BE430624A - - Google Patents

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BE430624A
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Publication of BE430624A publication Critical patent/BE430624A/fr

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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43DMACHINES, TOOLS, EQUIPMENT OR METHODS FOR MANUFACTURING OR REPAIRING FOOTWEAR
    • A43D21/00Lasting machines
    • A43D21/12Lasting machines with lasting clamps, shoe-shaped clamps, pincers, wipers, stretching straps or the like for forming the toe or heel parts of the last
    • A43D21/127Lasting machines with lasting clamps, shoe-shaped clamps, pincers, wipers, stretching straps or the like for forming the toe or heel parts of the last with wipers

Landscapes

  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Description


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  "Nouvelle machine monter les bouts" 
Société dite:   UNITED   SHOE MACHINERY COMPANY, :Société Anonyme Belge
Priorité de deux demandes de brevet déposées aux Etats-
Unis d'Amérique dont une demande déposée le 19 octobre 
1937 aux noms de:Fred Cecil   EASTMAN   et Arthur Frederick
PYM et l'autre déposée le 15 novembre 1937 aux noms de
Arthur Frederick PYM et Philip Edgar BURBY. 



   Cette invention concerne le montage des chaussures sur leur forme de fabrication, en particulier le montage des bouts, et elle vise doter le métier d'une machine commandée par moteur et capable d'exécuter son travail rapidement et toujours bien sans exiger un grand effort de la part de l'opérateur ni une connaissance approfondie de la partie. Bien que l'invention soit décrite ici dans son application au montage du cousu-tré- pointe, il est entendu que plusieurs des innovations qu'elle comporte ne sont pas exclusivement réservées à cet usage, non plus qu'aux machines commandées par moteur. 



   Une particularité importante de la nouvelle machine réside dans la combinaison de rabatteurs perfectionnés avec des pinces servant tendre l'empeigne & point sur le corps de la forme. 



  Dans le présent système de montage, les rabatteurs servent à refouler l'empeigne en hauteur du bout de la forme avant de la replier vers l'intérieur par-dessus la semelle première, tandis que les pinces servent   à   l'étirer d'abord vers l'extérieur par 

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 en dessus des rabatteurs, puis en hauteur de la forme. Les diverses opérations du montage sont ainsi coordonnées que les rides apparaissant sur l'avant-bout de l'empeigne sont complétement effacées par le mouvement extérieur des pinces sans avoir à exercer une forte traction sur ledit bout, les pinces ayant presque fini de tirer ainsi sur l'empeigne avant que les rabatteurs commencent de la refouler en hauteur de la forme, après quoi elles étirent l'empeigne dans cette direction avec les rabatteurs. 



   Une autre particularité de l'invention comporte l'emploi de moyens inédits pour l'étirage de l'empeigne vers l'extérieur dans la mesure désirée, ces moyens consistant en trois pinces faites pour agir l'une sur l'extrémité du bout, et les deux autres sur les coins opposés de ce bout, et commandées par des ressorts qui leur font étirer l'empeigne vers l'extérieur par en dessus des rabatteurs quand elles sont abandonnées à l'action desdits ressorts par un   mécanisme ad   hoc, après quoi elles tiennent l'empeigne tendue dans cette direction cependant que les rabatteurs la replient vers l'intérieur par-dessus la semelle première.

   Avec les pinces vont des dispositifs à friction qui servent d'abord à augmenter la force de traction qu'elles exercent sur l'empeigne sous l'action de leurs ressorts de commande, et qui les font tirer ensuite moins fort sur elle pour ne pas la surtendre au cours du repliage. L'utilisation de tels moyens pour étirer l'empeigne dans la mesure désirée n'est pas subordonnée en principe au nombre de pinces employées, non plus qu'à la direction dans laquelle s'effectue l'étirage. 



   Le mécanismeétire-empeigne offre aussi plusieurs points de nouveauté. Ainsi, chaque pince est facile à ajuster en hauteur de la forme parce qu'elle est actionnée par des pièces qui.restent 

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   séparées   à l'état normal et dont l'une peut être rapprochée ou écartée de l'autre pour effectuer l'ajustage désiré. En outre, les pinces mordant les coins du bout de la chaussure sont mues en hauteur de la forme, pour leur faire étirer l'empeigne dans cette direction, par leur venue en contact avec le bas de tiges montantes situées à côté d'elles mais y raccordées, lesdites pinces étant aussi mobiles autour des axes de ces tiges afin de pouvoir étirer l'empeigne vers l'extérieur en travers de la forme.

   Avec des moyens pour faire osciller les pinces latérales autour desdits axes sont combinés des moyens qui permettent de les ajuster au préalable autour d'axes sis en long et en large de la forme, afin de les préparer à agir sur des empeignes de pointures différentes. 



   D'autre part les pinces latérales sont actionnées de   manière à pouvoir non seulement se mouvoir inversement vers l'intérieur et dans des directions convergentes durant le   repliage de l'empeigne par-dessus la semelle première âpres qu'elle a été tendue vers l'extérieur par en dessus des ra- batteurs, mais aussi de manière à pouvoir être tirées vers   l'arriére   de la forme et presque en long de celle-ci, en vainquant la résistance de leurs ressorts de commande, par l'effort de traction exercé sur elles par l'empeigne, la partie marginale de celle-ci pouvant ainsi prendre plus aisé- ment la position déterminée par les rabatteurs sans distordre les pinces. 



   L'invention prévoit encore des moyens par quoi les pinces effectuent leurs mouvements d'étirage indépendamment de leur mécanisme de fermeture, la disposition étant ici telle que les mâchoires de chaque pince sont rapprochées l'une de l'autre, pour leur faire mordre l'empeigne, par un ressort y logé 

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 et commandé par une pièce indépendante de la commande de la pince et mobile de façon à permettre aux mâchoires de se fermer, puis à les rouvrir.

   Bien qu'un tel système de pinces soit d'un emploi tout particulièrement avantageux dans une machine possédant des rabatteurs de bout comme la présente machine, dans laquelle on devrait être capable de faire agir les pinces de différentes manières sur l'empeigne, aussi bien que de les ajuster suivant la nature du montage 8 exécuter, il est évident que les innovations dont il a été parlé sont applicables à d'autres machines. 



   L'invention comporte aussi l'emploi de moyens inédits pour déterminer la quantité de pression à exercer sur l'empeigne au cours du repliage, de même que pour ajuster les rabatteurs de bout. Dans la présente machine, ceux-ci sont avancés en long de la chaussure par un levier dont le point d'appui peut vaincre la tension d'un ressort pour obéir à la résistance offerte par l'empeigne au mouvement des rabatteurs, le mouvement dudit point d'appui servant aussi à ajuster les rabatteurs en long de la chaussure. 



   Pour aider 8 tenir la chaussure solidement en place dans la machine, il est prévu une bande flexible qui est serrée par un ressort contre la face postérieure ou partie contrefort de la chaussure, puis enclenchée automatiquement dans cette position, ladite bande étant attachée, par les deux   bouts, à   des bras élastiques que la pression de la chaussure sur elle peut faire tourner l'un vers l'autre autour d'axes sis en long de la chaussure. La bande serre-contrefort est replacée en position inactive par un mécanisme renfermant un ressort qui est capable de se comprimer pour ne pas blesser l'opérateur au cas où la bande le frapperait en revenant vers l'arrière. 

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   Une autre particularité importante de l'invention réside dans des perfectionnements apportés à la fixation du bout de l'empeigne dans la position où il est tendu à point sur la forme, cette fixation Otant opérée avec un fil métallique que   l'opéra-   teur passe autour du bout et accreche à la chaussure, ledit fil étant d'ailleurs serré fortement contre une lèvre ou épaulement de l'empeigne par les rabatteurs.

   En vue de parer . la détente de l'empeigne et dans le but aussi de faciliter le faufilage du bout, la machine est ainsi réglée qu'elle s'arrête quand les rabatteurs,ayant fini de replier l'empeigne, exercent une moindre pression sur elle en hauteur de la forme, en sorte que l'opérateur peut alors commencer de- tirer le   fil..   vers l'intérieur, entre les rabatteurs et l'empeigne, à l'extrémité de devant du dessous de la chaussure, durant le repos de la machine.

   Quand celle-ci est remise en marche, la pression susdite est relâchée davantage et l'opérateur est alors capable de tirer le fil vers l'intérieur tout contre la partie retroussée de l'empeigne, les rabatteurs étant reculés un peu pendant que l'opérateur continue de tirer sur le fil, après quoi ils sont mus de nouveau vers l'intérieur pour serrer le fil fortement contre la portion marginale de l'empeigne, et .actionnés aussi de façon à augmenter leur pression sur l'empeigne en hauteur de la forme. Tandis que le fil est tenu serré ainsi par les rabatteurs, la machine est mise de nouveau en marche pourvue l'opérateur, qui a déjà accroché le fil à une semence implantée dans un côté du dessous de la chaussure, puisse l'attacher à une semence implantée dans l'autre côté du dessous de la chaussure.

   La pince de bout continue de tirer sur le bord de l'empeigne durant le repliage dudit bord vers l'intérieur par les rabatteurs, mais elle lâche prise avant que la machine s'arrête afin de permettre à l'opérateur de faufiler le bout, et elle n'a par conséquent aucune tendance à déplacer le faufil en tirant sur l'empeigne après le recul partiel des rabatteurs. 

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   L'invention prévoit encore l'emploi d'un dispositif nouveau pour former dans un bout du fil à faufiler une boucle qui sera accrochée à une semence implantée dans la chaussure. On verra que ce dispositif forme-boucle est fait pour recevoir et tenir un bout du   fil à   faufiler, et qu'il est mû de façon à lui faire décrire un arc d'environ 1800 pour former une boucle qui est amenée en un point où l'opérateur peut l'en enlever, ledit dispositif étant actionné ainsi par le mouvement d'un portechaussure autour duquel il peut tourner. 



   Une autre particularité de l'invention comporte l'utilisation d'un nouveau mécanisme pour transmettre la force motrice à divers organes de la machine, ou pour opposer une résistance plus ou moins grande 9. leur entrainement. Ce mécanisme possède deux ressorts à boudin de puissance différente, lesquels sont installés entre des pièces relativement mobiles pour être comprimés par le mouvement de l'une de ces pièces par rapport à l'autre sous l'impulsion de dispositifs associés respectivement auxdits ressorts, un desdits dispositifs pouvant être rendu inactif pour ne pas comprimer le ressort y associé pendant que l'autre dispositif comprime le sien.

   Afin de paralyser ainsi l'action de l'un ou l'autre des dispositifs en question, chacun d'eux est muni de chevilles disposées de manière à pouvoir s'introduire dans des trous (percés dans une des pièces relativement mobiles) lorsque ces trous sont en regard desdites chevilles, le mouvement relatif de cette pièce n'ayant dès lors aucun effet sur le ressort associé 8 ce dispositif-la. Quand les chevilles et les trous ne sont pas en regard, la pièce dans laquelle sont percés les trous appuiera contre les chevilles pour faire comprimer le ressort par le mouvement relatif des deux pièces susmentionnées. On verra que ce mouvement relatif comprimera les deux ressorts ensemble ou séparément suivant la position dans laquelle les pièces du mécanisme auront   étéajustées   au préalable les unes par rapport aux autres. 

