BE356799A - - Google Patents

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BE356799A
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    • A43FOOTWEAR
    • A43DMACHINES, TOOLS, EQUIPMENT OR METHODS FOR MANUFACTURING OR REPAIRING FOOTWEAR
    • A43D21/00Lasting machines
    • A43D21/12Lasting machines with lasting clamps, shoe-shaped clamps, pincers, wipers, stretching straps or the like for forming the toe or heel parts of the last
    • A43D21/125Lasting machines with lasting clamps, shoe-shaped clamps, pincers, wipers, stretching straps or the like for forming the toe or heel parts of the last with a plurality of pincers

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  • Sewing Machines And Sewing (AREA)

Description


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   "Monteuse-couseuse perfectionnée et nouveau procède' de cordonnerie dans la mise en oeuvre duquel cette machine joue un rôle important" l'empeigne dtune chaussure sur sa forme de montage et à la fixer à demeure à la semelle fiches sur le pavé de cette forme, est appliquée   ici à   une machine spécialement étudiée pour effectuer le montage de l'empeigne et la coudre en même temps à la semelle de la chaussure avec une trépointe ou paa L'invention comporte aussi un nouveau procédé de cordonnerie dans la mise en oeuvre duquel la nouvelle machine joue un rôle important.

   Vu le double usage auquel cette machine est destinée, le mot "chaussure employé au cours du présent mémoire doit s'entendre tant de l'article muni d'une semelle intérieure (première) et d'une trépointe que de l'article fait en retourné et muni dtune seule semelle, hormis que le contexte indique clairement le contraire. 

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   Dans la fabrication courante du cousu-trépointe, le' montage des flancs de la chaussure est effectué le premier sur une machine adaptée, par exemple, à tendre l'empeigne de point en point sur la forme tout le long de la cambrure et de l'avant-pied, le montage du bout et de   l'emboîtage   de la chaussure étant effectué en second lieu sur une autre machine telle, par exemple, que la monteuse à chariots bien connue du métier. Ces travaux terminés, la matière qui est de trop sur le pourtour de l'empeigne est rognée, puis la chaussure est présentée à une troisième machine qui coud la trépointe à l'empeigne et à la semelle première. 



   Dtautre part, dans la fabrication du cousu-chausson, les chaussures sont montées sur la. forme tantôt à la main tantôt à la machine, ou encore partie à   la,,main   etpartie à la machine, au gré du fabricant.   Apres   ce montage, qui peut être opéré sur le pourtour entier de la chaussure ou seulement autour de l'avant-pied et des deux côtés de la cambrure, l'empeigne est rafraîchie, puis la chaussure est présentée telle quelle à une machine qui en coud l'empeigne à la semelle. 



   Les travaux de montage et de couture exécutes séparément dans l'un et l'autre de ces genres de fabrication demandent, on le voit, un temps considérable. Aussi, la présente inven- tion   a-e-elle   pour objet, entre autres, l'exécution de ces travaux conjointement afin de permettre au fabricant de réaliser par la une économie de temps importante et de réduire au minimum le nombre de machines et d'ouvriers dont il aura besoin pour la confection des deux types de chaussures dont il vient d'être parlé. 



   L'invention vise encore à doter le métier d'une machine perfectionnée avec laquelle on puisse monter et coudre en une seule passe les articles en retourné, et monter de même les articles à munir d'une trépointe qui est cousue   à   la semelle 

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 première en même temps que l'empeigne, cette machine tra- vaillant vite et bien et se recommandant en outre par sa construction robuste et son peu   d'encombrement.   L'idée d'un tel système de machine n'est pas nouvelle.

   En effet, en se référant aux nombreux brevets demandés dans cette branche de l'industrie cordonnière, on verra qu'on cherche depuis   longtemps à   combiner les deux opérations en question dans une même machine, toutes les tentatives faites jusqu'ici dans ce but n'ayant cependant jamais abouti à aucun résultat satisfaisant. La raison en est que les machines proposées sont incapables de travailler aussi vite qu'elles le devraient pour répondre aux';besoins de l'industrie moderne. Un des problèmes à résoudre était donc dtobtenir une machine dont les outils monteurs et couseurs fussent combinés et agencés de manière à pouvoir exécuter leurs travaux à la vitesse requise, et de manière aussi à augmenter la production afin de satisfaire aux besoins grandissants du commerce.

   Or,   c'est   précidément ce à quoi vise la présente invention. 



   La machine décrite ci-arès comprend un mécanisme de couture possédant entre autres outils une aiguille   f aite   pour passer au travers de l'empeigne et de la substance intermédiaire de la semelle   première,   un mécanisme d'en- traînement servant à présenter la chaussure de point en point à l'action de l'aiguille, enfin un mécanisme de montage qui exerce une traction sur l'empeigne en hauteur de la forme pour la tendre à point. Ce dernier mécanisme est constitué ici par une pince ainsi étudiée que,   après   avoir saisi l'empeigne, elle l'étire en hauteur et en largeur de la forme en montant par rapport à celle-ci et en se mouvant en même temps par en dessus de la chaussure.

   De préférence, la tension de l'empeigne coïncide avec ltentraine- ment de l'ouvrage dans la machine et, pour l'obtention de ce résultat, la pince est commandée de façon à avancer durant 

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 cet entraînement et pendant qu'elle exerce sa traction sur l'empeigne. Etant donné que l'entraînement de la chaussure consume une bonne partie du cycle opératoire de la machine, la pince aura de ce fait amplement le temps de bien tendre l'empeigne, assurant par là même un montage irréprochable. 



  Il va de soi qu'une telle coopération des mécanismes d'en- traînement et d'étirage tend à accélérer notablement le travail de la machine et à en augmenter le rendement. 



  Pendant que la chaussure avance dans la machine, elle reste dégagée des outils couseurs aussi bien que des dispositifs contrôlant la chaussure durant le travail de ces outils. 



  L'empeigne peut déslors être tendue comme il faut par la pince, ce qui contribue encore beaucoup à rehausser la qualité du montage effectué. Ainsi, pour la première fois dans l'histoire de la cordonnerie mécanique, on aura réussi construire une monteuse-couseuse qui, en sus d'offrir une solution pratique du   problme   qui présentait des difficultés apparemment insurmontables, remédie complètement aux défauts de ses devancières. 



   De préférence et tel   qu'illustra,   la pince commence d'étirer ltempeigne avant l'entraînement de la chaussure et elle continue de ce faire durant toute la durée de cet entraînement et même après. L'étirage achevé, elle tient l'empeigne sous tension jusqu'à ce que l'aiguille se soit enfoncée dans la partie tendue et la tienne à son tour. De cette façon, tout le temps possible est utilisé pour opérer la tension de l'empeigne sans empiéter sur le temps consacre' au travail de couture. De préférence, la pointe de l'aiguille aura traversé la substance intermédiaire avant que la pince ne lâche prise ; et, comme la pince tire sur l'empeigne en   avançant   avec la chaussure, cela aide à rapprocher celle-ci du mécanisme de couture. 

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   Dans la   présente:; machine,.le   mécanisme entraîne-ouvrage comprend un pied-de-biche qui effectue un mouvement à quatre temps pour présenter la chaussure de point en point aux outils couseurs. On obtient ainsi un entraînement effectif et uniforme, L'étirage de l'empeigne en hauteur de la forme par la pince ayant lieu pendant que le pied-de-biche entraîne la chaussure, cela tend à tenir la face plantaire de celle-ci contre le   dessouw   dudit pied-de-biche, tandis que l'étirage simultané de l'empeigne en hauteur et par en dessus de la forme tend à tenir le cote' dedans de la nervure ou de la   lèvre   de la semelle première serré contre la face extrême du   pied-de-biche.   



