BE364440A - - Google Patents

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BE364440A
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43DMACHINES, TOOLS, EQUIPMENT OR METHODS FOR MANUFACTURING OR REPAIRING FOOTWEAR
    • A43D25/00Devices for gluing shoe parts
    • A43D25/06Devices for gluing soles on shoe bottoms

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  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Description


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  "Perfectionnements aux machines à presser les semelles sur les chaussures et aux tampons de pression allant avec ces machines" Cette   invention, relative   à certaine perfectionnements apportés aux machines servant à presser une semelle sur une chaussure en vue d'impartir à cette semelle le galbe du dessous de la chaussure, est appliquée ici   à   une maohine utilisable dans la fabrication des chaussures   à   semelles soudées. 



   Depuis quelques années, la fixation des semelles extérieures par simple soudage au lieu de par couture, clouage,   ohevillage-bois,   eto., excite de nouveau l'intérêt des fabrioants et réparateurs de chaussures, ce système spécial de semellage étant en effet connu depuis longtemps. 



  Au début, on se servait de colle   à   la gutta-peroha pour le soudage en question, mais on a découvert tout récemment 

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 qu'une dissolution de celluloïd ou pyroxyline donne de bien meilleurs résultats que les colles ou ciments employés ci-devant. 



  Pour que cette dissolution fasse bien adhérer la semelle à la chaussure, il est important d'exercer sur toutes les parties à souder une pression énergique et uniforme, comme aussi de maintenir cette pression assez longtemps pour obtenir une soudure   indécollable.   Il est très important encore de placer chaussure et semelle comme il faut l'une par rapport à l'autre sur le tampon de pression avant de serrer ce dernier contre la semelle. 



   Jusqu'à présent, ce placement a été'effectué par l'opéra- teur qui jugeait , l'oeil de la position à donner à la semelle et qui, après beaucoup de tâtonnements, finissait par la mettre au bon endroit relativement à la chaussure. Quelque- fois, pour gagner du temps, il déterminait d'abord la posi- tion longitudinale de la semelle, puis il chassait une semence dans la partie emboîtage; mais il lui restait à déterminer la position latérale de la semelle par rapport à la chaussure. 



  Or, une telle façon de procéder, en sus de nécessiter une autre opération, n'est pas propre à assurer un placement rigoureusement exact de la semelle. 



   De même, le tampon dont on s'est servi jusqu'ici pour serrer la semelle contre la chaussure consistait en un sac, généralement en caoutchouc et recouvert de ouir, dans lequel on pompait de l'air comprima pour le gonfler et lui faire exercer de ce fait une pression sur la semelle. Or, un tel tampon exige l'installation d'un système de pompe aussi compliqua que dispendieux pour lui fournir l'air comprimé dont il a besoin. 



   Ceci posé, la présente invention a pour objets, entre autres, la oréation d'un méoanisme permettant d'effectuer promptement le placement, l'une par rapport à l'autre, d'une semelle libre et de la chaussure à laquelle cette semelle 

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 doit être soudée; l'emploi d'un nouveau mécanisme de pression; l'adjonction à la machine d'un appareil démontable servant à la fois à placer semelle et chaussure tel que susdit, et à les maintenir toutes deux sous presse pendant le temps désiré en dehors de la machine. 



   Une première caractéristique de l'invention réside dans des moyens adaptés   à   porter sur la face de champ d'une semelle reposant sur le tampon de pression, pour empêcher ladite semelle de bouger dans son propre plan. Dans la machine illustrée ci-contre, ces moyens font l'office de touches étudiées pour tenir une semelle de n'importe quelle grandeur dans la position où elle est placée sur le tampon par l'opérateur. Autrement dit, ce dernier ayant choisi la po- sition que la semelle doit occuper par rapport au tampon et l'ayant mise dessus, les touches s'empareront aisément de la semelle et la tiendront en place.

   Si, après la venue des touches en contact avec la semelle, l'opérateur s'aperçoit que la position donnée à celle-ci n'est pas la bonne, il peut la déplacer en travers du tampon en même temps que les touches, sans que cette manoeuvre fasse lâcher prise   à     oelles-oi,   De préférence et comme illustré ci-contre, la maohine est munie de touches distinotes pour les parties antérieure et postérieure de la semelle. Les touohes de devant comprennent: une paire de pattes adaptées à porter sur la faoe de champ de la semelle, de chaque côté du bout; une autre paire de pattes adaptées à porter sur les parties de la semelle situées auprès des   extré-   mités de la ligne des flancs; enfin, une patte unique faite pour appuyer sur   1extrémité   avant de la semelle.

   Un mécanisme d'enclenchement empêche cette dernière patte de   s'écarter   de la semelle après sa venue en contact aveo elle, et les autres touches de devant sont empêchées aussi de   s'écarter   de la semelle par l'enclenchement de chaque paire en position active. Quant à la partie postérieure de la semelle, elle est retenue en place 

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 par des touches analogues qui s'engagent sur les côtés opposés de la semelle à cet endroit. On verra que les touches engageant   l'avant**pied   de la semelle se meuvent par-dessus une extrémité du tampon de pression pour se placer tour à tour en position active et inactive, et que ce mouvement s'effectue de préférence en long dudit tampon.

   De même, les touches engageant l'arrière de la semelle se meuvent par-dessus et en long de l'extrémité correspondante du tampon pour se placer en position active ou inactive. De préférence, la machine est munie d'un mécanisme qui permet aux touches de devant et de derrière d'avancer ou de reculer toutes ensemble sur le tampon pour saisir ou lâcher la semelle. 



   Une autre caractéristique de l'invention réside dans l'em- ploi de moyens servant à placer la chaussure dans la position qu'il faut par rapport à la semelle, ces moyens étant amenés en position active ou inactive par le mouvement des touches bride- semelle dont il vient d'être   parler   De préférence, ces moyens place-chaussure sont   constituas   par des guides en forme de pattes montantes installées en dessus des touches et venant accoter sur la chaussure en des points correspondants à ceux où les touches saisissent la semelle, guides et touches pouvant être ajustés les uns par rapport aux autres pour laisser déborder la semelle autant   qu'il   le faut aux endroits où la largeur de la lisse varie, Et comme c'est auprès des extré- mités de la ligne des flancs que le débordant de la semelle varie le plus,

   la machine peut être munie de moyens permettant de déplacer l'un par rapport à l'autre, d'une distance égale mais en sens opposé, le guide-chaussure et le bride-semelle situes de chaque côté de ladite ligne des flancs, la touche de droite étant mue par exemple vers l'extérieur du guide coopérant avec elle, et la touche de gauche mue vers ltinté- rieur du guide c orrexoodant, ou vice versa. 

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   Une fois les touches en contact avec la semelle, il peut être utile d'orienter celle-ci de manière à ohanger la direo- tion de sa ligne médiane longitudinale par rapport au tampon sur lequel elle repose. Aussi bien, une autre caractéristique de l'invention consiste à ainsi disposer les deux paires de touches portant sur les cotes opposés du bout de la semelle qu'elles pourront être   déplacées   dans un sens ou l'autre en travers de la semelle, pendant que chaque paire reste enclenchée en position active. Cependant, le frottement offre passablement de résistance   à   ce déplacement des touches. 



  En poussant ou tirant sur une des touches ou sur un des guides de l'une ou l'autre paire, il sera possible de déplacer cette paire-là en travers du tampon et de changer ainsi l'orientation de la semelle en long dudit tampon, La paire de touches de derrière est mobile également en travers du tampon après sa venue en contact avec la semelle, ce déplacement pouvant être effectué en vainquant la résistance due   à   la friction, pendant que le devant de la semelle est empêcha de bouger par les touohes portant dessus, pour déflcir une semelle dont la tournure ne répond pas exactement   à   celle de la chaussure à laquelle on veut la souder, cette semelle se trouvant ainsi placée comme il faut par rapport à la partie postérieure de la chaussure.

   Pour replacer chaque paire de touches et de guides en position centrale, il est prévu des moyens qui opèrent ce recentrage automatiquement lorsque ces pièces sont écartées de leur position active sur le tampon. 



   D'autres caractéristiques de l'invention se rapportent au tampon servant à presser la semelle sur le fond de la chaus- sure. On verra que, dans la disposition adoptée de préférence la partie découverte,de ce tampon a assez d'étendue pour recevoir la plus grande semelle à poser, et qu'elle possède aussi assez de souplesse pour pouvoir se prêter au galbe du dessous de la chaussure quand elle est serrée contre lui.

   On 

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 verra aussi que la partie dilatable constitue une portion de la paroi d'un vase clos oontenant un fluide,   préférablement   un liquide, et que la dilatation de cette portion de la paroi est produite en déformant ou refoulant une autre portion de ladite paroi au moyen, par exemple, d'un piston poussant sur le fond du vase, la pression exercée sur le liquide contenu dans celui-ci se transmettant uniformément à la partie supé- rieure du vase et, par suite, à la semelle qui repose dessus. 



  Le vase en question est enfermé' dans une boîte, rigide et légère, qui l'enveloppe de tous cotes,   sauf   la partie supérieure sur laquelle seront placées les semelles. En fabriquant l'appareil de pression dont s'agit, le vase est d'abord complètement rempli d'eau ou autre liquide convenable   débarrassa   de bulles d'air, puis une certaine quantité de ce liquide est expulsée du vase en exerçant une pression sur sa partie découverte, après quoi l'ouverture par où s'échappe le liquide est scellée hermétiquement sans permettre à l'air d'y entrer, De cette façon, le vase, quoique plein d'eau, garde sa forme normale et la surface laissée à découvert reste molle et peut se prêter aisément au galbe de la semelle et de la chaussure qui seront placées dessus. 



   Naturellement, aveo chaque machine sera fourni un nombre suffisant de bottes à tampon pour les travaux.de semellage à exécuter, chaque bolte étant pourvue de dispositifs destines   à   tenir la chaussure en position de serrage sur le tampon, de sorte que les chaussures trait les pourront être laissées assez longtemps sous presse afin de permettre aux semelles de s'y bien mouler, un tel   système   ne faisant perdre aucun temps à l'opérateur. 



   L'invention prévoit encore l'emploi, dans la machine dont   s'agit,     d'un   mécanisme par quoi,   après   avoir place' comme il faut chaussure et semelle l'une par rapport à l'autre; de même que par rapport au tampon, une première pression 

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 pourra être appliquée par un coup de pédale, ou autrement,   à la   chaussure. Elle comporte, en outre, l'emploi de moyens servant à déformer ensuite une partie du vase-tampon pour dilater la partie sur laquelle repose la semelle et oom- primer dans la mesure prédérminée le liquide contenu dans ledit vase et serrer par suite la semelle autant qu'il le faut contre la chaussure.

