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" procédé et machine pour le laçage des tiges de chaussures avant montage
Cette invention, relative au lavage des tiges de chaussures avant montage, a principalement pour objet de doter le métier d'un procédé consistant à joindre ensemble les quartiers d'une tige par des lacures distinctes,, formées d'une façon toute nouvelle, dans chaque paire d'oeillets, ces lagures étant faites aussi courtes ou aussi longues qu'on le désire et assez fortes pour résister aux efforts de traction exerces sur la tige en la tendant sur la forme.
L'invention a aussi pour objet la création d'une machine pouvant servir à la mise en oeuvre de ce procédé et munie d'outils laceurs dont la simplicité comme construction et fonctionnement assrer un laçage bien
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supérieur à celui exécuté avec des outils faits pour passer le fil d'attache en zigzag dans les oeillets et le nouer aux deux bouts.
L'invention vise encore à former les laçurea susdites de façon à ne pas endommager le beau coté de la tige sur lequel elles portent, en travers du quartier, durant le montage ou autres travaux de fabrication d'une chaussure.
Enfin, elle vise d'une façon générale à perfectionner le système de construction et le mode d'opération des diverses pièces des machines à lacer les tiges.
Les particularités et avantages de la présente invention ressortiront clairement du mémoire descriptif qui va suivre en regard du dessin ci-joint dont pige 1 est une vue de profil à gauche d'une machine utilisée de préférence pour l'exécution du nouveau procède de laçage;
Fig 2, une vue en perspective d'une tige de chaussure lacée conformément à la présente invention;
Fig 3 illustre, à plus grande échelle, une des laçures de la tige représentée fig. 2;
Fig 4 est une vue de face de la machine de tige l, et fig. 5, une vue de profil à droi te ;
Fig 6, 7 et 8 sont des vues de certainespièces désassemblées;
Fig 9 une vue par bout de la machine de fig. 1;
pige 10, une vue de face, agrandie et en partie brisée, de la même machine moins certaines pièces;
Fig 11, une vue à plus grande échelle montrant, en coupe suivant la ligne 11-11 de fige 4 la machine au repos;
Fig 12, une vue détaillée, encore plus agrandie, prise en regardant dans la direction indiquée par la flèche 12 de fige 11;
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Fige 13 une vue en coupe de la machine suivant la ligne 13-13 de fig. 4, les pièces accusant ici les positions qu'elles occupent quand la machine est sur le point de commencer son travail;
Fig. 14, une vue analogue, encore plus agrandie, montrant une tige en place dans la machine;
pige 13, un détail de certaines pièces de la commande du mécanisme de bridage de la tige, cette vue indiquant leurs positions quand une des brides est rendue Inactive; pige 16, une vue des mêmes pièces, prise en regardant dans la direction indiquée par la flèche 16 sur fig. 15;
Fig 17, une vue en coupa presque analogue à celle de fig. 14, cette vue indiquant les positions des pièces après le premier mouvement de va-et-vient des aiguilles; pige 18, une vue de profil à droite montrant, quelques-unes en coupe et d'autres brisées, certaines pièces du mécanisme de mise en marche et d'arrêt après sa mise au repos;
Fig 19, une vue analogue des mêmes pièces, sauf qu'elles accusent ici leurs positions initiales;
pige 20, une section suivant la ligne 20-20 de fige 18;
Fig. 21, une section suivant la ligne 21-21 de fige 19;
Fig 22, une autre section,, suivant la ligne 22-22 de fig. 20, Illustrant les positions prises par les pièces après avoir quitta les positions indiquées fig. 10;
Fig 23 une section détaillée .du dispositif d'embrayage suivant la ligne 23-23 de fig. 20 Fige 24, une autre section du même dispositif suivant la ligne 24-24 de. fig. 22;
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Fig 25, une vue détaillée du mécanisme du porte- aiguilles illustrant les positions des pièces quand la machine est au repos;
Fig 25 une 'VU. analogue des mimes pièces lorsqu'elles commencent de fonctionner;
Fig 27, une vue analogue illustrant les positions prises par les pièces après avoir quitté les positions indiquées fig. 26;
Fig 28, une vue par bout du mécanisme représente fig. 27;
Fig 29 une section du même mécanisme suivant la ligne 29-29 de fig. 27;
Fig 30 une section détaillée de la commande des preneurs de boucle suivant la ligne 30-30 de fig 9, les pièces accusant ici les positions qu'elles occupent durant le repos de la machine ;
Fig 31 une vue analogue prise après la mise en marche de la machine ;
Fig 32 une vue détaillée montrant, en coupe par la ligne 32-32 de fig, 9, le s mécanismes de commande du couteau coupe-fil et des mâchoires pince-tige pendant que la machine est au repos;
Fig 33 une vue détaillée d'une portion du mécanisme servant à mesurer le fil;
Fig 34, un détail des doigts mesureurs de fil, cette vue illustrant les positions de ces doigts après qu'ils ont été réglés de façon à pouvoir augmenter graduellement l'espacement des quartiers de la tige;
Fig 35, une vue détaillée d'un cote d'une des plaques- supports de chaque dispositif de laçage;
Fig 36, une vue en plan de cette même plaque, etfig.
37, une vue prise perpendiculairement à ce plan;
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Fig 38,une section de la plaque-support et de son couvercle suivant la ligne 38-38 de fig 35;
Fig 39 une section des mêmes pincée suivant la ligne 39-39 de fige 335;
Fig 40, une Motion des mêmes pièces suivant la ligne 40-40 de fig. 35;
Fig 41, une vue illustrant, en détail et à plus grande échelle, un des preneurs de boucle occupant sa position la plus basse juste après le démarrage de la machine ;
Fig 42 une vue analogue prise juste après la montée du preneur de boucle pour le préparer à recevoir, durant le premier mouvement de va-et-Vient de l'aiguille, la boucle de fil portée par celle-ci;
Fig 43 une section du\ preneur de boucle de fig 41 suivant la ligne 43-43;
Fig 44, une section du peur de boucle de Fig 42 suivant la ligne 44-44;
Fige 45, une vue analogue à la précédente montrant une boucle de fil ouverte par le preneur de boucle;
Fig 46, une vue du preneur de boucle prise dans la direction indiquée par la flèche 46 sur fig. 42;
Fig 47 à 50 inclusivement illustrant en détail les positions occupées successivement par certaines portions des preneurs de boucle;
Fig 51 à 69 inclusivement illustrent en détail les positions successives de quelques-uns des dispositifs de laçage ;
Fig 70 est une section suivant la ligne 70-70 de fige 69 pige 71 illustre en détail les positions prises par l'aiguille et le preneur de boucle après avoir quitte celles indiquées fige 69;
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Fig 72 est une Motion suivant la ligne 72-72 de fig. 71;
Fig 73, une coupe détaillée de l'aiguille et du preneur de boucle illustrant les positions de ces pièces après avoir quitta les positions indiquées fig. 71 ;
Fig 74 une section suivant la ligne 74-74 de fig. 73;
Fig 75 une vue détaillée de l'aiguille et du preneur de boucle dans les positions qu'ils prennent après avoir quitta les positions indiquées fig. 73;
Fig 76, une vue détaillée de l'aiguille et du preneur de boucle dans la position qu'ils occupent juste avant 1'arrêt de la machine;
Fig 77, une vue détaillée de l'aiguille et du preneur de boucle durant le repos de la machine.
La machine représentée ici possède une rangée d'aiguilles 2 munies chacune d'une pointe et d'un chas, et disposées parallèlement. Pendant que ces aiguillesrestent immobiles, on peut enfiler dessus les oeillets dont sont garait les deux quartiers d'une tige aprèsavoir plié colle-ci de manière à placer exactement en regard les oeillets correspondants de chaque quartier. Dès que la machine démarre, la tige ainsi pli ée est pinoée et tenue en cet état jusqu'à la fin du laçage, alors que la tige tombe de la machine qui s'arrête aussitôt.
Fig 2 illustre une tige lacée conformément à la présente invention, les oeillets de chaque paire étant joints ensemble par une laçure distincte formée d'un bout de fil dont la longueur est déterminée au préalable de manière à permettre à la tige, indiquée en 4, de se conformer au galbe de la forme (non représentée) sur laquelle elle sera tendue au montage. De préférence, le lâche prévu ainsi dans chaque laqure augmentera graduellement depuis la paire d'oeillets du bas 6 jusqu'à la paire du haut 8.
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La fagon dont chaque lacure est formée par la machine ressort clairement de fige 3 où l'on verra que la longueur de fil employée à cette fin présente plusieurs boucles enfilées les unes dans les autres, 10 désignant celles qui sont passées dans les oeillets situes en regard dans les bords opposes des quartiers, et 12 celles qui sont passées par-dessus lesdits bords. Ainsi qu'il apparaft en 14, chaque boucle une fois passée, à travers les oeillets ou par-dessus les bords des quartiers, est enfilée dans la boucle formée en dernier lieu pour la fixer en place, après quoi le fil de la dernière boucle est coupe.
La partie coupée du fil restant dans la machine est retirée ensuite de l'avant-dernière boucle, ce qui laisse le bout libre du fil de la lacure enfilé dans ladite avant-dernière boucle pour fixer en place la boucle correspondante. quand le laçage est effectué de cette manière, deux boucles complètes formées de quatre brinsde fil passant par-dessus la* bords des quartiers ont été reconnues suffisantes pour empeser la tige d'être endommagée.