   Dans le nouveau système illustré ci-contre, les mâchoires de la pince sont adaptées à tirer sur l'empeigne, en long du bord   de''la   chaussure, en se mouvant un peu plus loin que l'ouvrage à chaque entraînement de celui-ci par le pied-de- biche. Ce mouvement des mâchoires de la pince, combiné avec son mouvement d'étirage en hauteur et le mouvement   d'entraîne-   ment imprimé à la chaussure par le pied-de-biche, a pour effet de tendre l'empeigne à la fois en longueur et de bas en haut, aidant en même temps à prendre le lâche des portions d'empeigne situées sur la ligne d'entraînement (en   arrire   de la pince) et non encore montées sur forme, de même   qu'à   refouler lesdites portions graduellement vers l'aiguille.

   La partie de l'em- peigne qui reste   à   monter est empêchée ainsi de se relâcher par trpp et la pince peut alors travailler au mieux. 



   Pour adapter la machine à ne monter que les côtés de l'empeigne quand le bout a déjà été tendu sur la forme, et pour pouvoir coudre en même temps l'empeigne à la semelle de la chaussure (avec ou sans trépointe) tout le long de la cambrure et autour dudit bout, le travail commençant à une extrémité' de la ligne de devant de l'emboîtage pour se 

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 terminer à, l'autre extrémité' de ladite ligne, il est prévu des moyens perfectionnés qui permettent d'interrompre le travail de la pince en contournant le bout de la chaussure. 



  On verra par la suite de ce mémoire que le levier imprimant à la pince son mouvement d'étirage en hauteur est mis en jeu par le moyen d'un ressort pour baisser la pince, tandis que l'exhaussement de la pince sous l'action de ce même levier est contrôlé par un dispositif qui sert aussi à bloquer la descente de la, pince. Or, en opérant sur une chaussure dont le bout est déjà mont point sur la forme et dont l'empeigne   a été  rafraîchie à cet endroit, il convient, après avoir effectué le montage et la couture   d'un   premier cotede la chaussure, de lever la pince ou de l'empêcher de descendre durant la continuation de la couture autour du bout, sans quoi elle pourrait venir en contact avec ce dernier et le déranger, vu qu'elle est ajustée aussi bas' que possible pour pouvoir saisir une empeigne ayant peu de débordant.

   Natu- rellement, on permettra à la pince de reprendre son travail d'étirage durant la couture du deuxième côté de la chaussure. 



  Pour que l'opérateur puisse contrôler lui-même le travail de la pince, on peut avoir recours à une genouillère ou encore, comme indiqué' au dessin, à une pédale. Cependant, en vue de décharger l'opérateur de ce soin, on peut adjoindre à la ma- chine un mécanisme qui fera remonter la pince automatiquement après un certain nombre d'opérations d'étirage (pour qu'elle n'entrave pas la formation d'un certain nombre de points de couture autour du bout), et qui replacera ensuite ladite pince en position de travail pour continuer de monter et de coudre le deuxième côtéde la chaussure. De préférence, il est prévu des moyens servant a varier le nombre des opéra- tions d'étirage effectuées par la pince avant sa mise au repos. 

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   La machine est étudiée pour s'arrêter à la phase du cycle opératoire où l'aiguille est sortie de   1 ouvrage,   afin de permettre à l'opérateur d'enlever la chaussure. 



   Mais comme, à ce moment-là, la pince vient de mordre l'empeigne pour se préparer à l'étirer, il importe d'ouvrir la pince aussitôt la machine arrêtée, pour lui faire lâcher la chaussure. On verra que ce résultat est obtenu ici en montant le pivot du levier de fermeture de la pince sur un manchon excentrique dont la   rotat'ion   annule la pression du ressort de fermeture et'permet à la pince de   s'ouvrir.   



   Dans certains cas, il peut être bon de munir la machine   de-moyens,destines   à refouler l'empeigne dans l'angle formé par le bord aminci et   l'épaulement   de. la semelle première, avant l'entrée de l'aiguille dans   l'ouvrage.   De là l'utili- sation ici   6'un   dispositif agencé de manière à pouvoir s'engager sur la portion d'empeigne maintenue sous tension par la pince et à la refouler dans l'angle susdit.

   On verra que ce dispositif, désigné ci-après sous le nom   'de   "rabatteur", comprend une pièce articulée de telle façon en dessus de la face plantaire de la chaussure que son extrémité inférieure se trouve en regard de la face de champ de la semelle, un ressort poussant ladite extrémité' en temps utile durant le cycle opératoire de la machine pour l'amener en contact avec la portion préalablement tendue de l'empeigne et la lui faire refouler jusqu'au fond de l'angle formé entre le bord aminci et l'épaulement de la semelle.

   Le pivot du ra- batteur est fait pour participer au mouvement d'entraînement imprimé à la chaussure par le pied-de-biche, ainsi qutau mouvement effectué en même temps par la pince, et ledit pivot se rapproche de la chaussure juste au moment où le pied-de- biche vient accoter sur la   lèvre   ou nervure de la semelle, en sorte que l'empeigne et la substance intermédiaire de la semelle restent prises entre le pied de-biche et le rabatteur 

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 et sont maintenues dans la position qutil faut pour que l'aiguille puisse   passer h   travers. 



   Quelques-uns des perfectionnements visés par la présente invention peuvant être incorporés   avantageusement   des ma- chines qui ne sont pas appelées   à.   exécuter tous les travaux faits par la machine illustrée ci-contre à titre d'exemple, la demanderesse revendique comme sa propriété exclusive toutes autres applications que ltinvention est susceptible de recevoir. 



   Le nouveau procédé de cordonnerie, dans la mise en oeuvre duquel la présente machine joue un rôle important, comporte la série d'opérations suivantes, savoir: monter le bout et l'emboîtage de la chaussure en position définitive sur la forme, à l'aide par exemple de rabatteurs embrasse-bout; rafraîchir l'empeigne à l'avant-bout; monter un premier coté de la chaussure en position définitive sur la forme, depuis le devant de   l'emboîtage     jusqu'il   la piqûre du bout rapporté, et coudre en même temps la trépointe   à   ltempeigne et à la semelle première; coudre ensuite la trépointe autour du bout;

   enfin, monter le deuxième côté de la chaussure en position définitive sur la forme, depuis la piqûre du bout rapporté jusqu'à la ligne de devant de l'emboîtage, et coudre en même temps la trépointe à l'empeigne et à la semelle première. 



   Les particularités de l'invention énoncées ci-dessus, ainsi que d'autres, y compris certaines formes nouvelles de construction et   oertaines   dispositions inédites, seront maintenant expliquées en détail en regard du dessin ci-joint dont 
Fig. 1 est une vue de   cote,   en partie brisée, d'une monteuse-couseuse caractérisant la présente invention ; 
Fig. 2 et 3 sont des détails de certaines pièces représentées fig. 1 ; 

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Fig. 4.,.montre de face les outils monteurs et couseurs illustrés fig. 1, moins le mécanisme du rabatteur; 
Fig. 5 est un développement des cames de la machine illustrant graphiquement la coordination des mouvements imprimés par ces cames aux divers outils;

   
Fig. 6 est un détail du pied-de-biche indiquant en perspective la. conformation particulière de son extrémité portant sur   ltouvrage;   
Fig. 7 illustre en perspective une chaussure dont le premier côté présenté à la machine a été monté en position définitive sur la forme et passé en trépointe, et dont   l'avant-bout   a aussi été passé en trépointe. Le montage et la couture avec trépointe du deuxième côté de la chaussure ne sont pas illustrés ici pour qu'on puisse voir dans quel état se trouvent les matériaux qui restent à monter et à coudre de l'autre   cote'   de la chaussure. Cette vue illustre aussi le nouveau procède de cordonnerie. 



