BE397066A - - Google Patents

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BE397066A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D04BRAIDING; LACE-MAKING; KNITTING; TRIMMINGS; NON-WOVEN FABRICS
    • D04BKNITTING
    • D04B23/00Flat warp knitting machines
    • D04B23/08Flat warp knitting machines with provision for incorporating pile threads

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Knitting Machines (AREA)

Description


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  Perfectionnements à la fabrication des tissus. 



   La présente invention est relative à la fabrication des tapis, descentes de lit, couvertures de voyage et autres tissus ou étoffes d'une structure composée de chaînes et de trames qui ne sont pas tissées ensemble ou   entralacées,   mais liées par des mailles formées par tricotage. 



   D'après l'invention, la structure du tissu est faite an fournissant des fils de trame aux faces ou côtés opposés d'une nappe de fils de chaîne, et en liant lesdits fils de trame par des chaînes de mailles qui s'étendent dans le sens de la lon- gueur des fils de chaîne, étant connectées entre elles ou non. 



   L'invention est spécialement applicable dans la fabrica- tion   d'étoffes à   poils coupés ou à boucles, et dans cette ap- plication, la structure de tissu susmentionnée pourra servir de structure de fond de l'étoffe. 

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   Des dispositions sont préférablement prises pour serrer les mailles à des intervalles réglés au cours des opérations, dans le but d'assurer une consolidation ferme de la structure. 



   Pour la fabrication d'étoffes à poils coupés, la machine que l'on emploie peut avoir des crochets fixes formant le poil, associés avec des couteaux glissants pour couper le poil. Ces couteaux peuvent être commandés en bon ordre, et ils fonction- nent continuellement pendant toute la suite d'opérations. 



   Dans la fabrication d'étoffes   à   poils à boucles non cou- pées, on peut aussi employer des crochets formant le poil es-   sentiellement   fixes, mais dans ce cas, ces crochets sont   -flot-   tants", étant supportés par des Doucies précédemment formées, Des moyens sont ménagés pour mettre les crochets en bonne posi- tion pour les opérations de posage du poil. 



   Les fils de   chaîne   peuvent être fournis d'une ou plusieurs ensouples; il pourra par exemple y avoir une ensouple de fils de   chaîne   de remplissage ou de fond et une ou plusieurs ensou- ples de fils de chaîne de poil. Des longueurs successives de fils de trame sont conduites de dispositifs d'alimentation sé- parés aux faces opposées de la nappe de fils de chaîne de rein- plissage, et un mécanisme connu quelconque peut être employé pour placer ces longueurs de fils de trame à travers ladite nappe. 



   Dans les dessins ci-joints qui montrent à titre d'exem- ple une forme d'exécution de l'invention: 
Fig.l représente schématiquement en coupe verticale une machine pour la fabrication de tissus   à   poils coupés, certaines parties de la machine étant omises pour plus de clarté du dessin; 
Fig.2 est une élévation vue dans le sens de la flèche II   Fig.l,   la partie du milieu de la machine étant arrachée;   Fig.3   est une élévation partielle vue dans le sens de la flèche III Fig.2;

     Fig.4   est une coupe verticale dessinée à une échelle plus ' 

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 grande, en vue de montrer plus clairement certaines parties de la   Fig.l;   la   Fig.4-   est principalement limitée aux parties ou or- ganes qui agissent directement sur les différents fils dont le tissu se compose;   Fig,5   est une élévation partielle qui montre le mécanis- me qui fournit la trame; cette vue est dessinée à une échelle plus grande que celle de la   Fig.l,   et elle est obtenue en re- gardant la machine dans le sens de la susdite flèche II,   Fig.l;   
Fig.6 est une élévation du mécanisme à couper le poil;

     Fig.7   est une vue tracée à une échelle plus grande que celle de la Fig.6, et elle montre plus nettement certains dé- tails; 
Fig.8 est une coupe verticale qui correspond à la   Fig,7;   
Fig.9 est un plan de certaines parties comprises dans la Fig.4;   Fig.10   est un diagramme qui montre un tissu à poil coupé, comme le fabrique la machine représentée par les Figs. 1 à 9 ;   Fig,ll   est une élévation-coupe d'une partie d'une machine pour la fabrication de tissus   à   poils bouclés; 
Fige, 12 et 13 sont des vues qui montrent plus clairement certaines parties de la   Fig,ll,   et qui représentent l'opération de formation des boucles;

     Fig.14   est une élévation d'une partie d'un peigne qui met en position les crochets boucleurs flottants, dont l'un est montré par les Figs. 11 à 14;   Fig.15   est une élévation d'une partie d'un dispositif dé- nommé "berceau" et destiné   à   supporter les crochets flottants au début de la production du tissu. 



     Fig.l6   est une coupe suivant la ligne XVI-XVI de la Fig.15; 
Fig.17 est une coupe correspondant à la   Fig.16,   mais mon- trant un crochet flottant en place dans le berceau* 
Les organes de travail de la machine représentée par les Figs, 1 à 9 sont supportés par un bâti fixe, comprenant   princi-   

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 paiement deux châssis latéraux 18 et 19. Les dits organes de travail résolvent leur mouvement d'un arbre moteur principal 20 qui est supporté par les châssis 18 et 19, et tourne par l'action d'un agent de force motrice extérieur. Les différents mouvements sont principalement dérivés de cames, dont certaines sont fixées à l'arbre moteur 20, tandis que d'autres cames sont fixées sur des arbres commandés directement ou indirectement par ledit ar- bre 20.

   Ces autres arbres, montrés principalement dans les Figs. 1 à 3, sont: 
Un arbre à came à demi-vitesse 21, supporté par le châssis 18 et par des éléments d'assemblage sur ce châssis, et commandé à une vitesse moitié de celle de l'arbre 20 par l'intermédiaire d'un train d'engrenages 22. Un arbre vertical à demi-vitesse 23, supporté par le châssis 19 et par des éléments d'assemblage sur ce châssis, et commandé   à   une vitesse moitié de celle de l'arbre principal 20 par des engrenages coniques 24. 



