CH310218A - Métier à tisser. - Google Patents

Métier à tisser.

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CH310218A
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Inc Tapes
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Inc Tapes
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D47/00Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms
    • D03D47/40Forming selvedges
    • D03D47/42Forming selvedges by knitting or interlacing loops of weft
    • D03D47/44Forming selvedges by knitting or interlacing loops of weft with additional selvedge thread

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


  Métier à tisser.    Cette invention a pour objet     un.    métier à  tisser comprenant un peigne ouvert, et qui  peut notamment être un métier sans navette  destiné à tisser des étoffes étroites comme les       rubans,    les galons ou les soutaches utilisables  notamment pour supporter les éléments des  fermetures à curseur ou les articles analogues.  



  Selon l'invention, ce métier à. tisser est  caractérisé en ce que ledit peigne comprend  plusieurs lames coudées espacées     l'une    de  l'autre, destinées à s'engager chacune entre  deux fils de chaîne adjacents, de manière que,  dans chaque position du peigne, l'extrémité  libre de chaque lame contribue à guider ces  deux fils, l'extrémité opposée de chaque lame  étant fixée entre deux plaques de     serrage    de  manière à permettre à une partie de la lame  comprenant le coude de celle-ci de fléchir laté  ralement afin de suivre la convergence des fils  de chaîne, des     lisses    à la ligne de serrage.

   de  la     duite,    le métier comprenant en outre un  mécanisme susceptible de faire effectuer     aii     peigne un mouvement de va-et-vient dans un       plan,    horizontal entre les lisses et ladite ligne  de serrage afin d'y serrer     successivement    cha  que duite au cours du tissage.  



  Le dessin annexé illustre la fabrication  d'un ruban au moyen d'une forme d'exécution       particulière    du métier selon     l'invention,    forme  d'exécution représentée à titre d'exemple.  



  La     fig.    1 est une vue en plan schématique  d'un ruban en     cours    de production sur ladite    forme d'exécution du métier     faisant    l'objet de  l'invention.  



  Les     fig.    2 et     2a    sont des vues en plan et  de profil     schématiques    montrant les trajets  suivis respectivement par le fil de trame et par  un fil dé nouage au cours de la production du  corps du ruban, les deux représentations étant  séparées.  



  La     fig.    3 est -une vue en coupe verticale  transversale par la ligne 3-3 de la     fig.    1,  montrant la position relative de l'aiguille de  nouage par rapport aux fils de     chaine    prove  nant des lisses.  



  La     fig.    4 est     une    vue en plan grossi     d'in     ruban tissé de faon très lâche, c'est-à-dire à  fils peu serrés, cette vue montrant en combi  naison les     textures    effectivement représentées  par les     fig.    2 et     2a.     



  La     fig.        4a    -est une     vile        d'extrémité    par  rapport à la     fig.    4.  



  La     fig.    5 est une vue en perspective du  ruban en cours de formation, les     positions    rela  tives des parties étant représentées au moment  où le peigne se trouve d'ans sa position  d'avance maximum     après    la pose d'une boucle  de trame double..  



  La     fig.        5a    est une vue en perspective, des  sinée à plus     grande    échelle,     d'une    partie clé  la     fig.    5, montrant la queue de l'aiguille de  nouage ainsi qu'une boucle de     fil    de trame et  un     fil    de     nouage    enroulés     autour        d'elle.     



  La     fig.    6 est une vue semblable à la     fig.    5,  montrant     l'aiguille    dans la position avant juste      au moment où elle va attaquer le fil de nouage,  le peigne se trouvant en arrière.  



  La     fig.    6a est une vue dessinée à     plus     grande échelle, montrant l'aiguille dans la posi  tion que montre la     fig.    6.  



  La     fig.    7 est     Lune        vue    semblable à la     fig.    6,  montrant     l'aiguille    après son engagement com  plet dans le fil de     nouage    et après son départ  vers l'avant..  



  La     fig.        71,    est une vue dessinée à plus  grande échelle, montrant l'aiguille et le poseur  de trame     dans    les     positions    représentées par  la     fig.    7.  



  La     fig.    8     est        laie    vue semblable à la     fig.    7,  montrant     l'aiguille    au moment où elle attaque  le     brin    avant d'une boucle de trame et     aussi     tandis qu'elle demeure en prise avec le     fil    de       nouage.     



  La. fi-.     8a    est une     vraie    semblable à la fie. 7a.  La     fig.    9 est -une vue     analogue    à la     fig.    8,  montrant     l'aiguille    au moment où elle se ferme  avant de tirer le fil de trame et le fil de       nouage    à travers les boucles sur la queue de  l'aiguille.  