   Fig. montre, en élévation latérale, un mécanisme automatique servant à contrôler la pince de montage dont la machine-est munie ; 
Fig. 9 est une vue de face de ce même mécanisme. 



   La monteuse-couseuse dont s'agit possède un mécanisme de couture muni de moyens pour manier la trépointe au cours du travail et ressemblant essentiellement à celui des machines formant l'objet des brevets belges du 7 août 1909 (n  218.230) et du 28 novembre 1911 (n    240.813),   auxquels le lecteur est prie' de se reporter pour tous les détails qui manquent ici. 



   Au dessin, 10 désigne une aiguille courbe à barbe, 12 un guide-aiguille, 14 un boucleur, 16 un crochet débiteur de fil, 18 un martre-tendeur, 20 un tendeur auxiliaire, 22 un pied-de-biche, 24 un guide-trépointe, 26 un appuie-forme et   28   sa glissière, 30 la glissière du guide-trépointe, 32 un 

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 dispositif de tension du fil, toutes ces pièces pouvant être construites et agencées comme les pièces correspondantes des machines des brevets précités. 



   Dans le système perfectionné prévu par l'invention, l'entraînement de l'ouvrage est opéré par le pied-de-biche 22 qui est ajustable en hauteur sur un bras 34 montré imparfaite- ment fig. 1 et pivotant sur un arbre 36 porté par une glissière 38 mobile sur un arbre 37 en travers de-la machine et dans le sens d'entraînement de la chaussure, cette glissière étant assemblée par un joint réglable 39 à un levier 40 articulé en 42 au bâti de la machine.   A l'extrémité'   postérieure de ce levier est un ga.let 44 qui court dans une piste de came 45 (fig. 5) pratiquée'dans la face de champ dtun disque 46, ta,ndis qu'au bras 34 est fixéun bras vertical 48 actionnant le pied-de-biche.

   Ce bras, qui va et vient avec la glissière 38, effectue périodiquement des mouvements perpendiculaires à ceux de ladite glissière pour rapprocher et écarter le pied- de-biche alternativement de la nervure (ou de la gravure) de la semelle de la chaussure. A cette fin, le haut du bras moteur 48 est muni d'une échancrure dans laquelle pénètre une dent 50 formée sur la plus courte des branches dtun levier 52 coopérant avec le bras moteur du pied-de-biche et articulé en 54 au bâti de la machine. Le levier 52 est muni, par derrière, dtun galet 56 qui court dans une piste de came 58 (voir fig. 5) pratiquée dans le disque 46 (calé sur l'arbre 60 des cames de la machine) pour imprimer au levier 52 des mouvements dans un plan vertical.

   Le tracé de la piste 58 est ici tel que les mouvements du levier 52, et par suite ceux du pied-de-biche 22, servent, conjointement avec le va-et-vient de la glissière 38, à impartir au pied-de-biche un mouvement   à   quatre temps. 



  Autrement dit, au cours du travail, le pied-de-biche se meut d'abord vers l'intérieur de la machine pour entrer dans la gravure ou venir accoter sur la nervure de la semelle ; il se meut ensuite 

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 en travers de la machine avec la glissière 38 pour se rap- procher de l'aiguille 10 et entraîner l'ouvrage. Cet en- traînement achevé, il est tiré vers ltavant de la machine pour le faire sortir de la gravure ou 1'écarter de la nervure de la semelle. Finalement, pendant qu'il est encore éloigné de la gravure, il est ramenéà sa position initiale par le rappel de la glissière 38. Un tel mouvement du pied-de-biche est spécialement avantageux en passant autour du bout de la chaussure.

   Comme oindiqué fig. 6, le bord interne du pied-de- biche est taillé en écharpe pour lui permettre de s'enfoncer légèrement dans la lèvre de la gravure et mieux entraîner l'ouvrage. Dans le même but, la face de dessous du pied- de-biche, c'est-à-dire celle qui portera sur la face plantaire de la semelle, est munie de cannelures partant de son extrémité interne et se dirigeant vers son extrémité' opposée. Avec des chaussures à première entoilée, il vaut mieux ne pas effiler le bout du pied-dE,-biche pour être plus sûr de ne pas abîmer la toile de renforcement, 
La présente machine est pourvue d'une pince de montage formée d'une mâchoire externe 62 et d'une mâchoire interne 64.

   Cette pince est actionnée à des moments   détermines   par rapport au mécanisme de couture pour lui faire tendre l'em- peigne de la chaussure de point en point sur la forme avant de la coudre à la trépointe et à la semelle ou à la semelle 'seulement, ce qui obvie à la nécessité d'effectuer le montage de la chaussure entière avant de procéder à la couture. De la mâchoire externe 62 de la pince remonte une queue 66 qui est perforée dans le sens de sa longueur et penche de dedans en dehors, formant un angle de 25  à 30  avec la verticale. 



  Le haut de cette queue, qui a la forme d'une sphère, ainsi qu'il est montré en 68, se loge dans une douille ménagée dans un levier 70 destiné'   à   imprimer à la pince un mouvement   d'Étirage   en hauteur de la forme, la partie sphérique de la 

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 queue étant retenue dans son logement par une plaque 72 assujettie à l'aidé de vis   74.   La queue 66 se trouve ainsi assemblée au levier 70 par un joint universel.

   Ce même levier est articulé en 76 au bâti de la machine et sur son extrémité postérieure est affolé un manchon 78 au travers duquel passe une tige de commande 80, Le bas de cette tige se visse dans une bride fendue 82 portée par le collier 84 d'un excentrique 86 monté sur   l'arbre     60 .   A l'intérieur du manchon 78, la tige 80 présente un renflement 88 (fig. 2) en dessous duquel est enfilée une rondelle 90 que ledit renflement empêche de monter sur la tige. Entre cette rondelle et la bride 82 est intercalé un ressort à boudin 92. D'autre part, sur le dessus du renflement 88 appuie un manchon épaule' 94 et, entre l'épau- lement de ce manchon et un écrou à main 96 se vissant sur le haut de la barre, est un ressort 98 agissant sur le levier de l'étirage en hauteur.

   Une telle disposition permet de tendre tout d'abord le ressort 98 autant qu'on le voudra par la manoeuvre de l'écrou 96 et assure en même temps que les mouvements d'étirage imprimés à la pince par le levier 70, sous l'impulsion de l'excentrique 86, seront élastiques. 



   Pour adapter la pince a commencer son mouvement d'étirage élastiquement et à le finir inélastiquement, le manchon 94 peut être prolongé vers le haut jusqu'auprès de l'écrou 96, par exemple en montant fou sur la tige 80 un manchon 95, ce qui fera que le ressort 98 du levier d'étirage en hauteur n'agira que durant la première partie du mouvement dudit levier, tandis que la dernière partie de ce mouvement   steffec-   tuera sans élasticité grâce aux manchons 94,95.

   De plus, en baissant l'écrou 96 jusque contre le manchon 95,   retirage   en hauteur peut être rendu absolument inelastique, comme le demandent certaines classes   d'ouvrage.   En dévissant la bride 82 et en tournant le bout carré de la tige 80 avec une cléà béquille, il sera possible de varier en hauteur de la chaussure la position dans laquelle la pince mordra l'empeigne. 

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   On verra que, lorsque l'extrémité   postérieure   du levier d'étirage en hauteur monte, le ressort 92, situé en dessous dudit levier, fait descendre la pince élastiquement, et que cette dernière peut, si l'on veut, être tenue en l'air en vainquant la tension du ressort 92, durant la rotation de l'excentrique 86 . Pour lever la pince ou l'empêcher de descendre (par exemple, en opérant sur le bout d'une   chaus-   sure   à   trépointe où l'empeigne a déjà été tendue à point sur la forme et rafraîchie dans une certaine mesure, et où par conséquent la pince n'a   rien µ.   faire),   1''opérateur   peut utiliser le mécanisme que l'on va maintenant décrire. 



