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BREVET D'INVENTION " MA.CHINE A METTRE EN FORME "
La présente invention est relative aux machines à mettre sur forme et elle est représentée ici comme appliquée à une chine à monter les bouts, actionnée mécaniquement, qui, sauf en ce qui est indiqué ci-dessus, est construite de façon générale comme décrit dans le brevet belN 430. 624 du 13 Octobre 1938. Il est toutefois bien entendu qu'en ce qui concerne ses différentes caractéristiques nouvelles, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation représentée.
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La machine représentée dans le brevet ci-dessus comporte des rabatteurs servant à rabattre le bout d'une empeigne dans le sens de la hauteur d'une forme, puis vers l'intérieur, par dessus la semelle première placée sur la forme et également des pinces servant à tirer le bout de l'empeigne et à le régler pendant une partie du fonctionnement des ra- batteurs.
L'un des objets de la présente invention consiste à prévoir, à la place de ces places, un dispositif perfectionné servant à serrer le bord de l'empeigne étalée sur les rabat- teurs et à coopérer avec eux pour appliquer une traction sur l'empeigne, tout en empêchant la formation de plis nuisibles au cours de l'opération de rabattage.
Lorsque l'on présente une chaussure à une machine du type représenté, elle a été, en général, mise sur forme ou au moins étirée et fixée sur la semelle première et la forme, immédiatement en arrière de son bout. Dans ces condi- tions, le bord de l'empeigne peut facilement déborder sur les rabatteurs autour de l'extrémité et le long de certaines par- ties des côtés du bout, mais il ne peut pas déborder facile- ment dans des endroits voisins des parties qui ont déjà été mises sur forme ou fixées au moyen de semences de montage, en particulier lorsque les rabatteurs sont espacés à une distance sensible dans le sens de la hauteur de la forme à partir du bord de la semelle première comme ils le sont avant l'étirage de l'empeigne dans le sens de la hauteur de la forme.
D'autre part, il est bon d'appliquer une traction plus efficace sur l'empeigne,'à l'extrémité ou au voisinage de l'extrémité du bout, qu'aux endroits voisins des parties précédemment mises sur forme ou tirées. En conséquence, suivant une caracté- ristique, l'invention comporte un serre-empeigne qui est commandé par la chaussure, de façon à lui faire prendre uns
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position inclinée par rapport au dessous de la chaussure pour serrer l'empeigne sur les rabatteurs, d'abord à l'extré- mité du bout, et qui, au cours du rabattage;. ' de l'empeigne dans le sens de la hante or de la forme, se rapproche d'une position sensiblement parallèle au bout, de maniera à serrer l'empeigne sur les rabatteurs, également sur les côtés du bout.
La traction exercée sur l'empeigne dans le refoulement en hauteur est spécialement efficace à l'extrémité ou au voisi- nage de l'extrémité du bout, comme cela est à souhaiter, et elle est progressivement moins efficace aux endroits se rapprochant des parties qui sont déjà mises sur forme ou ti- rées.
Pour les buts envisagés, le mode de construction repré- senté ici comporte un serre-empeigne sensiblement en forme d'U, porté de façon à basculer autour d'un axe s'étendant dans le sens de la largeur de la chaussure et placé sensiblement à l'opposé de l'extrémité du bout du dessous de la chaussure, les extrémités du serre-empeigne qui sont relativement éloi- gnées de l'extrémité du bout étant disposées de manière à ve- nir en prise avec la chaussure, dé façon à la faire pivoter pour l'amener dans une position inclinée par rapport au des- sous de la chaussure, dans le but indiqué ci-dessus, Un res- sort, en antagonisme duquel le serre-empeigne pivote ainsi, sert, ensuite, à le ramener-en sens inverse, dans une posi- tion sensiblement parallèle au-dessous de la chaussure,
à la suite du mouvement de tirage des rabatteurs dans le sens de la hauteur de la forme* Du fait de l'emplacement de l'axe ci- dessus mentionné, ce basculement en sens inverse du serre- empeigne fait qu'il exerce une action de tirage vers l'exté- rieur sur l'empeigne, à l'extrémité du bout, en donnant ainsi une meilleure assurance que l'empeigne est serrée doucement sur les rabatteurs.
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L'invention est encore relative à un mode de cons- truction tel que le serre-empeigne puisse être facilement ré- glé pour servir pour des chaussures de largeurs différentes.
Dans le mode de construction représenté, le serre-empeigne comprend deux organes de serrage de l'empeigne, disposés chacun de manière à venir en prise avec l'empeigne le long d'un côté et, en partie, autour de l'extrémité du bout, les organes étant réglables en bloc, en se rapprochant ou s'é- cartant l'un de l'autre, dans le sens de la largeur de la forme et étant réglés de façon à pivoter ensemble autour de l'axe ci-dessus mentionné. Un troisième organe de serrage de l'empeigne est disposé de façon à ponter tout intervalle com- pris entre les deux organes, tout en les maintenant en rela- tion fixe l'un par rapport à l'autre, au point-de-vue de ce mouvement de bascule. Il est également prévu un dispositif commode permettant de régler les deux organes et de les libé- rer, si on le désire, pour pouvoir les détacher de leurs sup- ports.
