BE348286A - - Google Patents

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BE348286A
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Publication of BE348286A publication Critical patent/BE348286A/fr

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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43DMACHINES, TOOLS, EQUIPMENT OR METHODS FOR MANUFACTURING OR REPAIRING FOOTWEAR
    • A43D69/00Shoe-nailing machines
    • A43D69/02Shoe-nailing machines using ready-made nails

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  • Portable Nailing Machines And Staplers (AREA)

Description


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  "Perfectionnements aux machines à insérer des   attaohes"   
Cette invention, relative aux machines   à   insérer les attaches dont on se sert en cordonnerie pour clouer par exemple le dessous des chaussures, comporte certains perfectionnements qui permettront d'utiliser ces machines dans la fabrication du cousu-Blake pour   olouer à   la première et à l'empeigne le bout de la semelle seconde quand il est impossible de coudre ce   bout a   la mécanique parce que trop anguleux, tel un bout carré ou   trs   pointu. Jusqu'à ce jour, le clouage des bouts s'est fait avec des attaches chassées une à une lors de l'affichage de la seconde, le restant de cette semelle étant fixé ensuite par une couture longeant chaque cote' de la chaussure, Or, cette pratique est loin d'être avantageuse.

   En effet, l'insertion suoces- 

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 sive de plusieurs attaches demande beaucoup de temps et, d'ailleurs, elles ne sont pas toujours placées au mieux les unes par rapport aux autres ni à la bonne distance du bord de la semelle. Il y a plus. L'ouvrier tenant la chaussure deux mains pendant le travail de clouage et la manière dont les attaches se rivent dépendant de la poussée plus ou moins forte exercée par lui sur l'ouvrage, la rivure peut manquer d'uniformité à cause de la façon inégale dont la seconde aura été serrée contre l'empeigne en différents points. En tout cas, ce serrage différera presque toujours de   celui.obtenu   avec la machine à coudre, produisant par suite un joint irrégulier.

   Ce défaut est aggravé par la présence éventuelle, sur la face plantaire de la semelle ou au fond de la gravure, d'aspérités qui contribuent à rendre la rivure des attaches encore   trains   uniforme. 



   Ceci posé, la présente invention vise à la création d'une machine qui permette d'exécuter le clouage rapidement, ainsi que de placer et river toutes les attaches de la même manière. 



  Pour la réalisation de cet objet, une première particularité de la nouvelle machine comporte l'emploi de plusieurs cloueurs constitués chacun par un support dans lequel est monté un enfonçoir à mouvement alternatif, tous les supports des enfonçoirs étant adaptés à obéir à la pression de la chaussure en place sur l'étau lorsque celui-oi pousse celle-là contre des faces de butée formées sur les porte-enfonçoir. Dans le système de machine dont il vient d'être parlé, c'est la face plantaire de la semelle qui vient en contact avec les supports des enfonçoirs, et le fait de rendre ces supports élastiques donne une rivure pour ainsi dire uniforme malgré les aspérités de ladite face plantaire.

   Semelle et empeigne sont donc serrées   l'une   oontre l'autre avec une force approximativement égale par toutes les attaches, ce qui assure la régularité du joint. En outre, comme les enfonçoirs agissent tous ensemble, le clouage 

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 est vite fait. De préférence, les attaches devraient être insérées en des points déterminés sur l'ouvrage, soit par exemple une certaine distance du bord de la semelle. Pour permettre de ce faire, les porte-enfonçoir sont adaptés aussi à obéir dans une direction transversale à celle mentionnée plus haut, les positions qu'ils occuperont les uns par rapport aux autres étant déterminées par des guides sur lesquels vient accoter la chaussure.

   Une bonne manière d'assurer ces mouvements à chaque porte-enfonçoir est de le suspendre élastiquement à une monture mobile en tous sens sur le bâti de la machine grâce   à   un joint universel. 



   Une autre   particularité'   de l'invention consiste à exercer approximativement le même effort de percussion sur tous les enfonçoirs ou chasse-attaches, quelle que soit leur position   après   que leurs supports ont obéi à la pression de la chaussure* Ce résultat est obtenu ici en faisant aotionner chaque enfonçoir par un ressort distinot qui peut être disposé de façon à ne pas nuire au mouvement cédant ou élastique du porte-enfonçoir en long de   l'enfongoir   ou autour de son joint universel, chaque ressort étant préférablement relié pour cette raison à un levier qui est articulé au bâti et relié à son tour par une bielle à l'enfonçoir.

   Tous les ressorts sont tendus en même temps et détendus de même pour imprimer aux   enfonçoirs   leur mouvement de chasse.' Dans l'espèce, la tension est opérée par une pièce à mouvement alternatif et portant un jeu de cliquets, un pour chaque enfongoir. D'autre part, avec chaque cliquet coopère une butée qui lui fait lâcher l'enfonçoir sous son contrôle. 