   Dans le manchon 78 (fig. 1) est implanté un tenon 100 qui engrène dans une coulisse 102 ménagée dans une bielle 104 accouplée par le bas la branche 106 d'un levier coudé pivotant en 108 sur la machine et à l'autre branche, 110, duquel est attachée une connexion flexible 112 qui aboutit à une pédale 113 située   à   côté de la pédale de démarrage 114 de la machine. En baissant la pédale 113 pendant qu'il tient son pied sur la pédale 114, l'opérateur sera capable de tendre la connexion 112 pour tirer la bielle 104 en bas. Le haut de la coulisse 102 viendra alors en contact avec le tenon 100 et, si l'extrémité postérieure du levier d'étirage en hauteur 70 se trouve en l'air, cette extrémité descendra pour exhausser la pince.

   Il s'ensuit que, durant la rotation de l'excen- trique 86, le ressort 92 est simplement comprime' et ntimprime aucun mouvement au levier 70, les mâchoires 62, 64 de la pince demeurant par suite en l'air, c'est-à-dire dans une position où elles sont incapables de mordre   l'ouvrage.   Sur le pivot 108 du levier coudé 106-110 est aussi fixé en position réglable, au moyen d'un boulon de serrage 115, un élément 116 muni de vis de réglage, 118 et 120, situées l'une en dessus et l'autre en dessous d'une oreille formée sur la branche 110 du levier coudé et servant à limiter son mouvement dans un sens ou 

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 l'autre.

   On verra que, en ajustant la vis 118 on peut varier la position inférieure des mâchoires de la pince, tandis que l'ajustage de la vis 120 permet de contrôler la position supérieure de ces mêmes mâchoires,- 
Le ba,s de la queue 66 de la pince est monte sur une broche 122 (fig. 4) implantée dans le côté   dtune   bride fendue 
124 dans laquelle se visse un manchon 126. Ce manchon est fou sur une portion réduite de l'extrémité' dehors d'un bras 128 pivotant en 36 sur la glissière 38 du mécanisme d'entraînement. 



   Le manchon 128 est empêché de se déplacer le long de la portion réduite du bras 128 par la tête d'une vis 130 (fig. 4). Le fait de relier ainsi, près de son extrémité inférieure, la pince à la glissière 38, joint au fait que   l'extrémité'   supé- rieure de la pince, comme expliqué plus haut, est assemblée par un joint universel au levier d'étirage en hauteur 70, lequel est dépourvu de tout mouvement latéral, assure que les mâchoires de la pince (qui sont alors en prise avec l'empeigne, tel qu'explique ci-après) se meuvent avec la glissière 38 soit pour présenter ou aider à présenter l'ouvrage aux outils couseurs, soit pour participer à cette présentation.

   En outre, puisque les mâchoires 62, 64 de la pince sont situées en dessous de son articulation au bras 
128, qui effectue un mouvement d'entraînement de même am- plitude que celui effectuépar le pied-de-biche 22, et puisque le haut de la queue 66 de la pince n'a pas de mouve- ment latéral, le mouvement desdites mâchoires en long du bord de la chaussure, autrement dit sur la ligne d'entraînement de l'ouvrage, a plus d'étendue que le mouvement utile du pied-de- biche, excédant par conséquent le mouvement imprimé à la   'chaussure   pour l'avancer de point en point dans la machine. 



  L'empeigne est donc entraînée plus loin par les mâchoires de la pince que la chaussure ne l'est par le pied-de-biche. Il en résulte que la pince a tendance non seulement   à   prendre 

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 le lâche de la,portion d'empeigne non encore tendue sur la forme en arrière d'elle, eu égard à la direction dans laquelle l'empeigne est entraîner mais aussi   à   refouler l'empeigne graduellement vers l'aiguille. On obtient aussi un meilleur montage parce que la partie de l'empeigne que la pince n'a pas encore tendue ne reste pas trop lâche en long des flancs. 



   Les longueurs relatives du bras antérieur du levier   d'étirage   en hauteur et du bras 128 sont ainsi calculées (celle du premier excédant préférablement celle du second) que la pince commence l'étirage en hauteur non pas d'équerre au plan du pavé de la forme, mais sous un angle inférieur à 90  (soit 70 ) par rapport audit plan. De plus, comme le bras 128 s'étend de bas en haut et vers l'extérieur par rapport au plan de la face plantaire de la chaussure, son oscillation durant le tirage en hauteur entraînera la pince vers   l'intérieur,     c'est-à-dire   par en dessus du pavéde la forme, ce qui impartira à l'empeigne de la chaussure un surcroît de tension en largeur. Ce tirage en largeur accompagne donc le tirage en hauteur et continue jusqu'à la fin de ce dernier. 



   Encore que la pince soit toujours capable de tourner sur le bras 128, elle peut être ajustée en long de ce bras (en desserrant la bride 124 et en tournant le manchon 126), ce déplacement du pivot de la pince le long dudit bras permettant de varier la longueur effective de ce dernier pour déterminer par suite dtune façon générale l'arc que décrivent les mâ- choires de la pince par rapport au fond de la chaussure en étirant l'empeigne en largeur de la forme. Ce réglage permet aussi de déterminer la position intérieure ou extérieure que la pince devra occuper pour bien mordre l'empeigne. 



   La mâchoire intérieure 64 est articulée à la queue 66 de la mâchoire extérieure 62 par le moyen d'une oreille qui s'introduit dans une coulisse de ladite queue et à travers 

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 laquelle passe la broche 122. La mâchoire intérieure 64 pivote donc sur la mâchoire extérieure. La mâchoire intérieure est munie d'un prolongement supérieur 132 qu'une courte bielle 134 accouple à un piston plongeur 136 qui joue   longitudina-   lement dans la perforation de la queue 66 de la pince. Un ressort 138, attaché par un bout au piston 136 et par l'autre à la queue 66, tend à exhausser celui-là pour maintenir les mâchoires de la pince ouvertes.

   Le piston 136 passe à travers le bout sphérique 68 de la queue 66 et il est rencontré par un piston 140 monté dans   l'extrémité-avant     d'un   levier ferme- pince 142 pivotant en 144 sur le bras antérieur du levier d'étirage en hauteur 70. 



   Le piston 140 est tenu baissé par un ressort 146 dont la tension peut être variée en tournant un manchon fileté 148 qui appuie sur le haut du ressort 146:, la pression des mâchoires de la pince sur les matières d'empeigne pouvant ainsi être réglée a volonté. Le levier ferme-pince 142 est articulé, par derrière, à une bielle 150 dont le bas est articulé à son tour en 152 à la branche descendante d'un levier coudé 154 qui pivote en 156 et porte un bras en saillie postérieure muni d'un galet 158 courant dans une piste de came 160 (voir   fig.

   5).   La bielle 150 et le levier 154 sont ainsi agencés que leur pivot d'assemblage 152 se trouvera dans le prolonge- ment de l'axe du pivot 276 du levier 70 après la fermeture dé      la pince, en sorte que le mouvement effectué par ledit levier pour faire étirer l'empeigne en hauteur de la forme n'affectera en rien la pression de fermeture des mâchoires de la pince. La piste de came 160 imprime un mouvement tel au levier 154 que la pince s'empare de l'empeigne au bon   moment,   la disposition sus- décrite permettant au levier 142 de monter avec le levier 70 quand ce dernier oscille--pour exhausser la pince, sans cesser cependant de maintenir la pince bien fermée, la force d'emprise des mâchoires sur l'empeigne dépendant du réglage préalable du manchon 148. 

