FR2646095A1 - Dispositif de fixation d'une paire de chaussures d'un skieur sur une planche de glisse sur neige - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de fixation d'une paire de chaussures A, B d'un skieur sur une planche de glisse sur neige 1, telle qu'une planche de surf ou un monoski. Ce dispositif est caractérisé en ce que les deux ensembles de fixation avant 2 et arrière 3 sont du type passif, c'est-à-dire qu'ils ne comportent pas eux-mêmes de moyens d'énergisation qui leur sont propres, et ils sont accouplés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un dispositif d'énergisation commun 4 disposé entre les deux ensembles de fixation 2, 3 et comprenant, dans sa partie centrale, un mécanisme d'énergisation 5 qui est relié, par l'intermédiaire d'organes de liaison souples respectifs 6, 7, à des parties mobiles des deux ensembles de fixation individuels 2, 3 qui constituent des mâchoires de retenue 13 mobiles dans le sens longitudinal de chaque ensemble de fixation 2, 3.

Description

1 - La présente invention concerne un dispositif de fixation d'une paire

de chaussures d'un skieur sur une planche de glisse sur neige, telle qu'une planche de surf ou un monoski. La pratique du surf sur neige s'est développée rapidement ces dernières années et pour pratiquer ce sport le skieur utilise une planche unique de grande largeur, à extrémité antérieure recourbée vers le haut et sur laquelle il prend appui transversalement. A cet effet la planche de surf est munie d'un dispositif de fixation des deux chaussures du skieur, afin de maintenir le pied arrière (droit ou gauche suivant le skieur) et le pied avant (gauche ou droit) dans des positions inclinées par rapport à l'axe longitudinal de la planche de surf, de manière que les deux pieds -du skieur soient parallèle ou divergent l'un par rapport à l'autre. Un tel dispositif de fixation est décrit, par exemple, dans le brevet US-A- 4 652 007. Ce dispositif de fixation comprend des moyens permettant un déclenchement en sécurité dans le cas d'une chute se traduisant par une sollicitation des jambes du skieur susceptible de provoquer un accident. Le dispositif décrit dans le brevet précité comprend deux ensembles de fixation, respectivement associés aux chaussures avant et arrière, et ces deux ensembles de fixation sont accouplés par un élément de liaison intermédiaire de telle façon que le déclenchement d'un ensemble de fixation assurant le maintien d'une chaussure entraîne automatiquement la libération de

l'autre chaussure.

Dans un tel dispositif chaque ensemble de fixation est constitué de deux fixations de sécurité couramment utilisées pour la pratique du ski alpin, qui sont alignées suivant l'axe longitudinal de la planche de surf et qui coopèrent avec deux parties opposées, alignées dans le sens longitudinal de la planche, d'une plaque supportant une chaussure de ski. L'une des fixations, situées d'un côté de la plaque porte-chaussure, est du type d'une butée avant à mâchoire maintenant l'extrémité avant d'une chaussure de ski alpin, tandis que l'autre fixation de sécurité qui est située de l'autre côté de la plaque porte-chaussure, est du type talonnière, maintenant normalement le talon d'une chaussure sur un ski alpin. Or ces fixations de ski alpin ne sont pas, en fait, adaptées à la pratique du surf au cours de laquelle les sollicitations exercées par les chaussures sur les fixations sont différentes de celles apparaissant lors de la pratique du ski alpin. Par

ailleurs dans le dispositif de fixation suivant le brevet US-

A-4652007 les plaques porte-chaussure avant et arrière sont réalisées différemment. En effet la zone d'appui de la chaussure arrière sur la plaque support arrière s'étend perpendiculairement à l'axe de deux parties latérales de la plaque maintenues par les deux fixations de sécurité disposées de part et d'autre de la plaque porte-chaussure, tandis que la zone d'appui de la chaussure avant sur la plaque support avant est inclinée vers l'avant par rapport aux deux parties latérales assurant la liaison avec les deux fixations de sécurité opposées. Autrement dit la plaque porte-chaussure arrière a sensiblement une forme en croix tandis que la plaque porte-chaussure avant a la forme d'un X. De ce fait les positions des chaussures et notamment celle de la chaussure avant sont prédéterminées sur le ski. Or ceci constitue un inconvénient dans la mesure o chaque skieur peut préférer avoir sa chaussure avant plus ou moins inclinée par rapport à sa chaussure arrière. Par ailleurs un tel dispositif de fixation est, de par sa conception, relativement lourd et

complexe et par conséquent onéreux à fabriquer.

