at the
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meets the upper end of a cam part 649 wedged on a rocking shaft 651 journalled in the console 19. From the shaft 651 projects an arm 653 that a rod 655 connects to the pedal 561 (fig. 1 ). It follows from this arrangement that, during the descent of this pedal, the top of the cam part 649 meets the screw 647, which causes the shaft 639 to tilt in the direction necessary to move the block 631 away from the block 629 and thus allows the clutch member 609 to mate with the drive disc 575.
On a pin 659, located in the console 19, pivots a lever 657 which carries a roller 661 (fig. 43) controlled by a face 663 of the cam part 649, and which also carries a plate 665 over which the latch 643 is placed when the pedal has finished lowering. At the top of lever 659 is a spherical portion 667 (Fig. 41,42) which fits into a recess in lever 669 forming part of the presser foot mechanism. The lever 669, which comes into contact at different times with the cams 603 and 671 carried by the shaft 15, is integral with a rotating spindle 673 mounted in a block 675 wedged on a rocking shaft 677, so that the lever 669 can oscillate to tilt shaft 677 and also oscillate so as to move its front end along shaft 15.
A projection 679 of the spindle 673 enters a notch formed in a spring piston 681 housed in the block 675. When against the lever 669 is raised, the piston 681 presses a spindle 683, implanted in the frame of the machine. , to hold the lever in this position.
When the time has come to stop the machine, the pulley 535 is coupled to the motor disc 547 and begins to rotate with it (fig. 36). Said pulley will cause the pulley 541 to spin empty, which can then move freely around the countershaft. The lever 669 having been lifted by its cam 671 during the previous stop of the machine, the piston
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681 will hold it in this position and will likewise keep, via shaft 677, the presser foot in the air and the lower thread clamp open, the upper thread clamp having also been opened.
When the pedal 561 begins to descend, the cam part 649 sorrel from the bottom up and, by the intervention of the lever 657, it swings the lever 669 so as to move it away from its cam 671 and to release the piston 681 to allow said lever to swing and shaft 677 to rotate to lower the presser foot and give the lower thread clamp a chance to close. As the pedal descends further, the top of cam piece 649 meets screw 647 and tilts shaft 639 in the direction necessary to move blocks 631, 639 apart from each other and allow The clutch member 609 is coupled to the drive disc 575, the machine then running at low speed.
As the pedal moves lower still, cam 649 raises arm 640 further until latch 643 encroaches on plate 665 and until motor disc 547 has slid along shaft 525 to move away from pulley 535 and come into contact with larger pulley 541, the machine now running at high speed. Pulley 539 then rotates because block 580 has entered recess 581, while pulley 535, decoupled from motor disk 547, runs idle. Since the hollow 581 is wider than the block 580, the disc 575 and the pulley 539 make a relative movement around the axis of the shaft 15 as the speed of that shaft increases or decreases, this movement causing the shaft to tilt. lever 585 on its pivot 591 and the bevel formed on the internal end 587 of said lever actuating the rods 589, 595.
Springs 597 push the rod 595 to the right and hold against the lever 585 a wall of the recess of the rod 589. When the machine is running at high speed, the
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cam 603 is at the limit of its movement to the right, while it remains at the limit of its movement to the left when the machine is running at low speed.
In the first case, said cam is removed from under lever 669 and, in the second case, it remains under the front end of this lever and holds it up.
If, while the machine is running at high speed, the operator wishes to use low speed, he lets the pedal 561 go up just high enough for the motor disc 547 to move away from the pulley 541 and press on the pulley 535. During this change of speed, disc 575 and pulley 539 move relative to each other and cam 603 is mile to the left under the tip of lever 669. While shaft 15 continues to rotate, lever 669 is lifted a little by cam 603, but it is unable to swing sideways, however, due to cam 649 and lever 657 holding it to the left. During the operation of the shaft 15 at low speed, the control lever 633 of the clutch is retained in the inactive position by the grip of the latch 643 with the plate 665.
When the operator allows the pedal to come up completely, the cam 649 lets go of the lever 657.