   Un arbre 25, dénommé "arbre à dessin", supporté par des éléments d'assemblage sur le châssis 19, et commandé   à.   une vites- se moitié de celle de l'arbre principal 20 par des engrenages hélicoïdaux 26 sur les arbres 23 et 25 respectivement, Un arbre 27. supporte par les deux châssis 18 et 19, et commandé à une vitesse moitié de celle de l'arbre principal 20 par des engrena- ges coniques 28 sur les   arures   23 et 27 respectivement. 



   La machine comprend encore un arbre de pliage 29, qui est supporté par les deux châssis 18 et 19, et qui reçoit un mouve- ment tournant, intermittent, lent, de   l'arbre   à demi-vitesse 23, dar   l'intermédiaire   d'un taquet 30 (Figs. 2 et 3) fixé à l'arbre 23, d'une roue dentée 31 supportée par le châssis 19 et tournant par intervalles sous l'action du taquet 30,   d'un....   roue d'engrena- ge 32 sar le même arbre 33 que la roue   de@tée   31. et un train, d'engrenages intermédiaires   34,   35 et 36,   commandant   une roue d'engrenage 37 qui est fixée sur l'arbre de pliage 29.

   Les en- grenages 34 et 35 sont attachés ensemble, et ils sont montés de   @   

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 façon à pouvoir s'ajuster sur un bras 38, lequel peut   à   son tour s'ajuster autour de l'axe de l'arbre 33 ; la roue dentée 36 est montée de facon à pouvoir s'ajuster sur un bras 39, ajustable lui-même autour de l'axe de l'arbre de pliage 29. Les organes   32 à   37 constituent un type connu de changement de vitesse ; il est possible d'obtenir tout changement voulu du rapport de trans- mission, en substituant des roues intermédiaires de grandeurs variées aux roues 34, 35 et 36. On pourra donc faire tourner l'arbre de pliage 29 à toute vitesse de rotation   intermittente   lente désirée. 



   Les fils soumis à l'action des organes de la machine,en vue de production du tissu   à   poil   coupé,,   sont montrés dans les Fige. 1 et 4; ils comprennent les fils de chaîne de remplissage ou de fond A, les fils de chaîne de poil B,C, les fils de trame D,E et les fils d'entrelacement F,G; le tissu lui-même est re- présenté conventionnellement, et il est marqué H. 



   Les fils de chaîne de remplissage A sont conduits en nappe simple, d'une ensouple 40 placée en haut et montée sur les châs- sis 18 et 19 par des tourillons ménagés à ses extrémités. Les fils de chaîne A passent sur un rouleau de guidage 41, directe- ment 'il un organe 42 que l'on peut dénommer la poitrinière de la machine, sans subir d'action de la part d'un élément quelconque de celle-ci,c'est-à-dire que les fils de chaîne de remplissage passent librement ou sans action dans le corps du tissu H. 



   Les fils de chaîne de poil B,C sont fournis sous forme de nappes séparées, venant d'ensouples haut placées 43 et 44, mon- tées sur les châssis 18 et 19 par des tourillons ménagés à leurs extrémités. Lesdits fils de chaîne B,C sont conduits à une paire de rouleaux de guidage 45,46 d'où ils passent à deux rangées de tubes de guidage 47 et 48, dont la fonction est de guider ces fils de chaîne de poil en forme de boucles lors de leur inser- tion dans le tissu H. 

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   Les fils de trame D et E consistent en deux.fila simples continus, qui sont alimentés par des bobines 49 et 50, montées sur des pièces de support 51 et 52 qui s'étendent entre les châs- sis 18 et 19. Lesdits fils de trame D,E sont respectivement con- duits à deux becs de guidage 53 et 54, qui exécutent un mouvement de va-et-vient, et dont la fonction est de placer les fils de trame à travers le tissu au fur et à mesure qu'il est produit. 



   Les fils d'enlacement ou boucleurs F et G sont amenés par nappes séparées de deux ensouples 55 et 56, montées sur les cas- sis 18 et 19 par des tourillons ménagés   à   leurs extrémités; ces fils passent de leurs enseuples respectives à des dispositifs de serrage des mailles ci-dessous décrits.   Partant   de ces diapo.. sitifs, les fils   vont à   deux rangées de doigts de guidage 57,58 (Fig.4) qui ont pour fonction de conduite les fils régulièrement en temps voulu en prise avec une rangée d'aiguilles à   crochet   ou ou bec 59, lesquelles tricotent les paires des fils F,G de façon à en former des chaînes de mailles qui lient les fils de trame d'une   nappe   aux fils de l'autre nappe, formant ainsi la structu- re principale du tissu. 



   Lorsque les tubes susmentionnés 47 et 48 guident les fils de chaîne de poil B,C en formation de boucles, ils forment ces boucles autour de   crocnets   fixes verticaux 60 disposés en une rangée, et les boucles nouvellement formées sont coupées par des couteaux 61 qui exécutent un mouvement alternatif vertical, de la faon ci-dessous décrite. 



   Le tissu H passe de la poitrinière 42 partiellement au- tour d'une ensouple de pliage 62, fixée à l'arbre 29 à mouve- ment intermittent lent, et présentant une surface extérieure qui mord dans le tissu H ou qui est en prise avec lui par frottement, de sorte qu'il est tiré comme il convient. De l'ensouple de plia. ge 62, le tissu passe sur des rouleaux de guidage 63   à   une en- souple 64 qui est supportée a ses deux extrémités et qui est mis en mouvement tournant par des moyens appropriés quelconques 

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 (qui ne figurent pas dans les dessins), de façon que l'enroule- ment du tissu a lieu à la même vitesse que celle avec laquelle la pièce est fabriquée. 



   On va maintenant décrire le mécanisme et le procédé dame- née des fils de trame D et E. 