La présente invention vise à remédier à ces divers inconvénients. A cet effet ce dispositif de fixation d'une paire de chaussures d'un skieur sur une planche de surf sur neige, comprenant deux ensembles de fixation individuels destinés à maintenir respectivement les deux chaussures avant et arrière dans des positions prédéterminées sur la planche de surf, et des moyens d'accouplement des deux ensembles de fixation individuels, est caractérisé en ce que les deux ensembles de fixation avant et arrière sont du type passif, c'est-à-dire qu'ils ne comportent pas eux-mêmes de moyens d'énergisation qui leur sont propres, et ils sont accouplés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un dispositif d'énergisation commun disposé entre les deux ensembles de fixation et comprenant, dans sa partie centrale, un mécanisme d'énergisation qui est relié, par l'intermédiaire d'organes de liaison souples respectifs, à des parties mobiles des deux ensembles de fixation individuels qui constituent des machoires de retenue mobiles dans le sens longitudinal de chaque ensemble de fixation. On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention,en référence au dessin annexé sur lequel: La figure 1 est une vue en plan partielle d'une planche ie surf sur laquelle deux chaussures avant et arrière sont maintenues au moyen d'un dispositif de fixation suivant

l'invention.

La figure 2 est une vue en coupe, à plus grande

échelle, faite suivant la ligne II-II de la figure 1.

La figure 3 est une vue en plan de l'ensemble de fixation individuel assuraht le maintien de la chaussure arrière sur la planche de surf. La figure 4 est une vue en coupe verticale et

longitudinale faite suivant la ligne IV-IV de la figure 3.

La figure 5 est une vue en coupe verticale et

transversale faite suivant la ligne V-V de la figure 3.

La figure 6 est une vue en coupe verticale et

transversale faite suivant la ligne VI-VI de la figure 3.

Sur la figure 1 est représentée une planche de surf 1 sur laquelle sont maintenues, au moyen deux ensembles de fixation individuels respectifs 2 et 3, deux chaussures avant A et arrière B représentées en trait mixte. La chaussure avant A est montée sur la planche de surf 1 dans une position inclinée vers l'avant par rapport à l'axe longitudinal de la planche de surf 1, tandis que la chaussure arrière B s'étend transversalement, c'est-à-dire perpendiculairement à cet axe longitudinal. Toutefois ces orientations ne sont pas limitatives et les chaussures pourraient avoir d'autres orientations. Les deux ensembles de fixation avant 2 et arrière 3 sont du type passif, c'est-à-dire qu'ils ne comportent pas eux-mêmes de moyens d'énergisation qui leur sont propres, et ils sont accouplés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un dispositif d'énergisation commun 4 disposé entre les deux ensembles de fixation. Ce dispositif 4 comprend, dans sa partie centrale, un mécanisme d'énergisation s'étendant dans le sens longitudinal de la planche de surf 1 et qui est relié, par l'intermédiaire de deux câbles de 5. traction souples respectifs avant 6 et arrière 7, à des parties mobiles des deux ensembles de fixation individuels 2,3 qui constituent des mâchoires de retenue, mobiles dans le sens

longitudinal, de chaque ensemble de fixation, 2,3.

Comme les deux ensembles de fixation individuels avant 2 et arrière 3 sont réalisés de la même façon, on ne décrira en détail que l'un d'entre eux, à savoir l'ensemble de fixation individuel 3 assurant le maintien en position de la chaussure arrière B sur la planche de surf 1. Cet ensemble de fixation arrière 3 comprend essentiellement deux éléments, à savoir une embase antérieure 8 fixée à la planche de surf 1 et un coulisseau postérieur 9 monté mobile longitudinalement sur l'embase antérieure fixe 8. L'embase antérieure 8 et le coulisseau postérieur 9 ont, dans leur ensemble, une forme rectangulaire et ils constituent respectivement des plaques d'appui fixe 10 et mobile 11 pour la semelle de la chaussure B. Les extrémités avant et arrière de cette chaussure sont respectivement retenues par des ailes verticales formant des mâchoires de retenue, à savoir une mâchoire de retenue antérieure fixe 12 et une mâchoire postérieure mobile 13. La mâchoire antérieure fixe 12 comprend un rebord vertical antérieur O10a, s'étendant vers le haut à partir du bord frontal antérieur de la plaque d'appui antérieure 10 et formant une seule pièce avec celle-ci. Sur ce rebord vertical l0a est fixé, à une hauteur réglable, un serre-semelle 12a en forme d'équerre. Ce serre-semelle 12a est immobilisé de manière que son aile horizontale, s'étendant vers la mâchoire postérieure 13, soit en appui sur le bord antérieur et supérieur de la semelle de la chaussure B. Cette immobilisation est réalisée au moyen d'une vis 14 traversant une lumière verticale 15 formée dans l'aile verticale du serre-semelle 12a et vissée dans un trou taraudé prévu dans le rebord O10a. La plaque d'appui 10 pour la partie antérieure de la semelle de la chaussure est relativement large et elle est prolongée vers l'arrière, c'est-à-dire vers le coulisseau mobile 9, par une partie centrale longitudinale 16 plus étroite et moins épaisse que la plaque d'appui 10 de l'émbase 8 et qui constitue une glissière pour le guidage du coulisseau 9 dans son mouvement longitudinal. L'embase 8 est fixée sur la planche de surf 1 au moyen de vis 17,17a traversant des lumières longitudinales allongées 18,18a formées respectivement dans la plaque d'appui 10 et la glissière 16, symétriquement par rapport à l'axe longitudinal xy de l'ensemble de fixation. Les vis 17 et les lumières 18 sont situées à proximité du rebord vertical antérieur l0a tandis que les vis 17a et les lumières 18a sont situées dans -la partie postérieure de la glissière 16. L'embase 8 peut être ainsi fixée sur la planche de surf 1 dans une position variable dans le sens longitudinal, en fonction de la longueur de la chaussure devant être maintenue sur la planche

