BE472882A - - Google Patents

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BE472882A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D35/00Smallware looms, i.e. looms for weaving ribbons or other narrow fabrics
    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D47/00Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


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  Perfectionnements aux métiers à tisser. 



   La présente invention concerne les métiers à tisser et, en particulier, un métier à tisser perfectionné pouvant être agencé pour tisser des produits étroits tels que des ru- bans, courroies, sangles, etc. et capable de fonctionner à des vitesses beaucoup plus grandes que les métiers utilisés jus- qu'ici pour tisser des produits de ce genre. 



   Le métier à tisser qui fait l'objet de la présente invention rentre dans la catégorie des métiers à tisser du type dit "sans navette", dans lesquels les fils de trame ou de rem- plissage sont lancés à travers la foule (ou pas) entre les fils de chaîne au moyen d'un doigt de remplissage ou d'une aiguille d'insertion de trame, et dans lesquels un autre dispositif, constitué ordinairement par une aiguille à tricoter disposée du côté opposé de la foule, coopère avec l'aiguille d'insertion pour saisir la boucle de fil de trame lancée par cette aiguille 

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 à travers la foule, ce dispositif ou cette aiguille à tricoter retenant les boucles de fil de remplissage ou de trame disposées par l'aiguille d'insertion de trame dans les ouvertures des fils de chaîne et enfilant chaque boucle dans la boucle précé- dente,

   de façon à produire une lisière tricotée le long de ce bord. 



   On a déjà proposé et utilisé jusqu'ici divers types de métiers à tisser de ce genre, sans navette, mais ils prê- taient à critique pour une raison ou pour une autre. Dans la plupart de ces métiers, les lisses servant à former et à chan- ger la foule entre les fils de chaîne étaient disposées à une distance tellement grande par rapport à la façure ou ligne de serrage du produit en cours de tissage que celles des parties des fils de chaîne qui se trouvaient entre les lisses et la façure tendaient à fléchir ou à rester en arrière pendant le changement de foule et, en conséquence,que les fils de chaîne étaient soumis à un effort excessif pendant le changement de pas, et il en résultait souvent que la foule ne présentait pas l'ouverture voulue, ou qu'elle ne s'ouvrait pas au moment voulu pour l'entrée de l'aiguille d'insertion de trame.

   En   conséquen-   ce, il en résultait un produit médiocre manquant d'uniformité. 



  De même, on voit que si les lisses se trouvent à une distance trop grande de la façure, il est nécessaire d'employer une ma- chine de grandes dimensions, encombrante et'exigeant forcément un grand emplacement sur le sol. D'autre part, si les lisses sont trop -rapprochées de la façure, elles gênent le mécanisme de serrage généralement employé dans ces métiers. En outre, dans ce cas, un mouvement relativement long des lisses est nécessaire pour produire des foules ayant une hauteur suffisan- te pour recevoir le doigt de remplissage ou l'aiguille d'inser- tion de   trame, 'ce   qui limite notablement la vitesse à laquelle on peut faire fonctionner le métier efficacement.

   De plus, dans la plupart de ces métiers, le dispositif de sautereaux et de lis-- ses, ainsi que son mécanisme d'entraînement, étaient construits 

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 et agencés de telle manière qu'il était nécessaire de monter les sautereaux à une distance relativement grande les uns des autres, de sorte que le dispositif,de sautereaux et de lisses était étalé sur une surface relativement grande, exigeant na- turellement beaucoup de place dans la machine, ce qui avait pour conséquence que l'ensemble extérieur extrême de sautereau et de lisse se trouvait à une grande distance de la façure, ce- ci étant naturellement un inconvénient. 



   Dans d'autres métiers de ce type, on utilisait un mé- canisme de serrage distinct pour amener les duites successives à la position voulue sur la façure. On a bien proposé jusqu'ici d'établir l'aiguille d'insertion de trame et de la faire fonc- tionner de façon qu'elle serve à la fois de dispositif de lan- cement des duites entre les fils de chaine et de dispositif de serrage ou de dispositif amenant les fils de chaîne successifs sur la façure, ce qui permettait de se passer de dispositif de serrage distinct; mais les aiguilles proposées et employées jusqu'ici pour une telle application combinée étaient construi- tes et actionnées de telle façon que seule l'extrémité libre de l'aiguille venait en contact avec la duite lorsque l'aiguille était retirée de la foule.

   Ceci était un 'inconvénient, parce qu'il en résultait que le serrage des duites n'était pas uni- forme. En d'autres termes, dans ces métiers, lorsque l'extrémité du doigt ou de l'aiguille était retirée de la foule, elle en- fonçait simplement la duite dans la façure, d'une façon qui n'était pas uniforme, et elle ne la serrait pas en même temps d'un bout à l'autre sur toute la largeur du tissu, de façon à appliquer les duites uniformément sur la façure, de sorte qu'il en résultait souvent que le fil de trame n'était pas serré d'une façon égale entre les fils de chaîne du produit fini. 



   C'est pourquoi la présente invention a pour but, d'une façon générale, de réaliser   '.-un   métier à tisser dans lequel tous les inconvénients mentionnés ci-dessus, ainsi que d'autres, 

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 ont été supprimés et, en même temps, de   créer -un.   métier qui soit petit, compact et capable de fonctionner à une vitesse fortement augmentée par rapport aux autres métiers du type sans navette proposés et employés jusqu'ici. 



   L'un des buts de la présente invention consiste à réa- liser un métier perfectionné dans lequel toutes les lisses sont disposées à une distance relativement courte par rapport à la façure, de sorte qu'elles n'ont besoin de parcourir qu'une dis- tance relativement courte pour former la foule et changer le pas, ce qui permet au métier de fonctionner à des vitesses relativement grandes. 



     Un   autre but de   l'invention   consiste à réaliser un métier perfectionné dans lequel les sautereaux, ainsi que les lisses qu'ils portent, sont montés directement les uns et les unes près des autres et en prise coulissante entre eux ou entre elles, de façon à réduire au minimum l'emplacement total occupé par les sautereaux et les lisses. 



   Un autre but de l'invention consiste à réaliser un mé- tier perfectionné du type sans navette, dans lequel une aiguille à tricoter relativement mince et semblable à une lame sert à lancer des boucles de fil de trame dans la foule et d'un bout à l'autre de la foule. 



   Un autre but de l'invention consiste encore à créer un organe, ou une aiguille de remplissage ou d'insertion de trame, relativement mince et en forme de lame, servant non seu- lement à lancer des boucles de fil de trame à travers la foule, mais aussi à serrer les duites précédentes contre la façure sur toute la largeur du tissu et simultanément sur tous les points de cette largeur. 



   Un autre but de l'invention consiste à créer un métier perfectionné, sans navette,dans lequel l'organe de remplissage ou l'aiguille d'insertion suit, dans son trajet, une courbe   ermée   relativement petite ayant sensiblement la forme du chiffre 

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8 et se rapprochant sensiblement d'un mouvement alternatif rec- tiligne permettant de monter les lisses relativement près de la façure. 



     Un   autre but de la présente invention consiste à créer un métier perfectionné, sans navette, 'comprenant un organe de remplissage ou une aiguille d'insertion de trame ayant des con- formations telles que des rebords ou des gouttières se trouvant sur des faces opposées de l'organe ou de   l'aiguille   et dans les- quels ou lesquelles le fil de trame est disposé lorsque l'ai- guille est lancée dans la foule et retirée de celle-ci, de façon à empêcher tout contact gênant entre les fils de chaine et le fil de trame pendant que l'aiguille est engagée dans la foule. 



   Un autre but de la présente invention consiste à créer un métier perfectionné du type sans navette, dans lequel le pas est changé pendant que l'organe de remplissage ou 1'aiguille d'insertion de trame se trouve dans sa position avancée dans la foule précédente, de façon à produire un effet de ciseaux sur cette aiguille et à faire en sorte que la boucle formée dans le fil de trame à l'extrémité de l'aiguille y soit mainte- nue jusqu'à ce qu'elle soit convenablement accrochée sur le côté de la foule, tout en permettant au métier de fonctionner à des vitesses relativement grandes. 



   Un autre but de la présente invention consiste encore à créer un métier perfectionné, sans navette, comprenant un dis- positif servant à mesurer et à distribuer le fil de trame à un organe de remplissage ou à une aiguille d'insertion de trame pendant le passage à travers la foule, ce dispositif tirant le fil de trame hors de sa source d'alimentation dans des condi- tions telles qu'il ne puisse tirer hors de cette source d'ali- mentation qu'une quantité de fil de trame suffisante pour une seule duite à la fois, tout en empêchant le fil de trame de   # s'affaisser   et de se tortiller dans la foule et en assurant que 

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 des longueurs identiques de fil de remplissage soient introdui- tes dans la foule. 



   Divers autres buts et avantages de la présente inven- tion résulteront plus clairement de la description ci-après. 



   Un mode de réalisation pratique de la présente inven- tion est représenté à titre d'exemple dans les dessins ci-joints. 



   Dans ces dessins: 
La fig.l est un plan du métier perfectionné conforme à la présente invention. 



   La fig.2 en est une élévation de profil. 



   La fig.3 en est une élévation de dos. 



   La fig.4 est une coupe par la ligne 4-4 de la   fig.l.   



   La fig.5 est une coupe par la ligne 5-5 de le   fig.l.   



   La fig.6 est une coupe par la ligne 6-6 de la   fig.2.   



   La fig.7 est une coupe par la ligne 7-7 de la fig.l. 



   La   fig.8   est une coupe par la ligne 8-8 de la fig.l. 



   La   flg.9   est une coupe par la ligne 9-9 de la   fig.2.   



   La fig.10 est une coupe par la ligne 10-10 de la   fig.2.   



   La   fig.ll   est une coupe par la ligne 11-11- de la fig.l. 



   La   fig.12   est une coupe transversale, à une plus grande échelle, semblable à la   fig.4,   représentant l'ensemble monté au sommet du métier et comprenant l'organe de remplissage ou l'ai- guille d'insertion de trame, ainsi que son dispositif   d'entrai-   nement. 



   La fig.13 est une coupe par la ligne 13-13 de la fig.12. 



   La fig.14 est un plan de détail, à une plus grande échelle, de l'organe de remplissage perfectionné, ou de l'ai- guille d'insertion de trame perfectionnée, conforme à la pré- sente invention. 



   La   fig.l4a.   est une coupe par la ligne 14a-14a de la fig.14. 



   La fig.15 est une vue, partie en coupe, du bord inté- rieur de l'aiguille telle qu'elle est représentée dans la fig.14. 

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   La fig.16 est une coupe transversale, à une plus grande échelle, d'un métier semblable à celui de la fig. 5, montrant l'ensouple enrouleuse et la position des lisses pour la formation d'une foule entre les fils de chaîne. 