D'autre part, en passant trois boucles dans les oeillets, puis en coupant la dernière de ces boucles et en retirant la partie coupée, on sera sur que les boucles passées par- dessus les bords des quartiers ne se déferont pas.
La nouvelle machine, que l'on vamaintenant décrire, est actionnée- par un arbre commandé 16, monté dans des paliers 18, 9 et 20 (fige 9) formés dans le bâti principal de 1a machine, et tournant dans la direction indiquée par une flèche sur fig.= 1. tour faire tourner l'arbre 16 ainsi, il porte , un bout (celui qui est à droite quand on regarde la machine de face) un mécanisme de mise en marche et d'arrêt servant à y accoupler et découpler tour à tour une poulie motrice 24 montée folle sur ledit arbre.
La poulie 24 est accouplée à
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l'arbre par la descente d'une tige de pédale (fig 5) commandant le mécanisme de mise en marche et d'arrêt susdit. quand la tige de pédale est mise on liberté, un ressort 28 enroulé dessus la fait remonter, amenant l'arbre 16 au repos dans la position désirée.
Avant de placer une tige dans la machine, elle est pliée en deux de manière à placer en regard les uns des autres les oeillets sertis dans les cotes opposés du quartier, L'opérateur enfile ensuite les oeillets sur les aiguilles qui sont montées dans une rangée de barres inclinées S2 (fig. Il), le bout de chaque aiguille se projetant vers le haut et formant un angle d'environ 45 avec l'horizontale. A la mise en marche de la machine, les côtés opposes de la tige reposant librement sur les aiguilles sont serres oomme il faut l'un contre l'autre par deux mâchoires articulées, 34 et 36, et ils continuent de l'être jusqu'à la fin du laçage.
Chaque aiguille reçoit d'une source d'approvisionnement distincte le fil dont elle a besoin, Et quand la machine est au repos et les aiguilles dont la position qu'11 faut pour y enfiler une tige pliée en deux, chaque fil de laçage remonte de sa course d'approvisionnement en long de l'aiguille et passe à travers le chas de celle-ci, d'où il redescand jusqu'à une pince qui en tient le bout (fig. 11 ).
Cela fait que, une fois la tige enfilée sur les aiguilles, une boucle de fil passe à travers chaque paire d'oeillets en regard (fig. 14) . Quand la machine est mise en marche, chaque aiguille monte jusqu'en un point où la boucle qu'elle porte pourra être saisie par un outil agissant conjointement avec elle, après quoi les aiguilles descendent et effectuent une série de mouvements de va-et-vient dans le sens vertical, ces mouvements les faisant passer alternativement par-dessus les bords des quartiers de la tige et à travers
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lea paires d'oeillets correspondants.
Durant chaque mouvement ascendant de l'aiguille, le preneur de boucle coopérant avec elle retient dans le chemin de l'aiguille la boucle précédemment formée, pais il lâche cette boucle pour saisir la boucle portée par l'aiguille et la tenir durant le mouvement descendant de 1'aiguille.
Chaque boucle portée par l'aiguille est ainsi passée à travers la bouole précédente. Les preneurs de boucle (il y en a un pour chaque aiguille) sont indiques en 38.
Avec les aiguilles coopèrent aussi un tendeur 40 commun à toutes les aiguilles, un couteau 42 allant avec chaque aiguille et servant à couper la boucle fomée en dernier lieu, enfin le pince-fil susmentionné dont une partie est indiquée en 44.
1 Les barres porte-aiguille 32 (fig. 1, 13, 35) sont montres à glissement dans des coulisseaux dans lesquels s'engagent le s extrémités supérieure et inférieure desdites barres et qui sont formes respectivement dans des supports 46 et des blocs 48. Le milieu, plus gros, de chaque barre porte-aiguille est perforé pour recevoir une tige 50 qui passe à travers la rangée de barres et est fixée par chaque bout aux extrémités supérieures d'une paire de bielles inclinées 52 dont le bas d'artioule à' une paire de bras descendant du moyeu d'un levier 54. Ce dernier pivote sur un arbre horizontal 55, et dans un bras remontant du levier est implantée une broche 66 sur laquelle pivote à son tour une bielle 58 accouplée à une manivelle 60 de l'arbre 16.
Ce sont ces transmissions qui impriment aux aiguilles un seul mouvement de va-et-vient à chaque révolution complète de l'arbre 16. pour faire passer les aiguilles alternativement à travers les oeillets et par-dessus les bords des quartiers de la tige, le haut des supports 46 dans lesquels les
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barres 32 effectuent des mouvements de va-et-vient est monté fou sur une tige horizontale 62 (fig. 4) fixée à gauche au bras montant d'un levier 64, et à droite à un bras 66, ces deux bras étant solidaires d'un arbre 68 tourillonné dans le bâti de la machine. La. gauche du bras descendant du levier 64 (fig. 10, 11, 13 etauss 25 à 28) est raccordée par des bielles 70, 72 à un bras 74 affolé sur l'arbre 55.
Pour actionner le bras 74, son extrémité supérieure porte un galet 76 courant dans une piste de came 78 pratiquas dans un côté d'une roue d'engrenage cylindrique 80 qui tourne trois fois sur elle-méme durant un cycle complet d'opérations effectuées par la machine en laçant une tige.
La roue 80 (fige 1, 9, ) montée folle sur un arbre porte- cames 82 et faisant une seule révolution pendant que l'arbre.
16 en fait trois, est en priae avec une roue analogue 84, plus petite, calée sur ledit arbre. Les extrémités inférieures des supports sont assemblées par des jointe à languette et rainure 86 (fig. 35, 40 ) aux blocs 48 qui sont montes à leur tour sur un arbre horizontal 88 de façon à pouvoir basculer durant le mouvement des supports. Le faible déplacement des supports par rapport aux bocs 48 dans la direction du mouvement de va-et-vient des aiguilles ont absorbé par les joints 86 assemblant les blocs aux extrémités inférieures des supports.
La mâchoire serre-tige 34, celle du haut, est fixée à droite à un arbre horizontal 90 (fig. 1) et amenée à une certaine position, avant le démarrage de la machine, par un jeu de transmissions aboutissant à la tige de pédale 26 Ces transmissions incluent un bras 92 monté sur la gauche de l'arbre 90 et portant un galet 94 placé à la portée d'une came tronquée 96 qui est folle sur un arbre horizontal 98. La face externe de cette came est
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concentrique à l'arbre 98 et présente, au sommet, une pente radiale plutôt raide, ce qui fait que lorsque la came tourne au-delà d'un point donné, la mâchoire 34 peut monter aussitôt sous l'action d'un ressort 100 attache, par un bout, au bras 92 et, par l'autre, au bâti de la machine.
Le mouvement de la came en sens inverse place la mâchoire promptement en position de serrage, et tout surcroît de mouvement dans le m8me sens est incapable de lui faire quitter cette position. pour faire osciller la came de commande 96 de la mâchoire 34 elle est accouplée par une bielle descendante 102 à un bras 104 cale sur la gauche de l'arbre 88 monté fou dans le bas du bâti de la machine, Sur l'autre bout de l'arbre 88 est fixé un bras 106 (fig. 5, 18) qu'une bielle 108 raccorde à un bras 110 formant partie du mécanisme de mise en marche et darrêt et pivotant sur le bout de l'arbre 68 et retenu en place par une vis 112.
Entre la bielle 108 et le bras 110 est un pivot 114 sur lequel est enfilé un galet 116 sur lequel s'engage un crochet 118 articulé au somme t de la tige de pédale 26,, quand cette tige est baissée, les transmissions susdécrites font monter la came 96 et descendre la mâchoire 34 jusqu'en position de serrage, position qu'elle garde durant le fonctionnement de la machine.
Dès que la machine démarre, la mâchoire inférueure 36 est serrée élastiquement contre la tige tenue par la mâchoire supérieure 34. La mâchoire inférieure est calée sur l'arbre 98 portant la came 96. Sur ce même arbre est aussi monté fou un bras 120 (fig. 10' 14, 17, 32) dont l'extrémité libre est bifurquée et qui présente, en un point de sa longueur, une oreille latérale munie d'une broche 122. cette broche s'enfile dans une oreille se projetant d'un cote de la méchoire 36, et elle porte un ressort 124 enroulé dessus entre l'oreille de la mâchoire
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et des écrous 126 vissés sur le bout de la broche.
Quand le bras 120 bascule sur l'arbre 98, la Mâchoire 36 est poussée vers la mâchoire 34 par le ressort 124. Ladite mâchoire est baissée par la rencontre des oreilles formées sur la mâchoire et sur le bras.
Le bras 120 est mû vers l'arrière de la machine, pour lever la mâchoire 36, par un jeu de transmissions actionnées par une piste de came 128 pratiquée dans un disque calesur l'arbre 82 auquel le mouvement de l'arbre 16 esttransmis par une roue dentée 130 calée sur l'arbre 82 (fig. 1, 2, 32) et par un engrenage cylindrique 132 calé sur l'arbre 16, le rapport de transmission étant ici tel que l'arbre 82 ne tourne qu'une fois sur lui-même pendant que l'arbre 16 tourne sis fois. Les transmissions actionnées par la piste de came 128 comprennent un galet 134 adapté à un bras d'un levier 135 pivotant sur la droite d'un arbre horizontal 136.