de surf 1.

Le coulisseau 9 comprend, dans sa partie supérieure et postérieure, la plaque d'appui horizontale 11, de forme sensiblement rectangulaire et qui forme une seule pièce, à son extrémité postérieure, avec une aile verticale et transversale constituant la mâchoire postérieure mobile 13. Cette mâchoire postérieure mobile 13 porte un rouleau supérieur horizontal 21 monté à rotation, autour d'un axe horizontal et transversal 22, dans un évidement supérieur 23 qui est formé dans la face verticale antérieure de la mâchoire postérieure mobile 13, en débouchant vers l'avant. Cette mâchoire postérieure 13 porte également, en dessous du rouleau horizontal supérieur 23 et de part et d'autre de celui-ci, deux rouleaux verticaux 24,25, qui sont montés à rotation autour d'axes verticaux respectifs 26,27 et qui sont logés dans des évidements correspondants, débouchant vers l'avant, formés dans la face antérieure de la mâchoire verticale 13. Le rouleau horizontal supérieur 21 est destiné à venir prendre appui sur le bord supérieur de l'extrémité postérieure de la semelle de la chaussure B, comme il est représenté sur la figure 4, tandis que les deux rouleaux verticaux et latéraux 24,25 sont destinés à venir en contact avec la surface latérale de la semelle, afin d'assurer

le maintien du talon de la chaussure.

La plaque d'appui 11 du coulisseau postérieur 9 forme une seule pièce, à sa partie inférieure, avec deux branches latérales de guidage 28,29 qui s'étendent vers l'avant et qui sont adjacentes. à la glissière centrale 16 faisant partie de l'embase 8, de part et d'autre de cette glissière. Ainsi le coulisseau postérieur 9 présente, à son niveau inférieur, la forme général d'un U ouvert vers l'avant. Les faces longitudinales internes des branches latérales de guidage 28,29 du coulisseau 9 et les faces longitudinales externes de la glissière centrale 16 sont conformées de manière à s'emboîter les unes dans les autres, pour assurer le guidage longitudinal, comme il apparaît plus particulièrement sur les figures 5 et 6. Par exemple les faces internes des branches latérales de guidage 28, 29 peuvent présenter des nervures respectives 28a,29a s'étendantlongitudinalement et horizontalement, en saillie vers l'intérieur, ces nervures 28a,29a étant engagées étroitement dans des rainures longitudinales correspondantes 16a formées dans les deux faces latérales externes de la glissière centrale 16. La

disposition inverse pourrait être également adoptée, c'est-à-

dire avec les nervures longitudinales prévues sur la glissière centrale 16 et les rainures sur les branches latérales de

guidage 28,29.

Le coulisseau 9 est sollicité vers l'avant, en direction de l'embase fixe 8, au moyen du câble souple arrière 7 qui se termine par une tête 31 qui est fixée à l'extrémité arrière du câble. Cette tête 31 qui s'étend transversalement, peut être logée et retenue dans l'une de plusieurs encoches transversales 32 qui sont formées dans la face supérieure de la plaque d'appui mobile 11, et qui sont espacées les unes des autres suivant l'axe longitudinal xy de l'ensemble de fixation. Ces encoches 32 présentent de préférence une section droite, dans un plan vertical, ayant la forme d'un V qui est légèrement incliné dans le sens

opposé à celui suivant lequel s'exerce la traction c'est-à-

dire de bas en haut et d'avant en arrière, comme il apparaît plus clairement sur la figure 4, afin de retenir fermement la tête 31 du câble 7 dans l'encoche 32 dans laquelle elle est logée, lorsqu'une traction est exercée vers l'avant sur le câble 7. Les diverses encoches 32 communiquent entre elles par une rainure centrale 33 dans laquelle s'étend un brin extrême

longitudinal 7a du câble 7, à partir de la tête arrière 31.