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   La machine illustrée ci-contre est étudiée pour s'arrêter à cette phase du cycle opératoire où l'aiguille est sortie de l'ouvrage et où la pince vient de mordre l'empeigne avant l'entraînement suivant de   l'ouvrage.   Les mâchoires de la pince devraient donc pouvoir   srouvrir   alors pour permettre de retirer l'ouvrage de la machine. A cette fin, le pivot 156 est consti- tué lei par une broche implantée horizontalement dans le bâti de la machine, et sur cette broche est enfilé un manchon excen- trique 161 qu'on peut faire toùrner dans le levier coudé 154   à   l'aide dtune manette 162.

   Un ressort   boudin   164, attaché par un bout au levier 154 et par l'autre à un mentonnet 166 implante* dans le manchon 161,   sollicite   ce dernier à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que le mentonnet 166 vienne buter contre une   extrémité   d'une coulisse 168, la manette 162 restant normalement debout (voir fig, 1). 



  Il est donc entendu que si cette manette est tournée en sens inverse des aiguilles d'une montre autant que le permet la coulisse 168,   l'axe   du manchon excentrique descendra relative- ment à l'axe de la broche 156, ce qui   amènera   le levier coude* 154 à tirer en bas la bielle 150 pour ouvrir les mâchoires de la pince, ledit levier pivotant pendant ce temps-la autour de son'galet 158. 



   Quoique la pince soit capable dteffectuer seule un bon montage dans la majorité des cas, il est bon de lui adjoindre un dispositif qui puisse supplier, au besoin, à   ltimperfection   de son travail.. Dans la présente machine, le dispositif uti- 
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 lise* a''cet.te 'fin comprend un 0ut1[qui rabat l'empeigne par-   @   dessus le bord de la forme après sa tension par la pince. 



  Cet ottil, appelé "rabatteur", consiste en un doigt 170 (voir fig. 1 et 3) monté en position réglable sur un support 172 solidaire de l'arbre 36 imprimant à la glissière 38 son mouvement de   va-et-vient.   Le rabatteur 170 est placé en position telle que sa face de dessous (celle portant sur 

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 l'empeigne) longe le devant du guide-trépointe 24, en contre- bas des mâchoires 62 et 64 de la pince et à l'opposé du pied- de-biche 22. Quand la   machine,est   au repos, le rabatteur de trouve en position inactive, c'est-à-dire écarté de l'ouvrage, pourfaciliter l'enlèvement et la mise en place de la chaussure. 



  A l'arbre 36 est assujetti aussi un bras 174 dont la face extrême décrit un arc 176 concentrique à l'axe de l'arbre 36. 



  Un autre'bras, 178, qui'est fou sur l'arbre 36, porte à son extrémité un galet 180 qui peut venir s'engager sur la face arquée 176 du bras 174'. Sur l'arbre 36 est fou également un troisième bras, 182, qui se prolonge par.delà.   l'extrémité'   du bras 178 et dont le bout, replié de bas en'haut, passe en travers de la face extrême de ce dernier bras. L'extrémité' repliée du bras 182 est aussi approximativement concentrique à l'axe de l'arbre 36, mais elle porte, prés du sommet de son côté dedans, une saillie 184 formant came, cette saillie pou- vant coincer le galet 180 contre la face 176 du bras 174 à la descente du bras 182, et entraîner ce dernier en bas avec lui cependant que le bras 182 continue de descendre.

   Il est clair que la descente du bras 174 fera osciller l'arbre 36 dans le sens des aiguilles d'une montre, amenant par suite le rabatteur 170 à passer par-dessus les matières d'empeigne pour les refou- ler dans l'angle que forment entre enx la   lèvre   et le bord aminci de la semelle   première.   Les mouvements nécessaires à l'obtention de ce résultat sont imprimés au bras 182 par des transmissions qui le relient au levier 52 susdécrit commandant le pied-de-biche.

   Ces transmissions comprennent une tige 186 qu'une broche pivotale 188 articulée par le bas un bloc 190 articulé à son   tour,:   au moyen d'une broche 192,   à des   oreilles formées sur le bras 182, les broches 188 et 192 étant placées d'équerre l'une par rapport à l'autre afin d'obtenir entre la tige 186 et le bras 182 un joint universel.

   La tige 186 remonte du bras 182 et se dirige vers   l'arriére   de ce bras pour passer à 

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 jeu libre au travers d'un palier 194 à son extrémité supé- rieure, lequel palier pivote en 196 sur un bloc 188 articulé en   200   à un prolongement 202 du levier 52, cette disposition ressemblant à celle du bas de la tige, et les articulations supérieure et inférieure de celle-ci permettant au rabatteur 
170 d'avancer et de reculer librement avec la glissière du mécanisme d'entraînement sans que cela ait auoun effet sur les transmissions reliant la tige 186 au levier 52 et au bras 182, Un ressort 204, intercalé entre un épaulement de la tige 186 et le palier 194, donne de la souplesse au mouvement susdit du rabatteur,

   Lorsque le bras 182 est levé par le rappel de la tige 186   après   que le rabatteur a fini d'agir sur l'empeigne et que la chaussure a été entraînée de la distance voulue, ledit bras 182 s'écarte du galet 180   porte'par   le bras 178, le contrôle du rabatteur 170 par le bras 182 cessant aussitôt. Un ressort 206, attaché au porte- rabatteur 172 et à une partie fixe de la machine, tire le rabatteur en arrière jusqu'à ce   qu'il   vienne reposer sur le devant du guide-trépointe 24.

   Pour maintenir le galet 180 dans une position où il puisse 'être saisi par le bras 174 et par le bras 182à la descente suivante de ce dernier, il est prévu un ressort 208 qui appuie, par le bas, contre une oreille du bras 181 et, par le haut, contre le bras 178,, et qui pousse le galet 180 en haut et l'amène en contact avec les faces coinceuses des deux bras. La machine s'arrête en un point déterminé, avec l'aiguille sortie, de l'ouvrage.

   A ce moment-là, le rabatteur 170 est en position active ;   pour qu'il puisse se replacer en position inactive sous     Inaction   de son ressort 208, sur le bras porte-galet 178 est formée une touche 210 qui permet à ce bras de descendre pour retirer le galet   dentre   les,faces coinceuses, libérant ainsi le rabatteur qui peut alors revenir en arrière jusqu'à ce qu'il soit.arrêté par sa venue en contact avec le guide-trépointe. 

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   Pour que l'opérateur ne soit pas tenu d'interrompre lui- même le travail de la pince en temps utile, c'est-à-dire des qu'elle est arrivée à la ligne de piqûre du bout rapporté, non plus que de la remettre en jeu une fois la trépointe cousue autour du bout, on peut munir la machine du mécanisme automatique illustré   fig. S   et 9. On verra par la première de ces figures que le bas de la bielle 104 est accouplé au bras supérieur d'un levier 220 qui pivote sur l'arbre 108, Quant au bras inférieur de ce levier, il porte une bifurca- tion dans laquelle est un bloc 222 auquel sont fixes des tourillons horizontaux 224. Une tige 226, qui traverse le bloc 222 est assemblée par devant au collier 228 d'un excen- trique 230 cale' sur un arbre horizontal 232.

   Cet arbre est tourillonné dans un alésage pratiqué dans l'arbre 37 portant la glissière 38 du mécanisme d'entraînement. Sur l'arbre 232 est calé, à proximité' de l'excentrique 230, une roue à rochet 236 munie d'un nombre approprié de dents - dans l'espèce,   quarante-huit.   