L'autre bras du levier 135 est accouplé par une bielle 138 à un bras en saillie antérieure 140 calé sur la droite d'un arbre horizontal 142 tourillonné dans le bâti de la machine.
Sur la gauche de l'arbre 142 est calé un bras en saillie postérieure 143 articulé à une bielle 144 affectant la forme d'un L, le devant de cette bielle portant un boulon à tête carrée 146 qui peut glisser dans la bifurcation du bras 120. La piste de came 128 est ainsi formée que la mâchoire 36 monte jusqu'en position de serrage dès que la machine démarre, et qu'elle redescend pour lâcher la tige aprèsle laçage et avant la mise au reposde l'arbre 16. pour supporter les oeillets de la tige de façon à permettre aux aiguilles de s'y introduire à nouveau sans difficulté, la machine possède une série de brides 148 et 150 faites pour pince r la tige à proximi té desoeillets dans lesquels chaque aiguille doit passer.
De plus, afin d'assurer que la tige restera bien à plat, de la mâchoire 34
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se projette une tringle 152 (fig. 4, 10, 17) qui entend en travers de la tige, à coté de la rangée d'oeillets.
Les brides inférieures 150 sont assez longues pour aider la tringle 152 à tenir la tige en place tout le long 'de la rangée d'oeillets, mais les brides supérieures 148 sont bien plus courtes pour ne pas nuire à la tringle 152. Il y a ici une paire de brides supérieure et inférieure 148 et 150 pour supporter chaque oeillet, les brides inférieures appuyant sur la tige entre deux oeillets adjacents ett plus près de l'un que de l'autre afin de pouvoir supporter cet oeillet le mieux possible.
Afin de rendre la machine capable de bien lacer des tiges dont les oeillets sont espaces différemment les uns des autres, les aiguilles et plusieurs des dispositifs coopérant avec elles pour former les lacures, inclus les brides 148 et 150, sont installés sur dessupports distincts qu'on peut ajuster de manière à conformer l'espacement des aiguilles à celui des oeillets de la tige particulière à lacer. Chaque support comporte une plaque 153 (fig. 13, 14 et 35 à 40 ) coulissant par le haut sur un arbre 154 qui s'étend de gauche à droi te dans le bâti de la machine et, par le bas, sur une tige 155 sertie dans le même bâti.
Oe tte tige passe à travers une ouverture oblongue 156 percée dans chaque plaque, en sorte que la portion inférieure de la plaque est supportée simplement de manière à l'empêcher de bouger en travers de la longueur de la plaque.
Chaque bride supérieure 148 est fixée à demeure à la plaque 153 au moyen de vis 158, et chaque bride inférieure 150 présente la forme d'un levier qui pivote sur-une tige 160 passant librement à travers la série des supports mobiles et faite assez longue pour rester enfilée dans tous ces supports quand ils ont été séparés les uns des autres autant
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qu'ils peuvent l'être, parallèlement aux brides inférieures 150 sont montés des doigts ou leviers mesureurs de fil 162 décrite plue au long ci-après, ces doigts ou leviers pivotant sur une tige 164 qui passe librement à travers les supports sis juste en dessous d'elle, tout comme la tige 160.
Les tiges 160, 164 sont fixées en place à gauche par des portions réduites qui se vissent dans une plaque 166 à la gauche du premier support. Les épaulements au bout des portions réduites des tiges accotent sur la plaque 153 du premier support pour empêcher la plaque 166 de bouge r, tandisque l'autre bout destiges accote sur lesdites plaques.
La plaque 153 de chaque support est munie de saillies et de creux et recouverte d'une plaque 168 qui s'oppo se au déplacement des brides 150 aussi bien que desautres dispositifs montée entre elles sur les plaques. Chaque plaque de recouvrement est vissée en 169 sur chaque plaque- support 153 et tenue espacée d'elle autant qu'il le faut par dessaillies formée s sur lesplaques 153. Entre chaque plaque 153 et son couvercle 168 se projettent des portions 170 du porte-aiguilles 46 pour que ce dernier puisse être placé comme il faut en ligne avec les autres dispositifs de commande. En outre, une portion 171 de chaque bloc 48 s'ihtroduit dans l'interstice de la plaque 153 et du couvercle 168 pour que les extrémités inférieures du porte- aiguilles prennedes positions parallèles.
Chaque support porte un preneur de boucle, 38, monté sur l'extrémité avant d'une tige rectangulaire 172 qui se dirige vers l'arrière (fig. 13, 14, 17) et se meut dans une coulisse 173 ménagée entre les plaques 153 et 168. Les couteaux 42 coulissent également entre des plaques dans des coulisses analogues 174.
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pour débiter du fil aux aiguilles, sur la face externe de chaque bloc 48 est fixé un guide'*fil 176, le fil sortant d'un tube 177 pour passer à travers une ouverture 178 dudit guide et autour du tendeur 40, puis remonter dans une rainure pratiquée dans un guide-fil
180 attaché à chaque porte-aiguille 46.
Chaque guide
176 porte aussi une plaque 182 affectant la forme d'un
L et dans les rebords de laquelle sont perces des trous par où le fil passe en allant et venant du tendeur 40.
Pour régler le débit du fil durant son passage à travers le guide 176, une plaque de tension 184 est affolée sur une bro che 185 implantée dans le gui de 180, ladi te plaque présentant des rebords situes de chaque côté de celui-là et étant poussée contre le guide 176 par un ressort 186 enroulé autour de ladite broche, sur le porte-aiguilles 46 sont montés aussi un ressort de tension méplat 187 et une cheville 188 autour de laquelle le fil passe pour entrer dans le chas de l'aiguille.
Les divers supports des dispositifs de laçage sont ainsi joints ensemble qu'ils restent constamment espaces d'une même distance les uns des autres. Les transmissions servant à modifier les positions des supports renferment un levier d'espacement 190 fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre 191 qui penche vers l'avant (fig.
1, 4, 9, 13)
Un bras du levier 190, armé d'une manette qui se projette vers l'avant, est raccordé à la partie supérieure de chaque plaque par un jeu de ,bielles 192 qui déplacent les plaques de distances correspondantes quand le bras est mis en /mouvement, le pivot de la bielle partant de la première plaque à gauche coïncidant avec l'axe de 1'afbre 191 pour tenir ladite plaque immobile, pour que les parties arrière et dessous des plaques 153 gardent les mêmes espacements, ces parties sont raccordées par des bielles analogues à
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desbras 193, 194 calés sur le bas de l'arbre 191 et sur le bas d'un arbre parallèle 196, à l'arrière de la machine.
L'arbre 196 est tourné avec l'arbre 191, et autant que lui, par un bras 198 au sommet de l'arbre 196, et par une bielle 199 attachée par un bout au bras 198 et, par l'autre, à un bras parallèle du levier 190. Pour tenir lesdivers supports dans la position qui leur est donnée, la face de dessous du levier 190 est rencontrée par un piston 200, à ressort (fig, 10), monté dans le bâti de la machine.
Pour donner aux diverseslacures la. quantité de lâche requise pour pouvoir ouvrir la tige en l'appliquant sur la forme, la machine est munie d'un nombre de doigts mesureurs de fil 162 correspondant au nombre des aiguilles, Le levier portant chacun de ces doigts se prolonge jusqu'en un point situé tout près du côté dessous de la tige;
où le fil d'une laçure pourra être passé autour de lui en
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fomant cette laçure, L'extrémité antéré-inférieure de chaque levier porte-doigt fait un angle avecc le bord de la tige afin de pouvoir passer entre les positions prises par une aiguille en s'enfilant dans leoeillets et en se mouvant par-dessus les bords supérieurs de la tige (voir fig 38),, L'angle d'inclinaison de l'extrémité du levier porte-doigt relativement au bord de la tige mesure environ 60 ce qui permet au fil entourant ladite extrémité de glisser aiséaent pour s'en dégager après la. formation de la lacure,
Pour placer comme il faut chaque levier porte-doigt 162, les extrémités postérieures des leviers sont amenées contre une tige transversale 202 (fig.
10, 33, 34) par la tension du fil dans les oeillets, Un bout de la tige 202 porte une tête sphérique qui s'encastre dans un creux 204 formé dans un bras 206 solidaire d'un arbre 208 tourillonné dans le Côté droit du bâti de la machine. L'autre bout de la
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tige 202 est muni dans le sens de sa longueur d'un trou dans lequel se logent un ressort 210 et un piston 212. L'extré- mité dehors du piston 212 affecte une forme sphérique et s'encastre dans un creux 214 formé dans un bras 216 pareil au bras 206. Le bras 216 est calé sur le bout dedans d'un arbre 218 tourillonne dans le Côté gauche de la machine e t commandé par un levier de réglage 220.
Un levier 222 (fig. 1, 4), articulé dans une coulisse du bras 220 traversée par une vis pi vo tale 224, sert à mouvoir et tenir l'extrémité libre dudit bras dans n'importe quelle position angulaire désirée afin de changer de place la tige 202. L'extrémité dehors du levier 222 porte une manette 226 munie, sur son côté dessous, de creux coopérant avec des saillies 228 formées dans une plaque arciforme 230 assujettie au bâti de la machine. La poignée du levier 222 est maintenue en contact avec la plaque 230 par un ressort 232 intercalé entre le levier 222 et son bras-support 220.