   On verra que sur la botte à tampon sont montés des moyens destinés à maintenir la déformation susdite du vase,   chaque   boite et son porte-chaussure formant ainsi un tout complet et permettant de maintenir chaussure et semelle sous presse, même si on les enlevé de la machine avec la botte à tampon. Pour obtenir la pression finale requise, il est préférable d'avoir recours à un mécanisme mis en jeu par la force de la pesanteur. Ici, ce mécanisme comprend un oontre- poids effectuant la déformation du vase-tampon par l'entremise   d'un   système de leviers, Evidemment, quand on fait agir ainsi le contrepoids, il exerce une pression constante sur les organes de refoulement du vase, quelle que soit la distanoe parcourue dans sa chute par ledit contrepoids. 



   Il a   été   dit que la portion dilatable du tampon de pression a assez d'étendue pour recevoir la plus grande semelle à poser. 



  Or, une aussi grande surface ne conviendrait pas pour le semellage d'une petite chaussure, En effet, en pareil cas, une bonne partie de cette surface resterait découverte aux deux bouts de la chaussure et la pression dilatatrice la ferait bomber, ce qui donnerait par trop de convexité aux parties avant- pied et emboîtage de la semelle et empêcherait aussi la quantité' prédétemrinée de déformation impartie au fond du vase-tampon de produire la pression requise par centimètre carré.   C'est   pour- quoi la présente machine est munie (et c'est   là   une autre caractéristique importante de l'invention) de moyens permettant de recouvrir plus ou moine les deux extrémités du tampon.

   Ces moyens sont constitués ici par un jeu de plaques rigides 

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 installées à ltavant et à l'arrière du tampon et mobiles en long de lui afin de diminuer autant que de besoin l'étendue de sa portion découverte, le   cote*   dedans de chacune de ces plaques présentant préférablement une courbe qui répond ap- proximativement à celle du devant et du derrière de.la semelle. 



  Ainsi, en opérant sur une petite chaussure, les plaques en question peuvent être avancées plus ou moins par-dessus le tam- pon pour éviter une distension ou dilatation exagérée dudit tam- pon, de même que pour donner à la pression exercée sur le fond d'une telle chaussure approximativement la même valeur par unité de surface que celle exercée sur le fond d'une grande chaussure. 



   De préférence, le vase-tampon vise par l'invention est formé en son entier de caoutchouc moulé sur une âme ad hoc, puis vulcanisé. De préférence aussi, le dessus du vase, c'est-à-dire sa partie dilatable, est renforcée par une arma- ture en toile, ou autre tissu approprié, qui contrôle l'étirage de cette partie du vase sans l'empêcher de se conformer exacte- ment au galbe du fond de la chaussure. De même, pour   contrôler   la déflexion en hauteur de la surface découverte du vase, on peut encastrer des plaques de métal dans le caoutchouc durant le moulage, à l'endroit où le tampon porte sur l'avant-pied de la semelle ou (et) à celui où il porte sur l'emboîtage. 



  De préférence encore, ces plaques sont en acier mince à ressorts et munies de perforations par où le caoutchouc peut s'infiltrer pour unir les plaques intimement au vase. De plus, en vue d'augmenter la souplesse de la partie du vase venant en contact avec l'avant-pied de la semelle, la plaque en acier (s'il y en a une à cet endroit) peut être munie de fentes   préférablement   perpendiculaires, ou   presque, à.   la périphérie de la semelle. 



   Dans la fabrication de beaucoup de ohaussures, notamment les chaussures féminines, il est important d'appliquer la pression à la semelle de   manière à.   en laisser les parties avant et arrière   relativemeht   plates, alors que les bords 

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 de la partie cambrure seront retroussée jusqu'au ras de l'empeigne pour impartir à la oambrure une forme oonvexe dans le sens transversal et la bien faire coller à l'empeigne. 



  Afin de mieux assurer l'obtention de ces résultats, la faoe du tampon venant en contact avec la semelle est modelée de façon à répondre au galbe longitudinal du dessous de la moyenne des chaussures, les portions portant sur l'avant-pied et sur l'emboîtage étant relativement plates, tandis que les parties portant sur la cambrure présentent une convexité à la fois longitudinale et transversale, Quand l'opérateur, ayant mis une semelle sur le tampon, la serre légèrement dessus, la contre-pression de la semelle défléchit aisément la partie molle, à double courbe, du tampon en contact avec la cambrure pour en modifier le contour, cette partie devenant alors concave dans le snes transversal, alors que les parties du tampon situées de chaque   cote'   de la oambrure prennent une forme convexe qui, lorsque la pression est aoorue,

   permet au tampon de retrousser les bords de la cambrure vers l'empeigne de la chaussure. 



   Les particularités de l'invention signalées ci-dessus, ainsi que d'autres, y compris certaines combinaisons et dispositions nouvelles, ressortiront clairement du   mémoire   descriptif qui va suivre en regard du dessin ci-joint dont 
Fig. 1 montre, en perspective, une machine   caractérisant   la présente invention; 
Fig. 2 est une vue de face de la même maohine; 
Fig. 3, une coupe longitudinale, partie en élévation, du haut de la maohine; 
Fig. 4, une vue des pièces de l'appuie-bout, détachées; 
Fig. 5, une vue partielle du dessus de la table montrant, en perspective, les dispositifs de plaoement et de maintien de la botte   à   tampon ; 

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Fig. 6, un plan du   mécanisme   bride-semelle et place- chaussure;

   
Fig. 7, une coupe longitudinale, à plus grande   échelle,   du mécanisme de placement et de maintien du devant de la semelle et de la chaussure; 
Fig. 8 une vue des pièces de fig. 7, détachées; 
Fig. 9, une coupe détaillée par la ligne IX--IX de fig. 8; 
Fig. 10, une perspective de   l'extrémité'   postérieure de la botte à tampon, cette vue faisant voir comment s'effectue 1'enclenchement en position de serrage du mécanisme servant à déformer le tampon ; 
Fig. 11, un plan de l'extrémité arrière du dessous de la boite à tampon; 
Fig. 12, une coupe transversale de cette même   extrémité   par la ligne XII¯XII de fig. 11; 
Fig. 13, une coupe longitudinale des pièces représentées fig. 10;

   
Fig. 14, une perspective du mécanisme de placement et de maintien des   extrémités   postérieures de la semelle et de la chaussure; 
Fig. 15, un détail en perspective des pièces représentées fig. 14 ; 
Fig. 16, une coupe transversale des organes de placement et de maintien de l'extrémité postérieure de la chaussure; 
Fig 17, une perspective, partie en coupe, du vase dont la paroi supérieure constitue   l'organe   dilatable sur lequel repose la semelle; 
Fig. 18 une vue partielle illustrant, en perspective et partie en coupe, une variante des pièces représentées fig. 17 ; 
Fig, 19, une vue en plan comme la partie de gauche de fig. 



  6, montrant le méoanisme permettant de régler les touches bride- semlle portant sur la face de champ de   l'avant-pied   de celle-ci en les déplaçant de la même distance mais en sens contraires par rapport aux guides plaoe-ohaussure; 

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Fig. 20, une coupe par la ligne   XX--XX   de fig, 19. 



   La nouvelle machine, qui servira à placer une semelle et une chaussure dans la position qu'il faut l'une par rapport à l'autre et à les tenir serrées ensemble pendant que la colle ou ciment dont elles ont été* préalablement enduites sèche, comprend une table 20 (fig. 1) reposant sur des montants ou pieds 22 en forme de cornières dont les extrémités supérieures sont fixées   à   des plaques terminales 24 et dont les extrémités inférieures sont maintenues en alignement vertical par des entretoises 26.

   Dans une botte 28 sur la table 20 est enfermé un vase 30 (fig. 12) fait d'une matière souple, extensible et déformable, et dont une partie de la paroi supérieure 31, lais- sée   à   découvert, sert à appliquer la pression voulue aux semelles, Cette paroi 31 est appelée   ci-après   la partie dilatable du vase ou simplement le tampon, tandis que la paroi inférieure 33 est dénommée la partie déformable.

   Un couvercle ajouré 32 est fixé en 34 à la botte,   l'ajour   du couvercle présentant la forme d'une semelle et ayant assez d'étendue pour recevoir la plus grande semelle à'poser, Le vase 30 constituant le tampon cntient préférablement un liquide (de l'eau, par exemple) qui le remplit sans le distendre, de sorte que la partie découverte reste molle et peut se prêter aisément au galbe de la semelle qui sera mise dessus, Cependant, le oontour longitudinal du tampon est tel que lorsque l'opérateur place une semelle sur le tampon à peu   prs   dans la position qu'elle doit occuper par rapport à la chaussure, et la serre après cela légèrement sur ledit tampon, cette semelle prend, longitudinalement, à peu près le galbe du dessous de la chaussure à laquelle elle doit e%re soudée. 



   Le mécanisme que l'on va maintenant décrire est étudié pour trouver et saisir une semelle dans la position où elle aura été ainsi placée sur le tampon par l'opérateur, maintenir la semelle dans cette position, enfin placer une chaussure 

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 comme il faut par rapport à cette même semelle. Il est prévu, en outre, des moyens permettant de déplacer chaussure et semelle, ou l'une ou l'autre de leurs extrémités, relativement au tampon, si la chose est nécessaire ou désirable. A un bout de la table 20, une plaque verticale 36 est assujettie en po- sition réglable à la plaque 24 au moyen de contre-clavettes 38 et, ! l'autre bout de ladite table, est fixée de même manière une plaque verticale 40.

   Sur la plaque 36 pivote en 42 une plaque 44 portant le mécanisme destiné à saisir l'avant-pied de la semelle et de la chaussure, une plaque analogue 46 étant montée pareillement sur la plaque 40 pour fournir un support au mécanisme destiné à saisir l'emboîtage de la semelle et de la chaussure. Les plaques 44,46 sont maintenues dans la position qu'il faut autour de leurs pivots 42 par des jambes de force 48 49   (fig.   2) articulées respectivement par le haut aux plaques 44 et 46 et retenues dans la position voulue par rapport aux plaques verticales 36,40 au moyen d'une broche 47 logée dans une boutonnière. De chaque  té de la plaque 44 sont deux tringles 50,51 espacées l'une de l'autre par une étroite languette 52 afin de ménager entre lesdites tringles des coulisseaux pour les bords latéraux d'une glissière 53.

   Une glissière analogue, 54, est montée de même manière sur la plaque 46 et porte le mécanisme   destiné   sai- sir la partie postérieure de la semelle et de la chaussure. 



   A propos du mécanisme de bridage de la partie antérieure de la semelle et de la chaussure, on verra par fig.8 que de la glissière 53 remontent des oreilles 56 à chacune desquelles est articulé un bloc 58 au moyen d'une vis 60. Sur le côté dessous des blocs 58 sont fixées une plaque de rappel 62 et une plaque-support 64 et, sur le côté dessus, sont fixées à leur tour une plaque 66, pareille à la plaque 64, et une   pla-   que de rappel 68 pareille à la plaque 62. Les blocs 58 tiennent les extrémités dehors des plaques 64,66 écartées 

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 l'une de l'autre.

