CH670550A5

CH670550A5 -

Info

Publication number: CH670550A5
Application number: CH4462/86A
Authority: CH
Inventors: Bernard Nerrinck
Original assignee: Salomon Sa
Priority date: 1985-11-12
Filing date: 1986-11-08
Publication date: 1989-06-30
Also published as: IT1213534B; IT8622277A0; FR2589690B1; JPS62114501A; US4754560A; FR2589690A1

Description

DESCRIPTION

La présente invention concerne une chaussure de ski du type à entrée par l'arrière.

5 On connaît déjà des chaussures de ski qui comportent un bas de coque sur lequel est montée une tige constituée de deux parties antérieure et postérieure entourant le bas de jambe du skieur. La partie postérieure de la tige est articulée sur le bas de coque autour d'un axe transversal inférieur, de manière à pouvoir basculer vers l'ar-lo rière, en créant ainsi une ouverture suffisante de la tige pour permettre au skieur d'engager son pied à l'intérieur de la chaussure, par l'arrière de celle-ci. Ces chaussures de ski sont pourvues d'un organe souple, tel qu'un câble, pour serrer l'une contre l'autre les deux parties antérieure et postérieure de la tige, de manière à obtenir un 15 serrage ferme du bas de jambe du skieur dans la chaussure. Un autre organe souple de serrage interne est engagé à l'intérieur de la chaussure et il passe au-dessus du cou-de-pied du skieur pour plaquer, lorsqu'il est tendu, le pied vers le bas et vers l'arrière. Ce dernier organe souple assure ainsi le serrage du pied dans la zone appelée 20 encore «périmètre court du talon».

Dans une chaussure de ski à entrée par l'arrière connue, l'organe souple de serrage interne constitue une boucle fermée totalement, laquelle est reliée à un mécanisme de manœuvre monté à l'extérieur de la chaussure, à l'arrière de la partie postérieure de la tige, afin de 25 permettre, une fois le pied engagé dans la chaussure, d'exercer une traction sur cet organe de serrage. Un dispositif est prévu pour régler la tension de l'organe de serrage interne, suivant les desiderata du porteur de la chaussure.

Une telle chaussure de ski présente l'inconvénient que, du fait 30 que l'organe de serrage interne forme une boucle fermée, celui-ci exige, pour sa réalisation, une opération peu commode et onéreuse de sertissage de tubes sur les deux parties extrêmes libres du câble constituant l'organe de serrage. D'autre part, pour effectuer le réglage de tension de l'organe de serrage de telles chaussures, il est 35 nécessaire de rabattre le levier de manœuvre pour pouvoir accéder au moyen de réglage, ce qui constitue une manipulation qui n'est pas toujours aisée pour toutes les catégories de skieurs.

La présente invention concerne donc des perfectionnements apportés à une chaussure de ski du type précité dans le but de simpli-40 fier l'exécution de l'organe de serrage souple interne et du dispositif de réglage de sa tension.

A cet effet, cette chaussure de ski du type à entrée par l'arrière, comportant un bas de coque sur lequel est montée une tige en deux parties antérieure et postérieure entourant le bas de jambe du skieur, 45 la partie postérieure de la tige étant articulée sur le bas de coque autour d'un axe transversal inférieur, un organe souple de serrage interne du pied dans la zone du périmètre court du talon, cet organe de serrage étant engagé à l'intérieur de la chaussure et passant au-dessus du cou-de-pied du skieur pour plaquer le pied vers le bas et so vers l'arrière, et un dispositif monté à l'extérieur de la chaussure, à l'arrière de la partie postérieure de la tige, pour régler la tension de l'organe de serrage souple, est caractérisée en ce que l'organe souple de serrage interne est fixé, à ses deux extrémités, en deux points, distants l'un de l'autre, de la partie postérieure de la tige, en ce qu'il 55 forme, dans une partie intermédiaire, une ganse en passant sur un organe de renvoi et que des moyens sont prévus pour déplacer cet organe de renvoi de manière à faire varier la longueur de la ganse formée par l'organe souple de serrage et par conséquent la tension de celui-ci.

60 La chaussure de ski suivant l'invention offre l'avantage que le montage du câble constituant l'organe de serrage interne n'exige pas de sertissage de douilles métalliques sur les extrémités du câble pour former une boucle fermée. Par ailleurs, le nombre de longueurs de câble différentes pour tenir compte de la gamme des pointures des 65 chaussures est notablement réduit.

De préférence, le dispositif de réglage de la tension de l'organe de serrage interne comporte, à son extrémité, un bouton de manœuvre monté à pivotement de manière à pouvoir être rabattu le long de la

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tige, une fois le degré de tension désiré obtenu, ce bouton de manœuvre se trouvant alors protégé sous le bas du pantalon du skieur.