Le bout dehors de l'arbre 208 porte un bras 234 (fig. 4, 5) qui est muni d'un dispositif de réglage analogue renfermant un levier 236 monté 'sur le bras et armé d'une manette 238, et aussi une plaque molettes 240 .pour tenir le bras 234 dans la position angulaire désirée. Grâce aux bras 220 et 234, la tige 202 contre laquelle les extrémités postérieures des doigts mesureurs de fil 162 sont poussées peut êtrs mue non seulement de façon à augmenter ou diminuer dans une marne mesure la longueur de toutes les lacures, mais aussi de façon à augmenter ou diminuer graduellement la longueur de chaque lacune d'une extrémité à l'autre de la série d'oeillets à joindre ensemble.
Il est nécessaire quelquefois de rendre quelques-unes des aiguilles et des brides 150 inactives dans le cas, par exemple, où des crochets de laçage prennent la place de
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certains oeillets, car sans cela les brides ou les aiguilles pourraient déformer ou avarier les crochets en les heurtant.
C'est pourquoi les aiguilles sont fixées ici amoviblement par des vis 241 (fig 14) dans des passages formes dans leurs barres-supports, l'extrémité postérieure de chaque bride 150 étant aussi raccordée au mécanisme de commande des brides de façon à pouvoir rendre ce Mécanisme également inactif.
Pour raccorder les brides inférieures 150 au mécanisme de commande des brides, la bielle 144 mentionnée précédemment supporte, le long de sa partie centrale, un bout d'une tige horizontale 242 dont l'autre bout est fixé à. l'extrémité supérieure d'un bras 244 solidaire de l'arbre 142 et parallèle au bras 143 (fig. 10, 32). Le bras 244, la tige 242 et le bas de la bielle 144 forment un support affectant la forme d'un U renversé entre les cotes duquel sont installés des moyens, découplables à la main, pour actionner les brides 150. ces moyens consistant en des plaques angulaires 246 (fig. 14, 17) dont chacune porte une paire de chevilles248 t'engageant dans des portions évidées de l'extrémité arrière de chaque bride inférieure 150.
Entre le bout de chaque bride et l'arrière de chaque plaque 246 est tendu un ressort à boudin 250 qui tient la plaque contre la. bride, une saillie 252 formée sur la bride empêchant la cheville de devant 248 de s'échapper de la bride. D'autre part, la partie arrière de -chaque plaque 246 est entourée d'une coulisse formée au bas d'un bras 254 commandé à la main (fig. 14,15, 16) et pourvu d'un épaulement fait pour glisser jusque sous la tige 242 afin de la. tenir constamment au ras du bout postérieur de la bride. Le bras 254 peut être tourné dans le sens des aiguilles d'une montre (fig.
15) autour d'un pivot 255, implanté dans la plaque, pour ôter l'épaulement dudit bras de dessous la. tige 242 et
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assurer par suite que la bride particulière 150 ne sera pas levée par la descente de la tige à la mise en marche de la machine. Non seulement le ressort 250 tient la plaque
246 en place sur labride, mais il permet aussi à celle-ci de céder quand elle se serre contre l'ouvrage. Le bras 250 est retenu en position active ou inactive par un piston à ressort, 256, qui est logé dans la plaque 246 et peut être refoulé dans l'un ou l'autre de deux trous 258 perces dans le bras.
Il est possible de rapprocher ou écarter les pince-'fil des aiguilles 2, aussi bien que de la tige de chaussure retenue en place par les brades, dans une direction parallèle au mouvement de va-et-vient des aiguille s. Chaque pince-fil est constitué par un levier 44 à trois branches, le devant de ce levier ayant la forme qu'il faut pour pincer le fil et coopérant avec un crochet à bec angulaire 260 (fig. 12, 70,72) pour que le fil soit poussé de cote par le déplacement du levier vers l'arrière en travers du parcours de l'aiguille, et pour qu'il soit tiré dans le creux du crochet durant le rappel dudit levier. Une fois le fil placé comme il faut dans le crochet, le levier 44 peut tenir, ledit fil fermement en place en se serrant contre lui (fig. 12).
Pour varier, l'espacement des aiguilles, on peut faire glisser les pince-fil dans le sens latéral en long d'une tige-support,horizontale 262 dont la droite peut tourner dans un bras d'un levier 264 (fig. 10) et la gauche dans un bras 266, le levier 264 et le bras 266 étant solidaires d'un arbre transversal 268 tourillonné horizontalement dans le bâti de la machine.
Pour rapprocher ou écarter des mâchoires de serrage 34 et
36 les pince-fil, l'arbre 268 est tourné par un bras qui descend du levier 264 et se dirige vers l'arriére, ce bras portant un galet 269 (fig. 11) commandé par une piste de came 270 formée dans un disque calé sur l'arbre 82.
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D'autre part, pour rapprocher ou écarter des aiguilles les pince-fil, un bras 272 est fixé sur 1a droite de la tige 262 et accouplé à un levier coudé 274 par une bielle 276.
Le levier 274 porte aussi un galet 278 courant dans une, piste de came 279 formée dans un disque calé sur l'arbre 82. L'oscillation de la tige 262 met en jeu une paire de bras 280 attaches aux bouts de la tige 262 aussi bien qu'à une tige horizontale 282 installée entre les extrémités antérieuresdes bras 280. La tige 282 passe libreme nt à travers des bras en saillie antérieure de crochets 260 pour que, durant l'oscillation de la tige 262, les crochets oscillent aussi vers les aiguilles ou en sens oppose.
Les pince-fil 44 sont mus avec les crochets 260 par des ressorts 284 tendus entre les bras antérieurs des crochets et des bras descendant desdits pince-fil. cependant que les crochets se rapprochent des aiguilles, les bras en saillie postérieure des organes 44 s'engagent sur une tige horizontale 286 pour écarter de celles-ci les crochets afin de permettre au fil d'entrer dans les becs des crochets. La tige 286 est montée à chaque bout sur une bielle 288 qu'une vis 290 assujettit amoviblement à une broche implantée dans les montants latéraux du bâti de la machine.
Afin d'assurer que les pince-fil se déplaceront latéralement en long des tige 262 et 286 en même temps que les aiguilles et autres outils laceurs, le bras en saillie postérieure de chaque organe 44 et un bras postérieur de chaque crochet 260 sont installes côte à côte et glissent dans une coulisse 292 (fig 39) formée dans le support 46 desbarres d'aiguille.
Les preneurs de boucle 38 consistent chacun en un bloc formant partie intégrante de la tige 172. quand la machine est au repos, ces pièces restent levées en position rétrograde (fig. 5, 11) afin de pouvoir enfiler sans difficulté sur les aiguilles la tige préalablement pliée
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en deux. A la mise en marche de la machine, les preneurs de boucle descendent et avancent jusqu'au point voulu pour coopérer avec les aiguilles. Pour prendre des boucles des aiguilles, tenir ces boucles sur le parcours de celles-ci durant leur mouvement de va-et-vient suivant et enfin les lâcher pour en prendre d'autres des aiguilles, les preneurs de boucle sont avances et recules perpendiculairement au chemin suivi par les aiguilles.
La manière dont les boucles sont prises des aiguilles, puis tenues jusqu'au mouvement de va-et-vient suivant des aiguilles et finalement lâchées, est expliqué ci-après. Les preneurs de boucle sont amenés en position active et retirée de cette position à la mise en marche et à l'arrêt de la machine, et ils avancent et ils reculent durant la marche de la machine pour coopérer au laçage d'une tige de chaussure, sous l'action d'un mécanisme qui imprime un mouvement d'aller et retour aux tiges 172 sur le devant desquelles les preneurs de boucle sont montés, Les transmissions servant à mouvoir ainsi les tiges 172 comportent une barre horizontale 298 de forme rectangulaire (fig.
9,14) sise dans le haut de la machine et à. laquelle est fixée une paire de plaques angulaires 300 qui sont muniesde rebords tournes en dedans et qui s'engagent dans des rainures transversales prati quée s à l'opposa l'une de l'autre dans le haut des tiges 172. Les plaques 300 sont fixées à la tige 298 par de s vi s 302 montées dans ladite tige, les bouts de s tiges 172 des preneurs de boucle étant ainsi raccordés auxdites plaques que les tiges sont capables de glisser lorsque les divers dispositifs de laçage sont mus latéralement pour changer lesespacements des aiguilles, Les boutai de la barre 298 sont montés dans des blocs 304 munis d'épaulements latéraux, au moyen de broches filetées .
306 (fig. 17) qui traversent librement lesdits blocs
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pour s'engager dans les bouts de la barre 298 Les blocs 304 jouent un peu dans leur logement et leurs épaulements portent sur le cote dedans des extrémités supérieures bifurquées d'une paire de bras 308, 310 solidaires de l'arbre 156.
Le bras 308 sis à la gauche de la machine (fig. 9, 30, 31 est accouplé par des bielles314 322 à un levier 324 pivotant sur l'arbre 136 et muni d'un galet 326 courant dans une piste de came 327 formée dans la roue d'engrenage 80.
