BE416978A - - Google Patents

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BE416978A
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Publication of BE416978A publication Critical patent/BE416978A/fr

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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43DMACHINES, TOOLS, EQUIPMENT OR METHODS FOR MANUFACTURING OR REPAIRING FOOTWEAR
    • A43D21/00Lasting machines
    • A43D21/12Lasting machines with lasting clamps, shoe-shaped clamps, pincers, wipers, stretching straps or the like for forming the toe or heel parts of the last
    • A43D21/127Lasting machines with lasting clamps, shoe-shaped clamps, pincers, wipers, stretching straps or the like for forming the toe or heel parts of the last with wipers

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  • Treatment Of Fiber Materials (AREA)

Description


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  " Perfectionnements aux machines à monter sur forme." 
Cette invention concerne les machines à monter sur for- me usitées en cordonnerie et sera décrite dais son application à une machine à monter les bouts, bien que cette application ne soit pas la seule qu'elle puisse recevoir . 



   Les monteuses à chariots sont habituellement munies d'- ,une manette qui permet   à.   l'ouvrier d'avancer et fermer les ra- batteurs embrasse-bout pour leur faire replier la partie margi- nale de l'empeigne vers   l'intérieur   par-dessus une semelle première reposant sur une forme . Elles sont munies aussi habituellement d'une pédale servant à exhausser les rabat- teurs pour leur faire refouler l'empeigne en hauteur de la   forme,   de'même qu'à les   rabaisser   contre la partie marginale de l'empeigne pour   leur faire   exercer une plus forte pression dessus pendant   qu'ils   la.   replient   vers 

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 l'intérieur par-dessus la semelle première .

   Or, ce sur-   croît   de pression rendant l'empeigne plus difficile à replier par les rabatteurs, la manoeuvre de la commande de ceux-ci      est une tâche assez laborieuse pour   l'ouvrier .   Il est tout de même antageux d'utiliser pour l'avancement et la fermeture des rabatteurs embrasse-bout, des moyens manuels en combinaison avec d'autres moyens, commandés également par   l'ouvrier,   pour amener ces mêmes rabatteurs à refouler l'empeigne en hauteur de la forme, une telle disposition permettant en effet de maîtriser les outils monte-bout de façon à les faire agir au mieux sur chaque chaussure à travailler . 



   Eu égard à cet état de choses et pour d'autres motifs, la présente invention prévoit un perfectionnement par quoi les rabatteurs, quoique demeurant toujours sous le contrôle bienfaisant de l'ouvrier, sont cependant actionnés de manière à ne pas l'obliger de faire un aussi grand effort qu'auparavant pour avancer et fermer les rabatteurs par- dessus le fond de la chaussure . Dans le système de   f   construction illustré   ci-contre,   les rabatteurs sont avancés et fermés à l'aide d'une manette, à tout le moins au commen- cement du travail de repliage, après quoi des moyens mécaniques interviennent pour aider l'ouvrier .

   Ces moyens mécaniques entrent en jeu du fait de la résistance offerte par la chaussure à l'avancement manuel des rabatteurs quand cette résistance devient passablement forte - par exemple, vers la fin du repliage - la tache de l'ouvrier étant par      conséquent rendue moins laborieuse à son insu dès que les rabatteurs deviennent plus durs à manoeuvrer'. 



   D'après un autre perfectionnement visé par l'invention, les moyens mécaniques actionnant les rabatteurs tel que susdit y sont ainsi conjugués qu'ils n'opposent pas une résistance appréciable à leur mouvement par l'ouvrier . 

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  On verra que ces moyens comportent un piston que la pression d'un fluide fait agir sur les rabatteurs par l'entremise d'un levier attaché par un bout à une extrémité de ceux-ci et, par l'autre bout, au piston, et que durant l'avancement et la fermeture des rabatteurs, ou durant leur recul par   l'ouvrie@@   levier en question tourne à vide autour d'un , point sis presque à son extrémité la plus distante des rabatteurs sans imprimer aucun mouvement appréciable au piston. Toutefois, quand celui-ci est refoulé par la pression du fluide, le levier tourne autour d'un point sis à une certaine distance de ses extrémités . De préférence, un mécanisme commandé par le piston fait tourner le levier autour de ce dernier point au début du mouvement du piston .

   On verra que, après avoir agi sur les rabatteurs, le piston reprend sa position initiale sous l'impulsion d'un ressort, et que ce ressort fait tourner le levier autour d'un point sis à celle de ses extrémités qui est raccordée aux rabatteurs . Il en résulte que ni le piston ni le levier qu'il commande ne rendent guère plus difficile la manoeuvre des rabatteurs par   l'ouvrier,   et que leur vitesse d'entratnement à l'aide de la manette ne subit aon plus aucun ralentissement . 



   Il a été proposé déjà d'utiliser, dans une machine à monter les bouts, un étau parte-ouvrage dont une partie était faite pour s'engager sur le dessous de l'avant-pied de la chaussure, un appuie-bout et un appuie-talon mobiles respectivement en hauteur et en long de la chaussure pour la tenir fermement en place, une pièce commandée par l'ouvrier pour serrer les deux appuis contre la chaussure, enfin des moyens servant à mouvoir le porte-ouvrage (avec la chaussure en place dessus) d'une certaine distance pour le rapprocher du mécanisme monte-bout par la manoeuvre de   @   la pièce commandée par l'ouvrier .

   Or, la présente 

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 invention vise encore à perfectionner un tel système de 
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 Fe-ouvrage de manière à le rendre d'un emploi encore avanta: pour le montage tant des souliers et >ttin""'de tÂres différentes que pour le montage des grandes   botte*   et de manière aussi à faciliter son utili-   , .on par l'ouvrier monteur . Pour le mieux adapter à diverses pointures, le nouveau mécanisme commandé par l'ouvriér   est de moyens qui lui permettent de serrer l'appuie-bout et appuie-talon élastiquement contre la chaussure en oeuvre, aussi bien que de moyens par quoi ces deux appuis finissent par tenir la chaussure en place inélastiquement, quelle que soit sa pointure.

   Il est prévu encore des moyens faciles à régler pour préparer le mécanisme du montage de chaussures différant beaucoup entre elles comme   longueur .    



   En vue de faciliter son rapprochement et son écartement des outils agissant sur le bout de la chaussure, le porte- ouvrage est installé ici sur un parallélogramme ainsi disposé que la pesanteur de celui-là tend à faire basculer les bielles de celui-ci dans le sens   qu'il   faut pour écarter la chaussure des outils monteurs . Il-font prévu enfin des ressorts qui commencent de mouvoir le porte-ouvrage dans un sens comme dans   l'autre.   L'emploi du porte-ouvrage perfectionné dont s'agit est rendu encore plus commode par la nouvelle manière dont sont effectués et le serrage de la chaussure et le rapprochement du porte-ouvrage des outils qui doivent agir dessus . 



   Les particularités de l'invention énoncées ci-dessus, ainsi que d'autres, ressortiront clairement de la description qui va suivre en regard du dessin ci-joint dont: 
Fig. 1 est une vue de face d'une machine   caractérisant   la présente invention ; 
Fig. 2, une vue en plan de la même machine; 

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Fig. 3, une vue de face montrant, à une échelle un peu plus grande que sur fig.l, certaines portions du mécanisme de pression hydraulique dont la machine est munie pour aider l'ouvrier monteur à manoeuvrer les rabatteurs;
Eig. 4, une vue en plan illustrant, à la même échelle que   fig.   3, une portion de la structure du mécanisme y représenté ;
Fig. 5, une section suivant la ligne V-V de fig.4 ;
Fig. 6, une vue agrandie montrant, de profil à gauche, certaines pièces représentées fig. 3 ;

     Fig.   7, une vue agrandie montrant, partie en coupe et partie en élévation antérieure, certaines pièces représentées fig. 3 et 6 ;
Fig. 8, une vue de face, à plus grande échelle, de certaines pièces de la commande des rabatteurs représentée fig. 1;
Fig. 9, une vue analogue d'autres pièces de la même commande ;   Fig.   10, une vue de face, à plus grande échelle que fig. 1, illustrant plus en détail l'étau porte-ouvrage allant avec la machine ;
Fig. 11, une vue en coupe verticale de quelques-unes des pièces représentées fig. 10;
Fig. 12 montre, partie en élévation antérieure et partie en coupe, d'autres pièces représentées fig. 10. 



   La machine à laquelle l'invention est appliquée ici ressemble à certains égards à celle ayant fait l'objet du brevet français du 23 Avril 1934 N  772.221. Au sommet et à gauche du bâti 1 ( fig.l) est formé un palier où se loge une tige cylindrique 3 qui est animée d'un mouvement vertical et sur le haut de laquelle sont installés des rabatteurs embrasse-bout 5. D'autre part, sur une broche horizontale 7, implantée dans le bas de la tige 3, pivote 

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 une douille 9 dans laquelle se visse une bielle 11 qui en descend pour se visser dans le bas d'une deuxième douille, 13, accouplée par le moyen d'une bielle et d'une troisième douille, 15, à un levier bipartite 17. Ce dernier est raccordé à une pédale 19 à deux marches, ce qui fait qu'en appuyant sur une marche ou.l'autre les rabatteurs seront levés ou baissés . 



   Tout comme dans la machine du brevet précité, les rabatteurs 5 sont fixés dans des montures 21 ( fig.2) par des broches amovibles 23. Dans ces montures sont formées des coulisses à came 25 où engrènent des galets montés fous sur des broches relativement fixes 29, implantées dans la boite 31 ( fig.l) des porte-rabatteur . Il en résulte que le mouvement de ceux-ci dans un sens fait avancer les rabatteurs en long de la chaussure et les fait osciller en même temps l'un vers l'autre en travers de la chaussure, le mouvement de ces mêmes porte-rabatteur en sens contraire ramenant les rabatteurs en arrière , Pour mouvoir ainsi les porte-rabatteur, ils sont accouplés chacun par une bielle 33 à une extrémité d'une traverse 35 assujettie à un bout d'un curseur horizontal 37 dont l'autre bout porte une douille 38.

   Dans une gorge entourant cette douille s'encastre une bague que des celles 39 ( fig. 8), sises respectivement en dessus et en   dessous   du curseur   37,   raccordent au levier de commande 41 ( fig. 1) des rabatteurs, ce levier se bifurquant à son extrémité arrière pour embrasser le curseur et ladite extrémité pivotant sur une broche 43 ( fig.2) relativement fixe . Cette broche est sertie dans une oreille 45 qui se projette d'une pièce en fonte   47   supportant la boite 31 des rabatteurs, la pièce en fonte étant supportée à son tour en position réglable sur la tige 3.

   Le levier 41 est bifurqué aussi à l'avant, et sur une broche verticale 49 y implantée pivote une 

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 manette 51 munie d'une queue 53 qui se prolonge vers l'arrière jusque sous le levier 41, l'extrémité   postérieure   de cette queue coïncidant approximativement avec l'axe de la broche pivotale 43 du levier 41. La manette 51 est tournée normalement sur son pivot 49 dans le sens des aiguilles d'une montre, vue par en dessus, et placée dans une certaine position par un ressort qui fait basculer dans la bonne direction une tige 57 de la manière et dans un but expliqués ci-après . 



   Durant l'avancement et la fermeture des rabatteurs par le moyen de la manette 51, celle-ci garde par rapport au levier 41 la position qui lui a été donnée par le ressort susdit, et elle ne quitte cette position que lorsque le mouvement des rabatteurs éprouve une certaine résistance. 



  Quand cela a lieu, la traction que l'ouvrier continue d'exercer sur la manette la fait basculer en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son pivot 49, en vainquant la résistance du ressort. De préférence, le ressort est assez fort pour maintenir la manette à sa position normale par rapport au levier 41 durant l'avancement et la fermeture des rabatteurs par-dessus le bout de la chaussure, avant comme durant le refoulement de l'empeigne en hauteur de la forme' et jusqu'à ce que le repliage de sa partie en bordure vers l'intérieur par-dessus la semelle première devienne assez difficile à effectuer . 