   Quand une semence ou autre attache se rive dans l'ouvrage,   l'enfongoir   éprouve une plus grande résistance que durant l'insertion de cette attaohe. Or, cela   tend .   écarter les surfaces entre lesquelles la semelle est serrée et, dans une machine comme la présente, où une de ces surfaces est oédante 

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 ou élastique, cet écartement peut être suffisant pour produire une rivure défectueuse. Il est obvié ici à cet inconvénient en augmentant la pression du bec du cloueur sur l'ouvrage. 



   Pour cela, le support élastique de l'enfongoir est muni d'une surface que vient heurter une autre surface formée sur l'en- fonçoir jouant dans ledit support, afin de rapprocher celui-ci de l'ouvrage juste au moment où celui-là a fini de descendre. 



   Le support est entraîna alors un peu en avant par   l'enfonçoir,   ce qui donne un surcroît de serrage lorsque la résistance au mouvement de chasse atteint son maximum. 



   L'invention comporte encore des organes servant à   accoupler   ensemble les cloueurs   à   mouvement indépendante comme aussi à déterminer l'espacement   à   laisser entre eux. Cela leur permet de se conformer au galbe de l'ouvrage sans que la disposition des attaches cesse d'être uniforme. Une partie au moins de la poussée qui fait reculer les cloueurs en vertu de leur élasti- cité peut être exercée par lesdits organes d'accouplement avec lesquels coopèrent des moyens tendant à tirer les cloueurs les uns vers les autres. Dans le présent système de construction, on a recours   à des   bielles pour articuler ensemble les cloueurs, les bielles extrêmes étant accrochées chacune à un ressort. 



  On verra que le oloueur situéà  l'arrière   de la machine, autrement dit celui agissant sur l'extrémité du bout de la chaussure en oeuvre, est normalement fixe et   sert à   bien placer l'ouvrage lorsqu'il est introduit dans la machine. Quant aux cloueurs latéraux, ils sont assembles en deux groupes   au   cloueur fixe, chaque groupe étant attaché à un ressort, comme il vient d'être expliqué. 



   S'il fallait pousser les parties marginales de la semelle contre les cloueurs pour les reculer afin de placer le bout de la chaussure comme il faut par rapport à eux, la pression serait susceptible d'écraser une lisse plutôt mince'et, dans la fabrication du cousu-Blake, cette déformation serait la cause 

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 d'un joint irrégulier. Il est paré   ici à   ce danger par l'adjonction à la machine d'un organe amenable en contact avec les cloueurs pour les écarter du bout avant qu'ils ne s'engagent dessus. Cet organe, constitua préférablement par un gabarit ayant à peu près le même contour que l'ouvrage, pousse les cloueurs au-delà de leurs positions respectives de travail,   aprs   quoi il les lâche pour leur permettre de se placer là où ils doivent agir.

   De cette manière, la seule pression exercée sur l'ouvrage est celle qui maintient les supports des   enfonçoirs   appuyés dessus. De préférence, le refoulement des cloueurs par le gabarit est effectue' mécaniquement, c'est-à-dire sous l'action du moteur de la machine, tandis que leur rappel en position active peut être   contrôle'   par l'opérateur, par exemple en commençant un cycle opératoire. Une commande effective pour le gabarit peut consister en un levier à bras relativement mobiles, l'un portant le gabarit et l'autre recevant l'impulsion du moteur. 



  Les deux bras seront rendus solidaires pour leur faire refouler les cloueurs, puis le bras porte-gabarit sera de'couple* de l'autre bras pour laisser revenir les   cloueurs à   leur position de travail. De préférence, le gabarit sera remis en état de refouler les cloueurs par le réaccouplement automatique des bras de son levier de commande. 



   Dans certains cas, comme par exemple lorsque le bout clouer est large, les oloueurs situés aux deux extrémités de la série doivent être éoartés beaucoup xx xxxxx de leur position la plus avancée et, vu que le gabarit pousse sur plusieurs cloueurs à la fois, il est exposé à éprouver alors une forte résistance. Aussi bien, une autre   particularité'   de   l'invention   prévoit l'emploi d'un dispositif indépendant pouvant servir, le cas échéant, à refouler séparément quelques- uns des cloueurs.

   De préférence, ce dispositif est actionnable à la main par l'opérateur qui pourra dès lors, si la nature de 

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 l'ouvrage l'exige, placer par exemple les cloueurs situés aux deux extrémités de la série dans la position qu'il faut pour préparer la machine à mieux exécuter son travail sous'l'action du moteur. 



   L'invention vise encore à empêcher le clouage de s'effec- tuer tant que le bout de la chaussure n'a pas été placé comme il faut dans la machine. Pour cela, avec le mécanisme de clouage et sa commande est combiné un butoir mobile rencontré par l'ouvrage et contrôlant l'action des cloueurs par l'entremise, par exemple, de transmissions reliant ledit butoir à la commande des cloueurs. Le butoir en question n'est déplacé à l'effet ci-dessus que lorsque la chaussure est en position de clouage sur son support, les   oloueurs   restant jusque-là découplés de leur commande, donc inactifs.