L'invention comporte également un dispositif au moyen duquel la force de fermeture appliquée sur les rabatteurs pour les serrer contre l'empeigne, lors de l'étirage de celle- ci dans le sens de la hauteur de la forme, peut être modifiée de façon réglable, de manière à compenser, par exemple, des variations dans la force de serrage de l'empeigne, appliquée par le serre-empeigne.
Dans la machine représentée dans le bre- vet précité, les rabatteurs se ferment intérieurement autour du bout au moyen d'une pièce se déplaçant dans le sens de la longueur de la forme et agissant, par l'intermédiaire de res- sorts relativement légers. associés respectivement aux diffé- rents rabatteurs, de manière à les serrer contre l'empeigne dans l'opération de refoulement en hauteur, cette pièce étant
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adtionnée par un autre mécanisme à ressort, au moyen duquel une force de fermeture plus grande est appliquée sur les rabatteurs, en étirant l'empeigne vers l'intérieur, sur la semelle première, et en l'appliquant contre une lèvre de la semelle première.
Lorsqu'il est prévu un serre-empeigne, com- me représenté ici, pour serrer l'empeigne sur les rabatteurs, la pression du serre-empeigne sur l'empeigne peut, si elle est assez fonte, empêcher les ressorts légers ci-dessus men- tionnés de serrer les rabatteurs contre l'empeigne avec une force suffisante pour obtenir les meilleurs résultats dans le refoulement en hauteur.
En conséquence, dans le mode de construction représenté ici, il est prévu, à la place de chacun des ressorts légers utilisés jusqu'ici, deux ressorts de force différente, avec un dispositif servant à faire agir sélectivement l'un ou l'autre des ressorts, ou les deux, sur le rabatteur associé..En conséquence, si l'on règle le dis- positif de commande du serre-empeigne, comme on peut le faire à l'aide du mécanisme prévu dans ce but, pour [exercer une pression de serrage relativement légère ou relativement forte sur l'empeigne, dans la mesure nécessitée par la nature de la matière de l'empeigne, on peut effectuer un réglage corres- pondant pour face que les rabatteurs soient maintenus avec la pression convenable, contre l'empeigne, lors du refoule- ment en hauteur.
On comprend qu'au point-de-vue de certaines caractéristiques nouvelles du dispositif ainsi prévu, servant à modifier la force de fermeture appliquée sur les rabatteurs, l'invention n'est pas limitée à un .système comportant un serre-empeigne, ou dans lequel les rabatteurs effectuent un refoulement en hauteur, ainsi qu'un refoulement par dessus.
On va maintenant décrire, en particulier, les caractéristiques de l'invention ci-dessus et d'autres, y compris un dispositif de réglage des rabatteurs pour des
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chaussures de dimensions différentes, ainsi que différents détails de construction et de combinaisons de pièces, en se référant aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est principalement une vue en éléva- tion du côté droit, avec parties en coupe, représentant la partie supérieure d'une machine faite de façon générale, conformément au brevet ci-dessus mentionné, mais modifiée selon la présente invention.
La figure 2 est une coupe à plus grande échelle, représentant plus en détail certaines parties de la figure 1.
La. figure 3 représente un détail, en regardant dans le sens de la flèche III de la figure 1.
La figure 4 est une vue partiellement en plan et partiellement en coupe des rabatteurs et de leur mécanisme decommande.
La figure 5 est une vue en perspective de pièces représentées sur la figure 4.
La figure 6 est une coupe, suivant la ligne VI-VI de la figure 4.
La figure 7 est une coupe, suivant la ligne VII- VII de la figure 4.
La figure 8 est une vue, partiellement en élévation par le côté droit et partiellement en coupe, représentant le serre-empeigne selon l'invention et le dispositif le faisant fonctionner, les pièces étant représentées comme elles se présentent par rapport à la chaussure, avant la mise sur forme du bout.
La figure 9 représente le serre-empeigne et les pièces qui y sont associées, en élévation de face.
La figure 10 est une coupe suivant la ligne X-X de la figure 9.
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Les figures 11, 12 et 13 sont des vues analogues à une partie de la figure 8, représentant les pièces telles qu'elles se présentant à différents moments de la mise sur forme. la figure 14 est une vue en plan des pièces de la figure 11.
Etant donnée la description faite dans le brevet précité, la présente description sera limitée aux parties de la machine auxquelles il est nécessaire de se reporter pour comprendre l'invention. La chaussure représentée ici est du type à trépointe. Elle est mise en place, pour la mise sur forme du bout, au moyen d'une pièce 2 (figure 8) qui vient en prise sur la face inférieure de la semelle première et, pen- dant que la machine agit sur une chaussure de ce type, elle porte également sur la face intérieure de la lèvre de la se- melle première, autour de l'extrémité et le long des côtés du bout. La pièce 2 est portée par l'extrémité inférieure d'une tige 4,qui est réglable verticalement à l'aide d'un volant 6 (figure 1).
