CH667191A5 - Chaussure de ski alpin. - Google Patents

Description

DESCRIPTION

La présente invention concerne les chaussures de ski pourvues de dispositifs de réglage à longueur et de mise sous tension de liens des-5 tinés à assurer par exemple le serrage du pied dans lesdites chaussures et simultanément à la fermeture de la tige de celles-ci sur le bas de la jambe du skieur, en particulier sur les chaussures de ski du type à bas de coque rigide et à entrée de pied par l'arrière.

Certaines chaussures de ski connues de ce genre comportent gé-îo néralement un bas de coque rigide surmonté d'une tige obtenue en deux parties, une manchette et un spoiler, l'une au moins des deux parties étant mobile par rapport à l'autre pour autoriser l'introduction du pied du skieur lors du chaussage. Pour ces chaussures, la fermeture de la chaussure sur le pied et la jambe du skieur est le plus 15 souvent réalisée par rapprochement relatif du spoiler vers la manchette au moyen d'un dispositif de mise sous tension d'au moins un lien souple assujetti à un système de tenue de pied et à un système de tenue de bas de jambe. Dans ces chaussures, du fait de l'emploi d'au moins un lien souple, on s'aperçoit que la longueur active de ce lien 20 est déterminante pour les efforts de fermeture et de serrage et qu'il est ainsi nécessaire d'associer au dispositif de mise sous tension un moyen de réglage de ladite longueur active du lien.

A titre d'exemple, des chaussures connues de ce type sont décrites dans la demande de brevet européen N° 0053340; elles compor-25 tent un système de tenue de pied et un système de tenue de bas de jambe qui sont, chacun, assujettis à un dispositif unique de mise sous tension par l'intermédiaire d'un lien souple dont une partie est liée de façon réglable en position sur ledit dispositif; de la sorte, en faisant varier la position de ladite partie de l'un et/ou de l'autre des 30 liens sur le dispositif de mise sous tension correspondant, la longueur active de ceux-ci et donc leur tension s'en trouvent modifiées d'autant. Comme on s'en aperçoit, chaque dispositif de mise sous tension permet ainsi de régler la longueur du lien qui lui est assujetti et l'effort de tension appliqué sur le système de tenue correspondant; 35 cette différenciation est souhaitable, car la tenue du bas de jambe doit être relativement plus ferme que celle de tenue de pied. Cependant, le fait de séparer les commandes de tenue de pied et de bas de jambe rend la fermeture et l'ajustement de la chaussure malcommodes et fastidieux à exécuter; en effet,, il est nécessaire de régler succes-40 sivement la longueur de l'un et de l'autre des liens par tâtonnement en mettant les dispositifs de mise sous tension respectifs en position déverrouillée puis de les ramener en position verrouillée pour contrôler l'effort de tension résultant du réglage effectué.

D'autres chaussures sont équipées de dispositifs de mise sous 45 tension constitués par des enrouleurs, ce qui permet, en une seule manœuvre, de modifier la longueur active d'un lien et sa tension. Ces dispositifs se présentent sous la forme d'une bobine dont la manœuvre en rotation s'effectue par action sur un tambour extérieur.

50 Du fait de la dimension relativement réduite de ces bobines qui doivent être associées aux chaussures, on s'aperçoit que l'effort rota-toire applicable manuellement est peu compatible avec celui de tension à obtenir sur le lien pour une tenue optimium du pied, en particulier eu égard aux enfants et aux femmes.

55 Ainsi certains constructeurs ont-ils prévu d'agencer de tels dispositifs d'enroulement avec une bobine pourvue d'un train d'engrenages démultiplicateur. Avec une telle réalisation, on constate qu'il faut produire un certain nombre de rotations du tambour de la bobine pour enrouler une portion de lien relativement faible. Il en 60 résulte que, pour obtenir le rapprochement du spoiler de la manchette avec un tel dispositif, lors du chaussage, il est nécessaire d'exécuter un nombre important de rotations, la longueur de lien à enrouler étant assez grande.

D'autre part, il a été prévu que, pour ce type de chaussure, deux 65 liens pouvaient être couplés sur la bobine dont la manœuvre en rotation provoque alors l'enroulement ou le déroulement des deux liens simultanément et de la même quantité. Aussi de tels enrouleurs se révèlent-ils mal adaptés pour les commandes uniques de mise sous

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tension des liens qui assujettissent à la fois le système de tenue interne du pied et le système de tenue de jambe. En effet, dans ce cas, l'enroulement des liens et leur tension ne sont pas différenciés en fonction de chacun desdits systèmes de tenue.