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   Les autres particularités de l'invention ressortiront clairement de la description qui va suivre en regard du dessin ci-joint dont
Fig. 1 est une vue de face et fig. 2, une vue de profil droite de la nouvelle machine;
Fig. 3, une vue agrandie montrant une portion de la machine, partie de profil à droite et partie en coupe;
Fig. 4 illustre principalement en plan les rabatteurs de bout et leur mécanisme moteur et régulateur;
Fig. 5 montre partie de profil à droite et partie en coupe prise par la ligne   V--V   de fig. 4, le mécanisme moteur des rabatteurs ;
Fig. 6 est une vue partielle du mécanisme moteur et régulateur des rabatteurs en élévation postérieure;
Fig. 7, une section suivant la ligne VII-VII de fig. 4 ;
Fig. 8, une section suivant la ligne VIII-VIII de fig. 4 ;

  
Fig. 9, une section analogue, mais à plus grande échelle, d'une portion de la structure représentée fig. 8 ;
Fig. 10, une section suivant la ligne X--X de fig. 8 ;
Fig. 11, une section suivant la ligne XI-XI de fig. 8 ;
Fig. 12, une section suivant la ligne XII-XII de fig. 8 ;
Fig. 13, une section suivant la ligne XIII-XIII de fig. 8 ;
Fig. 14, une vue en partie brisée montrant, de face   et à   plus grande échelle, les pinces et des portions du mécanisme moteur et régulateur de chacune d'elles;
Fig. 15, une vue en partie brisée montrant en plan les mêmes parties de la machine que fig. 14;
Fig. 16, une section suivant la ligne   XVI--XVI:   de fig. 14 ;
Fig. 17, une vue en coupe verticale de l'une des pinces latérales;

  
Fig. 18, une vue de profil d'un fragment de la pince de bout, cette vue montrant aussi en coupe certaines parties de son mécanisme régulateur; 

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Fig. 19 illustre, partie en élévation latérale et partie en coupe, une portion du mécanisme régulateur de l'une des pinces latérales ;
Fig. 20 illustre, partie en coupe, une autre portion du même mécanisme ;
Fig. 21 est une section suivant la ligne   ]=--]= de   fig. 3 ;
Fig. 22, une section suivant la ligne XXII-XXII de fig. 3 ;
Fig.   23,   une section suivant la ligne   XXIII--XXIII   de fig.3;
Fig. 24, une vue en partie brisée, montrant de face l'appuiebout dont la machine est munie, ainsi que les moyens y associés pour former une boucle dans le bout du fil à faufiler ;

  
Fig. 25, une vue en coupe verticale de l'embrayage et des pièces y associées;
Fig. 26, une vue en partie brisée montrant, en élévation latérale, une portion de la commande de l'embrayage;
Fig.   27,   une vue en plan d'une portion du dispositif formeboucle tel qu'il apparaît âpres la formation d'une boucle ;
Fig. 28 illustre principalement en coupe la position de la pince de bout et des rabatteurs par rapport à la chaussure juste avant le refoulement de l'empeigne en hauteur par les rabatteurs ;
Fig. 29 est une vue analogue à une portion de fig. 28 et indique les positions des pièces à la fin du refoulement de l'empeigne en hauteur;
Fig. 30, une vue analogue indiquant les positions des pièces lorsque la machine s'arrête la première fois pour permettre à l'opérateur de faufiler le bout de l'empeigne;

  
Fig. 31, une vue en plan montrant les pinces et les rabatteurs dans les positions qu'ils occupent après le second arrêt de la machine, le fil à faufiler ayant été fixé à la chaussure ; 

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Fig. 32, une vue en coupe des pièces occupant les mêmes positions que sur fig. 31 ;
Fig. 33, un diagramme illustrant la corrélation des mouvements des pièces actives de la machine. 



   La position que chaque chaussure et sa forme doivent occuper durant le montage du bout est déterminée exactement par une plaque 2 (fig. 1, 16) qui, pour la fabrication du cousu-trépointe, est munie comme ici d'un ressaut descendant 4 fait pour accoter sur la face interne de la   lèvre   de la semelle première autour du bout, le bord inférieur de ce ressaut se recourbant un peu en long de la chaussure pour se prêter au bombage éventuel du dessous de la chaussure à l'avant-pied. Afin de pouvoir bien effectuer le placement de chaussures variant entre elles comme pointure ou modelé, on est tenu d'employer des plaques différentes. C'est pourquoi la plaque 2 est facile à démonter de son support 6.

   De ce support descendent deux saillies 8 qui se logent dans des ouvertures ménagées dans la plaque 2 qui sont munies de   lèvres   10   appùyant   par en dessous contre d'autres   lvres   de ladite plaque (voir fig. 16). Sur la face inférieure du support 6 est montée, entre ce dernier- et la plaque 2, une glissière 12 qu'une vis 14 retient sur ledit support et qui peut effectuer un mouvement limité par rapport à lui en long de la chaussure. 



  Cette glissière est munie aussi de logements pour les saillies 8 du   pbrte-plaque,   ainsi que de rebords 16 qui en descendent, pour s'engager sur des épaulements formés dans les ouvertures de la 
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 plaque 2. QR¯ns.le.4upport 6 est logé un.piston à ressort 18 dont la venue en contact avec une oreille 20 de la glissière 12 tend Pouvoir celle-ci vers l'avant de la machine où stationne l'opérateur. La plaque 2 est donc tenue normalement en prise avec les   lèvres   10 des saillies 8 par les rebords 16 de la 

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 glissière 12.

   Four démonter la plaque 2, l'opérateur recule la   Glissière   12 en poussant sur l'oreille 20, après quoi il peut enlever la plaque aisément des saillies 8 et en mettre une autre à sa place,   l'enclenchement   de la nouvelle plaque   .3'opérant   en   laissant   revonir la glissière 12 en avant. 



   Le support 6 est   formé   au bas d'une tige 22 ajustable en   hauteur   dans des   paliers     ménagés   dans un cadre 24 en fonte fixé au sommet du bâti   principal   26 de la machine. La partie supérieure, moins   grosse,   de la tige 22 (fig. 14) est en prise avec un pas de vis formé sur le dehors d'un manchon 28 qui est   pourvu     d'un   volant 30 pour le tourner, et qui se taraude dans le cadre 24. Une clavette 32 (fig. 16) bloque la rotation de la tige 22.

   Le cadre 24 porte une aiguille 34 dont la position par   rapport à   des   chiffras     inscrits   sur le volant 30 indique la hauteur à  laquelle   la   plaque   place-chaussure 2 a été ajustée. Bien 
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 e::1,::;::du, c"t ajustage sera fait de manière à adapter la plaque au travail particulier que la machine est appelée à exécuter. 
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 vant de In^t.t. e; la 1;iachli;e en marche, l'opérateur lui présente. la chaussurp d'Yt..ic position déterminée par la plaque 2 et, des 4ilT la machine Cülûil31lC0 de fonctionner, la chaussure 8,3 à"6;rrÉ':2 C01;tT.'O ladite plaque par un appui -bout S6 (fig. 3) : =¯.:: 1 de C0: décrit dn3 le mémoire annexé au brevet ¯ ¯ u.¯:, r.¯.. ùw il? fb'"'1"à" :;''::'::'-2 (n E34.144 ) .

   Cet appui -bout -. ', ±-± .:.-l.T l'extrémité :.Li.la:Liiw réduite d'une lise 38 1.i- - ' -' J'"li  :!..ii, 08,-; y.l::.::- verticaux m6nag6d dans le C. ',';' ::s ... ',5Ji' ¯.. otü;i.z; ¯wt bloquée par une clavette ' . . 'r\i -¯i.; 42, ¯..." ,'.¯, eu bas de la 11, appuie sur un ß;i ..¯.. 0.1--."" pn.;.- li#it'".r la descente de 1a tie et de '-h91i<+ .,..". e ,-:'.r2L:'(" peut 1: serré plus ou moins vi- ;S!,"-)::'?,:'.:a',1crl contre 1:: chaussure, suivant la nature du travail à exécuter, en utilisant pour cela un des ressorts 44 et 46 ou lesdeux,   lE)   ressort 46 étant le plus puissant. Ces ressorts 

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 appuient par le bas sur une rondelle assise sur des écrous 50 qui se vissent sur un manchon 52 monté à glissement sur la tige 38. 



  Les ressorts 44 et 46 appuient respectivement par le haut contre des anneaux 54 et 56 mobiles dans le sens vertical indépendamment l'un de l'autre. Dans l'anneau 54 sont   implantées,   pic trois chevilles 58 (fig. 22) et dans l'anneau 56 trois chevilles analogues 60. Ces chevilles sont surmontées d'un 'disque 62 muni de trois trous 64 disposés de manière à se trouver en regard des chevilles 58 quand le disque occupe une certaine position, et muni de trois autres trous 66 disposés de manière à se trouver en regard des chevilles 60 quand le disque occupe une autre position, ce dernier pouvant tourner autour de la tige 38 pour prendre l'une ou l'autre de ces positions ou une troisième position qui laisse ses deux jeux de trous hors d'alignement avec les chevilles correspondantes.

   On voit donc que le disque 62 peut être exhaussé par le ressort 44 ou 46, ou par ces deux ressorts à la fois, en levant le manchon 52 et sa rondelle 48, l'exhaussement du disque faisant monter la tige 38 et l'appui -bout 36 parce qu'il vient appuyer contre un épaulement 68 au bas d'un épanouissement de la tige (fig. 3). Pour lever le manchon 52, il est prévu un étrier 70 qui peut glisser sur la tige 38 par en dessous du manchon, le haut de cet étrier pouvant glisser aussi sur un manchon 72 qui est solidaire du disque 62 et enfilé sur la partie épanouie de la tige 38. Au sommet de l'étrier 70 est articulée une paire de bielles 74 (fig. 1, 3) qui sont jointes ensemble par une âme 76 et dont le bas est articulé son tour à des bras 78 reportés vers l'avant et   assujettis   un arbre 82 monté 8 bascule dans deux croisillons 84 fixés au bâti 26.

   Sur cet arbre est fixé également un bras 85 qui porte un galet 86 sur lequel appuie une came 88 formée sur la périphérie d'un disque 90 calé sur un arbre porte-cames 92   tournait dans   les bras 84. 

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 dans 
L'appui -bout 36 est donc serré contre la chaussure par la montée de l'étrier 70, et cet étrier continue son mouvement ascendant pour comprimer le ressort 44 ou 46 ou les deux, suivant l'ajustage préalable du disque 62, quand la pièce 36 vient appuyer contre la chaussure. L'intensité du serrage de celle-ci contre la plaque 2 dépend donc de la position du disque 62. 



  Pour ajuster ce disque, sur la tige 38 est monté un secteur denté 94 du moyeu duquel descend une paire de doigts 96 logés dans les coulisses verticales du manchon 72. Le secteur   94   est empêché de remonter par un épaulement du bâti, et il est supporté par en dessous par un pignon 98 formant corps avec un arbre 100 tournant dans le bâti. Le bout antérieur de cet arbre porte une manivelle 102 qui permet de le tourner et dans laquelle est montée une broche ressort 104 faite pour s'introduire dans l'un quelconque de trois trous 106 percés dans le bâti et correspondant aux trois positions de réglage du disque 62. Un bouton 108, calé sur l'avant-bout de la broche 104, sert retirer la broche du trou dans lequel elle s'est introduite, aussi bien qu'à tourner la manivelle 102.

   Il est entendu que lorsque l'ajustage est fait de   manire   laisser le ressort 44 ou 46 inactif, les chevilles de l'anneau 54 ou 56 commandées par ce ressort resteront en regard des trous correspondants du disque 62 et monteront ineffectivement ces trous, tandis que les chevilles de l'autre anneau accoteront sur ledit disque. Afin de maintenir les deux groupes de chevilles dans la position voulue l'unpar rapport à l'autre, elles sont toutes soumises à l'action d'un disque 110 formant corps avec le haut du manchon 52 et percé de trous par où passent les deux groupes de chevilles. 