Après que la chaussure a été mise, par l'opérateur, en prise avec la pièce 2, il la serre contre cette pièce à l'aide d'un appui, -bout 8 qui monte pour venir en position de serrage, sensiblement au commencement du cycle d'opérations mécaniques de la machine. Pour aider à comman- der la chaussure, il est également prévu un appui.-talon 10 (figure 1) qui se déplace vers l'arrière pour venir en prise avec la face d'extrémité du talon, au début du cycle d'opéra- tions.
La machine comporte, en outre, des rabatteurs 12 qui, comme précédemment, avancent et se ferment pour serrer l'em- peigne sur le bout de la forme et qui pivotent vers le haut pour refouler l'empeigne dans le sens de la hauteur de la forme, après quoi elles avancent davantage et se ferment, de
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façon à rabattre la partie marginale de l'empeigne vers l'@térieur, par dessus le bord aminci,et contre la lèvre de la semelle première, la lèvre étant soutenue en antagonis- me à la pression, dirigée vers l'intérieur, des rabatteurs, au moyen de la pièce 2. Le dispositif servant à actionner de la sorte les rabatteurs sera décrit plus en détail ci-dessous.
Les pinces utilisées précédemment dans une machine de ce genre, pour commander l'empeigne dans la mise sur forme du bout, sont supprimées. A leur place, il est prévu, selon la présente invention, un serre-empeigne 14 fait comme cela sera décrit plus loin, qui serre le bord de l'extrémité bout de l'empeigne sur les faces supérieures des rabatteurs 12, au cours des mouvements de refoulement des rabatteurs. Ce serre-empeigne est porté, comme on le décrira plus en détail ci-dessous, par l'extrémité inférieure d'une barre 16.
Cette barre est actionnée par un mécanisme comportant un bras 18 (figure 8) sur lequel la barre 16 pivote sensiblement en son milieu, le bras 18 étant monté de façon à pouvoir tourner autour d'un arbre oscillant 20, porté dans des paliers d'une tête coulée 22 (figure 1) placée dans le haut du bâti de la machine. Lors-des mouvements de pivotement du bras 18, la bar- re 16 descend pour amener le serre-empeigne 14 en position de serrage de l'empeigne et elle remonte, ensuite, pour ra- mener le serre-empeigne à sa position initiale.
Dans ces déplacements, la barre 16 est, en outre, guidée et commandée par un bras 24 articulé sur son extrémité supérieure et pouvant pivoter sur une oreille 26 ménagée dans une plaque 28 (figure 1) qui est fixée sur la tête coulée 22. Le bras 18 est solidaire d'un autre bras 30, relié de façon réglable par un axe 32 à un bras 34 qui est solidaire de la partie supérieure 36 d'une pince en deux parties 8, entourant une bague de friction 40 montée sur l'arbre oscillant 20, la
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bague étant maintenue en position fixe par rapport à l'arbre au. moyen d'une vis'42 se vissant dans l'arbre et passant dans un 'trou de la bague.
'La pince 38 comporte une partie infé- rieure 44, reliée à la partiesupérieure 36 par une bielle
46. Sur le dessus 36 pivote l'extrémité d'un levier 48 qui èst relié, en son milieu, à la' partie inférieure 44,'par une bielle 50. L'autre extrémité du levier 48 est reliée à l'ex- trémité inférieure d'un ressort 52 dont l'extrémité supé- rieure est reliée à un bras d'un levier 54 (figure 3.) pivo- tant en56 sur le plateau 28.'En'faisant pivoter ce levier, on peut modifier la tension du ,ressort 52, 'le levier étant muni d'un axe commandé par ressort 58, pouvant pénétrer dans l'un de trous d'une série de trous 60 de ces trous,prati- qués dans la plaque 28, de manière à maintenir le levier en position réglée.
Il est évident que le ressort 52 tend, en agissant sur le'levier 48 et la.bielle 50, à serrer la pince en deux parties 38 sur la bague 40 et, également, affaire tourner la pince'autour.de l'axe de l'arbre oscillant 20 et,par suite, à fàire descendre la barre 16. Toutefois, initialement , cette rotation de la, pince est empêchée par la,mise en prise de la vis 42, avec un épaulement 62 -de la partie inférieure 44 de la pince, comme on le voit sur la fi- gure 8, la barre 16'et le srre-empeigne étant maintenus ¯ par la vis en position relevée.
En conséquence, ce n'est qu'à la suite du mouvement de rotation de l'arbre oscillant 20 dans le sens lévogyre, en regardant la figure 8, que le ressort 52 peut communiquer un mouvement de descente à la 'barre 16;'L'arbre oscillant est commandé automatiquement, lorsque la-machine est actionnée par moteur, par une came 64 (figure 1) dont le pourtour vient en prise sur un galet 66 monté sur un bras d'un levier coudé 68 dont l'autre bras est relié, par une bielle 70, à un bras 72 calé sur l'arbre 20.