Ainsi qu'il apparaît plus particulièrement sur les figures 1 et 3, le câble souple 7 pénètre transversalement dans l'ensemble de fixation individuel ar;ière 3 en étant sensiblement perpendiculaire à cet ensemble, et ce du côté tourné vers le mécanisme d'énergisation central 5. Le câble 7 s'étend le long de la face frontale postérieure lO0b de la plaque d'appui 10 de l'embase 8 et il est ensuite dévié de 900 vers l'arrière, pour former le brin longitudinal 7a, en étant incurvé sur une surface d'appui courbe 34. Cette surface courbe 34 constitue une partie de la face frontale antérieure d'une saillie 35 s'étendant en arrière de la face frontale lo0b de la plaque d'appui 10 et à une certaine distance de celle-ci de manière à délimiter, de part et d'autre de l'axe longitudinal xy, deux passages 36 pour le guidage du câble 7 à son entrée dans l'ensemble de fixation individuel 3. La saillie 35, qui est symétrique par rapport à l'axe longitudinal xy, présente, dans sa partie centrale et postérieure, un trou axial 37 à travers lequel passe le câble 7, après avoir été dévié de 900 sur l'une des surfaces d'appui 34, le câble 7 s'étendant ensuite vers la mâchoire mobile 13 en formant le brin longitudinal 7a. L'angle de déviation du câble 6 ou 7, dans l'ensemble de fixation individuel 2 ou 3, est en fait quelconque et il dépend de la position relative de l'ensemble de fixation et du mécanisme d'énergisation. D'après

la description qui précède on voit donc qu'une traction

exercée vers l'extérieur sur le câble 7, dans le sens de la flèche f sur la figure 3, provoque une traction du brin longitudinal 7a du câble 7 vers l'avant, si bien que le coulisseau 9 et la mâchoire postérieure 13 sont sollicités vers l'avant, en maintenant ainsi élastiquement la semelle de la chaussure B entre les deux mâchoires antérieure 12 et

postérieure 13.

Dans l'ensemble de fixation avant 2 le câble souple 6 pénètre transversalement dans cet ensemble. et il est dévié vers la mâchoire postérieure mobile 13, en formant un angle '

aigu, du fait de l'inclinaison de l'ensemble 2 vers l'avant.

On décrira maintenant, en se référant plus particulièrement à la figure 2, une forme d'exécution non limitative du mécanisme d'énergisation 5 auquel sont reliés les deux cables souples 6,7. Le mécanisme d'énergisation 5 comprend un boîtier horizontal 37, allongé dans le sens longitudinal de la planche de surf 1 et des deux câbles 6,7, ouvert vers le bas et fermé vers l'arrière par une paroi 2 frontale et transversale arrière 37a, c'est-à-dire située du côté du câble 7. Cette paroi frontale arrière 37a est percée d'un trou traversé par une tige filetée 39 comportant, à l'intérieur du boîtier 37, une tête 41 en appui contre la face interne de la paroi frontale arrière 37a. Sur la tige filetée 39 est vissé un manchon taraudé 42 comportant! à l'opposé de la tige filetée 39, un fond percé d'un trou traversé par le cable 7 et servant à retenir une tête 43 fixée à l'extrémité du câble 7. Le manchon 42 permet ainsi d'ajuster la distance entre la tige filetée 39 et la tête 43 du câble 7 et par conséquent de faire varier la tension de celui-ci comme on le verra plus loin. A l'intérieur du boitier 37 s'étend, dans l'axe de la tige filetée 39, une seconde tige 44 qui porte, à son extrémité postérieure proche de la tête 41 de la tige 39, une tête postérieure 45. Cette tige 44 traverse un trou horizontal et longitudinal d'une pièce 46 portée par la planche de surf 1 et qui sert de support pour la partie extrême antérieure du boîtier 37 qui le coiffe. Ce support 46 comprend une aile verticale 46a qui est traversée horizontalement par la tige 44 et dont la face frontale postérieure, c'est-à-dire celle qui est située du c3té de la tête 45 de la seconde tige 44, sert d'appui pour une extrémité 11 - d'un ressort de compression axial 50 qui entoure la tige 44 et gui prend appui, à son autre extrémité, sur la tête 45 de la seconde tige 44. L'aile verticale 46a du support 46 est terminée par un doigt supérieur vertical 46b engagé dans une lumière longitudinale allongée 37b formée dans la paroi horizontale supérieure 37c du bottier 37. Le support 46 comprend également une aile horizontale inférieure 46c gui s'étend vers l'avant et est en appui sur la surface supérieure de la planche de surf 1, en pouvant glisser sur cette surface, avec une amplitude de course limitée. A cet effet l'aile horizontale inférieure 46c du support 46 est percée d'une lumière 46d allongée dans le sens longitudinal du bottier 37, c'est-à-dire parallèle aux tiges 39 et 44, et à travers cette lumière 46d s'étend une vis 47 gui est vissée dans la planche de surf 1, sans bloquer le support 46. Ce support 46 peut ainsi coulisser sur une distance qui est limitée.par les deux extrémités de la lumière longitudinale 46d venant en contact avec la vis 47. La tige 44 fait saillie vers l'avant hors du bottier 37 et elle présente à cet endroit une partie filetée 44a sur laquelle est vissé un manchon taraudé 48. Ce manchon 48 comporte un fond antérieur percé d'un trou pour le passage du câble 6 qui se termine, à l'intérieur du manchon 48, par

une tête 49 en appui contre le fond du manchon 48.