  Deux vis 112, taraudées dans l'étrier 70 tiennent le disque 110 dans la position qu'il faut, ces vis appuyant respectivement contre les côtés opposés d'une saillie du disque. 

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   La chaussure est empêchée de se déplacer vers   l'arrire   dans le sens de sa longueur par un appui 114 (fig. 1, 2, 3, 28) consistant en une chaîne flexible 116 revétue d'une bande 118 en feutre, ou autre matière convenable, faite pour embrasser l'extrémité postérieure de la chaussure. Les deux bouts de la chaîne reposent sur des blocs 120 qui sont munis de broches 122 mobiles dans le haut d'une paire de consoles 124, autour dtaxes   sis à   peu prés en long de la chaussure. Les deux consoles sont fixées en position réglable a des bras 126 qui'sont capables d'osciller en travers de la chaussure autour des extrémités antérieures, réduites,de tiges 128 mobiles en long de la chaussure dans des coussinets formés dans le bâti. 



  Chaque console 124 présente une languette 130 qui décrit une courbe autour d'un axe sis en travers de la chaussure, et qui s'encastre dans un coulisseau de courbe correspondante 132 pratiqué dans le bras 126. En outre, de la console se projette dans une coulisse de courbe analogue 134, ménagée dans ledit bras, une broche 136 sur le bout de laquelle se visse un écrou 138 qui sert! fixer la console dans la position qui lui est donnée par rapport au bras. L'axe de courbure de chaque languette 130 et de son coulisseau 132 est sis dans le voisinage du dessous de l'avant-pied de la chaussure et, durant son ajustage, l'appui 114 suit une direction correspondant virtuellement à la courbe montante de la face postérieure de la chaussure, l'ajustage ëtant effectué différemment suivant le modelé particulier de la chaussure en main.

   Les bras 126 sont retenus sur les tiges 128 par des chapeaux 140 fixés par des vis 142 sur les bouts desdites tiges, et dans un évidement annulaire du moyen de chaque bras se loge un ressort à boudin 144 (fig. 3, 23) attaché par un bout au moyeu du bras et, par l'autre, au chapeau. Les ressorts 144 tendent à faire osciller les bras 126 dans des directions qui les écartent l'un de 

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 l'autre pour redresser la bande embrasse-contrefort, mais qui lui permettent d'envelopper l'extrémité postérieure de la chaussure lorsqu'elle est serrée contre elle. La bande est serrée ainsi contre la chaussure par un mouvement rétrograde des tiges 128 qui sont accouplées fixement ensemble par un étrier 146 (fig. 21). Le mécanisme de commande des tiges sera décrit plus loin avec d'autres pièces. 



   Le bout de l'empeigne est refoulé en hauteur de la forme et sa partie marginale repliée ensuite vers l'intérieur pardessus la semelle première par une paire de rabatteurs 148 (fig. 4,5,   7),   comme on a coutume de le faire dans les machines à monter les bouts. Ici, ces rabatteurs sont montés amoviblement sur des supports 150 dans des coulisses y ménagées, et ilssont retenus en place par des broches à ressort 152 qui sont logées dans des raccords 154 assujettis aux supports des rabatteurs, et qui s'introduisent dans des trous percés dans ceux-ci. Pour dégager les rabatteurs, les broches sont baissées en tirant sur un bouton au bas de chaque broche. Les rabatteurs sont ainsi galbés qu'on peut les renverser dans leurs supports pour le montage des chaussures du pied droit et gauche.

   Les supports 150 des rabatteurs reposent sur une monture 158 par en dessous d'un couvercle 160, et ils sont munis de nervures courbes 162 qui en descendent pour se loger dans un coulisseau de forme correspondante 164 pratiqué dans la monture des porterabatteurs. Les rabatteurs sont donc guidés de manière à pouvoir se fermer en travers de la chaussure autour d'un axe sis à peu près au point de rencontre de leurs bords actifs. Un manchon 166, enfilé sur un boulon 168, qui traverse la monture des porte-rabatteurs et qui se visse dans le couvercle 160, aide à placer ce dernier dans la position qu'il faut, les faces opposées des supports 150 des rabatteurs étant munies d'évidements pour y loger le manchon.

   Des coulisses 170 formées dans la monture 158 des supports des rabatteurs ménagent de la place pour mouvoir les raccords 154 avec les supports 150. 

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   Afin de pouvoir avancer et reculer les rabatteurs en long de la chaussure, la monture 158 des porte-rabatteurs repose sur une paire de bielles 172 (fig. 1, 5) espacées l'une de l'autre en travers de la chaussure et articulées par le haut à des oreilles 174 de la monture 158 près de l'avant de celle- ei, et elle repose aussi sur le haut d'un levier 176 monté en un point de sa longueur sur un pivot 178 dont il sera re- parlé. Le bras supérieur du levier 176 est articulé par une tige 180 à la monture 158 des porte-rabatteurs à peu près à mi-distance de ses côtés opposés, et il constitue en réalité une bielle virtuellement parallèle aux bielles 172.

   Les deux bielles 172 sont articulées à leur tour par le bas à des bras de levier 182 calés sur un arbre 184 monté à bascule dans les croisillons 84, et sur cet arbre est calé aussi un bras de
188 levier 186 muni d'un galet/courant dans une piste de came 190 formée dans un côté du disque 90. Grâce! ce mécanisme, la monture 158 des supports des rabatteurs bascule vers le haut autour de la tige 180 pour amener ceux-là à refouler l'empeigne en hauteur de la forme, âpres quoi la monture est penchée vers le bas pour augmenter la pression des rabatteurs sur la portion marginale de l'empeigne préalablement repliée par-dessus la semelle première.

   D'autre part, pour avancer et reculer ladite monture et les rabatteurs en long de la chaussure, le levier 176 tourne autour de la tige 178 sous l'action d'une piste de came 192 (fig.   5)   formée dans un côté d'une roue d'engrenage 194 (fig. 5) commandant l'arbre porte-cames 92, comme expliqué ci-après, le levier 176 portant un galet 196 qui court dans ladite piste. Il est entendu que lorsque la monture des supports des rabatteurs est actionnée ainsi, les bielles 172 tournent à vide autour de leurs articulations aux bras 182. 



   Afin de pouvoir avancer les rabatteurs élastiquement en long de la chaussure et pouvoir aussi ajuster dans le même sens la monture 158 des supports des rabatteurs, la tige pivotale 178 

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 du levier 176 est supportéepar un bras de levier 198 qui est fait pour osciller en long de la chaussure sur deux courtes tiges 200 (fig. 6) implantées dans les croisillons 84 et sises en contre-bas de la tige 178, le bras 198 portant une âme 202 qui joint ensemble, de chaque côté du levier 176, les deux parties du moyeu dudit bras qui sont espacées l'une de l'autre. 



  Dans lé haut bifurqué du même bras est montée folle une broche 204 (fig. 4,8) dans laquelle se visse l'extrémité postérieure d'une tige 206 qui se projette vers l'avant à travers un carter cylindrique 208. Ce carter est fixé à demeure au bâti de la machine par une bride 210 et des vis 212 (fig.   3, 13),   et dans son extrémité arrière (fig. 8) est sertie une tête 214 dans laquelle la tige 206 est montée à frottement doux. Cette tête fait l'office d'une butée appuyant contre les extrémités postérieures d'une paire de ressorts 216,218 logés dans le carter 208, le ressort 218 étant plus puissant que le ressort 216. Ces ressorts appuient respectivement par devant contre deux anneaux, 220 et 222 (fig. 12).

   Dans l'anneau 220 sont implantées trois chevilles 224 et dans l'anneau 222 trois chevilles 226, toutes ces chevilles traversant des trous percés dans une tête 228 (fig. 8) sertie dans l'extrémité avant du carter 208. En avant des chevilles est installé un disque 230 formant corps avec un manchon 232 enfilé sur la tige 206, ce disque étant muni de trous 234 (fig. 11) faits pour venir se placer en regard des chevilles 224 quand le disque occupe une certaine position. Le disque et son manchon sont munis de trous 236 faits pour venir se placer en regard des chevilles 226 quand le disque est tourné dans une autre position autour de la tige 206. Enfin, quand le disque occupe une troisième position tous les trous sont hors d'alignement avec les chevilles.

   On voit donc que tout mouvement rétrograde du disque 230 sera contrecarré par le ressort 216 ou 218, ou les deux, selon l'ajustage préalable du disque. Le devant élargi de la tige   806 appuie   

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 contre un épaulement 238 du manchon 232,   d'où   il suit que le disque 230 sera mû vers   l'arriére   par un mouvement quelconque de la tige 206 dans cette direction. La tige sera mue ainsi par la résistance de la chaussure à l'avancement des rabatteurs quand cette résistance devient assez grande pour vaincre celle du ou des ressorts agissant sur le disque 230.

   Autrement dit, le levier 176 tournera alors autour de la tige 180 qui le raccorde   ! la   monture 158 des porte-rabatteurs pour déplacer vers   l'arriére   la tige 178, autour de laquelle il tourne normalement, et faire osciller en même temps le bras de levier 198 dans cette direction pour exercer une traction rétrograde sur la tige 206. On a donc ici un moyen commode pour serrer les rabatteurs   élastiquement.   contre l'empeigne en long de la chaussure, et pour varier l'intensité de ce serrage suivant la nature des matériaux de l'empeigne. 



   Pour ajuster le disque 230, il est prévu une pièce cylindrique 240 (fig. 4) tourillonnée dans le bâti et muni d'une douille qui se prolonge vers   l'arriére   et qui est faite pour s'enfiler sur le devant élargi de la tige 206, cette douille étant pourvue de deux coulisses 242   oÙ   pénètrent des doigts 244 qui se projettent vers l'avant à partir du manchon 232 sur lequel est formé le disque 230. La rotation de la pièce 240 fait donc tourner le disque qui peut Atre mû vers l'arrière avec la tige 206, tel que susdit, grâce à son enclenchement au manchon 232. Avec la pièce 240 fait corps une manivelle 246 qui sert a la tourner, cette manivelle portant une cheville à ressort 248 faite pour maintenir le disque 230 dans la position voulue en-s'introduisant dans l'un quelconque de trois trous 250 percés dans le bâti.

   Un bouton 252 sur la cheville 248 permet de la retirer de l'un quelconque desdits trous, aussi bien que de tourner la manivelle 246. Il est entendu que lorsque le disque 230 occupe une position qui laisse les trous 

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 234 en regard des chevilles 224, comme indiqué au dessin, le mouvement du disque 230 résultant de la résistance de la chaussure à l'avancement des rabatteurs ne fera comprimer que le ressort 218, le ressort 216 demeurant alors inactif parce que les chevilles 224 s'introduiront dans les trous correspondants 234 du disque. De même, après l'ajustage du disque dans une deuxième position, le ressort 216 sera le seul comprimé parce que les chevilles 226 s'introduiront dans les trous correspondants 236.

   Enfin, quand le disque occupera sa troisième position. d'ajustage, les deux ressorts seront comprimés parce que toutes les chevilles seront hors d'alignement avec les trous du disque. 



   Le taraudage de la tige 206 dans la broche 204 montée dans le bras de levier 198 permet encore de la tourner pour ajuster la monture 158 des porte-rabatteurs et les rabatteurs en long de la chaussure, ce mouvement tournant de la tige faisant basculer le bras 198 vers l'avant ou vers   l'arrire   et déplaçant par suite dans le même sens la tige pivotale 178 du levier 176 sans altérer la tension de l'un ou l'autre des ressorts 216, 218. Pour tourner ainsi la tige 206, dans la pièce cylindrique 240 est tourillonné un arbre 254 dont l'extrémité arrière, plus grosse, pénètre dans un alésage pratiqué dans l'épanouissement antérieur de la tige 206, ces pièces étant jointes ensemble par une clavette 256 afin de pouvoir faire tourner ladite tige par l'arbre 254, et lui permettre en même temps de se mouvoir longitudinalement par rapport à lui.

