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"Monteuse-couseuse perfectionnée et nouveau procède' de cordonnerie dans la mise en oeuvre duquel cette machine joue un rôle important" l'empeigne dtune chaussure sur sa forme de montage et à la fixer à demeure à la semelle fiches sur le pavé de cette forme, est appliquée ici à une machine spécialement étudiée pour effectuer le montage de l'empeigne et la coudre en même temps à la semelle de la chaussure avec une trépointe ou paa L'invention comporte aussi un nouveau procédé de cordonnerie dans la mise en oeuvre duquel la nouvelle machine joue un rôle important.
Vu le double usage auquel cette machine est destinée, le mot "chaussure employé au cours du présent mémoire doit s'entendre tant de l'article muni d'une semelle intérieure (première) et d'une trépointe que de l'article fait en retourné et muni dtune seule semelle, hormis que le contexte indique clairement le contraire.
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Dans la fabrication courante du cousu-trépointe, le' montage des flancs de la chaussure est effectué le premier sur une machine adaptée, par exemple, à tendre l'empeigne de point en point sur la forme tout le long de la cambrure et de l'avant-pied, le montage du bout et de l'emboîtage de la chaussure étant effectué en second lieu sur une autre machine telle, par exemple, que la monteuse à chariots bien connue du métier. Ces travaux terminés, la matière qui est de trop sur le pourtour de l'empeigne est rognée, puis la chaussure est présentée à une troisième machine qui coud la trépointe à l'empeigne et à la semelle première.
Dtautre part, dans la fabrication du cousu-chausson, les chaussures sont montées sur la. forme tantôt à la main tantôt à la machine, ou encore partie à la,,main etpartie à la machine, au gré du fabricant. Apres ce montage, qui peut être opéré sur le pourtour entier de la chaussure ou seulement autour de l'avant-pied et des deux côtés de la cambrure, l'empeigne est rafraîchie, puis la chaussure est présentée telle quelle à une machine qui en coud l'empeigne à la semelle.
Les travaux de montage et de couture exécutes séparément dans l'un et l'autre de ces genres de fabrication demandent, on le voit, un temps considérable. Aussi, la présente inven- tion a-e-elle pour objet, entre autres, l'exécution de ces travaux conjointement afin de permettre au fabricant de réaliser par la une économie de temps importante et de réduire au minimum le nombre de machines et d'ouvriers dont il aura besoin pour la confection des deux types de chaussures dont il vient d'être parlé.
L'invention vise encore à doter le métier d'une machine perfectionnée avec laquelle on puisse monter et coudre en une seule passe les articles en retourné, et monter de même les articles à munir d'une trépointe qui est cousue à la semelle
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première en même temps que l'empeigne, cette machine tra- vaillant vite et bien et se recommandant en outre par sa construction robuste et son peu d'encombrement. L'idée d'un tel système de machine n'est pas nouvelle.
En effet, en se référant aux nombreux brevets demandés dans cette branche de l'industrie cordonnière, on verra qu'on cherche depuis longtemps à combiner les deux opérations en question dans une même machine, toutes les tentatives faites jusqu'ici dans ce but n'ayant cependant jamais abouti à aucun résultat satisfaisant. La raison en est que les machines proposées sont incapables de travailler aussi vite qu'elles le devraient pour répondre aux';besoins de l'industrie moderne. Un des problèmes à résoudre était donc dtobtenir une machine dont les outils monteurs et couseurs fussent combinés et agencés de manière à pouvoir exécuter leurs travaux à la vitesse requise, et de manière aussi à augmenter la production afin de satisfaire aux besoins grandissants du commerce.
Or, c'est précidément ce à quoi vise la présente invention.
La machine décrite ci-arès comprend un mécanisme de couture possédant entre autres outils une aiguille f aite pour passer au travers de l'empeigne et de la substance intermédiaire de la semelle première, un mécanisme d'en- traînement servant à présenter la chaussure de point en point à l'action de l'aiguille, enfin un mécanisme de montage qui exerce une traction sur l'empeigne en hauteur de la forme pour la tendre à point. Ce dernier mécanisme est constitué ici par une pince ainsi étudiée que, après avoir saisi l'empeigne, elle l'étire en hauteur et en largeur de la forme en montant par rapport à celle-ci et en se mouvant en même temps par en dessus de la chaussure.
De préférence, la tension de l'empeigne coïncide avec ltentraine- ment de l'ouvrage dans la machine et, pour l'obtention de ce résultat, la pince est commandée de façon à avancer durant
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cet entraînement et pendant qu'elle exerce sa traction sur l'empeigne. Etant donné que l'entraînement de la chaussure consume une bonne partie du cycle opératoire de la machine, la pince aura de ce fait amplement le temps de bien tendre l'empeigne, assurant par là même un montage irréprochable.
Il va de soi qu'une telle coopération des mécanismes d'en- traînement et d'étirage tend à accélérer notablement le travail de la machine et à en augmenter le rendement.
Pendant que la chaussure avance dans la machine, elle reste dégagée des outils couseurs aussi bien que des dispositifs contrôlant la chaussure durant le travail de ces outils.
L'empeigne peut déslors être tendue comme il faut par la pince, ce qui contribue encore beaucoup à rehausser la qualité du montage effectué. Ainsi, pour la première fois dans l'histoire de la cordonnerie mécanique, on aura réussi construire une monteuse-couseuse qui, en sus d'offrir une solution pratique du problme qui présentait des difficultés apparemment insurmontables, remédie complètement aux défauts de ses devancières.
De préférence et tel qu'illustra, la pince commence d'étirer ltempeigne avant l'entraînement de la chaussure et elle continue de ce faire durant toute la durée de cet entraînement et même après. L'étirage achevé, elle tient l'empeigne sous tension jusqu'à ce que l'aiguille se soit enfoncée dans la partie tendue et la tienne à son tour. De cette façon, tout le temps possible est utilisé pour opérer la tension de l'empeigne sans empiéter sur le temps consacre' au travail de couture. De préférence, la pointe de l'aiguille aura traversé la substance intermédiaire avant que la pince ne lâche prise ; et, comme la pince tire sur l'empeigne en avançant avec la chaussure, cela aide à rapprocher celle-ci du mécanisme de couture.
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Dans la présente:; machine,.le mécanisme entraîne-ouvrage comprend un pied-de-biche qui effectue un mouvement à quatre temps pour présenter la chaussure de point en point aux outils couseurs. On obtient ainsi un entraînement effectif et uniforme, L'étirage de l'empeigne en hauteur de la forme par la pince ayant lieu pendant que le pied-de-biche entraîne la chaussure, cela tend à tenir la face plantaire de celle-ci contre le dessouw dudit pied-de-biche, tandis que l'étirage simultané de l'empeigne en hauteur et par en dessus de la forme tend à tenir le cote' dedans de la nervure ou de la lèvre de la semelle première serré contre la face extrême du pied-de-biche.
Dans le nouveau système illustré ci-contre, les mâchoires de la pince sont adaptées à tirer sur l'empeigne, en long du bord de''la chaussure, en se mouvant un peu plus loin que l'ouvrage à chaque entraînement de celui-ci par le pied-de- biche. Ce mouvement des mâchoires de la pince, combiné avec son mouvement d'étirage en hauteur et le mouvement d'entraîne- ment imprimé à la chaussure par le pied-de-biche, a pour effet de tendre l'empeigne à la fois en longueur et de bas en haut, aidant en même temps à prendre le lâche des portions d'empeigne situées sur la ligne d'entraînement (en arrire de la pince) et non encore montées sur forme, de même qu'à refouler lesdites portions graduellement vers l'aiguille.
La partie de l'em- peigne qui reste à monter est empêchée ainsi de se relâcher par trpp et la pince peut alors travailler au mieux.
Pour adapter la machine à ne monter que les côtés de l'empeigne quand le bout a déjà été tendu sur la forme, et pour pouvoir coudre en même temps l'empeigne à la semelle de la chaussure (avec ou sans trépointe) tout le long de la cambrure et autour dudit bout, le travail commençant à une extrémité' de la ligne de devant de l'emboîtage pour se
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terminer à, l'autre extrémité' de ladite ligne, il est prévu des moyens perfectionnés qui permettent d'interrompre le travail de la pince en contournant le bout de la chaussure.
On verra par la suite de ce mémoire que le levier imprimant à la pince son mouvement d'étirage en hauteur est mis en jeu par le moyen d'un ressort pour baisser la pince, tandis que l'exhaussement de la pince sous l'action de ce même levier est contrôlé par un dispositif qui sert aussi à bloquer la descente de la, pince. Or, en opérant sur une chaussure dont le bout est déjà mont point sur la forme et dont l'empeigne a été rafraîchie à cet endroit, il convient, après avoir effectué le montage et la couture d'un premier cotede la chaussure, de lever la pince ou de l'empêcher de descendre durant la continuation de la couture autour du bout, sans quoi elle pourrait venir en contact avec ce dernier et le déranger, vu qu'elle est ajustée aussi bas' que possible pour pouvoir saisir une empeigne ayant peu de débordant.
Natu- rellement, on permettra à la pince de reprendre son travail d'étirage durant la couture du deuxième côté de la chaussure.
Pour que l'opérateur puisse contrôler lui-même le travail de la pince, on peut avoir recours à une genouillère ou encore, comme indiqué' au dessin, à une pédale. Cependant, en vue de décharger l'opérateur de ce soin, on peut adjoindre à la ma- chine un mécanisme qui fera remonter la pince automatiquement après un certain nombre d'opérations d'étirage (pour qu'elle n'entrave pas la formation d'un certain nombre de points de couture autour du bout), et qui replacera ensuite ladite pince en position de travail pour continuer de monter et de coudre le deuxième côtéde la chaussure. De préférence, il est prévu des moyens servant a varier le nombre des opéra- tions d'étirage effectuées par la pince avant sa mise au repos.
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La machine est étudiée pour s'arrêter à la phase du cycle opératoire où l'aiguille est sortie de 1 ouvrage, afin de permettre à l'opérateur d'enlever la chaussure.
Mais comme, à ce moment-là, la pince vient de mordre l'empeigne pour se préparer à l'étirer, il importe d'ouvrir la pince aussitôt la machine arrêtée, pour lui faire lâcher la chaussure. On verra que ce résultat est obtenu ici en montant le pivot du levier de fermeture de la pince sur un manchon excentrique dont la rotat'ion annule la pression du ressort de fermeture et'permet à la pince de s'ouvrir.
Dans certains cas, il peut être bon de munir la machine de-moyens,destines à refouler l'empeigne dans l'angle formé par le bord aminci et l'épaulement de. la semelle première, avant l'entrée de l'aiguille dans l'ouvrage. De là l'utili- sation ici 6'un dispositif agencé de manière à pouvoir s'engager sur la portion d'empeigne maintenue sous tension par la pince et à la refouler dans l'angle susdit.
On verra que ce dispositif, désigné ci-après sous le nom 'de "rabatteur", comprend une pièce articulée de telle façon en dessus de la face plantaire de la chaussure que son extrémité inférieure se trouve en regard de la face de champ de la semelle, un ressort poussant ladite extrémité' en temps utile durant le cycle opératoire de la machine pour l'amener en contact avec la portion préalablement tendue de l'empeigne et la lui faire refouler jusqu'au fond de l'angle formé entre le bord aminci et l'épaulement de la semelle.
Le pivot du ra- batteur est fait pour participer au mouvement d'entraînement imprimé à la chaussure par le pied-de-biche, ainsi qutau mouvement effectué en même temps par la pince, et ledit pivot se rapproche de la chaussure juste au moment où le pied-de- biche vient accoter sur la lèvre ou nervure de la semelle, en sorte que l'empeigne et la substance intermédiaire de la semelle restent prises entre le pied de-biche et le rabatteur
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et sont maintenues dans la position qutil faut pour que l'aiguille puisse passer h travers.