On the other hand, when the cam 603 raises the lever 669, it oscillates to the right over the cam 671 when a lower part of the latter assumes a position which allows it to do so. But when an upper part of the cam 671 passes over the lever 669 during the rotation of that one, the said lever rocks upwards, which turns the shaft 677 in the desired direction to trigger and raise the foot-de- doe as well as to open the lower thread clamp. Lever 669
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is held up by the piston 681 during any subsequent rotation of the shaft 15. when the lever 669 swings to the right after being raised by the cam 603, it swings the bottom of the lever 657 to the left to remove the plate 665 the latch 643.
The left end of the clutch control lever can now be lifted by a spring (not shown) to place block 631 in the path of block c 629. The bottom of lever 621 then moves to the left, after what it stops oscillating. As the shaft 15 continues to rotate, the clutch member 609 is decoupled from the disc 575 and brought into frictional contact with the clutch ring 611 to bring the shaft 15 to rest. we therefore have here a mechanism which stops the machine invariably at the same phase of its operating cycle without shaking it excessively, even when the operator suddenly takes his foot off the pedal during high-speed walking.
The machine is certain to stop exactly at the desired point because the application of the brake is controlled by the ring 617 threaded on the shaft 15, while the maintenance of this ring in the impossibility of functioning as long as said shaft is running at high speed avoids jolts.
In fact, it is only when the low speed pulley, mounted on the shaft 15, becomes capable of driving the high speed pulley that the block 580 can slide into the recess 581 (fig. 40). to put the machine to rest.
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The mechanism used to move the presser foot away from the work when the machine is stopped is constituted by the aforementioned lever 451 from which an arm 687 (fig. 14) rises, which the rod 449 connects to an arm 689. (fig. 3) integral with the shaft 677, so that the lever 451 swings every time the machine stops. The lever 451 also carries an arm 691 provided with a cam face 693 which presses on a roller 695 surmounting the piston 439. It also carries an arm 697 in which a chin 699 is implanted. An adjustable lever 701 (fig. 15) used to raise the presser foot is mounted on an eccentric disc 703 (fig. 15) wedged on the shaft 685.
On this lever, which abuts on the lever 451, is formed a muzzle 705 which encroaches on an ear 707 which projects from the connecting rod 407, the lever 701 also carrying a front arm 709 overhanging the chin bar 699.
When the machine is stopped, the shaft 677 tilts, which causes the lever 451 to turn around the shaft 685, the cam face 693 then passing over the piston 439 to lower it (fig. 14) and lift by following the finger 443 in order to release the jamming plates 419, 421 of the presser foot engaging device, after the chin 699 raises the arm 709 to lower the muzzle 705 and raise the presser foot from the work.
The disc 703 is armed with a handle 711 (fig. 15, 16) which allows it to be turned in one direction or the other to raise or lower the lever 701 all in one piece in order to vary the amplitude of the movement. rocking movement imparted there by the chin 699 during the oscillation of the lever 451, and thus raise the presser foot, during the stopping of the machine, to a greater or lesser height according to the thickness of the When the pieces to be sewn are thin, the lever 701 should be adjusted so as to prevent the presser foot from rising too high, otherwise the spring 277 will cause it to strike the piece too hard.
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by lowering himself on it.
In the handle 711 is housed a spring piston 713 movable above a toothed sector 715 and serving to retain the handle in the position given to it. The lever 451 is also provided with a handle 717 (fig. 2,3) by means of which said lever can be tilted so as to raise the presser foot when the time has come to remove the presser foot. machine work.
In the rear end of the arm 299 forming part of the loosening mechanism of the lower thread clamp 63, is implanted an ankle 719 (fig. 14) which engages in a slide made in the top of a rod 721 coupled to an elbow lever. 723 pivoting at 725 on the left side of the ear 57 (fig. 2). A rod 727 connects the lever 723 to an arm 729 (fig. 3) secured to the shaft 677. During the rotation of the latter when the machine is stopped, the sleeve 293 turns to loosen the thread clamp 63, and the clutch shoe 65, which is above the roller 241 at this time, rises higher. Thus, the two thread clamps remain open when the machine is stopped, the thread then being able to be pulled freely through said thread clamp and the operator being able to remove the work from the machine before cutting the threads. son.
In order to lubricate and heat various parts of the machine, suitable devices constructed preferably like those shown in fig. 13, 37, 38.