Cette dernière tourne trois fois sur elle-même à chaque cycle complet d'opérations de la machine, et la liste de came 327 est ainsi tracée que les preneurs de boucle gardent la position qu'il faut par rapport aux aiguilles cependant que les porte-aiguille avancent et reculent en travers de la direction dans laquelle lesaiguilles effectuent leurs mouvements de va-et-vient, imprimant de ce fait aux preneurs de boucle desmouvements d'aller et de retour pour les faire agir avec lesaiguilles en formant les laçures. Pour placer les preneurs de boucle en position active et inactive à la mise en marche et à l'arrêt de la machine,
le pi vo t desbielles 314 322 s'articule aussi à un bout d'une bielle 320 dont l'autre bout est raccordé en 318 à l'extrémité supérieure d'un levier 328 qui pivote sur l'arbre moteur 16, ce levier portant en un point de sa longueur un galet 330 courant dans une piste de came 331 formée dans un disque calé sur l'arbre 82. Ce dernier arbre fait une révolution à chaque cycle complet d'opérations de la machine, et la piste de came 331 est ainsi tracée que dès que la machine commence de fonctionner, le levier 328 entre en jeu pour amener les preneurs de boucle à leur position active par l'entre- mise des transmissions susdécrites, y compris la bielle 320 les bielles 314 et 322, ainsi que le bras 308 les
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mêmes transmissions plaçant les preneurs de boucle en posi- tion inactive à l'arrêt de la machine.
En cousant avecune machine ordinaire munie d'une aiguille pointue à chas, l'aménage de la boucle de fil d'aiguille en prise avec le boucleur est généralement accompagna d'un faible recul de l'aiguille pour ouvrir la boucle entre l'ouvrage et le chas de l'aiguille et faciliter ainsi l'entrée du boucleur. Or, avec une machine à lacer lestiges de chaussures, cela n'est pas possible parce que le frottement du fil dans les oeillets n'est pas uniforme. Il peut arriver aussi que les
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oeillets¯n'aiant pas été poses exactement a la me'me distance les uns des autres dans la tige, et on courrait alors le risque de défléchir une ou plusieurs des aiguilles en enfilant les oeillets dessus, ce qui les laisserait hors d'alignement avec les preneurs de boucle.
Il est obvié ici à ces inconvénients par l'emploi de moyens qui assurent que les preneurs de boucle saisiront les bouclesde fil comme il faut et du bon cote des aiguilles.
Pour rendre les preneurs de boucle capables de prendre desboucles desaiguilles, tenir ces boucles dans le chemin des aiguilles durant leur mouvement de va-et-vient suivant et le s lâcher ensui te pour sai si r celles qui leur sont présentées à nouveau par les aiguilles, chaque preneur de boucle est muni de deux becs pointus dont l'un est fait pour s'introduire dans une boucle de fil tenue par l'aiguille et ouvrir cette boucle durant le mouvement du preneur de boucle dans un sens.
alors que l'autre bec est fait pour s'introduire dans une boucle de fil tenue par l'aiguille et ouvrir cette boucle durant le mouvement du preneur de boucle en sens oppose. Les becs d'un preneur de boucle sont indiques en 294 et 352, et ceux de l'autre en 296 et 334 (fig. 31 à 50). Les becs sont ainsi disposés que lorsque l'aiguille coopérant avec un preneur de boucle
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arrive au sommet de sa course, le haut de cette aiguille rente placé entre les deux becs et un peu de coté par rapport à la direction de leur mouvement de va-et-vient.
La boucle tenue par l'aiguille est traversée tout d'abord par le be c 332 ou 334 et, pour que l'autre bec (294 ou 296) puisse entrer en même temps dans la boucle, un cote de l'aiguille est échancré sur une faible distance en dessous du chas, ainsi qu'il est montré fig. 44. En sus de prendre des boucles des aiguille s, lesbecs 332 et334 sont utilisée conjointement avec les becs 294 et 296 pour ouvrir la boucle et la tenir dans le chemin de l'aiguille durant son mouvement de va-et-vient suivant, les premiers étant dénommés ci-après les becs ouvre-boucle et les seconds, les becs tient-boucle.
Les becs tient-boucle (294 et 296) sont formés sur des bras descendant du bloc- support du preneur de boucle et se projettent l'un vers l'autre jusqu'en un point qui leur permet de s'introduire dans la boucle de fil tenue par l'aiguille, lorsqu'un coté de cette boucle est poussé en dehors et écarté de l'aiguille par un des becs ouvre-boucle. Les becs ouvre- boucle (332 et 334 situés en dessus des becs tient- boucle 294 et 296 et un peu en avant d'eux afin de pouvoir les aider à ouvrir les boucles tenues par l'aiguille, sont formés à leur tour sur un support 335 solidaire d'un arbre à bascule 336 qui est parallèle à la tige 172 et tourne dans le bloc-support 38 du preneur de boucle, et qui peut aussi tourner et glisser longitudinalement dans une plaque- support 153.
Sur cet arbre à bascule est enroulé un ressort 344 qui agit dessus et dont un bout s'encastre dans une coulisse au bout dudit arbre, tandis que l'autre bout est attaché à une cheville implantée dans le support du preneur de boucle, leditt ressort étant ainsi disposé
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qu'il tend à. tourner l'arbre en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. 43, 44, 45) et à tenir les becs ouvres boucle dans la position indiquée fig. 44.
L'arbre 336 est tourné dans le sens des aiguilles d'une montre par un mécanisme décrit ci-après, pour amener les becs 332 et 334 à la position indiquée fig. 45 afin d'ouvrir la boucle. pour assurer que les becs ouvre-boucle s'Introduiront comme il faut dans les boucles de fil tenues par l'aiguille durant le va-et-vient des blocs-supports des preneurs de boucla', chaque preneur de boucle est muni d'un dispositif coopérant avec l'aiguille pour déterminer exactement la position des becs tient-bouole au moment de leur entrée dans la boucle, ce dispositif consiste en une plaque 338 dont le haut est monté fou sur l'arbre 556 dans une coulisse au sommet du bloc-support debecs ouvre-boucle, et don t le bas présente une face faite pour rencontrer l'aiguille une fois arrivée à son plus haut point d'élévation.
Sur l'extrémité supérieure de la plaque-guide est formée une face cunéiforme 340 (fig. 46) sur laquelle porte le bout d'une vis de réglage 342 insérée dans une oreille surmontant le bloc-support des becs ouvre-boucle, cependant que l'arbre 336 bascule en sens inverse des aiguilles d'une montre sous l'action du ressort 344, la plaque-guide est entraînée élastiquement avec le support 335 desbecs ouvre-boucle par le contact de la vis 342 avec la face cunéiforme 340.
Le mouvement de la plaque est interrompu par sa rencontre avec l'aiguille (fig. 44) et, tant que ces deux pièces continuent d'appuyer l'une sur l'autre, le contact de la face cunéiforme 340 avec la vis 342 empêche le support des becs ouvre-boucle de se mouvoir davantage en sens inverse des aiguilles d'une montre et lesdits becs restent placés en position convenable par rapport à l'aiguille, et pourront dès lors entrer sûrement dans la boucle de fil
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tenue par l'aiguille durant le va-et-vient du bloc-support du preneur de boucle.
L'ajustage de la Trie 342 permet de placer les becs ouvre-bouele exactement dans la position désirée, quand le mouvement de l'arbre 336 dans le sens des aiguilles d'une montre, après le retrait de l'aiguille, ramène ledit arbre à son point de départ, les becs en question prennent la position indiquée fig. 45 pour ouvrir la boucle; et, durant ce mouvement, le porte-becs 335 s'engage sur la plaque 338 et 1'écarte un peu du chemin de l'aiguille.
Lesbecs ouvre-boucle 294 et 332 agissent durant le recul du preneur de boucle, alors que les becs tient- boucle 296 et 334 agissent durant l'avancement du preneur de boucle. Cependant que le preneur de boucle avance après avoir quitté la position indiquée fig. 47, le bec 332 entre le premie r dans la boucle, après quoi le bec 394 entre à son tour. D'autre part, durant la continuation du mouvement rétrograde du preneur de boucle, la boucle est entrafnée vers l'arrière et, après le retrait de l'aiguille, la boucle est ouverte par le mouvement transversal du bec 332 et reste alors par-dessus ce bec et par-dessus le bec 294 dans une position qui permettra à l'aiguille de passer à travers durant son prochain mouvement ascendant.
Enfin, cependant que le preneur de boucle revient vers l'avant, la boucle reposant sur les becs 332, 294 est saisie par l'aiguille et ôtée de dessus lesdits becs (fig. 49) puis les becs 296, 334 entrent dans la nouvelle boucle qui leur est présentée par l'aiguille et la tiennent ouverte. pour écarter des becs tient-boucle les beesouvre- boucle en ouvrant chaque boucle, un bras 346 en forme de T est monté sur la partie milieu de chaque arbre 336 (fig.