   La partie plus grosse de l'arbre 254 appuie par devant contre la pièce 240 pour empêcher ledit arbre d'avancer. Le devant de l'arbre 254 porte un volant 258 qui   sert à   le tourner. Avec ce volant va un mécanisme (voir fig. 9 et 10) qui indique l'opérateur la position dans laquelle les rabatteurs ont été ajustés, et qui comporte deux pignons, 260 et 262, concentriques à l'arbre 254 et logés dans un évidement du volant 258, et aussi un troisième pignon, 264, logé 

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 dans ce même évidement et monté pour tourner autour d'une broche 266 implantée dans le volant, ce pignon étant en prise avec les pignons 260 et 262.

   Le pignon 260 fait corps avec un manchon 268 enfilé sur l'arbre 254 et muni d'une paire de doigts 270 pénétrant dans une fente verticale 272 pratiquée dans une plaque 274 qui est calée sur le bâti de la machine et qui empiète sur le devant de la pièce 240 pour la tenir en place et bloquer la rotation du pignon 260. Quant au pignon 262, il fait corps avec un manchon 276 enveloppant le manchon 268 et monté fixe dans une ouverture formée dans un disque 278 intercalé entre le volant 258 et la plaque 274, disque et pignon pouvant tourner ensemble autour du manchon 268. 



  Le pignon 262 portant une dent de plus que le pignon 260, chaque révolution du volant 258 fait tourner le pignon 262 et le disque 278 d'une certaine distance par rapport au pignon fixe 260 sous l'impulsion du pignon 264. La face biseautée du disque 278 porte une graduation dont les chiffres sont ainsi espacés les uns des autres que, à chaque révolution du volant 258, l'un d'eux viendra se placer en regard d'un repère 280 (fig. 4) sur la plaque 274. Les rabatteurs seront ajustés en différentes positions pour adapter la machine agir au mieux sur les divers modèles de chaussures qu'elle est appelée à monter. En vue de parer au danger de mouvoir la tige 206 trop loin en avant, sur ladite tige se vissent, derrière la broche 204, des contre-écrous 282 qui en restent écartés normalement, mais qui peuvent être serrés contre elle pour limiter son mouvement tournant. 



   Les rabatteurs sont fermés latéralement par-dessus le fond de la chaussure par des bielles 284 (fig. 4) dont ltextrémité antérieure de chacune porte une tête 286 articulée . une oreille 288 formée sur chaque porte-rabatteur 150. L'extrémité postérieure de chaque bielle 284 est montée à glissement dans 

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 /une une douille formée dans une pièce 290 articulée à glissière 292 mobile en long de la chaussure et pourvue d'une languette 294 (fig. 5) logée dans un coulisseau 296 forme dans la monture 158 des supports des rabatteurs.

   Entre les pièces 290 et les têtes 286 des bielles 284 sont interposés des ressorts de faible calibre qui peuvent obéir à la pression de la chaussure sur les rabatteurs durant le refoulement de l'empeigne en hauteur, de même qu'à la résistance de l'empeigne aux mouvementsde fermeture des rabatteurs durant son refoulement vers l'intérieur contre la   lévre   de la semelle première. Les bielles 284 portent des chevilles 300 qui engrènent dans des coulisses 302 formées dans les pièces 290 et limitent la compression des ressorts 298, ce qui fait que les pièces 290 agissent inélastiquement sur les bielles 284 avant la fin du repliage de l'empeigne par les rabatteurs.

   Pour actionner la glissière 292 de   manire   fermer les rabatteurs, il est prévu une tige 304 (fig. 5) dont   l'extré-   mité antérieure, moins grosse, est fixée à ladite   glissière   et sur laquelle s'enfile un manchon 306 muni d'écrous 308 contre lesquels accote une rondelle 310. Sur cette rondelle appuie l'extrémité antérieure de deux ressorts, 312 et 314, le ressort 314 est plus puissant que l'autre, tandis que leurs extrémités postérieures appuient respectivement contre des bagues 316 et 318. Dans la bague 316 sont implantées trois chevilles 320 (fig. 6) et dans la bague 318 trois autres chevilles, 322, toutes ces chevilles se dirigeant vers l'arrière pour se loger dans des trous percés à l'arrière du manchon 306 dans une joue 324 venue de fonte avec ce manchon.

   Les chevilles 32o sont disposées de manière à se trouver en regard de trous 326 percés dans un disque 328 quand ce disque a été ajusté dans une certaine position par rapport au manchon 306, les chevilles 322 étant disposées aussi de   manire   se trouver en regard de trous 330 percés dans le même disque quand ce dernier a été ajusté 

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 dans une autre position par rapport audit manchon. Quand les pièces occupent une troisième position d'ajustage, les chevilles ne se trouvent plus en regard des trous du disque. L'avancement du disque 328 fera donc actionner la glissière de fermeture des rabatteurs par l'un ou l'autre des ressorts 312 et 314, ou par ces deux ressorts à la fois, suivant l'ajustage préalable des pièces.

   Le disque 328 est capable de glisser sur un manchon 332 enfilé sur le bout arrière de la tige 304, et il est accouplé par des broches 334 (fig. 6) à une paire de bielles 336 (fig. 4) articulées par devant à l'extrémité supérieure bifurquée de la branche montante 338 d'un levier coudé 340 qui pivote sur des oreilles 342 descendant de la monture 158 des supports des rabatteurs. Une bielle réglable 346 raccorde la branche en saillie postérieure 344 du levier coudé un bras 348 calé sur un arbre 350 monté . bascule dans les deux croisillons 84. Sur ce même arbre est calé aussi un bras 352 au bas duquel est adapté un galet 354 courant dans une piste de came 356 formée dans un côté de la roue d'engrenage 194.

   On voit donc que la mise en jeu du levier coudé 340 entraîne le disque 328 vers l'avant et imprime à la glissière 292, par l'entremise de l'un ou l'autre des ressorts 312 et 314, ou des deux, un mouvement qui lui fait fermer les rabatteurs, ledit ou lesdits ressorts pouvant obéir durant la dernière phase du travail de repliage après que les ressorts 298 ont cessé de se comprimer. La bielle 346 est formée de deux courtes tiges jointes ensemble par un tourniquet 358 qui peut servir à rapprocher ou écarter les rabatteurs plus ou moins l'un de l'autre en faisant osciller les supports 150 des rabatteurs. 



   Pour aider à supporter la tige de commande 304 de la glissière   @   ferme-rabatteurs et les pièces montées sur cette tige, les broches 334 raccordant les bielles 336 au disque 328 portent des galets 360 mobiles dans des coulisseaux362 (fig. 4) formés dans la monture 158 des porte-rabatteurs. Le disque 328 ne peut 

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 donc point tourner, et l'ajustage effectuer, pour faire agir le ressort 312 ou 314, ou les deux, durant la fermeture des rabatteurs, consiste tourner le manchon 306, et les pièces montées dessus, de façon à changer la position des chevilles 320 et   322   par rapport aux trous du disque. Dans ce but, l'extrémité postérieure du manchon 306 porte deux oreilles 364 (fig. 5) qui pénètrent dans des évidements du manchon 332 pour enclencher ces deux manchons l'un à l'autre.

   De plus, avec le manchon 332 fait corps un secteur denté 366 qui est en prise avec une crémaillère 368 (fig. 6) calée sur une tige 370 montée à glissement dans la monture 158 des porte-rabatteurs. Le manchon   332   est retenu sur la tige 304 par une vis 372 et par une rondelle 374. Pour actionner la tige 370, dans des paliers formés dans les parties avant et arrière du bâti est monté à bascule un arbre 376 muni, par devant, d'une manivelle 378 (fig. 1, 2) et, prés de son extrémité postérieure, d'un bras pendant 380 (fig. 4, 6) calé dessus, ce bras portant une broche 382 qui engrène dans une coulisse 384 ménagée dans un bras 386 sur un bout de la tige 370. Une autre broche, 388, implantée dans le moyeu du bras 386, peut glisser dans un trou percé dans la monture 158 du porte-rabatteur pour bloquer la rotation de la tige 370.

   On voit donc que l'ajustage du manchon 306 dans le but susindiqué est effectué au moyen de la manivelle 378 à l'avant de la machine. Cette manivelle porte une goupille à ressort 390 (fig. 1) munie d'une poignée de manoeuvre 392 et faite pour entrer dans l'un quelconque de trois trous 394 percés dans le bati. 



   Pour exercer sur l'extrémité du bout de l'empeigne une traction qui aidera à la tendre & point sur le corps de la forme et par-dessus la semelle première, la machine possède une pince 396 (fig. 16) faite pour mordre la portion marginale de   l'empeigne a   l'extrémité du bout, ainsi que deux pinces 398 

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 faites pour mordre les côtés opposés de l'empeigne en des points situés à peu prés aux coins du bout.

   Chaque pince latérale (fig. 17) comporte une boite 400 supportée de la manière expliquée ci-après et partagée en deux au bas afin de pouvoir monter dans l'interstice une mâchoire 402 solidaire de la botte et une mâchoire 404 y articulée en 406, un bras 408 remontant de cette dernière mâchoire étant raccordé par une bielle 410 à une extrémité d'un levier 412 de formé à peu près semi-circulaire, lequel pivote à sa mi-longueur sur une broche 414 implantée dans la boite. L'autre extrémité du levier 412 est raccordée à son tour par une bielle 216 à une tige de fermeture sur le haut'de laquelle est monté à glissement un piston 420. Ce piston porte une broche 422 qui engrène dans des coulisses 424 ménagées dans là tige 418, de chaque côté d'une perforation 426 au centre de ladite tige.

   La broche 422 est tenue amoviblement en place par un déclic 428 qui est monté à glissement dans la perforation 426 et porte une tête arrondie logée dans une gorge annulaire (non représentée) de la broche. En dessous du déclic est   monte*   aussi, dans la perforation 426, un ressort 430 comparativement léger qui tend à pousser le déclic en haut. Dans la boite 400 est monté, en contre-bas du piston 420, un ressort de plus fort calibre 432, ce ressort faisant osciller la mâchoire 404, quand il le peut, pour l'amener serrer l'empeigne contre la mâchoire 402 en imprimant au piston 420 et à la tige 418 un mouvement ascendant dans la boîte 400, la broche 422 s'engageant sur la tige 418 au sommet des coulisses 424.

   Durant cette opération, le pincement de l'empeigne est intensifié par l'action des pièces raccordant la tige 418 à la mâchoire 404, un bras du levier 412 et la bielle 410 agissant en effet ici comme les branches d'un coude pliant. 



  Les mâchoires sont munies de dents pour empêcher l'empeigne de glisser entre elles, et elles sont rouvertes par une pression 

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 de la broche 422 et du ressort 430 sur l'extrémité supérieure du piston 420, le ressort 430 pouvant obéir pour laisser descendre le piston par rapport à la tige 418 quand les mâchoires ont fini de s'ouvrir. 



   La pince agissant sur l'extrémité du bout est construite à peu de chose près comme chacune des pinces latérales, sauf que ses mâchoires 434 et 436 (fig. 18) sont formées et agencées de   manire   ce que le vide laissé entre elles par leur ouverture est virtuellement horizontal afin de pouvoir y introduire aisément la partie marginale de l'empeigne, tandis que l'ouverture des mâchoires des pinces latérales laisse entre elles un vide virtuellement vertical. La mâchoire 434 est montée fixe sur une boite   438   laquelle la mâchoire 436 est articulée, cette dernière étant munie d'un bras 440 disposé angulairement par rapport à sa partie pince-empeigne et raccordé par une bielle   442 à   un levier 444 qui pivote sur la boîte et correspond au levier 412 de chaque pince latérale.