   Dans l'espèce, le butoir est situé à l'arrière des cloueurs et monté sur une glissière qui, à l'état normal, bloque le mouvement des transmissions reliant la commande des cloueurs au mécanisme de mise en marche de la machine aussi longtemps que la poussée de l'ouvrage contre le butoir n'a pas mû la glissière de façon à déclencher lesdites transmissions. 



   Les partioularités dé l'invention énoncées ci-dessus, ainsi que d'autres, y compris une connexion cédante ou élas- tique établie entre une trémie oscillante et sa commande en vue d'amortir les chocs produits par les renversements de marche successifs de ladite trémie, ressortiront clairement du mémoire descriptif qui va suivre en regard du dessin ci-joint. 



   Fig. 1 montre le côté gauche d'une machine à insérer des attaches caractérisant l'invention sous sa forme adoptée de Préférence, avec certaines parties brisées; 
Fig. 2 est une vue de face de la portion supérieure de la même machine, moins le distributeur de semences; 
Fig. 3 en montre le côté droit, à plus grande échelle que fig. 2 et en partie brisé, le distributeur de semences apparaissant ici ; 

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Fig. 4 est une coupe horizontale détaillée, par la. ligne IV--IV de fig. 3 ; 
Fig. 5, une vue analogue suivant la ligne V--V de fig. 3 ; 
Fig. 6, une coupe verticale, détaillée, par la ligne   VI--VI   de fig. 5 ; 
Fig. 7, une coupe horizontale par la ligne VII--VII de   f ig.   3; 
Fig. 8, une coupe analogue prise près du bas des cloueurs;

   
Fig. 9, une vue de face, en partie brisée, des beos des deux cloueurs de l'avant appuyant sur l'ouvrage; 
Fig. 10, une perspective de la connexion établie entre la trémie et son mécanisme moteur. 



   Au sommet d'une colonne 10   (fig.   1) est assujettie une tête 12 sur la face supérieure de laquelle repose une console 14, de forme généralement demi-circulaire, dont le   côte'   ouvert est à l'avant de la machine. Sur cette console sont montés neuf cloueurs I, ce nombre pouvant être augmenté ou diminué suivant les besoins de l'ouvrage. Dans le pourtour d'une tablette faisant ressaut sur le devant de la console sont formes des creux 16 (fig. 6) espaoés l'un de l'autre d'une 
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 distance correspondants llëoartement des semences une fois chassées dans l'ouvrage. Chacun de ces creux constitue la moitié inférieure de la douille d'un joint universel, l'autre moitié étant munie d'un chapeau 18 boulonné sur le haut de la tablette de la console.

   Dans la douille de chaque oloueur s'encastre un boulet 20 auquel est pendu un court manchon 22 qui émerge du bas de la douille en contre-bas de la tablette. 



  Dans ce manchon est   montée,   glissement une portion tubulaire 24 d'un porte-enfonçoir 26 dont le beo vient buter contre l'ouvrage (fig. 3). Entre le haut de la partie de corps du porte-enfonçoir et une rondelle 28, sur laquelle appuie l'extrémité du manchon 22, est intercalé un ressort 30 enroulé sun la portion 24. Ce ressort maintient élastiquement la 

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 pièce 26 à son plus bas point pour qu'elle reçoive la pression de la chaussure quand celle-ci est soulevée avec la bigorne 31 sur laquelle elle repose. La descente du   pote-enfonçoir   est limitée par un manchon fendu 32 qui se visse sur son extrémité supérieure et s'évase en 33 pour embrasser le chapeau 18.

   En plaçant comme il faut les manchons 32 sur les supports des enfonçoirs, on peut donner à ces supports une position uniforme par rapport à la face porte-ouvrage de la bigorne ou par rapport à la chaussure qui est dessus. Chaque manchon.peut être fixé dans la position voulue au moyen d'une vis 35 qui joint ses deux sections fermement ensemble. Au bas d'un prolongement inférieur 34 de la partie de corps de chaque support   d'enfon-   çoir est une face de butée 36 (fig. 9) destinée à porter sur l'ouvrage et percée d'une ouverture ou bec 38 par où les semences sont chassées dans l'ouvrage.

   Du côté dehors du bec du cloueur est un guide 40 destiné à accoter sur la face de champ de la semelle pour placer ledit bec au bon endroit sur l'ouvrage, sa distance de l'ouverture par où sortent les semences pouvant être variée pour modifier d'autant   l'emplace-   ment des semences relativement au bord de la semelle. A cette fin, le guide en question est monté à glissement dans le porte- enfonçoir au moyen de vis 42 qui engrènent dans une boutonnière, une autre vis 44 (taraudée dans un côté du prolongement 34) servant à l'avancer ou à le reculer selon le cas. 



   Dans la portion tubulaire 24 est montée folle une tige 46 (fig. 3) au bas fendu de laquelle est fixé un enfonçoir 48. 