Sur le support 46 est articulé, autour d'un axe

horizontal et transversal 51, constitué en fait par deux demi-

axes coaxiaux, un levier de chaussage et de déchaussage 52. Ce levier 52 est accouplé à la partie antérieure du boîtier 37, c'est-à-dire celle qui coiffe le support 46, autour d'un axe transversal 53, constitué en réalité de deux demi-axes engages

respectivement dans les deux parois latérales du boîtier 37.

En position de chaussage, dans laquelle les éléments constitutifs du mécanisme d'énergisation 5 occupent les positions représentées en trait plein sur la figure 2, le levier de chaussage et de déchaussage 52 s'étend horizontalement et il prolonge vers l'avant le boîtier 37. L'axe d'articulation 53 entre le levier 52 et le boîtier 37 se trouve situé en avant et un peu en-dessous de l'axe 51 d'articulation du levier 52 sur le support 46. Le ressort 50 est alors comprimé entre la tête postérieure 45 de la seconde tige 44 et la face frontale postérieure du support 46 qu'il

sollicite vers l'avant, c'est-à-dire vers le câble avant 6.

Cet effort vers l'avant est transmis par le support 46 à l'axe 51, puis par cet axe 51 au boîtier 37. Cet effort horizontal s'exerce à son tour vers l'avant dans un plan horizontal situé au-dessus de l'axe 53 et il se traduit par conséquent par un couple sollicitant le levier 52 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, si bien que ce levier 52 est maintenu à plat sous l'action du ressort 50 comprimé. Les manchons de réglage 42,48 sont ajustés de manière à obtenir, pour le support 46 et l'ensemble du mécanisme d'énergisation 5, une position d'équilibre dans laquelle la vis 47 se trouve placée sensiblement au milieu de la lumière 46d. Le ressort de compression 50 sollicite la tête 45 et par conséquent la tige 44 vers l'arrière, ce qui a pour effet d'exercer sur le câble 6 un effort de traction vers l'arrière indiqué par la flèche fl sur la figure 2. Comme le ressort de compression 50 prend appui, par ailleurs, sur la face postérieure du support 46, celui-ci est sollicité vers l'avant et il en est de même du levier 52 qui lui est accouplé par l'axe d'articulation transversal 51. A son tour le levier 52 transmet cet effort vers l'avant au boîtier 37 par l'intermédiaire de son axe d'articulation 53. Le bottier 37 sollicite ainsi vers l'avant, par l'intermédiaire de sa face frontale arrière 37a, la tête 41 de la tige 39 et le câble 7 qui est ainsi soumis à un effort de traction vers l'avant indiqué par la flèche f2 sur la figure 2. Du fait de la conception du mécanisme d'énergisation 5 il existe par conséquent un état d'équilibre dans lequel les efforts de traction fl,f2 sont égaux mais de sens opposés. Ces efforts de traction sont transmis respectivement, par les câbles 6,7, aux coulisseaux postérieurs 9 des ensembles de fixation individuels 2 et 3, afin de solliciter élastiquement ces coulisseaux 9 et par conséquent les mâchoires postérieures 13 en direction des

mâchoires antérieures 12.

Lorsque le skieur veut déchausser, il soulève le levier de chaussage et de déchaussage 52 et il le fait pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 2, pour l'amener dans la position sensiblement verticale représentée en trait mixte. Par suite de ce mouvement de pivotement du levier 52 l'axe 53 de liaison entre le levier 52 et le boîtier 37 vient se placer au-dessus de l'axe d'articulation 51 si bien que le bottier 37 est à son tour soulevé dans sa partie antérieure et prend une position inclinée de haut en bas et d'avant en arrière, comme il est représenté en trait mixte sur la figure 2. Du fait que l'axe d'articulation 53 du levier 52 sur le bottier 37 se trouve au-dessus de l'axe d'articulation 51 du levier 52 sur le support 46, ce support 46 n'est plus retenu axialement, comme cela était le cas en position de chaussage, si bien qu'il peut être poussé vers l'avant par le ressort 50. Ce ressort se détend donc, ce qui entraîne la

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suppression des tractions exercées sur les deux câbles 6 et 7.