   Ainsi qu'il a été dit précédemment, les fils de trame sont conduits séparément au tissu par deux becs de guidage 53 et 54, Comme on le voit le plus clairement dans les figures 4 et 5, le bec 53 est fixé à l'extrémité d'un bras 70, pourvu de guide- fil 71 et fixé à un chariot à mouvement de va-et-vient 72, monté de fagon à pouvoir glisser sur une barre 73, qui, à ses extrémi- tés, est fixée à des supports 74 sur les châssis 18 et 19. Le chariot 72 coopère avec deux systèmes de mécanismes de lancement que montre la   Fig.5;   ces mécanismes sont supportés respective- ment par les châssis de bâti 18 et 19 et ils tirent leur action de l'arbre   à   demi-vitesse 27 précédemment mentionné.

   Les deux mécanismes de lancement comprennent des leviers 75 et 76 prenant appui sur des supports 77, ménagés sur les châssis 18 et 19; les- dits leviers portent des galets 78 et 79 qui jouent le rôle d'organes de transmission du mouvement commandé par les cames 80 et 81. Des ressorts 82 et 83, attachés à des pièces 84 et 85 fi- xées aux châssis 18 et 19, exercent un puissant effort de trac- tion sur les leviers 75 et 76, respectivement. Les cames 80 et 81 sont fixées respectivement à des arbres 86 et 87, lesquels tournent en sens contraires et à une vitesse moitié de celle de l'arbre principal 20, sous l'action de deux paires d'engrenages 88, 89; l'une des roues de chacune de ces paires d'engrenages est calée sur l'arbre 27, tandis que les autres roues sont calées sur les arbres 86 et 87, respectivement. 



   L'autre bec de guidage 54 est fixé à l'extrémité d'un bras 90; ce bras est pourvu de guide-fil 91, et il est fixé à un chariot à mouvement alternatif 92, lequel peut glisser sur une barre 93 qui, à ses extrémités, est attachée aux supports 74. 

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  Comme le chariot 72, le chariot 92 est actionné par deux méca-   nismes   de lancement de construction semblable à celle des mécanis- mes correspondants précédemment décrits, comprenant deux cames de   commande   94 et 95; ces cames sont encore placées sur les ar- bres 86 et 87, mais elles sont décalées de 1800 par rapport aux cames correspondantes 80 et 81. 



   Si maintenant les mécanismes doivent fonctionner et que l'on suppose qu'à l'instant ils occupent la position dans laquel- le ils sont représentés dans la Fig.5, et que l'arbre 86 conti- nue son mouvement en sens inverse des aiguilles d'une montre, alors le creux de la came 80 passera devant le galet 78; le ré- sultat en sera que le ressort 82 fera tourner le levier 75 vi- vement autour de son point d'appui de   faon   que le chariot 72 arrive à être lancé à droite, le long de la barre 73. Le cha- riot 72 continue son mouvement jusqu'à ce qu'il soit arrêté par le levier 76 ; le choc résultant de l'arrêt est absorbé par le ressort 83. Au moment où le chariot 72 est lancé à droite, le chariot 92 est également lancé par son mécanisme de lancement comprenant la came 95; il vient glisser le long de la barre 93, mais vers le côté gauche. 



   Ainsi, chaque fois que les leviers de lancement sont ac- tionnés, les deux chariots 72 et 92 sont lancés en sens con- traires le long de leurs barres de support 73 et 93, et il   d'en   suit que deux longueurs de fils de trame D,E sont simultanément par les becs 53, 54 placées des côtés ou faces opposées de la zone de production du tissu, toutes prêtes à être incorporées dans le tissu en exécution à cet endroit. Les longueurs de fils de trame ainsi fournies sont par conséquent placées des côtés opposés des fils de chaîne de remplissage A, et derrière les aiguilles à bec 59 (c'est-à-dire au-dessous de ces aiguilles). 



   On va maintenant décrire le mécanisme et le procédé pour former des mailles dans les fils F et G. 



   Les rangées de doigts de guidage de fil 57, 58 (Figs.4 et 9)      

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 dont il a été question déjà. précédemment, sont montées sur des barres de support 100 et 101, respectivement, Il y a dans cha- que rangée autant de doigts de guidage qu'il y a d'aiguilles à bec 59. 



   Les barres de support 100 et 101 sont à leurs extrémités tenues de façon bien connue, pouvant glisser   à   travers la   machi-   ne dans le sens de leur longueur (c'est-à-dire de façon que l'on puisse leur imprimer un mouvement à secousses); les moyens de support des barres comprennent des pattes 102, 103 rigidement attachées à des pièces en forme de segment dont l'une 104 est indiquée dans la   Fig.l;   ces pièces en forme de segment sont atta- chées rigidement   aise   extrémités opposées d'un arbre carré 105. 



  Cet arbre est par des tourillons ménagés à ses extrémités monté sur des bras pivotants, placés eux-mêmes sur des arbres montés à tourillon sur les châssis de bâti 18 et 19. Dans la   Fig,l   on voit l'un des bras pivotants 106 et son arbre 107. 



   Les barres de support 100 et 101 sont secouées individuel- lement par deux chaînes à dessin, dont l'une 108 est représentée conventionnellement dans la Fig.2. Cette chaîne 108 est l'une des quatre chaînes à dessin qui sont supportées par un rouleau de guidage 109 et passent autour d'un tambour de commande 110; ce tambour est fixé sur l'arbre 25, et il porte cinq cercles den- tés   (Fig.3)   entre lesquels les chaînes à dessin s'ajustent de façon bien connue. 



   Les quatre chaînes à dessin 108 coopèrent avec quatre rou- leaux 111 dont un est visible dans la   Fig.2.   Deux de ces rou- leaux sont supportés par des organes de butée 112 et 113, montés de façon à pouvoir glisser; des saillies ménagées sur les barres de support 100, 101 butent contre ces butées; lesdites barres sont soumises à l'action de ressorts 114, 115 qui servent à les maintenir en prise positive avec les chaînes à dessin respecti- ves, par l'intermédiaire des butées glissantes 112, 113 et des 

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 rouleaux 111 correspondants.