   Le levier 444 est raccordé à son tour par une bielle   446   une tige ferme-mâchoire 448 sur l'extrémité supérieure de laquelle il y a un piston 450 (fig. 16), pareil au piston 420 de chacune des pinces latérales. Il est entendu que la pince de bout renferme aussi un ressort ferme-mâchoire pareil au ressort 432 de chaque pince latérale, et un ressort de faible calibre correspondant au ressort 430, aussi bien que des pièces pareilles aux pièces 422 et 428 des pinces latérales. 



   L'ouverture des trois pinces est effectuée au moyen d'une plaque 452 appuyant sur le sommet des pistons 420 et.450. Dans cette plaque sont implantées deux broches 454 (fig. 14, 15) qui l'articulent à des bras 456 solidaires d'une barre 458 pivotant sur des oreilles 460 formées sur une plaque 462 assujettie au cadre 24. La plaque 452 est tenue constamment dans une position quasi horizontale par un bras pendant 464 formant corps avec une des broches 454, et par une bielle 466 articulée au bas de ce bras 

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 et faite pour tourner autour d'une broche 468 (fig. 15) implantée dans une oreille 470 sur la plaque 462, la bielle 466 étant parallèle au bras porte-plaque 456 en dessus d'elle.

   D'autre part, avec la barre 458,fait corps un bras 472 qu' une bielle 474 (fig. 3, 14) accouple à un bras d'un levier 476 mobile autour de l'arbre 350 et portant un galet 480 (fig. 26) sur lequel s'engage une came périphérique 482 formée sur un disque 484 calé sur l'arbre porte-came 92. Il est entendu que cette came agit de façon à baisser la plaque 452 pour ouvrir les mâchoires des diverses pinces et que, quand elle permet à la plaque de monter, les mâchoires sont fermées par les ressorts logés dans les boites des pinces.

   Un ressort 485 (fig. 3), attaché au levier 476, tient le galet 480 constamment contre la came 482 et   sert à   lever la plaque 452 quand la came lui permet de ce faire, la plaque étant levée assez haut pour rester écartée des pistons 420 et 450, même lorsque les pinces ont atteint la limite de leurs mouvements d'étirage. 



   La boite 438 de la pince de bout est montée dans une bride fendue   486 (fig.   14,15) qui est serrée autour'de ladite boite au moyen,d'une vis 488 et qui pivote sur l'extrémité antérieure bifurquée d'un bras de levier 490 formant corps avec une barre   horizontale 492.   Un bout de la barre 492 est calé sur la broche 468 susmentionnée qui est montée folle dans l'oreille 470 de la plaque 462, tandis que l'autre bout de ladite barre est calé sur une broche 494 montée folle dans une oreille 496 formée également sur la plaque 462.   wec   la barre 492 fait corps un bras 498 qui empiète par devant sur le bras postérieur d'un levier 500 (fig. 15,16) articulé en un point de sa longueur sur une broche   02   implantée dans la pièce en fonte 24.

   Une bielle 504 relie le devant du levier   500 à   un bras de levier 506 (fig. 2) calé sur un arbre 508 monté à bascule dans les croisillons 84. En outre, sur ce même arbre est calé un bras 510 

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 (fig. 3) qu'une bielle 512 raccorde . un bras 514 qui fait partie intégrante du levier à came 186 servant à imprimer un mouvement d'étirage en hauteur aux rabatteurs. Ce mouvement est imprimé aux rabatteurs par l'oscillation du levier 186 dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 3), et l'on verra que ce mouvement fait descendre la bielle 504 pour faire osciller le levier 500 (fig. 16) en sens inverse des aiguilles d'une montre et lever de ce fait le bras 498 afin d'amener la pince de bout 396 à étirer l'empeigne en hauteur de la forme pendant qu'elle est refoulée en hauteur par les rabatteurs.

   Au brassupport 490 de la pince de bout est articulée une bielle 516 (fig. 15, 16) qui s'articule par le haut à l'extrémité inférieure d'une tige 518 à mouvement vertical. Sur cette tige peut tourner un manchon 520 dont l'extérieur fileté se taraude dans la pièce 24 et qui porte une tête molettée 522 servant à le tourner, cette tête supportant la tige 518 et l'empeigne en s'engageant sur un écrou 523 au sommet de la tige. On voit donc que, en tournant le manchon 520, la tige 518 et la bielle 516 peuvent être levées ou baissées pour ajuster la pince de bout comme il faut en hauteur de la forme, attendu que cet ajustage rapproche ou écarte le bras 498 de l'extrémité inférieure du levier 500 commandant ledit bras. 



   Chacune des boites des pinces latérales 400 est fixée solidement dans un étrier 524 (fig. 14,15) dont les branches supérieure et inférieure sont munies des ouvertures où se loge la boite et entre lesquelles est monté un manchon 526 enveloppant la boite, une queue 528 venue de fonte avec ce manchon s'enfilant dans une ouverture de l'étrier 524 et dans un manchon 530 monté dans un coussinet 532. Sur le bout de la queue 528 se visse un écrou 534 qui serre le manchon 530 contre l'étrier 524 et qui, par l'entremise de la queue 528 et du manchon 526, serre en même temps la boite à pince 400 fermement contre les 

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 branches de l'étrier. L'étrier 524 et le manchon 526 font donc ici l'office d'un support pour la pince, ce support reposant sur la pièce 532.

   Dans une partie presque cylindrique de cette pièce est fixée, au moyen d'une goupille 536 (fig. 15), une tige 538 dont les extrémités supérieure et inférieure coulissent respectivement dans des oreilles 540 et 542 (fig. 14,15) formées sur une.console 544 montée, comme expliqué ci-après, sur la pièce en fonte 24. L'extrémité inférieure de la tige 538 repose sur un bras d'un levier 546 qui est calé sur un court arbre 548 monté à bascule dans la pièce 24. Dans une oreille 550 de ce levier se taraude le haut d'une vis 552 qui est filetée dans la pièce 24 et qui porte une tête molettée 554 pour la tourner. 



  La rotation de cette vis permet donc d'ajuster préalablement la pince latérale en hauteur de la chaussure, la tige 538 glissant de bas en haut ou de haut en bas dans les oreilles 540 et 542. 



  Pour faire étirer l'empeigne en hauteur par la pince latérale de droite, le levier 546 allant avec cette pince est mis en jeu par un collier 556 calé sur la bielle de commande 504 de la pince de bout, le collier pouvant être ajusté de façon à déterminer le moment où il s'engagera sur le levier 546 pour le mettre en jeu durant la descente de la bielle. Le levier allant avec la pince latérale de gauche est actionnée de même manière par un collier 558 fixé en position réglable sur le haut d'une bielle 560 qui descend à travers une ouverture du levier et qui est accouplée par le bas (fig. 3) à un bras 562 calé sur   l'arbre à   bascule 508 portant le bras de commande 506 (fig. 2) de la bielle 504.

   Il est entendu que, durant l'ajustage de l'une ou l'autre des pinces latérales en hauteur de la forme, à l'aide de la vis 552, le levier 546 se rapproche ou s'écarte de son collier de commande 556 ou 558. Une vis 564 assujettit sur le devant de chaque arbre 8. bascule 548 une aiguille 556 qui se déplace sur une graduation 568 (fig. 1) de la pièce 24 

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 pour indiquer à l'opérateur la quantité de mouvement d'étirage imprimé chaque pince latérale. Cette aiguille est facile à ajuster par rapport a la graduation âpres avoir placé la pince à la hauteur voulue à l'aide de la vis 552, la vis 564 étant serrée ensuite pour fixer l'aiguille dans la position qui lui a été donnée. 



   Chaque pince latérale 398 peut se mouvoir dans un sens ou l'autre en long de la chaussure en oscillant avec l'étrier 524 autour de l'axe de la queue 528, le manchon 530 tournant avec cette dernière dans la pièce 532. Un piston à ressort 570   (fig.15)   logé dans l'étrier 524 et appuyant contre cette partie-là de la pièce 532 qui entoure la tige 538, tend à faire osciller la pince de façon a entrainer ses mâchoires vers l'arrière de la chaussure. 



  Pour déterminer la position initiale de la pince, avec ce piston coopère uns tige 572 (fig. 16,20) qui se visse dans un bras 574 solidaire de la pièce 532 et portant une broche ressort, 576, dont le haut s'engage sur un bras 578 (fig. 15) solidaire de l'étrier 524. La broche 576, montée glissement dans la tige 572 (fig. 20), appuie contre une broche transversale 580 traversant des coulisses ménagées dans la tige et reposant sur une rondelle 582. Entre cette rondelle et un écrou 584, vissé sur la tige, est interposé un ressort 586 qui est plus puissant que le ressort de commande du piston 570. La tige 572 porte une tête molettée 588 qui permet de la tourner et il est évident que cette rotation de la tige placera la pince latérale dans la position voulue en long de la chaussure.

   En outre, la broche 576 et le ressort 586 permettent à la pince latérale de basculer élastiquement vers l'arrière sous l'effort de traction...exercé dessus par l'empeigne lorsque celle-ci est repliée vers l'intérieur par-dessus la semelle première par les rabatteurs, le débordant de l'empeigne pouvant ainsi prendre plus aisément la position déterminée par les rabatteurs sans se tuyauter 

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 par trop entre la pince latérale et la pince de bout. 



   Avec chaque console 544, par rapport à laquelle la pince latérale correspondante peut se mouvoir en hauteur de la forme de la façon expliquée plus haut, fait corps une tige 590 (fig. 



  15) capable de tourner dans la   pièce   en fonte 24 et retenue en place par une rondelle 592 et par une vis 594 taraudée dans ladite tige. En faisant basculer la console autour de l'axe de la tige en question, la pince latérale peut être ajustée en large de la chaussure, les deux tiges s'étendant en long de la chaussure, et inclinant l'une par rapport l'autre de façon à décrire un angle correspondant virtuellement à celui que font entre elles les faces opposées de l'extrémité du bout de la forme.

   Pour effectuer l'ajustage, chaque console   544   est munie d'un bras 596 qu'une bielle 598 relie au bas d'une tige 600 (fig. 14) sur laquelle est monté fou un manchon 602 vissé dans la pièce en fonte 24, ce manchon portant une tête molettée 604 qui permet de le tourner pour placer la pince plus ou moins en dedans ou plus ou moins en dehors pour l'adapter à la pointure   particulière   de la chaussure en oeuvre. Sur le haut de chaque tige 600 est monté un écrou 605 qui s'engage sur la tête 604 pour supporter la tige. 



   Outre les mouvements   susdéorits,   la pince de bout 396 est capable de basculer en long de la chaussure autour d'un axe horizontal sis aux points d'articulation de la bride 486 et du bras   porte-place   490, et les pinces latérales 398 sont capables aussi de basculer autour d'axes verticaux coïncidant avec les axes des tiges 538, ces dernières tournant dans les oreilles 540 et 542. Ainsi qu'il est montré fig. 18, une bielle 606 accouple la boite 438 de la pince de bout au bas d'un levier 608 qui est monté en un point de sa longueur sur un arbre bascule 610 tourillonné dans la pièce en fonte 24. 