We will now explain, with reference to fig. 44-50, how the various tools of the present machine behave with respect to each other by sewing a second sole to a welt already attached to its boot.
Fig. 44 shows the pieces in the positions they occupy during the pulling of the needle thread loop from the bottom up through the work; fig. 45 and 46 in turn show 'the presser foot and the work table after they
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have started to pull the structure to the left; fig. 47 illustrates the pulling of the needle thread loop up and down through the work towards the end of the feed movement;
fig. 48 and 49 show the machine at rest and the presser foot 281 in the air; finally, fig. 50 is a graph whose ordinates denote the degrees of rotation of the shaft 15 counted from its stopping point, and whose abscissas indicate as follows the nature of the movements made by the various tools during the formation of a sewing:
Line A-A, movements of the needle guide;
EMI37.1
<tb>
<tb> "<SEP> B-B, <SEP>" <SEP> "<SEP> from <SEP> the needle;
<tb> "<SEP> C-C, <SEP>" <SEP> "<SEP> awl;
<tb> "<SEP> D-D, <SEP>" <SEP> "<SEP>! 'ascent <SEP> of the <SEP> presser foot;
<tb> "<SEP> EE, <SEP>" <SEP> "<SEP> work-drive <SEP> from <SEP> crowbar <SEP> and <SEP> from <SEP> the <SEP> table < SEP> book holder <SEP>;
<SEP>
<tb> "<SEP> F-F, <SEP>" <SEP> of the <SEP> interlocking device <SEP>
<tb> of the <SEP> presser foot;
<tb> "<SEP> G-G, <SEP>" <SEP> "<SEP> of the <SEP> lifter;
<tb> "<SEP> H-H, <SEP>" <SEP> "<SEP> <SEP> meter <SEP> of <SEP> wire;
<tb> "<SEP> I-I, <SEP>" <SEP> "<SEP> of the <SEP> thread clamp;
<tb> "<SEP> J-J, <SEP>" <SEP> from <SEP> hook <SEP> to <SEP> yarn <SEP>;
<tb> "<SEP> K-K, <SEP>" <SEP> "<SEP> spring <SEP> from <SEP> hook <SEP> to <SEP> thread;
<tb> "<SEP> L-L, <SEP>" <SEP> transversal <SEP> of sulky <SEP>;
<tb> "<SEP> M-M, <SEP>" <SEP> before <SEP> and <SEP> rear <SEP> of the <SEP> looper;
<tb> "<SEP> N-N, <SEP>" <SEP> of the <SEP> tensioner;
<tb> "<SEP> 0-0, <SEP>" <SEP> of <SEP> the <SEP> shuttle;
<tb> "<SEP> PP, <SEP>" <SEP> of <SEP> foot <SEP> presser <SEP> and <SEP> of <SEP> thread clamp <SEP> 63 <SEP> during <SEP> l ' stop <SEP> of <SEP> the
<tb> machine.
<tb>
The X-X line designates the surface of the work table.
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After placing the shoe correctly on its support table 161, the operator presses the pedal 561 to fold down and engage the presser foot 281 on the work flush with the needle and the awl, the lower thread clamp 63 then being able to close. Shaft 15 will now be started and will rotate first at low speed, then at high speed.
Needle 67 begins by rising to its highest point a (line BB), after which it descends quite rapidly to its lowest point b (line BB) and, while its beard remains below the work, the thread is lying in it by the looper. -The needle then goes up to its highest point along path b-c (line B-B), it goes down along path c-d where it remains above table 161 while the machine finishes making a stitch.
The successive positions of the needle guide 37 are indicated at a, b, c, d, e (line A-A).
The awl 69 rises as soon as the machine starts and it begins to drill the work at a (line C-C). It continues to climb to its highest point b where. it remains until the needle, having reached the upper limit of its travel, descends a little towards the work, the awl (the point of which is very close to that of the needle) then begins to move. descend in turn to exit the work between c and d (line CC) at approximately the same speed as that at which the needle descends.
Then, shortly after the needle begins to rise from its lowest point to pull the loop of thread up and down in the work, the awl (the point of which is still below the work) is lifted a bit between and d (CC line) in order to allow the needle segment to swing back as much as needed to bring the needle to the top ... of its stroke without hitting the segment of the awl.