   La fig.17 est une coupe par la ligne 17-17 de la fig.16. 



    La fig.18 est une coupe verticale ; àune plus grande   échelle, passant par l'un des cadres de lisses et montrant la façon dont ce cadre est attaché à   l'un   des soutereaux. 



   La fig.19 est une coupe par la ligne 19-19 de la fig.18. 



   La fig.20 est une coupe par la ligne 20-20 de la   fig.18.   



   La fig.21 est une coupe par la ligne 21 de la fig.18. 



   La fig.22 est une vue partielle, à une plus grande échel- le de l'une des lisses, montrant la disposition de l'oeillet dans la lisse. 



   La fig.23 est un plan, à une plus grande échelle, du métier à proximité de la façure, montrant le mouvement de l'or- gane de remplissage ou de l'aiguille d'insertion de trame dans la foule entre les fils de chaîne, ainsi que la mise en position du fil de trame dans cette foule. 



   La fig.24 est un plan, à une plus grande échelle, du métier au point de tissage, montrant l'organe de remplissage ou l'aiguille d'insertion de trame dans leur position de serrage dans le foule, ainsi que l'aiguille à tricoter coopérant avec l'extrémité libre de l'aiguille d'insertion de trame pour saisir la boucle de fil de trame insérée dans la foule par cette der- nière aiguille. 



   La fig.25 est une coupe par la ligne 25-25 de la fig.24, montrant le changement de pas. 



   La fig.26 est un plan, à une plus grande échelle, sem- blable à la   fig.18,   montrant l'aiguille de remplissage ou d'in- sertion de trame au moment où elle est retirée de la foule lors- que l'aiguille à tricoter est passée à travers la boucle du fil   #de   trame et s'y est accrochée. 

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   La fig.27 est une coupe par la ligne   27-27   de la fig.26, montrant le changement de pas s'effectuant pendant Que l'aiguille de remplissage ou d'insertion de trame est encore engagée dans la foule formée auparavant, de façon à produire un effet de ci- seaux sur l'aiguille d'insertion de trame, et 
La fig.28 est une vue partielle de l'extrémité libre de l'aiguille d'insertion de trame,montrant comment une boucle est formée sur le fil de tramme sur la face inférieure pour re- cevoir l'aiguille à tricoter. 



   Le métier à tisser conforme à la présente invention et représenté dans les dessins ci-joints comprend un bâti creux rectangulaire 2 ayant des parois d'extrémité 3 et 4, des parois latérale 5 et 6, une paroi supérieure 7 et une paroi de fond 8, ce bâti étant constitué de préférence par une pièce coulée en acier. Un palier 9, dans lequel est tourillonné un arbre 10 est monté d'une façon appropriée dans la paroi d'extrémité 3, comme le montrent clairement les figs. 5 et 6 des dessins. Près de son extrémité extérieure, sur le côté extérieur du bâti, l'arbre 10 porte un volant 12 et une poulie 13, sur laquelle peut passer une courroie reliée à une source appropriée de force motrice telle qu'un moteur (non représenté) entraînant l'arbre 10. 



   Dispositif à sautereaux et à lisses 
Deux paires d'arbres parallèles 14, 15, 16 et 17 sont montées à l'intérieur du bâti 2, les arbres de chaque paire étant disposés l'un au-dessus de l'autre et espacés l'un de l'autre (fig.7). Des roues dentées 19, 20, 21 et 22 sont mon- tées une sur une extrémité de chacun des arbres 14, 15, 16 et   17   respectivement, les roues dentées 19 et 20 des arbres 14 et 15 engrenant entre elles,tandis que les roues dentées 21 et 22 des arbres 16 et 17 engrènent entre elles. Les deux roues den- tées 19 et 21 des arbres inférieurs 14 et 16 engrènent également avec une roue dentée 18 montée sur l'extrémité intérieure de 

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 l'arbre moteur 10.

   On voit que, grâce à cette disposition, l'ar- bre 10 entraine, lorsqu'il tourne, les arbres 14, 15, 16 et 17 sous l'action des roues dentées 18, 19, 20, 21 et 22. Les ar- bres 14 à 17 sont tourillonnés dans des paliers appropriés 23, 24,25 et 26 respectivement, ces paliers étant montés sur deux paires de supports 27 et 28, les supports de chaque paire étant espacés l'un de l'autre et portés par des plaques 29 et 30 res-   pectivement   montées sur les parois latérales 8 et 7 respective- ment du bâti 2, par tout moyen approprié, tel qu'une rangée de vis à machines 27a. Deux organes, 31 et 32, tiges ou arbres sensiblement parallèles entre eux et aux arbres 14 et 15 sont montés entre les paires de supports 27 et espacés entre eux. 



  Plusieurs leviers espacés 33, quatre dans le cas présent, sont montés horizontalement directement au-dessous de l'arbre 14, une extrémité de chacun de ces leviers étant articulée sur la tige inférieure 31. Une rangée de dents 34 est disposée à l'extrémi- té opposée de chacun des leviers 33, de façon à former une den- ture partielle dans un but qui sera indiqué plus loin. 



   Une autre rangée de leviers horizontaux'65, quatre dans le cas présent, est disposée au-dessus de l'arbre 15, l'ex- trémité extérieure de chacun de ces leviers étant articulée sur la tige supérieure 32. Une rangée de dents 36 semblables aux dents 34 des leviers 33 est disposée sur l'extrémité intérieure de chacun des leviers 35. Les leviers 33 et 35 sont décalés entre eux pour les raisons déjà indiquées. L'arbre 14 porte plusieurs cames 37 espacées entre elles et en.nombre égal à celui des leviers 33 avec lesquels elles coopèrent. L'arbre 15 porte plusieurs cames semblables 38 espacées et en nombre égal à celui des leviers 35 avec lesquels ces cames coopèrent.

   Cha- cun des leviers 33 porte, au milieu de sa longueur, un galet 33a, chacun de ces galets servant d'organe. conjugué pour une dame respective 37, et chacun des leviers 35 porte un galet   @   semblable 35a servant d'organe conjugué pour   l'unie   des cames 

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 respectives 38. Un ressort hélicoïdal de tension 39 disposé ver- ticalement entre chacun des leviers 33 et l'un des leviers 35 sert à rapprocher ces leviers 33 et 35   l'un   de l'autre en les faisant mouvoir autour de leur axe d'articulation avec les ti- ges 31 et 32 respectivement. Ces ressorts 39 ont pour but de maintenir les galets 33a et 35a des leviers 33 et 35 respective- ment en contact avec leurs cames respectives 57 et 38 portées par les arbres 14 et 15. 



   Un ensemble analogue de leviers et de cames est dispo- sé du côté opposé du métier et de l'arbre 10. Cet ensemble com- prend une autre paire de tiges ou d'arbres parallèles 40 et 41 respectivement, s'étendant entre les paires de supports   28.Plu-   sieurs leviers 42, quatre dans le cas présent, sont disposés au- dessous de l'arbre 16, de ce côté du métier, une extrémité de chacun de ces leviers étant articulée sur la tige 40. Une ran- gée de dents   43   est disposée à l'extrémité opposée ou extrémité intérieure de chacun des leviers 42,de façon à former une den- ture partielle. L'arbre 16 porte plusieurs cames espacées 44 en nombre égal à celui des leviers 42 avec lesquels elles coo- pèrent.

   Une autre série de leviers 45, au nombre de quatre dans le cas présent, est disposée au-dessus de l'arbre 17, une extré- mité de chacun de ces leviers étant articulée sur la tige 41 et chacun de ces leviers portant une rangée semblable de dents 46. 



   Plusieurs cames espacées   47   en nombre égal à celui des leviers 
45 avec lesquels ces cames coopèrent, sont montées sur L'arbre 
17. Chacun des leviers 42 porte, au milieu de sa longueur, un galet 42a servant d'organe conjugué pour une cane respective 44 et un galet semblable 45a monté sur chacun des leviers 45 sert d'organe conjugué pour une came respective   47.   Un ressort de tension 48 semblable au ressort de tension 39 et sensiblement parallèle à celui-ci est disposé verticalement entre chacun des leviers 42 et l'un des leviers 45, les extrémités de ces res- sorts étant fixées aux leviers respectifs. Ces ressorts 48 ont      

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 pour but de maintenir les galets 42a et 45a des leviers 42 et 45 en contact avec leurs cames respectives 44 et 47 des arbres 16 et 17 respectivement.

   On conçoit que les leviers de chaque grou- pe de leviers 33, 35, 42 et 45 sont décalés par rapport aux leviers de chaque autre groupe. En d'autres termes, les leviers d'un groupe ne sont pas montés directement au-dessus ou en face des leviers d'un autre groupe quelconque. Cette disposition per- met de monter les leviers d'entraînement avec leurs cames rela- tivement près les uns des autres. 



   Comme le montrent plus clairement les figs. 5 et 7, plusieurs sautereaux allongés 50 en forme de barres relativement minces, dont quatre sont représentés dans les dessins, sont montés verticalement à l'intérieur du bâti 2, au centre du mé- tier, entre les paires d'arbres 14, 15 et 16,17 et s'étendent de haut en bas jusqu'à un point se trouvant au-dessous des le- viers les plus bas 33 et 42. Ces sautereaux sont disposés sur une même ligne, directement les uns près des autres et en prise coulissante les uns avec les autres. Près du sommet et près du fond de chacun des sautereaux, une partie épaissie 51 présente des surfaces planes opposées qui jouent le rôle de portées cou- lissantes pour les sautereaux lorsque ceux-ci effectuent leur mouvement de va-et-vient et coulissent les uns sur les autres, en restant côte-à-côte, lorsque le métier fonctionne. 



   Près de l'extrémité inférieure du premier sautereau et de chaque quatrième sautereau 50 à partir du premier, sur l'un des bords   dessauteraux,   il y a une rangée de dents 53 qui coopè- rent et engrènent avec les   dents 34   qui se trouvent à l'extrémité des leviers respectifs 33.

   Du côté opposé du deuxième sautereau et de chaque quatrième sautereau venant après le, deuxième, sur le bord et près du sommet de chaque sautereau, il y a une rangée de dents semblables 54 qui coopèrent et engrènent avec les dents 46 qui se trouvent à l'extrémité des leviers respectifs   #45.   De même, près du fond du troisième sautereau et de chaque 

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 quatrième sautereau à partir du troisième, sur celui des bords du sautereau qui est opposé à la face qui porte les dents 53, il y a une autre rangée semblable de dents 55 qui coopèrent et engrènent avec la rangée de dents 43 se trouvant à l'extrémité des leviers respectifs 42.