    Olest   alors que le ressort cède pour laisser tourner la manette autour de son pivot 49. Ce mouvement de la manette est utilisé,conformément à l'invention, pour mettre en jeu des moyens qui exercent alors une poussée plus forte sur les rabatteurs pour les aider à vaincre la résistance offerte par 1 empeigne . 



   Le dispositif servant à actionner ainsi les rabatteurs est illustré dans son ensemble en 59 ( fig. 1) et consiste 

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 en un piston plongeur et un cylindre raccordé au curseur 37 commandant les rabatteurs , Ce dispositif est enfermé dans      une   sorte   de boite formée dans le bâti 1, cette boite renfermant aussi une pompe rotative 61 ( fig. 3, 4) et un réservoir à huile 63. La pompe, qui peut être de type courant, est montée sur un arbre horizontal 65 entraîné par un engrenage réducteur de vitesse 67 ( fig.3) sous l'impulsion d'un moteur électrique 69 qui fonctionne continuellement .

   Un tuyau d'admission   %1. entrant   dans la pompe débouche dans un filtre submergé dans l'huile contenue dans le réservoir 63, tandis qu'un tuyau d'échappement 73 émergeant de la pompe débouche dans une   chapelle   de soupape d'un   coté   du cylindre 77 du dispositif 59. Ce cylindre est fixé sur le sommet du réservoir à huile 63 et renferme un piston 79   d'où   part une tige de piston 81 qui passe à travers l'extrémité de gauche du cylindre .   Ladite   tige de piston est attachée à gauche à la partie inférieure d'un levier montant 83 dont la partie supérieure se raccorde au curseur 37 commandant les rabatteurs . 



   Dans un manchon 87, serti dans la chapelle de soupape   75,   coulisse une soupape cylindrique 85 dans le pourtour de laquelle sont formées des gorges 88,89. Le manchon 87 présente aussi des orifices 91 et 93, espacés entre eux, et de ces orifices partent deux canaux 95 et 97, le premier (fig. 4) allant de l'orifice 91 à l'extrémité de droite du cylindre 77, et le second de l'orifice 93 au tuyau 73 communiquant avec la pompe 61.

   Il résulte de cette disposition que lorsque la soupape 85 est en bonne place, autrement dit quand sa tête 99 se trouve baissée suffisam- ment pour établir la communication entre les orifices 91 et 93, l'huile sous pression peut sortir de la pompe pour entrer dans le cylindre   77   à la droite du piston   79-et   

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 pousser ce dernier vers la gauche ,Un troisième canal, 101, communiquant aveo le canal   97,   débouche dans un tuyau 103 qui est en communication directe avec un accumulateur de pression 105 et qui se rend aussi jusqu'à une soupape de trop plein 107.

   Aussi bien, quand la soupape 85 n'occupe pas une position qui permette à l'huile   dentrer   dans le cylindre   77,   autrement dit quand la tête 99 empêche les orifices 91 et 93 de communiquer, comme indiqué fig. 5, l'huile passe à travers la soupape pour entrer directement dans l'accumulateur 105 qui contient de l'air exerçant une pression plus ou moins forte sur la nappe d'huile . Cela a pour effet d'emmagasiner de l'huile sous pression dans l'accumulateur durant les périodes d'inactivité du piston et du cylindre de la pompe hydraulique au cours du fonctionnement de la machine . L'accumulateur est dès lors capable, sitôt la communication entre les orifices 91 et 93 rétablie, d'aider la pompe à maintenir une pression pour ainsi dire uniforme sur le piston 79 quand celui-ci se meut dans son cylindre . 



   Le manchon 87 est pourvu d'un troisième orifice, 109, à proximité de son extrémité inférieure, et par en dessous de la tête 99 de la soupape 85, cet orifice communiquant avec le réservoir à huile 63 par l'entremise d'un tuyau 111. 



  Quand la soupape 85 accuse la position indiquée fig. 5, position qu'elle occupe durant le rappel du piston 79 vers la droite, la tête 99 coupe la communication entre les orifices 91 et 93 et fait communiquer l'orifice 91 avec l'orifice 109. Cela fait que, durant le mouvement du piston vers la droite, l'huile sera expulsée du cylindre 77 et rentrera dans le réservoir . 



   Du haut du levier 83 raccordant au piston 79 le curseur 37 commandant les rabatteurs   seprejette   horizontalement (fig.8) une goupille 113 à bout sphérique, laquelle se loge 

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 dans la douille 38 dudit curseur . Le levier est raccordé par le bas à la tige 81 du piston, qui se meut de droite à 
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 e, bien entendu, pour actionner les rabatteurs . Afin tenir un point autour duquel le levier 83 puisse tourner en actionnant les rabatteurs mécaniquement, le haut du. levier est muni d'une bifurcation dans laquelle sont formés des paliers pour une broche horizontale 115 qui se dirige vers l'avant et vers l'arrière.

   Sur cette broche est calé, entre les   cotés   opposés de la bifurcation, un bloc 117 qui occupe normalement une position presque parallèle à la dimension longitudinale du levier, la broche 116 passant à travers le bloo à peu près à sa mi-hauteur . Dans la partie supérieure du bloc 117 est percé un trou rectangulaire qui s'étend de gauche à droite et dont la paroi inférieure est biseautée à droite comme à gauche ( fig. 8) pour obtenir une   crête   119 en forme de   V.   La paroi supérieure dudit trou n'est biseautée   qu'à   son extrémité de droite pour laisser un coin 121 entre les deux cotés de cette extrémité, la partie gauche dudit trou étant virtuellement perpendiculaire à la dimension longitudinale du bloc 117.

   Ce dernier peut ainsi jouer le rôle d'un cliquet à friction qui, lorsqu'il sera tourné dans le sens des aiguilles d'une montre, se serrera contre une barre rectangulaire 123 traversant la perforation du bloc, cette barre consistant en un prolongement de la gauche d'un bras 125 dont la droite est montée sur une broche fixe 127 à bout sphérique, laquelle descend d'un bras de la tige à mouvement vertical 3. Une fois le bloc 117 serré ainsi contre la barre 123, la broche 115 fournit un pivot sur lequel le levier 83 peut tourner quand son extrémité inférieure est mue vers la gauche par le dispositif hydraulique .

   Du bas du bloc 117 se projette un bras 129 qui se dirige vers la droite pour passer entre les   cotés   opposés de la bifurcation du levier 83 et qui 

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 finit par se recourber vers le haut et porte un galet 131 appuyant contre le dessous de la barre 123. Bras et galet empêchent ainsi le bloc   117   de tourner plus qu'il   . ne   faut en sens inverse des aiguilles d'une montre, et le galet est tenu normalement en contact avec la barre par un ressort 133 attaché aux bras 125 et 129. 



   Pour faire tourner le bloc 117 dans le sens des ai- guilles   'd'une   montre jusqu'à ce qu'il vienne se coincer sur la barre 123, un petit levier 135 est monté à l'arrière
On levier 83. La gauche du levier 135 s'értioule en 137 à l'extrémité supérieure d'une tige 139 qui est presque parallèle au levier 83 et qui glisse de long dans un guide
141 formé dans ce dernier. Sur un bloc 143, solidaire de la tige 139,est une languette 145 logée dans une coulisse verticale 147 du levier 83 et bloquant la rotation de la tige autour de son axe. Le mécanisme de commande de la tige 139 est décrit ci-après. La droite du levier 135 est recourbée vers l'avant pour la faire empiéter sur la droite du bras 129.

   En un point de sa longueur le levier 135 porte une broche 149 qui passe à travers une coulisse 151 ménagée dans le côté arrière de la bifurcation du levier 83, et sur cette broche est monté un galet 153 qui accote sur le dessous de la barre 123 et constitue un point autour duquel le levier
135 pourra tourner dans le sens des aiguilles d'une montre durant la montée de son extrémité de gauche, et amener ainsi son extrémité de droite à tourner le bloc 117 dans le même sens pour la serrer contre la barre 125. 



   Le bloc   117   étant fait pour se coincer sur la barre
123, la broche 115 constitue par conséquent un pivot autour duquel le levier 85 peut tourner seulement quand le piston   79   est poussé vers la gauche; mais on verra plus loin que le levier 83 est capable de tourner à d'autres moments autour d'un autre pivot sis dans le voisinage de son 

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 extrémité inférieure. Pour lever la tige 139 afin d'amener le bloc 117 à se coincer sur la barre 123, du bas du levier 83 descendent deux oreilles 155, espacées l'une de l'autre (fig. 9), dans lesquelles coulissent dans un même plan les bouts opposés d'une tige.157.

   Sur cette tige, entre l'oreille 155 de gauche et un collier 161 calé sur la tige, est enfilé un ressort 159, plutôt fort, qui tend à pousser la tige vers la droite de façon à tenir le collier 161 normalement en contact avec l'oreille 155 de droite : A. sa droite, la tige 157 présente un bout sphérique qui s'encastre dans un creux de forme correspondante à 1'extrémité de gauche d'un poussoir 163 raccordé à droite par un joint universel à la tige 81 du piston . Sur la tige 157 est calé un petit bras 165 qui est fait pour se mouvoir avec elle, mais qui est   empêché   de tourner par une goupille 167 implantée dedans et logée dans un trou pratiqué dans une des oreilles 155.

   Une autre goupille, 169, se projette de la gauche du bras 165 et est ainsi placée que dès que le piston 79 commence de se mouvoir vers la gauche, elle rencontre un piston à ressort 170 monté dans la branche descendante d'un petit levier coudé 171 pivotant sur une broche 173 se projetant de l'arrière du levier 83. A ce moment-là, le bas de celui-ci est   empêché   de se mouvoir vers la gauche par un deuxième dispositif de coincement dont il sera reparlé. La tige 139 appuie par le bas sur une bille 174 logée dans un creux pratiqué dans la face de dessus de la branche virtuellement horizontale du levier coudé 171, et elle est tenue contre cette bille par le ressort 133 susmentionné .

   Quand la goupille 169 est mue vers la gauche pour l'amener en contact avec le piston à ressort 170, cela fait basculer le levier coudé 171 dans le sens des aiguilles d'une montre et exhausse par suite la tige 139 pour coincer le bloc 117 sur la barre 123. La continuation du mouvement 

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 de la tige 157 desserre aussitôt le deuxième dispositif   de   coincement par l'intermédiaire d'un mécanisme décrit ci-après.

   Le bas du levier 83 devient alors capable   d'osciller   vers la gauche, la continuation du mouvement du piston   79   faisant maintenant tourner le levier 83 autour de la broche 115 pour actionner les rabatteurs. pour le cas où, après la mise en jeu desrabatteurs par le moyen du dispositif hydraulique, l'ouvrier monteur voudrait les 8ter de dessus la chaussure, soit à la fin du montage soit dans l'intervalle de deux mouvements successifs de repliage, on verra par la suite que le levier 83 peut être tourné en sens inverse des aiguilles d'une montre, avec l'aide du levier à main 41, autour d'un point eis   à   proximité de son extrémité inférieure, le piston   79   étant ramené à son point de départ par un ressort 175 attach à par un bout au bâti et, par l'autre,

     à.   un doigt descendant de la gauche de la tige   157. 0 'est   quand la manette de commande 51 desrabatteurs n'est plus tirée vers la droite pour maintenir la pression de l'huile dans le cylindre 77 que le ressort 157 entre en jeu. Autrement dit, lorsque l'ouvrier cesse de tirer la manette dans cette direction ou quand il la fait tourner en sens inverse, la soupape 85 est amenée automatiquement à sa position d'échappement, ce qui fait que le piston n'exerce plus aucune pression sur l'huile.   Aussitôt,   le ressort 159 se détend pour mouvoir la tige 157 vers la droite jusqu'à ce que son collier 161 rencontre l'oreille 155 de droite. 