Or, le système de tenue de bas de jambe nécessite en particulier une grande disponibilité de longueur de lien, pour permettre l'écarte-ment relatif du spoiler de la manchette et ainsi autoriser le chaussage, à l'inverse du système de tenue du pied.

La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients.

Elle est exposée dans la description qui va suivre en référence aux dessins annexés montrant plusieurs modes de réalisation de chaussures de ski selon l'invention.

La fig. 1 est une vue d'une chaussure selon l'invention montrant un enrouleur monté sur le spoiler de la chaussure et associé à un tendeur.

La fig. 2 est une vue en coupe longitudinale du tendeur de la fig. 1 vu suivant F montrant un détail de réalisation de l'enrouleur.

La fig. 3 est une vue schématique de la figure 2 représentant le principe de fonctionnement de l'enrouleur.

Les fig. 4 et 5 sont des vues en élévation de la chaussure de la fig. 1, respectivement en position d'ouverture et en position de fermeture.

La fig. 6 est une vue en élévation d'une chaussure de ski conforme à l'invention équipée d'un enrouleur monté sur la manchette et d'un levier tendeur ménagé sur le spoiler.

La fig. 7 est une vue en perspective d'une autre variante de chaussure de ski selon l'invention pourvue d'un enrouleur.

La fig. 8 est une vue en perspective d'une variante de réalisation d'une chaussure de ski selon l'invention comportant également un enrouleur.

La chaussure de ski représentée en figure 1 comporte de façon conventionnelle un bas de coque rigide (1) avec semelle (2) surmonté d'une tige (3) formée d'un appui avant (4) dit «manchette», et d'un appui arrière (5) dit «spoiler»; dans cet exemple, la manchette (4) est fixe par rapport au bas de coque (1) tandis que le spoiler (5) est articulé sur ce dernier autour de l'axe (6).

L'introduction du pied du skieur s'effectue d'arrière en avant après avoir basculé le spoiler (5) selon la flèche (7).

La tenue de pied du skieur dans la chaussure est réalisée à l'aide d'un système interne de tenue de pied (8) constitué entre autres d'une plaque anatomique (9) et d'un câble (10) de mise en tension relié au bas de coque (1) au niveau de l'axe (6) et à l'aide d'un système de fermeture (29) de la tige sur le bas de jambe comportant un moyen de fermeture (11) coopérant avec un câble (12) relié à la manchette (4) par un ancrage (13).

Les deux câbles (10 et 12) sont alors accrochés par leur autre extrémité à un enrouleur (14). Dans ce cas de figure, le câble (10) s'étend depuis l'enrouleur (14) vers le spoiler (5) au travers d'un orifice (37') jouant le rôle d'élément de renvoi, non visible mais identique et symétrique à celui (37) prévu pour le passage du câble (12); il est ensuite relié à la manchette (4) en un point de passage au travers de celle-ci à l'intérieur de laquelle il pénètre en prenant appui sur ledit point de passage pour s'étendre selon une trajectoire sensiblement diagonale au-dessus du système de tenue de pied (8) et venir s'accrocher au niveau de l'axe (6). Du fait de cette disposition, on s'aperçoit que toute tension appliquée sur le câble (10) provoque simultanément l'abaissement de la plaque anatomique (9) sur le pied et le rapprochement du spoiler (5) vers la manchette (4).

Le câble (10) agit donc sur le système de tenue interne du pied. Cependant, on note que l'autre câble (12) est également sollicité pour agir au niveau de la fermeture de tige sur le bas de jambe par l'entremise du moyen de fermeture (11) commun aux deux câbles (10 et 12). Ainsi, à l'aide du moyen de fermeture (11) qui permet de mettre sous tension simultanément les câbles (10) et (12), on commande à la fois le système de tenue de pied (10) et la fermeture de la tige (3) sur le bas de jambe.