Les deux mâchoires postérieures 13 ne sont donc plus sollicitées vers les mâchoires antérieures respectives 12 et le skieur peut dégager ses deux chaussures avant A et arrière B des ensembles de fixation individuels respectifs 2 et 3. Lorsque le skieur veut rechausser, il engage ses deux chaussures A,B entre les mâchoires antérieures 12 et postérieures 13 des deux ensembles individuels 2,3, en appliquant les semelles de ses chaussures à plat sur les plaques d'appui respectives. Ensuite il fait pivoter le levier 52 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur la figure 2, de sa position verticale à sa position horizontale s'étendant vers l'avant. Ce mouvement de pivotement a pour

effet de faire passer l'axe d'articulation 53 en avant et en-

dessous de l'axe d'articulation 51 ce qui entraîne à nouveau une compression du ressort 50 et un verrouillage élastique du levier 52 dans sa position de chaussage à plat sur la planche

de surf 1.

Si, pendant la pratique du surf, par suite d'une sollicitation excessive exercée par l'une des chaussures A,B sur l'ensemble de fixation associé 2, 3, cet ensemble de fixation vient à déclencher, en libérant alors la chaussure correspondante, le câble associé 6,7 se détend immédiatement et cette détente est transmise, par l'intermédiaire du mécanisme d'énergisation 5, à l'autre câble souple, ce qui provoque alors le déclenchement de l'autre ensemble de fixation individuel. Ainsi lorsque, dans le cas d'une chute, l'une des chaussures A,B échappe à l'.nsemble de fixation individuel associé 2,3, par suite du dépassement du seuil de

déclenchement, l'autre chaussure est automatiquement libérée.

' La valeur du seuil de déclenchement peut être réglée, pour les deux ensembles de fixation individuels 2,3, en vissant plus ou moins les manchons taraudés 42,48 sur les tiges filetées

associées 39,44.

Bien que dans la description qui précède on ait indiqué

que le mécanisme d'énergisation 5 était relié, par les câbles souples 6,7, aux mâchoires postérieures mobiles 13 des deux ensembles de fixation individuels 2,3, il serait également possible, suivant une variante d'exécution du dispositif de fixation suivant l'invention, de relier ces câbles. aux mâchoires antérieures 12. Dans ce cas ces mâchoires antérieures 12 seraient montées mobiles longitudinalement par rapport aux parties postérieures des ensembles de fixation

individuels 2,3 fixées en permanence à la planche de surf 1.

Cette disposition exigerait un guidage différent des câbles souples 6,7 puisque ceux-ci devraient être déviés, lors de leur entrée dans les ensembles de fixation individuels 2,3, vers l'avant en direction des mâchoires antérieures 12, afin de solliciter ces mâchoires antérieures mobiles 12 vers

l'arrière, en direction des mâchoires postérieures fixes 13.

Suivant une autre variante de réalisation on pourrait également utiliser, a la place des câbles souples 6,7 travaillant en traction, d'autres éléments souples travaillant en poussée, afin de solliciter longitudinalement les mâchoires postérieures 13 (ou antérieures 12) en direction des mâchoires

antérieures 12 (ou postérieures 13).

16-

Claims (14)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif de fixation d'une paire de chaussures (A,B) d'un skieur sur une planche de glisse sur neige (1), telle qu'une planche de surf ou un monoski, comprenant deux ensembles de fixation individuels (2,3) destinés à maintenir respectivement les deux chaussures avant (A) et arrière (B) dans des positions prédéterminées sur la planche de surf (1), et des moyens d'accouplement des deux ensembles de fixation individuels (2,3), caractérisé en ce que les deux ensembles de

fixation avant (2) et arrière (3) sont du type passif, c'est-

à-dire qu'ils ne comportent pas eux-mêmes de moyens d'énergisation qui leur sont propres, et ils sont accouplés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un dispositif d'énergisation commun (4) disposé entre les deux ensembles de fixation (2,3) et comprenant, dans sa partie centrale, un mécanisme d'énergisation (5) qui est relié, par l'intermédiaire d'organes de liaison souples respectifs (6,7), à des parties mobiles des deux ensembles de fixation individuels (2,3) qui constituent des mâchoires de retenue (13) mobiles dans le sens longitudinal de chaque ensemble de

fixation (2,3).

2.-Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé en ce que chaque ensemble de fixation individuel comprend une embase (8) fixée à la planche de surf (1) et un coulisseau (9) monté mobile longitudinalement sur l'embase fixe (8), l'embase fixe (8) et le coulisseau mobile (9) ont, dans leur ensemble, une forme rectangulaire et ils constituent respectivement des plaques d'appui fixe (10) et mobile (11) pour la semelle de la chaussure, ces plaques d'appui fixe (10) et mobile (11) portant respectivement, à leurs extrémités, les mâchoires fixe 17 -

(12) et mobile (13).

3.-Dispositif suivant la revendication 2 caractérisé en ce que la plaque d'appui fixe (10) est relativement large et elle est prolongée vers le coulisseau mobile (9) par une partie centrale longitudinale (16) plus étroite et moins épaisse que la plaque d'appui fixe (10) et qui constitue une glissière pour le guidage du coulisseau mobile (9) dans son

mouvement longitudinal.