  Le levier 608 n'est pas solidaire de l'arbre, mais il y est 

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 raccordé par un dispositif friction qui lui permet de tourner à certains moments par rapport au levier. Ce dispositif à friction comporte d'une part un anneau 612 fixé l'arbre par une goupille 614 afin de pouvoir tourner avec lui et, d'autre part, une bride dont les moitiés supérieure et inférieure, 616 et 618, embrassant l'anneau 612 sont reliées ensemble, d'un côté de l'arbre, par une bielle 620. De l'autre côté de l'arbre, un levier 622 pivote sur la moitié supérieure 616 de la bride et une bielle 624 accouple sa partie milieu à la moitié inférieure 618 de la bride.

   A l'extrémité arrière du levier 622 est attachée un ressort 626 dont l'extrémité supérieure (fig. 14, 15) est attachée à son tour à un mentonnet 628 implanté dans la branche presque horizontale d'un levier coudé 630 articulé à une broche 632 sur la plaque 462 susmentionnée. Avec la moitié supérieure 616 de la bride du dispositif à friction fait corps un bras 634 raccordé à l'extrémité supérieure du levier 608 par une tige 636 qui est montée folle dans un bloc 638 articulé sur le levier 608 et qui se visse dans un bloc 640 pivotant sur le bras 634. Ladite tige porte un volant 642 qui permet de la tourner pour faire basculer le levier 608 autour de l'arbre 610 par rapport au bras 634 de la bride du dispositif friction afin d'ajuster la pince de bout dans un sens et l'autre en long de la chaussure.

   Il va de soi que le ressort 626 tend a serrer la bride 616-618 autour de l'anneau 612, aussi bien qu'à tourner ladite bride en sens inverse des aiguilles d'une montre   (fig.   18) pour faire basculer la pince de bout vers   l'arriére   en long de la chaussure. La goupille 614 engrené dans une coulisse 644 formée dans la moitié inférieure 618 de la pince et, quand les pièces accusent les positions illustrées fig. 18, elle empêche la pince de tourner sous l'action du ressort 626 et détermine par suite la position initiale de la 

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 pince de bout en long de la chaussure.

   On verra plus loin .que, à une certaine période du cycle opératoire de la machine, l'arbre 610 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui non seulement permet au ressort   d'imprimer &   la pince de bout un mouvement étire-empeigne en long de la chaussure en faisant .¯tourner la bride du dispositif! friction, mais rend cet étirage plus énergique par suite du frottement de l'anneau 612 sur la bride cependant que l'arbre tourne par   rapport !celle-ci.   On verra aussi   que, !   une période ultérieure du cycle opératoire, l'arbre 610 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et que l'action de l'anneau 612 sur la bride   enlevé   alors au ressort 626 une partie de sa puissance, en sorte que la pince ne tire pas sur l'empeigne aussi fort qu'elle le ferait sous l'action dudit ressort.

   



   Pour faire basculer les pinces latérales autour des axes des tiges 538 et pour régler ces mouvements de bascule, il est prévu des mécanismes virtuellement pareils à ceux servant ici à actionner et régler les mouvements de la pince de bout. De la pièce 532 allant avec chaque pince latérale se projette latéralement un bras 646 (fig. 15) assemblé par un joint rotule   648 à   une bielle 650 qu'un joint! rotule 652 assemble par derrière (voir fig.   19) à   un bras 654 formant corps avec la moitié supérieure 656 d'une bride fendue dont la moitié inférieure 658 est accouplée! la moitié supérieure par une bielle 660. Cette bride embrasse un anneau de friction 662 retenu sur l'arbre 610 par une goupille 664 qui engrené dans une coulisse 666 formée dans la moitié inférieure de la bride. 



  Les deux moitiés de celle-ci sont jointes ensemble par un levier 668 et une bielle 670, tandis que l'extrémité arrière dudit levier est attachée un ressort 672 dont le haut (fig. 14,15) est attaché! son tour! une broche 674 assujettie à la branche presque horizontale d'un levier coudé 676 

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 pivotant sur une broche 677 sur la plaque 462. On voit donc que lorsque l'arbre 610 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre tel que susdit, cela permet aux deux pinces latérales de s'écarter l'une de l'autre en oscillant vers l'extérieur autour des axes des tiges 538 sous l'action des ressorts 672, le frottement intensifiant aussi l'action de ces ressorts sur les pinces. D'autre part, lorsque l'arbre tourne plus tard en sens inverse, le frottement diminue et les ressorts ne poussent pas les pinces aussi vigoureusement vers l'extérieur.

   Il ressortclairement de fig. 15 que, en oscillant vers l'extérieur, chaque pince latérale se meut tant en long qu'en large de la chaussure. 



   Des leviers coudés 630 et 676 descendent des bras qui sont tous articulés à une traverse 678, et l'un des leviers 676 porte un bras 680 qui permet de mouvoir les trois leviers coudés la fois pour augmenter ou diminuer la compression des ressorts 626 et 672 afin de les faire agir plus ou moins vigoureusement sur les diverses pinces durant l'étirage de l'empeigne vers l'extérieur. Dans le bras 680 est montée une broche à ressort 682 (fig. 14,16) qui est munie d'un bouton de manoeuvre 684 (fig. 15) sur son bout externe et qui est faite pour se loger dans l'un quelconque de plusieurs trous 686, percés dans la plaque 462, pour tenir ledit bras dans la position où il est ajusté. 



   Pour tourner l'arbre 610, il est prévu un bras 688 (fig. 16) assujetti audit arbre et accouplé par une bielle   690 à   une branche d'un levier coudé 692 (fig. 2) qui pivote sur l'arbre 350, l'autre branche de ce levier coudé portant un galet 694 sur lequel appuie la périphérie d'une came 696 calée sur l'arbre 92. Le galet est maintenu constamment en contact avec la came par un ressort 698 attaché sur le levier coudé. Il est entendu que la came fait tourner l'arbre 610 

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 dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 16), et que le ressort le fait tourner en sens inverse quand la came lui permet de ce faire. C'est donc la came 696 qui imprime aux pinces leurs mouvements d'écartement. 



   Il a été dit que la bande embrasse-contrefort 114 repose sur des tiges 128 mobiles dans le bâti et jointes ensemble par l'étrier 146 (fig. 21). Or, les tiges 128 sont mues vers l'arrière, pour serrer ladite bande contre la chaussure, par un mécanisme à ressort, lequel est commandé par la bielle 474 (fig. 3) formant partie du mécanisme servant à ouvrir les mâchoires des pinces et à provoquer leur fermeture. En se reportant à fig. 2 et 21, on verra qu'une bielle 700 accouple l'une des tiges   128   un bras de levier 702 porté par un arbre 704 monté à bascule dans des oreilles 706 du bâti. 



  Ledit bras de levier n'est pas solidaire de l'arbre 704, mais ce dernier le fait osciller tout de même dans le sens qu'il faut pour imprimer un mouvement rétrograde aux tiges 128 parce qu'une cheville 708, implantée dans ledit arbre, est logée dans une fente 710 pratiquée dans le moyeu du bras. L'arbre 704 bascule, pour faire osciller le bras 702, sous l'impulsion d'un ressort 712 (fig. 3) attaché par un bout à un mentonnet implanté dans un des croisillons 84 et, par l'autre bout, à un bras 714 sur l'arbre. Afin de pouvoir replacer la bande embrasse-contrefort en position inactive, le bras 714 est relié par une bielle 716 à une branche d'un levier coudé 718 pivotant sur le bâti, l'autre branche de ce levier coudé portant un galet 720 sur lequel peut s'engager une oreille 722 de la bielle 474.

   Il est entendu que cette bielle est exhaussée pour opérer la fermeture des mâchoires des pinces,. ,   @   l'oreille 722 s'écartant alors du galet 720 afin de permettre au ressort 712 de serrer la bande 114 contre la chaussure. Quand la bielle descend vers la fin du cycle 

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 d'opérations, l'action de l'oreille 722 sur le galet 720 replace ladite bande en position inactive. Pour éviter de blesser l'opérateur au cas où il se tiendrait trop prés de la machine durant le recul de la bande, sur l'arbre à bascule 704 s'enroule un ressort de torsion 724 (fig. 21) qui est attaché par un bout à un collier 726 calé sur ledit arbre et, par l'autre bout, au moyeu du bras 702, ce ressort fournissant un raccord élastique contre l'arbre et le bras. 



   Pour tenir la bande embrasse-contrefort fermement serrée contre la chaussure durant le montage, il est prévu un cliquet 728 (fig. 3) fait pour entrer en prise avec une plaque rochet 730 calée sur l'étrier 146. Le cliquet est articulé dans une bifurcation d'un support 732 qui fait partie d'un manchon 734 (fig. 21) monté fou sur une tige 736 implantée dans le bâti. 



   Sur le porte-cliquet est monté un ressort 738 qui tend faire descendre le cliquet relativement à son support pour le rapprocher des dents rochet, un tel mouvement du cliquet étant limité au début par sa rencontre avec une portion du portecliquet (voir fig. 3). Le cliquet est amené en prise avec les dents rochet en tournant le porte-cliquet, ce que fait un ressort 740 qui est tenu comprimé entre un bras 742 (sur un des croisillons 84) et des écrous 744 qui se vissent sur une tige 746 enfilée dans ledit ressort et raccordée par le   haut à   un bras 748 formant corps avec le manchon 734.

   Pour faire sortir le cliquet des dents rochet vers la fin du cycle d'opérations, le porte-cliquet 732 est accouplé par une bielle 750 (fig. 3 ,5) à un bras 752 solidaire du levier came 186 servant à imprimer aux rabatteurs le mouvement qui leur fait refouler le bout de l'empeigne en hauteur de la forme. Afin de permettre au ressort 740 d'amener le cliquet en prise avec les dents à rochet, la bielle 750 est munie d'une coulisse 754 dans laquelle engrené une broche 756 implantée dans le bras 752. Il est entendu 

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 que, durant la montée des rabatteurs, cette broche se meut vers la droite (fig. 5) pour abandonner le porte-cliquet 732 à l'action du ressort 740. 



   Le fil de fer servant à tenir le bout de l'empeigne dans la position où il est   tendu &   point sur la forme est enroulé sur un dévidoir 758 (fig. 1) qui est monté sur une console 760 fixée   au côté   dessous d'une petite table 762 assujettie à la droite du bâti de la machine. Comme expliqué plus au long ciaprès, quand le temps est venu de faufiler le bout, l'opérateur commence par attacher l'extrémité du fil une semence implantée à gauche dans le dessous de la chaussure; puis, après avoir passé le fil autour dudit bout, il l'enroule autour d'une semence du côté opposé et le coupe au ras de cette semence.

   En vue de faciliter l'accrochage du faufil à la semence de gauche, la machine est munie du dispositif automatique illustré fig.24 et 27, lequel est étudié pour former dans l'extrémité du fil une boucle que l'opérateur enfile sur ladite semence. Ce dispositif comporte une broche 764 remontant d'un bloc 766 monté fixe sur le haut d'un bras 768 inclinant de bas en haut et muni d'un moyeu 770 mobile autour de la tige-support 38 de l'appui bout 36. Une pièce en forme de fer à cheval 772, assujettie au sommet du bâti, présente un rebord qui pénètre dans une rainure 774 du moyeu 770 afin d'empêcher le bras 768 de remonter, tout en lui permettant d'osciller autour de la tige 38.

   Une cheville 776, sertie dans le moyeu 770 et logée dans une coulisse hélicoïdale-778 formée dans la tige-support 38, imprime au bras 768 un mouvement qui lui fait décrire un arc d'environ 180  depuis un point sis la droite de ladite tige jusqu'en pn point sis la gauche d'icelle lorsqu'elle est levée pour serrer 1'appuie-bout contre la chaussure. Avant la mise en marche de la machine, l'opérateur fait accoter le fil contre la face postérieure de la broche 764, puis il en introduit 

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 l'extrémité dans une coulisse en saillie antérieure 780 formée dans le bloc 766 auprès de ladite broche, l'extrémité du fil étant retenue dans cette coulisse par une arête 782 du bloc. 