  Le collier de serrage 50 servant à maintenir l'enfonçoir dans l'extrémité fendue de la tige peut être muni d'un pan mobile sur la surface 52 du prolongement 34 afin de combattre la tendance du collier 50 à tourner sur lui-même. On verra par fig. 9 que le bout de chaque enfonçoir passe dans ledit prolongement à travers un passage 54 qui débouche dans une poche dilatable 56. Ces poches recueillent les semences T 

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 nécessaires au clouage qui descendent, par un   passage 58   ménagé dans le porte-enfonçoir et un tube 60 communiquant avec ce passage, d'un mécanisme distributeur D installé sur un chapiteau 
61 du bâti (fig. 3). L'amplitude du mouvement de chasse imprimé à la tige 46 est limitée par un oollier   62   taraudé en position réglable sur son extrémité supérieure.

   Le dessous de ce collier est garni d'un tampon 64 en cuir (ou autre matière souple) appuyant sur le cati dessus du manchon 32. Dans une douille au sommet de la tige   d'enfongoir   se loge le bout d'une jambe de force 66 qui s'encastre dans une douille formée dans un levier 68 articulé à un bras   70   se projetant de la console 14. D'autre part, dans 'ce bras est sertie une extrémité d'un ressort de torsion 72 dont l'extrémité libre exerce une pression contre le levier 68 en dessus de la jambe de force de   l'enfonçoir.'   Ledit ressort tend constamment à pousser la tige 46 en bas jusqu'à ce que le tampon 64 vienne appuyer sur le manchon 32,   l'enfonçoir   chassant alors dans l'ouvrage la semence contenue dans la poche 56. 



   Voici maintenant comment le ressort 72 est tendu tout d'abord pour le préparer a actionner l'enfonçoir, puis détendu pour lui imprimer son mouvement de chasse. Le côté interne du collier 62 (fig. 3) est muni d'une saillie 74 avec épaulement 75 placé à la portée d'un cliquet   76   pivotant sur une plaque motrioe 78 et poussé vers la saillie par un piston 79, à ressort. Sur la plaque 78, assujettie au bas d'une barre 80 coulissant verticalement dans le chapiteau 61, est   monte'   le cliquet de commande de chacun des enfonçoirs de la série (fig.   7).   L'épaulement 75 de chaque collier est entraîné latéralement par le glissement de la saillie 74 entre des joues 84, 84 boulonnées sur le manchon 32, de chaque côté d'une languette 85 formée dessus (fig. 5).

   Le contact des joues 84 avec les cliquets limite le mouvement angulaire du porte-enfongoir autour de son axe longitudinal. La barre 

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80 dérive son mouvement de va-et-vient d'une bielle   86 qui   l'accouple à un levier coudé 88 pivotant sur   la.tête   12 de la colonne et muni d'un galet courant dans la piste 90 d'une came. Cette came est calée sur un arbre 92 tourillonné dans la tête et commandé par un mécanisme d'embrayage 94 à révo- lution unique (fig, 1) au moyen d'une courroie chaussant un arbre de renvoi 98 tourillonné dans le pied de la colonne. 



   L'arbre 92 peut être   embrayé   par la manoeuvre d'une pédale 100 reliée à une tige 102 qu'un ressort 104 retient au bas de sa course pour empêcher le mécanisme   d'embrayage   de fonctionner. 



   Au repos la plaque 78 accuse la position illustrée fig. 3, po- sition dans laquelle les enfonçoirs ont été levés par les cli- auets 76, les ressorts 72 se trouvant par suite amorcés et les enfonçoirs prêts à effectuer leur mouvement de chasse. A l'a- baissement de la pédale, alors que l'arbre 92 commence de tourner, la plaque 78 monte assez haut pour que les queues horizontales des cliquets viennent rencontrer les bouts infé- rieurs de vis de butée 106 implantées dans le bâti. Cette rencontre fait basculer les cliquets vers l'intérieur sur leurs pivots et les ôte de dessous les épaulements 75 formés sur les saillies des tiges d'enfonçoir. Ainsi libérés, les   enf onçoirs   sont rabattus vivement en bas dans leurs supports par les ressorts 72 pour leur faire chasser les semences   contBnues   dans les poches 56.

   Quand les enfonçoirs ont presque atteint la limite de leur course descendante, les tampons 64 viennent en contact avec le dessus des manchons 32, de sorte que les sup- ports des   enfonçoirs   sont poussés légèrement en bas, allongeant les ressorts 30. Il en résulte que, juste au moment où s'achève le clouage, les beos 36 des cloueurs se serrent davantage contre la chaussure, ce qui l'empêche de faire ressort et assure par conséquent une rivure parfaite des semences. 



   Sur le prolongement 34 du support de chaque cloueur est un bras horizontal 108 (fig. 9) et de chacun de ces bras, sauf 

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 celui du support du milieu (à l'arrière de la série), descend un tenon 110 qui engrené dans la 'coulisse 112 (fig. 8) d'une plaque 114 solidaire de la tête 12 de la colonne. Toutes les coulisses rayonnant de l'axe vertical de la série de cloueurs I et convergeant vers l'intérieur, elles aident à guider ceux- ci durant leur mouvement d'approche ou d'écartement de l'ouvrage. 