   Le quatrième sautereau et chaque quatrième sautereau après le quatrième portent également, sur celui des bords qui est opposé à la face sur laquelle se trouvent les dents 54 du deuxième sautereau, une rangée de dents sembla- bles 56 coopérant et engrenant avec les dents qui se trouvent à   l'extrémité   des leviers respectifs 35. 



   Près de   l'extrémité   inférieure de chaque sautereau 50, il y a un oeillet 57 qui traverse le sautereau et auquel est fixée une extrémité   d'un   ressort hélicoïdal de tension 58, l'ex- trémité opposée de chacun de ces ressorts étant convenablement fixée, en 59 par exemple,aux parois intérieures 5 et 6 du bâ- ti. Ces ressorts ont pour but de maintenir les dents portées par les bords des sautereaux en prise avec les dents des leviers respectifs et d'empêcher tout mouvement perdu ou tout jeu des sautereaux et des leviers. 



   Les parties inférieures du sautereau 50 sont montées à mouvement alternatif dans un logement de forme rectangulaire 
60 pratiqué dans un guide horizontal 61 en forme de barre fixé aux deux supports 28 et formant de préférence un pont entre eux. 



   De même, les parties supérieures des sautereaux passent à tra- vers une ouverture 62a pratiquée dans le sommet 7 du bâti et à travers une ouverture de forme rectangulaire 62 pratiquée dans un bloc ou autre organe de guidage 63 monté sur le sommet du bâ ti. Une plaque réglable ou amovible 64 montée au sommet de l'organe de guidage 63 est fixée à cet organe au moyen de vis à machines 65. Cette plaque a pour but de faire varier la gros- seur de l'ouverture 62 de l'organe 63 suivant le nombre de sau- tereaux pouvant être montés à l'intérieur ou employé pour toute armure particulière. Dans le cas présent, on n'a représenté que 

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 quatre sautereaux, ce qui est d'ailleurs suffisant pour produire un article tissé de la façon habituelle.

   On conçoit cependant que l'on peut employer jusqu'à, seize sautereaux, si on le désire, pour obtenir toute armure.. désirée, les leviers et les cames étant montés en nombre suffisant, soit seize, pour.entraîner ce nombre de sautereaux. Lorsqu'on utilise quatre sautereaux, comme dans le cas présent, on voit que l'on n'emploie qu'un nombre correspondant de leviers et de cames, -soit également qua- tre. Lorsqu'on désire employer seize sautereaux, on enlève com- plètement la plaque 64, l'ouverture 62 de la pièce 63 ayant les dimensions voulues pour loger ce nombre de sautereaux, et lors- qu'on emploie un nombre plus petit de sautereaux, on règle la position de la plaque 64 de façon que l'ouverture 62 soit tout juste assez grande pour loger le nombre de sautereaux que l'on emploie.

   On voit que, lorsqu'on utilise des sautereaux ainsi construits et ainsi disposés, avec leur dispositif d'entraîne- ment,l'emplacement total occupépar les sautereaux est réduit au minimum. 



   Comme le montrent plus clairement les fig.18 à 22 des dessins, deux plaques horizontales 66, parallèles et espacées, sensiblement perpendiculaires aux sautereaux, sont montées à l'extrémité supérieure de chacun des sautereaux 50 et fixées à cette extrémité. Un goujon 67 est disposé entre les plaques 66, près de chaque extrémité de celles-ci. Il y a plusieurs harnais ou cadres de lisses 68 en forme d'U renversé, consti- tués de préférence chacun par un morceau de fil métallique élas- tique en soi ou par une bande métallique étroite et plate, chacun de ces cadres pouvant être fixé à l'un des sautereaux 50. 



  Une partie en forme de crochet 69 est disposée à l'extrémité de chacune des branches ou parties latérales de chacun des cadres 68,ces parties 68 étant disposées entre les plaques 66 et en. prise avec les goujons 67 qui se trouvent entre celles-ci. En d'autres termes, par suite de l'élasticité du cadre, les parties 

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 69 en forme de crochets peuvent être convenablement mises en place, par échappement, à l'extrémité des sautereaux et dispo- sées sur les faces intérieures des goujons respectifs 67, les branches ou parties latérales tendant à faire ressort vers l'ex- térieur pour s'écarter l'une de l'autre, de façon que les parties en forme de crochets qu'elles portent soient amenées en prise avec les goujons respectifs 67.

   Deux barres à lisses horizonta- les 70 et 71, espacées l'une de l'autre, sont disposées dans chaque cadre de lisses 68, l'une de ces barres à lisses étant disposée près du sommet du cadre et l'autre étant disposée près du fond du cadre. Ces barres passent à travers des ouvertures oblongues disposées en ligne et pratiquées sur les faces respec- tives du cadre. Une partie élargie ou déformée 72 et 73 est disposée à une extrémité de chacune des barres 70 et 71 respec- tivement, de façon à empêcher ces extrémités des barres de passer à travers les ouvertures du cadre. Des parties en forme de crochets 74 et 75 sont disposées sur les extrémités des barres 70 et 71 respectivement et se font face.

   Ces barres à lisses 70 et 71 sont montées dans les cadres par leur insertion à travers les ouvertures d'un côté des cadres et à travers les ouvertures de l'autre côté des cadres, les parties élargies ou déformées 72 et 73 empêchant les barres de passer complètement à travers les ouvertures. Dans ces positions, les parties en forme de crochets 74 et 75 des extrémités opposées de ces barres se trouveront sur la face extérieure du côté opposé du cadre. 



  Un organe de retenue 76, élastique en soi, est disposé vertica- lement entre les parties en forme de crochets 74 et 75 des bar- res   70 t   71 respectivement ; cet organe est fendu à chaque ex- à correspondre trémité et ses fentes sont disposées de façon/aux parties res- pectives en forme de crochets 74 et 75 et à coopérer avec elles pour immobiliser les barres 70 et 71 dans le cadre. Chaque cadre 68 porte plusieurs lisses 77 constituées de préférence chacune par une pièce de métal élastique et relativement mince. 

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  Près de chaque extrémité de chacune des lisses 77 se trouve une ouverture 78 de forme rectangulaire, ces diverses ouvertures étant légèrement plus grandes que la section transversale des barres 70 et 71 avec lesquelles elles coopèrent. Les lisses 77 sont vissées et montées coulissantes sur les barres à lisses 70 et 71, qui passent à travers les ouvertures respectives prati- quées dans les extrémités des lisses. En d'autres termes, les lisses 77 sont construites et disposées de façon à pouvoir se mouvoir horizontalement par rapport aux barres 70 et 71 et à leurs cadres respectifs. Chaque lisse 77 porte en son centre un oeillet 79 à travers lequel on peut faire passer un fil de chat- ne, de la façon qui sera décrite plus loin. 



   On verra que les lisses 77 sont disposées sans être fixées à l'intérieur du cadre entre les côtés de celui-ci, et que l'organe de retenue 76 est disposé entre les extrémité en forme de crochets 74 et 75 des barres à lisses 70 et 71 respec- tivement sur la face extérieure du cadre, cet organe de retenue à ressort 76 empêchant les lisses de se déplacer par rapport aux barres à lisses. Si l'on désire remplacer l'une quelconque des lisses ou la retirer des barres à lisses, on enlève l'orga- ne de retenue 76 pour supprimer sa prise de verrouillage avec les parties en forme de crochets des barres horizontales; à cet effet il suffit de le repousser élastiquement vers l'extérieur pour l'écarter de la face latérale du cadre, et de le séparer des parties en forme de crochets des barres.

   On verra alors que les barres horizontales 70 et 71 peuvent alors être déplacées latéralement à travers les ouvertures pratiquées dans les côtés du cadre de lisses, ce qui permet de remplacer les lisses ou de les enlever. Lorsqu'on a remplacé le nombre voulu de lisses ou lorsqu'on les a retirées des barres, on remet celles-ci en place en les faisant passer à travers les ouvertures pratiquées dans les côtés du cadre, puis on remet également l'organe de rete- nue 76 en place, de façon qu'il vienne en prise avec les parties 

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 respectives en forme de crochets 74 et 75 des ba.rres à lisses; pour cela, il suffit de lui faire reprendre sa position en utilisant son élasticité, de façon qu'il immobilise les barres à lisses 70 et 71 de nouveau dans leur position par rapport au cadre de lisses.

   Comme on peut le voir dans les   fig.13   et 23, ces cadres à lisses 68 sont gradués quant à leurs dimensions du premier au dernier,de façon à permettre aux fils de chaîne de passer convenablement en venant du centre ou de l'autre source d'alimentation. En d'autres   ternies,   la distance entre les côtés de chaque cadre est inférieure à la distance entre les côtés du cadre suivant d'un bout à l'autre de la rangée de cadres,, de façon que la distance entre les côtés des cadres converge vers la première lisse, afin de rassembler graduelle- ment tous les fils de chaîne lorsqu'ils passent dans le métier. 



   Un peigne fixe 80 est disposé à une certaine distance !en arrière des cadres de lisses, et les fils de chaîne venant de la source d'alimentation passent à travers ce peigne, qui les maintient séparés avant qu'ils n'arrivent aux lisses 77. Ce peigne 80 est monté de préférence sur un support 81 fixé de pré- férence à l'extrémité extérieure du bloc de guidage 63 au moyen de vis à machines 82. 



   Dispositif à aiguille de remplissage ou de trame. 



   Comme le montrent plus clairement les fig.l et 12 à 15 des dessins, un doigt de remplissage allongé ou une aiguille de trame allongée 100 servant à insérer des boucles de fil de trame à travers la foule entre les fils de   chaîne,   d'une façon qui sera décrite plus loin, sont disposés au sommet du bâti 2, d'un côté du centre du métier et du dispositif à sautereaux et lisses.

   Cette aiguille est relativement mince et plate et re- lativement large de façon que sa forme soit sensiblement celle d'une lame, et sa section transversale va de préférence en s'amincissant de son bord antérieur à son bord postérieur, comme - le montre la   fîg.14a.   L'extrémité extérieure ou extrémité libre 

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 de l'aiguille est de préférence amincie en 101, la surface supé- rieure étant taillée en biseau, de façon à former une extrémité en pointe émoussée 102. Les faces opposées de.cette aiguille présentent un rebord longitudinal ou une gouttière longitudina- le 103, ces deux rebords ou gouttières se trouvant directement en face l'un ou l'une de l'autre et, de préférence, à une petite distance à l'intérieur à partir du bord intérieur 104 de l'ai- guille.

   Un oeillet   105,   à travers lequel le fil de trame peut passer, se trouve près de l'extrémité extérieure ou extrémité libre de l'aiguille, qu'il traverse de part en part, et en ligne avec la gouttière ou les rebords 103. 