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Un ressort 74 attaché au levier coudé 68, maintient constam- ment le galet 66 au contact de la came 64 et il sert, lorsque cela est permis par la came, à faire tourner l'arbre oscil- lant 20 dans le sens lévogyre indiqué ci-dessus.
La barre 16 se déplace, par rapport au déplacement des rabatteurs, aux moments suivants : La descente de la barre pour amener le serre-empeigne en position voulue pour serrer l'empeigne sur les rabatteurs s'effectue avant le refoulement effectif des rabatteurs vers le haut sur le bout de l'empei- gne. Une fois que les rabatteurs, dans leur mouvement de mon- tée, sont arrivés dans une position pour laquelle ils serrent l'empeigne contre le serre-empeigne, ils coopèrent avec ce dernier, pendant qu'ils continuent à monter, pour tirer l'em- peigne lorsqu'elle est refoulée dans le sens de la hauteur de la forme, le bord de l'empeigne glissant plus ou moins entre les rabatteurs et le serre-empeigne.
Dans cette opéra- tion, la carre 16 est soulevée par la pression de l'empeigne sur le serre-empeigne, en faisant que le système de pinces 8 tourne autour de la bague de friction 40, en antagonisme à la résistance du ressort 2, ce déplacement de la pince étant permis par une fente 76 prévue dans celle-ci et dans laquelle passe la vis 42. Il est évident que, dans cette opé- ration, la friction entre la pince et la bague 40 s'ajoute à la force du ressort 52 pour résister aux mouvements de montée de la barre 16 et, par suite, augmenter la force avec laquelle le serre-empeigne est appliqué sur l'empeigne.
Lors- q ue les rabatteurs sont presque arrivés à la limite de leur mouvement de montée, comme représenté sur la figure 12, la came 64 commence à faire tourner l'arbre oscillant 20 dans le sens des aiguilles d'une montre, de sorte que la bague 40, en prise par friction avec la pince 38, s'oppose partiellement à la force du ressort 52 et, par suite, réduit la pression du
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serre-empeigne sur l'empeigne, cette pression réduite sub- sistant lorsque les rabatteurs commencent à rabattre vers
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le bord de 11 empeigne7.4 De préférence, avant que les rabatteurs aient terminé leurs mouvements de rabattement vers l'intérieur, la vis 42 arrive dans une position pour la- quelle elle revient en prise avec l'épaulement 62 de la pince 38 et, par suite, agit de façon positive sur la pince pour soulever la barre 16 (figure 13) et, ainsi, écarter de l'empeigne le serre-empeigne.
On a mentionné le fait que le bras 30 relié à la barre 16 est relié, de façon réglable, par l'axe 32, au bras 34 de la pince 38. Cet axe tourne dans un bloc 78 pivotant sur le bras 30 et il se visse dans un bloc formant tourillon 80 pivotant sur le bras 34. En conséquence, en faisant tourner l'axe à l'aide d'un volant 82 qu'il porte, on fait tourner les bras 30 et 18 et on soulève ou abaisse ainsi la barre 16 et le serre-empeigne, tandis que la pince 38 est fixe. Ce réglage a pour but de modifier la durée de'l'opération de mise sur forme pendant laquelle le serre-empeigne 14 serre l'empeigne sur les rabatteurs.
Si le serre-empeigne est réglé, par exemple, en direction descendante, il vient à une position inférieure sous l'action du premier mouvement de rotation de l'arbre'oscillant 20 et, en conséquence, il serre l'empeigne sur les rabatteurs pendant plus longtemps .'.dans l'opération de refoulement vers le naut. En conséquence, la barre 16 est soulevée d'une plus grande quantité dans le refoulement vers le naut et l'épaulement 62 est entrainé plus loin de la vis 42 que si ceréglage n'avait pas eu lieu.
Du fait du plus grand intervalle ainsi obtenu entre l'épaulement et la vis, l'arbre oscillant 20 doit, ensuite, se déplacer davantage 'dans le sans avant que la vis rencontre l'épaule- ment et, en conséquence, le soulèvement du serre-empeigne pour
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supprimer la pression de serrage sur l'empeigne s'effectue plus tard, au cours des mouvements de refoulement des rabat- teurs vers l'intérieur, que si le réglage n'avait pas été fait.
Inversement, un réglage du serre-empeigne dans le sens de la hauteur sert à réduire le temps pendant lequel il est serré sur l'empeigne, à la fois dans les opérations de refoulement en hauteur et de refoulement par dessus la forme.
Le serre-empeigne 14 représenté ici est sensible- ment en forme d'U pour serrer l'empeigne autour de l'extrémité et le long des côtés du boute Il comporte deux organes de serrage de l'empeigne 84, faits chacun de façon à venir en prise sur l'empeigne le long d'un côté et, en partie, autour de l'extrémité du bout, ces deux organes étant régla- bles en bloc, pour se rapprocher ou s'écarter l'un de l'autre, le long d'une tige 86 qui est fixée, au moyen d'une vis de fixation 88, dans l'extrémité inférieure de la barre 16 et qui est placée sensiblement en regard de l'extrémité du bout du dessous de la chaussure pendant que le serre-empeigne agit sur l'empeigne.