L'enrouleur (14) comporte:

— un bouton de manœuvre (15), monté tournant dans cet exemple, sur le moyen de fermeture (11) et muni d'un axe (16) excentré par rapport à l'axe de rotation dudit bouton,

— un pignon denté (17) tourillonnant sur l'axe (16) et muni d'un ancrage (18) pour l'accrochage de l'extrémité du câble (12) ainsi que d'une gorge (19) dans laquelle ledit câble (12) est susceptible d'être enroulé, et

— une couronne dentée (20) tournant dans un logement correspondant (21) dans le moyen de fermeture (11), ladite couronne étant pourvue d'un nombre de dents supérieur de 1 à celui du pignon (17) et d'un ancrage (22) pour l'accrochage de l'extrémité du câble (10) ainsi que d'une gorge (23) dans laquelle ledit câble (10) est susceptible d'être enroulé. Un couvercle (24) est destiné à assurer l'assemblage des pièces constitutives de l'enrouleur au moyen de la vis (25) qui vient se visser dans un trou fileté (26) obtenu dans l'extrémité d'axe (16). Avantageusement, le couvercle (24) s'ajuste dans un logement (27) concentrique au bouton de manœuvre (15), tandis que l'extrémité (28) de l'axe 16, obtenue elle aussi concentrique audit bouton (15), s'engage dans un trou (38) correspondant ménagé dans ledit couvercle.

L'enrouleur (14) ainsi constitué (fig. 1, 2 et 3) fonctionne à la manière d'un réducteur; en effet, lorsqu'on tourne le bouton de manœuvre (15), selon (30) par exemple, on entraîne simultanément l'axe excentré (16) dans le même sens que ce dernier, ce qui oblige le pignon (17) à rouler à l'intérieur de la couronne (20) en tournant sur lui-même dans un sens (31), inverse à celui (30) du bouton (15). La couronne (20) comportant un nombre de dents supérieur de 1 à celui du pignon (17), il s'ensuit, pour un tour d'excentrique (16), un retard d'une dent dudit pignon (17) par rapport à la couronne; en fait, le pignon (17) a tourné sur l'axe (16) de la valeur angulaire d'une dent, et ce dans le sens du roulement, c'est-à-dire selon (31); le câble (12) s'est, par conséquent, enroulé dans la gorge (19) pour une valeur angulaire correspondante.

Pour provoquer un tour du pignon (17) sur lui-même, on s'aperçoit qu'il faudra exécuter autant de tours de bouton de manœuvre (15) que le pignon (17) comporte de dents et donc que la réduction à l'enroulement du câble (12) sera inversement proportionnelle au nombre de dents dudit pignon. Une particularité de l'enrouleur conforme à l'invention réside en outre dans le fait que la couronne (20) est libre en rotation dans le logement (21) du moyen de fermeture (11); il en découle que, lorsque le câble (12) est sous tension, et donc qu'il s'oppose à la rotation du pignon (17) sur lui-même, le pignon (17) repousse la couronne (20) selon un sens de rotation (32) identique à celui (30) de l'axe excentré (13) et d'une valeur angulaire sensiblement égale à celle d'une dent dudit pignon à chaque tour de bouton de manœuvre (15). Le câble (10) s'enroule ainsi à son tour) dans la gorge (23) de la couronne (20). Dans l'exemple de réalisation décrit ci-avant, les gorges d'enroulement (19) et (23) aménagées respectivement sur le pignon et la couronne sont de diamètres différents, celui de la gorge (19) du pignon étant nettement plus petit que celui de la gorge (23) de la couronne; de la sorte, pour obtenir l'équilibre des forces au niveau de l'enrouleur, on aura des tensions différentes sur chaque câble; en effet, lorsque le câble (12) transmet sur le pignon (17) une force, égale à la tension (F), il se crée un moment égal au produit de cette tension «F» avec le rayon «r» de la gorge d'enroulement (19) du pignon; ledit moment étant retransmis au niveau de la couronne et ayant pour composantes une nouvelle tension «f» différente de «F» facteur cette fois du rayon «R» de la gorge d'enroulement (23) de ladite couronne. On notera que «F» > «f» en raison même de l'équation des moments.

Grâce à cette disposition constructive de l'enrouleur, celui-ci permet d'agir par une manœuvre unique du bouton de manœuvre (15) sur l'enroulement successif des liens (ou câbles) 10 et 12 en fonction des tensions s'exerçant sur chacun d'eux et sur les longueurs différenciées d'enroulement de câbles en fonction des différents diamètres de gorge d'enroulement de chacun d'eux.

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Il ressort en outre qu'un tel enrouleur est partiellement réversible dans le sens où le pignon et la couronne peuvent se déplacer relativement l'un par rapport à l'autre par engrènement lorsque l'un des liens (ou câbles) est soumis à une augmentation de tension; dans ce cas, l'équilibre des forces au niveau de l'enrouleur étant rompu par ledit câble, celui-ci tend à faire tourner dans le sens de son déroulement le pignon ou la couronne sur lequel il est accroché, lequel entraîne l'autre dans le même sens. Il en découle que, tandis que l'un des câbles se détend d'une certaine longueur, l'autre câble s'enroule d'autant.