   L'extrémité intérieure de l'aiguille 100 est fixée à un organe à mouvement alternatif ou curseur d'aiguille   106,   de pré-   férence   au moyen de deux vis à machines 107. La partie postérieu- re extrême 108 de l'organe à mouvement alternatif 106 a de pré- férence une forme cylindrique, de façon à présenter une partie en forme de piston montée coulissante dans une partie en forme de cylindre 109 d'un organe à mouvement alternatif 110.

   Cet or- gane à mouvement alternatif 110 est monté dans un palier appro- prié 112 disposé à la partie supérieure 7 du bâti, et il est relié au moyen de vis 116 à un rebord 113 qui se trouve à l'ex- trémité supérieure d'un arbre vertical 114 tourillonné, de son côté, dans un palier approprié 115 porté par le bras d'un support 117 disposé à l'intérieur du bâti et faisant partie de celui-ci. 



   Comme le montrent les figs.4 et 11 des dessins, un le- vier 118 disposé au-dessous du support 117 est fixé, par une de ses extrémités, à l'extrémité inférieure de l'arbre 114. Un ga- let tournant 119 convenablement monté à l'extrémité opposée du levier   118   joue le rôle d'organe conjugué coopérant avec une came 180 portée par un arbre vertical 121, afin de faire oscil- ler l'organe   110   dans le but et de la façon que l'on décrira plus loin.

   Comme le montrent plus clairement les figs.5 et 11, un ressort hélicoïdal de tension 127 est disposé de préférence 

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 d'un côté du levier 118 et relié par une extrémité à ce levier et par l'autre extrémité à l'extrémité d'une cheville   128   por- tée par le support   117.   Ce ressort a pour but de maintenir le galet 119 constamment en contact avec la came 120. Un logement 122 en forme de fente oblongue est ménagé au centre et au fond de l'organe 110 pour coopérer avec le rebord 113 de l'arbre 114 et une cheville 123 montée mobile dans ce logment est reliée par un pas de vis au curseur d'aiguille 106 sur la face inférieu- re de celui-ci.

   Une bielle 124 disposée à l'intérieur du bâti s'engage par une extrémité dans la fente 122 et elle est articu- lée, par exemple en 133, sur la cheville 123 qui s'y trouve. 



  L'extrémité opposée de la bielle 124 est articulée sur une che- ville 125 portée par une manivelle combinée avec une came 126 et fixée, de son côté, à l'arbre 121. Grâce à cette disposition le curseur d'aiguille 106 et l'aiguille de trame 100 qu'il porte reçoivent un mouvement alternatif par rapport à l'organe oscil- lant 110. 



   L'arbre vertical 121 est disposé près d'une extrémité de l'arbre horizontal 16, perpendiculairement à celui-ci et tourillonné dans des paliers appropriés 129 portés par le sup- port 117. Une roue dentée conique 130 fixée à l'extrémité infé- rieure de l'arbre 121 engrène avec une roue dentée 131 montée sur un prolongement de l'arbre 16, ce qui fait que l'arbre 121 est entraîné par cet arbre sous l'action des roues dentées 21 et 18 lorsque le métier fonctionne. 



   Tension et mesure de la trame. 



   On   considérera,   maintenant plus particulièrement la   fig.11   des dessins, figure dans laquelle on a représenté un dispositif servant à tendre le fil de trame et désigné d'une fa- çon générale par   150, ainsi   qu'un dispositif, désigné dansson ensemble par 151 et servant à mesurer et à distribuer le fil de trame pour l'amener à l'aiguille, de la façon qui sera décrite plus loin. Le dispositif tendeur comprend une pièce verticale 

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 filetée, oblongue et en forme dé tige 152, qui est   visage   dans une partie saillante 153 disposée à la partie supérieure 7 du bâti, d'un côté de l'organe oscillant'110, et qui s'engage à l'intérieur du bâti.

   L'extrémité supérieure de l'organe 152 por- te une partie décollettée et filetée 154 sur laquelle sont mon- tées, de façon à pouvoir effectuer un mouvement relatif par rap- port à cette partie, deux paires de pièces en forme de plaques de disques élastiques circulaires 155, 156, ces pièces étant montées l'une sur l'autre et percées, en leur centre, d'un trou à travers lequel passe l'extrémité décolletée 154 de l'organe 
152. La partie décolletée 154 présente une fente diamétrale 188, dans laquelle est disposée une partie diamétrale centrale de la plaque supérieure 156. La plaque inférieure de la paire de pla- ques 155 repose sur'un écrou de serrage 156 vissé sur la par- tie extérieure filetée de la pièce 152.

   Un ressort hélicoïdal de compression 157 en forme de tronc de cône disposé autour de la partie décolletée 154 se trouve au-dessus de la paire de plaques 156, en contact avec la plaque supérieure de cette paire. 



   Un écrou réglable 158 disposé au-dessus du ressort 157, sur la .partie filetée de la partie décolletée 154, permet de faire va-   @ier   la compression exercée par le ressort 157 sur le sommet du disque 156. Le ressort 157 applique une pression sur la paire de plaques 156, plaques qui, de leur côté, sont repoussées vers la paire de plaques 155, et l'on voit que, grâce à cette dispo- sition, le fil de trame est soumis à un certain effort de ten- sion lorsqu'il est disposé entre les plaques opposées de la paire de plaques 155 et 156. 



   Une ouverture longitudinale 159 est pratiquée dans l'axe de la pièce 152 et une pièce en forme de cheville ou de plongeur 160, de forme allongée, est montée à mouvement alter- natif dans cette ouverture, une des extrémités de cette pièce pouvant venir en contact avec la partie diamétrale de la   plaque-   supérieure de la paire de plaques 156, plaque qui est disposée dans la fente diamétrale 188 de la partie d'extrémité décolletée      

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 154.

   L'extrémité opposée du plongeur 160 s'engage dans le bâti et repose sur une saillie 161 d'un levier coudé 162 articulé par exemple en 163 sur le support   117.   Un levier 164 est arti- culé, à une extrémité, sur le levier coudé 162 par exemple en 165, et son extrémité opposée est articulée en 166 par exemple sur un autre levier coudé 167 qui, de son côté, est articulé sur le support 117, par exemple en 168. Le levier coudé 167 porte un galet rotatif 169 qui est maintenu en contact avec une came 170 fixée sur l'arbre 121. On voit que, lorsque l'arbre 121 tourne, le plongeur 160 peut effectuer un mouvement alternatif dans un plan vertical sous l'action du galet 169, des leviers coudés 167 et 162 et du levier 164.

   On voit aussi que, lorsque le plongeur 160 se meut, son extrémité supérieure fait monter la pla- que supérieure 156 en l'écartant de la paire de plaques 155, de façon à assurer, entre les plaques 155 et 156, un jeu suffisant pour laisser passer librement le fil de trame entre elles. 



   Le mécanisme de distribution de trame ou dispositif de mesure 161 est monté du même côté de l'organe oscillant 110 que le dispositif tendeur 150 à une certaine distance, déterminée d'avance, de ce dispositif 150 et de l'oeillet 105 qui se trou- ve à l'extrémité de l'aiguille 100. Ce mécanisme de distribu- tion comprend un bras angulaire oscillant 171 dont une extré- mité est fixée à un bout d'arbre 172 monté dans un palier appro- prié 173 qui se trouve au sommet du bâti. L'extrémité opposée ou extrémité libre du bras 171 est déportée, par exemple en 174, de façon à être disposée au-dessus de la partie cylindrique 109 de l'organe oscillant 110.

   Cette extrémité déportée ou extrémité libre porte un oeillet 175 à travers lequel passe le fil de trame venant du dispositif tendeur 150 pour aller à l'oeillet 105 qui se trouve à l'extrémité de l'aiguille 100. 



   Une pièce 176 traversée de part en part par des oeillets 177 et 178 superposés et traversés par le fil de trame se trouve      au sommet de la partie cylindrique de l'organe oscillant entre le 

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 bras 171 et l'oeillet de l'aiguille ainsi que le dispositif ten- deur 150. Une autre pièce 179 disposée en avant de la pièce 176, au sommet de la partie cylindrique 109, porte un oeillet qui est également traversé par le fil de trame et sensiblement en ligne avec l'oeillet 105 qui se trouve à l'extrémité de l'aiguille 100. 



  L'organe oscillant 110 porte, de préférence en un point situé au-delà de la pièce 179,   ian   doigt de guidage 180 constitué par un fil métallique pouvant contribuer à maintenir le fil de trame dans la gouttière supérieure ou sur le rebord supérieur 103 de l'aiguille. 



   Un bras 181 est fixé à l'extrémité inférieure du bout d'arbre 172 et une tige à mouvement alternatif   182@est   articulée par exemple en 183 sur une extrémité de ce bras, qui est monté dans un palier approprié porté par le support 117 disposé à l'in- térieur du bâti. Un galet 184 en contact avec la came 185 portée par l'arbre 121 est monté à rotation à l'extrémité opposée de la tige 182. L'extrémité de cette tige est également fixée de pré- férence à la pièce 189 en forme de levier de culasse sur l'arti- culation ou l'axe du galet 184, par exemple en 190, cette pièce 189 étant articulée, de son côté, sur le support 117 par exem- ple en 191. Cette pièce a pour but de supporter et de guider l'extrémité intérieure de la tige 182.

   Un collet réglable 186 est disposé au milieu de la longueur de la tige 182 et un ressort hélicoïdal de compression 187 disposé entre ce collet et une fa- ce adjacente du support 117 maintient constamment le galet 184 en contact avec la came 185. 



   ENSEMBLE COMPRENANT L'AIGULLLE A TRICOTER. 



   Comme le montrent les figs. 1, 5, 9, 11, 16 et 23 des dessins, une plaque de poitrinière de ruban ou de tissu 200, fixée au bâti de préférence au moyen de vis à machines 201 et maintenue dans sa position sur ce bâti par un assemblage à rai- nure et languette 202, est disposée au centre du sommet du bâti d'un côté de l'aiguille 100 et de son ensemble, à une distance 

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 relativement courte par rapport aux lisses 77. Cette plaque de poitrinière comprend une pièce en forme de bloc ayant une sur- face supérieure arquée 203 disposée en son centre et des faces de rebord 204 et 205 dirigées vers le haut.