   Entre ces mêmes plaques (près de leurs extrémités dedans) sont articulées deux paires de leviers 
70-71 et 72-73 la paire du haut se trouvant juste en dessus de la paire du bas et leurs bras intérieurs,   c'est-à-dire   ceux montrés à la droite de fig. 8 étant plus longs que les bras correspondants de la paire de dessous. Les pivots 74, 75 traversent des trous 76 percés dans les plaques supérieure et inférieure 66 et 64, le pivot 74 articulant ensemble les leviers 
70 et 72 et le pivot 75 articulant de même les leviers 71 et 73. 



   Sur les pivots 74 et 75, par en dessus et par en dessous des leviers, sont enfilés des colliers ou rondelles d'espacement 78 qui fournissent l'espace nécessaire pour l'insertion d'une plaque à came 80 en dessous des leviers et l'insertion d'une plaque analogue 82 en dessus d'eux. Chacune de ces plaques à came porte trois coulisses reotilignes 84, 86, 88 Les coulisses 84, 86 inclinent l'une par rapport à l'autre de façon à laisser moins d'espace entre elles à leurs extrémités dedans qu'à leurs extrémités dehors. Quant à la coulisse 88, elle se prolonge dans la direction qu'il faut pour intersecter ' l'angle formé par les deux autres coulisses. Dans les cou- lisses 88 des plaques 80, 82 engrené une broche 90 implantée par le bas dans la plaque 64 et par le haut dans la plaque 66. 



  D'autre part, dans la coulisse 84 de la plaque à came de dessus engrené une broche 92 qui remonte de   l'extrémité   du bras exté rieur du levier 70, tandis que dans la coulisse 84 de la plaque à came de dessous engrène une broche   analogueq   descend de l'extrémité' du bras extérieur du levier 72.

   Les leviers 71 et 73, situés de chaque côté du mécanisme, sont reliés de même manière, l'un à la coulisse 86 de la plaque 82 et l'autre à une coulisse analogue dans la plaque de dessous 80 Le bout intérieur de chacun des leviers 70, 71 est muni de deux organes, 95 et 96, faits pour venir en contact aveo l'ouvrage, les organes (guides) 95 accotant sur la chaussure dans la 

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 région de la ligne des flanos, par en dessus de la semelle, et les organes (touches) 96 saisissant cette dernière par sa face de champ, juste en dessous des guides 95.

   L'extrémité dedans de chacun des leviers   72,   73 est munie à son tour de deux organes, 97 et 98 faits pour venir en contact avec l'ouvrage, les organes (guides) 97 venant accoter sur la chaussure dans la région de la piqûre du bout rapporté, par en dessus de la semelle, tandis que les organes (touches) 98 saisissent la semelle par sa face de champ, juste en dessous des guides 97. 



  Les touches 96 sont formées sur des bras 100 qui pivotent en 102 sur les leviers 70,   71;   les touches 98 sont formées de même sur des bras 104 pivotant en 106 sur les leviers   72,   73. 



  Le guide 95 ou 97 peut être ajusta par rapport la touche 96 ou 98 coopérant avec lui. Dans ce but, une broche 108 à tête oarrée (fig. 9), est montée folle dans le bout de chacun des leviers et munie d'une partie excentrique 110 qui pénètre dans un trou percé dans le bras 100 ou 104, ce trou étant allongé dans le sens longitudinal des leviers. En tournant les broches 18 avec une   clé à   béquille, les bras 100 et 104 peuvent être amenés plus en dedans ou plus en dehors afin de placer les touches 96, 98 par rapport aux guides 95,   97   de manière à tenir compte du débordant de la semelle à l'endroit particulier où la chaussure accotera sur lesdits guides. 



  Mais comme la quantité de débordant latéral varie non seulement avec différentes ohaussures, mais varie aussi des deux cotes d'une même chaussure suivant que cette chaussure est pour le pied droit ou gauche, les touches 96 et o98 peuvent être ajustées isolement par rapport aux guides 95 et 97. En vue de faciliter ces ajustages, les positions que prennent les portions   exoen-   triques 110 des broches 108 sont repérées par un index 112 monté sur la tête de chaque broche. 



   Pour accoter l'extrémité de devant de la semelle et de la chaussure, on utilise une barre 114 munie, à son extrémité 

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 dedans, d'un butoir 116 et d'une touche 118 venant respeotive- ment en contact avec la chaussure et la semelle. Etant donné que le débordant de la semelle à l'arrière de la chaussure ne varie pour ainsi dire jamais, la touche et le guide dont il vient d'être parlé ne sont pas ajustables l'un par rapport à l'autre. La barre 114 est adaptée à glisser de long sur le dessus de la plaque 66, entre des nervures 120 formées sur le dessous d'une plaque de recouvrement 122 retenue en place par des vis 124 qui se taraudent dans le bout des pivots 74, 75. 



  Par-dessous la plaque 122 sont des cliquets d'enclenchement 
126, 128 articulés à des portions en saillie supérieure des pivots 74,75 et portant chacun une dent 130 destinée entrer en prise avec des dents de crémaillère 132 formées sur les bords opposés de la barre 114. Ces cliquets sont poussés vers la barre 114 par des ressorts 134 attachés à des mentonnets implantés respectivement dans les cliquets et dans la plaque de recouvrement 122. Les dents 132 formées sur un côté de la barre 114 sont une demi-dent en avant de celles situées de l'autre cote' de la barre, ce qui fait que la barre est toujours empêchée par l'un ou l'autre cliquet de se mouvoir en dehors, autrement dit de s'éloigner de la chaussure.

   Normalement, les cliquets 126, 128 sont tenus dégagés de la barre par des broches 136 portées par les leviers 70,71 et engageant les queues inclinées 138 des cliquets. De même, la barre 114 est tenue normalement rapprochée de la chaussure par un petit ressort à boudin 140 (fig. 7) attache par un bout un mentonnet 141 sur le bout dehors de la barre 114 et, par l'autre bout,   à   un mentonnet 142 sur la plaque de recouvrement 122. Les plaques à came 80, 82 sont poussées aussi vers la chaussure par de grands ressorts à boudin, relativement forts, celui du haut (montré en 144) étant attaché par un bout à un mentonnet 146 sur la plaque à came 82 et son autre bout passant à travers le ressort 140 et étant attaché comme lui au mentonnet 142. 

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  Le ressort du bas   14ge   pareil à celui du haut, est attaché également par un bout à un mentonnet 150 sur la plaque à came 80 et, par l'autre bout, à un mentonnet 152 desoendant de la plaque-support 64. Les mentonnets 146,150 pénètrent de bas en haut et de haut en bas respectivement dans de larges coulissées 154,156 formées respectivement dans la plaque 64 et dans la plaque 66 et, quand les plaques à came sont tirées en dehors en oomprimant les ressorts 144 et   146, les   mentonnets 146 et 150 s'engagent dans les échancrues oampaniformes 158 159 des plaques 62, 68 pour recentrer touches et guides après le placement de l'ouvrage.

   Sur le côté dessous de la plaque 64 sont   rapportée,   prés de son extrémité dedans, des blocs 160 portant chacun un galet 162, Ces galets appuient normale- ment sur des rampes 164 fixées aux tringles 50 (fig. 6 et 7). 



  La glissière 53 est rapprochée du tampon, quand la chose est possible, par un contrepoids 166 (fig. 2) suspendu à une chaîne 168 qui passe par-dessus une poulie 170 montée sur le pivot 42, le haut de cette chaîne étant attaché en 172 à la glissière 53   (f ig.   7) et la.plaque 44 étant fendue en 173 pour pouvoir attacher ainsi la chaîne. Lorsque le contrepoids 166 rapproche du tampon la glissière 53, les galets 162 descendent de l'extrémité intérieure des rampes 164 et viennent appuyer sur les tringles 50. Cela permet au mécanisme monte' entre les plaques 64, 66 de basculer de haut en bas autour des pivots 60, ce qui fait que les organes bride-semelle 96, 98, 118 reposeront après cela sur le tampon ou partie dilatable 31.

   Le mouvement intérieur de la glissière 53 est limité par la rencontre de son   extrémité*   dedans avec un   arrt   174 fixe au bout de droite (fig. 7) de la plaque 44, les organes de bridage susdits occupant alors une position qui leur permet de saisir l'avant- pied de la semelle. 

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   Pour écarter du tampon la glissière 53, entre les plaques à   came %0,   82 est intercalée une bielle rectangulaire 180 (fig. 



   8) dans laquelle pénètre à demi-profondeur par en bas une cheville 182 sertie dans le dessus de la plaque 80 et dans laquelle pénètre aussi à   demi-profondeur   par en haut une cheville 183 sertie dans le dessous de la plaque 82 Il résulte de cette disposition qu'une traction extérieure exercée sur la bielle 180 fera reculer les plaques 80, 82 en vainquant la tension des ressorts 144, 148 jusqu'à l'arrivée des broches 92 au bout des coulisses 84 86 après quoi la glissière 53 sera amenée en position inactive. A la bielle 180 est attachée une chaîne 184 qui passe sur une poulie 186 (fig. 2) montée sur la plaque 44, puis à travers une coulisse dans la plaque verticale 36 et, enfin, sur une poulie 188 montée sur les pieds 22 de la table, pour descendre jusqu'à un levier de pédale 190 auquel la chaîne est attachée en 191. 



  Le levier 190 pivote sur une tige 192 montée sur les pieds 22   (fig.   1, 2), et il est muni d'un tirant 194 auquel est   attache'   un ressort de levage 186 pour ledit levier. L"extrémité libre du levier est tournée en dehors et porte une pédale 198 Sur le même levier pivote une clenche 200 qui s'engage par-dessous la cornière de devant 26 pour tenir la pédale en bas, cette dernière pouvant être déclenchée en appuyant sur une queue 202 de la clenche qui empiète sur la pédale. 



   Voici comment fonotionne le mécanisme susdécrit servant a brider le devant de la semelle aussi bien qu'à placer le devant de la chaussure comme il faut par rapport à elle; L'opérateur, prenant une semelle dont les dimensions peuvent varier beaucoup, la place en toute position convenable sur la partie dilatable ou tampon 31 sans avoir à prêter un surcroît d'attention à cette partie de son travail.

   De préférence, il appuiera fortement sur la partie cambrure de la semelle pour la serrer contre la partie correspondante du tampon qui répond aisément à la pression 

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 de la semelle parce qu'il n'est pas encore   dilaté,   cette pression transformant la double convexité' de cette partie du tampon en une concavité transversale   à   l'endroit où la semelle porte dessus, et en une convexité transversale de chaque côté de la partie cambrure de celle-ci. Pendant qu'il tient la semelle dans cet état avec ses doigts, l'opérateur appuie avec le pied sur la pédale 198 pour en dégager la clenche 200 et la laisser remonter. 



  Le contrepoids 166 suspendu à la chaîne 16 fait alors avancer la glissière 53 vers le tampon jusqu'à ce qu'elle vienne buter contre l'arrêt 174, les rampes 164 ayant permis pendant ce temps-là aux leviers 70, 71, 72,   73,   de même qu'à la barre 114, de tomber, de sorte que les organes de placement 96, 98 11 reposent maintenant sur l'organe dilatable 31. Durant ce mouvement du mécanisme, la touche 118 portée par la barre 114 a saisi l'extrémité de la semelle, bloquant de ce fait le mouvement de ladite barre.