  Il résulte de cette disposition que l'oscillation ultérieure du bras 768 entraine le bloc 766 d'un côté à l'autre de la tige-   /'faire   support 38 de l'appui -bout en lui   faisant/un   arc, ce qui a pour effet de plier l'extrémité du fil autour de la broche 764 pour y former une boucle, la portion du fil venant du dévidoir s'étendant en travers de celle logée dans la coulisse 780 (voir fig. 27). 



  Quand l'opérateur est prêt t'accrocher le   fil à   la semence implan- tée dans le côté gauche de la chaussure, il fait glisser l'extrémité du fil de bas en haut de la coulisse 780 pour l'en retirer, puis il la plie par-dessous la portion de fil en dessus d'elle et, enfin, il décroche de la broche 764 la boucle y formée et l'enfile sur la semence chassée dans la chaussure. Cela dispense l'opérateur d'enrouler l'extrémité du fil autour de cette semence. 



   La roue d'engrenage 194 est commandée par une vis sans fin 784 (fig. 2, 25) calé sur un arbre 786 qui est tourillonné dans une console 788 montée sur l'un des croisillons 84, et qui appuie à l'arrière sur un roulement à billes 790 logé dans une console 792 solidaire du bâti. Sur l'arbre 786 est claveté un manchon 794 portant un tambour d'embrayage 796 qu'une courroie 798 fait tourner continuellement sous l'impulsion d'un moteur électrique 800 installé au sommet de la machine.

   Le tambour 796 est muni d'une face 802 faite pour venir en contact avec un anneau friction 804 calé sur un organe d'embrayage coactif 806 qui peut glisser le long de l'arbre 786, mais qui est accouplé à ce dernier, pour tourner avec lui, par deux fiches 808 serties dans l'organe 806 et capables de glisser dans des ouvertures ménagées dans une pièce 810 fixée à l'arbre au moyen d'une goupille 812. Un ressort 814, logé dans une gorge annulaire de l'organe d'embrayage 806 et appuyant contre la pièce 810, tend à amener l'organe 806 

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 en un point où il sera entraîné par le manchon 796.

   L'organe 806 est commandé par un étrier 816 dont une branche est solidaire d'un court arbre rotatif 818 (fig. 2) monté dans une oreille du bâti, et dont l'autre branche est calée sur un arbre 820 (fig. 25, 26) tournant dans un autre support sur le bâti. 



  Au bas des branches de l'étrier 816 sont articulés deux sabots de frein 822 logés dans une rainure 824 de l'organe d'embrayage 806. L'arbre 820 porte un bras 826 (fig. 26) muni d'un loquet 828 sous lequel s'engage normalement un épaulement 830, formé sur un bloc 832, pour tenir l'étrier 816 en position telle que l'organe 806 reste découplé du tambour d'embrayage 796. Le bloc 832 est assujetti à un levier 834 au moyen d'une vis 836 qui traverse une coulisse 838 ménagée dans ledit levier, ledit bloc pouvant être ajusté à une hauteur déterminée par une vis 840 appuyant contre le dessous de la vis 836. Le haut du levier 834 pivote sur une branche d'un levier coudé 842 qui pivote à son tour en 844 sur une oreille du bâti, l'autre branche de ce levier coudé portant un galet 846 qui court dans une piste 848 formée dans un côté de la came 484 susmentionnée.

   Un ressort 850 tend à faire basculer le levier 834 vers l'arrière pour tenir l'épaulement 830 sous le loquet 828. Le bas du levier 834 traverse une coulisse formée dans une barre presque horizontale 852 (fig. 2) et, en dessous de cette barre, il porte un mentonnet 854 fait pour rencontrer un épaulement 856 de celle-là. La barre 852 est articulée par devant à un bras montant 858 calé sur un arbre à bascule 860 monté dans le bâti, un ressort 862 attaché à ce bras tendant à le faire basculer vers l'arrière pour tenir l'extrémité postérieure de la barre 852 contre la tête d'une vis 864 qui se taraude dans le bâti et qui peut être réglée de façon déterminer la position normale de la barre.

   L'extrémité postérieure de celle-ci repose sur le haut d'une vis 866, qui est montée en position réglable dans une oreille du bâti, et ladite extrémité 

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 est tirée en bas contre cette vis par un ressort 868. 



  Enfin, sur l'a.rbre   a   bascule 860 est calée une pédale 870. On voit donc que la descente de la pédale fait avancer la barre 852 qui agit alors sur le mentonnet 854 de façon à tourner le levier 834 vers l'avant pour dégager du loquet 828 le bloc 832. Cela. permet au ressort 814 de pousser l'organe d'embrayage 806 Jusqu'au point ou il sera entraîne par le tambour 796. 



  Pour mettre après cela la machine au repos, le levier 834 est baissé par l'action de la piste de came 848 sur le levier coude 842 afin de placer de   nJuveau   l'épaulement 830 du bloc 832 sous le loquet 828, après quoi ledit levier est levé pour faire basculer l'étrier 816 de manière à découpler les organes d'embrayage l'un de l'autre, l'opérateur ayant laisse aller la pédale 870. On verra que la piste de came 848 est ainsi étudiée que la machine effectue deux arrêts avant d'être mise finalement au repos après l'exécution de son travail sur chaque chaussure. 

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   Mode   d'emploi   de la machine.- Après avoir pré- 2 senté une chaussure à la   plaque%de   manière à placer la semelle première de cette chaussure dans la position qu'il faut par rapport à ladite plaque, l'opérateur introduit dans les mâchoires ouvertes de la pince de bout et des pinces latérales le débordant de l'empeigne a l'extrémité avant. La chaussure est supposée avoir déjà été tirée en longueur et montée en position définitive sur   la forme à   l'endroit des flancs. Avant de placer une telle chaussure dans la position susdite dans la machine, l'opérateur arrache la semence d'arrêt chassée dans l'extrémité du bout de l'empeigne durant le montage préliminaire, ainsi que les deux semences latérales les plus proches d'elle.

   Une fois la chaussure en bonne place, l'opérateur met la machine en marche en appuyant sur la pédale 870. En se reportant au diagramme de fig.33, ligne D, on verra que des que l'arbre des cames commence de tourner sous l'impulsion du moteur 800,   1'appuie-bout   36 monte pour serrer la chaussure contre la plaque 2, et que durant cette montée le bras 768 bascule vers   l'arrire   et vers la gauche autour de la tige-support 38 de   l'appui@-bout   pour former une boucle dans l'extrémité du fil w, comme expliqué plus haut, et pour amener cette boucle en un point où elle pourra être enlevée aisément du bras   768   par l'opérateur.

   Afin de faciliter l'introduction de la portion marginale de l'empeigne dans les mâchoires de la pince de bout, cette pince est placée tout d'abord un peu plus en arrière de la plaque 2 qu'elle doit l'être quand ladite portion marginale est mordue par ladite pince. Cette dernière effectue en conséquence un faible mouvement de bascule vers l'avant ou vers l'intérieur sous l'action de la came 696 (fig. 2) lorsque la machine démarre, comme indiqué par la ligne F du diagramme, les deux pinces latérales effectuant incidemment un mouvement de basculecorrespondant parce qu'elles sont commandées par la 

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   provoques par 1 ressorts 6l-6 8t 672 (fig. 18, 19) quand i;, l".::"':",':i<..1, 12 ::"<:tr1,.", C10 ssiw l'action de la came 696 leur per- =c' 1.i ce. àlr<:, ?t les efforts de traction exercés sur l'empeigne #=;;t int±:.;>LTlés par Lu Totétiul1 des anneaux de friction 612 et 662   avec   l'arbre 610.   Promue   au même   instant,   les rabatteurs sont   @x@a@ssés   un peu par l'oscillation de la monture 158 des porte-   rabatteur   vors le haut, après quoi ils avancent et embrassent le 
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 bout pour 1;,8 pi,±pare=. à le refoulc-r en hauteur, la fermeture des rabatteurs ::'Ul.t retardée jusque vers la fin de leur avancement puur p6clier 1>=.i:Ts é5 to;,".::: actifs de frotter prejudiciablement .ur 1: :6tss du bout de l'empeigne.

   Ces mouvements des rabatteurs i;r fcnt us 1s s n:-.ttr-3 ru ét5.t de bien refouler l'empeigne en :¯.:;.t,: . TI ' piu= , bien .' - la came, 1SO ,,, . , 3), qui fait osciller lt¯.....,7¯tttl:'¯ jp perte-rabatteur vers le haut, serve aussi à exhaus- : -1..'::.. rabatteurs, ce -ilouvement a elors peu ou point d'effet sur 1'.? 1.)::..:..-.(..::: parce que le 1:iiriz:r 560 est espace du bras 498 au '::'-,-, (vcir rir- 1C ) et l(;;.:; le:-1<;:>;: 5#6 espac61 aussi des colliers r' .

   V5± (,'l-J..:;.' fi.';:'. 14). ,uand les pincss ont presque fini de basculer vers   1'extérieur,   la monture 158 des porte-rabatteur bacoule de façon à faire refouler l'empeigne en hauteur par les 

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 rabatteurs et à amener ceux-ci en un point où ils pourront replier la portion marginale de l'empeigne vers l'intérieur pardessus la semelle première (voir fig. 29), les diverses pinces étant levées en même temps pour leur faire étirer l'empeigne en hauteur de la forme. Durant cet étirage, le cliquet 728 (fig. 3) tient la bande embrasse-contrefort serrée contre la chaussure. 



  Les rabatteurs sont avancés ensuite plus'loin, puis   fermes   pour leur faire refouler l'empeigne vers l'intérieur par-dessus le bord aminci de la semelle première et jusque contre la lèvre de celleci dont le côté dedans accote sur la plaque 2 pour combattre la pression des rabatteurs. Durant cette action des rabatteu=s, la pince de bout et les pinces latérales sont mues en sens inverse , autrement dit vers l'intérieur, par l'effort de traction exercé sur elles par la portion marginale de l'empeigne, cet effort de traction étant cependant diminué en faisant tourner en sens inverse l'arbre 610 et ses anneaux de friction 612,662 qui enlèvent aux ressorts'd'écartement des pinces, une partie de leur puissance.

   Il est clair maintenant que les pinces latérales oscillent ainsi vers l'intérieur autour des axes des tiges 538 dans des directions convergentes en se mouvant tant en long qu'en large de la chaussure, et qu'elles sont rendues capables d'osciller aussi vers   l'arrire     presque¯en   long de la chaussure par l'effort de traction exercé dessus par la portion marginale de l'empeigne, à   1 encontre   des ressorts 586 (fig. 20), afin de ne pas trop tuyauter ou rider ladite portion marginale, comme expliqué plus haut.

   Les rabatteurs ayant presque fini de replier l'empeigne par-dessus la semelle première, les pinces, qui ont continué de tenir la portion marginale de l'empeigne sans la laisser glisser dans leurs mâchoires, s'ouvrent suffisamment pour la lâcher, l'arbre 610 ayant tourné alors autant qu'il faut pour que les chevilles 614 et 664 empêchent les pinces de basculer vers l'extérieur. Peu de temps   après   cela, la machine s'arrête, les 

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 rabatteurs ayant été préalablement   exhausssés   un peu pour diminuer leur pression sur   l'empeigne.   



