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"Perfectionnements aux machines à mettre sur forme"
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Cette invention , relative aux machines admettre 8?ar'' forme usitées en cordonnerie, s'adresse spécialement à oelles fonctionnant au moteur et pourvues, d'une part, d'outils servant à impartir à l'empeigne le galbe de la forme en l'étirant sur le corps de celle-ci à une certaine phase d'un cycle opératoire et à la maintenir ensuite sous tension afin de donner à l'opérateur la chance de l'examiner durant l'arrêt momentané de la machine, et pourvues, d'autre part,d'outils servant à fixer ladite empeigne en place a une phase ultérieure du même cycle.
La nouvelle machine décrite ci-après est construite sur le principe de celle ayant fait l'objet du brevet -belge du 28 mai 1920 (n @87.044), mais il est entendu que la présente application de l'invention n'est pas la seule dont elle soit susceptible.
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Or, avec des machines ainsi établies, 1 'empeigne n'est pas toujours tendue comme il faut sur la forme, comme l'opérateur est à même de le constater quand la machine s'arrête après une opération d'étirage, et il importe en ce cas de relâcher l'empeigne avant de procéder au clouage. En vue de faciliter ce relâchement, la présente invention prévoit un mécanisme perfectionné par quoi la marche de la machine peut être renversée pour ramener les outils etireurs à leur point de départ.
On verra que la machine est amenée ici à se mouvoir en sens inverse, lors de sa remise en marche, par la manoeuvre d'une pédale adjointe à une autre pédale servant normalement à imprimer a la machine son mouvement avant, et que les pièces s'arrêtent automatiquement à la fin dudit renversement de marche. D'après un premier mode de réalisation de ce perfectionnement, le mécanisme de marche avant et arrière comporte un dispositif d'embrayage qui est actionné dans un sens ou l'autre, le mouvement inverse de l'un des éléments dudit dispositif d'embrayage pour imprimer à la machine sa marche arrière étant effectué à l'aide de la pédale accessoire susdite. Dans ce premier système, le dispositif d'embrayage est actionné dans un sens ou l'autre par le moyen d'un engrenage épicycloïdal.
Dans un autre système, un dispositif d'embrayage provoque la marche avant, mais la marche arrire est produite par un mécanisme supplémentaire qui fonctionne pendant que ledit dispositif d'embrayage demeure inactif.
Les machines du type représenté possèdent un mécanisme adapté à séparer du canal d'alimentation les semences qui seront distribuées aux outils cloueurs à une période donnée du cycle opératoire, cette période pouvant coïncider, suivant le genre de séparateur employé, avec la première
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phase du cycle (celle durant laquelle s'effectue l'étirage de l'empeigne) ou avec une phase ultérieure de ce même cycle. Evidemment, si les attaches ne sont séparées qu'après la première phase du cycle, la marche de la machine pourra être renversée à la fin de cette phase et l'étirage recommencé sans qu'une autre séparation de semences ait lieu avant l'utilisation de oelles séparées en premier lieu.
En vue d'obvier à une distribution intempestive de semences quand le mécanisme de renversement de marche est incorporé à une machine dans laquelle la séparation des semenoes a lieu durant la première phase du cycle, la présente invention prévoit l'addition de moyens nouveaux destinés à bloquer l'action du séparateur durant la première phase d cycle venant après le renverse- ment de marche de la machine. Oes moyens, commandés par la pédale de marche arrière, sont étudiés pour enrayer la rotation d'une trémie par l'intermédiaire de transmissions servant à actionner le séparateur et à retenir ladite trémie au repos durant à peu près toute la durée de la marche arrière et la première phase du cyole suivant de la machine.
Les particularités de l'invention spécifiées ci-dessus, ainsi que d'autres, y compris divers détails nouveaux de construction et diverses combinaisons inédites, ressortiront clairement du mémoire descriptif qui va suivre en regard du dessin ci-joint dont
Fig. 1 est une vue de profil à gauche d'une machine du modèle de celle du brevet belge précité et munie d'un premier système de renversement de marche, certaines parties de la struoture étant brisées;
Fig. 2, une vue analogue, mais à plus grande échelle, d'une partie de la structure montrée fig. 1, avec certaines pièces en coupe;
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Fig. 3, une coupe par la ligne III--III de fig. 2;
Fig. 4, une vue de face du bas de la machine;
Fig. 5, une autre vue de profil à gauche montrant le mécanisme servant à éviter la distribution intempestive d'autres semences aux outils cloueurs après le renversement de marche d'une machine dans laquelle les attaches sont distribuées normalement durant la première phase du cycle opératoire;
Fig. 6, une vue agrandie montrant, partie de profil à droite et partie en coupe, la machine munie d'un mécanisme de marche avant et arrière de forme différente;
Fig. 7, une vue de face de certaines portions du mécanisme représenté fig. 6 ;
Fig. 8, une vue de faoe d'autres portions du même mécanisme.