1 4, 14, 17) qui se prolonge de bas en haut et vers la
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gauche. En dessus des bras 346 est une tige 348 dont l'extrémité de droite est montée dans un bras qui descend d'un levier 350 solidaire de l'arbre 154 monté dans des oreilles surgissant du bâti de la machine, cet arbre étant parallèle à une entre toise 352 joignant les cétés opposés du bâti de la machine. La gauche de l'arbre 154 porte un bras 355 servant à supporter le bout correspondant de la tige 348, Quand celle-ci est amenée contre les bras 346, les ouvre-boucle se meuvent vers la droite jusqu'aux points indiques fig. 43 et 45. D'un autre côté, quand la tige 348 est levée, les ressorts 344 replacent les ouvre- boucle dans les positions indiquées fig. 44.
L'arbre 154 bascule en temps utile sous l'impulsion d'une bielle 354 (fig. 5, 9) articulée à un bras remontant du levier 350, et d'un bras 356 (fig. 11) monté fou sur l'arbre porte- cames 82. Au bras 556 est adapté un galet 358 qui porte sur une came 360 calée sur l'arbre moteur 16, lequel tourne six fois sur lui-même à chaque cycle complet de la machine.
Le galet 358 est tenu contre la came 360 par un ressort attaché par un bout à un mentonnet sur l'arbre 356 et, par l'autre bout, au bâti de la machine.
Le fil est desserré à, certains moments durant le fonctionnement de la machine par des transmissions aboutissant à la plaque de tension 184 et renfermant un bras 364 en forme d'U renversé(fig 4,11) dont le haut de la partie-milieu s'engage sur des judes qui se projettent de l'arrière de chaque plaque 184. Les branches 370 de l'U sont affolées sur un arbre horizontal 368 monté dans le bas de la machine. Une bielle 372 relie la droite du bras 364 à un bras qui descend d'un levier 374 pivotant sur l'arbre 55. Le bras montant de ce levier porte un galet 376 qu'un ressort 377 (fig. 9) tient en contact ave c une came 378 calée sur l'arbre 16.
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Grâce à un tel mécanisme, le fil est dessorré pour qu'il puisse être déroulé de la, source d'approvisionnement durant la montée des aiguilles.
Le tendeur 40 estconstitué par une paire de bras fixée à demeure à l'arbre 368 au moyen de vis 366 et munis d'une paire de tiges parallèles 379 entre leurs extrémités supérieures. Les fils passent entre ces tiges pour ne pas se déplacer. Une bielle 380 accouple le milieu du bras de droite du tendeur à un bras descendant d'un levier 382 qui peut tourner sur l'arbre 355 et dont le bras montant porte un galet 384 qu'un ressort 386 tient en contact avec une came 388 sur l'arbre 82.
L'action du tendeur 40 facilite le passage des fils à travers le.chas des aiguilles pour former des boucles et amène les preneurs de boucle à serrer ces boucles fermement contre les boucles préalablement formées. pour achever le laçage après que les preneurs de boucle se sont emparé des boucles de fil formées en dernier lieu, le fil de chacune de cesboucles est coupé entre les preneurs de boucle et les oeillets par des couteaux 42 (fig. 73, 74) ayant la forme de barres rectangulaires montées à glissement dans des coulisses 174 formées dans les supports des outils laceurs.
Pour actionner les couteaux, le haut de la barre de chaque couteau est recourbé en équerre et monté à jeu libre dans une coulisse diamétrale formée dans une tige horizontale 890 (fig. 9, 14, 32) La tige 390 appuie à droite dans un bras qui remonte d'un levier 392 dont le moyeu oblong est enfilé à jeu libre sur l'arbre 136. D'autre part, la tige 390 est assujettie à gauche au sommet d'un autre bras montant, 394 dont le moyeu fait corps avec le moyeu du levier 392 (fig. 10) Un bras descendant de ce dernier porte un galet 396 courant dans une piste de came 398 formée dans un disque calé sur l'arbre 82.
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A l'arrêt de la machine, les positions de quelques-uns des outils laceurs sont changées afin de faciliter l'enlèvement de la tige lacée et la mise d'une autre tige à sa place.
Ainsi, les preneurs de boucle, qui restent droits en dessus des pointas des aiguilles durant le fonctionnement de la machine, sont levés en faisant glisser les tiges-supports 172 de bas en hau t e t vers l'arrière de la machine, la mâchoire de serrage inférieure 36 et les diverses brides 150 sont baissées jusqu'au point indiqué fig. 14, la mâchoire de serrage supérieure 34 et la tige transver- sale 152 y assujettie sont levées pour les empêcher de nuire, enfin les porte-aiguille 46 sont mus de haut en bas et vers l'extérieur pour mettre les aiguillesà découvert (fig. 11).
Lespreneurs de boucle sont levés, pour les retirer de leurs positions acti ve s, par le levier 326 (fig. 30) et sa came de commande calée sur l'arbre 82, le quel fait un tour complet durant une seule opération de la machine , et la mâchoire serre-tige 36 et les diverses brides 150 sont baissées jusqu'en position inactive par les transmissions qui les raccordent à leurs cames respectives sur ltarbre 82 A peu près au même instant et juste avant 1'arrêt de la machine, la mâchoire supérieure 34 et la barre transversale 152 sont levées par les transmissions susdécrites aboutissant au bras 110 du mécanisme de mise en marche et d'arrêt, illustré clairement sur fig. 18 à 24.
La poulie motrice 24 est montée folle sur le bout de l'arbre 16 par des moyens comprenant, entre 'autres, un manchon 400 (fig. 20) fait pour glisser sur ledit arbre et y accouplé par une clavette 402. L'arbre présente un plus faible diamètre vers son extrémité dehors, ce ,qui laisse un épaulement 404 contre lequel appuie un bout d'un ressort 406. L'autre bout de ce
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ressort accote sur un épaulement 408 forme, à l'intérieur du manchon 400, entre une portion qui glisse sur l'arbre 16 et une autre portion dans laquelle se loge l'extrémité réduite de l'arbre, Le ressort 406 tend ainsi à pousser le manchon de dedans en dehors sur l'arbre.
La poulie motrice 24 tourne sur une portion moins grosse du manchon 400 et elle est retenue en place en long de l'arbre par une bague à collet 410 et par une rondelle 412 serrées contre un épaulement au bout de l'arbre par une portion encore plus réduite de l'arbre sur laquelle se visse un écrou 414. Entre la bague et la rondelle est monté fou un collier 416 que des vis 18 assujettissant au moyen de la poulie 24.
Dans un évidement convenable de la poulie 24 se loge une bague en fo rme de cuvette 420 qui est accouplée à celle-ci par des organes de friction 422 (fig. 23) rivés sur un anneau de serrage 424 faiten troissections jointes ensemble par des via de réglage 426. Le dehors de la bague 420 porte des coulissesarciformes 428 dans lesquelles le bou des che vi lle s 430, implantées dans le manchon 400, s'engage quand ce dernier est mû en long de l'arbre pour le rapprocher du bout du ressort 406. pour accoupler la bague 420 au manchon 400 ou l'en déooupler, il est prévu une tige verticale 432 (fig.
20) coulissant dans une console 434 rapportée sur le bâti de la machine, quand cette tige est levée, elle coopère avec une piste de came 436, pratiquée dans le manchon 400, pour mouvoir celui-ci vers l'intérieur afin d'amener la machine au repos. La tige 432 est lavée par un ressort 438 enroulé dessus et tendu entre le bas de la console 434 et un bloc 440 solidaire de la tige. quand la tige est retirée du manchon 00; le ressort 406 pousse le manchon vers l'extérieur en long de l'arbre,
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les chevilles 430 s'engageant alors dans les coulisses arciformes 428 et reliant la poulie 24 activement à l'arbre 16.
Les organes de friction 422 sont cependant ainsi réglés que la bague 420 et la poulie 24 peuvent patiner l'une sur l'autre durant l'amenage de l'arbre moteur 16 à sa vitesse de régime, mais il est créé assez de friction pour les empêcher de ce faire dès que 1'arbre a acquis la vitesse désirée. Grâce à un tel réglage, le patinage diminuera graduellement et, tombera à zéro quand l'arbre tournera à la même vitesse que la poulie, cette disposition est avantageuse non seulement pour la mise en marche de la machine, mais aussi dans le cas où la machine fatiguerait trop par suite d'un réglage défectueux ou pour toute autre raison, l'arbre moteur étant en effet capable de s'arrêter sans avarier les pièces.
Pour que l'arbre 16 s'arrête toujours dans une certaine position angulaire après le laçage d'une tige de chaussure, sur cearbre est calé un tambour 442 chausse d'un ruban 444 dont la face interne est munie d'une matière de freinage 446. Un bout de ce ruban pivote sur une broche 448 (fig. 22) qui traverse l'extrémité bifurquée 450 d'un levier 452 monté fou sur la droite de l'arbre 136 Sur la broche 448 est monté fou également un levier 456 qui est muni d'une face à came 458 (fig. 20) faite pour coopérer avec une face à came 460 formée à l'extrémité interne du manchon 400.
Le levier 456 est raccordé à. l'autre bout du ruban 444 par une vis de réglage 462 traversant à jeu libre un émerillon 464 solidaire d'une brocha 466 enfilée dans le levier 456 La vis 462 se taraude dans un bloc 470 mobile autour d'un pivot 468 implanté dans le bout du ruban de freinage. La broche 466 est retenue dans le levier 45$ au moyen d'un boulon 472.