  La     fi-.        9a    est une     vue    semblable à la     fig.        8a.     La     fig.    10 est     -une    vue dessinée à plus  grande échelle, montrant l'aiguille au moment.  où elle tire le brin avant de la boucle de trame  et le fil de     nouage    à travers les boucles de  trame et de fil de nouage formées par l'ac  tion précédente de     l'aiguille.     



  La     fig.    11 est     -une    vue semblable à la       fig.    9, mais montrant l'aiguille après? qu'elle, a  formé le point d'arrêt au point noué.  



  La     fig.        11a    est     ime    vue à grande échelle de       l'aigiûlle    représentée     dans    la position corres  pondant à ce que montre la     fig.    11.  



  La     fig.    12 est une vue semblable à la     fig.10,          montrant        l'aiguille    tandis qu'elle se déplace  vers l'avant après avoir glissé à travers les  d'eux nouvelles boucles mais avant d'être  ouverte par elles.  



  La     fig.    13 est une vue analogue à la     fig.    11,  mais montrant l'aiguille pendant son déplace  ment vers l'arrière, le     gLÛde    du fil de nouage  étant abaissé, le peigne restant     dans    la posi  tion avant.    La     fig.    14 est un schéma montrant la dis  tribution dans le temps des mouvements de  l'aiguille par rapport au guide du fil de  nouage ou d'arrêt..  



  La     fig.        141,    est également un schéma pris  en supposant qu'on regarde dans le sens lon  gitudinal de l'aiguille, ce schéma ayant pour  but de mettre en évidence la     distribution    dans  le temps     des    mouvements de l'aiguille et du fil  de nouage.  



  La     fig.    15 est une vue en perspective sem  blable à la     fig.        5a,    mais montrant un fil ou  cordonnet double formant une partie de la  chaîne et en supposant que le fil de nouage  est appliqué.  



  La     fig.    16 est une vue en élévation d'un  tronçon du bord du ruban comportant des       fils    de nouage, tous les fils étant supposés  tirés de manière à être     tendus.     



  La     fig.    17 est     ime        vue    en plan du     dessus     de ladite forme d'exécution du métier.  



  La fi-. 18     est.        -une    vue en élévation laté  rale du métier avec un arrachement. intéres  sant un des flasques     latéraux,    de façon à       mieux    mettre en     évidence    sa. construction.  



  La     fig.    19 est une vue en élévation de  face du métier, en supposant que certaines  cames de production des dessins de l'étoffe,  que certaines     bielles    et. que des     rouleaux-          guides    terminaux sont. supprimés.  



  La     fig.    20 est une vue en élévation de face,       dessinée    à plus grande échelle, de deux rou  leaux de guidage du ruban achevé.  



  La     fig.    21 est une     vue    en perspective de  l'arbre à quatre cames du métier.  



  La     fig.    22 est une vue en élévation     d'extré-          mité    des     rouleaux    de guidage et de l'engrenage  que montre la     fig.    20.  



  La     fig.    23     est    -une vue en coupe verticale  par la ligne 23-23 de la     fig.    18.  



  La fi,-. 24 est     une    vue en élévation du  mécanisme que représente la     fig.    23 en sup  posant qu'on regarde par le côté gauche.  



  La.     fig.    25     est    une vue en perspective, à  échelle agrandie, montrant le     porte--aiguille    et  l'aiguille.  



  La     fig.    26 est une vue en coupe verticale  de détail     dessinée    à échelle agrandie, mon-           trant    le peigne et les organes placés autour  de lui, la coupe étant faite par la ligne 26-26  de la     fig.    27.  



  La.     fig.    27 est     une    vue en coupe verticale  par la ligne 27-27 de la     fig.    26.  



  La     fig.    28 est une vue en élévation prise  du côté gauche de l'a     fig.    17.  



  La     fig.    29 est -une vue en élévation du       dessus    du peigne du métier.  



  La     fig.    30 est une vue en coupe de détail   éclatée , montrant, artificiellement séparés  les uns des autres,     plusieurs    lames du peigne  et plusieurs organes d'espacement.  



  La     fig.    31 est une vue en perspective de  détail  éclatée , montrant, artificiellement  écartées les     unes        des    autres, les extrémités  arrière des lames du peigne     ainsi    que l'organe  de retenue terminal associé à elles.  



  La     fig.    32 est     suie    vue en perspective mon  trant des organes d'espacement des lames du  peigne.  



  Les     fig.    33 et 34 sont respectivement une  vue en élévation d'extrémité et une vue en  plan montrant, à échelle     agrandie,    comment  s'effectue le nouage ou arrêt d'une boucle de  trame sur la, chaînette du fil de nouage.  



  La     fig.    35 est une vue montrant de quelle  façon,     dans    une étoffe comportant. des bou  cles de fil tricotées     mais    pas de fil de nouage  ou d'arrêt, certaines     mailles    se défont par le  phénomène communément appelé  démaillage .  