Comme expliqué plus au long au brevet précité, la présente machine comporte un bâti (fig. 1) oonstitué par un socle 1 surmonté d'une colonne 3 dans laquelle tourne un arbre horizontal 5 commandant, par le moyen d'un engrenage conique, un arbre vertical 7. La rotation de ce dernier impartit aux pinces les mouvements qu'il faut pour tendre l'empeigne sur les oôtés opposés et l'avant- bout d'une forme reposant sur un porte-chaussure 9 (la pince de bout 11 est la seule montrée ici), et actionne aussi des dispositifs, indiqués dans leur ensemble en 12 et 14, servant 3 rabattre la portion marginale de l'empeigne vers l'intérieur par-dessus le pavé de la forme et à chasser des semences,ou autres attaches, pour arrêter l'empeigne dans la position où elle est tendue.
Le mécanisme servant à impartir aux pinces les mouvements qui les font tirer sur l'empeigne de haut en bas et vers l'arrièrer consiste en des cames 13 et 15 calées sur l'ar- bre 7 et agissant par l'entremise de ressorts 16 pour
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faire basculer des leviers 17 et 19 autour d'axes horizontaux afin d'amener les pinces à se fermer d'abord pour mordre l'empeigne, puis à' se mouvoir de fagon à retirer. Il est entendu que, dans les machines du type actuel, l'arbre moteur 5 s'arrête de lui-même à la fin de la première phase du cycle opératoire, les pinces maintenant alors l'empeigne sous tension pour donner à l'ouvrier la chance de l'examiner et de rectifier sa tombée sur la forme, si la chose est nécessaire.
Cela fait, l'ouvrier remet la machine en marche pour lui faire achever son cycle d'opé- rations, le repliage et la fixation de l'empeigne étant effectués durant cette deuxième phase du cycle.
L'arrière-bout de l'arbre moteur 5 émerge du bâti (f ig. 2) et coopère avec un mécanisme de marche avant et arrière. Dans le système illustré fig. 1 et 2, ce mécanisme consiste en une poulie motrice 21 commandée par une courroie 22 et close à son extrémité postérieure 23, ladite poulie étant enfilée sur un manchon 25 qui tourne sur une bague 26 calée sur l'arrière-bout de l'arbre 5. A l'intérieur de la poulie 21 est un engrenage épicycloidal établi de fagon à imprimer à l'arbre 5 un mouvement avant ou arrière.
A l'intérieur aussi de ladite poulie est calée, sur l'extrémité' close 23, une roue dentée 27 concentrique au manchon 25. Avec cette.roue. tentée engrènent deux pignons 29 mobiles autour d'axes horizontaux 31 occupant des positions diamétralement opposées et montes dans une boite 33 située à l'intérieur de la poulie 21 et mobile autour d'un manchon 35 solidaire de l'arbre 5. Avec chacun des pignons 29 va un pignon oblong plus petit, 37, qui est monté en avant de lui sur l'axe 31. D'autre part, avec les deux petits pignons 37 engrené une roue dentée 39 de diamètre plutôt fort, formant partie intégrante de 1'extrémité' de devant du manchon rotatif 25 sur lequel est
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enfilée la poulie 21.
Sur l'extrémité postérieure de ce même manchon est fixée une place 41 imitant la forme d'un disqme et munie de deux faces d'embrayage tronconiques 43 qui font respectivement le tour des parties avant et arrière de sa périphérie. L'extrémité close 23 de la poulie 21 porte un rebord en saillie postérieure 45, lequel présente une face d'embrayage tronconique avec laquelle une des faces 43 de la pièce 41 peut venir en contact frottant a certains moments cependant que celle-ci et le manchon 25 avanoent en long de la bague 26. Derrière l'arbre 5 est une sorte de coupelle formant l'office d'un frein qui est monté fixe sur le bâti de la machine et avec lequel une des faces tronconiques 43 de la pièce 41 peut venir en contact à certains moments, lors du recul de ladite pièce et du manchon 25.