   Après le tissage, le ruban ou le tissu peut venir s'appliquer sur la surface arquée 203 et passer par dessus cette surface, les bords 204 ayant pour but de guider les fils de trame extrêmes et de les confiner sur la plaque de protection sur la façure qui est disposée sur le bord intérieur 206 de la plaque de poitrinière. Un guide en for- vis me de doigt 207 fixé à une 199 au-dessus de la plaque de poitri- nière et d'un côté de cette plaque, est constitué par un fil métallique qui se trouve sur la plaque de poitrinière près de son extrémité antérieure et directement à côté du rebord adja- cent ou de la face adjacente 204, et qui a pour but de mainte- nir le bord du tissu fini appliqué contre la face intérieure du rebord 204.

   Toutefois, si on le désire, un organe d'abaissement en forme de plaque disposée au-dessus de la plaque de poitrinière et en contact avec le ruban, peut servir à maintenir les fils de chaîne en position sur la plaque. 



   Un organe oblong à mouvement alternatif 208 monté sur celui des côtés de la plaque de poitrinière 200 qui est opposé à l'aiguille 100 et sur le côté opposé de la foule formée par les fils de chaîne porte, à une de ses extrémités,des organes de serrage 209 dans lesquels est fixée amovible une aiguille à tricoter 210, qui est de préférence du type à palette. Une piè- ce   211   en forme de culasse fixée à la pièce 208 au milieu de sa longueur a une extrémité fourchue 212 dans laquelle s'engage l'extrémité supérieure d'une cheville d'entraînement 213. La cheville 213 passe à travers une ouverture en forme de fente 214 pratiquée au sommet du bâti et elle est fixée à un levier coudé 215 disposé à l'intérieur du bâti.

   Le levier coudé 215 est articulé sur le support 117 au moyen d'une cheville 216 et l'une des branches de ce levier coudé porte un galet 217 qui 

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 est en contact avec une came 218 fixée sur l'arbre 121. Un res- sort de tension 219 est relié, par une de ses extrémités, à l'autre branche du levier coudé 215 et par son extrémité opposée à la face intérieure du bâti. Ce ressort a pour but de mainte- nir le galet 217 en contact avec la came 218.

   On voit que grâce à cette disposition, la pièce 208 et l'aiguille à tricoter 210 qu'elle porte sont animées d'un mouvement alternatif sous l'ac- tion de la came 218, du galet 217 et du levier coudé 215 dans un plan sensiblement perpendiculaire au bord antérieur 206 de la plaque de poitrinière 200, l'aiguille étant disposée directement près de la face extérieure de la plaque de poitrinière. 



   Un levier oscillant 220 disposé en un point qui se trou- ve sur un c8té de l'ensemble des lisses, du même côté du métier que l'aiguille à tricoter 210, est fixé par une de ses extrémi- tés à un arbre vertical 221 monté dans un palier approprié au sommet du bâti. Cet arbre s'engage dans le bâti et sur son ex- trémité intérieure se trouve un autre levier 222 dont l'extrémité libre porte un galet rotatif 223 en contact et coopérant avec la came combinée avec une manivelle 126. Un ressort hélicoïdal 224 qui se trouve au-dessus du levier 222, autour de l'arbre 221, est fixé par une de ses extrémités à la face inférieure du sommet du bâti en 225, son autre extrémité étant en prise avec le le- vier 222, par exemple en 226. Ce ressort a pour but de mainte- nir le galet 223 en contact avec la came 126. 



   Un galet 227 monté sur l'extrémité libre du levier 220 porté par l'arbre 221 au-dessus du sommet du bâti est agencé de préférence en vue d'un réglage excentrique par rapport à l'ex- trémité du levier. On voit que, grâce à cette disposition, le levier 220 effectue un mouvement oscillant sur un arc relative- ment petit, de façon à agir sur le bras pour le rapprocher et l'écarter du côté de la foule. Le galet monté à l'extrémité de ce levier coopère avec la palette 228 de l'aiguille à tricoter 210 pendant son mouvement alternatif, et il a pour but de fer- mer la palette par intermittences de façon à former une boucle 

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 fermée à l'extrémité de l'aiguille dans une de ses positions. 



     Tirage du ruban¯ou   de la chaîne. 



   Ainsi que le montrent plus clairement les figs. 1, 2, 3 et 5 des dessins., le sommet du bâti porte, près de sa face pos- térieure 4, un support angulaire 250 sur lequel est articulée, par exemple en 266, une pièce 251 sensiblement en forme de J renversé. L'extrémité supérieure 252 de la pièce 251 passe par dessus le sommet du métier et elle se trouve à une certaine distance de ce sommet; en outre, elle est de préférence fourchue en 253, un galet à friction 254 étant monté à rotation entre les branches de cette extrémité. Un abrasif constitué par de la toile d'émeri est disposé de préférence autour de la périphérie de ce galet pour empêcher le tissu fini de glisser par rapport au galet.

   Ce galet 254 est accompagné, sur un de ses côtés, par une roue dentée 255 engrenant avec une roue dentée semblable 256 disposée, avec un galet 257 qui se trouve au-dessoussur un arbre   267   qui se trouve au sommet du bâti. Le galet 257 est semblable au galet 250, mais son diamètre est de préférence un peu plus grand. De même, la roue dentée 256 est un peu plus gran- de que la roue dentée 255, de sorte que le galet 254 se meut à une vitesse plus grande que celle du galet 257, dans un but qui sera indiqué plus loin. Une tige ou barre 255 autour de laquelle le tissu peut passer avant d'arriver au galet 254 est disposée d'une façon appropriée immédiatement au-dessous et en avant de ce galet 254, dans la partie supérieure du bâti. 



   Un ressort de tension 259 disposé d'un côté de la piè- ce 251 est fixé, par une de ses extrémités à une cheville   260   saillant extérieurement à partir de l'extrémité supérieure 252 de la pièce 251, l'extrémité opposée de ce ressort étant conve- nablement fixée au sommet du bâti, par exemple en 261. Ce res- sort a pour but de faire tourner la pièce 251 autour de son pivot en 266, de façon à maintenir les galets 254 et 257 et à les   rapprocher   l'un de l'autre.

   L'autre branche 263 de la pièce 251 

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 s'étend de haut en bas le long du bord extérieur de la paroi postérieure 4 du bâti et porte à son extrémité une vis 264 ayant une poignée en forme d'écrou 265 disposée à son extrémité ex- térieure, l'extrémité intérieure de cette vis 264 pouvant coopé- rer avec une pièce de butée 268 montée sur la face extérieure 4 du bâti. Cette vis de réglage 264 a pour but de faire tourner la pièce 251 autour de son pivot en 266 pour régler la position du galet 254 porté par cette pièce, par rapport à celle du galet opposé 257 qui coopère avec le précédent ce qui permet de faire varier le jeu laissé entre ces deux galets. 



   Une roue à chaîne   270   est fixée, dans une partie dé- portée de la paroi latérale 6 du bâti, sur l'extrémité de l'ar- bre 267, sur lequel le galet 257 et la roue dentée 256 sont mon- tés. Une chaîne 271 passe sur cette roue, ainsi que sur une au- tre roue à chaîne 272 montée à rotation, à une certaine distance au-dessous de la roue 270, sur un bout d'arbre 273 porté par la paroi latérale du bâti. Un levier à position réglable 275 est articulé entre les deux roues à chaîne 272 et 270 sur le côté du bâti, par exemple en 274, et porte une petite roue à chaîne 276 montée à rotation à l'extrémité libre de ce levier sur le côté extérieur de la chaîne 271, avec laquelle elle peut coopérer pour maintenir la chaîne 271 sous la tension voulue sur les roues 270 et 272,   l'empêchant   ainsi de cliqueter.

   L'arbre 273 porte aussi une roue dentée 277 qui est fixée à la roue à chaîne 272 et qui fait partie d'un engrenage compound monté en-dessous. 



  Cet engrenage compound ou ce train d'engrenage comprend une roue dentée 278 et une roue dentée 286 montée directement près de la première et fixée à celle-ci, ces deux roues dentées étant mon- tées à rotation sur l'extrémité libre d'une pièce 279 en forme de levier à position réglable, la roue dentée 286 engrenant avec la roue dentée 277. L'extrémité opposée de la pièce 279 présen- te une fente longitudinale 280 dans laquelle se trouve une vis 281 servant à fixer la pièce 279 dans une position réglable sur 

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 le côté du bâti. Une autre roue dentée 283 engrenant avec la roue dentée 278 est disposée au-dessous de celle-ci sur l'extrémité d'un arbre tournant 282 qui s'engage dans le bâti et qui est convenablement tourillonné sur le côté 6 de ce bâti.

   L'extrémi- té opposée de l'arbre 282 porte, à l'intérieur du bâti, une autre roue dentée 284 qui engrène avec une roue hélicoïdale 285 montée sur un prolongement de l'arbre 16. 



   On voit donc que le galet 257 est entraîné par la chai- 
278, ne 271, l'engrenage compound 227, 286, 283 et les roues dentées 284 et 285, lorsque l'arbre moteur 10 fait tourner l'arbre 16. 



  Lorsque l'arbre 267, qui porte la roue dentée 256, tourne avec le galet 257, on voit que le galet 254 tourne également par suite de ce que les roues dentées 255 et 256 engrènent entre elles. On conçoit que la vitesse des galets 254 et 257 détermine le nombre de duites par unité de longueur dans le tissu fini, par suite de ce que ces galets tirent le tissu ou les fils de chaîne à travers le métier; en conséquence plus la vitesse de ces galets est grande, moins il y a de duites par unité de longueur dans le tissu fini, et réciproquement plus la vitesse de ces galets est petite, plus le nombre de duites est grand. L'engrenage com- pound a pour but de faire varier à volonté la vitesse des galets 254 et   257e   et par conséquent le nombre de duites par unité de longueur dans le tissu ou ruban fini.

   On conçoit que l'on peut faire varier la vitesse de ces galets en changeant simplement les dimensions des roues dentées respectives 278 et 286. Par exemple,si l'on désire avoir un grand nombre de duites dans le tissu fini, on emploie une roue dentée 286 ayant un diamètre relativement petit, de sorte que les galets 254 et 257 sont -entraînés à une vitesse plus grande que si l'on employait une roue dentée plus grande. 



    Fonctionnement.   



   On introduit les fils de chaîne W dans le métier en les enfilant à partir d'un centre (non représenté) ou d'une 

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 autre source d'alimentation à travers le peigne 80, comme le montrent les fig. 1, 2 et 5 des dessins, puis à travers les oeillets 79 des lisses 77 des cadres de lisses 68 portés par les sautereaux 50, comme le montrent les   fig.16,   23, 25 et 27, en les faisant passer par dessus la plaque de protection 200, sous la tige fixe 258, puis'en les faisant remonter et passer autour du galet 254, en les faisant rèdescendre entre ce der- nier galet et le galet opposé 257 du mécanisme de tirage de la chaîne ou du ruban, après quoi ils sortent du métier.