Le dispositif de réglage de la tension de l'organe de serrage interne peut être également avantageusement pourvu de moyens per- 5 mettant d'afficher la valeur du réglage, c'est-à-dire chaque valeur de la tension. Ce dispositif ne cause aucune gêne au skieur lorsque celui-ci marche en position ouverte ou desserrée. La manœuvre est par ailleurs très simple, car il ne comporte pas un mécanisme du type genouillère à casser, comme dans le cas des dispositifs connus. De 10 même, les organes de serrage interne souples ne sont pas limités aux seules structures de câbles, mais il est aisé de concevoir que ceux-ci peuvent comporter une portion de sangle dans la zone venant s'appliquer sur le cou-de-pied, tandis que les extrémités de ceux-ci sont reliées à des portions de câbles venant se connecter aux deux points 15 d'ancrage distants sur la partie postérieure de la tige.

On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel la figure unique est ime vue en perspective d'une chaussure de ski à entrée par l'arrière pourvue d'un dispositif de réglage 2o de la tension de l'organe souple de serrage interne, suivant l'invention.

La chaussure de ski représentée sur le dessin est du type à entrée par l'arrière et elle comprend, de la manière habituelle, un bas de coque 1 et une tige 2 constituée de deux parties, à savoir une partie 25 antérieure 3 et une partie postérieure 4. La partie postérieure 4 de la tige 2 est articulée sur le bas de coque 1, autour d'un axe horizontal et transversal inférieur 5.

La chaussure de ski comprend également deux organes de serrage souples, tels que des câbles, à savoir un câble 6 de serrage du 30 bas de jambe et un câble 7 de serrage interne du pied dans la zone du périmètre court du talon. Le câble 7 de serrage interne du pied est fixé, à l'une de ses extrémités 8, en un point de la partie postérieure 4 de la tige, par exemple dans la zone inférieure de celle-ci. L'autre extrémité 9 du câble 7 de serrage interne est également fixée à la partie 35 postérieure 4 de la tige, dans la zone supérieure de celle-ci où se trouve placé un dispositif 10 de réglage de la tension du câble 7. De préférence, les points d'ancrage des deux extrémités 8, 9 du câble 7 sont respectivement situés de part et d'autre du plan longitudinal médian de la partie postérieure 4 de la tige. 40

Le dispositif 10 de réglage de la tension du câble 7 comprend un coulisseau 11 mobile horizontalement et tranversalement sous la commande d'une vis horizontale et transversale 12 s'étendant à travers lui et vissée dans un taraudage prévu dans le coulisseau 11.

Cette vis de réglage 12 est montée à rotation sur la partie postérieure 4 de la tige, par exemple en traversant des trous ménagés dans des nervures verticales 4a, 4b, en saillie vers l'arrière, de la partie postérieure 4. La vis 4 est solidaire, à l'une de ses extrémités, en l'occurrence à son extrémité droite sur le dessin, d'un bouton de manœuvre 13. Ce bouton 13 est avantageusement du type rabattable et il comporte un socle 13a, solidaire rigidement de l'extrémité droite de la vis de manœuvre 12 qui fait saillie à l'extérieur, vers la droite, par rapport à la nervure droite 4b, et une manette 13b rabattable par rapport au socle 13a en pivotant sur ce socle autour d'un axe 13c. A son autre extrémité, c'est-à-dire à son extrémité gauche, la vis 12 est solidaire d'un tourillon 14 qui est monté à rotation dans un trou formant palier prévu dans la nervure verticale gauche 4a.

Le coulisseau 11 est solidaire d'un organe de renvoi 15, lequel peut être constitué par une gorge semi-circulaire ou une demi-poulie à gorge située du côté gauche par rapport au plan vertical contenant le diamètre limitant la gorge. Cet organe de renvoi est prolongé vers l'arrière par un doigt 16 engagé dans une lumière de guidage 17 s'étendant horizontalement et transversalement, cette lumière de guidage 17 étant formée dans la face externe de la partie postérieure 4 de la tige. Comme on peut le voir sur le dessin, le brin vertical 7a, qui s'étend en direction de l'extrémité supérieure 9 du câble de serrage 7, forme, autour de l'organe de renvoi 15, une ganse 7b qui s'étend horizontalement et transversalement en s'ouvrant vers la droite, en supposant que l'extrémité supérieure 9 du câble de serrage 7 est fixée dans la partie droite de la partie postérieure 4.

On voit donc que, pour régler la tension de l'organe de serrage 7, il suffit de faire tourner, au moyen du bouton rabattable 13, la vis de réglage 12, ce qui provoque un déplacement horizontal et transversal du coulisseau 11 et de l'organe de renvoi 15, ce déplacement entraînant une variation de la longueur de la ganse 7b et une tension plus ou moins forte exercée sur l'organe de serrage 7.