Sur ce même manchon est enfilée une bague rotative 49 qui est empêchée de glisser de long sur ledit manchon par un palier à butée et par des écrous 53. Des oreilles en saillie postérieure 55 rao- cordent ladite bague à l'extrémité supérieure d'un levier 57 articulé à un pivot horizontal 59 perpendiculaire à l'arbre 5. Le bas du levier 57 est raccordé aussi à une tige 61 qui se dirige vers l'avant et dont l'avant-bout est attacher par le moyen d'un oscillateur 63 et d'une deuxième tige (65), à un bras 67 (fig. 1) remontant d'une pédale de renversement de marche 69.
Sur l'arbre moteur 5, en avant de la botte 33, est monté un organe d'embrayage tronconique 71 qu'on peut faire glisser le long dudit arbre, mais qui est claveté* à celui-ci pour être capable de le faire tourner. Le devant .de la botte 33 présente @ un rebord en saillie antérieure 73 qui constitue un organe d'embrayage coopérant avec l'organe 71 et sur lequel ce dernier s'engage quand l'organe 73 est poussé en arrière le long
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de l'arbre 5 par des ressorts 75. Ces ressorts sont aidés à contrôler la position de l'organe d'embrayage 71 par un mécanisme essentiellement pareil au contrôleur d'embrayage utilisé dans la machine du brevet préoité et comprenant un levier 76 et une tige 77 qui se prolonge vers l'avant.
Cette dernière est articulée audit levier et avancée automatiquement par un levier 7g (f ig. 1) qui débraye la machine après chaque phase du cycle. Pour embrayer la machine, la tige 77 est tournée en bas et dégagée ainsi du levier 78 par l'abaissement d'une pédale de démarrage 79 qui agit sur la tige par l'entremise d'une pièce 80, comme expliqué plus au long au brevet précité, ladite pédale étant tenue levée normalement par un ressort 72.
En se servant de la machine, l'ouvrier place d'abord la chaussure en forme semelle en bas sur le porte-ouvrage 9 quand les pièces occupent leurs positions initiales, puis il introduit la partie en bordure de l'empeigne dans les mâchoires ouvertes de plusieurs pinces qui occupent alors leur position la plus élevée. Cela fait, il appuie sur la pédale 79 pour mettre la machine en marche. La descente de cette pédale abandonne l'organe d'embrayage 71 à l'action des ressorts 75, tel que susdit, en sorte que cet organe est reculé par eux jusque contre la face 73 de la botte 33. A cet instant un ressort 81, agissant sur le bas du levier 57, tient l'organe 41 (calé sur l'extrémité postérieure du manchon 25) en contact avec la face d'embrayage formée sur le rebord 45 de la poulie 21.
Il en résulte que la rotation de celle-ci fait tourner avec elle et à la même vitesse l'organe 41, le manohon 25 et la roue dentée 39 formée sur l'extrémité de devant dudit manchon. Il a été dit que la roue d'engrenage 27 (montée fixe à l'intérieur de l'extrémité close de la poulie 21) et la roue d'engrenage de plus fort diamètre 39 sont
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respeotivement en prise avec un des pignons 29 et un des pignons plus petits 37, ces deux pignons étant solidaires l'un .,doe, l'autre et mobiles autour d'axes 31 implantés dans la boite 33.
Or, étant donné que les roues d'engrenage 27 et 39 tournent alors dans le même sens et engrènent avec des pignons de diamètres différents et solidaires l'un ,de(- l'autre, il va de soi que la boite 33 tournera avec la poulie 21 dans le même sens et à la même vitesse qu'elle, et que l'embrayage de ladite boite à la pièce 71, formée sur l'arbre 5, fera tourner aussi cet arbre dans le même sens et à la même vitesse que la poulie.