   Les dispositions sont prises de fa- con que lorsque l'arbre 25 tourne, les barres de support 100, 101, peuvent être secouées individuellement, de manière que leurs doigts de guidage de fil 57, 58 soient déplacés sur une distance équivalente à la distance entre deux ou plusieurs   aiguilles ,   tricoter 59.

   Pour produire les mailles de chaîne que montre la Fig.10, les chaînes à dessin seront dessinées de façon que les barres de support 100, lui soient alternativement secouées dans l'étendue d'un intervalle d'aiguilles, avec le résultat que chaque crochet ou bec produit une seule chaîne de mailles indé- pendante, chaque chaîne consistant en des boucles d'un fil ti- rées   à   travers des boucles de l'autre fil, les boucles.dans les fils respectifs alternant dans toute la longueur de la chaîne, laquelle est donc d'elle-même   à   l'abri d'effilage ou de démail- lage. 



   Pour que les fils F,G puissent passer autour des aiguilles à bec, les doigts de guidage 57, 58 reçoivent en plus des mouve- ments de secousse ci-dessus décrits, un mouvement composé de mou- vements de montée et de descente au delà du plan des aiguilles 59, et des mouvements de rapprochement et d'écartement de ces aiguilles. 



   Les mouvements de montée et de descente des doigts de guidage 57, 58 sont reçus d'une came 120   (Fig.l)   fixée sur l'ar- bre moteur 20. La came 120 coopère avec un galet 121 qui est supporté par un levier 122, dont une extrémité prend appui en   123   et dont l'autre extrémité est attachée par articulation à l'extrémité inférieure d'une bielle 124, dont l'extrémité supé- rieure est à son tour attachée par articulation   à   l'une des ex- trémités d'une bielle 125,   qui, à   son extrémité opposée, est réu- nie rigidement avec l'une des extrémités de l'arbre carré 105 autour de son axe;

   le résultat en est que les doigts de guidage 57, 58 sont élevés et abaissés en passant et repassant le plan des aiguilles à bec 59, 

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Les mouvements par lesquels les doigts de guidage 57, 58 se rapprochent et s'écartent des eiguilles   à   bec 59 sont dérivés d'une came 130   (Fig.l)   fixée sur l'arbre à demi-vitesse 21. Cet- te came 130 coopère avec un galet 131, supporté par un bras 132 qui est fixé à l'arbre pivot 107 de l'un des deux bras 106 qui supportent les extrémités de l'arbre carré 105.

   Les   disp osi-   tions sont prises de façon que deux fois pendant chaque tour de l'arbre 21 (c'est-à-dire une fois pendant chaque tour de l'arbre   principal);,   les bras 132 et 106, connectés ensemble, oscillent, et le résultat de ce mouvement est que les barres de support 100, 101 et les doigts de guidage 57, 58 qu'elles portent, sont dépla- cés en se rapprochant et s'écartant des aiguilles   à   bec 59. 



   La manière de construire et de supporter des barres portant des rangées de doigts guide-fil, ainsi que la façon d'actionner ces barres par des cames et des chaînes à dessin sont bien con- nues par tous ceux   à   qui les machines à   maille-chaîne   sont fami- libres; il est donc inutile de les décrire ou les représenter avec plus de détails. 



   Dans la construction représentée par les dessins, las ai- guilles à crochet ou bec 59 sont du type où chacune de ces ai- guilles coopère avec une langue glissante ou verrou. Dans les dessins, ces langues 140 sont disposées de façon à pouvoir glisser dans des gouttières formées dans les tiges d'aiguilles. 



  L'action de chaque langue 140 par rapport à l'aiguille corres- pondante 59 est en premier lieu de se retirer et de laisser le crochet ou bec exposé de sorte que le fil F ou G à entrelacer pourra former boucle autour du crochet, et en second lieu, cette aetion est d'avancer et de se fermer sur le crocheta recouvrant son bout et formant ainsi un guide par dessus lequel une boucle précédemment formée peut être abandonnée par l'aiguille. De cette façon, dans le travail des aiguilles à bec ou crochet 59, les langues 140 suivent les aiguilles, mais à mouvement différen- 

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 tiel. 



   La rangée d'aiguilles 59 est montée sur une barre 142 qui, ses deux extrémités, est attachée   à   des blocs de guidage qui peuvent glisser; la Fig.l montre un de ces blocs 143, monté de façon à pouvoir glisser sur une tige fixe 144 qui est attachée rigidement à une paire de supports 145 fixés au châssis de bâti 18. Le système de barre 142 est à chaque extrémité attaché par articulation 146   à   l'une des extrémités d'une bielle 147, dont l'autre extrémité est à son tour attachée par articulation à un levier 148 dont le point d'appui est situé sur un arbre fixe   149.   



  L'extrémité inférieure du levier 148 porte un galet 150 qui est en contact avec une came 151 fixée sur l'arbre   principale.   Les dispositions sont prises de fagon qu'à chaque tour de l'arbre 20, le levier 148 exécute un mouvement oscillatoire sous l'ac- tion de la came 151, et imprime par l'intermédiaire de la bielle 147 un mouvement de va-et-vient au système de barre 142 et aux aiguilles 59 supportés par ce système. 



   Les langues 140 sont fixées à une barre 152 qui, à chaque extrémité, est attachée par articulation 153 à l'une des extré- mités d'une bielle 154, dont l'autre extrémité est à son tour attachée encore par articulation à un levier 155 monté sur l'arbre 149. Le levier 155 porte   à   son extrémité inférieure un galet 156 qui est en contact avec une came 157 fixée sur l'arbre principal 20. Les dispositions sont prises de façon que ladite came 157 fait osciller le levier 155 une   fois à   chaque tour de l'arbre principal 20, imprimant ainsi à la barre 152 et aux languettes 140 qu'elle porte, par l'intermédiaire de la bielle 154 les mouvements différentiels voulus par rapport aux aiguil- les à bec 59. 