Le serre-empeigne comporte en outre un organe central 90 de serrage de l'empeigne, disposé de façon à ponter tout intervalle entre les deux organes 84 à l'extrémité du bout, la pièce 90 comportant des brides 92 (figure 9) au moyen desquelles elle est montée sur la tige 86.
La pièce 90 déborde sur les faces plates des organes 84 et, en conséquence, les différentes pièces sont maintenues en relation fixe les unes par rapport aux autres, en ce qui concerne les déplacements autour de la tige 86, les pièces pouvant ainsi se déplacer en bloc dans le fonctionnement de la machine, comme on l'expliquera plus particulièrement ci- dessous. Un ressort 94 fixé à une oreille de la pièce 90 et à un axe 96 porté par la barre 16 tend à faire pivoter le serre-empeigne dans le sens'lévogyre- (figure 8) autour de
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la barre 86 et le maintient initialement dans une position déterminée par la mise en prise de la pièce 90 avec un épau- lement 97 de l'extrémité inférieure de la barre.
Pour régler les organes 84 en vue de les rapprocher ou de les écarter l'un de l'autre, il est prévu des blocs 98 associés respec- tivement avec les différents organes et pouvant ooulisser, dans le sens de la largeur de la chaussure, dans des guidages comportant des brides 100, s'étendant à partir des côtés opposés de la barre 16. Des axes 102 tournent dans des pa- liers de la barre et dans des pièces 101 en forme de cor- nières fixées aux brides 100, entre les brides, et ces axes 102 comportent des parties filetées venant en prise dans des taraudages correspondants des blocs 98. Ils portent, à leurs extrémités extérieures, des volants 104 servant à les faire tourner.
Chaque bloc 98 porte un verrou 106, commandé par ressort, pénétrant normalement dans une rainure 108 de l'orga- ne correspondant 84 du serre-empeigne, mais pouvant se dé- placer de façon à libérer l'organe et à permettre, ainsi, de le détacher facilement de la barre 86, de sorte que l'on peut remplacer commodément des organes du serre-empeigne par d'autres de forme différentes, pour des chaussures de formes différentes. Il est bien entendu que le verrou 106 sert de liaison entre'le bloc 98 et l'organe 84 du serre-empeigne, qui y est associé, pour régler l'organe en fonction de la rota- tion de l'axe correspondant 102. Il est évident que les deux organes 84 du serre-empeigne peuvent être réglés chacun indépendemment de l'autre, pour les placer en position con- venable sur une chaussure d'un type et d'une dimension donnés.
Conformément à un des buts de la présente invention, les organes 84 représentés ici ont une forme telle et sont réglés l'un par rapport à l'autre de façon telle que, lorsque
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le serre-empeigne descend par rapport aux rabatteurs, comme on l'a vu plus haut, ses extrémités qui sont relativement éloignées de l'extrémité du bout de la chaussure, sont atta- quées par la semelle intérieure comme cela est représenté sur les figures 11 et 14, de sorte que la chaussure fait tour- ner le serre-empeigne autour de la tige 86, en antagonisme à la résistance du ressort 94, pour l'amener dans une posi- tion inclinée par rapport-au dessous de la chaussure et, par suite, serrer l'empeigne sur les rabatteurs, d'abord à l'extrémité du bout où sa partie marginale peut facilement s'étaler sur les rabatteurs.
Ensuite, du fait du mouvement de rabattage vers le haut des rabatteurs, le ressort sert à faire tourner le serre-empeigne en sens inverse autour de la tige 86, dans la mesure permise par la chaussure, jusqu'à ce que le serre-empeigne soit sensiblement parallèle au- dessous de la chaussure et serre, ainsi l'empeigne sur les rabatteurs, sur les côtés du bout ainsi que sur son extré- mité, comme cela est représenté sur la figure 12.
En consé- quence, une traction particulièrement efficace est appliquée sur les parties de l'empeigne autour de l'extrémité du bout, comme cela est désirable, et une traction moins efficace, vers la fin de l'opération de rabat'cage vers le haut, dans des endroits des côtés du bout voisins de parties qui ont déjà été montées ou mises sur formes, emplacements dans lesquels le bord de l'empeigne ne peut pas s'étendre aussi facilement sur les rabatteurs, jusqu'à ce que ces derniers se trouvent près du bord de la semelle intérieure. Il est entendu que, lorsque les rabatteurs appliquent l'empeigne inté- rieurement sur la semelle première, le serre-empeigne est efficace pour le régler tout autour du bout jusqu'à ce qu'il soit soulevé (figure 13) pour libérer l'empeigne de la pression de serrage.