   Les fils de chaîne sont constamment soumis pendant leur passage à tra- vers le métier, à un effort de tension exercé par tout disposi- tif approprié (non représenté), de façon à rester relativement tendus. Dans le cas présent, comme le montrent les figs.23, 24 et 26, on a représenté cinquante-neuf fils de   chaîne pour   tisser un ruban 25/32 de 25 mm. de large, mais il est bien entendu que l'on peut employer un nombre de fils de chaîne plus grand ou plus petit, suivant la largeur que l'on désire donner au ruban ou au tissu, et suivant le poids, ainsi que l'épaisseur et le type de l'armature que l'on a choisis.

   De même, dans le cas présent, on a représenté quatre sautereaux et quatre lisses pour obtenir l'armure désirée, mais il est bien entendu, comme on l'a dit plus haut, que l'on peut employer tout nombre désiré de sautereaux et de lisses jusqu'à seize inclusivement, suivant l'armure que l'on désire obtenir. 



   On met ensuite le fil de remplissage ou de trame F en place dans le métier en l'enfilant à partir d'une bobine (non représentée) ou de toute autre source d'approvisionnement à travers le dispositif tendeur 150 et autour de ce dispositif, comme le montre les fig.l, 2 et 11 des dessins, puis à travers l'oeillet 177 du montant ou de la pièce 176, à   travers' l'oeil-   let 175 qui se trouve à l'extrémité du bras oscillant 171, puis, en revenant en arrière, à travers   l'oeillette   178 du- montant 176, à travers l'oeillet du montant ou de la pièce 179, 

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 puis sous le fil métallique de guidage 180, ensuite le long du rebord 103 ou la face supérieure du doigt de remplissage ou de l'aiguille de trame   100,

     puis en le faisant descendre à travers l'oeillet 105 qui se trouve à l'extrémité de cette aiguille,et en le ramenant en arrière le long du rebord 103 sur la face inférieure de l'aiguille 100 pour arriver sur le côté des fils de chaîne M. 



   Lorsque les fils de chaîne et de trame ont été enfilés et mis en place dans le métier de la façon qui vient d'être dé- crite, le métier est prêt à être mis en marche pour le tissage. 



   On fait alors tourner l'arbre d'entraînement principal 10 au moyen d'une source de force motrice appropriée quelconque, telle qu'un moteur (non représenté) par l'intermédiaire d'une courroie et d'une poulie 13 fixée sur l'arbre 10, comme le montrent les   fig.l,   5 et 6. On voit que, lorsque cet arbre tourne, les arbres 
14, 15, 16 et 17 sont entraînés en rotation sous l'action des roues dentées 19, 20, 21 et   22   montées sur ces arbres respecti- vement, et de la roue dentée 18 portée par l'arbre 10.

   Lorsque les arbres 14 è 17 tournent, un mouvement alternatif vertical est imprimé aux sautereaux 50 et aux lisses 68 qu'ils portent, par les cames 37, 38, 44 et 47 respectivement portées par ces ar- bres, les galets 33a, 35a 42a et 45a portés par les leviers ar- ticulés respectifs 33, 35, 42 et 45, ainsi que les dents portées par ces leviers coopérant avec les sautereaux 50 pour les entraî- ner, comme le montrent clairement les fig.6 et 7 des dessins. 



   Comme le montrent,les fig.4, 5 et 6 des dessins,   l'a.r-   bre 16 entraîne l'arbre vertical 121 sous l'action des roues den- tées 130 et 131, et un mouvement oscillant est imprimé à la piè- ce 110 et à l'arbre 114 auquel cette pièce est reliée, ce mouvement étant produit par le levier 118, le galet 119 qu'il porte et la came 120 montée sur l'arbre 121, comme le montrent les fig.9, 10, 11 et 12. L'aiguille de trame 100 et l'organe cou- lissant 106 sur lequel elle est montée reçoivent un mouvement      alternatif qui leur est imprimé par la tige 124 et la pièce   126,la ,        

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 came ou excentrique, montée à l'extrémité supérieure de l'arbre 
121.

   Le dispositif tendeur 150 est actionné par la tige vertica- le 160, les leviers coudés 162 et 167, le levier 164 et le galet 
169 qui coopère avec la came 170 montée.sur l'arbre 121. Le mé-   canisme     151,de   distribution ou de mesure du fil de trame est ac- tionné par l'arbre 172, le bras de manivelle 181, la tige à mouvement alternatif 182, le ressort 187 et le galet 184 qui coopère avec la came 185 portée par l'arbre 121. Un mouvement alternatif est imprimé à l'aiguille à tricoter 210, ainsi qu'à la pièce 208 sur laquelle elle est montée, par le levier coudé 
215, le ressort 219 et le galet 211 qui coopère avec la came 
218 montée sur l'arbre 121.

   Le levier oscillant 220 qui sert à fermer la palette 228 de l'aiguille à tricoter 210 est actionné par l'arbre 221, le levier 222 et le galet 223 porté par ce le- vier et coopérant avec la came 126 portée par 1-'arbre]21. 



   Comme le montrent les   fig.2,   3, 5 et 6, les galets 254 et 257 d'entraînement de la chaîne sont entraînés par les roues dentées respectives 255 et 256, les roues à chaîne 270 et 272, sur lesquelles passe la chaîne 271, l'engrenage compound 277, 
278 et 283, l'arbre 282 sur   lequel#t   engrenage est monté, la roue dentée 284 qui est également montée sur l'arbre 282 et la roue dentée 285, qui est montée sur un prolongement de l'arbre 
116. On conçoit que tous ces mécanismes, tels qu'ils sont dé- crits ci-dessus, sont actionnés par des mouvements réglés dans le temps les uns par rapport aux autres. 



   Après avoir ainsi décrit la façon dont les divers mé- canismes du métier perfectionné sont actionnés, on décrira main- tenant l'opération de tissage proprement dite. Lorsque-les sautereaux 50 sont actionnés, comme le montrent les   fig.16,   25 et 27 des dessins, la moitié des fils de chaîne W sont déplacés de bas en haut et les fils de l'autre moitié sont déplacés de haut en bas pour former entre eux la foule destinée à recevoir le fil de trame ou de remplissage. Dans le cas présent, les (fils de chaîne alternant entre eux sont déplacés alternative- 

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 ment de bas en haut et de haut en bas pour obtenir une armure et il suffit   d'employer   quatre sauter eaux et quatre lisses, comme le montrent les dessins, pour obtenir cette armure. 



   Lorsque la foule a été formée   entres   fils de chaîne, le fil de trame ou de remplissage F est lancé à travers la foule par le doigt ou l'aiguille de remplissage 100, comme le montrent plus clairement les fig.23, 24 et 25 des dessins. L'aiguille est mise en mouvement, par l'action oscillante de la pièce 110, sui- vant un trajet arqué à travers la foule, jusqu'à ce que son bord intérieur 104 s'approche du bord de la plaque de poitrinière 200 et vienne se placer contre la façure, où il serre la duite pré- cédente en l'appliquant contre la façure sur toute la largeur du tissu, comme le montre la fig.24.

   Ainsi qu'il a été expliqué, la pièce 110 est actionnée par la came ou l'excentrique 126 de l'ar- bre 121, cette came étant construite et disposée de façon que la vitesse de l'aiguille de remplissage soit la plus petite lorsque le bord intérieur de cette aiguille occupe sa position la plus avancée contre la façure ou, en d'autres termes, sa position de serrage. La   fig.24   montre qu'à ce moment l'extrémité de l'aiguil- le a été lancée du côté opposé de la chaîne et, en conséquence, que le fil de trame F a été transporté à travers la foule de fa- çon à former une boucle dans le fil de trame, qui est ininterrom- pu dans la foule.

   L'aiguille de remplissage s'écarte ensuite de la plaque de poitrinière 200 et de la façure, et elle est ramenée en arrière laors de la foule sensiblement en ligne droite en fai- . sant un petit angle avec la foule, comme le montrent les fig.23 et 26. Lorsque l'aiguille de remplissage est lancée dans la foule, les sautereaux 50 et les lisses qu'ils portent sont actionnés de façon que le pas a commencé son changement pour l'insertion de la duite suivante, et que le changement de pas est déjà ef- fectué à moitié lorsque l'aiguille a atteint sa position la plus avancée dans la foule, comme le montre la   fig.24,

     le changement de pas étant complet lorsque l'aiguille-ou le doigt 100 ont par-   #couru   sensiblement un tiers de la distance qu'ils doivent parcou- 

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 rir pendant leur mouvement de retrait pour sortir de la foule. 



  Autrement dit, le pas change lorsque le doigt ou l'aiguille sont entre les fils de chaîne,   ce qui   est. l'une des particulari- tés les plus importantes de la présente   invention..On   voit que, grâce à cette disposition, les fils de chaîne exercent une action de ciseaux sur l'aiguille de trame, comme le montrent les fig.25 et 27 et que, par   uite   de cette action, les fils de chaîne maintiennent le fil de trame F sur les rebords 103 de l'aiguille de remplissage 100 pendant que cette aiguille se trouve dans la foule. Ces rebords 103 qui se trouvent sur l'aiguille, en haut et en bas, ont pour but de maintenir et d'appliquer la boucle de fil de trame près de la façure et d'empêcher la trame d'être roulée ou déplacée par dessus le sommet et le fond de l'aiguille de rem- plissage. 



   Lorsque l'aiguille de remplissage 100 a été lancée dans la foule et qu'elle a parcouru une petite distance pendant son mouvement de retrait, il se forme une boucle L dans le fil de trame F sur la face inférieure de l'aiguille près de l'extrémité extérieure de celle-ci, entre le fil de chaîne extrême et   1 oeillet   105 à l'extrémité de l'aiguille, comme le montre clairement la fig.28 des dessins. Cette boucle L est formée par l'action du bras oscillant 171 du mécanisme 151 de distribution de trame, de la façon qui va maintenant être décrite.

   On conçoit que ce mé- canisme de distribution ou de mesure fournit ou mesure tout juste une longueur de'fil de trame suffisante pour que l'aiguille 100 insère une duite ou une boucle de fil de trame dans la foule, et que, lorsque l'aiguille de remplissage commence son mouvement de retrait, le fil de trame forme ordinairement une boucle à tra- vers l'oeillet 105 sur les côtés extérieurs des fils de chaîne se trouvant au-dessus et au-dessous de l'aiguille.

   Toutefois,le bras 171 est actionné par la came 185 tout juste suffisamment pour rentrer une partie du fil de remplissage afin d'éviter ou d'empêcher la formation d'une boucle dans ce fil sur la face su- 

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 périeure de   l'aiguille.,   le fil de remplissage reposant à plat sur le rebord 103 contre la face supérieure de l'aiguille, mais permettant à la boucle L de se former sur la face inférieure de l'aiguille, comme le montre la fig.28. On voit que cette boucle est maintenue dans le fil de remplissage grâce à l'action de ci- seaux exercée par les fils de chaîne par suite de ce que le chan- gement de pas est déjà effectué à moitié. 