  Le oloueur de l'arriére est empêché de se mouvoir ainsi parce que la semence   chasses   par lui dans l'ouvrage est généralement posée au même endroit dans toutes les ohaussures, quelle que soit leur pointure. Cette immobilisation est assurée par deux broches 115, 115 (fig. 8) implantées dans le bras 108 du cloueur en question et logées à frottement dur dans des trous perces dans la plaque 114. Pour maintenir les becs des cloueurs à la distance voulue les uns des autres et obtenir normalement le minimum de séparation entre eux, ils sont accouplés deux par deux au moyen de bielles 116 (fig. 8) ayant des longueurs en rapport avec l'espacement   désire'   et joignant ensemble des broches 118 essentiellement verticales qui remontent des prolongements 34.

   Les broches implantées dans les deux cloueurs de l'avant portent des bielles 120 attachées chacune   à un   ressort de torsion 122 qui est enroulé sur une goupille 124 à l'extrémité avoisinante de la plaque 114. L'action des ressorts 122 par l'entremise des bielles de connexion 116 a pour effet de tirer tous les cloueurs (excepté celui de l'arrière puisqu'il est fixe) vers l'avant jusqu'en un point où ils se conformeront au galbe du plus petit bout de semelle à clouer. Les mêmes ressorts, en vertu de la composante vertical de leur traction en dehors des pivots des cloueurs, a aussi quelque tendance à tirer en d.edans leurs portions inférieures.

   Enfin, aux cloueurs sont attaches, en dessus des bielles 116, des ressorts méplats 126 qui poussent lesdites bielles en bas autour des broches pour les empêcher de se déplacer cependant que les cloueurs obéissent de bas en haut indépendamment, 

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Si la chaussure, une fois fixée solidement en place sur la bigorne, devait elle-même vaincre la tension des ressorts 
122 pour retirer les cloueurs de leur position la plus avancée et les amener à celle requise pour le traitement d'un bout plus large que le plus étroit que la machine puisse clouer, la pression des guides 40 sur le bord de la semelle pourrait écraser ce bord et rendre le clouage défectueux. Voilà pourquoi, dans la présente machine, les cloueurs sont placés au préalable dans une position analogue à celle que leur donnerait la chaussure.

   A cette fin, sur une console 128   (fig.   3) pivote un levier se projetant vers l'avant de la tête 12 de la colonne et compose' d'une section supérieure 
130 et d'une section inférieure 132 à mouvement indépendant. 



   La section 130 est munie, sur le côté interne de son extrémité supérieure, d'une face cunéiforme 134 sur laquelle passe le bord de la plaque   78   lorsqu'elle remonte, le clouage achevé. Un ressort 136, reliant un bras 138 du levier à la console, tire la section 130 susdite jusque contre la plaque. 



   Le bras 138 porte une clenche horizontale 140 y articulée et munie en 142 d'un épaulement fait pour accrocher une dent 144 située sur le côté de la section de levier 132 et faire basculer celle-ci vers la droite (fig. 3). Un autre ressort, 146, reliant la console 128 à la clenche, serre cette dernière élastiquement contre la dent. D'autre part, un ergot 148 sur la section inférieure 132 peut venir en contact avec une gou- pille d'arrêt 150 à laquelle est attaché un bout du ressort 136, cet ergot limitant la distance dont la dent 144 peut s'éloigner de l'épaulement 142. Assemblé à la section de levier 132 par un joint à vis et rainure 152 est un gabarit place-cloueur 154 qu'on peut ajuster horizontalement sur le levier   à   l'aide   d'une   vis 156.

   Ce gabarit, montré clairement fig. 8, est constitué par une plaque qui répond par sa forme à la courbe du bout de la chaussure et qui peut être enlevée 

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 et remplace par d'autres plaques répondant au galbe particulier de l'ouvrage en main. A son extrémité interne, la clenche 140 passe par-dessous l'épaulement 160 d'une barre verticale 162 (fig. 3) portée par un levier 164   articule'   au bâti. Un ressort à boudin 166, attaché par un bout à la barre 162 et par l'autre au levier 164, tire la barre oontre l'extrémité de la clenche 140 pour amener cette extrémité' par-dessous l'épaulement 160. 



  Le levier 164 est raccordé par une bielle   168 à   la tige 102 de la pédale (fig. 1). Quand la machine est au repos, la plaque 78 accuse la position indiquée fig. 3 et agit alors sur le levier 130, 132 (dont les sections sont alors   enclench4es   ensemble) pour entraîner la face de champ du gabarit contre les bords internes des prolongements 34 des supports d'enfon- çoirs, ce qui fait que ces prolongements sont recules un peu au-delà des points où les guides 40 doivent rencontrer le bord de la semelle quand la chaussure reposant sur la bigorne est introduite dans la machine.

   Sitôt que l'opérateur a baissé la pédale pour mettre la machine en marche, l'épaulement 160 tire la clenche 140 en bas en vainquant la tension du ressort 146, ce qui dégage de l'épaulement 142 la dent 144 et libère par suite la section de levier 132 portant le gabarit. Les ressorts 122 et   72   peuvent donc maintenant pousser les guides contre le bord de la semelle et placer les becs des cloueurs aux endroits , où seront chassées les semences. Pour remettre le gabarit au point voulu après une opération de clouage,   l'Épaulement   142 de la clenche doit s'être engagé de nouveau sur la dent de la section de levier 132. Or, si l'opérateur continuait d'appuyer sur la pédale après avoir embrayé l'arbre 92, la position de la barre 162 s'opposerait à ce réengagement.