   D'autre part, le petit ressort 140 s'est tendu au fur et à mesure que la glissière 53 avançait; et, lorsque le mouvement de celle-ci a été interrompu par   l'arrêt     174,   les leviers jumelés   70-71   et   72-73   se sont ouverts pendant que les touches 96, 98 montées dessus portaient sur la surface de l'organe dilatable. 



   Si, par hasard, une des touches 98 s'engage sur la face de champ de la semelle avant l'autre touche, la plaque 80 se meut de   cote'   en pirouettant sur la, broche 90 jusqà ce que les deux touches 8 soient en contact avec la semelle, les leviers 72 73 et les touches devenant aussitôt incapables de se séparer. Dans l'intervalle, le ressort 144 a agi pareillement sur la plaque à came 892 pour refermer les leviers 70,71 sur la semelle et faire porter les touches 96,96 sur les faces de champ opposées de celle-là, dans la région de la ligne des flancs, lesdites touches devenant à leur tour incapables de se séparer.

   En se rapprochant l'un de l'autre, les leviers 70   71   ont   dégage   les cliquets 126, 138   empêchant   ainsi la barre 114 de s'éloigner 

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 de la semelle et maintenant par suite la touche 118 portée par ladite barre, en contact avec la face de champ de l'extrémité de la semelle. Et comme la faoe active des guide-chaussure 116,   97   et 95 occupe, par rapport au plan de la face active des touches 118 98 et 96, un plan vertical situé en dedans du bord de la semelle, celle-ci est empêchée de remonter par des rebords 
204 (fig. 8 et 9) entre lesdites faces. On voit donc que les touches ont trouvé le devant de la semelle et le tiennent maintenant en cinq points différents de sa périphérie. 



   Cependant, la semelle peut, au besoin, être déplacée tout d'une pièce en travers du tampon pour l'orienter. En effet, quoique les touches jumelées 96-96 et   98-98   soient incapables de se séparer l'une de l'autre, il est possible de mouvoir chaque paire indépendamment en travers du tampon, dans un sens ou l'autre, en vainquant une certaine résistanoe due au frottement. 



  Naturellement, les plaques à came 80, 82 tournent autour de la broche 90 dans une direction opposée à celle dans laquelle est mue la paire oorrespondante de touohes   96-98,   La dimension de la bielle 180 est choisie de façon à permettre aux   chevilles   182 183 y logées de se déplacer en travers de ladite bielle si elles se meuvent en sens contraires; mais si elles se meuvent dans le même sens, la chaîne 184 et la bielle 180 pourront osciller aveo elles. 



   Dans certains cas, le mécanisme   susdorit   suffira pour tenir la semelle, et la chaussure pourra alors être placée comme il faut par rapport   à   celle'-la simplement en mettant . la chaussure dessus et en faisant accoter le bout et les deux côtés du bout sur les guides 116, 97 et 95. Cependant, afin de pouvoir satisfaire à tous les besoins, il est bon aussi de munir la machine de touches pour le bridage de la partie postérieure de la semelle, vu surtout qu'il est parfois nécessaire de tordre légèrement la semelle pour l'adapter au galbe du dessous de la chaussure, en déplaçant par exemple sa 

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 partie arrière transversalement par rapport à sa partie avant. 



  C'est pourquoi il est employé ici (fig, 1, 2,3, 14,15, 16) des touohes destinées à trouver et tenir la partie postérieure de la semelle et déplaçables en travers du tampon, aussi bien que des moyens destinés à placer la partie correspondante de la chaussure dans la position voulue par rapport à elle. 



  Sur la glissière 54 (montée sur le côtéf droit de la machine, comme explique' plus haut) sont rapportées des oreilles 206 (fig. 



  14) auxquelles des blocs 208 sont artioulés au moyen de vis 210. 



  D'autre part, aux faoes supérieure et inférieure des blocs 208 sont fixées respectivement, par leur extrémité dehors, des plaques 212, 214. Entre ces plaques sont   montés,.-   une plaque à came 216, pareille à la plaque 80; deux leviers 218, 220, pareils aux leviers 72,   73;   une barre glissante 222, pareille à la barre 114; enfin, deux cliqueta 224,226, pareils aux cliquets 126, 128 La plaque à came 216 est poussée vers l'intérieur par un ressort 227 (fig. 3) attaché par un bout à un mentonnet 229 sur le dessous de ladite plaque à came et, par l'autre   bout, a   un mentonnet 231 sur la plaque 212.

   Le levier 218 et le cliquet 224 pivotent sur une même broche 228 (fig. 14) implantée dans les plaques supérieure et inférieure 212 et 214, et le levier 220 et le cliquet 226 sont articulés de même manière sur le côté opposé du mécanisme. Par-dessous les leviers 218 220 est un organe d'espacement 230 qui fraye un chemin à la plaque à came 216. Des extrémités postérieures des leviers 218, 220 descendent des chevilles engrenant dans des coulisses inclinées 231' formées dans la plaque à came 216 et servant à rapprocher de la semelle les bouts intérieurs des leviers quand ladite   plaque à.   came peut être actionnée par son ressort 227.

   La plaque 216 porte, à son extrémité dedans, une coulisse 233 (fig. 3) où. se loge une cheville 235 qui est implantée dans le dessus de la plaque 212 et autour de laquelle cette plaque peut se mouvoir pour permettre aux extrémités 

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 dedans des leviers 218 220 de se déplacer en travers du tampon 31.

   Quand la plaque 216 est tirée en dehors pour séparer l'une de l'autre les extrémités dedans des leviers, le mentonnet 229 qui descend de ladite plaque   à   came pénètre jusqu'au fond d'une échancrure campaniforme 237 (fig. 14) ménagée dans la plaque 212, ce qui a pour effet de recentrer la plaque   216.   La barre 222 coulisse longitudinalement entre des nervures de guidage 232 formées sur l'organe d'espacement 230, et elle est poussée en dedans par un ressort 234 (fig. 3) attache' par un bout   à   un mentonnet 236 sur une plaque 214 et, par l'autre bout, à un mentonnet 238 (fig. 6) qui passe à travers une coulisse dans la plaque 214 et fixé à la barre 222.

   Quand les leviers 218, 220 sont ouverts, des goupilles 240 implantées dans les- dits leviers tiennent les cliquets 224, 226 dégages des dents 242 formées sur les deux bords de la barre 222. 



   L'extrémité dedans de chacun des leviers 218 220 est munie d'un guide 250 et d'une touche 252 (fig. 16) qui peuvent être ajustés l'un par rapport   à   l'autre, tout comme les organes 97, 98, au moyen d'une broche excentrique 253. Les guides 250 portent sur la chaussure, et les touches 252 sur la semelle. 



  Des rebords 254 (fig. 15 et 16), formés sur les touches 252, se projettent par-dessus la semelle pour l'empêcher de monter. 



  Les parties des touches venant en contact avec le bord de la semelle sont préférablement recourbées dans des plans horizon- taux, comme indiqué fig. 15, afin de pouvoir engager la semelle en des points qui leur permettront de bien   effectuer   le place- ment de la partie postérieure de semelles de galbes différents. 



  D'autre part, l'extrémité dedans de la barre 222 est tournée d'équerre de haut en bas pour servir de butée 256 pour le derrière de la semelle et de la chaussure. 



   Sur la plaque 212 sont montés des galets 258 portant sur des rampes 260 qui, quand la glissière 54 est rapproohée du tam pon, permettent aux organes 252, 256 de descendre sur la surface 

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   découverte   de l'organe dilatable 31. Pour entraîner la glissière 54 intérieurement vers le tampon, un contrepoids 
262 (fig. 1) est suspendu à une chaîne 264. Cette chaîne, remontant par-dessus une poulie 266 qui pivote en 42 sur la plaque 40, passe à travers une fente 26g (fig. 3) ménagée dans la plaque 64 et est accrochée à la glissière 54.

   Pour séparer les guides place-chaussure 250 et les touches bride- semelle 252 et reculer en même temps la glissière 54, une chaîne   270   attachée en   272 à   la plaque à came 216 (fig 14) passe par-dessus une poulie   274   (fig. 2) montée sur la plaque 
46, puis par-dessus une autre poulie montée sur le même axe que la poulie 188 ladite chaîne étant attachée en 191 au levier 190 de la pédale 198 pour que l'abaissement de cette pédale amené du même ooup en position rétrograde les mécanismes place-ouvrage situé  à   l'avant-bout et à l'arrière du tampon. 



   Durant le placement susdécrit de l'avant-pied de la semelle et de la chaussure, la glissière 54 sera entraînée vers l'inté- rieur par l'action du contrepoids 262, ce qui rapprochera de la chaussure les touohes 252 et les butées 256 et les fera tomber sur l'organe dilatable 31 quand les galets 258 descendront des rampes 260. Le mouvement de la glissière 54 est limité par sa renoontre avec un bloc   271   (fig. 14) articulé au moyen d'une vis 273 sur la plaque 46. La vis est située à des distances différentes des faces de dôté et de bout du bloc pour que, en tournant ce dernier, l'une quelconque desdites faces puisse être utilisée comme arrêt pour la glissière 54. Ainsi, la position des guides 250 et des touohes 252 en long du tampon peut être variée selon la longueur particulière des semelles à poser.

   Quand la chaîne 270 est détendue, la plaque à came 216 est entraînée vers l'intérieur par son ressort 227, ce qui rapproche l'une de l'autre les touches 252 et leur fait trouver la semelle dans la position où elle a été placée par   l'opéra-   teur, la butée 256 étant enclenchée pour l'empêcher de se 

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 mouvoir vers l'extérieur. Et comme les touches et guides d'avant-pied sont supposés effectuer les mouvements susdits en même temps que les touohes et guides   d'emboîtage,   la ohaus- sure peut maintenant être posée sur la semelle et elle occupera alors la position qu'il faut par rapport à celle-ci en tous les points de sa périphérie, si les organes portant respectivement sur la chaussure et la semelle ont déjà été ajustés comme il faut les uns par rapport aux autres.

   En introduisant la chaussure entre les guides 250, il peut être nécessaire de déflxcir la partie postérieure de la semelle en travers de sa partie antérieure, dans un sens ou   l'autre,   pour qu'elle s'adapte bien à la chaussure. A cette fin, les leviers 218 220 peuvent être mjs ensemble en travers du tampon, la plaque à came 216 tournant en sens oppose' et lesdits leviers étant enclenchés au même instant pour ne pas être sépares par ladite plaque à came. Naturellement, ce mouvement est ordinairement léger et ne devient nécessaire que lorsque la tournure d'une semelle découpée   à     l'emporte-pièce   ne oorrespond pas exactement à la tournure de la forme. 