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Le diamètre du ruban de freinage estdéterminé par l'ajustage de la vis 462 et, pour maintenir le ruban 444 concentriquement au tambour 442, il est prévu deux vis d'arrêt réglables, 474 et 476, sur lesquelles appuient deux portions distinctes du ruban. Ces vis d'arrêt, ainsi que la monture pivotale du ruban sur le levier 456 et la monture pivotale de ce dernier, permettent au ruban de ballotter sans toucher le tambour 442. quand on veut arrêter la machine, on permet à la tige de commande 432 d'être levée automatiquement par le ressort 438, l'extrémité de cette tige s'engageant alors sur la face externe du manchon 400 jusqu'à ce que la piste de came 436 prenne une po si tion te lle que le haut de la tige y entrera.
Ladite piste de came est ainsi tracée que, durant sa rotation, le manchon est mû vers l'intérieur (c'est-à-dire vers la gauche, vu fig. 20) pour dégager descoulisses 428 leschevilles s 430 et faire cesser ainsi la transmission du mouvement de la poulie 24 à l'arbre 16. La face à came 460 du manchon 400 se trouvantalors en dessous du levier 456, la face à came 458 de ce dernier commence aussitôt de glisser sur la face à came 460. La face à came 458 estlevée par un renflement graduel de la face à came 460, ce qui amène le levier 456 à tirer sur la visde réglage 462 par l'entremise de la broche 466 et de l'émerillon 464.
La vis 462 tire sur le bloc 470 et sur le pivot 468 pour tendre le ruban 444 de façon à serrer la matière de freinage 446 dont il est recouvert plus fernement contre le tambour 442 et ralentir ainsi la rotation de l'arbre, L'extrémité de la face à came 460 est escarpée pour former une butée 478 qui, en venant heurter le c8té de la face à came 458, arrête la machine dans une position angulaire déterminée;
et comme la vitesse
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a été rédui te petit à. petit en serrant le ruban de freinage de plus en plus fort contre l'arbre, cet arrét final dans une position angulaire déterminée ne pro dui t pour ainsi di re au cun choc. quand la machine est remise en marche en dégageant de la piste de came 436 la tige de commande 432, le glissement du manchon 400 vers la droite sous l'action du ressort 438 non seulement fait entrer les chevilles 430 dans les coulisses 428, mais il retire aussi de dessous le le vie r 456 la face à came 460 du manchon pour desserrer le frein qui se dilate alors à cause de l'élasticité du ruban 444 et s' écarte du tambour 442.
pour tirer la tige 432 en bas afin de la dégage r de la piste de came 436 à la mise en marche de la machine, le bloc 440 monté sur la tige porte une vis de réglage 480 montée 'verticalement dans ledit bloc et -munie d'une tête montante à six pans. Le bras 110 sur lequel tourne le galet 116 se dirige vers l'arrière de la machine jusqu'en un point en dessus de la tête de- la vis 480 Il en résulte que lorsque le bout dudit brasrencontre la vis 480 en descendant, cela fait descendre la tige 432.
Durant le reposde la machine, le bras 110 est tenu levé en dessus de la tète de la vis 480 par un ressort 482 'enroulé sur le moyeu dudit bras (fig. 21), un bout de ce ressort s'engageant sur le côté dessous du bras et ltautre bout se logeant dans un -trou perce dans le bâti de la machine.
La tige de pédale 26 est ainsi, agencée que sa descente baisse le bras 110 jusqu'en contact avec la vis 480.
Après cela, le bras 110 est amené automatiquement à une position plus basse par des transmissions mises en jeu par la poulie 24. Sur la jante de cellé-ci est rapporté
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un excentrique 484 (fige 18), et sur un pivet 486 vissé dans le bras 110 est monté un levier 488 qui est muni d'un galet 490 passant sur l'excentrique 484 pour faire osciller ledit bras continuellement. Le galet 490 est tenu en contact avec l'excentrique 484 par un ressort 492 attaché par un bout à un mentonnet implanté dans le bras 110 et, par l'autre, à un mentonnet implanta dans le le vie r 488. celui de s bouts du levier 488 qui est situé à l'opposé du galet 490 est fait pour entrer en prise avec une clenche 494 dont le bas pivote sur une vis 496 sertie dans le bras 110.
Durant le fonctionnement de la machine, cette clenche est maintenue en prise avec le levier 488 par un ressort 498 attaché au bras 110 et à la clenche, Quand la machine est au repos, la poulie 24 tourne seule, le levier 488 oscillant alors à vide sous l'action de l'excentrique 484 et la clenche 494 demeurant écartée du levier 488.
Pour tenir la clenche 494 écartée du levier 488, le haut de celle-là porte une cheville saillante 500 placée à la portée d'un bloc 502 rapporté sur le côté droit d'une came 504. Cette came estcalée sur la droi te de l'arbre 82 qui tourne une fois sur lui-même durant chaque cycle d'opérations effectua par la machine. De plus, la clencha 494 est capable d'entrer en prise avec le levier 488 pour mettre la machine en marche.
Apres l'abaissement de la tige de pédale 26, la cheville 500 se meut vers l'arrière jusque sous le bloc 502 de la came 504 pour prendre la position indiquée fig.
19, position dans laquelle une partie arciforme du sommet de la clenche peut s'engager d'abord sur le levier 488 dont le bout s'introduit ensuite sous l'épaulement de la clenche en descendant. Le levier 488 étant maintenant enclenché au bras 110, ce dernier est baissé davantage
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par la rotation de l'excentrique 484, et la tige de commande
432 sort alors de la piste de came 436, après quoi l'arbre
16 est accouplé à sa poulie motrice 24 et la machine est mise en marche. Durant le fonctionnement de celle-ci, le bras 110 est tenu en bas par la face externe concentrique de la came 504 qui porte sur le galet 116 dudit bras.
La machine ayant achevé son travail, le gale t 116 s'introduit dans un évidement 506 de la came 504, la tige de commande 432 pouvant alors entrer dans la piste de came
436 pour arrêter la machine, pour empêcher le bras de monter aussitôt après la mise en marche de la machine, sur le bout de l'arbre 82 est monté fou un levier 508 (fig, 18) qui est retenu en place dessus par une rondelle et par une vis 510 introduite dans le bout de l'arbre.
Dès que le bras 110 descend sous l'action de la came 484 et du levier 488, un ressort 511 -(tendu entre le haut du levier 508 et un mentonnet sur la came 504) fait glisser par-de ssus le gale t 116 la partie inférieure arciforme du levier 508. La came 504 est ainsi disposée qu'elle fera prendre au bras 110 une position plus basse que celle où il a été amené par l'oscillation du levier 488. Et comme .la poulie 24 fait six révolutions cependant que la machine effectue un cycle complet d'opérations, le levier
488 oscillera six fois à vide en dessous de 1'épaulement de la clenche 494 durant le laçage d'une tige de chaussure, le bras 110 demeurant à son plus bas point.
En outre, pour être sur que le levier 488 ne s'engagera pas sur l'épaulement de la clenche, le rayon de la face externe de la came 504 excède celui de l'extrémité arciforme du levier 508
La tige de pédale 26 est empêchée de descendre plus bas, après le contact de l'extrémité libre du bras 110 avec la tête de la vis de réglage 480, par une cheville 512 (fig. 18) enfilée dans la tige 26 et faite pour rencontrer la face
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de dessus d'un bo ssage 514 dans le que 1 ladite tige est montée à. glissement sur le bâti da la machine.
pour empêcher la machine de continue r son travail au cas où la tige de pédale serait tenue en position abaissée, le crochet 118 est articulé au sommet de la tige de pédale pour qu'il puisse osciller vers l'avant de la machine et se déprendre du galet 116. Ledit crochet est tenu en prise avec le galet par un ressort 516 attaché par un bout à un mentonnet sur le bossage 514 et, par l'autre bout, à un mentonnet sur le crochet, Quand la machine se met en marche après l'abaissement du bras 110, le levie r 508 agit sur le crochet 118 de façon à le déprendre du galet. D'autre part, quand le gale t 116 s'introduit dans l'évidement 506 de la came 504 à la fin du travail, il est rencontré par l'épaulement du levier 508 qui avance, et la rotation du levier est bloquée par le galet jusqu'à la remise en marche de la machine.
Aussitôt que le galet 116 s'introduit dans l'évidement 506 de la came, le blo e 502 heurte la che vi lle 500 pour déprendre du levier 488 la clenche et empêcher la machine d'effectuer une autre opération. pour baisser et avancer les porte-aiguille 46 après le laçage d'une tige de chaussure, les bielles 70, 72 du mécanisme servant à imprimer aux porte-aiguille leur mouvement de va-e t-vient (fig, 25, 26, 27) sont actionnées par un jeu de transmissions renfermant un pivot 518 joignant ensemble lesdites bielles, Ce pivot est serti dans le haut d'une bielle 520 dont le bas s'articule à un bras d'un levier 522 (fig. 6, 7, 8) monté fou sur l'arbre 55.
Le levier 522 oscille en temps utile, vers la fin du travail de laçage, sous l'action d'un levier 524 qui se trouve alors accouplé rigidement au levier 522, et qui tourne sur le moyeu de ce levier et porte un galet 526 courant dans une Piste de came 528 formée dans un disque calé sur l'arbre 82.