   Dans la Fig.l se trouve représenté un mécanisme par le- quel les cames 151 et 157   impriment   des mouvements de   va-et-   vient aux extrémités de la barre porte-aiguilles 142 et de la 

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 barre porte-langues 152 qui se trouvent dans le voisinage du châssis de bâti 18; bien entendu, des cames et des mécanismes semblables seront ménagés aux extrémités opposées des barres 142, 152, et ces mécanismes seront tenus par des supports qui correspondent aux supports 145, mais qui sont fixés au châssis de bâti 19. 



     C'est   au moment où les aiguilles 59 sont avancées   complè-     tement   (c'est-à-dire déplacées à gauche,   Fig.1)   que leurs cro- chets sont bouclés par les fils F et G guidés par les doigts 57, 58. Avant que cette action en commun des doigts et des ai- guilles se soit produite, les becs 53, 54 auront exécuté un mou- vement aller et retour   à   travers la macnine, introduisant ainsi des longueurs de fils de trame D et E. Dans la formation d'une maille par les aiguilles 59, la maille comprend donc une boucle qui embrasse les deux longueurs de fils de trame D et E précédem- ment introduites   (Fig.10).   Il est évident que pour rendre le tissu solide, la maille qui vient d'être formée doit être serrée fortement.

   Le mécanisme effectuant cette opération va mainte- nant être décrit. 



   Le mécanisme de serrage des mailles est actionné par qua- tre cames 160, 161, 162 et 163, fixées sur l'arbre à demi-vites- se 21 (Fig. 1 et 2). Pour ce qui concerne d'abord l'action du dit mécanisme sur la nappe de fils F, l'ensouple 55 sur laquelle ces fils sont enroulés est pourvue d'un tambour de freinage 164   (Fig.l).   Un ruban de frein 165, enroulé partiellement autour du tambour, est à l'une de ses extrémités 166 attaché au châssis de bâti 18, et il est à son autre extrémité par des éléments de connexion 167 relié à un levier 168, dont une extrémité est at- tachée par articulation 169 au châssis   18,   et dont l'autre ex- trémité porte un galet 170 qui coopère avec la came 160.

   Les dispositions sont prises de facon qu'à chaque tour de l'arbre 21 (c'est-à-dire pendant que l'arbre principal 20 fait deux tours), la came 160 imprime une   foie   au levier 168 un mouvement vers le 

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 haut, de façon que le ruban de frein 165 vient se serrer fort contre le tambour 164, arrêtant ainsi momentanément le mouvement de rotation de l'ensouple 55. Inaction de serrage est appliquée aux fils F par une tringle 171   (Fig.l)   qui, à ses extrémités, est supportée par des bras 172. Ces bras sont fixes à un arbre 173 dont les extrémités sont montées à tourillons dans les châs- sis   18,   19 et qui sert en même temps de guide aux fils F.

   A l'une des extrémités de l'arbre 173 est fixé un bras 174 qui porte un galet (non visible dans la   Fig.l,   puisqu'étant caché par le galet 170) lequel coopère avec la came 162, Les disposi- tions sont prises de façon qu'au moment où 1'ensouple 55 est   momentanément   arrêtée, ladite came 162 imprime un mouvement vers le haut au bras 174, faisant ainsi tourner l'arbre 173 en sens inverse des aiguilles d'une montre ; le résultat en est que la tringle 171 se déplace à gauche et exerce un effort de traction sur la nappe de fils F, serrant ainsi les boucles en dernier lieu formées par ces fils. 



   En ce qui concerne maintenant la nappe de fils   G,   enrou- lée sur l'ensouple   58,   les susdites cames 161 et 163   actionnant   respectivement un mécanisme de freinage et un mécanisme de ten- sion de fils, construits comme il a été exposé précédemment par rapport aux fils F; les chiffres de référence employés dans la   FIL.   1 pour désigner les   éléments'   de ces mécanismes sont donc les   marnes.   Pour plus de clarté du dessin, le bras 172 et la tringle 171 destinés à tirer les fils G ont été déplacés de façon à occuper la position prise par eux à la fin de la traction. 



   Bien entendu, des bras 172, correspondant à ceux représen- tés dans la   Fig.l,   seront ménagés dans le voisinage du châssis 19 pour supporter les extrémités adjacentes des tringles 171, 
On va maintenant décrire le mécanisme et le mode   d'intro..   duction des fils de chaîne de poils B et C. 



   Les deux rangées de tubes guide-poil 47 et 48 sont fixées respectivement à des barres tubulaires 180 et 181 attachées en 

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   182,   183, de façon à pouvoir glisser mais sans pouvoir tourner par rapport à une paire de bras 184, fixés aux extrémités oppo- sées d'un arbre 185 monté à tourillons sur des bras 186, qui, à leur tour, sont fixés à un arbre oscillant 187, dont les ex- trémités sont montées encore à tourillons sur les châssis de bâti 18 et 19.

   Les barres tubulaires 180 et 181 sont suppor- tées de   fagon     à   recevoir un mouvement à secousses ainsi qu'un mouvement de descente et d'ascension, et encore un court mou- vement d'oscillation; le résultat de ces trois mouvements com- binés est que les tubes guide-poil font passer les   fils B   et 0 autour des crochets fixes 60 formant le poil. 



   Les mouvements à secousses des barres tubulaires 180, 181 sont regus, indépendamment, de deux chaînes à dessin 108   (Fig.2)   parmi les quatre   chaînes   déjà mentionnées. A cet effet, les barres tubulaires sont à leurs extrémités voisines du châssis 19 pourvues de plaques de butée, qui coopèrent avec des saillies ménagées sur deux coulisseaux portant deux galets 111   (Fig,2)   parmi les quatre galets en présence; la Fig.2 montre une plaque de butée 190, une saillie 191 et un coulisseau 192. Ces élé- ments sont destinés   à   former une connexion effective entre les galets respectifs 111 et la barre tubulaire   180,   et cette cnn- nexion est maintenue continuellement par un ressort 193, atta- ché en   194   à l'arbre 185.