Quelques-uns des perfectionnements visés par la présente invention peuvant être incorporés avantageusement des ma- chines qui ne sont pas appelées à. exécuter tous les travaux faits par la machine illustrée ci-contre à titre d'exemple, la demanderesse revendique comme sa propriété exclusive toutes autres applications que ltinvention est susceptible de recevoir.
Le nouveau procédé de cordonnerie, dans la mise en oeuvre duquel la présente machine joue un rôle important, comporte la série d'opérations suivantes, savoir: monter le bout et l'emboîtage de la chaussure en position définitive sur la forme, à l'aide par exemple de rabatteurs embrasse-bout; rafraîchir l'empeigne à l'avant-bout; monter un premier coté de la chaussure en position définitive sur la forme, depuis le devant de l'emboîtage jusqu'il la piqûre du bout rapporté, et coudre en même temps la trépointe à ltempeigne et à la semelle première; coudre ensuite la trépointe autour du bout;
enfin, monter le deuxième côté de la chaussure en position définitive sur la forme, depuis la piqûre du bout rapporté jusqu'à la ligne de devant de l'emboîtage, et coudre en même temps la trépointe à l'empeigne et à la semelle première.
Les particularités de l'invention énoncées ci-dessus, ainsi que d'autres, y compris certaines formes nouvelles de construction et oertaines dispositions inédites, seront maintenant expliquées en détail en regard du dessin ci-joint dont
Fig. 1 est une vue de cote, en partie brisée, d'une monteuse-couseuse caractérisant la présente invention ;
Fig. 2 et 3 sont des détails de certaines pièces représentées fig. 1 ;
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Fig. 4.,.montre de face les outils monteurs et couseurs illustrés fig. 1, moins le mécanisme du rabatteur;
Fig. 5 est un développement des cames de la machine illustrant graphiquement la coordination des mouvements imprimés par ces cames aux divers outils;
Fig. 6 est un détail du pied-de-biche indiquant en perspective la. conformation particulière de son extrémité portant sur ltouvrage;
Fig. 7 illustre en perspective une chaussure dont le premier côté présenté à la machine a été monté en position définitive sur la forme et passé en trépointe, et dont l'avant-bout a aussi été passé en trépointe. Le montage et la couture avec trépointe du deuxième côté de la chaussure ne sont pas illustrés ici pour qu'on puisse voir dans quel état se trouvent les matériaux qui restent à monter et à coudre de l'autre cote' de la chaussure. Cette vue illustre aussi le nouveau procède de cordonnerie.
Fig. montre, en élévation latérale, un mécanisme automatique servant à contrôler la pince de montage dont la machine-est munie ;
Fig. 9 est une vue de face de ce même mécanisme.
La monteuse-couseuse dont s'agit possède un mécanisme de couture muni de moyens pour manier la trépointe au cours du travail et ressemblant essentiellement à celui des machines formant l'objet des brevets belges du 7 août 1909 (n 218.230) et du 28 novembre 1911 (n 240.813), auxquels le lecteur est prie' de se reporter pour tous les détails qui manquent ici.
Au dessin, 10 désigne une aiguille courbe à barbe, 12 un guide-aiguille, 14 un boucleur, 16 un crochet débiteur de fil, 18 un martre-tendeur, 20 un tendeur auxiliaire, 22 un pied-de-biche, 24 un guide-trépointe, 26 un appuie-forme et 28 sa glissière, 30 la glissière du guide-trépointe, 32 un
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dispositif de tension du fil, toutes ces pièces pouvant être construites et agencées comme les pièces correspondantes des machines des brevets précités.
Dans le système perfectionné prévu par l'invention, l'entraînement de l'ouvrage est opéré par le pied-de-biche 22 qui est ajustable en hauteur sur un bras 34 montré imparfaite- ment fig. 1 et pivotant sur un arbre 36 porté par une glissière 38 mobile sur un arbre 37 en travers de-la machine et dans le sens d'entraînement de la chaussure, cette glissière étant assemblée par un joint réglable 39 à un levier 40 articulé en 42 au bâti de la machine. A l'extrémité' postérieure de ce levier est un ga.let 44 qui court dans une piste de came 45 (fig. 5) pratiquée'dans la face de champ dtun disque 46, ta,ndis qu'au bras 34 est fixéun bras vertical 48 actionnant le pied-de-biche.
Ce bras, qui va et vient avec la glissière 38, effectue périodiquement des mouvements perpendiculaires à ceux de ladite glissière pour rapprocher et écarter le pied- de-biche alternativement de la nervure (ou de la gravure) de la semelle de la chaussure. A cette fin, le haut du bras moteur 48 est muni d'une échancrure dans laquelle pénètre une dent 50 formée sur la plus courte des branches dtun levier 52 coopérant avec le bras moteur du pied-de-biche et articulé en 54 au bâti de la machine. Le levier 52 est muni, par derrière, dtun galet 56 qui court dans une piste de came 58 (voir fig. 5) pratiquée dans le disque 46 (calé sur l'arbre 60 des cames de la machine) pour imprimer au levier 52 des mouvements dans un plan vertical.
Le tracé de la piste 58 est ici tel que les mouvements du levier 52, et par suite ceux du pied-de-biche 22, servent, conjointement avec le va-et-vient de la glissière 38, à impartir au pied-de-biche un mouvement à quatre temps.
Autrement dit, au cours du travail, le pied-de-biche se meut d'abord vers l'intérieur de la machine pour entrer dans la gravure ou venir accoter sur la nervure de la semelle ; il se meut ensuite
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en travers de la machine avec la glissière 38 pour se rap- procher de l'aiguille 10 et entraîner l'ouvrage. Cet en- traînement achevé, il est tiré vers ltavant de la machine pour le faire sortir de la gravure ou 1'écarter de la nervure de la semelle. Finalement, pendant qu'il est encore éloigné de la gravure, il est ramenéà sa position initiale par le rappel de la glissière 38. Un tel mouvement du pied-de-biche est spécialement avantageux en passant autour du bout de la chaussure.
Comme oindiqué fig. 6, le bord interne du pied-de- biche est taillé en écharpe pour lui permettre de s'enfoncer légèrement dans la lèvre de la gravure et mieux entraîner l'ouvrage. Dans le même but, la face de dessous du pied- de-biche, c'est-à-dire celle qui portera sur la face plantaire de la semelle, est munie de cannelures partant de son extrémité interne et se dirigeant vers son extrémité' opposée. Avec des chaussures à première entoilée, il vaut mieux ne pas effiler le bout du pied-dE,-biche pour être plus sûr de ne pas abîmer la toile de renforcement,
La présente machine est pourvue d'une pince de montage formée d'une mâchoire externe 62 et d'une mâchoire interne 64.
Cette pince est actionnée à des moments détermines par rapport au mécanisme de couture pour lui faire tendre l'em- peigne de la chaussure de point en point sur la forme avant de la coudre à la trépointe et à la semelle ou à la semelle 'seulement, ce qui obvie à la nécessité d'effectuer le montage de la chaussure entière avant de procéder à la couture. De la mâchoire externe 62 de la pince remonte une queue 66 qui est perforée dans le sens de sa longueur et penche de dedans en dehors, formant un angle de 25 à 30 avec la verticale.
Le haut de cette queue, qui a la forme d'une sphère, ainsi qu'il est montré en 68, se loge dans une douille ménagée dans un levier 70 destiné' à imprimer à la pince un mouvement d'Étirage en hauteur de la forme, la partie sphérique de la
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queue étant retenue dans son logement par une plaque 72 assujettie à l'aidé de vis 74. La queue 66 se trouve ainsi assemblée au levier 70 par un joint universel.
Ce même levier est articulé en 76 au bâti de la machine et sur son extrémité postérieure est affolé un manchon 78 au travers duquel passe une tige de commande 80, Le bas de cette tige se visse dans une bride fendue 82 portée par le collier 84 d'un excentrique 86 monté sur l'arbre 60 . A l'intérieur du manchon 78, la tige 80 présente un renflement 88 (fig. 2) en dessous duquel est enfilée une rondelle 90 que ledit renflement empêche de monter sur la tige. Entre cette rondelle et la bride 82 est intercalé un ressort à boudin 92. D'autre part, sur le dessus du renflement 88 appuie un manchon épaule' 94 et, entre l'épau- lement de ce manchon et un écrou à main 96 se vissant sur le haut de la barre, est un ressort 98 agissant sur le levier de l'étirage en hauteur.
Une telle disposition permet de tendre tout d'abord le ressort 98 autant qu'on le voudra par la manoeuvre de l'écrou 96 et assure en même temps que les mouvements d'étirage imprimés à la pince par le levier 70, sous l'impulsion de l'excentrique 86, seront élastiques.
Pour adapter la pince a commencer son mouvement d'étirage élastiquement et à le finir inélastiquement, le manchon 94 peut être prolongé vers le haut jusqu'auprès de l'écrou 96, par exemple en montant fou sur la tige 80 un manchon 95, ce qui fera que le ressort 98 du levier d'étirage en hauteur n'agira que durant la première partie du mouvement dudit levier, tandis que la dernière partie de ce mouvement steffec- tuera sans élasticité grâce aux manchons 94,95.
De plus, en baissant l'écrou 96 jusque contre le manchon 95, retirage en hauteur peut être rendu absolument inelastique, comme le demandent certaines classes d'ouvrage. En dévissant la bride 82 et en tournant le bout carré de la tige 80 avec une cléà béquille, il sera possible de varier en hauteur de la chaussure la position dans laquelle la pince mordra l'empeigne.
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On verra que, lorsque l'extrémité postérieure du levier d'étirage en hauteur monte, le ressort 92, situé en dessous dudit levier, fait descendre la pince élastiquement, et que cette dernière peut, si l'on veut, être tenue en l'air en vainquant la tension du ressort 92, durant la rotation de l'excentrique 86 . Pour lever la pince ou l'empêcher de descendre (par exemple, en opérant sur le bout d'une chaus- sure à trépointe où l'empeigne a déjà été tendue à point sur la forme et rafraîchie dans une certaine mesure, et où par conséquent la pince n'a rien µ. faire), 1''opérateur peut utiliser le mécanisme que l'on va maintenant décrire.
Dans le manchon 78 (fig. 1) est implanté un tenon 100 qui engrène dans une coulisse 102 ménagée dans une bielle 104 accouplée par le bas la branche 106 d'un levier coudé pivotant en 108 sur la machine et à l'autre branche, 110, duquel est attachée une connexion flexible 112 qui aboutit à une pédale 113 située à côté de la pédale de démarrage 114 de la machine. En baissant la pédale 113 pendant qu'il tient son pied sur la pédale 114, l'opérateur sera capable de tendre la connexion 112 pour tirer la bielle 104 en bas. Le haut de la coulisse 102 viendra alors en contact avec le tenon 100 et, si l'extrémité postérieure du levier d'étirage en hauteur 70 se trouve en l'air, cette extrémité descendra pour exhausser la pince.
Il s'ensuit que, durant la rotation de l'excen- trique 86, le ressort 92 est simplement comprime' et ntimprime aucun mouvement au levier 70, les mâchoires 62, 64 de la pince demeurant par suite en l'air, c'est-à-dire dans une position où elles sont incapables de mordre l'ouvrage. Sur le pivot 108 du levier coudé 106-110 est aussi fixé en position réglable, au moyen d'un boulon de serrage 115, un élément 116 muni de vis de réglage, 118 et 120, situées l'une en dessus et l'autre en dessous d'une oreille formée sur la branche 110 du levier coudé et servant à limiter son mouvement dans un sens ou
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l'autre.