   A ce moment l'aiguille à tricoter 210 est   aetionnée   et elle s'engage dans la boucle L formée dans le fil de remplissage F de la façon décrite ci-dessus,en passant à travers cette bou- cle, et le fil de remplissage est bouclé sur l'aiguille à tricoter, comme le montre la fig.26, la boucle de la duite précédente se déplaçant de bas en haut par dessus la tige de l'aiguille.

   Lorsque l'aiguille à tricoter se meut en sens inverse,   c'est-à-dife   lors- qu'elle se retire, sa palette ou son extrémité en forme de cro- chet accroche la boucle de fil de remplissage, et lorsque son mouvement continue l'extrémité en forme de boucle est finalement introduite dans l'extrémité en forme de crochet de l'aiguille à tricoter et lorsque cette aiguille continue à se mouvoir vers sa position de retrait, la palette 228 est fermée par l'action du galet de came 227 porté par le bras   220,   de sorte que l'extrémité bouclée de la duite précédente passe par dessus la palette 228 et par dessus l'extrémité de l'aiguille, de la façon bien connue de   l'homme   de l'art formant ainsi une lisière tricotée le long du bord du tissu en cours de fabrication.

   L'aiguille à tricoter continue ensuite à se mouvoir jusqu'à sa position de retrait com- plet,comme le montre la fig.24, et la boucle du fil de trame F, qui se trouve dans la partie en forme de crochet de cette ai- guille, reste dans cette partie jusqu'au cycle suivant du métier, cycle pendant lequel cette boucle est retirée de cette partie par la palette 228 au cours de l'insertion de la duite suivante, ainsi qu'on l'a décrit plus haut. On voit que, pendant ce mouve- ment de retrait complet de l'aiguille à tricoter, la partie bou-   clée   du fil de remplissage F, partie qui se trouve dans la foule, 

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 a été appliquée contre la façure du tissu.

   Lorsque l'aiguille de remplissage 100 a effectué son mouvement de retrait et qu'elle est sortie de la foule, elle se meut vers la façure en suivant un chemin sensiblement parallèle à cette   façure,   de façon à con- tribuer à amener le fil de remplissage contre celle-ci. On voit, comme cela est représenté schématiquement en tireté dans la fig. 



   23, que l'aiguille de remplissage 100 se meut dans la foule en suivant un chemin relativement peu courbe, ayant sensiblement la forme du chiffre 8, ce qui permet de placer les lisses 68 rela- tivement près de la façure du tissu en cours de fabrication, ce qui est une autre particularité Importante de la présente inven- tion. Lorsque l'aiguille de trame a été retirée complètement hors de la foule, on conçoit que le changement de pas a été effectué, de la façon décrite, et que la foule est prête à recevoir la duite suivante. On voit que les fils de chaîne échappent graduellement pour venir occuper une position dans laquelle ils sont hors de contact avec l'aiguille de remplissage 100, afin de former la fou- le pour la duite suivante lorsque l'aiguille revient à sa posi- tion de retrait. 



   Lorsque l'aiguille de trame revient en arrière, la par- tie en forme de boucle de la duite qui se trouve dans la foule ne peut pas sortir de la foule en suivant le mouvement de l'ai- guille, par suite de ce qu'elle est bouclée autour de l'extrémi- té de l'aiguille de tricotage 210. Pendant ce mouvement de re- trait de l'aiguille de remplissage 100, le mécanisme tendeur 150 est actionné par la tige 160 et la came 170 de façon à supprimer la tension exercée sur le fil de trame ou de remplissage, pour que ce fil soit distribué à partir de sa source.

   Le bras oscil- lant 171 est actionné pendant ce mouvement de retrait de l'aiguil- le de remplissage et il tire hors de la source d'alimentation, par l'intermédiaire du dispositif tendeur 150, une quantité suf- fisante de fil de trame pour former la duite suivante,   c'est-à-   dire assez de fil pour former la boucle de fil de remplissage entre les fils de chaîne. Lorsque cette longueur, déterminée 

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   d'avance,   de fil de remplissage a été retirée de la source d'a- limentation, le dispositif tendeur est actionné pour pincer le fil de remplissage F de façon à empêcher toute continuation de la distribution de ce fil soit au bras 171 soit à l'aiguille 100, jusqu'à ce que la longueur de fil retirée ait été engagée dans la foule par l'insertion de la duite suivante.

   En d'autres termes, toute distribution de fil de remplissage de la source d'alimen- tation à l'aiguille de remplissage est empêchée pendant que 1-*ni- guille est lancée dans la foule, et la longueur de fil de remplis- / mesurée par le mouvement du bras   1?1     pend@nt   que l'aiguille est sage nécessaire pour la duite suivante est/retirée hors de la foule. Cette mesure du fil de trame pour chaque duite est une autre caractéristique importante de la présente invention. Grâce à l'emploi de ce dispositif de mesure, le fil de trame préparé pour chaque duite a toujours la même longueur et toutes les duites sont appliquées uniformément et maintenues dans la même position dans le tissu en cours de fabrication, ce qui assure l'obtention d'un produit uniforme.

   De même, ce dispositif de me- sure empêche le fil de trame de fléchir et de gêner le mouvement des fils de chaîne et, en général, il augmente notablement le rendement et la vitesse de fonctionnement du métier. Ceci com- plète un cycle de fonctionnement du métier et la duite suivante, ainsi que les duites successives, sont insérées dans la foule et le fil de remplissage est tissé avec les fils de chaîne de la même manière que celle qui a été décrite plus haut. 



   On voit que les sautereaux et les lisses du métier perfectionné ne sont pas seulement montés directement les uns près des autres, de façon à réduire au minimum l'emplacement qu'ils occupent dans le métier, mais aussi que les lisses sont montées à une distance relativement petite par rapport à l'ai- guille de remplissage et à la façon du tissu en cours de fa- brication.   es   caractéristiques sont avantageuses en ce qu'il n'est pas nécessaire de faire parcourir une très grande distan- ce aux sautereaux et aux lisses pour effectuer le changement de pas et former la foule voulue entre les fils de chaîne. Cette 

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 position des lisses permet également d'effectuer le changement de pas lorsque l'aiguille de remplissage se trouve entre les fils de chaîne, de la façon décrite plus haut.

   Ces caractéristi- ques permettent au métier de fonctionner à des vitesses fortement augmentées, pouvant aller de 1000 à 1.500 tours par minute, ce qui représente naturellement 'trois à quatre fois la vitesse des autres métiers sans navette proposés et employés   Jusqu'à   présent. 



  Le montage des lisses près de la façure est également avantageux en ce sens que l'effort exercé sur les fils de chaîne est consi- dérablement réduit, ce qui   tend   à réduire le retardement des fils de chaîne,, retardement qui est naturellement d'autant plus grand que la distance entre les lisses et la façure est plus grande. 



   On voit donc que la présente invention crée un métier à tisser de construction relativement réduite et compacte, n'exi- geant que peu de place, simple et relativement peu coûteux re- lativement à sa fabrication et à son fonctionnement, tout en étant efficace et ayant un bon rendement lorsqu'il est utilisé pour fabriquer un produit de qualité. On verra que tous les mécanismes sont de construction simple et qu'ils coopèrent entre eux en effectuant des mouvements réglés à des moments détermi- nés les uns par rapport aux autres. On verra également que les lisses et les sautereaux peuvent être changés rapidement et com- modément, par suite de leur construction et de leur fonctionne- ment, pour obtenir le produit tissé désiré.

   Le réglage de la position des pièces et mécanismes de métier à tisser perfec- tionné peut être effectué facilement et commodément, et ces pièces ne se dérèglent pas facilement une fois qu'elles ont été réglés. Bien que l'on n'ait décrit et représenté qu'un seul mode de réalisation pratique de la présente invention, il est bien entendu que ce mode de réalisation n'est donné qu'à titre d'exem- ple, et que d'autres de réalisation sont également possibles dans le cadre de l'invention.

Claims (1)