   La barre tubulaire 181 est actionnée de la même façon. 



   On voit donc que les mouvements à secousses des barres tubulaires 180 et 181 sont provoqués de la même façon que les mouvements à secousses des barres de support 100 et 101, 
De plus, l'étendue du mouvement à secousses des barres tubulaires 180 et 181 peut être variée sous le contrôle des chaînes à dessin, de façon à produire des effets de dessin dans le poil. 



   Le mouvement de descente et de levée des barres tubulaires 180, 181, est reçu d'une came 201 (Fig,3) fixée sur l'arbre 

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 principal 20. Cette came coopère avec un galet 202 placé sur un levier 203, dont une extrémité prend appui en 204 et dont l'autre extrémité est connectée, par une bielle 205, avec un prolongement 206 de l'un des deux bras 186. Les dispositions sont prises de   fagon   qu'à chaque mouvement tournant de l'arbre 20, la came 201 imprime un mouvement d'oscillation au levier 203, mouvement dont le résultat est que les tubes 47 et 48, à l'unisson, descendent au-dessous du niveau des crochets 80, et se lèvent ensuite de nouveau au-dessus de ce niveau. 



   Le mouvement d'oscillation des barres tubulaires 180, 181 est reçu d'une came 210 sur l'arbre 20. Cette came coopère avec un galet 211 placé sur l'extrémité inférieure d'un levier 212, dont le point d'appui est en 213, et dont l'extrémité supérieure est connectée avec un prolongement 215 de l'un des deux bras 184, par une bielle   214.   Les dispositions sont prises de façon qu'une fois pendant chaque tour de l'arbre 20, le levier 212 oscille sous l'impulsion de la carne 210, et le résultat en est que les tubes   47,   48 exécutent à l'unisson un mouvement de   va-et-vient   auprès des crochets. 



   Dans la construction représentée par les dessins, il n'y a que deux rangées de   tuoes   de guidage, mais il va de soi que l'on peut au besoin augmenter ce nombre de rangées, plus parti- culièrement si la machine est destinée à produire des tissus de dessins variés. 



   Par rapport de nouveau aux rangées de doigts guide-fil 57, 58, ainsi qu'au fait que les tubes de guidage 47,48 doivent être libres de se mouvoir au milieu d'elles pendant que les fils de poil passent autour des crochets 60, les chaînes à des- sin 108 qui contrôlent les mouvements à secousses des doigts doivent être établies de façon à imprimer à ces doigts un mouve- ment   à   secousses   auxiliaire   lorsque les tubes sont secoués, afin d'éviter collision entre les doigts et les tubes, 

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On va maintenant décrire le mécanisme et le mode de coupement des boucles des fils de poil B,C; ce mécanisme est représenté particulièrement dans les   Figs.   6, 7 et 8. 



   Les couteaux 61 consistent en des lames minces, disposées de fagon   à   glisser dans des rainures 220 pratiquées dans les cro- chets boucleurs 60 (voir aussi la   Fig.9)   lesquels se présentent ainsi sous forme de gaines servant de guides partiels des cou- teaux. Les crochets 60 sont fixés   à   un système de barres 221 . qui sert de guide aux couteaux, et qui,   à   ses extrémités, est supporté par des consoles 222 disposées sur des châssis de bâti 18 et 19 (voir aussi Fig.l).

   L'extrémité supérieure de chaque couteau est faite en forme de tranchant à forte inclinaison, travaillant immédiatement au-dessous des crochets boucleurs, tandis que le bas de chaque couteau est formé avec un oeillet 223 à travers lequel passe une goupille amovible 224, se pro- longeant à ses deux extrémités entre les dents verticales 225   4'un   double peigne fixe, et faisant saillie dans le chemin d'une came double glissante 226, présentant des rainures à inclinai- son montante et descendante 227. Les dents 225 servent à gùider les goupilles 224 verticalement, tandis que les rainures de came 227 servent   à   élever les couteaux de   fagon   à les faire quit- ter leur position la plus basse.

   Il y a plusieurs cames doubles 226, toutes disposées pour glisser en bande sur des barres hori- zontales fixes 228, dont les extrémités sont supportées par des consoles 229 disposées sur les châssis 18 et 19; les cames sont liées ensemble de fagon à   glisser à   l'unisson sous l'action de bielles 230. Les cames   résolvent   un mouvement de va-et-vient continu d'un excentrique 231 calé sur l'arbre 25; cet excentrique   communique   le mouvement nécessaire par   l'intermédiaire   d'un sys- tème articulé, comprenant une tige d'excentrique 232, un levier à mouvement de sonnette 233 ayant son point d'appui 234 sur le châssis 19, une bielle 235 et un levier 236 dont le point d'ap- pui 237 est situé sur une console 238.

   Le levier 236 est con- 

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 necté à coulisse 239 avec la dernière came double 226. 



   Les dispositions sont prises de façon que pendant le fonc- tionnement de la machine, les cames glissent ensemble, aller et retour, le long de la barre 228,   imprimant   ainsi aux couteaux, les uns après les autres, un mouvement coupant vertical, de sor- te que ces couteaux coupent toute boucle de poil qui entoure les tiges des crochets. L'action successive empêche des chocs, et puisque l'opération de coupage des poils est uniformément distribuée sur la suite totale d'opérations, la dépense de force à cet effet nécessaire est   minime.   



   Le dispositif ci-dessus décrit permet d'atteindre de gran- des vitesses plus spécialement grâce au fait que les crochets, étant fixes, n'auront pas à glisser aller et retour à travers des boucles non coupées, tenant par là,faible,la résistance du mécanisme à former les boucles de poil et à les couper. 



   On pourra commodément enlever toute lame coupante quelcon- que en retirant tout simplement la goupille 224 qui la retient par le bas, et en faisant tomber la lame de la tige de crochet. 



   Pour ce qui concerne la machine dans son ensemble, ses organes de travail sont réglés les uns par rapport aux autres, de façon que le cycle suivant d'opérations a lieu pendant cha- que tour de l'arbre principal 20, étant supposé qu'une portion de tissu H ait déjà été fabriquée. 