  Ce mouvement de la tige 157 permet au petit levier coudé   171   (qui   maftrise   le bloc   117)   de tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre, ledit bloc se desserrant alors de la barre 123. En ramenant le piston à son point de départ, le ressort 175 fait donc tourner le levier 83 autour d'un axe à l'extrémité sphérique de la broche 113. Une 

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 butée convenable peut étre employée, si on le désire, pour bloquer le mouvement tournant du leier 83 avant la venue du piston 79 en contact avec la droite du cylindre 77. 



   Le mouvement susdit de la tige 157 vers la droite sert en outre à amener le deuxième dispositif de coincement, situé près du bas du levier 83, à préparer ledit levier   à   tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre, autour d'un point sis dans le voisinage de son extrémité inférieure quand l'ouvrier   Stera   les rabatteurs de dessus la chaussure par la manoeuvre de leur manette de commande, comme aussi dans le sens des aiguilles d'une montre quand les rabatteurs seront actionnés manuellement durant le montage de la chaussure suivante. A cette fin, la partie la plus basse du levier 83 porte une paire d'oreilles 177 en saillie antérieure dans lesquelles sont formés sur une même ligne des paliers pour une courte tige presque verticale 179 montée folle dans lesdits paliers.

   Une téte 181, formée sur le haut de la tige   179,   repose sur la face de dessus de l'oreille supérieure 177, tandis qu'un collier au bas de ladite tige s'engage sur l'oreille inférieure pour empécher la tige de se déplacer longitudinalement dans les deux   oreilles,   La téte 181 est munie, par devant et par derrière,   d'une   paire d'oreilles montantes dans lesquelles sont fixées sur un même axe deux broches 183 dont les axes coïncident, ces broches se projetant un peu vers l'intérieur et pouvant servir de pivot au levier 83. Sur ces deux broches est articulé, entre les oreilles, un étrier 185 dont une partie se dirige vers la gauche et porte une paire de' coussinets pour une broche presque horizontale 187 assemblée à droite par un joint sphérique au bâti de la machine.

   De l'étrier 185 remonte aussi un bras 189 dans le haut duquel se visse une courte broche 191 munie d'une tète espacée un peu de la droi te du bras. D'autre part, à la droi te du bras est une 

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 plaque d'enclenchement 193 dont la partie supérieure porte une coulisse pour embrasser la broche 191 entre la tête de celle-ci et le bras, l'épaisseur de ladite plaque n'égalant pas tout à fait la distance existant entre ladite tête et le bras.

   La plaque 193 présente, près du bas, un trou circulaire par où passe la tige   le 7 ,   ce trou ayant à peu prés le même diamètre que la tige, Un piston à ressort 194, lequel appuie contre la gauche de la plaque 193 à son extrémité inférieure, tend à faire basculer ladite plaque vers la droite autour de son extrémité supérieure, ce qui amène cette extrémité à se coincer sur la tige,   Toute   tendance du bas du levier 83 à se mouvoir vers la gauche en long de la tige 187 tend donc aussi à serrer la plaque 193 sur la tige et à bloquer par suite le mouvement du levier dans ce sens. Toutefois, la tendance du bas du levier à se mouvoir vers la droite ne sera guère contrecarrée par la plaque, attendu que le frottement produit entre la plaque et la tige ne tendra qu'à placer celle-là en parallélisme avec le bras 189. 



   En faisant agir le dispositif hydrauli que sur les rabatteurs, il est nécessaire que la plaque 193 soit amenée   à   une position qui permettra au bas du levier 83 de se déplacer aisément vers la gauche. Dans ce but, sur le levier 83 est articule, à peu près en arrière de la plaque 193, un bras 195 qui en descend et dont l'extrémité inférieure se dirige vers l'avant jusqu'en un point situé en regard de la face de droite de la plaque;   et,   dans cette extrémité inférieure du bras est   mont$une     vis   196 faite pour s'engager sur le dessous de la plaque 193, en contre-bas de la tige 187, afin de pouvoir faire basculer la plaque vers la gauche pour la desserrer de la tige des que le bloc   117   s'est   enclenche   à la barre 123.

   Pour faire basculer le bras 195 vers la gauche, de ce bras descend un doigt 197 qui est sis à gauche du bras 165 de la tige 157 

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 et qui est fait pour actionner ce bras en venant appuyer dessus. quand la tige 157 est mue   vers   la droite par le ressort 159 après la mise en jeu du dispositif hydraulique, le bras 195 cesse de pousser sur la plaque 193 qui devient aussitôt capable de bloquer le mouvement du bas du levier 83 vers la gauche en long de la tige 187, tout en lui permettant de se mouvoir vers la droite.

   Il est entendu que le bas du levier et la plaque 193 sont   déplaces   assez loin vers la droite, en long de la tige 187, quand le , levier 85 tourne tel que susdit autour d'un aex   à   son extrémité supérieure, de mime que durant le rappel du piston 79 à son point de   départ.   



   ' Le mécanisme sudécrit   serrant   à   supporter   le levier 85 et   à   l'accoupler au curseur 37 permet d'ajuster les rabatteurs de diverses manières sans rencontrer aucune résistance de la part du levier* Et, pour ne pas surcharger la goupille 113 du poids du levier 83, un ressort 199 de calibre   approprie   est attaché préférablement par le bas à un piton dudit   le vie r   et, par le haut, à un crochet fixe (fig. 1). 



   La manette 51, qui est faite pour tourner autour de la broche 49 implantée dans le levier de commande 41 des rabatteurs, est rendue capable de régler la positien de la soupape 85 par un mécanisme que l'on va maintenant décrire. 



  L'extrémité postérieure de la queue 53 de la manette, quand   celle-ci   est tournée vers la gauche par rapport au levier autour de la broche 49,   ont   disposée de façon   à   mouvoir dans le sens des aiguilles d'une montre, vue par en dessus, (fig, 1,3) un bras 201 portant un galet 203 sur lequel appuie une face formée sur la gauche de la queue 53. Le bras 201, solidaire de l'extrémité supérieure de la tige   57,   s'en projette vers l'avant et se dirige vers le bas et vers la droite jusqu'auprès de la soupape 85.

   Sur le bas de la 

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 tige est fixé à demeure un petitbras 205 qui remonte vers la    droite et, quand la tige est tournée dans le sens de s aiguilles s   d'une montre, ce bras rencontre et   entre±ne   vers l'avant un galet 207 adapté à la branche ascendante d'un levier coudé 209 pivotant sur une broche implantée dans la botte 87 de la soupape. D'autre part, une branche 211 du levier coudé 209, laquelle se dirige vers l'avant dans une direction presque horizontale, appuie sur le haut de la soupape   85,   en sorte que le mouvement susdit du bras 205 fait baisser le bras 211 par la soupape qui quitte alors la position indiquée fig. 



  5 pour venir se placer en un point permettant à l'huile d'arriver au cylindre 77. La soupape est poussée en haut et tenue normalement contre une oreille 213 du manchon 87 par un ressort 215 situe en dessous d'elle, ce ressort agissant par l'entremise de la   tige 57   pour faire osciller la manette 51 ver s la gauche autour de   sa   broche 49. 



   La grosseur tant du piston 79 que de la pompe 61 est ainsi calculée que la pression exercée sur le piston, quoique suffisante pour vaincre la résistance de l'empeigne à l'entrafnement continu des rabatteurs, ne fera pas mouvoir ceux-ci plus rapidement que lorsqu'ils sont actionnés simplement à la main, Après que le piston a commencé d'exercer sa poussée sur les rabatteurs, l'ouvrier   con ti nue   de tirer sur la manette 51 et, en ce faisant, il assure le maintien de la soupape 85 dans la position où elle a été baissée, le dispositif de pression hydraulique continuant par conséquent   d tagi r   sur lesrabatteurs. 



  Une telle disposition est avantageuse en ce que l'ouvrier sent qu'il n'a pas perdu sa maîtrise des rabatteurs et que, en réalité, c'est lui qui leur imprime, avec l'aide de la manette, une certaine partie de leur entraînement, quand l'ouvrier juge que les rabatteurs ont été mus assez loin - en opérant, par exemple, sur des articles à trépointe - pour serrer le débordant de l'empeigne fermement contre la lèvre de la semelle première, 

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 il peut cesser de tirer sur la manette 51, sur quoi le ressort 215 fera tourner ladite manette dans le sens des aiguillas d'une montre et lèvera en marne tempe la soupape 85 assez haut pour interrompre la communication entre la pompe et le cylindre 77 et faire   communiquer     l'orifice   d'échappement 109 avec le cylindre. 



   La tige 57 est formée ici de deux pièces télescopantes, 217 et 219, jointes ensemble par une clavette* :Le haut de la pièce 217, dont le diamètre est quelque peu   réduit,   remonte à travers un coussinet quasi   hémisphérique   reposant dans un   creux   en forme de cuvette pratique dans le côté dessus d'une petite console 221 rapportée sur l'orsille 45 de la pièce en fonte 47 Pour soutenir la   pièce   217 dans la position désirée, sur son extrémité supérieure est calé un collier 223 et, entre ce collier et le plat du coussinet hémisphérique est intercalé un roulement à billes 225.

   Le bas de la pièce 219 n'entre qu'un peu   dans     un   trou du bras 205, et dans le fond de ce trou est implantée   une   broche (non représentée) car le bout supérieur sphérique de laquelle la pièce 219 est soutenue en position immuable. 



  Avec une tige 57 supportée aux deux bouts comme il vient   d'être   expliqué, on est sur que les extrémités opposées de la tige resteront en position active par rapport à la manette 51 et au levier coudé 209 en dépit des mouvements verticaux de la tige 3 et à quelque inclinaison que soit placée la botte 31 des rabatteurs,
Un cliquet à friction 227 (fig.2), pareil au cli que t 39 de la machine du brevet N    772.221   précité, est articulé entre une.paire d'oreilles descendant du levier de commande 4l des rabatteurs et mû par un ressort (non représenté) dans le sens qu'il faut pour se coincer sur une barre 229 (fig.1), relativement fixe, qui décrit une courbe concentrique à l'axe du mouvement du levier 41.

   Cette 

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 barre passe à travers une ouverture ménagée dans le cliquet   et,   quand ce dernier se serre dessus, il empéche le levier, dont les rabatteurs, de revenir vers la gauche pour quitter toute position dans laquelle ils peuvent avoir été mus vers la droite, et continue de ce faire jusque ce que l'ouvrier désire que ce rappel   ai t     li eu.   Pour mouvoir le cliquet à l'encontre de son ressort afin de le desserrer de la barre, un doigt 231 (fig. 2) est articulé au côté inférieur du levier 41 et porte, à son extrémité arrière, une vis réglable qui,   lorsque   le doigt est mû en sens inverse des aiguilless d'une mon tre, fait pivoter le cliquet pour le desserrer de la barre.

   Le devant du doigt se prolonge jusqu'au ras du côté droit d'un mentonnet 233 remontant de la queue 53 de la manette 51.   Quand     l'ouvrie r   veut ôter les rabatteurs de dessus la chaussure   et-   tourne dans ce but la manette 51 vers la gauche, celle-ci oscille dans le sens des aiguilles d'une montre autour de la broche 49, ce qui amène le mentonnet 233   à.   faire agir le doigt 231 pour desserrer de la barre le cliquet. Une vis de butée 235, réglable, montée dans le levier 41, sert à limiter le mouvement de la manette 51 vers la gauche autour de la broche 49 et,   qttand   la manette rencontre cette vis de butée, la continuation de son mouvement vers la gauche fait mouvoir aussi le levier 41 dans la même direction pour re culer les rabatteurs. 