On verra que, en ajustant la vis 118 on peut varier la position inférieure des mâchoires de la pince, tandis que l'ajustage de la vis 120 permet de contrôler la position supérieure de ces mêmes mâchoires,-
Le ba,s de la queue 66 de la pince est monte sur une broche 122 (fig. 4) implantée dans le côté dtune bride fendue
124 dans laquelle se visse un manchon 126. Ce manchon est fou sur une portion réduite de l'extrémité' dehors d'un bras 128 pivotant en 36 sur la glissière 38 du mécanisme d'entraînement.
Le manchon 128 est empêché de se déplacer le long de la portion réduite du bras 128 par la tête d'une vis 130 (fig. 4). Le fait de relier ainsi, près de son extrémité inférieure, la pince à la glissière 38, joint au fait que l'extrémité' supé- rieure de la pince, comme expliqué plus haut, est assemblée par un joint universel au levier d'étirage en hauteur 70, lequel est dépourvu de tout mouvement latéral, assure que les mâchoires de la pince (qui sont alors en prise avec l'empeigne, tel qu'explique ci-après) se meuvent avec la glissière 38 soit pour présenter ou aider à présenter l'ouvrage aux outils couseurs, soit pour participer à cette présentation.
En outre, puisque les mâchoires 62, 64 de la pince sont situées en dessous de son articulation au bras
128, qui effectue un mouvement d'entraînement de même am- plitude que celui effectuépar le pied-de-biche 22, et puisque le haut de la queue 66 de la pince n'a pas de mouve- ment latéral, le mouvement desdites mâchoires en long du bord de la chaussure, autrement dit sur la ligne d'entraînement de l'ouvrage, a plus d'étendue que le mouvement utile du pied-de- biche, excédant par conséquent le mouvement imprimé à la 'chaussure pour l'avancer de point en point dans la machine.
L'empeigne est donc entraînée plus loin par les mâchoires de la pince que la chaussure ne l'est par le pied-de-biche. Il en résulte que la pince a tendance non seulement à prendre
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le lâche de la,portion d'empeigne non encore tendue sur la forme en arrière d'elle, eu égard à la direction dans laquelle l'empeigne est entraîner mais aussi à refouler l'empeigne graduellement vers l'aiguille. On obtient aussi un meilleur montage parce que la partie de l'empeigne que la pince n'a pas encore tendue ne reste pas trop lâche en long des flancs.
Les longueurs relatives du bras antérieur du levier d'étirage en hauteur et du bras 128 sont ainsi calculées (celle du premier excédant préférablement celle du second) que la pince commence l'étirage en hauteur non pas d'équerre au plan du pavé de la forme, mais sous un angle inférieur à 90 (soit 70 ) par rapport audit plan. De plus, comme le bras 128 s'étend de bas en haut et vers l'extérieur par rapport au plan de la face plantaire de la chaussure, son oscillation durant le tirage en hauteur entraînera la pince vers l'intérieur, c'est-à-dire par en dessus du pavéde la forme, ce qui impartira à l'empeigne de la chaussure un surcroît de tension en largeur. Ce tirage en largeur accompagne donc le tirage en hauteur et continue jusqu'à la fin de ce dernier.
Encore que la pince soit toujours capable de tourner sur le bras 128, elle peut être ajustée en long de ce bras (en desserrant la bride 124 et en tournant le manchon 126), ce déplacement du pivot de la pince le long dudit bras permettant de varier la longueur effective de ce dernier pour déterminer par suite dtune façon générale l'arc que décrivent les mâ- choires de la pince par rapport au fond de la chaussure en étirant l'empeigne en largeur de la forme. Ce réglage permet aussi de déterminer la position intérieure ou extérieure que la pince devra occuper pour bien mordre l'empeigne.
La mâchoire intérieure 64 est articulée à la queue 66 de la mâchoire extérieure 62 par le moyen d'une oreille qui s'introduit dans une coulisse de ladite queue et à travers
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laquelle passe la broche 122. La mâchoire intérieure 64 pivote donc sur la mâchoire extérieure. La mâchoire intérieure est munie d'un prolongement supérieur 132 qu'une courte bielle 134 accouple à un piston plongeur 136 qui joue longitudina- lement dans la perforation de la queue 66 de la pince. Un ressort 138, attaché par un bout au piston 136 et par l'autre à la queue 66, tend à exhausser celui-là pour maintenir les mâchoires de la pince ouvertes.
Le piston 136 passe à travers le bout sphérique 68 de la queue 66 et il est rencontré par un piston 140 monté dans l'extrémité-avant d'un levier ferme- pince 142 pivotant en 144 sur le bras antérieur du levier d'étirage en hauteur 70.
Le piston 140 est tenu baissé par un ressort 146 dont la tension peut être variée en tournant un manchon fileté 148 qui appuie sur le haut du ressort 146:, la pression des mâchoires de la pince sur les matières d'empeigne pouvant ainsi être réglée a volonté. Le levier ferme-pince 142 est articulé, par derrière, à une bielle 150 dont le bas est articulé à son tour en 152 à la branche descendante d'un levier coudé 154 qui pivote en 156 et porte un bras en saillie postérieure muni d'un galet 158 courant dans une piste de came 160 (voir fig.
5). La bielle 150 et le levier 154 sont ainsi agencés que leur pivot d'assemblage 152 se trouvera dans le prolonge- ment de l'axe du pivot 276 du levier 70 après la fermeture dé la pince, en sorte que le mouvement effectué par ledit levier pour faire étirer l'empeigne en hauteur de la forme n'affectera en rien la pression de fermeture des mâchoires de la pince. La piste de came 160 imprime un mouvement tel au levier 154 que la pince s'empare de l'empeigne au bon moment, la disposition sus- décrite permettant au levier 142 de monter avec le levier 70 quand ce dernier oscille--pour exhausser la pince, sans cesser cependant de maintenir la pince bien fermée, la force d'emprise des mâchoires sur l'empeigne dépendant du réglage préalable du manchon 148.
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La machine illustrée ci-contre est étudiée pour s'arrêter à cette phase du cycle opératoire où l'aiguille est sortie de l'ouvrage et où la pince vient de mordre l'empeigne avant l'entraînement suivant de l'ouvrage. Les mâchoires de la pince devraient donc pouvoir srouvrir alors pour permettre de retirer l'ouvrage de la machine. A cette fin, le pivot 156 est consti- tué lei par une broche implantée horizontalement dans le bâti de la machine, et sur cette broche est enfilé un manchon excen- trique 161 qu'on peut faire toùrner dans le levier coudé 154 à l'aide dtune manette 162.
Un ressort boudin 164, attaché par un bout au levier 154 et par l'autre à un mentonnet 166 implante* dans le manchon 161, sollicite ce dernier à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que le mentonnet 166 vienne buter contre une extrémité d'une coulisse 168, la manette 162 restant normalement debout (voir fig, 1).
Il est donc entendu que si cette manette est tournée en sens inverse des aiguilles d'une montre autant que le permet la coulisse 168, l'axe du manchon excentrique descendra relative- ment à l'axe de la broche 156, ce qui amènera le levier coude* 154 à tirer en bas la bielle 150 pour ouvrir les mâchoires de la pince, ledit levier pivotant pendant ce temps-la autour de son'galet 158.
Quoique la pince soit capable dteffectuer seule un bon montage dans la majorité des cas, il est bon de lui adjoindre un dispositif qui puisse supplier, au besoin, à ltimperfection de son travail.. Dans la présente machine, le dispositif uti-
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lise* a''cet.te 'fin comprend un 0ut1[qui rabat l'empeigne par- @ dessus le bord de la forme après sa tension par la pince.
Cet ottil, appelé "rabatteur", consiste en un doigt 170 (voir fig. 1 et 3) monté en position réglable sur un support 172 solidaire de l'arbre 36 imprimant à la glissière 38 son mouvement de va-et-vient. Le rabatteur 170 est placé en position telle que sa face de dessous (celle portant sur
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l'empeigne) longe le devant du guide-trépointe 24, en contre- bas des mâchoires 62 et 64 de la pince et à l'opposé du pied- de-biche 22. Quand la machine,est au repos, le rabatteur de trouve en position inactive, c'est-à-dire écarté de l'ouvrage, pourfaciliter l'enlèvement et la mise en place de la chaussure.
A l'arbre 36 est assujetti aussi un bras 174 dont la face extrême décrit un arc 176 concentrique à l'axe de l'arbre 36.
Un autre'bras, 178, qui'est fou sur l'arbre 36, porte à son extrémité un galet 180 qui peut venir s'engager sur la face arquée 176 du bras 174'. Sur l'arbre 36 est fou également un troisième bras, 182, qui se prolonge par.delà. l'extrémité' du bras 178 et dont le bout, replié de bas en'haut, passe en travers de la face extrême de ce dernier bras. L'extrémité' repliée du bras 182 est aussi approximativement concentrique à l'axe de l'arbre 36, mais elle porte, prés du sommet de son côté dedans, une saillie 184 formant came, cette saillie pou- vant coincer le galet 180 contre la face 176 du bras 174 à la descente du bras 182, et entraîner ce dernier en bas avec lui cependant que le bras 182 continue de descendre.
Il est clair que la descente du bras 174 fera osciller l'arbre 36 dans le sens des aiguilles d'une montre, amenant par suite le rabatteur 170 à passer par-dessus les matières d'empeigne pour les refou- ler dans l'angle que forment entre enx la lèvre et le bord aminci de la semelle première. Les mouvements nécessaires à l'obtention de ce résultat sont imprimés au bras 182 par des transmissions qui le relient au levier 52 susdécrit commandant le pied-de-biche.
Ces transmissions comprennent une tige 186 qu'une broche pivotale 188 articulée par le bas un bloc 190 articulé à son tour,: au moyen d'une broche 192, à des oreilles formées sur le bras 182, les broches 188 et 192 étant placées d'équerre l'une par rapport à l'autre afin d'obtenir entre la tige 186 et le bras 182 un joint universel.
La tige 186 remonte du bras 182 et se dirige vers l'arriére de ce bras pour passer à
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jeu libre au travers d'un palier 194 à son extrémité supé- rieure, lequel palier pivote en 196 sur un bloc 188 articulé en 200 à un prolongement 202 du levier 52, cette disposition ressemblant à celle du bas de la tige, et les articulations supérieure et inférieure de celle-ci permettant au rabatteur
170 d'avancer et de reculer librement avec la glissière du mécanisme d'entraînement sans que cela ait auoun effet sur les transmissions reliant la tige 186 au levier 52 et au bras 182, Un ressort 204, intercalé entre un épaulement de la tige 186 et le palier 194, donne de la souplesse au mouvement susdit du rabatteur,
Lorsque le bras 182 est levé par le rappel de la tige 186 après que le rabatteur a fini d'agir sur l'empeigne et que la chaussure a été entraînée de la distance voulue, ledit bras 182 s'écarte du galet 180 porte'par le bras 178, le contrôle du rabatteur 170 par le bras 182 cessant aussitôt. Un ressort 206, attaché au porte- rabatteur 172 et à une partie fixe de la machine, tire le rabatteur en arrière jusqu'à ce qu'il vienne reposer sur le devant du guide-trépointe 24.
Pour maintenir le galet 180 dans une position où il puisse 'être saisi par le bras 174 et par le bras 182à la descente suivante de ce dernier, il est prévu un ressort 208 qui appuie, par le bas, contre une oreille du bras 181 et, par le haut, contre le bras 178,, et qui pousse le galet 180 en haut et l'amène en contact avec les faces coinceuses des deux bras. La machine s'arrête en un point déterminé, avec l'aiguille sortie, de l'ouvrage.