   Deux longueurs de fils de trame D,E se placent simultané- ment à travers le dessus du tissu par les becs de guidage 53 et 54. Le fil D est introduit du côté poil de la nappe de file de chaîne de remplissage A, et il reste contre ces fils, contre les fils F,G qui s'étendent des doigts 57, 58 et contre les bou- cles en dernier lieu formées dans les fils de   chaîne   de poil B ou C. Le fil E est introduit du côté fond de la nappe de fils de chaîne de remplissage A, et il reste contre ces fils et con- tre les boucles qui s'étendent aux aiguilles   à   crochet 59. 



   Lesdites aiguilles 59 avancent à travers la surface des      

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 fils de trame D,E et passent au travers et au delà des nappes de fils de chaîne A,C et B; elles sont entourées de fils F ou G par l'une ou l'autre rangée de doigts 57, 58, les langues 140 Étant pendant ce temps retirées des extrémités des crochets. 



   Les aiguilles 59 sont retirées au travers des nappes de fils de   chaîne,   en portant avec elles les fils F ou G qu'elles ont retenus. Dans l'intervalle les langues 140 avancent rela- tivement en vue de couvrir les extrémités de crochet, et les boucles précédemment formées dans les fils G ou F sont rejetées, produisant ainsi des mailles qui embrassent les fils de trame et les tiennent contre les fils de   chaîne   A, B et C. Les mail- les sont ensuite serrées par le mécanisme servant à cette opé- ration. 



   Les rangées de tubes 47, 48 passent sous les extrémités des crochets 60, et la rangée qui se trouve actionnée par la chaîne à dessin correspondante 108 exécute un mouvement en bou- cle autour des crochets, de façon que les fils de chaîne de poil de l'une ou l'autre nappe de fils B,C sont roulés autour des crochets 60, prêts à être liés en place dans la suite des opérations. 



   Comme il a été expliqué précédemment, le coupement du poil a lieu pendant le cycle d'opérations tout entier. 



   Le tissu produit peut se présenter sous la forme simple que montre la Fig.10. Comme l'on y voit, les fils F.G sont mis sous forme de simples chaînes qui s'étendent longitudinalement entre des groupes adjacents de fils de chaîne de remplissage et de fils de chaîne de poil A,B et C, et qui servent à lier les fils de trame D, E et les fils de chaîne de remplissage A en forme d'un produit textile servant de fond au tissu à poil cou- pé qui a été décrit à titre d'exemple.

   On remarquera que les boucles de poil ne sont pas "tricotées", c'est-à-dire qu'elles n'ont pas du tout été soumises   à   l'action des aiguilles à cro- chet 59, et qu'elles sont tenues en place uniquement par les 

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 fils de trame D sous lesquels elles passent. pour ce qui a rapport maintenant à la fabrication de tis-   sus   poils bouclés, une machine pour la fabrication de ce gen- re de tissus a été représentée par la   Fig.ll.   Sauf pour cer- taines parties de cette machine qui vont être décrites à l'ins- tant, elle peut être identique à la machine précédemment décrite et représentée par les Figs. 1 à 9 des dessins ci-joints, mais les crochets boucleurs fixes et les couteaux coupe-poil avec les dispositifs qui les actionnent, sont supprimés. 



   Dans la Fig.11, les tubes guide-poil 47, 48, les doigts guide-fil 57, 58, les aiguilles à crochet 59 et l'ensouple de pliage ou d'enroulement 62, sont les mêmes que ceux précédemment décrits. La poitrinière fixe 300 est creusée de façon 4 pouvoir servir de logement à un rouleau 301 autour duquel le tissu passe pour aller aux ensouples d'enroulement 62; le rouleau 301 est monté sur des tourillons à ses extrémités, de façon à pouvoir tourner librement. Une rangée de crochets boucleurs flottants 302   à   tiges courbes 303 servant de guides au   tissu à.   poils bou- clés lors de son passage au rouleau 301, a été ménagée en asso-   ciation   avec un pont denté 304, représenté à une échelle plua grandse dans les Figs. 12., 13 et 14-.

   Le pont 304 s'étand à tra- vers la machine, et il est   à   ses extrémités supporté par des consoles 305. Ces consoles sont fixées chacune par une vis 306 de facon à pouvoir s'ajuster sur une tie 307, laquelle peut glisser verticalement dans des guides 308 ménagés sur une   conso-   le fixe 309. La tige 307 porte à son extrémité inférieure un galet 310 qui roule sur une came 311, calée sur un arbre 312; cet arbre est mû par l'arbre principal de la machine, par exem- ple l'arbre 20 de la machine représentée par les   Fi;s.   1 à 9, et il tourne à la même vitesse que ce dernier   arùre,   avec lequel il est connecté par des engrenages intermédiaires appropriés, non représentés dans les dessins. 

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   Les dispositions sont prises de façon que lors du fonction- nement normal de la machine, les crochets 302 sont supportés par les boucles formées dans les fils de poil, comme le montrent les Figs. 12 et 13; la fonction du pont 304 consiste   à   lever les crochets une, fois pendant chaque cycle d'opérations (voir les Figs 11, 12 et 14), et à les placer avec précision dans les in- tervalles entre les dents dont il est pourvu. Pendant l'opéra- tion de formation des boucles, le pont 304 est abaissé, écarté comme le montre la Fig.13. et en même temps les doigts guide-fil sont écartés des tubes à poil. 



   Le   tissu K.   que l'on voit dans les Figs. 12 et 13 est re- présente conventionnellement. pour plus de clarté. Ce tissu peut être le même que celui représenté schématiquement dans la Fig.10, sauf que les fils de chaîne de poil ne sont pas coupés. 



   Au début de la production du tissu, il n'existe pas de boucles de poil pour supporter les crochets flottants 302, 303, ces derniers étant montés, loin de la machine, dans un berceau 313 dont une partie est montrée dans les Figs. 15, 16 et 17. 