   C'est pourquoi le haut de la barre est relié ici au levier à came 88 par une bielle   169 ,   coulisse (fig, 1). Cependant que la barre 80 fi- nit de monter pour reprendre sa position initiale, l'extrémité interne de la coulisse pousse la barre 162, et avec elle la 

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 clenche, jusqu'à ce que l'épaulement 142 entre en prise'avec la dent 144 pour   réaccoupler   les sections de levier 130 et 132. 



   L'entrée en jeu du mécanisme de clouage avant le placement de la chaussure en bonne place pour reoevoir les attaches destinées à fixer le bout de la semelle à l'empeigne est évitée par l'emploi d'un méoanisme d'enclenchement contrôlé par l'ouvrage. Avec le cloueur de l'arrière, qui est fixe, va un arrêtoir 170 coulissant dans son côté dessous et pivotant sur une glissière 172 mobile horizontalement sur le bâti (fig. 



   3, 4). A cette glissière est fixé un organe d'enclenchement 
174 muni d'une vis logée dans une boutonnière, ainsi qu'il est montré en 175, et pouvant être ajusté à l'aide d'une vis 
176. Cet ajustage fait varier la position normale de l'arrê- toir 170 quand la paroi intérieure d'un évidement 178 de l'organe 174 vient accoter sur la paroi opposée d'un évidement 
180 pratiqué dans une barre 182 coulissant verticalement dans le bâti. Un ressort de torsion 184, attaché par un bout au   bâti   et par l'autre à une queue descendant de l'arrêtoir 170, permet à celui-ci de basculer sur son pivot lorsque la chaussure monte avec la bigorne en appuyant dessus, ledit ressort maintenant aussi la glissière 172 en contact avec la barre 182.

   Sur le côté dedans de cette dernière est une crémaillère 186 en prise avec un secteur denté 188 porté par un levier 190 articulé par un bout au bâti et, par l'autre, à la barre 162. Aussi longtemps que les pièces oooupent l'une par rapport à l'autre les positions indiquées fig. 3 et 4, le mouvement descendant de la barre 182 est bloque par l'évidement formé dans la   glissire   172 et, grâce aux leviers 190 et 164, la tige de pédale 102 reste immobile, empêchant par suite le mécanisme d'embrayage 94 de fonctionner. 



  Mais quand une chaussure reposant sur la bigorne vient occuper approximativement la position dans laquelle s'effectuera le clouage, la rencontre de l'extrémité du bout de la semelle avec l'arrêtoir 170 pousse la glissière 172 en dedans jusqu'à ce que 

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 la barre 182 en soit déclenchée, ce déclenchement libérant la tige 102 et permettant à la pédale 100 de descendre pour mettre la machine en marche. 



   Etant   donne'   que le gabarit est susceptible d'éprouver trop de résistance en écartant les cloueurs de devant de leurs positions les plus avancées, il est préférable d'ajuster auparavant ces cloueurs. Pour cela, de chaque côté de la tête   12, à   l'avant, est articulée une paire de bras 192, 192 accouplés ensemble par un engrenage 194 pour les mouvoir simultanément (fig. 



  8). Les tenons 110 des cloueurs extérieurs sont introduits dans des coulisses 196 formées dans des glissières verticales 198 à l'avant des bras 192   (fig.   9). Un ressort 200 tient chaque glissière levée à   l'état   normal, mais il est facile de les baisser pour retirer de la machine les cloueurs dont il vient ' d'être parlé. Un des bras 192 porte un prolongement 202 dont l'extrémité est armée d'une poignée 204 qu'on peut' tourner pour la serrer contre un segment 206 solidaire du bâti et dans une coulisse duquel passe une portion réduite de la poignée. En changeant la position angulaire du prolongement 202 et en le serrant contre la pièce 206, les cloueurs extérieurs peuvent. être placés plus en dedans ou plus en dehors pour correspondre à la largeur particulière du bout de la semelle à clouer. 



   La bigorne porte-ouvrage 31 (fig. 1) repose sur un chariot 208 mobile sur une table 210 pour placer la chaussure en position de clouage ou la retirer de cette position. La table 210 est montée sur le haut d'une glissière 212 qui peut être levée et baissée alternativement a l'avant de la   co lonne.   



  L'altitude de la table par rapport à la glissière peut être réglée a l'aide d'une vis et d'un écrou à volant 214. Une vis de fixation 216 permet de monter sans peine des bigornes de formes différentes sur le chariot. D'autre part, une manette 218   (fig.   2) facilite l'entraînement de la bigorne de la position où l'ouvrage est posé dessus à celle dans laquelle 

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 est exécuté le clouage. Une bielle 220 (fig. 1) raccorde le bas de la glissière 212 à un levier coudé 222 qui pivote sur la colonne et dont le bras inférieur est raccorde à son tour par une bielle 224 à un deuxième levier 226, le point de connexion pouvant être varié au moyen d'un dispositif 228 comportant une vis logée dans une boutonnière.