Quand la machine est sur le point d'achever la première phase de son cycle opératoire et cependant que les pinces tiennent l'empeigne tendue, l'organe d'embrayage 71 est écarté automatiquement de l'organe 73 par l'action du levier 78, tel qu'explique' plus haut, après quoi il est amené en contact avec une partie fixe 82 faisant l'office d'un frein pour interrompre la rotation de l'arbre 5. Si l'empeigne de la chaussure parait avoir été étirée comme il faut, l'ouvrier appuie de nouveau sur la pédale de démarrage 79, ce qui permet à la machine d'achever son cycle opératoire. Mais s'il trouve que l'empeigne tombe mal sur la forme et demande d'être placée en meilleure position et tendue une deuxième fois, il appuie plutôt sur la pédale de renversement de marche 69 et la tient baissée.
La descente de cette pédale fait avancer la tige 65, et la rotation concomitante de l'oscillateur 63 autour de son pivot 64 entraîne aussi la tige 61 dans la même direction pour pencher le levier 57 de façon à dégager du rebord 45 de la poulie 21 l'organe 41 pour l'amener en contact frottant avec le frein 47. En continuant de desoendre et grâce à la pièce 83 montée dessus et empiétant sur la pédale de démarrage 79, la pédale 69 abaisse celle-ci
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pour faire jouer l'embrayage commandé par cette pédale, les ressorts 75 écartant de nouveau du frein 82 l'organe 71 pour l'amener en contact avec la botte 33. La pièce 41 se trouvant maintenant bloquée par le frein 47, la roue d'engrenage 39 portée par le manchon 25 accouplé à ladite pièce 41 cesse aussi de tourner.
La rotation de la roue d'engrenage 27 conjointement avec la poulie 21 fait alors tourner les pignons 29 e t 37 autour de leurs axes 31 et en sens inverse de la poulie; et, vu leur solidarité avec la roue d'engrenage fixe 39, lesdits pignons se meuvent autour de l'axe de l'arbre 5 dans une direction opposée à celle de la rotation de la poulie, entraînant la botte 33 avec eux.
L'organe d'embrayage 71 amené donc l'arbre 5 à renverser sa marche à une allure un peu plus lente que celle de son fonctionnement normal. De cette manière, les pièces de la machine sont ramenées à leurs positions initiales et les pinces s'ouvrent pour lâcher l'empeigne. A la fin de ce renversement de marche, l'arbre 5 est arrêté automatiquement par le levier 78 qui écarte de l'organe 73 l'organe d'em- brayage 71 pour amener ce dernier en contact avec le frein 82, tout comme à la fin de chaque mouvement avant de l'arbre.
Apres cela, l'ouvrier ôte son pied de la pédale de renverse- ment de marche 69 pour la laisser remonter, sur quoi le ressort 81 pousse la pièce 41 contre la poulie 21, exhaussant du même ooup la pédale 69. La pédale de démarrage 79 est exhaussée ensuite par le ressort 72 et accouplée à la tige 77 de,la manière expliquée au brevet précité. Bien entendu, durant le recul susdit de la pièce 41 pour effectuer les renversements de marche, la roue d'engrenage 39 recule avec elle, mais elle reste tout de même en prise aveo les pignons 37 par allongement de ceux-ci.
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@ Afin de parer à un renversement de marche intempestif, la disposition est ici telle que la pédale 69 ne peut être baissée que lorsque la machine s'est arrêtée à la fin de la première phase de son cycle opératoire. Pour cela, le haut du bras montant 67 de'ladite pédale porte un galet 84 situé a la rencontre d'une came 85 calée sur le bas de l'arbre 7.
Cette came imite la forme d'une fève dont le côté le plus court se trouve en face du galet 84 à la fin de la première phase du cycle opératoire, ce qui permet à la pédale 69 de descendre. En tout autre temps, la descente de la pédale 69 assez bas pour la mise en jeu du mécanisme de renversement de marche est rendue impossible par le contact dudit galet avec le côté le plus long de la came 85. Et, afin de permettre à la pédale de renversement de marche de rester baissée cependant que l'arbre 5 tourne en sens inverse, la disposition est aussi telle que le bras 67 et le galet 84 tiennent la came 85 immobile durant la marche arrière de l'arbre 7.
A cette fin, la came 85 est adaptée à tourner sur celui-ci et elle est soumise à l'action d'un ressort à boudin 86 qui se comprime pour que la came puisse rester immobile durant la marche arrière de l'arbre 7. Quand l'ouvrier laisse : aller la pédale et que le galet 84 est recule par l'oscillation du bras 67, la détente du ressort 86 fait tourner la came 85 autour de l'arbre 7 jusqu'! ce qu'elle prenne sa position angulaire normale par rapport audit arbre, position déterminée par un arrêt (non représente).