A ce moment-là, le rabatteur 170 est en position active ; pour qu'il puisse se replacer en position inactive sous Inaction de son ressort 208, sur le bras porte-galet 178 est formée une touche 210 qui permet à ce bras de descendre pour retirer le galet dentre les,faces coinceuses, libérant ainsi le rabatteur qui peut alors revenir en arrière jusqu'à ce qu'il soit.arrêté par sa venue en contact avec le guide-trépointe.
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Pour que l'opérateur ne soit pas tenu d'interrompre lui- même le travail de la pince en temps utile, c'est-à-dire des qu'elle est arrivée à la ligne de piqûre du bout rapporté, non plus que de la remettre en jeu une fois la trépointe cousue autour du bout, on peut munir la machine du mécanisme automatique illustré fig. S et 9. On verra par la première de ces figures que le bas de la bielle 104 est accouplé au bras supérieur d'un levier 220 qui pivote sur l'arbre 108, Quant au bras inférieur de ce levier, il porte une bifurca- tion dans laquelle est un bloc 222 auquel sont fixes des tourillons horizontaux 224. Une tige 226, qui traverse le bloc 222 est assemblée par devant au collier 228 d'un excen- trique 230 cale' sur un arbre horizontal 232.
Cet arbre est tourillonné dans un alésage pratiqué dans l'arbre 37 portant la glissière 38 du mécanisme d'entraînement. Sur l'arbre 232 est calé, à proximité' de l'excentrique 230, une roue à rochet 236 munie d'un nombre approprié de dents - dans l'espèce, quarante-huit.
D'autre part, sur l'arbre 232 est monte' fou un bras vertical 238 arme' d'un cliquet 240 agissant conjointement avec la roue à rochet 236. Un ressort 242, attaché par un bout au cliquet et par l'autre a un crochet sur le bras 238, en dessous du cliquet, sert à tenir ce dernier en prise avec la roue à rochet. Le bras vertical 238 est relie' par le haut, au moyen d'une bielle 244, au collier d'excentrique 84 qui est attaché au levier d'étirage en hauteur 70 De cette manière, à chaque mise en jeu de la pince, donc à la formation de chaque point de couture, la roue 236 avance d'une dent dans le sens des aiguilles d'une montre, imprimant par là un mouvement d'égale amplitude à l'excentrique 230.
Un chien 246 (fig. 8) empêche la roue à rochet de tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre. A la tige 226, tout près du bas du levier 220,'est fixé un collier 248 entre lequel et l'extrémité du bloc porte-
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tourillons 222 est,intercalé un ressort 250 qui tend à faire tourner le levier en sens inverse des aiguilles dtune montre jusqu'à ce que son mouvement soit bloqué par une butée fixe
252, Des écrous 254, montés sur le bas de la tige 226, sont mus à certains moments pour faire osciller le levier 220 dans le sens des aiguilles dtune montre, comme expliqué plus au long ci-après.
La rotation du rochet 236 par le cliquet 240 est ainsi étudiée qu'elle fait faire un tour complet sur lui-même à l'excentrique 230 en quarante-huit passes successives cor- respondant à quarante-huit impulsions du cliquet 240 et à la formation de quarante-huit points de couture. Durant les premières vingt-quatre fractions de tour de l'excentrique, un butoir 252 empêchera le levier 220 de se mouvoir en sens inverse des aiguilles d'une montre, et la tige 226 de l'excentrique glissera dans le bloc 223 en vainquant la tension de son ressort 250;
mais, vers la fin de ce mouvement (après que l'excentrique aura dépassé son pointmort), ladite tige commencera de reculer jusqu'à ce que les écrous 254 qu'elle porte à son extrémité viennent rencontrer le bas du levier 220. Pendant tout ce temps-là, la pince-continue de tendre l'empeigne de point en point sur la forme. Durant les vingt-quatre impulsions suivantes imprimées à la roue à rochet 236, l'excentrique fera reculer la tige 226 davantage, ce qui, en raison du contact des écrous 254 avec le levier 220, écartera ce dernier de son butoir 252 en le faisant osciller dans le sens des aiguilles d'une montre.
Cependant que le levier 230 continue de se mouvoir en ce sens, l'extrémité' postérieure du levier d'étirage en hauteur 70 sera tirée légèrement en bas par la bielle à coulisse 104 à l'encontre du ressort 92, et la pince montera et restera en dessus du point marquant la plus basse position qu'elle prenne pour mordre l'empeigne.
Entre temps la tige 80 de l'excentrique,
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dont le mouvement exhausse et baisse la pince, continuera de monter et, descendre comme à ltordinaire, travaillant à vide en vainquant la tension des ressorts 92, 98 Quand la roue rochet 236, donc l'excentrique 230, est sur le point d'achever sa révolution, un mentonnet réglable 256, implanté dans un côté de l'excentrique, vient rencontrer l'épaulement 258 dtun loquet 260 monté et articula sur une garde 262 qui tourne sur l'arbre 232.
Durant la dernière partie de la révolution, le mentonnet 356 entra,îne devant lui loquet et garde, cette dernière glis- sant alors sur les dents de la roue à rochet 336 par-dessous le cliquet 240, de sorte que ledit cliquet passe et repasse sur la surfa,ce externe de la garde sans imprimer aucun mouvement à ladite roue 236, La tige dtexcentrique 226 aura aussi été avancée alors par l'excentrique 230 assez loin pour premettre à la commande de la pince de remettre celle-ci en jeu. Dans ce dernier état, la machine continue de fonctionner, la pince de montage continuant dtagir sur l'empeigne aussi long- temps qu'on le voudra.
Donc, supposé que la garde 262 ne soit pas en dessous du cliquet 240 quand l'opérateur commence de monter et coudre l'empeigne d'une chaussure, la machine fera dtabord vingt-quatre points de couture durant l'étirage de l'empeigne par la pince; mais elle fera les vingt-quatre points suivants pendant que la pince reste dans la position où elle a été exhaussée automatiquement pour interrompre son travail. Après cela, la machine fera autant de points que l'opérateur le voudra pendant que la pince continue le montage.
Un tel système produira le résultat désiré. En effet, Inexpérience a montré que, pour une chaussure de pointure moyenne, quara,nte-huit points de couture sont généralement suffisants pour unir un côté de la chaussure à sa semelle depuis le devant de l'emboîtage, où l'opérateur commence la couture, jusqu'à proximité de l'emplacement usuel de la piqûre du bout rapporté. Il va sans dire que ce côté-là de la ohaus-
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sure doit être tendu à point sur la forme par la pince.
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En laissant la garde dans cette position, l'opérateur peut, sil le veut, permettre à la pince d'agir sur le pourtour entier de la chaussure, avant-bout compris.
Pour pouvoir ôter la garde de dessous le cliquet, le loquet articulé 260 a la forme 'd'une touche qui permet de le mouvoir de bas'en haut autour de son pivot pour le dégager du menton- net 256. Un ressort 284, attaché par un bout au loquet 260 et par ltautre à un mentonnet 266, fait tourner la garde en sens inverse des aiguilles d'une montre pour l'ôter de dessous le cliquet quand le loquet a été' ainsi retiré. Une bielle 268, accouplée par un bout à la garde 262 et munie d'une coulisse dans laquelle engrené un,tenon fixe 270, sert à limiter le mouvement,de la garde dans le sens des aiguilles d'une montre.
Le mentonnet 256 implante* dans la roue à rochet est ajustable
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dans une coulisse arciforme (ménagée dans ladite roue), ce qui permet de mouvoir ce mentonnet en sens inverse des aiguilles d'une montre si on voulait faire moins de points de couture qu'à l'ordinaire (soit vingt-deux points) avant dtinterrompre le travail de la pince de montage, en travaillant par exemple des chaussures de plus faible pointure. Un tel ajustage fera avancer l'excentrique dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à l'épaulement 258, interrompant par suite le tra- vail de la pince de montage plus tôt que d'habitude.
Un volant 272, monte' en bout de l'arbre 232, sert à ramener rochet et mentonnet à leur position initiale en cas de rupture du fil durant la couture de la chaussure, comme aussi lorsqu'on veut recommencer la couture pour toute autre raison.
On expliquera maintenant les opérations que comporte le nouveau procédé de fabrication du cousu-trépointe visé par la présente invention, et le rôle joué pax la machine susdécrite dans la mise en oeuvre de ce procède'. Apres avoir assemblé une empeigne a (fig. 7) et une premire b, munie d'une ner- vure ou lèvre de couture, sur une forme ± et avoir fait subir un premier étirage à cette empeigne, le bout (avant) et l'em- boîtage (arrière) de la chaussure sont tendus en position définitive sur la forme (à ltaide par exemple des "rabatteurs" d'une monteuse à chariots), le montage étant arrêté à l'arrière par des semences d, et par un faufil ou des crampons à ltavant.
Le bout de l'empeigne est ensuite rafraîchi jusqu'à fleur, ou presque, de la lèvre de couture de la première. C'est dans cet état que la chaussure est présentée, semelle en haut, à la monteuse-couseuse de la présente invention en introduisant le pied-de-biche dans la gravure de la première ou en le faisant appuyer contre sa lèvre de couture, à proximité de l'avant de l'emboîtage, le bout de la trépointe e à coudre à la chaussure étant placé par le guide 24 à l'endroit qu'il faut pour le coudre à la chaussure. La machine s'arrête en
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position telle que, en commençant son travail, elle fait un point de couture avant que l'empeigne.ne soit mordue et étirée par la pince.
Si l'emBOîtage est déjà monté en position définitive sur la forme, comme dans le cas susindiqué, il est inutile d'étirer la portion d'empeigne dans laquelle l'aiguille fait son premier point, parce qu'elle est déjà suffisamment tendue. Du reste, le serrage du point de couture achèvera de lui faire épouser parfaitement la f orme. Mais si l'emboîtage n'était pas encore monté définitivement sur la forme quand le temps vient de passer la chaussure en trépointe, le lâche qui peut exister à cet endroit dans les matières d'empeigne, parce , qu'elles n'ont pas été tendues avant de commencer la couture, disparaîtra lors du montage ultérieur de l'emboîtage. Quand l'opérateur met la machine en marche en appuyant sur la pédale 115, l'aiguille perce la trépointe,
l'empeigne et la lèvre ou nervure de la première, puis le pied-de-biche est écarté de ladite lèvre ou nervure par sa came 58 et mû par son autre came 45 vers la droite de l'opérateur d'une distance égale à la longueur d'un point de couture . Pendant ce temps-là, une boucle de fil a été couchée dans la barbe de l'aiguille et cette dernire effectue maintenant un mouvement rétrograde durant lequel, et pendant que le point est serré dans l'ouvrage, la came 58 serre contre la lvre ou nervure de la semelle le pied,-de-biche qui, grâce aux dents et cannelures dont il est muni, peut saisir fermement la semelle et entraîner la chaus- sure comme il faut vers l'aiguille quand il est mûvers la gauche.
L'aiguille est alors sortie de l'ouvrage et la pince 62-64 a été amenée a sa position ls plus basse par son exben- trique 86, La came 160 opère maintenant la fermeture de la pince, qui commence aussitôt de remonter pour étirer élasti- quement l'empeigne en hauteur et en largeur de la forme par l'entremise du ressort 98. Le pied-de-biche 22 se meut alors vers la gauche pour commencer d'entraîner l'ouvrage et, tant
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que dure cet entraînement, la pince continue son travail d'étirage, tout en se mouvant avec le pied-de-biche pour rapprocher de l'aiguille l'empeigne et aider à entraîner la chaussure.