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Une autre caractéristique avantageuse de la cons- truction ci-dessus décrite est que, lorsque le serre-empeigne tourne en sens inverse sous l'action du ressort 94 dans l'opé- ration de rabattage vers le haut, il exerce une action de ra- battage dirigée vers l'extérieur sur la partie marginale de l'empeigne, par-dessus les rabatteurs, à l'extrémité du bout, comme cela est évident par comparaison des figures 11 et 12.
Cette action du serre-empeigne, qui est due à la position de l'axe de la tige 86 par rapport à la partie du serre-empeigne en prise avec l'empeigne à l'extrémité du bout, donne une meil- leure assurance que l'empeigne sera/serrée et l'état doucement étaléesur les rabatte urs.
Les rabatteurs 12 sont montés sur des supports 110 qui sont eux-mêmes portés et guidés, pour effectuer des mouvements de pivotement ou de fermeture, sur le côté de la chaussure, sur un porte-rabatteurs 112, sous une plaque de recouvrement 114 portée par cette pièce 112. Le porte-rabat- teur est monté, pour effectuer l'avance et 'le recul des ra- batteurs dans le sens de la longueur de la chaussure, sur deux bielles 116 dont une seule est visible ici, pivotant à leurs extrémités supérieures sur le porte-rabatteurs, près de l'extrémité avant de celui-ci et, également, sur l'extré- mité supérieure d'un levier 118 pivotant en 120 entre ses extrémités supérieure et inférieure et actionné par une came (non représentée).
Les bielles 116 sont reliées, à leurs extrémités inférieures, à des bras 122 calés sur un arbre tournant 124 sur lequel est fixé également un arbre 126 acti- onné par came, en vue de faire tourner le porte-rabatteur
112 vers le haut, autour de sa liaison avec le levier 118, pour raire étaler l'empeigne par les rabatteurs dans le sens de la hauteur de la forme.
En synchronisme avec leurs mouve-
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ments d'avance dans le sens de la longueur de la chaussure, sous l'action du porte-rabatteur 112 et au cours de ces mou- vements, les rabatteurs sont fermés vers l'intérieur, sur le côté de la chaussure, d'abord pour venir en prise avec l'em- peigne dans l'opération de rabattage vers le haut et, ensuite, pour la tirer vers l'intérieur, par dessus la semelle pre- mière, du fait du mouvement d'avance rectiligne d'un coulis- seau 128 guidé sur le porte-rabatteurs 112 et relié aux sup- ports 110 des rabatteurs à l'aide d'un dispositif que l'on décrira plus loin.
Une tige 130 sert à actionner le coulisseaa
128.Sur cette tige 130, est monté un manchon 132 venant buter, à son extrémité avant, contre une bride 134 portée par la tige et sur lequel se vissent des écrous 136 servant de butée pour une rondelle 138. Sur cette rondelle, viennent porter les extrémités avant de deux ressorts 140 et 142, ce dernier étant le plus puissant, les ressorts butant respec- tivement à leurs extrémités arrière contre des bagues 144 et 146. Sur la bague 144, sont fixés plusieurs axes 150 qui passent tous vers l'arrière dans des trous d'une bride 152 solidaire de l'extrémité arrière du manchon 132.
Les axes
148 sont disposés de façon à être dans l'alignement de trous
154, dont un seul est représenté, d'un disque 156 situé en re- gard des extrémités arrière des axes lorsque le disque et le manchon 132 sont dans une certaine position de réglage et les axes 150 sont disposés de façon à être dans l'aligne- ment d'autres trous (non représentés) du disque, lorsque celui-ci et le manchon sont dans une autre position de régla- ge. Lorsque les pièces sont/dans une autre position de ré- glage, tous les axes sont hors d'alignement d'avec les trous du disque.
En conséquence, lors d'un déplacement du disque 156 vers l'avant, le coulisseau 128 fermant le rabatteur est actionné par l'un ou l'autre des ressorts 140 et 142 ou par les deux combinés, suivant la position de ré-
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glage du disque et du manchon 132. Le disque 156 glisse sur un manchon 158 monté sur l'extrémité arrière dé la tige 130 et il est relié par des axes 160 (figure 4) à deux bielles 162 pivotant à leurs extrémités avant sur l'extrémité supé- rieure fourchue d'un bras 164 d'un levier coudé 166 pivotant sur le porte-rabatteurs 112. Un autre bras 168 de ce levier coudé est relié, par une bielle 170, à un bras 172 calé sur un arbre oscillant 174, lequel porte également, calé sur lui, un bras 176 actionné par came.
On voit donc que, lors du déplacement du levier coudé 166, le disque 156 se déplace vers l'avant et agit, par l'intermédiaire de l'un ou de l'autre ou des deux ressorts 140 et 142, pour donner un mouvement de fermeture des rabatteurs au coulisseau 128, le ou les ressorts devant céder, non pas dans l'opération de rabat-cage vers le haut, mais sous l'action de la résistance aux mouvements de fermeture des rabatteurs lorsque l'empeigne est serrée vers l'intérieur contre la lèvre de la semelle première.