   Chaussure et semelle ayant été placées comme il faut l'une par rapport à l'autre de la manière et par les moyens   susindiques,   il convient d'exercer une première pression sur la chaussure et sur la forme qui est dedans pour pousser celle-là en bas contre l'organe dilatable 31 afin de serrer la semelle contre le dessous de la chaussure sur presque toute son étendue, et   placer   aussi la semelle et le dessous de la chaussure comme il faut verticalement par rapport à l'organe dilatable, la semelle pouvant   après   cela être serrée davantage par la déformation du vase-tampon 30 sans déformer par trop la partie de ce vase laissée   à   décuvert 
Dans ce but,

   il est prévu une anse ou étrier dont les branches280 sont articulées par lebas en 281 à la boite 28 et jointes ensemble à leur extrémité' supérieure par une barre transversale 282. Dans celle-ci est monte' un piston 

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 vertical 284 qui est muni, au bas, d'une patte 285 (fig. 3) faite pour appuyer sur le sommet du cône de la forme. Avant de présenter une chaussure , la machine, l'étrier peut être tourné en dehors du tampon jusqu'à ce qu'une de ses branches 280 vienne rencontrer une cheville de butée 286 (fig. 1). 



  Pour appuyer le bout de la chaussure, il est prévu un bloc 288 qui peut monter et descendre dans une barre transversale 292 fixée à des montants 294 articulés en 296 à la boîte 28 Comme le montre la fig. 4, le bloc appuie-bout 288 présente, à sa partie dessous, un creux transversal revêtu d'une garniture 289 en cuir, feutre, ou autre matière convenable, retenue en place par des vis 291. Ce bloc est fixe au bas d'un piston 290 au moyen d'une vis 293 sur laquelle il peut tourner, et dans le piston est implantée une cheville 295 qui engrène dans une coulisse du bloc 288 pour limiter le mouvement tournant de celui-ci, tout en lui permettant de tourner suffisamment pour que le creux de sa partie dessous appuie aussi bien sur le bout dtune chaussure du pied droit que sur le devant d'une chaussure du pied gauche.

   L'étrier de devant 294-292-294, sur lequel est monté l'appuie-bout, peut être tourné en avant jusque contre une cheville de butée 298, mais cette manoeuvre n'est pas essentielle car, une fois l'étrier de l'appuie-forme 285 tourné en arrière, le devant de la chaussure peut s'introduire facilement sous l'appuie- bout 288 qu'un ressort 300 tient alors en l'air. Un ressort analogue, 302 sert aussi à tenir le piston 284 en l'air. 



  Sur chacune des barres transversales   282,   292 est monté un cliquet 304 (fig. 3) de manière à pouvoir entrer en prise avec une denture convenable formée sur chacun des pistons 284, 290, ces deux cliquets étant 3mpêcjés de lâcher prise par des ressorts 306 et pouvant en être dégagés par l'opéra- teur en pressant les queues montantes 308 desdits cliquets. 

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   Le piston 284 est baissé à l'aide du mécanisme suivant: 
Une console 310 est articulée en   312   une saillie 314 (fig. 



   5) de la table 20. Quand cette   oonsole   n'est pas utilisée, son propre poids la tient penchée vers la droite contre un    arrêt 316 sur la table 20 ; elle est utilisée, elle est   tournée presque à pic contre un appui 318 sur la saillie 314. 



   Cette même console est perforée pour y loger un,manchon 320 (fig. 1,3), et dans ce manchon est logé à son tour un piston 
322 muni d'une tête 324 qui, quand la console est debout, surplombe le haut du piston 284 destine à appuyer sur le sommet du cône de la forme. Manchon et piston sont tenus normalement en l'air par un ressort 326 (fig, 1) qui engagé une cheville 328 (fig. 3). Cette cheville passe à travers une longue coulisse 329 dans la console 310, de'même qu'à travers une courte coulisse 330 dans le manchon   320,   et est sertie dans le piston   322,*comme   le montre clairement la figure 3.

   D'autre part, le haut du manohon 320 est bifurqué et dans les branches de cette bifurcation est   artioulé   en 332 un levier 334 (fig. 1, 3) muni d'une face excentrique 336 qui est en contact avec le piston 322 et qui, lorsque le levier 334 est tourné vers l'avant, fait descendre ledit piston dans le manohon 320. Un cliquet 338, articulé à la console 310, est en prise avec une denture sur le manohon pour permettre à ce dernier de descendre mais l'empêcher de remonter, Le   oliquet   peut être dégagé du manchon en pressant sur une   queue,,   montante 340.

   La console 310 porte, en outre, une saillie 342 (fig. 5)qui, lorsque ladite console est tournée en   l'air,   engage la branche postérieure 280 de 1'Strier de derrière et la tourne aussi en l'air pour placer le piston 284 en 'dessus du cône de la forme, s'il n'occupe pas déjà cette position. 



   Pour baisser le piston porte-appuie-bout 290, on utilise un mécanisme essentiellement pareil à celui servant à baisser le piston 284, sauf que quelques   pièces   de ce mécanisme sont 

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 disposées inversement et présentent des dimensions légèrement différentes. La description donnée s'appliquant aussi bien à un mécanisme qu'à l'autre, chaque pièce du mécanisme d'abaisse- ment de l'appuie-bout porte ici le même chiffre de référence employé pour désigner la pièce correspondante du mécanisme d'abaissement du derrière de la forme. Il est entendu que les deux consoles 310 peuvent   être   levées à pic, les manchons 320 pousses en bas et les deux leviers 334 actonnés en même temps pour faire descendre simultanément les deux extrémités de la chaussure. 



   . Quand l'opérateur, après avoir place' une chaussure sur le tampon tel que susdit, désire exercer une première pression sur la chaussure et sur la forme qui est dedans pour les serrer contre le tampon, il met les deux consoles 310 debout, ce qui place le piston 284 et un des pistons 322 dans le prolongement vertical du sommet du cône de la forme (fig. 3), l'autre piston 322 et le piston 290 venant se placer aussi juste en dessus de l'avant-bout de la chaussure. Pour cela, l'opérateur peut saisir les deux leviers 334, un avec chaque main, et les tourner en l'air, les deux surfaces à came 336 (fig. 3) étant ainsi formées que ce mouvement des leviers ne fait pas descendre lepistons 322.

   S'il restait un peu d'espace entre cône de la forme et le piston 284 entre la chaussure et le piston 290, ou entre les extrémités supérieures de ce piston et les pistons 322,   l'opérateur   poussera de haut en bas sur les leviers 334 qui sont munis d'épaulements 335 empêchant la main de 1'opé rateur de glisser en bas sur lesdits leviers. Ainsi, les man- chons 320 descendront pour combler les vides et assurer la venue des pistons 28 290 en contact avec la forme et la chaussure. 



  De plus, si la chose paraît utile, la chaussure sera poussée en bas, elle aussi, et il va sansdire que les cliquets 304 1'empe- cheront de remonter. Les leviers 334 seront tournés ensuite vers l'opérateur jusqu'en position virtuellement horizontale, ce 

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 qui amènera les surfaces à came 336 à baisser les deux pistons 
322 et, par suite, les pistons 284 et 290, pour appliquer une pression préliminaire à la chaussure et   à   la forme. Si l'opérateur trouve que la pression ainsi obtenue n'est pas suffisante, il pourra remettre les leviers 334 debout, pousser les manchons 320 en bas et utiliser de nouveau les leviers 334 pour augmenter la pression préliminaire. Naturellement, les cliquets 304 maintiendront la pression ainsi obtenue, et cette pression pourra être augmentée petit a petit autant qu'on le voudra.

   Dans les cas ordinaires cependant, une seule manoeuvre des leviers 334 suffira pour obtenir la pression préliminaire nécessaire au placement de la chaussure dans-la position verticale voulue par rapport   à   la surface du tampon 31. 



   Les cliquets 304 maintenant la pression préliminaire ainsi appliquée, les leviers 334 peuvent être tournés en arrière, sur quoi les ressorts 328 exhausseront les pistons 322 autant que le leur permettront les coulisses 330 libé rant par la les consoles 310 sur lesquelles est monte le mécanisme servant à apoliquer une pression préliminaire à l'ouvrage, lesquelles pourront alors basculer en dehors autour de leur pivot 312 sous l'action de la pesanteur jusqu'à ce qu'elles viennent buter contre les arrêts 316. 



    Durant ce   mouvement, les cliquets 338 qui tiennent les man- chons 320 en bas sont dégagés automatiquement. A cette fin, sur le cote' gauche de la machine une tige 344 (fig. 5) est articulée en 345 à une partie fixe de la table 20 (par exemple, à l'arrêt 316), le pivot 345 étant espace latérale- ment du pivot 312 pour que,le haut de la tige 344 et la oon- sole 310 puissent effectuer un mouvement relatif entre eux. 



  On verra par fig. 1 que la tige 344 s'engage sous une partie demi-conique au bout d'un levier 346   articule',   en un point de sa longueur, à des oreilles 348 sur la console 310, l'autre bout de ce levier étant fait pour engager la queue 340 du 

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 cliquet 338 Quand la console 310 tourne endehors, le levier 346 effectue, en long de la tige 344, un mouvement de transla- tion suffisant pour que l'extrémité demi-conique du levier soit entraînée vers l'extérieur et le cliquet dégage, sur quoi le manchon 320 remontera sous la poussée de son ressort 326 aussi haut que le lui permettra la coulisse 329.

   Sur le côté droit de la machine est installe' un mécanisme analogue servant à dégager l'autre çliquet 338 
Pour fixer la boîte 28 dans la position qu'il faut sur la table 20, le derrière de ladite boîte est muni, au coin de gauche, d'une patte en L, indiquée en 350 sur   fig.   3, dont la. branche horizontale s'introduit sous une oreille 352 (fig. 5) rapportée sur la table   20.   A l'extrémité de droitede la botte sont deux pattes 354 de même forme mais tournées en sens inverse de la patte 350, lesquelles s'engagent sous un ressaut 356 formé sur une barre rapportée sur la table 20. 



  Il va sans dire qu'une telle disposition empêche la boîte à tampon de remonter de la table. Pour monter la boite dans la machine, on la fait glisser jusqu'à ce qu'elle entre en prise avec l'oreille 352 et le ressaut 356, sa position longitudinale étant déterminée par des faces cunéiformes, 358 et 360, formées en sens inverse sur des blocs rapportés sur la table 20. Si la boîte ainsi placée est   trop à   gauche de la table, on n'aura qu'à la pousser en arrière pour la faire mouvoir vers la droite par la face cunéiforme 358 par contre, si elle est trop à droite, la face cunéiforme 360 agira dessus en sens contraire pour la ramener vers la gauche. 



  La position du derrière de la boîte est déterminée par des chevilles de butée 362 implantées dans la table. Le mécanisme de montage susdécrit permet non seulement d'ainsi placer la botte que les triers porte-appuie-bout et porte-appuie-forme occuperont la position voulue par rapport au piston de l'appuie-forme, mais il permet aussi de placer la botte à 

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 l'endroit qu'il faut par rapport au mécanisme servant à appliquer la pression finale à la semelle, mécanisme que l'on va maintenant décrire. 