Le pied-de-biche 22 ayant fini d'avancer, la pince continue d'étirer l'empeigne qui, parce que l'excentrique 96 a atteint la limite inférieure de sa course, reste tendue sans aucun mouvement appréciable de la pince pendant.que l'aiguille avance et jusqu'à ce qutelle se soit emparée de l'empeigne en s'y enfonçant, la machine étant ainsi étudiée que l'aiguille passe à travers la substance intermédiaire de la-semelle première avant l'ou- verture de la pince.
Pendant que la pince étirait l'empeigne en hauteur et en largeur de la forme durant l'entraînement de la chaussure, ses mâchoires ont avancé plus loin que le pied- de-biche, ainsi qu'il a été expliqué plus haut, pour exercer en même temps une traction longitudinale sur l'empeigne et prendre en ce faisant le lâche de la portion d'empeigne non encore tendue sur la forme. t'aiguille'et le mécanisme servant à manier le fil entrent ensuite en jeu pour former et serrer un point dans la trépointe, l'empeigne telle que tendue. et la substance intermédiaire de la semelle première, après quoi la série d'opérations susdécrites recommence. Les travaux de montage et de couture se continuent de cette façon jusqu'à la piqûre du bout rapporté.
Arrivéà cet endroit, l'opérateur appuie sur la pédale 113, ce qutil peut faire avec le talon du pied qui appuie déjà sur la pédale de démarrage 114, pour maintenir la pince en l'air en contrecarrant la ten- sion du ressort 92. Les mâchoires de la pince sont ainsi . ajustées en hauteur de la chaussure que, une fois en prise avec l'empeigne, elles occupent une position aussi basse que possible pour être capables de bien saisir une empeigne ayant très peu de débordant. Par conséquent, malgré le rafraîchis- sage du bout, qui devient insaisissable, lesdites mâchoires
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pourraient, si on leur permettait de descendre davantage, heurter la chaussure et la déranger durant la couture de la trépointe autour du bout de la chaussure par la machine.
Une fois la trépointe cousue à cet endroit pendant que la pince reste levée, donc inactive, l'opérateur laisse aller la pédale 113 pour que la pince puisse reprendre son travail, le montage de l'empeigne et la couture de la trépointe se continuant alors tout le long du deuxième côté de la chaussure, depuis le bout rapporta jusqu'à ltavant de l'emboîtage, après quoi la pédale 114 est lâchée à son tour pour mettre la ma- chine au repos,
Quand on utilise le mécanisme illustré fig.
8 et 9, la pédale 113 est supprimée et le travail de la pince est inter- rompu et repris en temps utile sans que l'opérateur ait à s'en préoccuper, ledit mécanisme agissant automatiquement pour rendre la pince inactive après qu'elle est arrivée à la piqûre du bout rapporté et durant la couture de la trépointe autour du bout, et pour permettre à la pince de reprendre son travail de l'autre côté de la piqûre du bout rapporté afin de pouvoir ,effectuer le montage de l'empeigne et la couture de la tré- pointe sur le deuxième cote* de la chaussure. La roue à rochet 236 porte autant de dents que la couture de la trépointe sur un cote' de la chaussure et autour du bout demandera de points.
A chaque'cycle opératoire de la machine, le-cliquet 240 avance.la roue à rochet d'une dent, tandis que l'excentrique 232. commandé par la roue à rochet, agit, par l'entremise du levier 220 et de la bielle 104 (après que la machine a effectué un nombre de cycles opératoires déterminéà lavance et suffisant pour monter, l'empeigne et coudre la trépointe sur un cote' de la .chaussure,) de façon à.lever la pince et l'empêcher ainsi de venir en contact avec la chaussure.
Pendant que la roue à rochet 236 continue sa rotation, la pince est maintenue inactive durant la formation d'un nombre de points de couture
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déterminéà itavance et suffisant pour fixer la trépointe autour du bout, après quoi elle est replacée automatiquement en position de travail pour monter l'empeigne et coudre la trépointe le long du deuxième côté de la chaussure. Le mou- vement intermittent de la roue à rochet est interrompu auto- matiquement après la couture de la trépointe autour du bout de la chaussure .par le placement de la garde 262 sous le cliquet 240.
Quand la chaussure suivante est présentée à la machine, le loquet 260 est levé pour déprendre de sa goupille d'arrêt 256 le loquet, puis le ressort 264 retire la. garde 262 de dessous le cliquet 240, les pièces étant alors prêtes à travailler la chaussure suivante.
La largeur des mâchoires de la pince excède la longueur habituelle d'un point de couture ou, ce qui revient au même, l'amplitude du mouvement d'entraînement effectué par le pied- de-biche 22, en sorte que non seulement chaque partie de l'empeigne est tendue, mais quelques-unes sont soumises par deux fois à un effort de traction. Grâce à un tel système de construction, le montage effectué par la machine est de toute première qualité.
Quand la machine s'arrête, l'aiguille se trouve dégagée de l'ouvrage et les mâchoires de la pince sont fermées. Or, il est clair que si l'empeigne déborde assez au-delà de la ligne de devant de l'emboîtage pour pouvoir être mordue par la pince, la chaussure sera retenue par celle-ci dans la ma- chine. Pour faire lâcher prise à la pince, on se servira de la manette 162 et, une fois la chaussure libérée, on coupera la trépointe et le fil, à la main ou avec l'aide du mécanisme dont les machines a coudre les trépointes, chaussons et escarpins sont généralement pourvues.
Quand la machine est munie d'un rabatteur comme celui illustré fig. 1 et 3, ce rabatteur coopère avec la pince et le pied-de-biche durant les opérations de montage et
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d'entraînement de la chaussure. Quand le pied-de-biche 22 est rapprocha de la lèvre ou nervure de la semelle première. par un mouvement du levier 52 dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 1), la tige 186 se meut de haut en bas sous Inaction du ressort 204, ce qui fait passer la saillie cunéiforme 14 sur 'le galet 180 pour pousser ce dernier contre la face arquée 176 et entraîner par suite le support
172 (avec le rabatteur 170 monté dessus) vers la chaussure pour refouler l'empeigne élasstiquement dans l'angle formé par le bord aminci et l'épaulement de la semelle.
Bien entendu, le rabatteur continue d'exercer une pression sur l'empeigne durant l'entraînement de la chaussure par le pied-de-biche et la pince, celUI-là s'écartant de la lèvre ou nervure de la semelle en même temps que la pince s'ouvre pour lâcher l'empeigne.
Dans la fabrication de chaussures qui doivent recevoir une trépointe et dont-le bout n'a pas encore été monté à point sur la'forme, on permettra à la pince de continuer son travail autour de CE bout, et le montage et la couture de la trépointe seront-faits sur le pourtour entier de la chaussure en commençant à l'extrémité avant de l'emboîtage, d'un côté, pour se terminer au même endroit, du côté opposé.
D'autre part, dans la fabrication du cousu-chausson, on cessera d'employer le guide-trépointe et les travaux de montage -et de couture commenceront à la ligne marquant remplacement du devant du talon sur la semelle de la chaussure, pour se continuer- le long de la cambrure et autour de l'avant- pied et venir se terminer en regard du point initial d'opération.
Si l'emboîtage doit être cousu, la chaussure sera continuée autour de cette partie de la chaussure, la pince pouvant être maintenue pendant' de temps-là en'position levée, c'est-à-dire
Inactive.
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"Improved and new assembler-seamer proceeds from shoemaking in the implementation of which this machine plays an important role" the upper of a shoe on its mounting form and to fix it permanently to the sole plugs on the pad of this form , is applied here to a machine specially designed to perform the assembly of the upper and sew it at the same time to the sole of the shoe with a welt or paa The invention also comprises a new method of shoemaking in the implementation of which the new machine plays an important role.
In view of the dual use for which this machine is intended, the word "shoe used in this memorandum should be understood both for the article provided with an insole (insole) and a welt and for the article made of turned over and fitted with a single sole, except that the context clearly indicates otherwise.
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In the current manufacture of the sewn-welt, the mounting of the sidewalls of the shoe is carried out first on a machine adapted, for example, to stretch the upper from point to point on the form all along the camber and the upper. 'forefoot, the fitting of the toe and the casing of the shoe being carried out secondly on another machine such, for example, as the assembly machine well known in the art. When this work is finished, the excess material around the edge of the upper is trimmed, then the shoe is presented to a third machine which sews the welt to the upper and the first sole.
On the other hand, in the manufacture of the sewn-in slipper, the shoes are mounted on the. forms sometimes by hand sometimes by machine, or even part by hand and part by machine, at the discretion of the manufacturer. After this assembly, which can be operated on the entire circumference of the shoe or only around the forefoot and on both sides of the arch, the upper is refreshed, then the shoe is presented as is to a machine which sews the upper to the sole.
It will be seen that the assembly and sewing work carried out separately in both of these types of production requires considerable time. Also, the object of the present invention is, inter alia, the execution of these works jointly in order to enable the manufacturer to achieve a significant saving in time and to reduce to a minimum the number of machines and workers. which he will need for making the two types of shoes just mentioned.
The invention also aims to provide the loom with an improved machine with which it is possible to assemble and sew the returned articles in a single pass, and likewise to mount the articles to be provided with a welt which is sewn to the sole.
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first as well as the upper, this machine performs quickly and well and also stands out for its robust construction and small footprint. The idea of such a machine system is not new.
In fact, by referring to the numerous patents requested in this branch of the shoemaking industry, it will be seen that for a long time it has been sought to combine the two operations in question in the same machine, all the attempts made so far for this purpose have been 'however, never having produced any satisfactory results. The reason is that the machines offered are unable to work as fast as they should to meet the needs of modern industry. One of the problems to be solved was therefore to obtain a machine whose assembly and sewing tools were combined and arranged so as to be able to carry out their work at the required speed, and also so as to increase production in order to meet the growing needs of the trade.
Now, this is precisely what the present invention is aimed at.
The machine described above comprises a sewing mechanism having among other tools a needle made to pass through the upper and the midsole substance of the sole, a driving mechanism serving to present the boot of the shoe. point to point to the action of the needle, finally a mounting mechanism which exerts a traction on the upper in height of the form to tighten it point. This last mechanism is constituted here by a clamp so studied that, after having grasped the upper, it stretches it in height and in width of the form while going up relative to this one and while moving at the same time from above. of the shoe.
Preferably, the tension of the upper coincides with the movement of the work in the machine and, to obtain this result, the clamp is controlled so as to advance during
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this workout and while she is pulling the upper. Since the training of the shoe consumes a good part of the operating cycle of the machine, the clamp will therefore have ample time to tighten the upper, thereby ensuring an irreproachable fit.
It goes without saying that such cooperation of the driving and stretching mechanisms tends to considerably accelerate the work of the machine and to increase its efficiency.
As the shoe advances in the machine, it remains clear of sewing tools as well as devices controlling the shoe during the work of these tools.
The upper can now be properly tensioned by the clip, which further contributes a lot to improving the quality of the assembly carried out. Thus, for the first time in the history of mechanical shoemaking, we have succeeded in building an assembler-sewing machine which, in addition to offering a practical solution to the problem which presented apparently insurmountable difficulties, completely remedies the faults of its predecessors.
Preferably and as illustrated, the clamp begins to stretch the upper before training the shoe and continues to do so throughout the duration of this training and even after. When the stretch is finished, she holds the upper under tension until the needle has entered the stretched part and holds it in turn. In this way, as much time as possible is used to operate the tension of the upper without encroaching on the time spent on the sewing work. Preferably, the tip of the needle will have passed through the intermediate substance before the forceps let go; and, as the clip pulls on the upper as it moves forward with the shoe, it helps bring the shoe closer to the sewing mechanism.