La came empêche donc l'arbre moteur 5 de se mouvoir dans toute autre direction qu'en avant lorsque la machine est remise en marche.
Fig. 1 illustre l'application de l'invention à une machine possédant un mécanisme distributeur de semences du genre de celui employé dans la machine décrite au brevet français du 15 janvier 1932 (n 729.810), et
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durant le cycle opératoire de laquelle la séparation des semences coïncide avec la deuxième phase de ce cycle. Il est clair par conséquent que le renversement de marche et la répétition de la première phase du cycle de la fagon expliquée plus haut ne provoque pas une deuxième séparation de semences avant l'utilisation de celles distribuées en premier lieu.
Si le mécanisme de renversement de marche est incorpore a une machine dans laquelle des semences sont séparées durant la première phase du cycle (par exemple, une machine munie d'un distributeur de semences comme celui décrit au brevet n 287.044 précité), on peut employer un mécanisme comme celui illustré fig. 5 pour éviter une deuxième séparation de semences lorsque la première phase du cycle est répétée. En se reportant à ladite figure, on verra que la pédale de renversement de marche 69 est pourvue d'un bras 89 qui se prolonge vers l'arriére et sur l'extrémité duquel pivote un bloc 90 monté à glissement sur une tige 91, cette tige s'articulant par le haut a un bout d'un levier 92 pivotant entre ses extrémités sur le bâti.
Le bloc 90 est monté sur la tige 91 entre deux ressorts,
93 et 94, a travers lesquels ladite tige peut être déplacés en sens contraires. Le levier 92 est raccordé par derrière à une tige 97 commandât un levier coudé 99 articule a la monture d'une trémie ou réservoir à semences 105, à mouvement oscillatoire, dont les machines du type représenté sont généralement pourvues. Le levier coudé 99 est attaché a une butée glissante 101 dont l'extrémité avant porte une oreille montante 102 faite pour coopérer avec une oreille angulaire
103 formée sur la trémie.
Il est entendu que lorsque la distribution des semenoes est effectuée par un dispositif bien connu comme celui représente ici, le mécanisme de commande du séparateur oscille avec la trémie et tous deux continuent de ce faire sous l'action de moyens
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cédants ou élastiques au cas ou le Mouvement de la commande du séparateur serait bloqué. Durant la première phase du cycle, alors que les semences sont séparées et distribuées de la manière expliquée au brevet n 287.044 précité, l'oreille 103 de la trémie quittant la position qu'elle accuse fig. 5 décrit un cercle pour venir se placer un peu au-delà de l'emplacement de la butée 101.
Si la pédale 69 est baissée alors pour renverser la marche de la machine, cette manoeuvre fait avancer la butée 101 jusqu'en un point où l'oreille 103 entre en prise avec la butée 101,lorsque la trémie commence d'osciller en sens inverse, et tient ladite trémie au repos cependant que les autres pièces de la machine reviennent chacune a sa position initiale. L'oreille 103 est ainsi galbée qu'elle accroche l'oreille 102 de la butée 101 et empêche cette dernière de revenir à son point de départ quand l'ouvrier laisse aller la pédale 69, le ressort 93 se oomprimant durant le retour de la pédale à sa position normale.
Ainsi, quand la machine est remise en marche pour répéter la première phase du cycle, la trémie 105 reste immobile jusque vers la fin de ladite phase, alors qu'elle est tournée suffisamment en avant pour décrocher les oreilles 102 et 103 l'une de l'autre et permettre par suite à la butée 101 d'être ramenée à son point de départ par la de- tente du ressort 93. 0'est ainsi qu'une deuxième distribu- tion de semences est évitée, les semences déjà distribuées aux cloueurs étant chassées dans l'ouvrage pendant que la machine achevé son cycle opératoire.
L'autre mécanisme de marche avant et arrière visé par l'invention est illustré sur fig. 6,7 et 8 et comporte une poulie 151 commandée par une courroie plate 153 (fig. 7) et coopérant avec un organe d'embrayage 154 pareil à' l'organe 71 du mécanisme décrit en premier lieu. L'organe 154 est
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amené par des ressorts 165 en contact avec la poulie pour impartir à l'arbre 5 sa marche avant, et il est mû en sens inverse jusque contre un frein 156 pour bloquer le mouvement dudit arbre. L'organe d'embrayage 154 est commandé par un levier 157 et une tige 158 disposés comme les pièces correspondantes 76 et 77 du mécanisme du premier système.