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Pour étre sur que les aiguilles viendront se placer en position active dans la machine lors de la mise en marche, le levier 524 est accouple amoviblement au levier 522 par une glissière 530 montée dans une rainure radiale pratiquée dans le bas du levier 522, entre les deux leviers. La glissière 530 est munie d'une dent 532 logée dans un cran au bas du levier 524. Cette dent est maintenue en prise avec le levier 524 par un ressort 534 dont les bouts opposés sont attaches à une cheville 536 implantée dans le bras 522, et à une cheville 538 implantée dans une glissière 530 et passant à travers une fente ménagée dans le bras 522.
A la mise en marche de la machine, la glissière 530 est retirée du levier 524 pour la découpler du levier 522, puis ce dernier bascule dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'action d'un ressort 540 attaché à un bras postérieur du levier 522 et au bâti de la machine. Le mouvement de bascule du levier 522 est limité par une visde butée 542, réglable, qui est montée dans le bâti de la machine , en dessous du bras postérieur susdit, et qu'on peut tourner dans un sens ou l'autre pour la rapprocher ou 1'écarter autant qu'il le faut du bras postérieur du levier 522.
La montée de ce bras fait agir les transmissions susécrites de façon à lever les porte-aiguille jusque dans les positions actives désirées. De plus, afin de garantir l'exhaussement du bras au cas où. le ressort 540 manquerait de placer les porte-aiguille en position active dans la machine, le bras'descendant du levier 522 est muni d'un bossage 544 sur lequel s'engage une saillie du bras 546 pour mouvoir inelastiquement les transmissions servant à mouvoir les porte-aiguille. Le bras 546 est calé surla gauche de l'arbre 55, et pour faire basculer cet arbre en mettant la machine en marche, sur sa droite est rapporté un bras 548 (fig. 5, 18) muni d'une fourche embrassant un
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galet 550 monté fou sur le bloc 440.
Quand la tige de commande 432 estretirée de la pi s te de came 436 pour me ttre la machine en marche, le gale t $50 fai t basculer de la façon désirée et le bras 548 et le bras 546 calé sur l'arbre 55. pour retirer du levier 524 la glissière 530 à la mise en marche de la machine, sur le bas du bras 546 est articulé un culbuteur 552 dont l'extrémité avant surmonte une broche 554 surgissant de la glissière 530, et dont l'extrémité arrière porte un galet 556 coopérant avec une came fixe 558 montée sur le bâti de la machine. quand la mise en marche de la machine fait basculer le bras 546, l'avant du culbuteur agit sur la broche 554 de façon à dégager du levier de commande 524 la glissière 530.
Apresle découplement des deux leviers, le galet 556 est entraîne au-delà. d'un épaulement 560 de la came 558 pour que lesdits leviers puissent être accouplés de nouveau ensemble quand le cran au bas du levier 524 vient se placer en regard de la dent 532 de la glissière, chose qui arrive peu de temps après la miee en marche de la machine grâce au tracé de la piste de came 528.
Durant le repos de la machine, les pièces accusent les positions indiquées fig. 1 4, 5, et 11. La mâchoire de serrage 34 se trouve alors en l'air, les aiguilles se projettent ve rs l'extérieur, et lespreneurs de boucle occupent leur posi tion rétrograde afin de pourovr enfiler sans peine sur chaque aiguille les oeillets de la tige à lace r.
Une fois la tige en place dans la machine, la pédale est abaissée, ce qui fait descendre la mâchoire 34 avec la tige 152 jusqu'au point indiqué fig. 13 et 14. Dès ,que la machine commence de fonctionner, les aiguilles se placent en position active (fig. 13, 14), la mâchoire inférieure 36 et les diverses brides 150 se soulèvent
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pour serrer l'empeigne contre le dessous de la mâchoire supérieure 34 et la barre 152, les preneurs de boucle descendent en avançant pour agir conjointement avec les aiguilles, enfin ces dernières sont exhaussées jusqu'en ligne avec les becs despreneurs de boucle.
La position de la tige par rapport aux mâchoiresde serrage e t aux brides à cette phase lia du travail est illustrée clairement sur fig. 17. cependant que les aiguilles s'introduisent dans les preneurs de boucle, ceux-ci reculent pour saisir et tenir les boucles de fil. Durant le mouvement rétrograde des aiguilles, mouvement dont la première partie est illustrée sur fig. 17, et 53, les pince-fil 44 se rapprochent de l'ouvrage et prennent la position indiquée fig, 54 pour placer au ras desoeillets lesbouts du fil tenus par eux. Les porte-aiguille et les preneurs de boucle se meuvent maintenant de bas en haut et vers l'arrière, et les aiguilles passent par-dessus les bords des quartiers de la tige durant leur mouvement de va-et vient suivant, la première partie de ce mouvement étant illustrée fig. 55.
En se rapprochant des preneurs de boucle,les aiguilles entrent dans lespremières boucles ouvertes et tenues par eux. Les preneurs de boucle avancent maintenant (fig. 56) et lesdites boucles en tombent lorsqu'elles viennent en contact avec les aiguillés, le fil de laçage ayant été passé autour des bouts anguleux des doigts me sureurs de fil 162 afin d'obtenir un bon espacement des quartiers de la tige une fois laces, puis serré contre le côté dessus de la tige par les mouvements persistants des preneurs de boucle. Apres la chute des premières boucles des becs despreneurs de boucle, ceux-ci s'emparent des deuxièmes boucles, et les aiguillée se retirent (fig. 57).
Fig. 58 montre les piècesdans les'positions qu'elles ,
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occupent quand les aiguilles commencent d'effectuer leur troisième mouvement de va-et-vient. Juste avant l'entrée des aiguilles dans les oeillets durant ce troisième mouvement, les fils sont passés de nouveau autour des doigts 162 (fig. 59). Pour faire tomber les secondes s boucles des preneurs de boucle (fig. 60), ces derniers sont reculés un peu, après quoi ils reculent davantage (fig. 61) pour saisir et tenir les troisièmes boucles de fil, ce mouvement ayant l'effet de serrer les deuxièmes boucles. Quand les aiguilles sont presque arrivées à leurs positions les plus basses après leur troisième mouvement de va-et-vient, les pince-fil sont actionnés de façon à leur faire licher prise (fig. 62).
Les aiguilles achèvent ensui te leur quatrième mouvement de va-et-vient en travers des bords de la tige, prenant successivement les portions indiquées fig. 63 64, 65 Une foisles aiguilles arrivées à la limite inférieure de leur quatrième mouvement de va-et-vient (fig. 66), les crochets 260 des pince-fil sont levés et passent devant la portion de fil comprise entre l'ou- vrage et le chas de chaque aiguille, la tige 286 tenant les pinces 44 en avant de ladite portion de fil. Cependant que les aiguilles montent pour la cinquième fois, les crochets sont tenus immobiles (fig. 67) et chaque aiguille passe à travers la quatrième boucle (fig. 68).
Après que lesaiguilles se sont retiréesdesoeillets de la tige (fig. 69, 70) pour venir se placer en dessous du plan occupé par les pince-fil (fig. 71, 72), les crochets 260 sont baissés de nouveau: jusqu'en un point où ils saisissent le fil des lagures et 1'entraiîent avec eux.
A cette phase du travail de la machine, les couteaux 42 se meuvent de haut en bas et vers 1'avant jusque contre les côtés des boucles tenues par les preneurs de boucle, entre ceux-ci et les oeillets (fig. 73, 74). Dès que les
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fils sont coupes, les brides inférieures 150 descendent pour laisser tomber la tige de la machine. En continuant de descendre après la chute de la tige, les brides 150 s'engagent sur les portions sous-jacentes des doigts mesureurs de fil et les repoussent en bas, si leur propre pesanteur ne les a pas fait tomber déjà.
La! descente desdits doigts est limitée par des rebords 562 formés sur les plaques-supports 153 (fig 14)
Apres la coupe des file de laçage fig. 73)une bonne longueur reste sortie du chas de chaque aiguille. pour l'y faire rentrer et n'en laisser qu'un petit bout au-delà des mâchoires du pince-fil, il est imprimé un sixième et dernier mouvement ascendant aux aiguilles.
Durant cette montée finale des aiguilles, les crochets 260 sont levés un peu pour 'desserrer les fils, et la montée des aiguilles fait que- les portions de fil comprises entre le chas des aiguilles et les pince-fil sont tirées à travers le chas de celles-là et les mâchoires de ceux-ci de manière à en 'placer le bout-,,tout près des pince*fil (fig. 75). La piste de came 331 d'où les preneurs de boucle dérivent leur mouvement de va-et-vient est ainsi tracée que ces pièces demeurent inactives durant le dernier mouvement de va-et-vient desaiguilles, les bouclesde fil tenues par celles-ci demeurant par conséquent sur elles durant leur mouvement rétrograde.
A la dernière descente des aiguilles le bout des fils reste en prise avec les pince-fil et le tendeur 40 le fait sortir du chas des aiguillés qui t reprennent alors la position indiquée fig. 76.
A l'arrêt de la machine, les porte-aiguille se meuvent de haut en bas et vers l'avant pour prendre leur position de repos indiquée fig. 77, les preneurs de boucle se meuvent de bas en haut et vers l'arrière jusqu'en position inactive, enfin la mâchoire de serrage supérieure 34 remonte aussi
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haut qu'elle peut aller et la machine est preste à lacer une autre tige de chaussure.