On effectue le réglage servant à rendre actif l'un ou l'autre des ressorts ou les deux, en faisant tourner le manchon 132 et les pièces qu'il porte, pour modifier la posi- tion des axes 148 et 150 par rapport aux trous du disque 156, ce dernier étant empêché de tourner par des galets 178 (figure 4) montés sur les axes 160 et portés dans des guidages 180 du porte-rabatteurs 112. Pour faire tourner le manchon 132, le manchon 158 qui enclenche le manchon 132 est solidaire d'un secteur denté 182 avec lequel est en prise'une barre à cré- maillère mobile 184 (figure 4). Ces détails de construction et d'autres du dispositif de'commande des rabatteurs sont décrits plus en détails dans le brevet précité.
Jusqu'ici la forme de fermeture des rabatteurs a été transmise, à partir d'une pièce de commande correspondant au coulis'seau 128, aux supports 110 des rabatteurs, par des
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ressorts relativement légers poussant élastiquement les rabatteurs contre l'empeigne dans l'opération de rabattage vers le haut et, avec ces ressorts, étaient associées des pièces qui limitaient le fléchissement des ressorts et ser- vaient à transmettre une force, de façon positive, de la piece de commande aux supports des rabatteurs, après quoi ceux-ci étaient actionnés. ensuite avec une plus grande force par l'un ou l'autre des ressorts 140 et 142, ou les deux, pour serrer l'empeigne contre la lèvre de la semelle intérieure.
Comme on l'a expliqué précédemment, on peut modifier la ten- sion du ressort 52 par réglage du levier 54, en modifiant, ainsi, la force avec laquelle l'empeigne est serrée sur les rabatteurs par le serre-empeigne 14, suivant la nature de la matière de l'empeigne,, Afin que la pression ainsi appliquée sur l'empeigne par le serre-empeigne n'empêche pas les rabat- teurs d'être serrés contre l'empeigne avec une force suffi- sante dans le rabattage vers le haut, la machine repré- sentée ici est pourvue, en outre, suivant une autre carac- téristique de la présente invention, de mécanismes de cons- truction telle, pour transmettre la force du coulisseau 128 aux différents supports 110 de rabatteurs, respectivement,
que la force de fermeture appliquée aux rabatteurs dans l'opé- ration de rabattage vers le haut puisse être modifiée. Chacun de ces mécanismes comporte une pièce d'accouplement 186 pivotant sur le coulisseau 128 et une autre pièce d'accouple- ment 188 pivotant sur le support de rabatteur correspondant 110. De la pièce 188, part une tige 190 dont une partie se loge dans un manchon 192 fixé par un axe 194 à l'autre piece d'accouplement 186. Cet axe passe dans une fente 196 de la tige 190, qui permet à la pièce 186 et au manchon 192 de se déplacer par rapport à la pièce 188 d'une quantité limitée par la fente et l'axe. Le manchon 192 est entouré par
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deux ressorts 198 et 200, ce dernier étant le plus puissant -et les deux ressorts butant à une extrémité contre la pièce d'accouplement 186.
L'autre extrémité du ressort 198 porte contre un disque 202 qui est normalement au contact d'une bri- de 204 portée par'l'extrémité avant du manchon 192, de façon à limiter l'allongement du ressort. Le disque 202 comporte deux doigts 206 dirigés vers l'avant (figures 5 et 7) qui, les pièces étant dans la position représentée, sont disposés de façon à venir dans l'alignement de cavités 208 ménagées dans une bague 210 montée de façon à tourner sur une partie large de la tige 190 et butant contre un épaulement 212 de la piece d'accouplement 188, L'extrémité avant du ressort 200 porte contre un disque 214, normalement au contact d'un épaulement ménagé sur une partie large 215 du manchon 192,
ce disque étant muni de deux doigts 216'dirigés vers l'avant, passant à travers des ouvertures du disque 202 et de la bride 204, pour venir dans des positions sensiblement voisines de la face arrière de la bague 210. Cette bague comporte des cavités 218 qui, lorsque les pièces sont dans la position re- présentée, ne sont pas dans l'alignement des doigts 216.
On voit, en conséquence, que, lorsque le coulisseau 128 de ferme- ture des rabatteurs reçoit un mouvement vers l'avant, une for- ce est transmise de la piéce d'accouplement 186 à la pièce d'accouplement 188 par le ressort 200 seul, étant donné que les doigts 216 viennent porter contre la face arrière de la bague 210, tandis que les doigts 206 pénètrent dans les évi- dements 208 de la bague et font que le ressort 198 reste inac- tif.
Toutefois, on peut raire tourner la bague 210 pour l'amener dans une position pour laquelle les extrémités des doigts 206 viennent porter contre elle, tandis que les doigts 216 viennent dans l'alignement des 218, auquel cas
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la force de fermeture des rabatteurs est transmise par le ressort 198 seul, le ressort 200 restant inactif. On peut fairetourber la bague 210 pour l'amener dans une autre posi- tion encore pour laquelle les deux paires de doigts 206 et 216 butent contre la face arrière de la bague, de sorte que la force est transmise par les deux ressorts 198 et 200, comme cela peut être bon lorsque l'on opère avec des matières particulièrement épaisses'pour l'empeigne, auquel cas le serre-empeigne 14 est serré sur l'empeigne avec une pression relativement grande.