La tige 158 est mue automatiquement vers la gauche (fig. 6) par un levier de débrayage 159, pour arrêter la machine, et elle est baissée pour la déprendre de ce levier et pouvoir ainsi mettre la machine en marche à l'aide de la pédale 160 qui agit sur la tige par l'intermédiaire d'une pièce 161.
Le mode de fonctionnement de ces pièces sera facile à comprendre en relisant la description du mécanisme illustré , fig. 1 et 2, aussi bien que les explications données dans le mémoire annexe au brevet n 287.044 précité.
La poulie 151, qui est mobile autour d'un manchon 162 cale sur l'arbre 5, est munie par devant d'une rainure en V à fond plat, ainsi qu'il est montré en 163. A un pivot 164, a l'arriére de la machine, est fixé un levier courbe 165 situé en contre-bas de l'arbre 5 et à la droite de celui-ci (voir fig. 7). D'autre part, avec l'extrémité de droite de ce levier fait corps un manchon 166 (fig. 6) dont l'axe est parallèle à celui du pivot 164, ce manchon fournissant un support pour un deuxième levier, 167, qui est plus court et se prolonge vers la gauche dudit manchon dans un but qui apparaîtra ci-après.
Le centre du manchon 166 est traversé par un court arbre 168 sur le bout arrière duquel est montée une roue 169 dont la périphérie 171 en forme de V peut s'introduire dans la rainure similiforme 163 de la poulie 151 quand la marche de la machine doit être renversée. En avant de la roue 169 est un pignon de faible diamètre 173 qui y est fixé pour tourner avec elle, ce pignon engrenant avec un pignon de plus fort diamètre 175,
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monté sur un axe 177 qui se prolonge vers l'avant et vers l'arrière et qui est serti dans l'extrémité de gauche du levier plus court 167. Quand la roue 169 est en contact avec la poulie 151, le pignon 175 engrené dans une roue dentée 179 clavetée à l'arbre 5.
Il est donc évident que dès que la roue 169 est poussée contre la poulie 151 pour la lui faire entraîner par frottement, l'arbre 5 renverse sa marche sous l'impulsion des pignons 173 et 175 et de la roue 179, poulie et arbre tournant alors en sens inverse l'un de l'autre.
Sur le côté arrière du levier courbe 165 et près de celle des extrémités du levier dans laquelle est monté le court arbre 168, est formé* un bossage 181 dans lequel est logé un piston 183 à ressort (fig. 7). Le haut de ce piston pousse contre un bossage formé sur le côté dessous du court levier 167 et tend à faire remonter ce levier autour du manchon 166 jusqu'à ce qu'il vienne rencontrer une butée réglable 185 montée sur un prolongement du levier 165 et surplombant le court levier.
Si les dents du pignon 175, au lieu d'entrer dans celles de la roue 179, heurtent le dehors de ces dernières losqeue le levier 165 est tourné en haut pour amener la roue 169 en contact avec la poulie 151, le piston a ressort 183 sera refoulé jusqu'à ce que la roue 169 vienne en contact avec la poulie, sur quoi le pignon 175 tournera et ses dents entreront vivement dans celles de la roue 179. Sur le bâti de la machine est prévue une butée réglable 187 qui peut être rencontrée par le levier 167 pour empêcher les dents du pignon 175 d'entrer dans les dents de la roue 179 à une profondeur susceptible de créer un surcroît de friotion entre elles.
Pour lever le levier courbe 165 afin de faire tournes la roue 179 et la poulie 151 en sens inverse par le pignon 175 et la roue 169, il est prévu un mécanisme renfermant
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une tige 189 se prolongeant a la fois vers l'avant et vers l'arrière de la machine et mobile dans le sens de sa longueur sous l'impulsion d'une pédale. L'avant-bout de la tige 189 est raccordé à un mécanisme de renversement de marche commandé par une pédale, alors que l'arrière-bout de ladite tige porte un curseur rectangulaire 191 coulissant, en dessous du levier 165, dans une console 192 rapportée sur le bâti. A peu près à sa mi-longueur, le curseur 191 est muni d'une perforation verticale 195 dans laquelle coulisse une courte glissière cylindrique 197.