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The presser foot 281 remains tight against the work until the shaft 15 has reached point a (line DD) of its rotation, after which it gradually rises and begins to move back with the table 161 on the along the path ab (line EE). When it has almost reached the upper limit of its upward movement, its locking mechanism 419-421-425 (which prevents it from being rail up and down by the awl) begins to let go between a andb ( line FF).
As soon as it reaches its highest point, the presser foot begins to fall again on the work and it comes to press elastically on it at c (row DD) as soon as it has finished going back with the table 161 The mechanism for engaging the presser foot will come into play as it descends from b to c (line FF) towards the work and, as the presser foot and the table cooperating with it will be stationary. backward movement completed, the piece will remain clamped firmly between them.
When the shaft 15 has turned approximately 196, the presser foot and table will advance the work at as constant a speed as possible so that a stitch is formed and tightened to the left of the plane of the needle while the di t shaft rotates from c to d (line EE), that is to say up to about six degrees from the point where it completes a complete revolution on itself, after which said foot and table will remain stationary, the foot then lying very close to the plane of the needle and the awl and remaining in this position; tight against the work until it is lifted again during the formation of the next stitch.
When the feed movement imparted to the work by the presser foot and the table cooperating with it is half finished, the cam lever 415 for lifting the presser foot gives it a gradual movement of the presser foot. ble amplitude to bring it closer to the structure and thus counterbalance the lifting action
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that the connecting rod 389 of the presser foot would otherwise exert during the last half of the driving movement imparted to the work. Thread lift 163 does not come into play until after the needle has drawn a loop of thread from the bottom up through the work, and it remains lowered and retracted in the inactive position until after the needle has started. to go up.
However, the lifter will then begin to oscillate from a to b (row GG) i.e. forward and bottom to top to grab the right side of the loop of wire held by the needle; it continues to oscillate in this way up to b (line GG) to open said loop in order to let the nozzle of the shuttle enter it and, when the nozzle of the shuttle is engaged with the wire, it goes back down , as indicated, from b to c.
Thread is unwound from the feed spool at about halfway through the sewing cycle with the thread measuring lever 239 remaining at its highest point until the presser foot is engaged in the position where it is tight against the work. After this engagement which automatically determined the amplitude of oscillation to be imparted to the lever 239 for the thickness of the work on which the presser foot rests, the cam of the lever 239 is turned down from a to b ( line HH) to pull wire from its source of supply.
The lower thread clamp 63 remains tight against the thread as the shaft 15 makes approximately the first twenty degrees of its revolution, after which the thread clamp 63 opens and the thread clamp 65 closes between a and b ( line II) and, at about halfway between these points, the two thread clamps remain tight against the thread for a moment. The thread clamp 63 must be opened before the lever 239 is brought into play so that this lever can unwind thread from the supply spool. It remains open and the thread clamp 65 remains closed until the lever 239 has finished pulling the
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wire. Immediately thereafter, the thread clamp 65 begins to open between c and d (line I-I) as the thread clamp 63 tightens against the thread.
As the thread clamps move in this way, lever 239 pauses between b and .2 (line H-H); May before the thread pin 63 has completely closed, the lever 239 begins to move up from c to d (line H-H) in order to unwind thread to form a stitch.
The thread hook 39, which only moves forward and backward, is moved from a to b (row JJ) backwards to grab the thread and pull on it, and it stays back while the looper passes in front of the thread. needle, across it.
Said hook then moves by .9. to d forward to release the thread, and it remains inactive until the end of the cycle.
Flat spring 535 moves back from a to b (line K-K) with the wire hook to clamp the wire against the arm hub 317 and tighten it further. The thread will then have been laid in the beard of the needle by the sulky person. The spring 523 then advances from .2 to d (line K-K) with the thread hook for $ 1 dear for the thread and stay away from it until the end of the cycle. Shortly after the machine has been demarcated, the looper 61 begins to pull out of the front awl by moving backwards and to the left between !! and b (lines L-L and M-M).
It then moves forward between c and! (line M-M) and to the right between. ± and d (line L-L). Once just in front of the needle, having then laid the thread in the beard of the needle, it moves between d and e (line MM) to resume its most remote position, then it moves from 2. to f to once again occupy its front position.