   Une portion 366 du fond de la botte 28 (fig. 3) est mobile de bas en haut et, quand la boite a été placée comme expliqué ci-dessus, cette portion se trouve juste en dessus d'un piston 
368 qui remonte à travers la table 20. Le piston en question est articulé à un levier 370 en un point plus rapproche* d'une extrémité de ce levier que de l'autre afin   dobtenir   un levier à bras inégaux. Le bout du bras le plus long du levier   370   pivote en 372 sur des oreilles rapportées sur le côté dessous de la table, tandis que le bras le plus petit pivote en 374 sur le plus court dès bras d'un levier 376 articulé en 378 à des oreilles rapportées sur le cote dessous de la table 20, une bielle 380 (fig, 1) accouplant le bout du bras le plus long de ce dernier levier à un levier 382   à   branches inégales. 



  D'autre part, le bout du bras le plus court   du   levier 382 pivote sur une tige 384 passant entre des oreilles 386 rap- portées sur les pieds de gauche 22 de la table, et au bras le plus long est suspendu un gros contrepoids 388 (fig. 2). La disposition est ici telle que la descente de ce contrepoids sous l'action de la pesanteur exhausse le piston 368 par l'entremise du puissant système de leviers sudénrit ce pis- ton refoulant alors de bas en haut la partie mobile 366 du fond de la boîte.

   Une telle aotion déforme le dessous33 du vase 30   (fig.     12)   et, comme ce vase est tenu fermement en place sur les cotes par les parois de la botte 28 et au sommet par la semelle de la chaussure, l'effort de pression   exerce'   par 'le piston 368 sera transmis à la face de dessous de la semelle par le liquide contenu dans le vase. De préfrence les pièces sont ainsi proportionnées et le mouvement du piston tel qu'une pression de 5 kg. par centimètre carré peut être appliquée à la semelle. 

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   Quand on opère sur une chaussure plus petite, une moindre étendue de la partie dilatable 31 du vase 30 est   recouverte   par la semelle. Il s'ensuit que ladite partie 31 sera plus   déflé-   chie en hauteur autour de la semelle, notamment aux deux extrémités de la chaussure, et cette déflexion ou dilatation peut être si grande qu'elle réduira passablement la pression que la machine est supposée appliquer par centimètre carré à la chaussure par la quantité prédéterminée de déformation du fond 33 du vase. En vue d'objer à cet état de choses, il est prévu des moyens destinés à contrôler la dilatation de la paroi supérieure du tampon 31 du vase.

   Etant donné que la longueur des chaussures varie beaucoup plus que leur largeur, il n'y a pas lieu dans la pratique de contrôler la dilatation du tampon 31 de chaque côté de la chaussure.   C'est   pourquoi il n'est   pas   fait usage ici que de moyens servant à contrôler la dilatation du tampon 31 aux deux   bcuts   de la chaussure. 



  Dans ce butt des plaques de recouvrement 390, 392 (fig. 1, 10) sont disposées de facopnm à pouvoir glisser en long de la   chaus-   sure par-dessus le couvercle ajouré 32 de la botte et par- dessus la surface du tampon . Les cotes dedans de ces plaques présentent une courbe   repondant   approximativement au galbe des extrémités antérieure et postérieure de la chaussure. L'ajustage des plaques en question de dehors en dedans pour le semellage   d'une   petite chaussure permettra de contrôler la quantité de dilatation de la paroi supérieure du vase 30 à chaque extrémité de la chaussure, de sorte que la pression par centimètre carré appliquée à une courte semelle sera virtuellement la même que celle appliquée à une semelle longue.

   La disposition de la plaque de recouvrement 392 est illustrée clairement sur fig. 



  10. On verra par cette figure que ladite plaque est munie, par devant, d'oreilles 394, tournées en bas, qui   s'introduisent   entre les parois latérales du vase 30 et les- parois latérales de la botte 28 Le derrière de la plaque est muni à son tour 

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 d'une étroite languette 396 qui passe à travers une fente dans le bout de la botte 28 et qui forme un épaulement 398   à   l'aide duquel la plaque 392 peut être ajustée aisément en long du tampon 31.

   La plaque de devant 390 est construite et installée de la même manière à l'autre bout de la botte 28 
Il est sans doute désirable de fournir avec chaque machine un bon nombre de tampons et de boites'avec le jeu de brides nécessaires au maintien de l'ouvrage, et désirable aussi que la semelle et la chaussure, une fois serrées l'une contre l'autre de la façon expliquée ci-dessus, puissent être mainte- nues dans cet état pendant un temps indéfini, l'appareil dans lequel une chaussure a été mise ainsi sous presse étant démonté de la machine et mis   à   l'écart pour permettre à la colle de sécher, et un autre appareil mis à sa place pour le traitement d'une autre chaussure.

   Il est donc nécessaire de munir chaque botte   à   tampon de moyens destinés   à   maintenir la partie màbile 366 de son cote' dessous dans la position où elle est refoulée par le piston 368 ei l'on veut conserver la pression appliquée ainsi à la semelle. Or, c'est précisément ce   qué   fait le mécanisme illustré en détail sur fig. 10 à 13 inclusivement. 



   La partie mobile 366 du fond de la boîte 28 est muni d'une saillie 400 sur le dessous de laquelle s'engage le piston 368, les côtés avant et arrière de cette saillie inolinant de haut en bas et l'un vers l'autre pour former un coin 400 (voir   fig.   



    12) .    



   Sur le dessous de la botte pivote en 402 un levier 404 (fig. Il) entre les bouts duquel est un cran 405 oû se loge un côté du coin 400. Un levier identique 406 est articulé égale- ment au cote dessous de la botte et dans son cran se loge le côté opposé du coin 400. Les crans 405 des leviers empêchent le coin 400 et, par suite, la partie mobile 366 de se mouvoir en long des leviers 404, 406. Ces derniers sont pousses l'un vers l'autre par un ressort 408 intercalé entre eux. Pour. 

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 maintenir les leviers en prise avec le coin 400, il est prévu des moyens servant à enclencher ensemble les extrémités dehors des leviers (fig. 10, 13). Lesdites extrémités passent à travers une fente dans l'extrémité de la boîte 28 et portent sur une surface plane 409 formée sur une partie de ladite boîte. 



   A l'extrémitélibre du levier 404 est fixé un orga.ne 410 sur lequel pivote en 412 un bras 414 dans lequel est montée une glissière 416. Cette glissière est poussée=en dehors du bras par un ressort 418 loge dans la, glissière entre son extrémité dehors et un mentonnet 420 implantada.ns le brus 414. Le dessus de la glissière 416 est armé d'une denture 422 avec laquelle coopère un cliquet 424 actionné par un ressort et monté sur,le bras 414, pour empêcher la glissière de revenir en dehors après avoir été' poussée en dedans.

   Quand le temps est venu d'enclencher le coin 400, le piston 368 sera, en tran d'exercer une pression ascendante dessus et les leviers 404, 
406 aurant été refermés sur ledit coin par le ressort 408 
Un ressort 426, enroulé autour du pivot 412 du levier 406 fera tourner le bras 414 vers ce levier pour l'entraîner vers la, boite 28 le cliquet 424 ayant été dégage entretemps afin de permettre au ressort 418 de mouvoir la glissière 416 vers l'extérieur. Pour enclencher le coin 400, l'opérateur saisit avec un de ses doigts une goupille 428 implantée dans le bras 
414, puis il appuie avec le pouce sur la glissière 416 pour la mouvoir vers l'intérieur, le cliquet 424 l'empêchant naturelle- ment de revenir en dehors.

   Le bout dedans de la glissière 416, lequel affecte de préférence la forme d'un coin (voir fig. 11), vient appuyer d'abord sur une surfa,ce plane 409 du levier 406 pour tenir les   leviers refermas   sur le coin. En   fa.isant   osciller maintenant le bras 414 vers la boîte, le bout   cunéi-   forme de la glissiére 416 est poussé par-dessus une surface à came 430, formée sur le levier 406, jusqu'à ce qu'il vienne appuyer à son tour sur une autre surface plane 431 du levier 

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   406,   le mouvement du bras 414 étant interrompu par un mentonnet 
433 implanté dans le levier.

   Grâce à ce mécanisme et à son mode d'opération, on est sûr que, si le mouvement de la   glis   sire 416 ne serre pas les leviers   à   fond oontre le coin   (à   cause de l'espacement des dents 422 sur la glissière), cette quantité de serrage ou plus de serrage sera obtenu par le passage du bout cunéiforme de la glissière sur la surface   came   430 du levier 406. 



   On peut alors mettre fin à la pression du piston 368 sur le fond du vase 30. Pour cela, l'opérateur actionnera un levier 432 (fig. 1) pivotant en 434 sur le pied de derrière 
22, à la droite de la machine, et muni d'une pédale 436. 



  Une chaîne 438 attachée par un bout au levier 432, passe dessus une poulie 440 montée sur la table et est attachée par son autre bout au levier 382 Quand la pédale 438 est baissée, le contrepoids 388 remontera pour faire cesser la pression subie par le piston 368 un ressort 442 (fig. 2), attaché par un bout au pied de droite 22   à l'avant   de la machine et, par l'autre, au pivot 374 (entre les leviers 370 et 376) entrant alors en jeu pour retirer le piston. 



   Le levier 432 de la pédale 436 est tenu en bas par un mécanisme d'enclenchement comprenant (fig. 1 et 2) un bouton 444 articulé en 446 au pied de droite 22, à l'avant de la machine, et maintenu en position horizontale par un ressort 448. L'abaissement dudit levier fait tourner le bouton 444 pour permettre au premier de passer par-dessous le second, sur quoi le ressort 44g replace le bouton en position   hori-'   zontale.

   Pour empêcher l'ascension du levier 432 de faire tourner le bouton quand il est mis en   liberté*,   il est prévu une clenche 450 en forme de levier coude qui pivote en 452 par en dessous d'une extrémité du bouton 444   command  par   un ressort 454, de sorte qu'une branche dudit levier d'en- clenchement appuie sur cette extrémité-là du bouton 444 pour 

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 empêcher ce dernier de tourner quand le levier 432 est poussé en haut. L'autre branche du levier   coude'   450 est abaissable en appuyant dessus avec le pied pour mettre en liberté le bouton et laisser descendre le contrepoids 388 Grâce à cette disposition, le levier qui tient le contrepoids en l'air peut être libéré aisément malgré' la pression de ce levier sur le bouton 444. 



   Le contrepoids 388 peut être déclenche' par la libération de la clenche 450 avant l'abaissement de la pédale 198 c'est-   à-dire   pendant que les dispositifs   bride-eemelle   et place- chaussure sont en position active sur le tampon, le contrepoids 388 étant utilisé alors pour amener lesdits dispositifs en position inactive, et la résistancedes contrepoids plus petits 166 et 262, étant utilisée aussi pour éviter de refou- ler trop vivement le piston 368 Dans ce but, au levier 190 de la pédale 198 est articulée une tige 456 qui remote à travers un trou perce' dans une oreille 458 rapportée sur le levier 3382 Sur la tige 456 est fixé en position réglable un manchon 460 et, entre ce manchon et l'oreille 458,

   un ressort à boudin 462 est enroulé sur ladite tige et assez fort pour faire descendre un peu le levier 190 quand le contrepoids est mis en liberté (fig. 