  La face concave du berceau présente aes rainures 314 dans les- quelles on peut asseoir nettement les tiges 303 des   crochets.,   comme le montre la Fig.17. Lorsque les crochets sont placés, on tend un fil métallique 315 qui arrête les crochets en bonne position. 



   La machine est d'abord mise en action pour produire une courte pièce de tissu sans boucles, le pont 304 étant provisoi- rement enlevé. Le berceau 213 chargé est ensuite installé pro- visoirement dans la machine, et on actionne celle-ci lentement à la main,   jusqu'à   ce qu'on ait formé un nombre de boucles sur les crochets suffisant pour les supporter. puis on enlève le berceau et l'on remet le pont en place. 



   Il est évident qu'un seul berceau peut être utilisé pour plusieurs machines   à   tour de rôle. 



   Si on le désire, les éléments représentés dans les   @   

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 Figs. 11 à 17 et que l'on vient de décrite, peuvent être inter- changeables avec les éléments auxquels ils correspondent dans la machine selon les Figs. 1 à 9, de sorte qu'une seule et même machine puisse rapidement et commodément être changée pour la fabrication de différentes espèces de tissu. La machiné peut ainsi servir à fabriquer une grande   variété   de tissus, savoir : tissus à poil coupé, à poil bouclé et simples sans poil, compo- sés de   file   de chaîne et de fils de trame, liés ensemble par entrelacement à distinguer d'avec tissage; les tissus produits peuvent être à dessins, rayés ou unis.

   Si on le désire, une surface à poils avec dessins peut être obtenue en se passant de tout mécanisme de formation de boucles, et en utilisant des ban- des de chenille pour la trame, à la place des fils de trame D ou   ensemble   avec des fils. 



   Ainsi qu'il a été décrit ci-dessus, les chaînes tricotées sont composées chacune de de fils; mais si on le désire, la machine peut être disposée ou construite de facon à tricoter, comme d'usage, des chaînes ordinaires à un seul fil. De plus, les fils de   chaîne   de remplissage peuvent être conduits à tra- vers des guides, et ces guides peuvent être fixes, ou ils peu- vent recevoir un mouvement à secousses légères pour porter les fils de chaîne de remplissage ae côté et d'autre des chaînes tricotées; le même effet peut être obtenu encore en secouant les aiguilles à tricoter de manière connue. 



   Le type d'aiguilles à tricoter spécial qui a été décrit et qui est représenté dans les dessins, est à préférer pour le    travail à grande vitesse ; onpourra pourtant aussi utiliser des   aiguilles à languette ordinaires ou d'autres espèces d'aiguilles. 



   Revendications. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 1. Procédé de fabrication de tissus, caractérisé en ce que des fils de trame fournis de côtés opposés d'une nappe de fils de chaîne, sont liés par des chaînes de mailles s'étendant <Desc/Clms Page number 23> dans le séné de la longueur des fils de chaîne.
    2. Procédé selon la revendication 1, où les fils de chaîne comprennent aussi des fils de chaîne de poil, caractérisé en ce que les fils de chaîne de poil s'étendent dans le sens de la longueur des chaînes tricotées, et sont dressés en boucles qui sont tenues en place par des fils de trame, et qui sont coupées ou non coupées, 3. Procédé selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que deux fils sont fournis pour former, dans chaque chaîne, les mailles consistant chacune en une boucle dans l'un des fils, tirée à travers une boucle dans l'autre fil, les deux boucles s'accrochant ensembel.
    4. Procédé selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'alimentation de fils de liage est périodiquement arrê- tée, et que les fils sont tirés pour le serrage des mailles.
    5, Machine pour la fabrication de tissus selon les reven- diaations précédentes, caractérisée par un mécanisme à tricoter qui est disposé de façon à produire des chaînes de mailles entre des fils de chaîne de remplissage conduits sous forme de nappe à la machine, en combinaison avec des moyens pour fournir des fils de trame en travers des faces opposées de ladite nappe, de façon qu'ils soient liés par les mailles, 6. Machine selon la revendication 5, caractérisée par des crochets immobiles fixes, autour desquels les fils de chaîne de poil sont passés en forme de boucles par des guides mobiles, en combinaison avec des couteaux pour couper les boucles dans les fils de chaîne de poil.
    7, Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce Que les couteaux sont actionnés successivement, par exemple par une ou plusieurs cames à mouvement de va-et-vient.
    8. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les fils de chaîne de poil sont mis en forme de boucles par des guides mobiles, autour de crochets flottants, normale- <Desc/Clms Page number 24> ment supportés par les boucles, mais initialement supportés par un berceau provisoire.
    9. Machine selon la revenaication 8, caractérisée par un pont qui est actionné à des intervalles réglés de façon à saisir les crochets flottants et à les mettre en position pour les opé- rations de formation des boucles de poil.
    10. Machine selon les revendications 5-9, caractérisée en ce qu'une ensouple rotative, fournissant les file de liage, est pourvue d'un frein qui l'empêche de tourner à des intervalles ré- glés, pendant qu'une barre est déplacée en vue d'exercer une pression sur la nappe de fils de liage, et de serrer ainsi les mailles.
    11. Machine selon les revendications 5-10, caractérisée par deux becs fournisseùrs de fil de trame à mouvement alternatif montés de façon à pouvoir glisser sur des barres disposées cô- te à côte, mais de côtés opposés de la position de tricotage.
    12. Tissu caractérisé par une nappe de fils de chaîne s'é- tendant entre deux nappes de fils de trame liée ensemble par des chaînes de mailles qui s'étendent dans le sens longitudinal des fils de chaîne.
    13. Tissu selon la revendication 12, caractérisé en ce que des fila de chaîne de poil, s'étendant entre des chaînes adja- centes de mailles et placés entre les deux nappes de fils de trame, sont mis en forme de boucles coupées ou non coupées, faisant saillie entre les fils de trame constituant l'une de ces nappes.
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