L'enrouleur rend ainsi possible l'équilibre automatique des longueurs des liens, en fonction des tensions appliquées sur l'un ou l'autre de ceux-ci, sans aucune manœuvre.

En fig. 4 et 5, la chaussure de ski selon la fig. 1 est représentée respectivement en position d'ouverture et de fermeture. En fig. 4, le moyen de fermeture (11) est déverrouillé selon la flèche (33) et le spoiler (5) est basculé sur l'arrière selon (34). Le réglage à longueur des câbles (10) et (12) au moyen de l'enrouleur (14) manœuvrable par le bouton (15) ayant été effectué, ainsi qu'expliqué précédemment, la fermeture de la chaussure est obtenue à l'aide du moyen de fermeture (11), fig. 5, que l'on rabat sur le spoiler (5) dans le sens (35); la tension provoquée sur les câbles (10, 12) entraîne alors simultanément le rapprochement relatif du spoiler (5) contre la manchette (4) selon (36) et l'abaissement de la plaque anatomique (9) du système de tenue interne (8) sur le pied du skieur.

Bien entendu, l'enrouleur (14) peut être dissocié du moyen de fermeture (40) et être monté, comme représenté fig. 46, sur la manchette (4) de la chaussure. En raison du fait que chaque câble est susceptible d'avoir une tension différente à la sortie de l'enrouleur (14), le câble (12) qui, sur la fig. 2, est accroché au pignon (17) se trouve alors relié par une boucle à un moyen de fermeture (40) et vient ensuite s'accrocher à la manchette (4) par un ancrage (41).

Par ailleurs, le câble (10) est guidé de façon connue en soi au travers de la paroi de la manchette (4) et s'étend ensuite au-dessus de la plaque anatomique (9) du système de tenue de pied, un renvoi (42) permettant de le ramener au niveau de la tige où un second élément de renvoi (43) le dirige vers le moyen de fermeture (40) auquel il est accroché de façon éventuellement réglable.

De cette manière, le câble (12), qui subit la tension la plus élevée («F» > «f» selon l'explication précédente), participe uniquement à la fermeture de la tige sur le bas de jambe, et le câble (10), le moins tendu, participe, quant à lui, à la tenue du pied dans la chaussure.

Enfin, la fig. 7 illustre, à partir d'un moyen de fermeture (50) pourvu d'un enrouleur (14) selon un montage comparable à celui de la fig. 1, qu'il est possible aussi de séparer encore plus distinctement les fonctions de tenue de jambe et de tenue interne de pied en affec-5 tant d'une part le câble (12) uniquement à la fermeture de la tige (3), et d'autre part le câble (10) uniquement à la tenue de pied interne.

Dans ce cas de figure, le câble (12) prend appui sur le moyen de fermeture (50) à sa sortie de l'enrouleur (14), est guidé ensuite au travers d'un élément de renvoi (51) ménagé sur le spoiler (5) au-delà io duquel il s'étend vers la manchette (4) qu'il entoure au moins partiellement par une boucle (12') dont l'autre brin, se dirigeant également au travers d'un élément de renvoi (51') placé de l'autre côté du spoiler (5), vient s'accrocher par un ancrage (53) au moyen de fermeture (50).

15 Pour des raisons d'esthétique, de sécurité, la boucle (12') sera guidée par des passants (55) disposés sur le pourtour supérieur de ladite manchette et recouvrant au moins partiellement la longueur de cette boucle, la protégeant ainsi par exemple des coups de carres éventuels lors de la pratique du ski.

20 Le câble (10), sortant, quant à lui, à l'opposé du câble (12) sur l'enrouleur (14), est renvoyé en direction du spoiler (5) sur un galet de renvoi (52) avantageusement coaxial à l'axe d'articulation du levier des moyens de fermeture (50). Le câble (10) est ensuite guidé au travers de la paroi du spoiler (5) et vient entourer par une boucle 25 (54) la plaque anatomique (9) du système de tenue interne de pied (8). L'extrémité de la boucle (54) est ancrée au niveau de l'axe (6) de pivotement du spoiler.

Des différents modes de réalisation d'une chaussure de ski comportant un enrouleur conforme à l'invention qui viennent d'être 30 décrits, la mise sous tension des câbles (10) et (12) a été obtenue à l'aide d'un moyen tendeur (11), (40) et (50).