Continuing his movement to the right, the sulky passes across the front of the needle, after which he
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moves from d to e (line L-L to the left until it is again in front of the trajectory of the awl.
It remains in this position for most of the remainder of the machine's duty cycle, but begins to move to the left in a barely noticeable way at the end of the cycle. The portion of thread between the looper and the work can therefore not be pierced by the awl during the raising of the latter. Fig. 35 indicates by a broken line X-X the path followed by the eye of the looper in moving relative to the needle and seen here perpendicular to the general plane of movement of said eye. In this same figure, Y indicates the position in which the needle intersects this plane, and Z the position in which, as we have already seen, the eye of the looper remains immobilized for about the last hundred and sixty - ten degrees of shaft rotation 15.
It is by virtue of the particular movement imparted to the looper that the coating of the thread in the beard of the needle takes place without the eye of said looper completely passing around the path of the needle. In addition, the two branches of the loop of thread drawn at the top by the needle do not cross, so that the strands of the thread are less likely to be separated from each other, not to mention that the seam once completed has a much better appearance.
During each sewing cycle after forming the first stitch, the tensioner roller 331 completes the tightening of the knot of the stitch formed last in the work (while the lower thread clamp remains tight against the thread while the thread clamp is away), this tightening of the point taking place at a (line NN), that is to say after the shaft 15 has turned by about 10, this point a indicating the quantity of thread delivered by said roller and pulled down to tighten the point. Of course, before this tightening, the work will have been moved away from the place where the seam is done.
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As soon as the roller 331 has passed the place where the point is tightened, it begins to rise from a to b (line NN) towards the work but at a rather slow pace, in order to allow the looper to move back and to the left at the start of the cycle, without tiring the looper or the thread.
While the looper makes its curvilinear motion in front of the needle to lay the thread in the barb of the needle, and as the thread hook feeds the thread back to the left of the needle, the tension roller rises from b to c to get closer to the work and begins to cut the thread a little faster so that the various tools can handle it without overtensioning it, Once the loop of thread is lying in the beard of the needle and when it- This begins to rise quickly to pull the said loop into the work and allow the buckle lifter to open it to let the spout of the shuttle enter it, the tensioner roller moves even closer to the work by moving .2. to d etdbit the wire at an increasing speed.
After the aforementioned bee has entered the loop of thread and as soon as it begins to lift it over the body of the shuttle, it is necessary for the tensioner to feed the thread very quickly in order to allow the loop to pass easily. over the shuttle. To achieve this result, the tensioner roller moves quickly from d to e to get closer to the underside of the work and to feed the wire at an increasing speed.
As soon as the loop of thread has passed over the highest part of the shuttle, the tensioner roller descends to move away from the work and continues to do this during the rest of the cycle in order to pull the thread sharply downwards through- above the shuttle and then pull in the same direction, by means of the needle thread loop, a portion of the thread emerging from the shuttle to bring it into contact with the work in preparation for tightening the knot
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from the point in the structure during the next machine operating cycle, 0 'is indicated by the very steep part of the N-N line to the right of e ..
The shuttle 47 occupies an angular position such that, during the rest of the machine, its beak is located just to the left of the low point of its travel. Seen from the front, it turns anti-clockwise and the first of its two revolutions is carried out empty, that is to say without its beak engaging the wire; but, during the second revolution, said nozzle enters the loop of wire which the lifter 163 holds open to receive it, as indicated in a (line 0-0), after which it turns at an accelerated speed to pass said loop over the shuttle, where the tensioner drops the loop from the head boat at point b.
Once the sole has been sewn around the entire circumference of the shoe, the operator lets the pedal go up to disengage the machine, the front of lever 669 then being lifted from a to b, (line pp) by cam 603 and then oscillating. from b to c to the right along the shaft 15 until the end of the lever comes to rest on its cam 671. The lever 669 and the shaft 677 now swing to raise the presser foot 281 and loosen the thread clamp 63. Immediately after one complete revolution of the shaft 15, the presser foot is raised, as shown in d, after which the shaft 15 is automatically disengaged and stopped.
During the last operating cycle of the machine, the thread clamp 63 opens at point e which marks the first part of the rocking movement of the shaft 677.