   D'autre part, sur l'arbre 232 est monte' fou un bras vertical 238   arme'   d'un cliquet 240 agissant conjointement avec la roue   à   rochet 236. Un ressort 242, attaché par un bout au cliquet et par l'autre a un crochet sur le bras 238, en dessous du cliquet, sert à tenir ce dernier en prise avec la roue à rochet. Le bras vertical 238 est relie' par le haut, au moyen d'une bielle 244, au collier d'excentrique 84 qui est attaché au levier d'étirage en hauteur 70 De cette manière, à chaque mise en jeu de la pince, donc à la formation de chaque point de couture, la roue 236 avance d'une dent dans le sens des aiguilles d'une montre, imprimant par   là   un mouvement d'égale amplitude   à   l'excentrique 230.

   Un chien 246 (fig. 8) empêche la roue à rochet de tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre. A la tige 226, tout près du bas du levier 220,'est fixé un collier 248 entre lequel et l'extrémité du bloc porte- 

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 tourillons 222 est,intercalé un ressort 250 qui tend à faire tourner le levier en sens inverse des aiguilles dtune montre jusqu'à ce que son mouvement soit bloqué par une butée fixe 
252, Des écrous 254, montés sur le bas de la tige 226, sont   mus à   certains moments pour faire osciller le levier 220 dans le sens des aiguilles dtune montre, comme expliqué plus au long ci-après. 



   La rotation du rochet 236 par le cliquet 240 est ainsi étudiée qu'elle fait faire un tour complet sur lui-même à l'excentrique 230 en quarante-huit passes successives cor- respondant à quarante-huit impulsions du cliquet 240 et à la formation de quarante-huit points de couture. Durant les premières vingt-quatre fractions de tour de l'excentrique, un butoir 252 empêchera le levier 220 de se mouvoir en sens inverse des aiguilles d'une montre, et la tige 226 de l'excentrique glissera dans le bloc   223 en   vainquant la tension de son ressort 250;

   mais, vers la fin de ce mouvement (après que l'excentrique aura dépassé son pointmort), ladite tige commencera de reculer jusqu'à ce que les écrous 254 qu'elle porte à son extrémité viennent rencontrer le bas du levier   220.   Pendant tout ce temps-là, la pince-continue de tendre l'empeigne de point en point sur la forme. Durant les vingt-quatre impulsions suivantes imprimées à la roue à rochet 236, l'excentrique fera reculer la tige 226 davantage, ce qui, en raison du contact des écrous 254 avec le levier 220, écartera ce dernier de son butoir 252 en le faisant osciller dans le sens des aiguilles d'une montre.

   Cependant que le levier 230 continue de se mouvoir en ce sens, l'extrémité' postérieure du levier d'étirage en hauteur 70 sera tirée légèrement en bas par la bielle à coulisse 104 à l'encontre du ressort 92, et la pince montera et restera en dessus du point marquant la plus basse position qu'elle prenne pour mordre l'empeigne.

   Entre temps la tige 80 de l'excentrique, 

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 dont le mouvement exhausse et baisse la pince, continuera de monter   et,   descendre comme à ltordinaire, travaillant à vide en vainquant la tension des ressorts 92, 98 Quand la roue   rochet   236, donc l'excentrique 230, est sur le point d'achever sa révolution, un mentonnet réglable   256,   implanté dans un côté de l'excentrique, vient rencontrer l'épaulement 258 dtun loquet 260 monté et articula sur une garde 262 qui tourne sur l'arbre 232.

   Durant la dernière partie de la révolution, le mentonnet 356 entra,îne devant lui loquet et garde, cette dernière glis- sant alors sur les dents de la roue à rochet 336 par-dessous le cliquet 240, de sorte que ledit cliquet passe et repasse sur la surfa,ce externe de la garde sans imprimer aucun mouvement à ladite roue 236, La tige   dtexcentrique   226 aura aussi été avancée alors par l'excentrique 230 assez loin pour premettre à la commande de la pince de remettre celle-ci en jeu. Dans ce dernier état, la machine continue de fonctionner, la pince de montage continuant dtagir sur l'empeigne aussi long- temps qu'on le voudra.

   Donc, supposé que la garde 262 ne soit pas en dessous du cliquet 240 quand l'opérateur commence de monter et coudre l'empeigne d'une chaussure, la machine fera dtabord vingt-quatre points de couture durant l'étirage de l'empeigne par la pince; mais elle fera les vingt-quatre points suivants pendant que la pince reste dans la position où elle a été exhaussée automatiquement pour interrompre son travail. Après cela, la machine fera autant de points que l'opérateur le voudra pendant que la pince continue le montage. 



   Un tel système produira le résultat désiré. En effet,   Inexpérience   a montré que, pour une chaussure de pointure moyenne, quara,nte-huit points de couture sont généralement suffisants pour unir un côté de la chaussure à sa semelle depuis le devant de l'emboîtage, où l'opérateur commence la couture, jusqu'à proximité de l'emplacement usuel de la piqûre du bout rapporté. Il va sans dire que ce côté-là de la   ohaus-   

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 sure doit être tendu à point sur la forme par la pince. 
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  ' L,: 1 :,'b"izzGU r ,,- -11'..)1 lur':1 que %,1.,,¯.t- ,-.. ,r +v ^r i?7'1 .1 couture suffisent pour unir 1n -- Ù 1.i e 1 f é.l i: :. de 11v::mt-bOL)t de la chaussure. Toutefois, pour de,, motifs ;;Üllt'tatr,'û ol.^ :ïC;, 1, r.L doit pae evs;.jr,>r' de tendre. 



  1ft!..:: ¯il,: ::n.Jt--,.r due cette r:u:tJ. ce 1s cl:::2::"llI é.,t JE. r!!08L.¯t-.TI'ie l'on vient de f.!GGUlt' 1 I.A' rcnd iil.i,:i.1 TL: c.'i,:¯¯ ^ ti(ue:.0'yt quand elle arrive h cet c'ncroit. L'opérateur :n;#i.â:. t 11..¯ J coudre le bout je la c 1., .c : , .±r , ',â.',. ;jl.a' :'.. ji r > >i 1 ,.

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   En laissant la garde dans cette position, l'opérateur peut,   sil   le veut, permettre à la pince d'agir sur le pourtour entier de la chaussure, avant-bout compris. 



  Pour pouvoir ôter la garde de dessous le cliquet, le loquet articulé 260 a la forme 'd'une touche qui permet de le mouvoir de bas'en haut autour de son pivot pour le dégager du menton- net   256.   Un ressort 284, attaché par un bout au loquet 260 et par   ltautre à   un mentonnet 266, fait tourner la garde en sens inverse des aiguilles d'une montre pour l'ôter de dessous le cliquet quand le loquet a   été'   ainsi retiré. Une bielle 268, accouplée par un bout à la garde 262 et munie d'une coulisse dans laquelle engrené un,tenon fixe 270, sert à limiter le mouvement,de la garde dans le sens des aiguilles d'une montre. 



  Le mentonnet 256 implante* dans la roue à rochet est ajustable 

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 dans une coulisse arciforme (ménagée dans ladite roue), ce qui permet de mouvoir ce mentonnet en sens inverse des aiguilles d'une montre si on voulait faire moins de points de couture qu'à l'ordinaire (soit vingt-deux points) avant   dtinterrompre   le travail de la pince de montage, en travaillant par exemple des chaussures de plus faible pointure. Un tel ajustage fera avancer l'excentrique dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à l'épaulement 258, interrompant par suite le tra- vail de la pince de montage plus tôt que d'habitude.

   Un volant 272, monte' en bout de l'arbre 232, sert à ramener rochet et mentonnet à leur position initiale en cas de rupture du fil durant la couture de la chaussure, comme aussi lorsqu'on veut recommencer la couture pour toute autre raison. 