  2), et retirer par suite les dispositifs bride-semelle et place- chaussure de leur   position   active sur le tampon. Quand la pédale 198 est baissée davantage pour l'enclencher, le ressort 462 se détend et les dispositifs bride-semelle et place-chaus- sure sont ôtés complètement de dessus le tampon, toute la force du contrepoids 388 étant maintenant appliquée au piston 368 
Le vase 30, dont la paroi supérieure 31 est dilatable et la paroi inférieure 33 déformable comme explique plus haut, affecte préférablement la forme illustrée fig. 17.

   Il est clair que les parois latérales, inférieure et extrêmes de ce vase sont emprisonnées dans la boîte   28   et que le couvercle ajouré 32 (fig. 1) y enferme aussi le bord de la paroi. 

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 supérieure 31, la partie de cette paroi laissée à découvert par l'ajour du couvercle présentant la forme d'une semelle. 



   D'autre part, cette même paroi 31, vue de profila a un galbe longitudinal répondant approximativement au galbe longitudinal du dessous d'une chaussure. Enfin, la partie sur laquelle appuie le devant de la chaussure est essentiellement plane, comme aussi la partie sur laquelle appuie le derrière de la chaussure. Ces deux parties ne sont cependant pas parallèles, mais présentent l'une par rapport à l'autre la moyenne d'in clinaison existant entre les plans des parties avant-pied et   emboîtage   des chaussures que l'on est en train de fabriquer, telles par exemple que des chaussures féminines. 



   Les deux parties extrêmes relativement plates de la paroi 31 sont raccordées ensemble par une partie intermédiaire 35 qui est normalement convexe tant dans le sens longitudinal que transversal. Cette partie est   facile   déprimer en exerçant une pression sur la cambrure   d'une   semelle reposant dessus, cette pression lui faisant prendre une courbe concave transversale à l'endroit où porte ladite oambrure et une courbe convexe transversale de chaque côté de la semelle au même   en-   droit.

   Quand les portions du tampon situées sous la cambrure et de chaque côté   d'elle   ont été conformées ainsi, la partie intermédiaire 35 du tampon est dilatée afin d'amener la semelle à envelopper la cambrure de la chaussure pour qu'elle se colle bien aux bords de l'empeigne, par une pression extérieure obtenue en enfonçant la chaussure dans le tampon ou (et) par une pression hydrostatique à l'intérieur du vase obtenue en refoulant sa paroi inférieure 33, tel   qu'expliqua   plus haut, 
Pour la fabrication du vase-tampon, il est recommande' d'employer une composition de caoutchouc souple.

   On commen- cera par enrouler autour d'une âme fragile autant de feuilles de cette composition qu'il en faudra pour donner aux parois du vase l'épaisseur convenable, puis le tout sera vulcanisa 

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 dans un moule convenable. Cela fait, l'âme peut être réduite en miettes et retirée du vase par une brèche indiquée en 468 sur fig. 17.

   Cette brèche peut être fermée de toute façon convenable, par exemple à l'aide d'une plaque métallique 470 (fig. 3) insérée à l'intérieur du vase et fixée en place au moyen de boulons traversant la plaque pour passer dans des trous percés dans le vase, à proximité' de la brèche 468 et se visser dans le fond de la botte 28 On verra par fig. 17 que   1'extrémité   antérieure du vase est munie de deux perfo-      rations, 472 et 473, dont l'une est destinée à recevoir un tube de remplissage 474 (fig. 3) et l'autre, un   manomètre   476. 



   Le vase est rempli complètement d'eau distribuée par le tube 474 et débarrassée de bulles d'air, après quoi un peu de cette eau en est expulsée par une pression sur la paroi 31, puis le tube de remplissage est coifféd'un chapeau à vis pour sceller hermétiquement le vase. La paroi 31 se trouve alors détendue et plutôt molle et, bien que le vase soit encore plein d'eau, ladite paroi peut être déformée aisément, surtout à sa partie intermédiaire, en   serrant   la semelle dessus avec la main. 



   Si l'on n'employait que du caoutchouc pour former un tampon de   l'épaisseur   indiquée, la force de pression requise serait susceptible de   l'étirer   et de le bomber outre mesure dans l'espace autour de la périphérie de la semelle où le tampon est libre. En vue de parer à ce danger, un morceau de toile 478 ou autre tissu convenable, est   insère   entre les feuilles .superposées de caoutchouc dont la parai supérieure 31 du vase est formée avant la vulcanisation.

   Cette armature permet à la partie milieu 35 de la paroi 31 de se dilater autant   qu'il   faut pour faire coller la semelle à la cambrure de la chaussure, surtout à cause du galbe imparti cette partie 31 quand la semelle est serrée en premier lieu dessus,   évitant   ainsi l'étirage de la matière et un bombage exagéré 

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 de la paroi 31 de chaque côtéde la cambrure et aux autres en- droits   où   elle est libre autour de la semelle de la chaussure. 



   Afin de pouvoir mieux contrôler la dilatation des parties du tampon 31 engageant l'avant-pied et l'emboîtage de la semelle de chaussures de faible longueur, de même que pour empêcher le bord de la semelle de ces chaussures, ou de chaussures plus longues, d'être retrousse par trop vers l'empeigne (par exemple, quand on veut obtenir un avant-pied au un emboîtage virtuelle- ment plat), de minces plaques en métal peuvent être encastrées dans la matière dont le tampon 31 est fait. Ces plaques, indiquées en 480 et 482 sur fig. 17, peuvent être en acier à ressorts, De préférence, la plaque de derrière, 482, est munie, à sa partie niarginale, de trous 484 par où le caoutchouc s'in- filtre au cours de la vulcanisation pour unir intimement ensemble les couches de caoutchouc supérieures et inférieures et y assujettir fermement ladite plaque.

   De préférence aussi, la plaque de devant, 480 est munie de fentes en long de sa ligne   me'diane   486, et munie également de fentes 488 qui se prolongent pour ainsi dire radialement vers l'extérieur partir du point où le centre du bout   d'une   semelle sera plac  sur.le tampon. De même, des fentes 490 sont pratiquées perpendiculairement (ou presque) à la ligne médiane 486 dans la région où le gros de la semelle portera sur le tampon. Les fentes 490 diminuent la flexibilité transversale du tampon 31 sans cependant altérer dans la même mesure sa flexibilité longitudinale. Quant aux fentes radiales 488 elles permettent à la partie du tampon sur laquelle appuie le bout de la semelle de prendre le galbe que cette partie-là de la semelle doit habituellement recevoir. 



   Pour obtenir une flexibilité longitudinale uniforme en même temps qu'une rigidité' transversale uniforme, on peut utiliser la plaque   d'avant-pied   illustrée fig. 18 On verra que cette plaque est munie de fentes parallèles 492 qui se prolongent 

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 d'un côté à l'autre du tampon et qui sont espacées de la même distance l'une de l'autre. Dans les deux espéces de plaques d'avant-pied montrées fig. 17 et 18 le bout des fentes est agrandi en y formant un oeil 494, ce qui permet aux couches de caoutchouc supérieures et inférieures de s'unir intimement ensemble et empêche en même temps les fentes de s'allonger au cas où il se formerait des gerçures dans le 'oord de la plaque. 



   Le débordant de la semelle . la ligne des flancs non seulement varie avec les divers genres de chaussures, irais il varie aussi des deux cotes d'une même chaussure. Dans une paire de chaussures, c'est sur le   cote'   dehors de la semelle que la lisse déborde le plus. Or, si on donne à un opérateur de la machine à semeller un lot de chaussures du pied droit, puis un lot de chaussures du pied gauche, le temps requis pour rajuster les uns par rapport aux autres les organes bride-semelle et place-chaussure,. 95 et 96, n'est pas considérable; mais quand une semelle doit être posée d'abord à une chaussure du pied droit et aussitôt après à une chaussure du pied gauche, il sera avantageux de pouvoir effec- tuer simultanément les ajustages relatifs des organes susdits. 



  Or, c'est précisément ce à quoi vise le système de réglage illustre' fig. 19 et 20 où l'on verra que la tête de chaque broche exoentrique 108 qu'il faut tourner pour placer une touche dans la position désirée par rapport à un guide 95,   à   la forme d'un pignon 496 en prise avec une crémaillère 498 Cette dernière est maintenue en prise avec le pignon 496 par une plaque 500 fixée à la crémaillère et portant une coulisse 502 dans laquelle s'introduit la   pdrtion   réduite de chaque broche 108. Sur le pivot 74 s'articule un levier 504 dont une portion se projetant vers le côté interne dudit pivot a la forme d'un secteur denté 506 dans lequel engrené un secteur analogue 508 monté sur le pivot 75.

   Une des crémaillères 498 est accouplée en 510 au secteur 508 et l'autre accouplée à son 

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 tour en 512 au levier 504, la. distance entre le pivot 510 et le pivot   75   du   sectenr   508 étant égale à celle séparant du pivot 512 le pivot 74 du levier 504. Le mouvement de ce levier déplace les crémaillères 498 d'une même distance mais en sens contraires pour rapprocher ou écarter autant qu'il le faut des guides 95 les touches 96. Il est entendu que les organes de placement 97 et 98 qui engagent respectivement la semelle et la chaussure dans le voisinage de la ligne du bout rapporté, peuvent être employés avec ce système de réglage, bien qu'on les ait omis des figures 19 et 20 pour rendre'les choses plus claires. 



   Mode d'emploi de la machine. - Les pièces occupant les positions indiquées fig. 1, sauf que 1'étrier 280 aura été tourné en dehors jusque contre son butoir 286, l'opérateur place sur la partie dilatable (tampon) 31 du vase 30 une semelle préalablement enduite par exemple d'une couche de colle au pyroxile qu'on a laissée sécher, puis il humecte d'un solvant le côté supérieur de cette semelle, Cela fait, il appuie sur la semelle, ce qui transforme la double convexité de la partie-milieu du tampon 31 en une concavité' transversale sous la semelle et en une convexité' transversale de chaque côté de la semelle. L'opérateur libère maintenant la clenche 200 afin de permettre aux contrepoids 166, 262 de retirer les touches et les guide-chaussure de:leur position inactive pour les amener en position active par-dessus le tampon.

   Les glissières 53,54 seront arrêtées par leurs butées respectives 174, 271 et les rampes 164, 260 auront laissé tomber les organes de placement sur le tampon . Durant le mouvement intérieur des glissières, les barres 114, 222 seront venues accoter respectivement sur le devant et le derrière de la semelle qui les empêcheront de se rendre plus loin.