Le dispositif 10 de réglage de la tension du câble 7 peut comporter des moyens permettant d'afficher la tension obtenue pour chaque position du coulisseau 11. Par exemple, on peut utiliser à cet effet la position relative du doigt 16 dans la lumière de guidage 17, à condition de prévoir, le long d'un des bords de cette lumière 17, une échelle de repérage des diverses valeurs de la tension.

Bien que dans la description qui précède l'ensemble du dispositif 10 de réglage de la tension ait été indiqué comme s'étendant horizontalement et transversalement, il va de soi qu'il pourrait occuper une position différente, par exemple verticale ou encore intermédiaire entre la position horizontale et transversale et la position verticale.

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1 feuille dessin

Claims

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REVENDICATIONS

1. Chaussure de ski à entrée par l'arrière, comportant un bas de coque sur lequel est montée une tige en deux parties antérieure et postérieure entourant le bas de jambe du skieur, la partie postérieure de la tige étant articulée sur le bas de coque autour d'un axe transversal inférieur, un organe souple de serrage interne du pied dans la zone du périmètre court du talon, cet organe de serrage étant engagé à l'intérieur de la chaussure et passant au-dessus du cou-de-pied du skieur pour plaquer le pied vers le bas et vers l'arrière, et un dispositif monté à l'extérieur de la chaussure, à l'arrière de la partie postérieure de la tige, pour régler la tension de l'organe de serrage souple, caractérisée en ce que l'organe souple (7) de serrage interne est fixé, à ses deux extrémités, en deux points (8, 9), distants l'un de l'autre, de la partie postérieure (4) de la tige, et forme, entre ces deux points (8, 9), une ganse (7b) passant sur un organe de renvoi (15), tandis que des moyens (10) sont prévus pour déplacer cet organe de renvoi (15) de manière à faire varier la longueur de la ganse formée par l'organe souple de serrage et par conséquent la tension de celui-ci.
2. Chaussure de ski suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens (10) prévus pour déplacer l'organe de renvoi (15) comprennent un coulisseau (11) mobile sous la commande d'une vis (12) s'étendant à travers lui et vissée dans un taraudage prévu-dans le coulisseau (11), cette vis étant montée à rotation sur la partie postérieure (4) de la tige et étant solidaire, à l'une de ses extrémités, d'un bouton de manœuvre (13).
3. Chaussure de ski suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le bouton (13) est du type rabattable et comporte un socle (13a) solidaire rigidement de l'extrémité de la vis de manœuvre (12) et une manette (13b) rabattable par rapport au socle (13a) en pivotant sur ce socle autour d'un axe (13c).
4. Chaussure de ski suivant la revendication 3, caractérisée en ce qu'à son extrémité qui est opposée à celle portant le bouton de manœuvre (13), la vis (12) est solidaire d'un tourillon (14) qui est monté à rotation dans un trou formant palier prévu dans un élément en saillie prévu dans la partie postérieure (4) de la tige (2).
5. Chaussure de ski suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que l'organe de renvoi (15) est prolongé vers l'arrière par un doigt (16) engagé dans une lumière de guidage (17) qui est formée dans la face externe de la partie postérieure (4) de la tige.
6. Chaussure de ski suivant la revendication 5, caractérisée en ce que la lumière de guidage (17) porte, le long de l'un de ses bords, une échelle graduée servant à afficher la tension de l'organe de serrage en fonction de la position du doigt (16) dans la lumière (17).
7. Chaussure de ski suivant l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce que la vis (12) commandant le déplacement du coulisseau (11) s'étend horizontalement et transversalement.
8. Chaussure de ski suivant la revendication 7, caractérisée en ce que la vis horizontale et transversale (12) traverse des trous ménagés dans des nervures verticales (4a, 4b), en saillie vers l'arrière, de la partie postérieure (4) de la tige, la vis (12) étant solidaire, à l'une de ses extrémités, d'un tourillon (14) monté à rotation dans un trou formant palier prévu dans l'une des nervures verticales (4a), et étant solidaire du bouton rabattable (13) à son autre extrémité qui fait saillie à l'extérieur par rapport à l'autre nervure (4b).
9. Chaussure de ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les points d'ancrage des deux extrémités (8,9) de l'organe souple de serrage (7) sont respectivement situés de part et d'autre du plan longitudinal médian de la partie postérieure (4) de la tige.
10. Chaussure de ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'organe de renvoi (15)

a la forme d'une demi-poulie à gorge dans laquelle s'enroule la ganse (7b).