   Ce dispositif permet de modifier le degré d'exhaussement de la bigorne pour varier d'autant la pression de l'ouvrage contre les surfaces de butée 36 des becs des cloueurs. Une bielle verticale 230 est intercalée entre le levier 226 et un levier coudé 232 qui s'articule à la tête 12 de la codonne et bascule sous l'impul- sion d'un galet y adapté et courant dans une piste 234 pratiquée dans la came commandée par l'arbre 92. C'est ce mécanisme qui exhausse la bigorne pour serrer l'ouvrage contre les becs des cloueurs, et qui la fait redescendre jusqu'à la position qu'elle occupe normalement. 



   Le mécanisme distributeur D peut être de tout modèle propre à l'insertion des attaches employées et ressembler, par exemple, celui en usage dans la machine du brevet français du 15 septembre 19Q3 (n  335.313) et de l'addition n  2226 y rattachée. 



  La trémie 240 de ce mécanisme, laquelle soulève les semences pour les faire tomber dans les tubes conducteurs 60, peut emprunter son mouvement d'oscillation à la barre 80 sur laquelle est montée la plaque de commande 78 des enfonçoirs. Une crémaillère 242 sur ladite barre (fig. 3) est en prise avec un pignon 244 calé sur un arbre rotatif 246 monté horizontale- ment en contre-bas du distributeur. Cet arbre, par l'entremise d'un engrenage différentiel 248, transmet son mouvement à un arbre parallèle 250 qui porte une roue dentée 252 en prise avec tin secteur 254 sur la trémie. La trémie ayant beaucoup d'inertie   à   cause de son poids,. il est prévu des moyens, interposés entre l'arbre 250 et ladite trémie, pour absorber cette inertie en vue d'amortir le choc produit par chaque renversement de marche. 

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   La roue dentée 252 est folle sur son arbre et ce dernier porte, à proximité de la roue, un renflement 256 (fig, 10). Sur ce renflement sont articules, à l'opposé l'un de l'autre, deux leviers   trifurqués   260, 260. Chaque levier comprend un bras horizontal 262 sur lequel est une bille mobile dans une douille fournie par un bloc fendu 264 jouant dans des guides 266 qui rayonnent de la roue 252. Les deux autres bras 268 de chaque levier se recourbent en sens inverse, leurs extrémités occupant normalement un même plan vertical. Une rondelle   270,   enfilée sur l'arbre 250, est poussée contre ces extrémités par un ressort 272 dont le bout dehors appuie contre une rondelle 274 sur laquelle accotent des écrous 276 vissés sur l'extrémité de l'arbre.

   En changeant la position de ces écrous, la force avec laquelle le ressort pousse la rondelle 270 contre les leviers 260 peut être variée. On verra que c'est l'arbre 250 qui conduit la trémie 240 par l'entremise des leviers 260. Or, tant que la résistance ou la poussée produite par la trémie n'excède pas la force du ressort 272, les leviers resteront dans la même position, l'arbre 250 et la roue 252 tournant alors ensemble comme s'ils ne faisaient qu'un. Mais quand le renverse- ment de marche de la trémie éprouve trop de résistance, cette résistance, transmise par l' intermédiaire des leviers, fera tourner ces derniers et poussera la rondelle 270 en dehors contre le ressort qui se comprimera alors pour que la roue 252 puisse tourner un peu sur l'arbre 250. De cette manière, le mécanisme ne subira point de choc préjudiciable. 



   Supposé maintenant qu'il s'agisse de clouer le bout de la semelle extérieure de certaines chaussures à leur semelle intérieure. La machine actuelle possède une bigorne'qui s'introduira comme mil faut dans les différentes chaussures à travailler et qui présentera aux pointes des semences de fixation une bonne surface pour les river. Ayant mis en place sur la section de levier 132 un gabarit 154   rpondant   approximativement 

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 par sa forme au contour du devant de la semelle, l'opérateur pose la chaussure S sur la bigorne pendant que celle-ci accuse la position de fig. 1, puis il pousse dessus pour l'amener à l'endroit indiqué fig. 8 où les guides 40 des cloueurs I, préalablement refoulés par le gabarit, ne peuvent venir en contact avec elle, la section de levier 132 étant enclenchée par l'organe 140.

   Cependant, le devant'de la semelle venant buter contre l'arrêtoir 170 fait reculer la glissière-support 
172 dudit arrêtoir pour mettre la pédale en liberté. L'opé- rateur appuie alors sur celle-ci, ce qui accouple ensemble les organes de l'embrayage 94 et met la machine en marche. 



   L'abaissement de la pédale déclenchant, par l'action de l'épaulement 160, la section de levier 132 portant le gabarit, cette section oscille de façon . s'écarter des cloueurs. 