   On expliquera maintenant les opérations que comporte le nouveau procédé de fabrication du cousu-trépointe visé par la présente invention, et le rôle joué pax la machine susdécrite dans la mise en oeuvre de ce procède'. Apres avoir assemblé une empeigne a (fig. 7) et une   premire   b, munie d'une ner- vure ou   lèvre   de couture, sur une forme ± et avoir fait subir un premier étirage à cette empeigne, le bout (avant) et l'em- boîtage (arrière) de la chaussure sont tendus en position définitive sur la forme (à ltaide par exemple des "rabatteurs" d'une monteuse à chariots), le montage étant arrêté à l'arrière par des semences d, et par un faufil ou des crampons à ltavant. 



  Le bout de l'empeigne est ensuite rafraîchi   jusqu'à   fleur, ou presque, de la   lèvre   de couture de la première.   C'est   dans cet état que la chaussure est présentée, semelle en haut, à la monteuse-couseuse de la présente invention en introduisant le pied-de-biche dans la gravure de la première ou en le faisant appuyer contre sa lèvre de couture,   à   proximité de l'avant de l'emboîtage, le bout de la trépointe e à coudre à la chaussure étant placé par le   guide   24   à   l'endroit qu'il faut pour le coudre à la chaussure. La machine s'arrête en 

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 position telle que, en commençant son travail, elle fait un point de couture avant que l'empeigne.ne soit mordue et étirée par la pince.

   Si l'emBOîtage est déjà monté en position définitive sur la forme, comme dans le cas susindiqué, il est inutile d'étirer la portion d'empeigne dans laquelle l'aiguille fait son premier point, parce qu'elle est déjà suffisamment tendue. Du reste, le serrage du point de couture achèvera de lui faire épouser parfaitement la   f orme.   Mais si l'emboîtage n'était pas encore monté définitivement sur la forme quand le temps vient de passer la chaussure en trépointe, le lâche qui peut exister à cet endroit dans les matières d'empeigne, parce , qu'elles   n'ont   pas été tendues avant de commencer la couture, disparaîtra lors du montage ultérieur de   l'emboîtage.   Quand l'opérateur met la machine en marche en appuyant sur la pédale 115, l'aiguille perce la trépointe,

   l'empeigne et la   lèvre   ou nervure de la première, puis le   pied-de-biche   est écarté de ladite lèvre ou nervure par sa came 58 et mû par son autre came 45 vers la droite de l'opérateur d'une distance égale à la longueur d'un point de couture . Pendant ce   temps-là,   une boucle de fil a été couchée dans la barbe de l'aiguille et cette   dernire   effectue maintenant un mouvement rétrograde durant lequel, et pendant que le point est serré dans l'ouvrage, la came 58 serre contre la   lvre   ou nervure de la semelle le   pied,-de-biche   qui, grâce aux dents et cannelures dont il est muni, peut saisir fermement la semelle et entraîner la chaus- sure comme il faut vers l'aiguille quand il est mûvers la gauche.

   L'aiguille est alors sortie de l'ouvrage et la pince   62-64   a été amenée a sa position ls plus basse par son exben- trique 86, La came 160 opère maintenant la fermeture de la pince, qui commence aussitôt de remonter pour étirer élasti- quement l'empeigne en hauteur et en largeur de la forme par l'entremise du ressort 98. Le pied-de-biche 22 se meut alors vers la gauche pour commencer d'entraîner l'ouvrage et, tant 

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 que dure cet entraînement, la pince continue son travail d'étirage, tout en se mouvant avec le pied-de-biche pour rapprocher de l'aiguille l'empeigne et aider à entraîner la chaussure.

   Le pied-de-biche 22 ayant fini d'avancer, la pince continue d'étirer l'empeigne qui, parce que l'excentrique 96 a atteint la limite inférieure de sa course, reste tendue sans aucun mouvement appréciable de la pince pendant.que l'aiguille avance et jusqu'à ce qutelle se soit emparée de l'empeigne en s'y enfonçant, la machine étant ainsi étudiée que l'aiguille passe à travers la substance intermédiaire de la-semelle première avant l'ou- verture de la pince.

   Pendant que la pince étirait l'empeigne en hauteur et en largeur de la forme durant   l'entraînement   de la chaussure, ses mâchoires ont avancé plus loin que le pied- de-biche, ainsi qu'il a été expliqué plus haut, pour exercer en même temps une traction longitudinale sur l'empeigne et prendre en ce faisant le lâche de la portion d'empeigne non encore tendue sur la forme.   t'aiguille'et   le mécanisme servant à manier le fil entrent ensuite en jeu pour former et serrer un point dans la trépointe, l'empeigne telle que tendue. et la substance intermédiaire de la semelle première, après quoi la série d'opérations susdécrites recommence. Les travaux de montage et de couture se continuent de cette façon jusqu'à la piqûre du bout rapporté.

   Arrivéà cet endroit, l'opérateur appuie sur   la pédale   113, ce   qutil   peut faire avec le talon du pied qui appuie déjà sur la pédale de démarrage 114, pour maintenir la pince en l'air en contrecarrant la ten- sion du ressort 92. Les mâchoires de la pince sont ainsi . ajustées en hauteur de la chaussure que, une fois en prise avec l'empeigne, elles occupent une position aussi basse que possible pour être capables de bien saisir une empeigne ayant très peu de débordant. Par conséquent, malgré le rafraîchis- sage du bout, qui devient insaisissable, lesdites mâchoires 

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 pourraient, si on leur permettait de descendre davantage, heurter la chaussure et la déranger durant la couture de la trépointe autour du bout de la chaussure par la machine. 



   Une fois la trépointe cousue à cet endroit pendant que la pince reste levée, donc inactive, l'opérateur laisse aller la pédale 113 pour que la pince puisse reprendre son travail, le montage de l'empeigne et la couture de la trépointe se continuant alors tout le long du deuxième côté de la chaussure, depuis le bout rapporta jusqu'à   ltavant   de l'emboîtage, après quoi la pédale 114 est lâchée à son tour pour mettre la ma- chine au repos, 
Quand on utilise le mécanisme illustré fig.

   8 et 9, la pédale 113 est supprimée et le travail de la pince est inter- rompu et repris en temps utile sans que l'opérateur ait à s'en préoccuper, ledit mécanisme agissant automatiquement pour rendre la pince inactive après qu'elle est arrivée à la piqûre du bout rapporté et durant la couture de la trépointe autour du bout, et pour permettre à la pince de reprendre son travail de l'autre côté de la piqûre du bout rapporté afin de pouvoir ,effectuer le montage de l'empeigne et la couture de la tré- pointe sur le deuxième cote* de la chaussure. La roue à rochet 236 porte autant de dents que la couture de la trépointe sur un cote' de la chaussure et autour du bout demandera de points.

   A chaque'cycle opératoire de la machine, le-cliquet 240 avance.la roue   à   rochet d'une dent, tandis que l'excentrique 232. commandé par la roue   à rochet,   agit, par l'entremise du levier 220 et de la bielle 104 (après que la machine a effectué un nombre de cycles opératoires déterminéà   lavance   et suffisant pour monter, l'empeigne et coudre la   trépointe   sur un cote' de la .chaussure,) de façon   à.lever   la pince et l'empêcher ainsi de venir en contact avec la chaussure.

   Pendant que la roue à rochet 236 continue sa rotation, la pince est maintenue inactive durant la formation d'un nombre de points de couture 

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 déterminéà   itavance   et suffisant pour fixer la trépointe autour du bout, après quoi elle est replacée automatiquement en position de travail pour monter l'empeigne et coudre la trépointe le long du deuxième côté de la chaussure. Le mou- vement intermittent de la roue à rochet est interrompu auto- matiquement après la couture de la trépointe autour du bout de la chaussure .par le placement de la garde 262 sous le cliquet 240.