4.- Dispositif suivant la revendication 3 caractérisé en ce que la plaque d'appui (11) du coulisseau mobile (9) forme une seule pièce, à sa partie inférieure, avec deux branches latérales de guidage (28,29) qui sont adjacentes à la glissière centrale (16) faisant partie de l'embase fixe (8), de part et d'autre de cette glissière, si bien que le coulisseau mobile (9) présente, à son niveau inférieur, la forme générale d'un U ouvert vers l'embase fixe (8), et les faces longitudinales internes des branches latérales de guidage (28,29) du coulisseau mobile (9) et les faces longitudinales externes de la glissière centrale (16) présentent, les unes, des nervures longitudinales (28a,29a) et, les autres, des rainures-longitudinales dans lesquelles s'engagent lesdites nervures pour assurer le guidage du

coulisseau mobile (9) sur la glissière (16).

5.- Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications 3 et 4 caractérisé en ce que l'embase (8) est

fixée sur la planche de surf (1) au moyen de vis (17,17a) traversant des lumières longitudinales allongées (18,18a) formées respectivement dans la plaque d'appui (10) et la glissière (16), symétriquement- par rapport à l'axe

longitudinal (xy) de l'ensemble de fixation.

6.- Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications 2 à 5 caractérisé en ce que la mâchoire fixe

(12) de chaque ensemble de fixation (2,3) comprend un rebord vertical (10a), s'étendant vers le haut à partir du bord frontal de la plaque d'appui fixe (10) et formant une seule pièce avec celle-ci, et sur ce rebord vertical (10a) est fixé, à une hauteur réglable, un serre-semelle (12a) en 'forme d'équerre, ce serre-semelle (12a) étant immobilisé de manière que son aile horizontale, s'étendant vers la machoire mobile (13), soit en appui sur le bord supérieur de la semelle de la chaussure, cette immobilisation étant réalisée au moyen d'une vis (14) traversant une lumière verticale (15) formée dans l'aile verticale du serre-semelle (12a) et vissée dans un

trou taraudé prévu dans le rebord vertical (10a).

7.- Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications 2 à 6 caractérisé en ce que la machoire mobile

(13) porte un rouleau supérieur horizontal (21) monté à rotation, autour d'un axe horizontal et transversal (22), dans un évidement supérieur (23) de la machoire mobile (13), ce rouleau (21) étant en appui sur le bord supérieur de la semelle de la chaussure, et la mâchoire mobile (13) porte également, en dessous du rouleau horizontal supérieur (23) et de part et d'autre de celui-ci, deux rouleaux verticaux (24,25), qui sont montés à rotation autour d'axes verticaux respectifs (26,27) et qui sont destinés à venir en appui

contre la surface latérale de la semelle de la chaussure.

8.- Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications 2 à 7 caractérisé en ce que le coulisseau (9)

est sollicité, en direction de l'embase fixe (8), au moyen d'un câble de traction souple (7) qui se termine par une tête (31) qui est fixée à l'extrémité du câble et qui est logée et retenue dans l'une de plusieurs encoches transversales (32) qui sont formées dans la face supérieure de la plaque d'appui mobile (11), et qui sont espacées les unes des autres suivant l'axe longitudinal (xy) de l'ensemble de fixation, ces encoches (32) communiquant entre elles par une rainure centrale (33) dans laquelle s'étend un brin extrême

longitudinal (7a) du câble (7), a partir de la tête (31).

9.- Dispositif suivant la revendication 8 caractérisé en ce que les encoches (32) présentent une section droite, dans un plan vertical, ayant la forme d'un V qui est légèrement incliné dans le sens opposé à celui suivant lequel s'exerce la traction afin de retenir fermement la tête (31)

du câble (7) dans l'encoche (32) dans laquelle elle est logée.

10.- Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications 8 et 9 caractérisé en ce que le câble de

traction souple (7) pénètre transversalement dans l'ensemble de fixation individuel (3), il est ensuite dévié pour former le brin longitudinal (7a) , en étant incurvé sur une surface d'appui courbe (34) constituant une partie d'une face -frontale d'une saillie (35) s'étendant à distance d'une face frontale (10b) de la plaque d'appui (10) de manière à délimiter, de part et d'autre de l'axe longitudinal (xy) de l'ensemble de fixations (3), deux passages (36) pour le guidage du câble (7) à son entrée dans l'ensemble de fixation individuel (3), la saillie (35), qui est symétrique par rapport à l'axe longitudinal (xy), présentant, dans sa partie centrale, un trou axial (37) à travers lequel passe le câble (7), après avoir été dévié sur l'une des surfaces d'appui (34), le câble (7) s'étendant ensuite vers la mâchoire mobile

(13) en formant le brin longitudinal (7a).