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In this :; machine, .the work-driving mechanism comprises a presser foot which performs a four-stroke movement to present the shoe from point to point to the sewing tools. An effective and uniform training is thus obtained, the stretching of the upper in height of the form by the clamp taking place while the presser foot drives the shoe, this tends to hold the plantar face thereof against the underside of said presser foot, while the simultaneous stretching of the upper in height and above the form tends to keep the side 'inside the rib or the lip of the sole tight against the face extreme presser foot.
In the new system illustrated opposite, the jaws of the clamp are adapted to pull on the upper, along the edge of the shoe, moving a little further than the work each time the shoe is pulled. ci by the presser foot. This movement of the jaws of the clamp, combined with its stretching movement in height and the driving movement imparted to the shoe by the presser foot, has the effect of tightening the upper both in length. and from the bottom up, helping at the same time to take the loose portions of the upper located on the driving line (behind the clamp) and not yet mounted on the form, as well as to push back said portions gradually towards the needle.
The part of the comb which remains to be fitted is thus prevented from slackening by trpp and the gripper can then work at best.
To adapt the machine to only mount the sides of the upper when the toe has already been stretched over the last, and to be able to sew the upper to the sole of the shoe at the same time (with or without a welt) all along camber and around said end, work starting at one end of the front line of the socket to
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terminating at the other end of said line, improved means are provided which make it possible to interrupt the work of the clamp by going around the end of the shoe.
It will be seen later from this brief that the lever imparting to the clamp its stretching movement in height is brought into play by means of a spring to lower the clamp, while the raising of the clamp under the action this same lever is controlled by a device which also serves to block the descent of the clamp. However, when operating on a shoe whose toe is already fitted to the last and whose upper has been refreshed at this point, it is advisable, after having carried out the assembly and sewing of a first side of the shoe, to lift the dart or prevent it from coming down during the continuation of the seam around the toe, otherwise it could come in contact with the latter and disturb it, since it is adjusted as low as possible to be able to grip an upper having little overflowing.
Naturally, the clamp will be allowed to resume its stretching work while sewing the second side of the shoe.
So that the operator can control the work of the clamp himself, it is possible to use a toggle switch or, as indicated in the drawing, a pedal. However, in order to relieve the operator of this care, we can add to the machine a mechanism which will raise the clamp automatically after a certain number of stretching operations (so that it does not hinder the training. a certain number of stitches around the toe), and which will then return said clamp to the working position to continue putting on and sewing the second side of the shoe. Preferably, means are provided which serve to vary the number of stretching operations carried out by the clamp before it is brought to rest.
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The machine is designed to stop at the phase of the operating cycle where the needle has come out of 1 work, in order to allow the operator to remove the shoe.
But since, at that moment, the clamp has just bit the upper to prepare to stretch it, it is important to open the clamp as soon as the machine has stopped, to let it let go of the shoe. It will be seen that this result is obtained here by mounting the pivot of the clamp closing lever on an eccentric sleeve, the rotation of which cancels the pressure of the closing spring and allows the clamp to open.
In certain cases, it may be good to equip the machine with means, intended to push back the upper in the angle formed by the thinned edge and the shoulder of. the first sole, before the needle enters the work. Hence the use here of a device arranged so as to be able to engage on the vamp portion maintained under tension by the clamp and to push it back into the aforesaid angle.
It will be seen that this device, hereinafter referred to as the "reel", comprises a part articulated in such a way above the plantar face of the shoe that its lower end is located opposite the field face of the shoe. sole, a spring pushing said end 'in good time during the operating cycle of the machine to bring it into contact with the previously stretched portion of the upper and cause it to push it back to the bottom of the angle formed between the edge thinned and shoulder of the sole.
The pivot of the beater is made to participate in the driving movement imparted to the shoe by the presser foot, as well as in the movement carried out at the same time by the clamp, and said pivot approaches the shoe just when the presser foot comes to rest on the lip or rib of the sole, so that the upper and the midsole substance of the sole remain caught between the presser foot and the reel
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and are held in the correct position for the needle to pass through.
Some of the improvements targeted by the present invention can advantageously be incorporated into machines which are not intended for. to carry out all the work done by the machine illustrated opposite by way of example, the applicant claims as its exclusive property all other applications that the invention is likely to receive.
The new shoemaking process, in the implementation of which the present machine plays an important role, comprises the following series of operations, namely: mounting the toe and the fitting of the shoe in the final position on the last, at the help for example of tie-back touts; refresh the upper at the forefoot; mount one side of the shoe in the final position on the last, from the front of the casing up to the stitching of the attached toe, and at the same time sew the welt to the vamp and the sole sole; then sew the welt around the end;
finally, put on the second side of the shoe in the final position on the last, from the stitching of the toe cap to the front line of the casing, and at the same time sew the welt to the upper and to the first sole .
The particularities of the invention set out above, as well as others, including certain new forms of construction and certain novel arrangements, will now be explained in detail with reference to the attached drawing, of which
Fig. 1 is a side view, partly broken away, of an assembler-sewing machine characterizing the present invention;
Fig. 2 and 3 are details of some parts shown in fig. 1;
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Fig. 4.,. Shows the assembly and sewing tools shown in fig. 1, minus the reel mechanism;
Fig. 5 is a development of the cams of the machine illustrating graphically the coordination of the movements imparted by these cams to the various tools;
Fig. 6 is a detail of the presser foot showing 1a in perspective. particular conformation of its end bearing on the structure;
Fig. 7 illustrates in perspective a shoe whose first side presented to the machine has been mounted in the final position on the last and passed as a welt, and whose forefoot has also been welded. The fitting and the welt seam on the second side of the shoe are not shown here so that it is possible to see the condition of the materials which remain to be fitted and sewn on the other side of the shoe. This view also illustrates the new shoe repair process.
Fig. shows, in side elevation, an automatic mechanism for controlling the assembly clamp with which the machine is provided;
Fig. 9 is a front view of this same mechanism.
The assembler-sewing machine in question has a sewing mechanism provided with means for handling the welt during work and essentially resembling that of the machines forming the subject of the Belgian patents of August 7, 1909 (n 218,230) and of November 28. 1911 (n 240.813), to which the reader is asked 'to refer for all the details which are lacking here.
In the drawing, 10 denotes a curved barb needle, 12 a needle guide, 14 a looper, 16 a thread feeder hook, 18 a hammer-tensioner, 20 an auxiliary tensioner, 22 a presser foot, 24 a guide -welt, 26 a form support and 28 its slide, 30 the slide of the welt guide, 32 a
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thread tension device, all of these parts being able to be constructed and arranged like the corresponding parts of the machines of the aforementioned patents.
In the improved system provided for by the invention, the work is driven by the presser foot 22 which is adjustable in height on an arm 34 shown imperfectly in FIG. 1 and pivoting on a shaft 36 carried by a slide 38 movable on a shaft 37 across the machine and in the direction of drive of the shoe, this slide being assembled by an adjustable joint 39 to a lever 40 articulated at 42 to the machine frame. At the rear end of this lever is a ga.let 44 which runs in a cam track 45 (fig. 5) made in the field face of a disc 46, ta, so that the arm 34 is attached to an arm. vertical 48 operating the presser foot.
This arm, which comes and goes with the slide 38, periodically performs movements perpendicular to those of said slide to approach and move the presser foot alternately from the rib (or engraving) of the sole of the shoe. To this end, the top of the motor arm 48 is provided with a notch into which penetrates a tooth 50 formed on the shorter of the branches of a lever 52 cooperating with the motor arm of the presser foot and articulated at 54 to the frame. the machine. The lever 52 is provided, from behind, with a roller 56 which runs in a cam track 58 (see fig. 5) made in the disc 46 (wedged on the camshaft 60 of the machine) to print on the lever 52 movements in a vertical plane.
The layout of the track 58 is here such that the movements of the lever 52, and consequently those of the presser foot 22, serve, together with the back and forth of the slide 38, to impart to the foot. doe a four-stroke movement.
In other words, during work, the presser foot first moves towards the inside of the machine to enter the engraving or come to rest on the rib of the sole; he then moves
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across the machine with the slide 38 to approach the needle 10 and drive the work. This training completed, it is pulled towards the front of the machine to remove it from the engraving or away from the rib of the sole. Finally, while it is still away from the engraving, it is returned to its initial position by the return of the slide 38. Such movement of the presser foot is especially advantageous when passing around the toe of the shoe.
As indicated in fig. 6, the inner edge of the presser foot is cut in a sling to allow it to sink slightly into the lip of the print and to better feed the work. For the same purpose, the underside of the presser foot, that is to say that which will bear on the plantar face of the sole, is provided with grooves starting from its internal end and leading towards its end. opposite. With shoes with first canvas, it is better not to taper the tip of the crowbar to be sure not to damage the reinforcement canvas,
The present machine is provided with a mounting clamp formed of an outer jaw 62 and an inner jaw 64.
This clamp is actuated at specific times with respect to the sewing mechanism to make it stretch the comb of the shoe from stitch to stitch over the last before sewing it to the welt and the sole or sole only. , which obviates the need to assemble the entire shoe before sewing. From the outer jaw 62 of the clamp rises a shank 66 which is perforated lengthwise and tilts in and out, forming a 25 to 30 angle with the vertical.
The top of this tail, which has the shape of a sphere, as is shown at 68, is housed in a socket formed in a lever 70 intended to impart to the gripper a Stretching movement in height of the shape, the spherical part of the
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tail being retained in its housing by a plate 72 secured to the aid of screws 74. The tail 66 is thus assembled to the lever 70 by a universal joint.
This same lever is articulated at 76 to the frame of the machine and on its rear end is a sleeve 78 through which passes a control rod 80, The bottom of this rod is screwed into a split flange 82 carried by the collar 84 d 'an eccentric 86 mounted on the shaft 60. Inside the sleeve 78, the rod 80 has a bulge 88 (FIG. 2) below which is threaded a washer 90 which said bulge prevents from mounting on the rod. Between this washer and the flange 82 is interposed a coil spring 92. On the other hand, on the top of the bulge 88 rests a shoulder sleeve 94 and, between the shoulder of this sleeve and a hand nut 96 rests. screwing on the top of the bar, is a spring 98 acting on the height stretching lever.
Such an arrangement makes it possible first of all to tension the spring 98 as much as desired by the operation of the nut 96 and at the same time ensures the stretching movements imparted to the clamp by the lever 70, under the impulse of the eccentric 86, will be elastic.
To adapt the gripper to begin its elastically stretching movement and to end it inelastically, the sleeve 94 can be extended upwards until close to the nut 96, for example by mounting a sleeve 95 loose on the rod 80, this which will cause the spring 98 of the height-stretching lever to act only during the first part of the movement of said lever, while the last part of this movement will take place without elasticity thanks to the sleeves 94.95.
In addition, by lowering the nut 96 up to the sleeve 95, re-elevation can be made absolutely inelastic, as required by certain classes of work. By unscrewing the strap 82 and turning the square end of the rod 80 with a crutch wrench, it will be possible to vary in the height of the shoe the position in which the clamp will bite the upper.
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It will be seen that, when the rear end of the height-stretching lever rises, the spring 92, located below said lever, causes the clamp to elastically descend, and that the latter can, if desired, be held in the air by defeating the tension of the spring 92, during the rotation of the eccentric 86. To raise the dart or prevent it from descending (for example, by operating on the end of a welt shoe where the upper has already been tightened to the shape and refreshed to some extent, and where by therefore the gripper has nothing to do), the operator can use the mechanism which will now be described.
In the sleeve 78 (fig. 1) is implanted a tenon 100 which engages in a slide 102 formed in a connecting rod 104 coupled from below the branch 106 of an angled lever pivoting at 108 on the machine and to the other branch, 110, from which is attached a flexible connection 112 which terminates in a pedal 113 located next to the start pedal 114 of the machine. By lowering the pedal 113 while holding his foot on the pedal 114, the operator will be able to strain the connection 112 to pull the connecting rod 104 down. The top of the slide 102 will then come into contact with the tenon 100 and, if the rear end of the height stretching lever 70 is in the air, this end will descend to raise the clamp.