   Bien que, dans la machine du brevet préci té, la chaussure soit fixée sur son support dans une position qui laisse la partie avant de sa semelle première dans un plan à peu près horizontal, la pratique a montré qu'il est bon d'utiliser des moyens permettant de pencher les rabatteurs autour d'axes sis en long et en large de la chaussure pour les adapter aux faibles variations de courbure longitudinale et transversale du dessous des divers articlesà monter sur 

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 forme. De là l'emploi ici d'un manchon 237 (fig.2) qui se prolonge ve rs la gauche à partir de la bof te 31 des rabatteurs et qui passe à travers une perforation ménagée dans la partie en fonte   47,la   tige de commande 37 des rabatteurs étant mobile de long dans ce manchon.

   De plue, de l'avant de la botte des rabatteurs se pfejette une oreille 239, tandis qu'une oreille analogue 241   (fig.l)   se projette de l'avant de la partie en fonte 47 par en dessous de   l'oreille   239. Ces deux oreilles sont munie. de paliers sphériques., et dans le palier de l'oreille   241   se loge une bille située au bas d'une tringle verticale 243. 



  En dessus de l'oreille 241, la tringle est filetée et passe à travers un trou à   vi s   percé dans une pièce   sphérique   logée dans le palier de l'oreille 239, cette pièce portant des chevilles (non représentées) qui l'empêchent de tourner autour de l'axe de la tringle du fait de leur insertion dans des rainures tonnées de bas en haut dans l'oreille 239. Sur le haut de la tringle est calé un volant 245 qui permet de la tourner, cette rotation ayant l'effet de déplacer en long de la tringle celle des pièces   sph éri que s   qui est logée dans   l'oreille   239 et faisant basculer par-suite la   botte   31 des rabatteurs autour de l'axe du manchon 237 pour pencher les rabatteurs. 



   Afin de pouvoir aussi pencher les rabatteurs autour d'un axe sis en travers de la Chaussure, la partie en fonte 47 est articulée   à   sa droite en 247 à une paire de courtes bielles descendantes 249 dont le bas de chacune pivote sur une broche 251 implantée dans un bras qui se projette vers la droi te à partir du haut de la tige à mouvement vertical 3. La broche 251 occupe une position qui la laisse rien qu'un peu à gauche d'un plan vertical intersectant le point de rencontre des deux rabatteurs quand ces derniers sont complètement reculée. A l'avant et à l'arrière de la 

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 pièce en fonte 47 se voient une paire d'oreilles 253 qui remontent de la tige 3. Près de son extrémité de gauche, la pièce en fonte 47 présente des bossages qui se projettent vers l'avant et vers l'arrière, et des broches 255 (fig. 



  2) sont montées pivotalement dans ces bossages et portent, à leurs extrémités dehors, des pans verticaux pénétrant dans des guides verticaux formés dans les oreilles 253. 



  Dans la broche   255   de derrière se visse une tige verticale 257 pourvue d'un volant 259 qui permet de la tourner. La tige est empêchée de monter ou descendre par deux colliers montes dessus à une certaine distance   l'un   de l'autre, et entre ces colliers se projette une tablette 261 fixée à l'oreille supéro-postérieure 253. La rotation de la tige fait donc osciller la partie en fonte 47 autour de son articulation aux bielles 249, ces dernières pouvant osciller un peu autour de la broche 251   lorsque   les broches à pans 255 se déplacent dans leurs guides.

   Cependant, ces réglages éventuels des rabatteurs par la rotation de la tige 257 n'altèrent pas sensiblement leur position en long de la chaussure,
I1 est bon de rendre les rabatteurs capables d'osciller un peut. tout d'une pièce dans leur propre plan pour leur permettre de s'ajuster de manière   à.   exercer une même quantité de pression sur les cotes   opposes   du bout de la chaussure au cours du montage, Pour cela, la tige 3 à mouvement vertical peut tourner un peu autour de son axe, et sur con oreille montante 255, à l'avant de la partie en fonte 47, est formé un bossage 267 (fig.l) qui en descend et dans lequel se visse une broche verti cale 269 dont le bas s'introduit dans un trou, de diamètre quelque peu supérieur à celui de la broche,

   percé dans une orei lle 271 qui se   pro je tte   du coussinet de la tige 3. Les rabatteurs peuvent alors osciller ensemble autour de l'axe de la tige 3, dans deslimites 

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 déterminées par ladite broche et par ledit trou. La broche 269 sert encore à limiter plus ou moins le mouvement descendant de la tige 3 et partant la hauteur normale des rabatteurs. De plus, elle porte entre ses deux extrémités supérieure et inférieure une tête molettes 273 fuibe pour reposer sur l'oreille 271.

   Il est possible, bien entendu, de modifier la position de la broche, dans le but de varier la hauteur normale des rabatteurs, en tournant la féte molettée   273.   cela fait, la broche 269 est fixée fermement en place au moyen d'une vis 275   qui   est montée dans le bossage 267 dont l'extrémité dedans est faite pour appuyer sur la broche. 



   La machine illustrée ci-contre possède aussi des moyens permettant d'imprimer aux rabatteurs, à l'aide du levier 41, un faible mouvement de translation vers l'avant en sus de leurs mouvements réguliers d'avancement et de fermeture,   afin   de racheter au cours du repliage le petit vide laissé ordinairement entre la face de devant du bout de la chaussre et les bords actifs des rabatteurs par le refoulement de l'empeigne en hauteur de la forme, à peu près comme expliqué au brevet- français du 20 août 1935 N  793,909, la présente disposition différant cependant un peu de celle utilisée dans cette machine là.

   A cette fin, il est prévu un   oyat   courbe 277 (fig. 1,2) qui se prolonge horizontalement vers la gauche et qui pivote à droite sur une broche verticale 279 implantée dans une courte oreille 281 se projetant de la partie en fonte 47 vers la gauche, Ce bras, dont la ceurbe est concentrique au pivot 43 du levier 41, porte une coulisse longitudinale 282 dans laquelle engrène un galet 283 adapté au levier 41 et monté sur une petite plaque 285 qui peut é tre ajustée vers la gauche ou vers la droite dans un coulisseau de faible étendue formé sur la face supérieure du   levier   41.

   Quand ce levier a atteint la limite de gauche 

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 de son mouvement, la gauche de la coulisse 282 se trouve concentrique au pivot 43 et, presque à mi-longueur de la coulisse vers la droite, le levier se recourbe brusquement vers l'arrière, comme indiqua en 284. Il en résulte que, en passant sur cette courbe postérieure de la coulisse durant le mouvement utile du levier 41, le galet 285 fait osciller le bras 277 vers l'avant, après quoi la droite de la coulisse 282 se trouve concentrique au pivot 43. 



   En long du bras 277 est formé un coulisseau 287 en T , ouvert du   cote   arrière de la machine.   Quand   le levier 41 a atteint la limite de gauche de son mouvement, ledit coulisseau se trouve concentrique au pivot 43.   Un   levier coude 289 pivote sur une broche 291 implantée dans l'oreille 45   partant   le pivot 43, et cette broche est espacée de ce dernier vers la droite. Une branche du levier 289 se dirige vers la gauche, et dans cette branche est implantée une broche 293 dont l'axe coincide approximativement avec l'axe du pivot 43 quand les pièces occupent leurs positions   initiales,   ladite branche passant alors par en dessus de la   :race   supérieure du levier 41.

   Sur la broche 293 est ar-   ticulée   une bielle 295 raccordée par devant à une broche implantée dans une glissière 297 montre dans le coulisseau 287. 



   La glissière   297   est maintenue   normalement   en position fixe dans le coulisseau 287 par le moyen d'une broche descendant d'une portion de la bielle 295   dtti   surplomb* le 'bras 277, le bas de cette broche étant fait pour entrer dans un des trous 299 percez dans le bras 277.A la portion de la bielle 295 située en dessus de ce bras est articulé, entre des oreilles montantes formées dessus, un doigtier 301 attaché par derrière au sommet de la broche. L'abaissement du devant du doigtier permet de lever la broche hors de celui des trous 299 dans lequel elle est logée, après quoi la glissière 297 peut être ajustée dans le coulisseau à l'aide d'une manette 

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 303 formée sur le devant de la bielle 295.

   Le levier cou4é 289 porte une paire de bras en saillie antérieure 305 disposée l'un en dessus de l'autre, ces bras enfourchant la portion de la gauche du manchon 237 qui se projette de la botte 31 des rabatteurs. Dans une gorge périphérique formée dans cette portion du manchon s'encastre un bloc annulaire 307 que des broches verticales relient pivotalement aux deux bras 305. 



   En se servant du système de machine susdécrit, l'oscillation du levier de commande 41 des rabatteurs vers la droite fait basculer le   bras   277 vers   levant,     c'est-à-dire   vers   l'ouvrier,   lorsque le galet 283 passe sur la courte postérieure 284 de la coulisse282; et, en avançant, le bras tire sur la bielle 295, ce qui fait osciller le levier 289 dans le sens   qu'il   faut pour déplacer vers la droite le manchon 237 et la botte 31 des rabatteurs. 



  Cela Imprime à   ceux-ci   un fai ble mouvement de translation vers   t'avant   en long de la chaussure, en sus des mouvements d'avancement *et de fermeture qui leur sont imprimés normalement par l'entremise des porte-rabatteur 21 pendant que ces derniers se déplacent par rapport à la botte 31 des rabatteurs,   Apres   le passage du galet sur la partie postérieure courbe de la coulisse 282, le bras 277 reste immobile durant le reste des mouvements d'avancement et dé fermeture des rabatteurs. Il est entendu que l'amplitude du mouvement d'avancement supplémentaire imprimé ainsi aux rabatteurs peut étre variée par l'ajustage de la .glissière 297 dans le coulisseau 287.

   La glissière peut aussi être placée verticalement en ligne avec la broche 279, si on le désire, pour que l'oscillation du bras 277 n'imprime aucun mouvement au levier coudé 289. L'ajustage de la plaque 285 dans son guide sur le levier 41 permet de varier le moment où, durant le mouvement de celui-ci, le galet 283 fera basculer le bras 277. 

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   Il a été dit que le tuyau 103 communique constamment avec l'accumulateur de pression 105, et qu'il aboutit à une soupape de décompression   107.   En se reportant à la fig.3, on verra que ce tuyau se rend jusqu'à un raccord à quatre voies   311   à partir duquel un tuyau 313 communique directement avec l'accumulateur. D'autre part, un deuxième   tuyau,315,   débouche dans un manomètre 317   (fig.l)   et un troisième tuyau, 319, dans la soupape de décompression 107 par un passage ménagé dans le fond du corps 322 d'une soupape de purge décrite ci-après.

   La soupape 107, qui n'est pas illustrée ici en détail, comporte un piston commandé par un ressort à tension réglable et mis en jeu par une aurpression de l'huile pour ouvrir les orifices afin de laisser sortir   l'huile   du tuyau 103 pour permettre à une partie de descendre dans un tuyau 323 qui débouche dans un carter 325 renfermant le méc-anisme réducteur de vitesse 67, et à une autre partie de remonter à travers un passage   327     (fig.6)   aboutissant au corps de soupape 322, l'huile entrant dans ce corps de soupape étant ramenée par un tuyau 329 au réservoir 63 situé en dessous de lui. Il est entendu que le réglage de la tension du ressort dans la soupape de décompression sert à varier la quantité de pression maintenue dans la pompe à, huile durant le fonctionnement normal de la machine. 



   A cause de la tendance de l'huile à absorber   l'air   qui est sous pression dans l'accumulateur 105,   il convient de   vider ce dernier de temps en temps pour y maintenir la quantité voulue d' air. La disposition en usage ici est en   conséquence   telle que l'huile contenue dans l'accunulateur est capable de   s'en   échapper toutes les fois que le moteur électrique 69 de la pompe cesse de fonctionnera Il est clair que les tuyaux 313, 319 (fige 3, 6) vont de   l'accumulateur   au corps de soupape 322.