11.- Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications précédentes caractérisé en ce que lé dispositif

d'énergisation (4) comprend deux câbles de traction souples (6,7) accrochés respectivement, à l'une de leurs extrémités, aux mâchoires mobiles (13) des deux ensembles de fixation (2,3), et, à leurs autres extrémités, au mécanisme d'énergisation (5) qui comprend un bottier (37) contenant un ressort (50), exerçant des tractions égales et opposées sur les deux câbles (6,7), et un levier de chaussage et déchaussage 52 articulé sur le boîtier (37) et pouvant occuper deux positions, à savoir une position de chaussage dans laquelle le levier (52) s'étend à plat sur la planche de surf (1) et assure la compression du ressort (50) et une position de déchaussage dans laquelle le levier (52) s'étend sensiblement perpendiculairement à la planche de surf (1) et assure la décompression du ressort (50) et la relaxation des

deux câbles de traction (6,7).

12.- Dispositif suivant la revendication 11 caractérisé en ce que le boîtier horizontal (37), allongé dans le sens longitudinal de la planche de surf (1) et des deux câbles (6,7), est ouvert vers le bas et fermé, d'un côté, par une paroi frontale et transversale (37a), cette paroi frontale (37a) étant percée d'un trou traversé par une première tige filetée (39) comportant, à l'intérieur du bottier (37), une tête (41) en appui contre la face interne de la paroi frontale (37a), sur la tige première filetée (39) est vissé un manchon taraudé (42) comportant, à l'opposé de la première tige filetée (39), un fond percé d'un trou traversé par un premier câble de traction (7) et servant à retenir une tête (43) 21- fixée à l'extrémité de ce premier câble (7), à l'intérieur du bottier (37) s'étend, dans -l'axe de la première tige filetée (39), une seconde tige (44) qui porte, à son extrémité postérieure proche de la tête (41) de la première tige (39), une tête (45) et qui traverse un trou horizontal et longitudinal d'une pièce (46) portée par la planche de surf (1) et qui sert de support pour la partie extrême antérieure du bottier (37) qui le coiffe, ce support (46) comprend une aile verticale (46a) qui est traversée horizontalement par la tige (44) et dont.la face frontale qui est située du côté de la tête (45) de la seconde tige (44), sert d'appui pour une extrémité d'un ressort de compression axial (50) qui entoure la tige (44) et qui prend appui, à son autre extrémité, sur la tête (45) de la seconde tige (44), - le support (46) comprend également une aile horizontale inférieure (46c) qui est en appui sur la surface supérieure de la planche de surf (1), en pouvant glisser sur cette surface, avec une amplitude de course limitée, la seconde tige (44) fait saillie hors du bottier (37) et elle présente à cet endroit une partie filetée (44a) sur laquelle est vissé un manchon taraudé (48) gui comporte un fond percé d'un trou pour le passage du second câble de traction (6) qui se termine, à l'intérieur du manchon (48), par une tête (49) en appui contre le fond du manchon (48), sur le support (46) est articulé, autour d'un axe horizontal et transversal (51), le ievier de chaussage et de déchaussage (52) qui est accouplé à la partie extrême du bottier (37) coiffant le support (46), autour d'un axe transversal (53), de telle façon qu'en position de chaussage, le levier de chaussage et de déchaussage (52) s'étend horizontalement et il prolonge le boîtier (37), l'axe 22d'articulation (53) entre le levier (52) et le boîtier (37) se trouvant situé un peu en-dessous de l'axe (51) d'articulation du levier (52) sur le support (46) et le ressort (50) étant alors comprimé entre la tête (45) de la seconde tige (44) et la face frontale du support (46) qu'il sollicite vers le

second câble de traction (6). -

13.- Dispositif suivant la revendication 12 caractérisé en ce que l'aile verticale (46a) du support (46) est terminée par un doigt supérieur vertical (46b) engagé dans une lumière longitudinale allongée (37b) formée dans la paroi horizontale

supérieure (37c) du bottier (37).

14.- Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications 12 et 13 caractérisé en ce que l'aile

horizontale inférieure (46c) du support (46) est percée d'une lumière (46d) allongée dans le sens longitudinal du boîtier (37), c'est-à-dire parallèle aux tiges (39) et (44), et à travers cette lumière (46d) s'étend une vis (47) qui est vissée dans la planche de surf (1), sans bloquer le support (46), si bien que ce support (46) peut coulisser sur une distance qui est limitée par les deux extrémités de la lumière

longitudinale (46d) venant en contact avec la vis (47).

i5.- Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications 11 à 14 caractérisé en ce que les deux cables

de traction souples (6,7) sont accrochés, dans chaque ensemble de fixation individuel (2,3) à une plaque d'appui (10) faisant partie d'un coulisseau postérieur mobile (9) dont est solidaire la mâchoire postérieure mobile qui -est sollicitée

vers l'avant, en direction de la machoire antérieure fixe 12.