   Aussitôt, les cloueurs latéraux sont ramenés en dedans par leurs ressorts 122 et 72 jusqu'à ce que les guides 40 viennent accoter sur la lisse de la semelle pour placer à la distance voulue du bord de celle-oi les ouvertures 38 des becs des cloueurs, les bielles 116 maintenant ces ouvertures espacées comme il faut entre elles. La bigorne est maintenant levée et la semelle serrée contre les surfaces de butée 36 des becs des cloueurs, les supports d'enfonçoirs 26 obéissant à la pression de la semelle à l'encontre des ressorts 30 afin de permettre auxdits becs de se prêter aux irrégularités de la surface de l'ouvrage. La montée de la barre 80 provoque la détente des ressorts préalablement tendus 72 en amenant les vis de butée 106 à retirer les cliquets 76 de dessous les épaulements bloque-enfonçoir 75.

   Les enfongoirs tombent alors sur les semences T contenues dans les poches 56 où elles ont été déchargées en temps utile par le distributeur D à travers les tubes 60. Le coup seo donné par les enfonçoirs sous   l'impulsion   de leurs ressorts de commande chasse les semences 

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 fond dans la semelle et,vers   la.   fin de leur   mouvement,   la rencontre des tampons 64 des   enfongoirs   avec les colliers 32 serre les surfaces de   butée 36   encore plus contre l'ouvrage, . ce qui assure l'obtention d'une bonne rivure.

   La descente de la barre 80, suivie de sa montée jusqu'en position normale après l'action susdite des enfonçoirs,   amne   la plaque 78 à repousser en dedans les sections de levier 130 et 132 afin de replacer le gabarit en position pour le clouage suivant, les surfaces   142,   144 desdites sections s'enclenchant de nouveau. Leur placement en bonne position l'une par rapport à l'autre pour cet enclenchement, que l'opérateur ait continué ou non de baisser la pédale, est assuré par l'action de la came 90 sur la barre 162 par l'entremise de la bielle 169. Cependant que ladite barre et la plaque 78 remontent, les cliquets 76 se replacent sous l'épaulement   75   afin de bloquer la descente des   @   enfonçoirs et tendre encore une fois les ressorts 72.

   Cela fait, la machine est prête à clouer un autre bout. 



    RÉSUMÉ   
Nouvelle machine à insérer des attaches dans le dessous des chaussures, caractérisée par un ou plusieurs des points suivants ou tous ces points :- 
1  L'emploi de cloueurs multiples afin de pouvoir insérer du même coup toutes les attaches; 
2  Les cloueurs suivant 1  sont adaptés à céder indépendamment l'un de l'autre pour se prêter au galbe du pourtour de la face plantaire de la semelle, et capables aussi de céder individuellement sous la pression de ladite face plantaire ; 
3  Chaque oloueur comporte une monture qui est mobile en tous sens sur le bâti de la machine et à laquelle est suspendu élastiquement un porte-enfonçoir, l'enfonçoir se mouvant dans son support dans le sens où celui-ci obéit à 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. la pression de l'ouvrage; <Desc/Clms Page number 20> 4 Chaque enfonçoir reçoit son mouvement de chasse d'un ressort préalablement tendu, et tous les ressorts sont amorcés en même temps par une plaque à mouvement alternatif portant plusieurs cliquets (un pour .chaque enfonçoir), le mouvement de ladite plaque dans un sens bloquant la descente des enfonçoirs par l'entremise desdits oliquets, tandis que son mouvement en sens inverse amené la queue de chaque cliquet contre une butée qui la fait basculer de façon à permettre au bec du cliquet de laisser aller son enfonçoir pour effectuer le clouage; 5 Une fois la chaussure placée sous les cloueurs, ceux-ci exercent sur la face de la semelle une pression qui augmente lorsque les enfonçoirs sont mis en jeu parleurs ressorts ;
    o 6 La position normale d'un ou plusieurs cloueurs peut être modifiée relativement au porte-chaussure à l'aide, préférablement, d'un gabarit dont le contour répond approxima- tivement , celui du bout de la semelle; 7 Le gabarit suivant 6 est poussé contre les cloueurs par l'action du moteur de la machine, et il en est écarté par l'opérateur afin de permettre aux cloueurs de s'engager sur l'ouvrage ; 8 Possibilité de changer la position de certains cloueurs sans l'aide du gabarit; 9 Le cloueur de l'arrière est normalement fixe, tandis que les cloueurs mobiles situés de chaque côté de lui sont accouplés ensemble de manière à pouvoir être espacés entre eux de la distance voulue; 10 Les deux groupes de cloueurs se faisant face sont tires l'un vers l'autre par des ressorts ad hoc;
    11 En vue d'éviter l'insertion prématurée des attaches dans l'ouvrage, un arrêtoir est ainsi monté sur une glissière reliée au mécanisme de mise en marche que les cloueurs demeurent découplés de ce mécanisme, autrement dit inactifs, <Desc/Clms Page number 21> tant que la chaussure n'a pas été placée au point voulu dans la machine; 12 L'utilisation, entre la trémie oscillante du - distributeur de semences et sa commande, d'une transmission cédante ou élastique destinée à absorber l'inertie de ladite trémie durant son renversement de marche,
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