   Or, afin de permettre alors à l'huile de 

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 passer aisément de l'un dans   l'autre,   puis descendre de là dans le tuyau 329, la soupape logée dans la boite 322,   qu@@@   faite pour empêcher normalement l'huile de s'en échapper autrement que par la soupape de décompression 107, est commandée de manière à laisser entrer l'huile dans la boite lors de la mise au repos du moteur- Sur le fond de la boite 322, en-dessus d'un conduit 331 remontant du tuyau 319, est installée une boite 333 dans laquelle est logée une soupape à piston 335. Cette soupape porte à gauche (fig.6) un mentonnet 337 embrassé par l'extrémité bifurquée d'un bras 339 qui est calé sur un court arbre 341 tourillonné dans les parois de la boite 322.

   Un deuxième bras, 343, calé également sur l'arbre 341, est accouplé, à l'extérieur de la boite 322, par le moyen d'une bielle 345 (fig.5) et d'un levier coudé, à une tige   347   (voir aussi   fig.1)   commandant le   dapositif   de mise en marche 349 du moteur de la pompe. La disposition est ici telle que lorsque la tige 347 est tirée vers l'avant pour mettre le moteur en marche, cela fait tourner le bras 339 dans le sens des aiguilles d'une montre pour lui faire quitter la position indiquée fig. 6 et mouvoir par suite la soupape 335 vers la gauche.

   Durant ce mouvement, une gorge 351 ménagée dans la périphérie   d-e   la soupape est entraînée si loin vers la gauche qu'un orifice d'échappement 353 percé dans la boite 333, depuis la soupape jusqu'au carter 322, ne communique plus avec ladite gorge. L'huile ne peut donc pas sortir de l'accumulateur 100 pour entrer dans la boite 322 et se rendre de là au réservoir 63, excepté par la soupape de décompression 107. Toutefois, quand la tige 347 est poussée en arrière pour arrêter le moteur, la soupape 335 est mue vers la droite jusqu'à l'endroit indiqué fig. 6, ce qui permet à l'aile de sortir librement de l'accumulateur et du tuyau 319 pour   eàtrer   dans la boite 322 et revenir au réservoir. 

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   Afin de permettre à l'air d'entrer dans l'accumulateur
105 pour détruire le vide partiel y   créé   par l'échappement de l'huile à l'arrêt du moteur, l'arbre 341 porte un   'troisième   bras 355, qui rencontre le bas d'un piston   357   (fig.   6, 7)   logé dans un manchon 359 qui descend jusqu'en dessous d'un raccord 361, ce raccord se vissant sur le bout d'un tuyau 363 qui débouche dans   M'accumulateur   105, près du bas de celui-ci. Du piston 357 remonte une tige 365 de moin- dre diamètre, et sur le haut de cette tige est montée à glissement une douille   367,   une goupille 375 implantée dans la tige engrenant dans une boutonnière oblongue 377 ménagée verticalement dans la douille.

   Le haut de celle-ci s'engage sur une soupape à boulet 369 que la pression de l'huile refoule en bas normalement pour boucher le haut d'un trou percé dans un manchon   371   qui accouple le manchon 359 au raccord 361 et dans lequel est montée la douille   367.   Un ressort de faible calibre 373, intercalé entre le dessous de la douille
367 et un épaulement du piston 357, tend normalement à   séparer   piston et douille autant que permet de le faire la goupille 375 jouant dans la boutonnière   377.   Quand l'arbre
341 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre   (fig.6)   par suite du mouvement imprimé à la tige 347 pour arrêter le moteur,

   le bras 355 lève le piston 357 et tend à lever aussi la soupape boulet 369 par l'entremise du ressort   373   et de la douille   367.   Mais comme la pression de l'huile sur le dessus de la soupape est alors plutôt forte, la soupape reste fermée et la montée du piston 357 ne fait que comprimer le ressort 373. Cependant, au fur et à mesure que l'huile s'échappe de l'accumulateur, la pression sur le dessus de la soupape diminue et continue de ce faire jusqu'à ce que le ressort 373 devienne capable de lever la soupape. L'air peut ensuite passer à travers les orifices   379   du manchon
371, puis monter dans les gorges latérales de la'douille 

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 367 et entrer ainsi dans l'accumulateur pendant que   l'huile   continue d'en sortir. 



   La présente machine possède un étau porte-ouvrage sur lequel on peut mettre soit des bottes d'équitation à haute tige, soit des chaussures basses, et qu'on peut ajuster sans peine pour le support de chaussures de toutes pointures, grandes et petites. Cet étau comporte une plaque 401 faite pour appuyer sur la semelle première, cette plaque occupant une position fixe en hauteur de la machine durant le montage et venant porter   suât     l'avant-bout   de ladite semelle quand l'ouvrier place la chaussure sens dessus dessous sur son support.

     L'étau   comporte encore une pièce 403 qui peut être exhaussée pour serrer le bout de la chaussure contre le dessous de la plaque 401, et une pièce 405 qui peut être amenée en contact avec l'extrémité postérieure de la chaussure pour empêcher celle-ci de reculer au cours du montage. La plaque 401, l'appuie-bout et l'appuie-talon ressemblent en principe aux pièces correspondantes de la machine du brevet n  772.221 précité. 



   La plaque 401 est rigide et présente en plan la même courbe que la partie avant d'une semelle première afin de pouvoir épouser parfaitement à cet endroit le dedans de la lèvre de la première d'une chaussure à trépointe et bien supporter une telle chaussure durant le montage. Ladite .plaque., dont la face inférieure occupe en général un plan horizontal, est fixée à la gauche d'une verge horizontale   407,   de manière à pouvoir l'en démonter promptement, la droite de cette verge étant fixée dans un guide horizontal formé dans le   coté   dessus d'un bras en porte à faux 409 imitant la forme d'un fer à cheval et venu de fonte avec la partie de corps 411 du   porte-ouvrage.   Ici, le milieu du bras inférieur horizontal 413 de cette partie de corps est reportée en arrière, comme indiqué en 415 sur fig.2,

   

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 pour que la jambe d'une   ..hotte.   puisse rester pendue à l'avant de cette   partie'en   retrait sans   rencontrer   aucun obstacle. 



   L'appuie-bout 403 se compose d'un tampon en caoutchouc supporté de panière à pouvoir basculer librement sur les extrémités supérieures arrondies d'oreilles   417   qui remontent à l'avant comme à l'arrière d'une pièce 419 (fig.10) faite pour osciller autour d'un axe sis en long de la chaussure dans un   Coulisseau     arciforme   421 formé dans le haut d'un levier 423 articulé en un point de sa hauteur, comme expliqué ci-après. Le bas de ce levier pivote aussi sur une broche 425 qu'on peut ajuster au moyen d'une vis 427 dans une coulisse 429 ménagée dans la fauche d'une courte bielle 431, la via se taraudant dans la broche 425 et portant une tête moletée qui permet de la tourner.

   La bielle 431.est articulée à droite à une broche horizontale 433 implantée dans la gauche du bras inférieur   41   de la partie de corps 411 de l'étau. En ajustant le bas du levier 423 vers la droite ou vers la gauche dans la coulisse 429 (ce qui fait osciller le levier), l'appuie-bout 403 peut être placé en long d'une chaussure dans la position demandée par la pointure ou le modèle de-cette chaussure. A peu près à sa mi-longueur, le levier 423 est articulé tel que susdit, au moyen d'une broche 435, à la gauche d'un bras de levier courbe 437 calé à droite sur l'extrémité avant d'une broche en saillie postérieure 439 montée folle dans le bras inférieur du corps de l'étau.

   Un deuxième bras de levier courbe 441, est calé à gauche sur l'extrémité arrière de la broche 439, et la droite de ce bras pénètre dans une coulisse formée au bas d'une glissière 443 coulissant dans des guides verticaux 445 formés dans les côtés internes des parties supérieures d'une bielle bifurquée   447   montée   debout..   Le bras 441 est relié pivotalement à la glissière 443 par une broche 449. 



    Les   extrémités supérieures de ressorts 451 sont attachées 

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 à des broches 453 implantées dans le haut de la glissière 443, aussi bien qu'à des broches 455 implantées dans la bielle   447   au bas de celle-ci. Ces ressorts tendent à maintenir la glissière 443 baissée par rapport à la bielle 447 jusqu'en un point déterminé par une plaque 457 rapportée sur la glissière et appuyant contre le haut de ladite bielle.

   Ils fournissent aussi des moyens cédants ou élastiques par quoi la descente de la bielle   447   exhausse l'appuie-bout 403 en faisant osciller les bras 441 et 437. pour imprimer un mouvement descendant à la bielle 447, elle est articulée par le bas à l'extrémité de gauche d'un levier baladeur 459, approximativement horizontal, qui, près de sadite extrémité, pivote en 461 sur la gauche du bras bifurqué 463 d'un levier tripartite 465.

   Ce dernier enfourche le coté supérieur du levier 459 et est monté, en dessous de ce levier, sur une paire de broches   467   dont les centres coïncident et qui sont fixées respectivement dans la paroi de devant de la portion en saillie postérieure du bras inférieur du corps de l'étau, et dans une membrane 469 (fig.2) parallèle à la paroi antérieure du bras inférieur et espacée d'elle à l'arrière de la machine. 



  Les deux broches   467     so nt   espacées un peu, vers le droite, du point d'articulation 461 du levier tripartite au levier baladeur. Un deuxième bras 471 du levier tripartite, lequel se recourbe de bas en haut et vers la droite, pivote à droite sur une double bielle   473   qui descend vers la   droite..Le   bas de cette bielle pilote à son tour sur le bas d'une paire de courtes manivelles 475 solidaires d'un arbre rotatif 477 monté près du bas d'une portion presque verticale du corps de l'étau raccordant son bras en porte 
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 à faux 409 à son bras inférieur 413.

   Sur l'arbre 47,... calé un secteur denté 479 en prise-avec un secteur an' 

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 481 calé sur un bras de levier 483 commandant l'étau, ce bras de levier étant fait pour osciller autour d'un axe 485 serti dans le corps de l'étau. Le bras 483 se trouve en position élevée   (fig.l)   durant le repos de la machine, et quand il est tourné en sens inverse des aiguilles d'une ,montre, vu de l'avant de la machine, cela fait basculer le levier tripartite 465 dans le même sens autour des broches   467,   la gauche du levier ba ladeur 459 oscillant alors de haut en bas pour lever l'appuie-bout 403 élastiquement par l'entremise des ressorts 451. 



   L'oscillation du levier ba ladeur 459 sert aussi à amener l'appuie-talon 405 en contact avec la chaussure après le serrage de l'extrémité avant de la chaussure contre la plaque 401 par l'appuie-bout. Sur l'appuie-talon est formée une paire d'oreilles 487   du'une   broche pivotale raccorde au bas d'une bielle489 dont le haut pivote à son tour en 491 sur une glissière 493 montée dans un coulisseau vertical en T formé dans un guide 495 à la gauche d'une glissière horizontale   497,   cette glissière étant mobile dans la partie montante du corps de l'étau. Le pivot 491 passe à travers une coulisse 499 de la glissière 493 et est serti dans un piston 501 jouant dans le haut de cette glissière.

   Sur la droite du piston 501 est rapportée une plaque 503 qui en descend et dont la face de droite est   annexe   de dents d'encliquetage coopérant avec des dents formées   sur   la face de gauche du guide 495. Le piston 501 est poussé vers la droite par un piston à ressort 505 logé dans la glissière 493. En tirant l'appuie-talon 405 vers la gauche, les dents de la plaque 503 Peuvent être dégagées sans peine de celles du guide   495,   ce qui permettra de lever'ou baisser ensuite l'appuie-talon avec la glissière 493 pour le placer aisément en contact avec la chaussure à travailler. 