Les extrémités opposées de cette glissière présentent des cavités hémishpériques 199 ou pénètrent les bouts arrondis des branches 201 et 203 d'un genou. L'extrémité inférieure de la branche 201 est arrondie, elle aussi (voir fig. 7), et logée dans une pièce cylindrique 205 qui est montée à glissement dans une perforation de la console 192 et qu'un ressort dur 207 tient normalement exhaussée contre un epaul.ement forme par un rétrécissement de ladite perforation, la tension de ce ressort pouvant être réglée à l'aide d'un écrou. Le bout supérieur arrondi de la branche 203 du genou se loge dans une cavité hémisphérique pratiquée dans le bas d'une vis verticale 211 assujettie en position réglable au levier 165.
Le mouvement de la tige 189 vers l'avant redresse le genou 201-203, comme indiqué fig. 6, ce qui fait tourner le levier 165 de bas en haut autour de son pivot 164, à rencontre d'un ressort 212, et amené la roue 169 et le pignon 175 respectivement en contact avec la poulie 151 et la roue 179 pour renverser la marche de celles.;;ci, la poulie faisant alors tourner l'arbre 5 en sens inverse de sa rotation et à peu près la moitié moins vite qu'elle.
Le devant de la tige 189 est assemblé par un joint à languette et rainure 213 à un bras montant 214 qui
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constitue une branche d'un levier coudé dont l'autre branche constitue a son tour une pédale de renversement de marche 215. Ce levier ooudé pivote sur un axe 216 sur lequel pivote également la Dédale de démarrage 160. Une partie arquée de la pédale 215 surplombe la pédale 160 et de ladite partie arquée descend une butée 219, réglable, qui peut venir appuyer sur le sommet de la pédale 160 pour la baisser en appuyant sur la pédale 215. Oet abaissement de la pédale 160 fait descendre la tige 158 par l'entre- mise du bras montant 161, et ladite tige se découple alors du levier de débrayage 159 tout comme elle le fait lorsque la pédale 160 est baissée pour provoquer la marche avant de la machine.
Cette manoeuvre abandonne l'organe d'embrayage 154 a l'action des ressorts 155 qui le poussent vers la droite (fig. 6) pour l'écarter du frein 156. Toutefois, il est prévu un mécanisme qui empêche l'organe d'embrayage 154 d'être entraîné à ce moment-la assez loin pour l'amener en contact avec la poulie 151. Dans ce but, à la pédale de renversement de marche 215 est articulée, près de l'extrémité avant de celle-ci, une tige verticale 221 (fig. 6 et 8) attachée par le haut à la partie rectiligne d'un levier 223 en forme de faucille, ce levier pivotant sur une portion 225 du bâti de la machine.
Sur le côte* postérieur de la partie courbe du levier 223 est formée, près de son extrémité dehors, une face à came 227 qui porte sur un galet 229 monté sur le haut d'un petit levier 231 pivotant en 232 sur la portion 225 du bâti. Un ressort 233, attaché au levier 231, tient le galet 229 appuyé contre la faoe à came 227. Le bas du levier 231 présente une face cunéiforme 234 faite pour venir en contact avec une face ooactive formée sur le cote arrière d'une oreille 235 pendue à l'avant-bout de la tige 156.
L'abaissement de la pédale de renversement de marche 215 fait d'abord osciller le
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levier 223 dans le sens des aiguilles d'une montre pour qu'il prenne la position qu'il accuse sur fig. 8 après avoir quitté sa position normale, position formant un angle d'environ 45 avec celle où il est amené. Durant ce mouvement du levier, la face a came 227 fait basculer le levier 231 en sens inverse des aiguilles d'une montre pour placer sa face cunéiforme 234 derrière l'oreille pendante 235, la tige 158 occupant alors sa position la plus avancée. Pendant que le levier 223 continue son mouvement, une partie concentrique de la face à came 227, qui se prolonge jusqu'en dessous d'un point 239, est amenée en regard du galet 229 pour maintenir le levier 231 dans la position indiquée fig. 8.