   Quand la chaussure suivante est présentée à la machine, le loquet 260 est levé pour déprendre de sa goupille d'arrêt 256 le loquet, puis le ressort 264 retire la. garde 262 de dessous le cliquet 240, les pièces étant alors prêtes à travailler la chaussure suivante. 



   La largeur des mâchoires de la pince excède la longueur habituelle d'un point de couture ou, ce qui revient au même, l'amplitude du mouvement d'entraînement effectué par le pied- de-biche 22, en sorte que non seulement chaque partie de l'empeigne est tendue, mais quelques-unes sont soumises par deux fois à un effort de traction. Grâce à un tel système de construction, le montage effectué par la machine est de toute première qualité. 



   Quand la machine s'arrête, l'aiguille se trouve dégagée de l'ouvrage et les mâchoires de la pince sont fermées. Or, il est clair que si l'empeigne déborde assez au-delà de la ligne de devant de l'emboîtage pour pouvoir être mordue par la pince, la chaussure sera retenue par celle-ci dans la   ma-   chine. Pour faire lâcher prise à la pince, on se servira de la manette 162 et, une fois la chaussure libérée, on coupera la trépointe et le   fil, à   la main ou avec l'aide du mécanisme dont les machines a coudre les trépointes, chaussons et escarpins sont généralement pourvues. 



   Quand la machine est munie d'un rabatteur comme celui illustré fig. 1 et 3, ce rabatteur coopère avec la pince et le pied-de-biche durant les opérations de montage et 

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 d'entraînement de la chaussure. Quand le pied-de-biche 22 est rapprocha de la lèvre ou nervure de la semelle première. par un mouvement du levier 52 dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 1), la tige 186 se meut de haut en bas sous   Inaction   du ressort 204, ce qui fait passer la saillie cunéiforme 14 sur 'le galet 180 pour pousser ce dernier contre la face arquée 176 et entraîner par suite le support 
172 (avec le rabatteur 170 monté dessus) vers la chaussure pour refouler l'empeigne élasstiquement dans l'angle formé par le bord aminci et l'épaulement de la semelle.

   Bien entendu, le rabatteur continue d'exercer une pression sur l'empeigne durant l'entraînement de la chaussure par le pied-de-biche et la pince, celUI-là s'écartant de la lèvre ou nervure de la semelle en même temps que la pince s'ouvre pour lâcher l'empeigne. 



   Dans la fabrication de chaussures qui doivent recevoir une trépointe et dont-le bout n'a pas encore été monté à point sur la'forme, on permettra à la pince de continuer son travail autour de CE bout, et le montage et la couture de la trépointe seront-faits sur le pourtour entier de la chaussure en commençant à l'extrémité avant de l'emboîtage,   d'un   côté, pour se terminer au même endroit, du côté opposé. 



   D'autre part, dans la fabrication du   cousu-chausson,   on cessera d'employer le guide-trépointe et les travaux de montage -et de couture commenceront à la ligne marquant remplacement du devant du talon sur la semelle de la chaussure, pour se continuer- le long de la cambrure et autour de l'avant- pied et venir se terminer en regard du point initial d'opération. 



  Si l'emboîtage doit être cousu, la chaussure sera continuée autour de cette partie de la chaussure, la pince pouvant être maintenue pendant' de temps-là   en'position     levée,   c'est-à-dire 
Inactive.

Claims (1)

  1. RESUME! L'invention comprend: 1 Une nouvelle machine de cordonnerie munie d'une pince de montage, d'un mécanisme de couture et d'un pied de-biche, et spécialement étudiée pour tendre l'empeigne de point en point, en hauteur et (ou) en largeur de la forme durant l'entraînement de la chaussure par le pied-de-biche et pour coudre l'empeigne à la semelle au fur et à mesure qu'elle est ainsi tendue par la pince, cette machine étant caractérisée en outre par un ou plusieurs aies points suivants ou tous ces points:- a) la pince de montage avance avec la chaussure durant son entraînement, et elle est montée à cette fin sur la, glissière imprimant au pied-de-biche le mouvement qui lui fait entraîner l'ouvrage;
    b) l'étirage de l'empeigne commence avant l'entraînement de la chaussure et se termine, de préférence, après cet entraînement; c) le mouvement des mâchoires de la pince sur la ligne d'entraînement a plus d'amplitude que le mouvement utile du pied-de-biche ; d) la pince tient l'empeigne tendue jusqu'à ce que l'aiguille s'en empare pour y faire un point de couture;
    e) la queue de la pince est disposée de manière à faire un angle passablement aigu avec la face plantaire de la chaus- sure, mais il est possible de modifier son inclinaison et, dans ce but, un bout de la pince est articuléà un bras qui descend oblicuement et de dedans en dehors vers le fond de la chaussure, tandis que l'autre bout pivote sur le bâti de la machine, la longueur effective dudit bras pouvant être réglée de façon à placer les mâchoires de la pince dans la position qu'il faut pour leur bien faire saisir l'empeigne, et de façon aussi à pouvoir varier le tirage en largeur de la forme ;
    <Desc/Clms Page number 31> f) pour que le tirage en hauteur n'empêche pas les mâchoires de la pince de toujours mordre également bien l'empeigne, le pivot du levier exhaussant la pince une fois 'en prise avec l'empeigne est situé dans le prolonge- ment du pivot du mécanisme de fermeture de la pince; g) avec la pince coopère un rabatteur qui refoule l'empeigne dans l'angle formé par le bord aminci et l'épaulement de la semelle pendant qu'elle est maintenue sous tension par la pince; h) le rabatteur suivantg est commande' par le levier servant à rapprocher et,écarter le pied-de-biche de la lèvre de couture de la "première" du cousu-trépointe, ou de la',nervure.de la semelle.unique du cousu-chausson;
    i) si les mâchoires de la,,pince restent fermées à 1''arrêt de la machine, elles peuvent être ouvertes à l'aide d'une manette pour leur faire lâcher prise et pouvoir retirer la chaussure de la machine; j) une pédale supplémentaire, située à côté de la pédale de démarrage, permet à l'opérateur d'interrompre le travail du montage à son gré; k) l'adjonction facultative d'un mécanisme automatique étudié pour rendre la pince inactive dès qu'elle a effectué un certain nombre d'opérations de montage, et pour la faire agir de nouveau sur l'empeigne après la formation d'un cer- tain nombre de points de couture dans l'ouvrage;
    1) dans la disposition suivant k,, le travail de la pince est contrôle' par un rochet et un cliquet commandés par un excentrique, ledit rochet actionnant, par l'intermédiaire dtun deuxième excentrique, un levier (accouplé au levier du tirage en hauteur) qui met la pince en jeu et interrompt son travail alternativement, et le cliquet étant rendu inactif en temps utile, de préférence par une garde qui le soulève du rochet durant et par l'effet de'la rotation de celui-ci. <Desc/Clms Page number 32>
    2 Un nouveau procède* de cordonnerie dans la mise en @ oeuvre duquel la machine susdite joue un rôle important, ce procède' comprenant la série d'opérations suivantes, savoir;-. monter le bout et l'emboîtage de la chaussure en position définitive sur la forme, à l'aide par exemple de rabatteurs embrassant une extrémité ou l'autre de la chaussure ; ra- fraîchir l'empeigne à l'avant-bout; monter un premier cote' de la chaussure de point en point sur la forme, depuis le devant de l'emboîtage jusqu'à la piqûre du bout rapporté, et coudre une trépointe à l'empeigne et à la semelle première au fur et à mesùre que le montage progresse; coudre ensuite la trépointe autour du bout ;
    enfin, monter le deuxième côte de la chaussure de point en point sur la forme, depuis la piqûre du bout rapporté jusque la ligne de devant de l'emboîtage, et coudre la trépointe à chaque portion tendue de l'empeigne et à la semelle première.
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