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   Dans une portion descendante de la glissière 493 est montée une   vi s   507 dont la tête appuie contre le dessous de la bielle 489. En tournant cette vis dans un sens ou l'autre, l'appuie-talon pourra être tourné autour de la broche 491 pour l'adapter à la courbe verticale de l'extrémité arrière de différentes chaussures. Des pistons à ressort 509, logés dans la bielle 489 en-dessus et en dessous de l'articulation de l'appuie-talon à ladite bielle, constituent des moyens contre lesquels l'appuie-talon peut tourner dans un sens ou l'autre autour de cette articulation, durant le placement d'une chaussure sur son étau-support, pour se mieux prêter à la courbe de   l'extrémité   arrière de la chaussure.

   La venue en contact avec la glissière 493 d'une vis verticale 511 montée dans le bas du guide 495 et d'une   boche   513 implantée dans le haut de celui-ci   empêche   ladite glissière de sortir de son coulisseau. 



   La glissière horizontale   497   servant à rapprocher de la chaussure l'appuie-talon comporte une paire de plaques horizontales 515, relativement longues et étroites et espacées l'une de l'autre à leur gauche par un prolongement 5   517   du guide   495   lesdites plaques étant fixées à ce prolongement aussi bien qu'à une pièce de   emplage   519 insérée entre elles près de leur extrémité de droite. 



  De même, près de l'extrémité de droite de la glissière 497 est intercalée, entre ses plaques   515,,   une paire de bras 521, relativement courts, dont la gauche, ainsi qu'il est montré au dessin, porte des broches 523 orientées vers l'avant   e   vers l'arrière et logées dans des trous, percés dans les plaques 515. Ces bras sont accouplés ensemble à droite par une broche 525.

   De plus, à   celle   des broches 523 qui se projette   de l'avant   du bras de devant est fixée, par devant la plaque 515 qui est le plus proche, une manivelle   527   dans laquelle est monté un piston à ressort 

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 529 fait pour se loger dans l'un ou l'autre de deux trous 531 percés dans la plaque 515 de chaque   coté   de la broche 523, suivant les positions des bras 521, comme expliqué ci-après. La drpite du levier baladeur 459 est raccordée par une courte bielle 533 à la gauche de la branche courbe 535 d'un levier coudé   537   monté à bascube sur l'arbre 477. 



  Une deuxième branche (539) de ce levier coudé, faite pour rester à peu près en dessous de la glissière 497, se prolonge vers le haut et vers la droite et est attachée à la broche d'accouplement 525 des deux bras 521 par une bielle 541 située entre les deux plaques 515. 



   On doit comprendre maintenant que l'appuie-bout et   l'appuie-talon   sont conjugués respectivement aux bouts opposés du levier baladeur 459. Quand ce levier est mis en jeu tel que susdit par le levier tripartite 465 en faisant osciller le bras 483 vers la gauche, la gauche du levier coudé est tournée d'abord vers le bas autour de l'articulation de son extrémité de droite à la bielle 533, ce mouvement du levier levant l'appuie-bout jusqu'en contact avec la chaussure .

   Une fois la chaussure serrée fermement contre la plaque 401 par l'appuie-bout, 1a. continuation du mouvement du bras 483 fait basculer le levier baladeur vers le bas autour de son articulation de gauche à la bielle 447   et,   durant ce mouvement son extrémité de droite fait tourner le levier coudé   537   en sens inverse des aiguilles d'une montre, imprimant par suite à l'appuie-talon, par l'entremise de la bielle 541 et de la glissière   497,   un mouvement vers la gauche pour la faire accoter sur l'extrémité postérieure de la chaussure . 



   Ses'bras 521 peuvent être placés de façon à les orienter vers la droite de leurs broches pivotales 523 (fig. 2, 10) ou bien vers la gauche de ces broches en tournant la manivelle   527   de 180 , l'entrée du piston 529   Clans   le 

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 bon trou 531 maintenant les broches dans l'une ou ltautre de ces positions. Et puisque les bras 521 sont accouplés à la bielle 541, leur mouvement tournant déplacera la glissière 497 vers la gauche ou vers la droite, d'une   @@istance   égale à deux fois la longueur des bras 521. On a donc ici un moyen aussi simple que commode permettant d'ajuster promptement l'appuie-talon 405 afin de pouvoir travailler au mieux des chaussures de pointures compara- tivement fortes ou comparativement faibles.

   La manivelle
527 est munie d'un petit bouton qui est assujetti au piston à ressort 529 et permet de retirer ce dernier de l'un ou l'autre des trous 531. 



   Tout comme dans la machine du brevet n    772.221   précitée le mécanisme de commande de l'appuie-talon est empêché ici   d'être   fatigué par la poussée de la chaussure à reculons contre lui durant le montage en utilisant un dispositif d'encliquetage fait pour agir sur la glissière 497. Ce dispositif comporte une denture à rochet 543 formée sur une plaque solidaire de la glissière 497, et une paire de cliquets alternés 545 faits pour entrer en prise avec ladite denture afin   d'empêcher   la glissière de se déplacer vers la droite après la venue de l'appuie-talon en contact avec'la chaussure. Les cliqueta sont calés sur une broche
547 montée folle dans la partie montante du corps de l'étau, et ils sont poussés vers les dents à rochet par les ressorts
549.

   Pour dégager les cliquets quand le bras 483 est tourné vers la droite pour desserrer de l'étau la chaussure, sur le bout arrière de la broche 547 est fixé un levier 551. 



   Ce levier porte un   mentionne!   553 sus à la gauche de doigts qui remontent des cliquets; et il entre en jeu quand le levier 551 est tourné dans le sens des aiguilles d'une montre pour dégager les cliquets des dents à rochet. Pour faire osciller le levier 551 en mouvant le bras 483, ce bras 

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 porte, lui aussi, un mentonnet 555 qui est fait pour rencontrer une queue courbe 557 du levier 551. 



   Il a été dit que l'appuie-bout 403 est serré contre la chaussure par le moyen de ressorts 451 accouplant la glissière 443 à l'extrémité de gauche du levier baladeur 459. Or, il est évident que ces ressorts, à cause de leur relation avec le levier baladeur, peuvent aussi céder du fait de la résistance opposée par la chaussure au serrage de l'appuie-talon contre elle. Pour être encore plus sur que des chaussures de diverses pointures seront fixées solidement en place par l'appuie-bout et l'appuie-talon, la présente machine possède encore des moyens servant à pousser ces deux pièces inélastiquement contre la chaussure après qu'elles ont été amenées élastiquement en contact avec elle.

   Le serrage ainsi effectué est maintenu pour la raison que le mouvement utile imprimé au bras 483 place la bielle double 473 ( raccordée au levier tripartite 465) et les courts bras 475 de l'arbre   477   dans des positions presque parallèles, comme le ferait le redressement des deux branches d'un genou, en sorte que l'appuie-bout et l'appuie-talon continuent leur travail de serrage jusqu'à ce que le bras 483 soit mû en sens inverse, c'est-à-dire' vers la droite. L'aménage du bras 483 en position active est limité par une butée convenable ( non représentée). 



   Le dispositif servant à neutraliser l'action des ressorts451 afin de pouvoir pousser appuie-bout et appuietalon inélastiquement contre la chaussure, est monté sur le haut de la bielle 447 portant la glissière 443 à laquelle l'appuie-bout est conjugué. Ce dispositif agit en temps utile pour rendre absolument inélastique l'action de la bielle 447 sur la glissière 443, en ce qui concerne le mouvement descendant . Il en résulte que la continuation de l'abaissement du levier baladeur 459 par le   leer   

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 tripartite 465 aura un   effet..positif   tant sur l'appuie-bout que sur l'appuie-talon.

   Le c8té droit de la glissière 443 est muni de dents 559, tandis que du haut de la bielle 447 se projette vers la droite une console 561 dans laquelle sont montés à glissement trois cliquets 563 dont un seul apparaît au dessin. Ces cliquets sont installés   côte   à cote et leurs extrémités de gauche portent des dents 565. 



  Les dents des trois cliquets, disposées en zigzag en hauteur de la machine, sont faites pour s'engager dans les   dents-443   à un moment donné . La console 561 est pourvue d'un coulisseau presque horizontal pour les cliquets 563 qui y sont; supportés par un couvercle 567 fixé à la console en dessous des cliquets . La console est pourvue aussi de deux couisinets 569, sus dans le prolongement l'un de l'autre, pour une tige glissante 571. Ces coussinets sont espacés entre eux pour ménager de la plaque pour un étrier 573 commandant les cliquets, cet étrier se vissant sur la tige 571. 



  Entre le coussinet 569 de gauche et l'étrier 573 est une paire de ressorts 575 qui tendent à pousser l'étrier et la tige 571 vers la droite, une portion descendante 577 de l'étrier agissant sur des portions montantes 579 des cliquets pour mouvoir aussi ces derniers dans le même sens . Le mouvement de l'étrier est limité par sa venue en contact avec le coussinet 569 de droite. Des ressorts 581, situés entre les bouts de cavités formées dans l'étrier 573, ettdans les piquets 563, tendent à pousser ces derniers vers la gauche pour les amener en prise avec les dents 559. 



   Toutefois, jusqu'à ce que l'appuie-bout et l'appuietalon soient venus appuyer sur la chaussure,   l'étrier   573 garde la position indiquée fig. 10 et 11, les cliquets
563 se trouvant alors dégagés des.dents 559 pour que les deux appuis eusdits puissent être serrés élastiquement contre la chaussure. La tige 571 est mue après cela 

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 au bon moment vers la gauche afin de permettre aux cliquets 
563 d'entrer en prise avec les dents 559 pour que la   glacière   443 se raccorde au levier baladeur 459 pour se inmouveir/élastiquement en bas .

   A cette fin, dans   l'-   extrémité de droite de la tige 571 se visse une broche 
583 à grosse   tête .   D'autre part, de la gauche de la bielle double 473 raccordant le levier tripartite 465 aux bras 475 de l'arbre 477 remonte une oreille 585 portant une goupille sur laquelle est enfilé un galet 587. Ce galet occupe, de droite à gauche, le même plan vertical que la tête de la broche 583, ce plan se trouvant assez en arrière pour que les pièces ne touchent pas la tige d'une grande botte . 



  De plus, cependant que la bielle 473 achève son mouvement vers la gauche durant le placement de la chaussure sur son support, le galet heurte la tête de la broche 583 et pousse de ce fait l'étrier 573 vers la gauche pour amener les cliquets 563 en prise avec les dents 559 ; et, à mesure que le bras 483 se rapproche de la position qu'il gardera durant l'enclenchement de la chaussure dans l'étau, la bielle 473 conti/nue de se déplacer un peu plus loin vers la gauche une fois le galet 587 en contact avec la broche 
583, faisant descendre encore plus le levier baladeur 459 par l'entremise du levier tripartite 465.

   Etant donné que l'appuie-talon 405 est raccordé inélastiquement, ainsi que le levier 537 et les bielles 533 et 541, à la droite du levier baladeur 459, et vu aussi que l'appuie-bout 403 est accouplé à ce moment-là inélastiquement à la gauche du même levier, le surcroît d'abaissement de ce levier a l'effet de serrer appuie-bout et appuie-talon fermement contre la chaussure, quelle que soit le pointure, et celle-ci devient alors incapable de bouger dans l'étau durant le travail de montage .