Une fois la face cunéiforme 234 du levier 231 plaoée ainsi derrière l'oreille 235, la butée 219 portée par la pédale 215 ren- oontre le sommet de la pédale de démarrage 160 et l'abaisse pour dégager l'organe d'embrayage 154 de la façon susdite, le levier 231 empêchant les ressorts 155 de mouvoir ledit organe d'embrayage assez loin en arrière pour l'amener en contact avec la poulie 151. Durant: ces opérations, le jeu créé entre la pédale 215 et la tige 189 par le joint à languette et rainure 213 est rattrapé, après quoi la continuation du mouvement descendant de la pédale actionne la tige 189 de fagon à renverser la marche de la machine tel que susdit, l'organe d'embrayage 154 demeurant au repos.
Bien que le levier 223 continue son mouvement durant la descente de la pédale 215, le levier 231 est retenu en positicn active pat la partie concentrique de la face a oame 227 du levier 223.
Pour la raison que le mécanisme de renversement de marche est mis en jeu par le redressement du genou 201-203, et aussi parce que le ressort comparativement dur 207 situé en dessous de la branche 201 dudit genou tend à empêcher
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celui-ci de se ployer ou de se redresser, le mécanisme de renversement de marche demeure en position active, même si l'ouvrier retire son pied de la pédale 215, et il garde cette position jusqu'à cequ'il revienne automatiquement à sa position de repos, comme expliqué ci-après. Un ressort (non représenté), qui tient la pédale de renversement de marche en l'air au début, n'est pas assez fort pour vaincre la résistance du ressort 207 et exhausser par suite ladite pédale après son abaissement par l'opérateur. Ce dernier n'est donc pas obligé de la tenir abaissée durant la marche arrière de la machine.
Pour rendre le mécanisme de renversement de marche inaotif une fois les pièces revenues à leurs points de départ, sur l'axe pivotal 216 des pédales 160 et 215 est articulé aussi un levier en saillie postérieure 245 muni d'une vis 247 placée de façon à pouvoir venir buter contre une courte oreille 248 à l'extrémité postérieure de la pédale 215. Une tige montante 249, articulée a l'arriére d'un court levier 245, est montée à glissement vertical dans un guide fixe 246. Dans un côté du haut de la tige 249 est implantée une broche sur laquelle est monté fou un galet étroit 251 fait pour porter sur une came 253 esquissée en pointillé sur fig. 6 et fixée a la face interne d'une roue 241 qui est calée sur le bas de l'arbre 7 et qui sert à actionner le levier de débrayage 159.
La came 253 est ainsi placée sur la roue 241 que lorsque la machine est au repos et les pièces à leur point de départ, ladite came se trouve droit en dessus du galet 251, bloquant alors la descente de la pédale de renversement de marche 215 et assurant par suite que la machine ne sera pas mise en marche,par mégarde,dans la mauvaise direction. Durant la première phase du cycle,
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la came 253 est ôtée d'en dessus du galet 251 et, quand la machine s'arrête à la fin de cette phase du cycle, ladite came est écartée du galet et placée du cote le plus distant de la roue 241. Il s'ensuit que, si l'opérateur désire alors renverser la marche de la machine pour libérer la chaussure, rien ne l'empêche de baisser la pédale 215 à cette fin.
Pendant que la machine tourne en sens inverse, la came 253 se rapproche du galet 251 et, vers la fin du mouvement arrière de la machine, elle agit sur ledit galet pour faire descendre la tige 249 et replacer de ce fait la pédale 215 et la tige 189 en position normale, le mécanisme de renversement de marche devenant de ce fait inaotif. Presque au même instant, le levier de démarrage 159 entre en jeu pour tirer la tige 158 en avant et amener ainsi l'organe d'embrayage 154 en contact frottant avec le frein 156, ce qui interrompt la rotation de l'arbre 5.
On voit donc que cet autre mécanisme de renversement de marche que l'on vient de décrire demeure absolument inactif durant la marche avant de la machine,et que le poids des pièces qui oscillent dans ces conditions est moindre que lorsque la machine est munie du mécanisme représenté fig.
2 et 3. Il est clair aussi que le deuxième mécanisme de renversement de marche proposé est plus commode à régler ou à réparer que celui de fig. 2 et 3 parce que ce méca- nisme est situé en dehors de la poulie motrice, alors que l'autre est logé presque entièrement à l'intérieur de ladite poulie. Enfin, si les circonstances le demandent, certaines parties du mécanisme décrit en dernier lieu (par exemple, celles illustrées fig. 5) pourront être utilisées pour régulariser la distribution des semences.