     Durait   le premier arrêt de la machine, les pièces occupant alors les positions indiquées fig. 30, l'opérateur fait glisser l'extrémité du   fil à   faufiler hors de la fente 780 du bloc 766 du boudeur   (fig.     24)   qui se trouve maintenant à gauche de la tige-support 38 de l'appuie-bout, puis il ploie ladite extrémité sur la portion de fil en dessus d'elle, après quoi il   enlevé   de la broche 764 la boucle ainsi formée et   l'accroche a     une   semence que l'opérateur peut avoir implantée à Gauche dans le dessous de la chaussure, après l'arrêt de la machine.

   En tirant ensuite sur le fil de gauche droite,   l'opérat@ur   le   pas#5:   autour du bout et commence de le serrer   entre   les rabatteurs et l'empeigne à l'extrémité du dessous de la chaussure (fig.   30),   autant que lui permet de le faire le desserrage des rabatteurs opéré avant la venue de la machine au repos. Puis, continuant de tirer ainsi sur le fil, l'opérateur remet la machine en marche. Les rabatteurs re-   montent     aussitôt   un peu pour que le fil puisse être tiré fermement vers l'intérieur contre le bord retroussé de l'empeigne, après quoi lesdits rabatteurs sont reculés partiellement et ouverts.

   Cependant que l'opérateur continue de tirer sur le 'fil, les rabatteurs sent avancés et fermés de nouveau pour serrer le fil fermement contre le bord retroussé de l'empeigne, et il   @ont   baissés aussi pour augmenter leur pression sur celleci, puis serrés davantage par une plus forte compression du ou des ressorts servant à serrer l'appui -bout contre la chaussure. La machine   s'arrête   alors une deuxième fois en laissant les   rabatteurs     dans   les positions indiquées fig. 31 et 32, et l'opérateur enroule aussitôt le fil autour de la semence implantée a droite dans le dessous de la chaussure, puis il le coupe à cet endroit. Il remet maintenant la machine en marche 

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 pour ramener les   pices .   leurs points de départ.

   Avant d'être ôtés de dessus la chaussure, les rabatteurs sont soulevés pour les desserrer de l'empeigne. Ainsi qu'il est montré fig. 5, les   pistes de   came 198 et 356 imprimant aux rabatteurs leurs mouvements d'avancement (ligne A du diagramme) et leurs mouve- ments de fermeture (ligne B) présentent respectivement en a et b des élargissements qui assurent alors la décompression rapide du ou des ressorts de fermeture (fig. 4) desdits rabatteurs, de même qu'une décompression rapide du ou des ressorts (fig. 8) qui se compriment durant l'avancement des rabatteurs en long de la chaussure, cette décompression desserrant ceux-là du bord      retroussé de l'empeigne durant leur exhaussement.

   La ligne C du diagramme de fig. 33 représente les mouvements effectués   par-   les pinces pendant qu'elles étirent   1'empeigne   en hauteur de la forme, aussi b'ien que ceux effectués par les rabatteurs pendant qu'ils refoulent l'empeigne dans la même direction sur le bout de la forme. D'autre part, la ligne E indique les mouvements de fermeture des pinces et la ligne G, les mouvements des organes d'embrayage. Enfin, les deux lignes verticales du même diagramme indiquent les moments. où la machine effectue ses deux arrêts au cours du montage. 



     Apres   avoir enlevé la chaussure de la machine et avant de lui en présenter une autre, l'opérateur introduit de nouveau l'extrémité libre du fil à faufiler dans le dispositif forme- boucle.     

Claims (1)

  1. RESUME L'invention se rapporte a une nouvelle machine a monter les bouts munie de rabatteurs servant replier l'empeigne vers l'in- térieur par-dessus le bord de la semelle première d'une chaussure en forme, ainsi que de pinces étudiées pour tendre l'empeigne en différents points sur l'avant-bout de la forme, ladite machine étant caractérisée par un ou plusieurs des points suivants ou tous ces points:
    <Desc/Clms Page number 44> 1 Les diverses pinces étirent l'empeigne vers l'ex- par en dessus des rabatteurs sous l'action de ressorts qui ne sont rendus capables d'actionner les pinces que par le mouvement de dispositifs bloquant tout d'abord le mouvement de celles-ci vers l'extérieur à l'encontre, desdits ressorts ; 2 Les ressorts de commande des pinces peuvent être ajustés tous ensemble à l'aide d'un même organe de réglage ; 3 Les pinces sont actionnées par lesdits ressorts en faisant tourner des dispositifs de serrage accouplés aux pinces et empêchés de tourner au début par les dispositifs de blocage suivant 1 ;
    4 Les dispositifs de serrage et les dispositifs de blocage susdits sont mobiles autour d'un même arbre qui, durant la marche de la .machine, tourne de manière à écarter des dispositifs montionnés en second lieu ceux mentionnés en premier lieu afin de permettre aux ressorts de faire tourner ces derniers pour actionner les pinces; 5 L'arbre provoquant la mise en jeu des pinces porte des anneurx de friction qui, durant l'action des ressorts sur les pincer, se mouvent de façon à accroître la puissance de ceux-là. EMI44.1 :t jus 0:: ¯:1^?l'I.,x;::
    ;:l,;Ll1 i:," eu 3ens inversa pour diminuer cette puissance et atténuer par suite l'intensité de l'étirage de EMI44.2 l'empeigne lV'2-:!.J.::) les raoatt3urs se meuvent vers l'intérieur puv¯,: l'::pli'::;.' j.'-:m?-;igno par-dessus la semelle première; 5" L';;;s ariii22l',tX eL, friction sont tenus en contact aV3C les dispositifs de @orrage suivant 3 par un jeu de bielles ac- couplant les ressorts de commande des pinces auxdits dispositifs; 7 La pince de bout est mue en long de la forme, pour lui faire étirer l'empeigne, par la rotation conjointe de deux bielles EMI44.3 ou 1:T.- , autour l'un mi.c b.::
    8, CIS bielles ou leviers pouvant être tournés l'un par rapport à l'autre autour dudit axe pour Effectuer un ajustage préliminaire de la pince de bout; <Desc/Clms Page number 45> 8 Les mâchoires de la pince de bout se prolongent virtuellement en long de la forme, et ladite pince est mue automatiquement vers 1'extrémité du bout âpres l'insertion de la portion marginale de l'empeigne dans ses mâchoires et avant la fermeture de celles-ci pour leur faire mordre ladite portion marginale; 9 Chaque pince dérive ses mouvements de tirage en hauteur d'un bras oscillant qui reste espacé de sa commande au début, et qui peut être ajusté par rapport à celle-ci de façon . placer tout d'abord la pince la hauteur désirée;
    10 Afin de pouvoir ajuster les pinces latérales en large de la forme, leurs supports sont capables d'osciller avec elles autour d'axes sis en long de la forme ; de plus, lesdites pinces sont mobiles relativement à leurs supports autour d'axes sis en hauteur de la forme afin de pouvoir étirer l'empeigne vers l'extérieur; 11 Les pinces latérales sont ajustables en long de la forme autour d'axes horizontaux au moyen de dispositifs capables d'osciller avec elles autour d'axes verticaux durant l'étirage de l'empeigne vers l'extérieur;
    12 Lorsque l'empeigne est repliée vers l'intérieur par les rabatteurs, les pinces latérales, qui continuent de tenir l'empeigne tendue, sont tournées en dedans en vainquant la résistance de leurs ressorts de commande, et elles sont mues aussi vers l'arriére, en vainquant la résistance d'autres res- sorts, par la traction exercée dessus par l'empeigne; 13 Chaque pince possède un mécanisme de fermeture à res- sort, lequel est commandé par des moyens qui peuvent être écartes des pinces ou amenés en prise avec elles pour fermer ou ouvrir leurs mâchoires, lesdits moyens étant actionnés indépendamment de ceux servant à faire étirer l'empeigne par les pinces;
    <Desc/Clms Page number 46> 14 Le mécanisme de fermeture suivant 13 consiste en un levier coudé monté sur la boite de chaque pince et raccordé par une bielle à une des mâchoires et, par une autre bielle, à une tige commandée par un ressort; 15 Les pinces étirent l'empeigne vers l'extérieur par en dessus des rabatteurs cependant que ceux-ci restent espacés du bord de la semelle première en hauteur de la forme, les pinces tirant alors l'empeigne en hauteur en même temps que les rabatteurs la refoulent dans la même direction; 16 Les pinças sont actionnées par un levier monté à bascule sur un support mobile soumis l'action d'un ressort, se ressort permettant audit support d'être déplacé par la ré- si@tance offerte par l'empeigne au mouvement des rabatteurs;
    17 L@ support mobile suivant 16 est ajustable afin de EMI46.1 POL7¯: 7?is la position des rabatteurs par rapport a la (;,:..::t:"l s \.:. 7"' (; ; 16 Une bande î.iei7.bl¯. faite e pour embrasser l'extrémité postérieure ou partie contrefort de la chaussure durant le montage, repose sur des tiges mobiles de façon . pouvoir serrer ladite bande contre la chaussure, ces tiges portant des bras qui sont raccordés à la bande et que la pression de la chaussure sur celle-ci rapproche l'un de l'autre en les faisant tourner autour de l'axe de celles-là;
    EMI46.2 1'::" Lu bande '?r.J"!'a:3se-coltrefort est serrée contre la chaussure par un arbre qui est tourné a cette fin par un ressort, @t qui est tourna en sens inverse par un autre ressort pour replacer la bande e @n position inactive, cetautre ressort pouvant se comprimer si, par hasard, la bande frappe l'opérateur;
    20 Le mécanisme moteur est commandé de manière à 'arrêter la machine après le premier mouvement intérieur des rabatteurs afin de permettre à l'opérateur de faufiler le bout de la chaussure, après quoi la machine est remise en marche pour amener les <Desc/Clms Page number 47> rabatteurs serrer le faufil contre le bord retroussé de l'empeigne, la machine s'arrêtant d'elle-même une deuxième fois, cependant que les rabatteurs restent serrés contre le faufil, afin de permettre à l'opérateur d'attacher ce dernier à la chaussure ; 21 Les pinces s'ouvrent pour lâcher l'empeigne avant le premier arrêt de la machine, cet arrêt ayant lieu après que les rabatteurs et la forme ont effectué un mouvement re- latif entre eux afin de diminuer la pression des premiers sur l'empeigne;
    22 Dans l'intervalle des deux arrêts susmentionnés, les rabatteurs sont d'abord desserrés davantage de l'empeigne pour faciliter le serrage du faufil autour du bout de l'empeigne, après quoi la pression est augmentée et les rabatteurs sont mus aussi un peu en deçà de leurs positions les plus internes avant de les mouvoir de nouveau en dedans pour serrer le faufil contre l'empeigne; 23 Une boucle est formée dans l'extrémité du fil à fau- filer le bout par un mécanisme constitué par un bras qui est capable d'osciller autour de la tige-support de l'appui- -bout et qui est mis en jeu par le mouvement de ce dernier vers la chaussure;
    24 Pour transmettre la force motrice à certaines pièces de la machine ou pour opposer une résistance plus ou moins grande leur mouvement, l'utilisation d'un mécanisme comportant deux ressorts à boudin de calibres différents intercalés entre deux pièces dont le mouvement sert à comprimer lesdits ressorts ensemble ou séparément;
    <Desc/Clms Page number 48> 25 Une disposition du mécanisme suivant 24 par quoi une des pièces relativement mobiles agit sur les ressorts par l'entre- mise' d'anneaux concentriques contre lesquels accotent lesdits ressorts, la pièce susdite appuyant sur des chevilles (implantées dan@ lesdits anneaux) et portant des trous dans lesquels lesdites chevilles peuvent s'introduire pour paralyser l'action de l'un ou l'autre des ressorts, ou des deux, suivant la manière dont les agneaux et les pièces relativement mobiles ont été ajustés au préalable les uns par rapport aux autres.
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