   Ainsi qu'on l'a vu déjà,   l'appuie-bout   et l'appuie talon sont maintenus en position 

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 active par le redressement du genou constitué par la bielle   475-et   les bras   475.   L'appui 403 est en caoutchouc afin de   pouvoir   obéir suffisamment pour ne pas endommager la   ch@@sure   ou le mécanisme de l'étau. Il est possible de varier, durant le placement de la chaussure sur son support, le moment précis où l'appuie-bout et l'appuie-talon seront serrés inélastiquement contre elle, en vissant la broche 583 plus ou moins dans la tige 571, cet ajustage déterminant la distance que le galet 587 aura à parcourir avant de venir heurter ladite broche . 



   Le mécanisme de commande de l'appuie-bout et l'appuie-talon décriât plus haut est ainsi étudié qu'il leur permet de tenir fermement en place des chaussures de pointures et modèles très différents, l'appuie-talon pouvant être ajusté en long de la chaussure au moyen de la manivelle   527,   et l'appuie-bout au moyen de la vis 427, s'il y a lieu, comme expliqué déjà. Certaines parties du mécanisme de commande en question sont mues vers l'arrière dans un plan vertical coupant les deux appuis, afin de permettre à la tige d'une grande botte de pendre sans rien toucher . 



   La gauche du bras horizontal inférieur 413 du corps de l'étau est percée d'un trou vertical dont   l'axe   est sis à peu près dans une position qui lui permet de passer à travers l'extrémité de l'avant-bout d'une chaussure fixée en place sur l'étau. Une broche verticale 589 remonte dans ce trou à partir d'une douille 591 montée sur une paire de chevilles à axe commun 593 dans le haut d'une bielle bifurquée 595 dont le bas enfourche une partie du bâti et qui pivote autour d'une broche 597 implantée dans celui-ci ( fig.l). 



  D'autre part, la droite du bras horizontal inférieur 413 porte une petite goupille 599 sertie dans une oreille 601 qui en descend, et sur cette goupille est monté un galet 603. 

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  Ce galet repose sur la face supérieure plane d'une tige 605 qui se dirige vers l'avant et vers l'arrière et dont les bouts opposés sont attachés à certaines portions de   lextrémité   supérieure bifurquée d'une bielle montante 607, pareille à la bielle 595 et presque parallèle à elle . 



  L'extrémité inférieure de la bielle 607 est bifurquée aussi et enfourche le haut d'une pièce montante 609 rapportée sur le bâti. Cette même extrémité pivote sur une broche 611 implantée dans la pièce 609. Durant le travail de montage, le corps de l'étau est capable de basculer vers l'avant ou vers l'arrière autour de la broche verticale 589 par suite de la pression exercée sur la chaussure par l'un ou l'autre des rabatteurs 5, ces derniers pouvant dès lors appuyer de niveau sur les deux   cotés   de l'ouvrage . Les deux bielles parallèles 595 et 607 ont une même longueur et les supports   'de   leur pivot inférieur remontent à la même hauteur .

   De plus, elles sont jointes ensemble au   sommait   par une tige approximativement horizontale 613 qui se   reporte;.vers     @   l'arrière à partir du dessous du bras en porte à faux 409 du corps de   l'étau.   Enfin, l'extrémité postérieure de la tige 605 traverse la droite de la tige 613, tandis qu'à travers la gauche de celle-ci passe l'arrière-bout de l'une des chevilles 593 raccordant la douille 591 à la bielle 595. 



   Sur les deux chevilles 593 pivotent les bouts de droite d'une paire de tiges presque horizontales 615, lesquelles se dirigent vers la gauche à l'avant comme à l'arrière du palier où se loge la tige à mouvement vertical 3, une seule des tiges 615 apparaissant au dessin. Les bouts de gauche de ces tiges (   fig.l)   pivotent sur des chevilles qui   p artent   d'un tourillon 616 pour entrer dans certaines portions de l'extrémité supérieure bifurquée d'une bielle 
617, pareille aux bielles 595 et   607   et parallèles à elles, 

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 le bas de la bielle   617   s'articulant à une broche 619 implantée dans une oreille 621 du bâti .

   Une tige 623 se prolonge vers la droite et remonte un peu à travers le tourillon 616, de même qu'à travers des coulisses verticales ménagées dans la tige 3 et son palier . La tige 623 se prolonge aussi vers la gauche à travers la bifurcation du levier 83 et porte, à gauche, un volant 625 qui sert à la tourner . Sur la tige 623, de chaque   coté   du tourillon 616, sont fixés des colliers 627. Entre le   coté   droit du tourillon et le collier correspondant 627 est un ressort à   boudin   629 qui évite par frottement toute rotation indue de la tige 623. La tige 623 se visse à droite dans une douille 630 pivotant sur une broche 631 implantée dans le haut de la brencaemontante 633 d'un levier coudé 635 monté sur une broche 637 dans le   bâti .   



  Une deuxième branche, 639, de ce levier coudé se dirige vers le bas et vers la gauche et présente, par en dessus, un plat   revêtu   d'un tampon en cuir   641.   Quand il n'est pas mis de chaussure dans   l'étau,   ce tampon porte sur une face inférieure plate d'une broche 643 sertie dans le   bâti .   



  Les deux bielles-supports 595 et 607 de l'étau, de même que la troisième bielle 617, inclinent un peu vers la droite quand il n'y a pas de chaussure dans l'étau, la pesanteur de celui-ci maintenant en conséquence, par l'entremise de la tige 623, la branche 639 du levier coudé 635 en contact avec la broche 643. M'était se trouve alors à la droite de la position qu'il occupe au cours du motagen, la distance qui   l'en   sépare pouvant être modifiée en tournant la tige 623 avec l'aide de son volant 625.

   Et puisque la tige 623 est empêchée de se déplacer de long sur la bielle   617   relativement au tourillon 616, et qu'elle se visse dans la douille 630 dont la position est déterminée par le levier coudé 635 et la broche 643, la rotation de la tige imprimera 

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 forcément à la bielle 617 un mouvement d'oscillation qui fera aussi osciller autant l'une que l'autre les biellessupports 595 et 607 de l'étau. 



   L'étau est mû d'une distance prédéterminée vers les rabatteurs en même temps que la chaussure est fixée solidement en place dessus par l'appuie-bout et l'appuie-talon. 



  Pour cela, du levier tripartite 465 descend un bras 645 dont l'extrémité inférieure est raccordée par une bielle   647   au bas de la branche descendante 649 d'un levier coudé 651 monté sur une broche 653 sertie dans le corps de l'étau, à peu près dans le même plan vertical, avant et arrière, que la broche pivotale 589 de l'étau. La deuxième branche (655) de ce levier coudé se dirige vers la gauche et est assemblée par un joint à rotule au sommet d'une bielle 657. 



  Le bas de cette bielle est assemblé de même manière au levier coudé 635 susmentionné, en un point sis à peu près entre les deux branches de celui-ci. Il en résulte que lors de la mise en jeu du levier tripartite 465 pour faire serrer une chaussure par l'appuie-bout et l'appuie-talon, tel que susdit, ledit levier fait basculer du même coup le levier coudé 651 en sens inverse des aiguilles d'une montre, imprimant de ce fait un mouvement analogue au levier coudé 635. il est clair que ce mouvement du levier coudé 635 fait osciller la bielle   617   vers la gauche . Et puisque celle-ci est raccordée aux bielles 595 et 607, ces bielles oscillent dans le même. sens, entraînant l'étau avec eux . 



  L'étau est maintenu dans la position que lui donnent ainsi les bielles par le mécanisme servant à retenir l'appuiebout et l'appuie-talon en position active, autrement dit par la sorte de genou constitué par la bielle 473 et les bras 475 accouplant cette dernière à l'arbre 477. 



     Etant   donné que le bras 483 est toujours amené au même point durant le placement d'une chaussure sur son 

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 support, quelle que soit la pointure de celle-là, la distance dont l'étau est rapproché des rabatteurs ne   v arie     jamais  Cette distance peut mesurer environ cinq centimètres, par exemple, afin de laisser entre les rabatteurs et la plaque 401 assez d'espace pour que la chaussure puisse venir accoter sur la plaque sans heurter les rabatteurs. Cependant, il est évident que la position exacte donnée à l'étau peut être variée, au gré de   $'ouvrier,   à l'aide du volant 625 dont la rotation modifie le point de départ de l'étau. 



   Les bielles-supports 595 et 607 de l'étau peuvent avoir, par exemple, une longueur de dix-huit centimètres, et elles n'affectent qu'un faible mouvement de bascule en rapprochant l'étau des rabatteurs. En outre, les bielles n'inclinent pas beaucoup sur la verticale au début et, en déplaçant l'étau, elles prennent une position qui les laisse pour ainsi dire à pic . I1 s'ensuit que, durant cette opération, le mouvement ascendant des extrémités supérieures des bielles a si peu d'amplitude qu'il   eausse   fort peu l'étau et la chaussure; et comme les bielles sont parallèles, la chaussure ne se penche pas durant le mouvement de l'étau. 



   Pour pouvoir mieux supporter l'étau, une bielle supplémentaire 659, de même longueur que les bielles 595 et   607   et parallèle à elles, est articulée au bâti entre ces bielles mais reportée vers l'arrière . Dans des oreilles, formées à une certaine distance l'une de l'autre au sommet de la bielle 659, est fixée une broche sur laquelle pivote un bras 661 qui se dirige vers la droite et dont l'extrémité de droite pivote à son tour sur le bout postérieur de la tige 605 à laquelle se raccorde la bielle   607,   ainsi qu'on l'a vu déjà. Une telle disposition assure que la bielle 659 restera toujours parallèle aux autres bielles-supports de l'étau.

   Du bras 661 remonte, par en dessus de la bielle 

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 659, une paire d'oreilles dans lesquelles est sertie une broche horizontale 663 ( fig. 2), virtuellement radiale à la broche 589, sur laquelle oscille l'étau latéralement;   '16¯.sur   cette broche 663 est monté un galet 665 qui porte sur un guide 667 ( fig. 10) qui se prolonge vers l'arrière et vers la gauche à partir du bras inférieur du corps de l'étau, ce qui fait que le galet et le guide restent mutuellement en contact durant les mouvements de l'étau autour de la broche 589. 



   La machine possède encore un dispositif à genouillère 669 que   l'ouvrier peut   utiliser à la place du bras 483 pour éloigner l'étau des rabatteurs et dlesserrer la chaussure . 



  Ce dispositif renferme une tige descendante 671 fixée en position réglable dans un étrier   673   articulé aux bouts de la tige 605. Cet étrier est muni d'une face   675   ainsi disposée que quand le dispositif 669 est tourné à droite pour ôter la chaussure de l'étau, ladite face vient heurter le bas d'un piston 677 monté à glissement dans le corps de l'étau. Ce piston est pourvu d'une tête ( fig.12) placée à la rencontre d'un ergot 679 du secteur denté 479, et quand cette rencontre a lieu, l'arbre 477 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre pour ployer le genou 473-475.

   L'lqquie-bout et l'appuie-talon reviennent alors à leur point de départ, tandis'que la pesanteur des pièces de l'étau et l'action d'un ressort dont il sera reparlé ramènent l'étau vers la droite   jusqu'en   position   inactive .   A mesure que la bielle 447 à laquelle l'appuie-bout est accouplé monte durant l'enlèvement de la chaussure de l'étau, et à mesure aussi que le galet 587 qui amène les cliquets 563 en prise avec,les dents de la glissière 443 se déplace vers la droite, ces cliqueta, sont dégagés de la glissière par l'action des ressorts 575 sur ]'étrier 573. 

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   Pour aider l'ouvrier   à   commencer de rapprocher ou écarter   l'étau   porte-ouvrage des rabatteurs, il est prévu des moyens-qui exercent une poussée dans la bonne direction sur ltétau quand la poignée 483 est mue dans le sens requis . 



  Ces moyens consistent en des ressorts 681, 683 enfilés sur celle des tiges 615 susdites qui est le plus en avant ( fig. 