It follows that, during the rotation of the eccentric 86, the spring 92 is simply compressed and does not impart any movement to the lever 70, the jaws 62, 64 of the gripper therefore remaining in the air. that is, in a position where they are unable to bite the work. On the pivot 108 of the angled lever 106-110 is also fixed in an adjustable position, by means of a tightening bolt 115, an element 116 provided with adjustment screws, 118 and 120, located one above and the other below an ear formed on the branch 110 of the crank lever and serving to limit its movement in one direction or
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the other.
It will be seen that, by adjusting the screw 118, the lower position of the jaws of the clamp can be varied, while the adjustment of the screw 120 makes it possible to control the upper position of these same jaws, -
The base of the shank 66 of the pliers is mounted on a pin 122 (fig. 4) implanted in the side of a split flange.
124 in which a sleeve 126 is screwed. This sleeve is slotted on a reduced portion of the end 'outside of an arm 128 pivoting at 36 on the slide 38 of the drive mechanism.
Sleeve 128 is prevented from moving along the reduced portion of arm 128 by the head of a screw 130 (Fig. 4). The fact of thus connecting, near its lower end, the clamp to the slide 38, together with the fact that the upper end of the clamp, as explained above, is assembled by a universal joint to the draw lever. in height 70, which is devoid of any lateral movement, ensures that the jaws of the clamp (which are then in engagement with the upper, as explained below) move with the slide 38 either to present or to assist in present the work to the sewing tools, or to participate in this presentation.
Furthermore, since the jaws 62, 64 of the clamp are located below its articulation to the arm
128, which performs a driving movement of the same amplitude as that performed by the presser foot 22, and since the top of the shank 66 of the clamp has no lateral movement, the movement of said jaws along the edge of the shoe, in other words on the feed line of the work, has more extent than the useful movement of the presser foot, therefore exceeding the movement imparted to the shoe for the advance from stitch to stitch in the machine.
The upper is therefore driven further by the jaws of the clamp than the shoe is by the presser foot. As a result, the gripper tends not only to take
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the loose, portion of the upper not yet stretched over the form behind it, having regard to the direction in which the upper is drawn but also to push back the upper gradually towards the needle. A better fit is also obtained because the part of the upper that the clamp has not yet stretched does not remain too loose along the sidewalls.
The relative lengths of the front arm of the height stretch lever and of the arm 128 are thus calculated (that of the first preferably exceeding that of the second) that the gripper begins the height stretch not square to the plane of the pad of the shape, but at an angle less than 90 (ie 70) with respect to said plane. In addition, as the arm 128 extends from the bottom up and outward with respect to the plane of the plantar face of the shoe, its oscillation during the height pulling will cause the clamp inward, that is to say that is to say from above the pad of the form, which will impart to the upper of the shoe an additional tension in width. This width pulling therefore accompanies the height pulling and continues until the end of the latter.
Although the gripper is still able to rotate on the arm 128, it can be adjusted along this arm (by loosening the flange 124 and turning the sleeve 126), this displacement of the pivot of the gripper along said arm making it possible to vary the effective length of the latter to determine as a result in a general way the arc described by the jaws of the clamp relative to the bottom of the shoe by stretching the upper in width of the mold. This adjustment also makes it possible to determine the inside or outside position that the clip must occupy to bite the upper.
The inner jaw 64 is articulated to the tail 66 of the outer jaw 62 by means of an ear which is introduced into a slide of said tail and through
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which passes the pin 122. The inner jaw 64 therefore pivots on the outer jaw. The inner jaw is provided with an upper extension 132 which a short connecting rod 134 couples to a plunger 136 which plays longitudinally in the perforation of the shank 66 of the clamp. A spring 138, attached at one end to piston 136 and the other to tail 66, tends to raise the latter to keep the jaws of the clamp open.
The piston 136 passes through the ball end 68 of the shank 66 and is met by a piston 140 mounted in the front end of a clamp closing lever 142 pivoting at 144 on the anterior arm of the stretching lever. height 70.
The piston 140 is held lowered by a spring 146, the tension of which can be varied by turning a threaded sleeve 148 which presses on the top of the spring 146 :, the pressure of the jaws of the clamp on the materials of the upper can thus be adjusted to will. The clamp-closing lever 142 is articulated, from behind, to a connecting rod 150, the bottom of which is in turn articulated at 152 to the descending branch of an angled lever 154 which pivots at 156 and carries a posterior projecting arm provided with a roller 158 running in a cam track 160 (see fig.
5). The connecting rod 150 and the lever 154 are so arranged that their assembly pivot 152 will be located in the extension of the axis of the pivot 276 of the lever 70 after the closure of the clamp, so that the movement effected by said lever to stretch the upper in height of the form will not affect the closing pressure of the clamp jaws. The cam track 160 imparts such a movement to the lever 154 that the clamp takes hold of the upper at the right time, the above-described arrangement allowing the lever 142 to rise with the lever 70 when the latter oscillates - to raise the grip. clamp, without however ceasing to keep the clamp firmly closed, the gripping force of the jaws on the upper depending on the prior adjustment of the sleeve 148.
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The machine illustrated opposite is designed to stop at this phase of the operating cycle when the needle has come out of the work and where the clamp has just bit the upper before the next workout of the work. The jaws of the clamp should therefore be able to be opened to allow the item to be removed from the machine. To this end, the pivot 156 is formed by a spindle implanted horizontally in the frame of the machine, and on this spindle is threaded an eccentric sleeve 161 which can be rotated in the elbow lever 154 at the end. using a controller 162.
A coil spring 164, attached at one end to the lever 154 and at the other end to a chin 166 implanted * in the sleeve 161, urges the latter to turn clockwise until the chin 166 abuts against one end of a slide 168, the lever 162 remaining normally upright (see fig, 1).
It is therefore understood that if this handle is turned anti-clockwise as far as the slide 168 allows, the axis of the eccentric sleeve will descend relative to the axis of the spindle 156, which will bring the elbow lever * 154 to pull down the connecting rod 150 to open the jaws of the clamp, said lever pivoting during this time around its' roller 158.
Although the clamp is capable of performing a good assembly on its own in the majority of cases, it is good to add a device to it which can beg, if necessary, for the imperfection of its work. In the present machine, the device uses
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lise * a''cet.te 'end includes a 0ut1 [which folds the vamp over the edge of the last after its tension by the clip.
This ottil, called a "reel", consists of a finger 170 (see Figs. 1 and 3) mounted in an adjustable position on a support 172 integral with the shaft 36 imparting to the slide 38 its reciprocating movement. The reel 170 is placed in a position such that its underside (that bearing on
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vamp) runs along the front of the welt guide 24, below the jaws 62 and 64 of the gripper and opposite the presser foot 22. When the machine is at rest, the reel will find in inactive position, that is to say away from the structure, to facilitate removal and fitting of the shoe.
An arm 174 is also attached to the shaft 36, the end face of which describes an arc 176 concentric with the axis of the shaft 36.
Another 'arm, 178, which is loose on the shaft 36, carries at its end a roller 180 which can engage on the arched face 176 of the arm 174'. On shaft 36 is also a third arm, 182, which extends beyond. the end 'of the arm 178 and the end of which, folded from bottom to top, passes across the end face of this last arm. The bent end of the arm 182 is also approximately concentric with the axis of the shaft 36, but it carries, near the top of its side in it, a protrusion 184 forming a cam, this protrusion being able to wedge the roller 180 against. the face 176 of the arm 174 to the descent of the arm 182, and drag the latter down with it while the arm 182 continues to descend.
It is clear that the descent of the arm 174 will cause the shaft 36 to oscillate clockwise, thereby causing the reel 170 to pass over the upper materials to force them back into the angle. formed between the lip and the thinned edge of the first sole. The movements necessary to obtain this result are imparted to the arm 182 by transmissions which connect it to the above-described lever 52 controlling the presser foot.
These transmissions include a rod 186 a pivot pin 188 articulated from below a block 190 articulated in turn,: by means of a pin 192, to lugs formed on the arm 182, the pins 188 and 192 being placed in 'Square with respect to each other in order to obtain between the rod 186 and the arm 182 a universal joint.
The rod 186 goes up from the arm 182 and goes towards the rear of this arm to pass to
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free play through a bearing 194 at its upper end, which bearing pivots in 196 on a block 188 articulated at 200 to an extension 202 of lever 52, this arrangement resembling that of the bottom of the rod, and the articulations upper and lower thereof allowing the reel
170 to move forward and backward freely with the slide of the drive mechanism without this having any effect on the transmissions connecting the rod 186 to the lever 52 and to the arm 182, A spring 204, interposed between a shoulder of the rod 186 and the level 194, gives flexibility to the aforementioned movement of the reel,
When the arm 182 is lifted by the return of the rod 186 after the reel has finished acting on the upper and the boot has been driven the desired distance, said arm 182 moves away from the roller 180 carried by the arm 178, the control of the reel 170 by the arm 182 immediately ceasing. A spring 206, attached to the reel holder 172 and to a stationary part of the machine, pulls the reel back until it comes to rest on the front of the welt guide 24.
In order to keep the roller 180 in a position where it can be grasped by the arm 174 and by the arm 182 on the next descent of the latter, a spring 208 is provided which bears, from below, against an ear of the arm 181 and , from above, against the arm 178 ,, and which pushes the roller 180 upwards and brings it into contact with the wedging faces of the two arms. The machine stops at a determined point, with the needle out, of the work.
At this time, the reel 170 is in the active position; so that it can return to the inactive position under the inaction of its spring 208, on the roller holder arm 178 is formed a key 210 which allows this arm to descend to remove the roller from between the jamming faces, thus freeing the reel which can then go back until it is stopped by its coming into contact with the welt guide.
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So that the operator is not required to interrupt the work of the clamp himself in good time, that is to say as soon as it has reached the stitching line of the attached end, nor put it back into play once the welt has been sewn around the end, the machine can be fitted with the automatic mechanism illustrated in fig. S and 9. It will be seen from the first of these figures that the bottom of the connecting rod 104 is coupled to the upper arm of a lever 220 which pivots on the shaft 108. As for the lower arm of this lever, it carries a bifurcation. In which is a block 222 to which are fixed horizontal journals 224. A rod 226, which passes through the block 222 is assembled from the front to the collar 228 of an eccentric 230 wedged on a horizontal shaft 232.
This shaft is journaled in a bore made in the shaft 37 carrying the slide 38 of the drive mechanism. On the shaft 232 is wedged, near the eccentric 230, a ratchet wheel 236 provided with an appropriate number of teeth - in this case, forty-eight.
On the other hand, on the shaft 232 is mounted 'crazy a vertical arm 238 armed' with a pawl 240 acting jointly with the ratchet wheel 236. A spring 242, attached by one end to the pawl and the other has a hook on the arm 238, below the pawl, serves to hold the latter in engagement with the ratchet wheel. The vertical arm 238 is connected from above, by means of a connecting rod 244, to the eccentric collar 84 which is attached to the height stretch lever 70 In this way, each time the gripper is engaged, therefore. at the formation of each stitch, the wheel 236 advances one tooth in the direction of clockwise, thereby imparting a movement of equal amplitude to the eccentric 230.
A hammer 246 (fig. 8) prevents the ratchet wheel from turning counterclockwise. To the rod 226, very close to the bottom of the lever 220, is fixed a collar 248 between which and the end of the holder block
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journals 222 is interposed a spring 250 which tends to rotate the lever counterclockwise until its movement is blocked by a fixed stop
252 Nuts 254, mounted on the bottom of rod 226, are moved at times to oscillate lever 220 clockwise, as explained further below.