   Les touches 98 96, 253 seront amenées ensuite en contact avec la face de champ de chaque côté de la semelle par le mouvement 

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 intérieur des plaques à came 80 82 216 sous l'action de leurs ressorts de commande 148 224,   227.   Enfin, les barres 114, 222 seront enclenchées de manière à ne pouvoir pas se mouvoir vers   l'extérieur.   La semelle ne pourra plus quitter alors la posi- tion dans laquelle elle a été placée par 1'opérateur Si la touche de droite ou de gauche d'une paire quelconque de touches engage la semelle avant l'autre touche de cette même paire de touches, son mouvement sera bloquéet la.

     pla.que   à came qui commande la paire de touches en question oscillera sur son pivot et continuera d'avancer pour amener 1'autre touche de la paire en contact avec la semelle, chaque paire étant em- pêchée après cela de s'ouvrir par les coulisses inclinées ménagées dans les plaques à came. Si l'opérateur juge à propos maintenant de ne déplacer qu'un bout ou l'autre de la semelle (ou les deux) dans un sens ou l'autre en travers du tampon, il peut le faire pendant que la semelle reste en prise avec ses organes de placement, en poussant ou tira.nt soit sur la touche de droite ou de gauche de n'importe quelle paire de touches, soit sur le guide-chaussure correspondant. 



   Une fois la semelle placée comme il faut sur le tampon, la chaussure à laquelle elle doit être   soudée,   et dont le dessous a été préalablement enduit d'une couche de ciment, est passée sous le piston appuie-bout 290 jusque par-dessus la semelle. 



  Alors, étant donne' que les touches 96, 98, 252 et les guides   95, 97, 250   ont   Été   ajustes comme il faut les uns par   ra,pport   aux autres par la rotation des broches excentriques 108 253, le seul'f ait de mettre la chaussure sur la semelle placera celle'-la dans la position voulue relativement à celle-ci. 



   Saisissant maintenant les leviers 334, un avec chaque main, l'opérateur tourne les consoles 310 jusquten position verticale-, cette manoeuvre amenant les oreilles 342 des con- soles 310 à placer   les.triers   280 294 (ou l'un d'eux) juste au dessus des deux bouts de la chaussure, s'ils n'y sont pas 

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 déjà. En baissant les leviers 334, les manchons 320 sont poussés en bas avec les pistons 284 et 290, ce qui les amené respectivement en contact avec la forme et la chaussure. Les leviers 334 sont tournés ensuite vers l'opérateur pour faire actionner les pistons 322 par les faces came 336.

   Si l'on veut augmenter la pression préliminaire   à un   bout ou l'autre de la chaussure, ou aux deux, un des leviers 334 (ou les deux) sera relevé, le manchon 320 pousse' de nouveau en bas et le levier actionné encore une fois pour obtenir plus de pression, le cliquet 304 empêchant naturellemetn les pièces de se des- serrer.

   Ayant obtenu la pression préliminaire désirée, qui peut avoir une valeur voisine de 1.5 kg, par centimètre carré, l'opérateur repoussera les leviers 334 jusqu'en .position inactive ; et, comme les pistons 322 sont levés alors par leurs   ressorts 326,   les consoles pourront reprendre la position qu'elles accusent fig. 1.   C'est   ce qu'ils ont une tendance a faire sous l'action de la pesanteur, le poids des consoles étant en effet ainsi réparti par rapport à leurs pivots 312 qu'elles sont sollicitées à osciller de dedans en dehors pour se séparer l'une de l'autre.

   Durant cette oscillation, les leviers 346 sont mis en jeu par les tiges 344 pour dégager les cliquets 330 maintenant les manchons en place, les ressorts 326 agissant   aprs   cela de   manire ,   lever les manchons 320 
La chaussure est alors prête à recevoir la pression finale et   l'opérateur..   dégage la clenche 450 pour permettre maintenant au contrepoids 388 d'agir sur le piston 368 Durant la chute du contrepoids, l'oreille 458 du levier 382 agissant par l'entremise du ressort 462 retire les plaques à came 80 82 216 pour dégager de la chaussure les touches et les guides et reculer aussi un peu les glissières 53 et 54.

   De cette façon, touches et guides quitteront infailliblement leur position active pour se placer 1à où ils ne pourront point nire à l'application de la pression finale à la semelle de la chaussure. 

 <Desc/Clms Page number 42> 

 



   Durant leur retrait, les plaques à came 80 82 216 sont ¯recentrées par l'engagement de chacun dee mentonnets 150, 146, 229 dans l'échancrure campaniforme de chacune des plaques de recentrage 62, 68 212 L'opérateur   améne   maintenant les   glissires ,   la limite de leur course rétrograde par l'abaisse- ment de la pédale 198 ce qui détend le ressort 462 et permet au contrepoids 388 de refouler le piston 368 avec toute la force dont il est capable. Ce refoulement du piston déforme la paroi inférieure du vase 30 pour appliquer une pression finale à la chaussure en poussant de bas en haut sur le fond mobile 366 de la boîte 28 L'opérateur actionne maintenant la glissière 416 et le bras 414 de la manière susiniqués pour tenir les leviers retenteurs de pression 404, 406 serres contre le coin 400.

   Il appuie ensuite sur la pédale 436 pour lever le contrepoids et faire cesser toute pression sur le piston, après quoi la boite à tampon avec son mécanisme presse- chaussure peut être enlevée de la machine et déposée en un endroit convenable pour donner au ciment le temps de sécher, une autre boîte à tampon étant aussitôt montée dans la. machine pour le semellage de la chaussure suivante. Quand le temps est venu de dégager du tampon la chaussure, le bra,s 414 est poussé en dehors avec la main ou à l'aide d'un outil convenable, ce qui déclenche le coin 400.

   Enfin, comme la chaussure n'est soumise maintenant qu'à la pression préliminaire, les cliquets 304 sont faciles   à   dégager en appuyant sur leur queue montante 308 pour faire cesser complètement la pression et pouvoir retirer la chaussure de l'appareil. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. REUMSE Dans les machines souder les semelles aux chaussures, possédant un vase-tampon flexible ou élastique, rempli d'eau ou autre'fluide, contre une paroi découverte duquel semelle et chaussure sont serrées pendant que les autres parois restent emprisonnées dans une botte rigide, les perfectionnements <Desc/Clms Page number 43> caractérisés par un cu plusieurs des points suivants ou tous ces points:- 1 Des touches faites pour engager la face de champ de la semelle en différents points après le placement de celle-ci en position convenable sur la paroi découverte du vase-tampon, tiennent la semelle en place pendant que la chaussure est placée dessus ; 2 Les touches selon 1 trouvent la semelle dans la position où elle est placée par l'opérateur, et elles empêchent ladite semelle de bouger dans son propre plan;
    3 Les différentes touches sont disposées par paires et, de préférence, il en est employé une paire au bout de la chaus- sure, une autre paire à la ligne des flancs et une troisième paire à l'avant de l'emboîtage; 4 Les touches de chaque paire sont empêchées de se séparer l'une de l'autre durant leur contact avec la semelle; 5 Les différentes paires de touches sont mobiles indé- pendamment en travers du vase-tampon; 6 L'enclenchement des touches selon 4 est effectué par des plaques glissantes munies de coulisses inclinées, et pour vues aussi d'une articulation qui permet aux touches de se déplacer latéralement; 7 Les plaques d'enclenchement selon 6 sont ramenées automatiquement à leur position normale; 8 L'emploi de guides appropriés, préférablement montés sur les touches, pour placer la chaussure comme il faut par rapport à la semelle;
    9 Possibilité de déplacer touches et guides les uns par rapport aux autres, dtune distance égale mais en sens contraires, pour tenir compte du débordant de la semelle de chaque côté de la chaussure, le mxanis utilisa à cette fin étant préférable- ment tel qu'on peut ajuster ainsi au moins une paire de touches et une paire de guides simultanément; <Desc/Clms Page number 44> 10 Toutes les touches sont mobiles en long du tampon et mobiles aussi verticalement pour pouvoir tomber sur ledit tampon et en remonter; 11 Les touches de devant et de derrière sont rapprochées ou écartées les unes des autres pour les placer tour à tour en position active et inactive, leur amenage dans la première de ces positions étant produit par des contrepoids, tandis que leur amenage dans la seconde de ces positions est effectué à l'aide d'une pédale;
    12 Les touches sèlon 11 effectuent une partie de leur mouvement rétrograde automatiquement à rencontre des contre- poids; 13 Une portion du vase-tampon autre que celle sur la- quelle repose la semelle peut être déformée en vue d'appliquer une pression à celle-ci par l'intermédiaire du fluide contenu dans le vase, cette déformation étant produite de préférence en refoulant le dessous dudit vase par une poussée, par exemple, sur une partie mobile du fond de la boite à tampon ;
    14 La partie déformée du vase est maintenue dans cet état afin de garder chaussure et semelle sous pression, le mécanisme d'enclenchement utilisé à cette fin étant installé de rférece sur la botte à tampon qui peut ainsi être démontée de la machine pendant que chaussure et semelle restent serrées fermement l'une contre l'autre, et qu'on peut mettre de cote pour donner à la colle le temps de sécher; 15 Le mécanisme d'enclenchement selon 14 comprend un coin, et le dessous du vase-tampon est déforme' de préférence par l'action d'un piston actionné par un contrepoids; 16 Quand le vase-tampon n'est pas soue pression, le fluide y contenu ne le distend pas, ce qui fait que la partie découverte dudit vase reste molle et peut prendre aisément le galbe du dessous de la chaussure;
    <Desc/Clms Page number 45> 17 La partie du tampon qui engage la oambrure de la semelle présente, à l'état normal, une double convexité' longitudinale et transversale ; 18 La pa,roi découverte du vase est renforcée par une armature en toile, ou autre tissu convenable; 19 La partie de la paroi supérieure du vase sur laquelle appuie le derrière de la chaussure est garnie d'une plaque en métal, y encastrée, en vue de réduire la flexibilité du vase à cet endroit; 20 Dans la partie de la paroi supérieure du vase sur laquelle appuie le devant de la chaussure est encastrée aussi une plaque à fentes multiples en vue de réduire sa flexibilité dans un sens seulement, les fentes de cette plaque étant preferablement perpendiculaires à la périphérie de la'chaussure;
    21 Four le semellage de petites chaussures, l'utilisa- tion de plaques de recouvrement, une à chaque bout du tampon, ces plaques pouvant être avancées plus ou moins par-dessus la portion découverte du tampon, a l'avant et (ou) à 1'arrière 22 Les plaques suivant 21 présentent chacune une courbe EMI45.1 rcfpondant respectivement a celle des extrémités antérieure et postérieure de la semelle; 23 Le dispositif servant à maintenir la chaussure en place sur la semelle est disposé de façon à'maintenir une pression préliminaire sur la chaussure, la pression finale requise étant appliquée à la chaussure par en dessous;
    24 Le dispositif selon 23 comprend des étriers articulés par leurs extrémités aux côtés de la boîte à tampon, chaque étrier portant un piston, detné à venir en contact avec l'ouvrage, et les pistons étant enclenches dans la position où ils sont rabattus sur celui-ci; EMI45.2 25 Un mécanisme convenable applique une pression préliminaire aux pistons portant sur 1'ouvrage EMI45.3 - -. .;.;J AJ8 f. JI?' 1'} /7
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