  1. R E S U M E L'invention concerne un métier à tisser et une aiguille d'insertion de la trame pour ce métier à tisser. Ce métier à tis- ser comporte notamment les caractéristiques ci-après, considérées individuellement ou en combinaison les unes avec les autres.
    1) Le métier comprend des moyens pour former une foule entre les fils de chaîne, une aiguille d'insertion de trame, en forme de lame relativement mince, montée d'un côté de la foule et ayant un oeillet qui la traverse de part en part pour le passage du fil de trame et qui se trouve près de l'extrémité libre de l'aiguille, pour lancer des boucles de fil de trame dans la foule, dont la hauteur est un peu plus grande que l'épaisseur de l'ai- guille, des moyens pour faire mouvoir cette aiguille sensible- ment dans les deux sens pour l'introduire dans la foule et l'en retirer en un point voisin de la façure, des moyens disposés du côté opposé de la.
    foule près de la façure pour accrocher les boucles à l'extrémité libre de l'aiguille, et des moyens pour actionner en cadence le dispositif de formation de la foule et l'aiguille d'insertion de la trame.
    2) Le dispositif monté du côté opposé de la foule coopê- re avec l'extrémité libre de l'aiguille d'insertion de la trame et avec le fil de trame porté par cette aiguille pour former une lisière de ce côté du tissu.
    3) L'aiguille de'trame est introduite dans la foule et retirée de celle-ci, de façon que son extrémité libre soit lancée vers le côté opposé de la foule, l'aiguille étant rap- prochée de la façure pendant son mouvement, sensiblement pa- rallèlement à cette façure, de sorte que les fils de remplissage sont serrés par l'aiguille sensiblement sur toute la largeur du tissu et sur toute l'étendue de celui-ci, le mouvement de retrait de l'aiguille hors de la foule s'effectuent sur un chemin voisin -.±le la façure. <Desc/Clms Page number 37>
    4) Le bord intérieur de l'aiguille de trame est sensi- blement droit sur toute la longueur de l'aiguille et il est uti- lisé pour serrer les fils de remplissage.
    5) L'aiguille de trame est disposée de façon à se mou- voir, pour son entrée dans la foule et sa sortie de celle-ci, sur un chemin ayant sensiblement la forme du chiffre 8.
    6) Après avoir serré la duite précédente contre la fa- çure, l'aiguille de trame s'écarte de cette façure, puis elle continue à avancer dans la foule jusqu'à ce que son extrémité dépasse au-delà du c8té opposé de la foule.
    7) ûne gouttière est pratiquée au moins sur la face su- périeure de l'aiguille de trame, longitudinalement et sur toute la longueur de cette aiguiller sensiblement en ligne avec l'oeil- let de l'aiguille pour recevoir le fil de remplissage, ce qui empêche ce fil de gêner les fils de chaîna pendant que l'aiguil- le et le fil de remplissage qu'elle-porte sont lancés dans la foule et retirés de celle-ci.
    8) :..' Un dispositif sert à mesurer et à distribuer une longueur de fil de trame suffisante pour une seule duite pour chaque mouvement de l'aiguille entrant dans.la foule et en sor- tant.
    9) Avant d'arriver à l'oeillet qui se trouve à l'extré- mité de l'aiguille, le fil de trame passe sur un guide et dans le dispositif de mesure, et l'aiguille est agencée de façon à titrer une longueur de fil suffisante pour une seule duite à partir du guide et du dispositif de mesure lorsqu'elle entre dans la foule.
    10) L'aiguille de trame et le mécanisme de distribution sont actionnés en cadence de façon que le changement de pas soit effectué pendant que l'aiguille se trouve entre les fils de chaîne et de façon à former, près de l'extrémité libre de l'ai- guille, une boucle qui est maintenue dans sa position par l'effet de ciseaux exercé par les fils de chaîne par suite du changement .de pas. <Desc/Clms Page number 38>
    11) Une gouttière longitudinale est pratique de cha- que côté de l'aiguille en ligne avec l'oeilleton et près de celui des bords de l'aiguille qui est le plus rapprocha de la façure du tissu, le fil de trame pouvant être dispose dans ces gouttières de façon que l'effet de ciseaux exercé sur l'aiguille par le changement de pas maintienne le fil de trame dans les gouttières et l'empêche de sortir de celles-ci, l'aiguille pou- vant être 'retirée de la foule pendant que les fils de chaîne exercent cet effet de ciseaux sur l'aiguille, ces fils de chaîne venant automatiquement occuper la position voulue pour former complètement la foule suivante immédiatement après que l'aiguille est sortie de la foule.
    12) Un oeillet est aménagé près de l'extrémité opposée ou extrémité intérieure de l'aiguille de trame en ligne avec l'oeillet qui se trouve à l'extrémité libre de l'aiguille de trame et les gouttières de celle-ci sont disposées de façon à assurer constamment la position du fil de trame dans ces gout- tières lorsque l'aiguille de trame se trouve dans la foule.
    13) Une aiguille à tricoter est montée mobile par un mouvement dva-et-vient sur celui des côtés de la foule qui est opposé à celui où se trouve l'aiguille de trame, cette aiguille à tricoter servant à accrocher la boucle formée dans le fil de trame par l'effet de ciseaux, et à titrer cette boucle à travers une boucle formée précédemment, de manière à faire une lisière tricotée le long de ce bord.
    14) Un effort de tension est appliqué au fil de trame par intermittence lorsqu'il arrive à l'aiguille de trame, et un dispositif mobile est monté entre le dispositif tendeur et l'aiguille pour prendre une longueur mesurée de fil de trame et la tirer à travers.ce dispositif tendeur à partir de la source d'alimentation en fil de trame, le dispositif mobile étant agen- cé de façon à se mouvoir synchroniquement avec le mouvement de va-et-vient de l'aiguille de trame, de sorte que ce dispositif <Desc/Clms Page number 39> mobile prend cette longueur mesurée de fil de trame et la distribue à l'aiguille pendant le mouvement-de celle-ci dans la foule, le dispositif tendeur empêchant le fil de trame d'être tiré à travers ce dispositif tendeur à partir de sa source d'a- limentation par le dispositif mobile,
    celui-ci étant agencé pour tirer le fil de trame à travers le dispositif tendeur, lorsque l'aiguille de trame sort de la foule, à partir de sa source d'a- limentation sur une longueur suffisante pour la duite suivante.
    15) L'aiguille de trame, l'action du dispositif ;en- deur et le dispositif mobile servant à tirer le fil à travers ce dispositif tendeur sont tous actionnés en cadence.
    16) Le dispositif mobile oscille pour tirer le fil de trame hors de la source d'alimentation.
    17) Le dispositif mobile servant à tirer le fil de trame comprend un bras articulé à une de ses extrémités de façon à pouvoir effectuer un mouvement oscillant pour tirer le fil de trame hors d'une source d'alimentation et il possède à son extré- mité libre un oeillet à travers lequel le fil de trame passe.
    18) Le métier comprend en outre un organe monté de fa- çon à pouvoir effectuer un mouvement oscillant et supportant l'aiguille de trame de façon que celle-ci puisse coulisser pour effectuer un mouvement alternatif afin d'entrer dans la foule et d'en sortir, ainsi que des moyens pour faire osciller cet organe et des moyens pour imprimer un mouvement alternatif à l'aiguille de trame par rapport à cet organe.
    19) Un arbre entraîné porte une came servant à faire osciller l'organe qui porte l'aiguille de trame.
    20) Un bout d'arbre est fixé rigidement à l'organe oscillant et porte un organe conjugué coopérant avec la came portée par l'arbre entraîné.
    21) L'organe oscillant peut introduire l'aiguille de trame dans la foule suivant un chemin en forme d'arc jusqu'à ce que le bord antérieur de cette aiguille soit appliqué sensi- blement contre la façure de façon à serrer les duites précéden- <Desc/Clms Page number 40> tes, cet organe pouvant également retirer l'aiguille pour la foule sensiblement par un mouvement en ligne droite près de la façure.
    22) Le dispositif de formation de la foule est monté à une distance relativement courte de la façure du tissu en cours de fabrication et il est agencé de façon à faire mouvoir les fils de chaîne jusqu'à une distance relativement courte, de façon que la foule formée entre ces fils soit relativement cour- te à la fois en longueur et en hauteur.
    23) L'aiguille est disposée et agencée de façon à en- trer dans la foule et à en sortir suivant un chemin très rappro- ché de la façure, et à une distance telle de celle-ci que la foule soit toujours tout juste un peu plus grande que l'épais- seur de l'aiguille de trame, ce qui permet de changer le pas par un mouvement minimum des fils de chaîne.
    24) Le dispositif de formation de la foule fonctionne en cadence par rapport à l'aiguille de trame,ce qui fait que les fils de chaîne sont actionnés et que le changement de pas s'effectue pendant que l'aiguille se trouve dans la foule.
    25) Le dispositif de formation de la foule comprend plusieurs lisses montées à mouvement alternatif et côte à côte, les fils de chaîne passant à travers ces lisses, qui divisent ces fils en deux groupes et qui sont agencées de façon à faire mouvoir ces groupes alternativement l'un par rapport à l'autre dans des sens opposés pour former la foule dans chaaue position extrême.
    26) Des dispositifs à came servent à faire mouvoir les lisses et les fils de chaîne qu'elles portent jusqu'à une dis- tance relativement courte pour le changement de pas.
    27) Un arbre moteur principal sert à faire tourner le dispositif à came pour actionner les lisses.
    28) Les lisses sont combinées' avec plusieurs sautereaux montés à mouvement alternatif et côte à côte; uncadre de lisses est monté amobible à une extrémité de chacun de ces sautereaux, <Desc/Clms Page number 41> et chacun de ces cadres porte un certain nombre de lisses à travers lesquelles les fils de chaîne passent.
    29) Le dispositif d'entraînement des sautereaux com- prend une rangée de dents taillées sur un bord de chaque saute- reau de façon à constituer un engrenage à crémaillère et à roue dentée, un segment denté porté par.un organe en forme de levier coopérant avec la rangée de dents de chaque sautereau pour impri- mer un mouvement alternatif à celui-ci, les différents segments dentés étant actionnés par un dispositif à excentrique.
    30) Un dispositif moteur imprimer un mouvement alter- natiif à chaque deuxième sautereau et un autre dispositif moteur monté au-dessus de celui qui vient d'être mentionné sert à im- primer un mouvement alternatif aux sautereaux qui se trouvent entre ceux qui sont actionnés par ce premier dispositif, ces deux dispositifs moteurs étant construits et disposés de façon à permettre de monter les sautereaux relativement près les uns des autres, de façon à réduire au minimum l'emplacement total occupé par l'ensemble des sautereaux.
    31) Le dispositif moteur comprend des paires d'arbres entraînés et parallèles, une paire étant disposée de chaque côyé des sautereaux, ainsi que plusieurs cames espacées portées par chacun des arbres, les segments dentés en forme de¯leviers étant montés directement en face des cames respectives portées par les arbres, et des moyens servant à maintenir chaque segment denté en forme de levier en contact avec sa came respective mon- tée sur un arbre, pour imprimer un mouvement alternatif aux sautereaux et aux lisses qu'ils portent sous l'action des cames portées par les arbres, lorsque ceux-ci tournent.
    32) Les segments dentés en forme de leviers et les sau- terea.ux sont construits et disposés de manière que les sautereaux de rang impair ou de rang pair soient actionnés par les cames montées sur les arbres inférieurs, tandis que les sautereaux de rang pair ou de rang impair sont actionnés par les cames montées <Desc/Clms Page number 42> sur l'arbre supérieur, de façon que les sautereaux puissent être montés relativement près les uns des autres.
    33) Les sautereaux sont constitués par plusieurs piè- ces allongées en forme de barres relativement minces disposées verticalement et côte à côte, dans le prolongement les unes des autres, de façon que les sautereaux coulissent chacun les uns sur les autres, chaque sautereau ayant des portées relativement petites disposées sur des côtés opposés des sautereaux et pou- vant coulisser sur les portées des sautereaux respectifs montés de chaque côté, ce qui a pour effet de réduire au minimum le frottement entre les sautereaux.
    34) Les portées comprennent des parties épaissies aména- gées sur les pièces en forme de barres près de l'extrémité su- périeure et de l'extrémité inférieure de ces pièces.
    35) L'angle que les fils de chaîne font entre eux dans la foule est relativement petit.
    36) L'aiguille d'insertion de trame pour les métiers à tisser est caractérisée par les particularités suivantes, con- sidérées individuellement ou en combinaison. a) Elle est constituée par une pièce en forme de lame relativement mince et plate ayant à une de ses extrémités un oeillet qui la traverse de part en part. b) la pièce en forme de lame va en s'amincissant trans- versalement d'un bord à l'autre. c) Une gouttière longitudinale pour le passage du fil de trame est aménagée au moins d'un côté de la pièce en forme de lame en ligne avec l'oeillet ou bien, suivant une variante, une gouttière longitudinale pour le passage du fil de trame est aménagée de chaque côté de la pièce en forme de lame, en ligne avec l'oeillet.
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