Grâce au mode de construction représenté ici, les deux bagues 210 des mécanismes à ressort associés aux différents rabatteurs, sont disposées de manière à pouvoir les faire tourner ensemble pour les amener à des positions de réglage correspondantes, à l'aide d'un coulisseau 220 (figures 4 et 6) mobile, dans le sens de la largeur de la chaussure, dans un guidage ménagé dans la face inférieure de la plaque de recouvrement 114. Dans ce coulisseau, se trou- vent des rainures 222 dans lesquelles pénètrent les axes 224 portées par les bagues 210, les axes étant pointus et péné- trant assez librement dans les rainures. Dans le coulisseau 220 se trouve, également, un 226 (figure 6) dans lequel - pénètre un axe 228 porté par un disque 230. porté lui-même par l'extrémité .'). inférieure d'un arbre 232 tour- nant dans le couvercle 114.
Sur l'extrémité supérieure de cet arbre, est calé un bras de manivelle 234 à l'aide duquel on peut faire tourner l'arbre pour donner au coulisseau 220 le mouvement de réglage désiré. Un axe @ poussé par un ressort et monté dans le bras de manivelle 234, qui peut être soulevé au moyen d'un bouton 238 porté par son extrémité supérieure, est disposé de façon à pénétrer dans l'une de trois cavités 240 du couvercle 114, de manière à maintenir
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les/bagues 210 dans l'une quelconque des trois positions de réglage ci-dessus indiquées.
Les rainures 222 du coulisseau
220 s'étendant dans des directions telles que, lorsque des mouvements de fermeture des rabatteurs sont transmis au support 110 des rabatteurs, il ne se produit pas de change- ment sensible dans les positions des bagues 210, tel qu'il modifie sensiblement la position de leurs 208 et
218 par rapport aux doigts correspondants 206 et 216.
On comprend qu'après l'opération de rabat-cage vers le haut, lorsque les rabatteurs sont ensuite fermés pour tirer l'em- peigne vers l'intérieur sur la semelle intérieure et l'appli- quer contre la lèvre de celle-ci, les liaisons à axe et rainure 194 et 196. entre les pièces d'accouplement 186 et les manchons 192,servent à limiter le fléchissement des res- sorts 198 et 200 qui sont en service, de sorte qu'une force est transmise de façon positive, des pièces d'accouplement
186 aux pièces 188, et les rabatteurs sont poussés avec une plus forte pression contre l'empeigne par l'un ou l'autre des ressorts 140 et 142 ou les deux.
La liaison entre le coulisseau 128 de fermeture des rabatteurs et la tige 130 qui actionne ce coulisseau, est telle que, dans la construction représentée ici, on peut ré- gler les rabatteurs pour les écarter ou les rapprocher l'un de l'autre, pour des chaussures de largeurs différentes, en réglant le coulisseau par rapport à la tige, par rotation de la'tige. Dans ce but, la tige comporte un filetage 242 (figure 2) venant en prise dans un filetage correspondant du coulisseau et, sur son extrémité avant, est calé un pignon 244 en prise avec un pignon allongé 246, comportant une tige
248 tournant dans un palier du coulisseau. Une pince élastique
250 sert à maintenir la tige en position dans son palier.
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Dans un alésage de la tige 248 passe une oarre 252 dont l'extrémité avant tourne dans une pièce 254 munie d'une tige 256, descendant dans un trou du porte-rabatteurs 112. Dans la barre 252 se trouve une rainure de clavette 258, dans la- quelle pénètre une clavette 260 portée par la tige 248.Sur la barre 252 est calé un volant moleté 262, montant dans une fente 264 du couvercle 114. La barre 22 est empêchée de se déplacer vers l'avant, par rapport au porte-rabatteurs 112 du fait que le volant 262 est en prise avec la pièce 254 et est empêché de se déplacer vers l'arrière, par rapport au porte-rabatteurs du fait que ce volant touche le couvercle 114.
Sur le pourtour du volant, se trouve une série de trous 266, dans lesquels on peut introduire un axe, si on le désire, pour aider à la faire tourner.On comprendra que sous l'ac- tion de ce mouvement de rotation du volant 262, la barre 130 tourne de manière à régler le coulisseau 128 vers l'avant ou vers l'arrière, le pignon allongé 246 coulissant le long de la carre 252 et restant constamment en prise avec le pignon 244 et, du fait de ce déplacement du coulisseau 128, les rabatteurs sont réglés en se rapprochant ou s'écartant l'un de l'autre, autour de l'axe de leurs mouvements de fermeture, dans la mesure nécessitée par la largeur de la chaussure sur laquelle on opère.