Il va de soi que l'enrouleur peut aussi être employé en tant que moyen unique de réglage et de mise en tension, sans qu'il soit nécessaire de faire appel à des moyens de fermeture particuliers. Une telle 35 application est illustrée à la fig. 8. Dans ce cas, l'enrouleur (14) est monté par exemple sur le spoiler (5) et comporte avantageusement deux sorties de câbles sensiblement opposées, comme déjà dit pour la fig. 7, de sorte que chacun des câbles (10) et (12) soit respectivement dirigé vers le système de fermeture bas de jambe et vers le 40 système de tenue interne du pied.

Encore, fig. 9, à l'inverse de la fig. 6, l'enrouleur (14) peut être monté sur le spoiler (5), tandis que le moyen de fermeture (40) est disposé sur la manchette (4).

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4 feuilles dessins

Claims (9)

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1. Chaussure de ski alpin du type comportant:

— deux éléments de tige rigides (4, 5), à raison d'un élément antérieur ou manchette (4) et d'un élément postérieur ou spoiler (5) dont l'un au moins est articulé par rapport à l'autre et par rapport à un bas de coque rigide (1) dans une zone inférieure de la tige (3), de façon à pouvoir évoluer entre une position relative d'ouverture et une position relative de fermeture de ladite tige (3),

— un système de fermeture déverrouillable pour retenir les éléments de la tige (4, 5) en position d'appui contre la jambe et autoriser à volonté leur passage en position d'ouverture de la tige (3), ledit système comportant à cet effet un lien souple (12) sensiblement inextensible en liaison fonctionnelle avec au moins un premier des éléments (4, 5) de la tige (3) dans une zone supérieure de celle-ci et des moyens de fermeture (11, 37, 37'; 40, 37, 37'; 50, 51, 51') coopérant avec ledit lien souple (12) porté par le second des éléments (4, 5) de la tige,

— un système de tenue interne du pied (8) comportant un autre lien souple (10) sensiblement inextensible en liaison fonctionnelle avec un élément interne de tenue de pied (9) et des moyens de fermeture (11, 37, 37'; 40, 37, 37'; 50, 51, 51') coopérant avec ledit lien souple (10), porté par le second des éléments (4, 5) de la tige (3),

— des moyens de réglage des systèmes de fermeture et de tenue interne du pied, lesdits moyens étant constitués d'un enrouleur (14) à double entrée pour chacun des liens souples (10, 12), ledit enrouleur comportant un train d'engrenages réducteur du type hépicycloï-dal, dans lequel un excentrique solidaire d'un bouton de manœuvre (15) porte un pignon denté (17) susceptible de rouler à l'intérieur d'une couronne dentée (20) coaxiale audit bouton de manœuvre et pourvue d'un nombre de dents supérieur de un à celui du pignon (17),

caractérisée en ce que la couronne dentée est libre en rotation par rapport à un support fixe solidaire de l'un des éléments rigides (4, 5) de tige (3), tandis que l'un des liens (10,12) coopère avec le tambour d'enroulement (19) porté par le pignon (17), et que l'autre lien coopère avec le tambour d'enroulement (23) porté par la couronne (20).

2. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que le tambour d'enroulement (19) porté par le pignon (17) est d'un diamètre différent de celui (23) porté par la couronne (20).

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REVENDICATIONS

3. Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée en ce que le tambour d'enroulement (19) porté par le pignon (17) est d'un diamètre plus petit que celui (23) porté par la couronne (20).

4. Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée en ce que le tambour d'enroulement (19) porté par le pignon (17) est d'un diamètre plus grand que celui (23) porté par la couronne (20).

5. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la couronne dentée (20) est libre en rotation par rapport à un support fixe constitué par le moyen de fermeture (11, 50) pourvu d'un logement (21) correspondant.

6. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la couronne dentée (20) est libre en rotation par rapport à un support fixe constitué par la manchette (4) de la tige (3) de la chaussure, ladite manchette étant pourvue d'un logement correspondant.

7. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la couronne dentée (20) est libre en rotation par rapport à un support fixe constitué par le spoiler (5) de la tige (3) de la chaussure, ledit spoiler étant pourvu d'un logement correspondant.

8. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 5, 6 et 7, caractérisée en ce que l'enrouleur (14) comporte deux entrées de liens dirigées dans une direction différente.

9. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les liens souples (10,12) sont constitués par des câbles éventuellement gainés.