The rotation of the ratchet 236 by the pawl 240 is thus studied that it makes the eccentric 230 make a complete revolution on itself in forty-eight successive passes corresponding to forty-eight pulses of the pawl 240 and to the formation forty-eight stitches. During the first twenty-four fractions of a turn of the eccentric, a stopper 252 will prevent the lever 220 from moving counterclockwise, and the rod 226 of the eccentric will slide into the block 223 defeating the tension of its spring 250;
but, towards the end of this movement (after the eccentric has passed its dead point), said rod will begin to move back until the nuts 254 which it carries at its end come to meet the bottom of the lever 220. All the while this time, the dart-continues to stretch the upper from point to point on the form. During the next twenty-four pulses imparted to the ratchet wheel 236, the eccentric will retract the rod 226 further, which, due to the contact of the nuts 254 with the lever 220, will move the latter away from its stop 252 causing it to move. oscillate clockwise.
As the lever 230 continues to move in this direction, the posterior end of the stretch lever 70 will be pulled down slightly by the slide rod 104 against the spring 92, and the clamp will move up and down. will stay above the point marking the lowest position it takes to bite the upper.
Meanwhile the rod 80 of the eccentric,
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whose movement raises and lowers the clamp, will continue to rise and fall as usual, working empty by overcoming the tension of the springs 92, 98 When the ratchet wheel 236, therefore the eccentric 230, is about to complete its revolution, an adjustable chin 256, implanted in one side of the eccentric, meets the shoulder 258 of a latch 260 mounted and hinged on a guard 262 which rotates on the shaft 232.
During the last part of the revolution, the chin 356 entered, a latch and guard in front of it, the latter then sliding on the teeth of the ratchet wheel 336 below the pawl 240, so that said pawl passes and passes again. on the surface, this external of the guard without imparting any movement to said wheel 236. The eccentric rod 226 will also have then been advanced by the eccentric 230 far enough to allow the clamp command to put it back into play. In the latter state, the machine continues to run, the mounting clamp continuing to act on the upper as long as desired.
So, assuming that guard 262 is not below pawl 240 when the operator begins to assemble and sew the upper of a shoe, the machine will first sew twenty-four stitches during the stretching of the upper. by the clamp; but it will do the next twenty-four stitches while the gripper remains in the position where it was automatically raised to interrupt its work. After that, the machine will make as many stitches as the operator wants while the clamp continues assembly.
Such a system will produce the desired result. Indeed, Inexperience has shown that, for a shoe of average size, quara, nte-eight stitches are generally sufficient to unite one side of the shoe to its sole from the front of the casing, where the operator begins the seam, up to the usual location of the stitching of the attached end. It goes without saying that this side of the ohaus-
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sure must be stretched to point on the form by the pliers.
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By leaving the guard in this position, the operator can, if he wishes, allow the clamp to act on the entire circumference of the shoe, including the toe.
In order to be able to remove the guard from under the pawl, the articulated latch 260 has the shape of a button which allows it to be moved up and down around its pivot to release it from the chin 256. A spring 284, attached one end to latch 260 and the other to a chin bar 266, rotates the guard counterclockwise to remove it from under the pawl when the latch has been so removed. A connecting rod 268, coupled by one end to the guard 262 and provided with a slide in which a fixed pin 270 engages, serves to limit the movement of the guard in the direction of clockwise.
The chin 256 implant * in the ratchet wheel is adjustable
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in an arcuate slide (provided in said wheel), which allows this chin to be moved anti-clockwise if one wanted to do fewer stitches than usual (i.e. twenty-two stitches) before interrupt the work of the assembly clamp, for example by working shoes of smaller sizes. Such an adjustment will advance the eccentric clockwise relative to the shoulder 258, thereby interrupting the work of the mounting clamp sooner than usual.
A flywheel 272, mounted at the end of the shaft 232, is used to return the ratchet and chin to their initial position in the event of the thread breaking during the sewing of the shoe, as also when one wants to restart the sewing for any other reason. .
The operations involved in the new process for manufacturing the sewn-welt covered by the present invention will now be explained, and the role played by the above-described machine in the implementation of this process. After having assembled an upper a (fig. 7) and a first b, provided with a ribbing or seam lip, on a ± shape and having subjected this upper to a first stretch, the toe (front) and the The (rear) casing of the shoe are stretched in the final position on the form (using for example the "reels" of a carriage assembler), the assembly being stopped at the rear by seeds d, and by a bead or crampons in the front.
The tip of the vamp is then refreshed to or almost flush with the seam lip of the insole. It is in this state that the shoe is presented, sole up, to the assembler-sewing machine of the present invention by introducing the presser foot into the engraving of the first or by making it press against its seam lip, close to the front of the casing, the end of the welt e to be sewn to the shoe being placed by the guide 24 at the place required to sew it to the shoe. The machine stops in
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position such that, when starting her work, she sews a stitch before the upper is bitten and stretched by the dart.
If the casing is already mounted in the final position on the last, as in the aforementioned case, there is no need to stretch the portion of the upper in which the needle makes its first stitch, because it is already sufficiently tight. Moreover, the tightening of the stitching point will complete it to make it perfectly fit the shape. But if the casing was not yet definitively fitted to the shape when the time comes to pass the shoe into a welt, the slack that may exist at this location in the materials of the upper, because they do not have tensioned before starting to sew, will disappear during the subsequent assembly of the casing. When the operator starts the machine by pressing the pedal 115, the needle pierces the welt,
the vamp and the lip or rib of the first, then the presser foot is moved away from said lip or rib by its cam 58 and moved by its other cam 45 to the right of the operator by a distance equal to the length of a stitch. During this time, a loop of thread has been lying in the beard of the needle and the needle now performs a retrograde movement during which, and while the stitch is tight in the work, the cam 58 tightens against the lip. or rib of the sole of the presser foot which, thanks to the teeth and grooves with which it is provided, can firmly grip the sole and draw the shoe as it should towards the needle when it is moved to the left.
The needle is then out of the work and the clamp 62-64 has been brought to its lowest position by its eccentric 86, The cam 160 now operates the closure of the clamp, which immediately begins to rise to stretch. the upper elastically in height and width of the form by means of the spring 98. The presser foot 22 then moves to the left to begin to feed the work and, both
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while this training lasts, the clamp continues its stretching work, while moving with the presser foot to bring the upper closer to the needle and help to drive the shoe.
With the presser foot 22 having finished advancing, the clamp continues to stretch the upper which, because the eccentric 96 has reached the lower limit of its stroke, remains stretched without any appreciable movement of the dangling clamp. as the needle advances and until it has seized the upper by sinking into it, the machine being so studied that the needle passes through the intermediate substance of the first sole before opening of the clamp.
As the clamp stretched the upper in height and width of the last during training the shoe, its jaws advanced further than the presser foot, as explained above, to exercise at the same time a longitudinal traction on the upper and in doing so take the slack of the portion of the upper not yet stretched on the last. The needle and the mechanism used to handle the thread then come into play to form and tighten a stitch in the welt, the upper as stretched. and the intermediate substance of the first sole, after which the above-described series of operations recommences. Assembly and sewing work continue in this way until the end stitch is stitched.
At this point, the operator presses the pedal 113, which he can do with the heel of the foot which is already pressing the starter pedal 114, to keep the clamp in the air by counteracting the tension of the spring 92. The jaws of the clamp are as well. adjusted in height of the shoe that, once in engagement with the upper, they occupy a position as low as possible to be able to grip well an upper having very little overlap. Therefore, despite the refreshing of the tip, which becomes elusive, said jaws
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could, if allowed to descend further, strike the shoe and disturb it as the welt is sewn around the toe of the shoe by the machine.
Once the welt has been sewn at this location while the dart remains raised, therefore inactive, the operator lets go of the pedal 113 so that the dart can resume its work, the assembly of the upper and the sewing of the welt continuing then. all the way along the second side of the shoe, from the attached toe to the front of the fitting, after which the pedal 114 is released in turn to put the machine to rest,
When using the mechanism illustrated in fig.
8 and 9, the pedal 113 is removed and the work of the gripper is interrupted and resumed in good time without the operator having to worry about it, said mechanism acting automatically to make the gripper inactive after it is arrival at the stitching of the toe cap and during the stitching of the welt around the toe, and to allow the dart to resume its work on the other side of the stitching of the toe cap in order to be able to perform the assembly of the upper and the toe seam on the second side * of the shoe. The ratchet wheel 236 has as many teeth as the welt seam on one side of the shoe and around the toe will require stitches.
At each operating cycle of the machine, the pawl 240 advances the ratchet wheel by one tooth, while the eccentric 232., controlled by the ratchet wheel, acts, by means of the lever 220 and the connecting rod 104 (after the machine has carried out a number of operating cycles determined in advance and sufficient to mount the upper and sew the welt on one side of the shoe,) so as to raise the clamp and prevent it in this way to come into contact with the shoe.
While the ratchet wheel 236 continues to rotate, the clamp is kept inactive during the formation of a number of stitches.
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determined in advance and sufficient to secure the welt around the toe, after which it is automatically returned to the working position to raise the upper and sew the welt along the second side of the shoe. Intermittent movement of the ratchet wheel is automatically interrupted after sewing the welt around the toe of the shoe by placing guard 262 under pawl 240.
When the next shoe is presented to the machine, the latch 260 is lifted to release the latch from its stop pin 256, then the spring 264 withdraws it. keeps 262 from below the pawl 240, the parts then being ready to work the next shoe.
The width of the jaws of the gripper exceeds the usual length of a stitch or, what amounts to the same thing, the amplitude of the driving movement made by the presser foot 22, so that not only each part of the upper is taut, but some are subjected to a pulling force twice. Thanks to such a construction system, the assembly carried out by the machine is of the highest quality.
When the machine stops, the needle is released from the work and the clamp jaws are closed. Now, it is clear that if the upper extends far enough beyond the front line of the casing to be able to be bitten by the clamp, the shoe will be retained by the latter in the machine. To release the grip with the pliers, we will use the handle 162 and, once the shoe is released, we will cut the welt and the thread, by hand or with the help of the mechanism of which the machines for sewing the welts, slippers and pumps are usually provided.
When the machine is fitted with a reel like the one shown in fig. 1 and 3, this reel cooperates with the clamp and the presser foot during the assembly operations and
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shoe drive. When the presser foot 22 is brought closer to the lip or rib of the sole first. by a movement of the lever 52 in the direction of clockwise (fig. 1), the rod 186 moves up and down under the inaction of the spring 204, which causes the wedge-shaped projection 14 to pass over the roller 180 to push the latter against the arcuate face 176 and consequently drive the support
172 (with the reel 170 mounted above) towards the shoe to push the upper elastically into the angle formed by the thinned edge and the shoulder of the sole.
Of course, the reel continues to exert pressure on the upper during the training of the shoe by the presser foot and the clamp, the latter moving away from the lip or rib of the sole at the same time. that the clip opens to release the upper.
In the manufacture of shoes which are to receive a welt and the toe of which has not yet been fitted to the last, the dart shall be allowed to continue its work around this toe, and the fitting and sewing of the welt will be made around the entire circumference of the shoe starting at the front end of the casing, on one side, and ending at the same place, on the opposite side.
On the other hand, in the manufacture of the sockliner, we will stop using the welt guide and the assembly and sewing work will begin at the line marking the replacement of the front of the heel on the sole of the shoe, to continue along the arch and around the forefoot and come to an end opposite the initial point of operation.
If the casing has to be sewn, the shoe will be continued around this part of the shoe, the clamp being able to be kept for a while in the raised position, that is to say
Inactive.