  1), les extrémités dehors de ces ressorts appuyant respectivement sur des colliers   685,   687 calés sur la tige . 



  Une oreille 689, rapportée sur le palier de la tige 3, entoure la tige 615 entre les extrémités dedans des ressorts, et ceux-ci sont tellement espacés l'un de l'autre que lorsque l'étau est en position inactive, la gauche du ressort 683 de droite reste un peu en deçà de l'oreille 689, alors que la droite du ressort 681 de gauche appuie contre l'oreille et se trouve tendu. Aussi bien, quand l'étau commence de se rapprocher des rabatteurs, le ressort   681 se détend pour aider l'étau ; etcomme l'étau monte peu   en se mouvant dans cette direction, ledit ressort pourra être fait un peu plus fort que le ressort 683. Cependant que   l'étau   approche de sa position active, le ressort 681 se dégage de l'oreille 689 et le ressort 683 s'engage à son tour sur cette oreille et se tend quelque peu.

   Cela fait que lorsque l'étau commencera de reprendre sa position inactive, le ressort 683 se détendra à son tour pour l'aider. 



   Grâce à la disposition particulière des secteurs dentés 479, 481 et étant donné la longueur du bras 483, ce bras actionne le mécanisme de mise en étau d'une façon très avantageuse, ce qui facilite la tâche de l'ouvrier . Une telle disposition assure en outre que l'étau sera mû vers la gauche et vers la droite par les mouvements de bascule   du   bras 483 dans ces mêmes directions. 



   Mode d'emploi de la machine . - Une fois la chaussure fixée solidement dans son support et après l'avancement de 

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 celui-ci jusqu'en position active par le mouvement du bras 483 de la manière expliquée ci-dessus, l'ouvrier tourne le levier 41 vers la droite à l'aide de la manette 51 pour faire avancer les rabatteurs et les fermer sur le pourtour on bout, en dessous de la partie marginale du fond de la chaussure, puis, en appuyant sur la pédale 19, il exhausse les rabatteurs pour refouler l'empeigne en hauteur . Cela fait, en mouvant davantage dans le même sens le levier 41 et la manette 51, l'ouvrier entraîne et ferme les rabatteurs par-dessus le fond de la chaussure pour rabattre le débordant de l'empeigne vers l'intérieur par-dessus la semelle première .

   Durant   l'avancement   et la fermeture des rabatteurs avant comme après le repliage, la tige 157 au bas du levier
83 occupe une position telle que le bloc 117, au ras du sommet du levier, ne se coince pas sur la barre 123, mais la plaque d'enclenchement 193, au ras du bas du levier, se coince cependant sur la tige   187   pour empêcher le bas du levier de se déplacer vers la gauche . Cela fait que durant l'avancement et la fermeture des rabatteurs, le levier 83 tourne à vide autour de l'axe ou point d'appui fourni par les deux broches 183 sur lesquelles est monté l'étrier 185 portant la plaque d'enclenchement 193.

   Le levier 83 continue de se mouvoir ainsi jusqu'à ce que la chaussure offre au mouvement des rabatteurs une résistance qui fait tourner la manette 51 relativement au levier 41, ce mouvement de la manette actionnant la soupape 85 pour laisser entrer de l'huile dans le cylindre   77   en arrière du piston 79.. Dès que le piston commence de se mouvoir, il déplace la tige 157 vers la gauche et, par l'entremise du levier coudé 171, il amène le bloc 117   à   se coincer sur la barre 123, en sorte que le levier 83 tournera après cela autour de l'axe de la broche 115. A peu près au même instant, la plaque d'enclenchement 193 se décoince de la tige 187 afin de 

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 permettre au bas du levier 83 de se mouvoir aisément vers la gauche en long de la tige .

   La   continuai1.on   du .mouvement du piston fait donc tourner le levier 83 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe de la broche 115 pour exercer une poussée plus forte sur les rabatteurs, le ressort   175   se tendant à mesure que le levier tourne ainsi. 



   Quand, plus tard, l'ouvrier veut ôter les rabatteurs de dessus le fond de la chaussure, il commence par mouvoir la manette 51 vers la gauche. Or, dès qu'il commence de ce faire, ou même dès qu'il cesse de tirer la manette vers la droite, la soupape 85 cesse de laisser entrer de l'huile dans le cylindre 77 et ouvre l'orifice d'échappement . 



   Aussitôtt, le ressort 159 entxâtimee la tige 157 et le piston d'une faible distance vers la droite afin d'interrompre le coincement de la barre 123 par le bloc   117   pour que le ressort 175 puisse faire osciller le bas du levier 83 vers la droite autour du raccord de l'extrémité supérieure du levier à la tige 37, raccord effectué par la broche 113. 



   La plaque d'enclenchement 193 est alors abandonnée à. l'action de son piston à ressort 194 qui bloque ainsi tout mouvement du bas du levier 83 vers la gauche, tout en lui permettant de se mouvoir vers la droite. Si l'ouvrier tourne la manette 51 à gauche aussitôt après l'avancement et la fermeture des rabatteurs par-dessus le fond de la chaussure, il tourne aussi le haut du levier 83 vers la gauche cependant que le ressort 175 fait osciller le bas du levier vers la droite, comme expliqué   précédemment .   



   Et puisque la plaque d'enclenchement   193 'bloque   à ce moment-là le mouvement du bas du levier 83 vers la gauche, l'oscillation du levier sous l'impulsion de la manette 51 s'effectue autour de l'axe des broches 183. Ceci fait mouvoir la tige 157 un peu plus vite vers la droite en 

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 poussant 'sur le piston. Mais comme le ressort 175 est aussi   entrain   de mouvoir le piston dans le même sens, la résistance opposée de ce fait au mouvement du levier 83 est si faible qu'elle est négligeable. Toutefois, la longueur du levier 83, de même que les   positinns   relatives des pièces et le peu de mouvement rétrograde imprimé aux rabatteurs, font que la tige 157 n'est mue que d'une très faible distance par la manette 51.

   D'autre part, si l'ouvrier permet aux rabatteurs de rester passablement longtemps sur le fond de la chaussure ( par exemple, en faufilant l'empeigne dans la position où elle a été finalement montée sur la forme), le ressort 175 aura selon toute probabilité fini d'évacuer l'huile du cylindre   77   avant- que le levier 83 commence d'osciller autour de l'ace des broches 183. Le levier n'entraînera donc alors le piston guère plus loin vers la droite, et l'huile n'opposera pas beaucoup de résistance à ce mouvement du levier parce que le ressort   175   tendra encore à mouvoir le piston dans la même direction. 



   Il ressort de la description qui précède que lorsque l'ouvrier avance et ferme les rabatteurs à la main, le levier 83 tourne autour d'un point situé si proche de son extrémité inférieure que les rabatteurs et les pièces y reliées sont à cause du peu de résistance offerte a leur mouvement facile à manoeuvrer de la part du dispositif hydraulique . Il est clair aussi que lorsque ce dispositif entre en jeu pour exercer une poussée plus forte sur les rabatteurs, le levier 83 tourne autour d'un autre point sis au ras de son extrémité supérieure. Il est clair, enfin, que lorsque les rabatteurs sont reculés, le levier 83 tourne encore une fois autour de son point d'appui inférieur, ce qui rend la tache de l'ouvrier moins pénible, ainsi qu'il a été expliqué au cours du présent mémoire .

Claims (1)

  1. R E S U M E L'invention se rapporte à des perfectionnements apportés aux machines à monter sur forme possédant, avec des rabatteurs embrasse-bout et une manette servant à avancer et fermer ces rabatteurs pour leur faire replier la partie en bordure d'une empeigne de chaussure jusqu'en position définitive par-dessus une semelle première, un porte-chaussure muni de pièces faites pour venir appuyer respectivement sur la partie avant de ladite semelle et sur la face postérieure de l'empeigne sous l'action d'une même commande manuelle, lesdits perfectionne*enta étant caractérisés par un ou plusieurs des points suivants ou @ tous ces points:
    1 - L'emploi de moyens mécaniques, consistant préférablement en une pompe à huile,, pour aider l'opérateur à manoeuvrer les rabatteurs après qu'il les a amenés en contact avec la chaussure à l'aide de la manette prévue à cette fin; 2 - La pompe suivant 1 commence de fonctionner dès que la chaussure oppose une résistance au mouvement des rabatteurs par l'ouvrier, ladite pompe étant commandée par une manivelle qui entre en jeu lorsque les rabatteurs deviennent durs à manoeuvrer et qui agit alors sur une soupape pour faire entrer de l'huile dans le corps de la pompe; 3 - Un ressort amène la soupape suivant 2 à la position qu'il faut pour laisser sortir de l'huile de la pompe sit8t que l'ouvrier cesse de pousser sur la manette de commande des rabatteurs;
    40- La pompe entraîne les rabatteurs par l'entremise d'un levier qui se meut d'abord autour d'un point comparativement distant du raccordement de ce levier aux rabatteurs lors du premier mouvement imprimé à ceux-ci par l'ouvrier, puis autour d'un point sis plus près dudit raccordement durant le fonctionnement de la pompe;
    <Desc/Clms Page number 49> 5 - Le levier suivant 4 est amené à son deuxième point d'appui par un dispositif commandé par un mécanisme mis en jeu par la pompe ; 6 - Un autre dispositif, commandé également par la pompe,, empêche normalement celle des extrémités du levier suivant 4 qui se trouve la plus distante du raccordement de ce levier aux rabatteurs d'osciller dans une certaine direction, mais laisse aller ladite extrémité pour lui permettred'osciller dans cette direction quand le levier est amené à son deuxième point d'appui; 7 - L'appuie-bout et l'appuie-talon allant avec le porte-ouvrage sont serrés é lastiquement contre la chaussure par la manoeuvre de leur commande manuelle, après quoi cette commande est mue davantage pour les serrer plus fermement mais inélastiquement, contre la chaussure;
    8 Les moyens servant à effectuer les deux opérations de serrage suivant 7 comportent des transmissions établies entre l'appuie-bout et une extrémité d'un levier baladeur dont l'autre extrémité est attachée à l'appuie-talon, la commande manuelle commune aux deux appuis agissant sur eux par l'entremise dudit levier baladeur qui. est baissé et sert à exhausser l'appuie-bout par le moyen d'un autre levier;
    . 90- Le levier baladeur suivant 8 est rendu plus efficace en le faisant commander par des organes d'engrenage mutuellement en prise, un de ces organes étant raccordé audit levier par une bielle et une manivelle qui sont amenées en parallélisme pour maintenir l'appuie-bout et l'appuie-talon en position active; 10 - L'étau porte-ouvrage, ses deux appuis compris, est installé sur un parallélogramme qui lui permet de se mouvoir en long de la chaussure en oeuvre pour se rapprocher et s'écarter tour à tour des outils monte-bout; <Desc/Clms Page number 50> 110-Les mouvements du porte-chaussure en sens contraires sont amorcés respectivement par un ressort ad heo;
    12 La pesanteur du porte-ouvrage fait osciller les bielles du parallélogramme pour écarter ledit porte-ouvrage des outils monteurs, et ces mêmes bielles sont raccordées à un levier qui est monté indépendamment du porte-ouvrage et rencontré par une pièce fixe pour limiter le mouvement susdit du porte-ouvrage;
    130-Le levier limitant le mouvement du porte-euvrage dans une certaine direction est actionné de façon à mouvoir le porte-ouvrage dans la direction opposée par des transmissions aboutissant à la commande de l'appuie-bout et de l'appuie- talon ; 14 Dans un système de porte-ouvrage comportant des bras supérieur et inférieur reliés ensemble et orientés vers les outils monte-bout, une portion du bras infé rieur est tournée de côté par rappert au bras supérieur pour ne pas toucher à une tige de grande botte suspendue au porte-ouvrage.
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