  Dans l'exposé qui est donné dans la. suite  de ce texte, on décrira tout d'abord les phases  de la formation d'une bande d'étoffe destinée  à     constituer    par exemple un ruban, un galon,  une ganse ou une soutache     utilisable    notam  ment dans la fabrication des fermetures à cur  seur. On décrira     ensuite    la construction d'une  forme d'exécution du métier selon l'invention,  permettant la fabrication de cette bande  d'étoffe.  



  Comme le montre la     fig.    1, plusieurs     fils     de chaîne 1 traversent une série de     lisses    2  guidées par des guides-lisses 3 qui les astrei  gnent à exécuter des mouvements de forma  tion du dessin en créant la     foule    au     cours    du  tissage. Une coupe verticale pratiquée à tra  vers     les        fils    (comme le montre la     fig.    3) re-    présente les fils de chaîne 1 provenant des       diverses        lisses    2 pour former la foule requise.  Trois     lames    porte-lisses (non représentées)  sont prévues.

   Un fil de trame 4 passe à tra  vers un poseur 5 qui va et     vient    en passant  en     travers    des     fils    provenant     des    diverses     lisses     2, de façon à poser la trame     suivant    des bou  cles     successives    par doubles     lancées,    afin de  former le     duitage    de l'étoffe. Un autre fil 6  constitue le fil de nouage ou d'arrêt. Il est  guidé, suivant la distribution requise dans le  temps, par un guide 7 par rapport à une       aiguille    à loquet 8.  



  L'enchevêtrement ou le tricotage des bou  cles de trame est     représenté    fondamentalement  par     la@f'    . 2 dans laquelle on voit que chaque.       hlôuche    des     fils    de trame 4     est    entraînée dans  le trajet de la boucle successive     qui.    passe à  travers. La     fig.    2a montre la chaînette du fil  de nouage ou     d'arrêt    6.

     Dans la     fig.    4     est    représentée la lisière  obtenue, c'est-à-dire dont les     boucles    de la chaî  nette de fil de nouage coïncident au point de  vue formation avec le tricotage des boucles de  trame. On voit par cette vue et aussi par la       fig.        4a        qu'une    boucle de la chaînette de     fil    de  nouage coïncide (sur la majeure partie de sa       longueur)    avec chaque boucle de trame et  passe avec elle à travers les boucles-     coïnci-          dantes    précédentes des boucles de     fil    dé trame  et de fil de nouage.

   La façon d'obtenir ce  résultat est mise en évidence en détail par les       fig.    5 à 16.  



  Comme le montrent     les        fig.    5 et     5a,        après     que le poseur de trame 5 a introduit un double  brin de fil de trame 4 à travers les fils de  chaîne 1, l'aiguille 8 se meut vers l'arrière en  traversant la boucle de ce fil de trame 4, puis  la boucle 10 du fil de nouage 6. Le peigne 11  se trouve     dans    la position de mise en place de  la duite contre la ligne de serrage du     duitage      de l'étoffe 12 déjà produite. Le guide 7 du fil  de nouage 6 a     commencé    à ce moment son  mouvement ascendant.  



  Dans la     fig.    5, l'aiguille 8 est représentée,  tandis qu'elle progresse en     exéèutant    sa.     course     vers l'arrière avec le loquet en position ouverte.  Dans la     fig.    6, cette aiguille a     atteint    sa posi-           tion    arrière maximum. Le guide 7 du fil de       nouage    6 est animé d'un mouvement alternatif  suivant un are de cercle disposé dans un plan  vertical.

   Il a     atteint    (comme représenté) sa  position     supérieure,        puis    est revenu sur     lui-          même    en couvrant la moitié de sa course en       amenant        ainsi    le fil de nouage à     une        position          dans    laquelle il croise     l'aiguille.    Le peigne 11  se trouve alors en position arrière.

   Quand le  guide 7 atteint le fond de sa course (comme  le montre la     fig.    7), il a     entraîné    le fil de  nouage 6     au-dessus    de l'extrémité ouverte de       l'aiguille    8 qui, à ce moment, a commencé son  mouvement de     retour    vers l'avant. Le poseur  de trame 5 a effectué à ce moment une nou  velle     passe    à travers les     fils    de chaîne. Tandis  que l'aiguille 8 se meut vers l'avant, son cro  chet demeure en     prise    avec le fil de nouage 6  et attaque également le brin avant     4a    de la  boucle de trame 4 (comme le montre la     fig.    8).

         Quand    ceci se produit, on remarquera, en se       reportant    plus     particulièrement    à la     fig.        8a,     que le loquet 13 de     l'aiguille    8 glisse sur     les     boucles 9 et 10,     précédemment    formées autour  de     l'aiguille,    qui     appartiennent    respectivement  au fil de trame et au fil de nouage.

   Il en  résulte que, quand     l'aiguille    8 continue son  mouvement vers l'avant jusqu'à la     position    que  montrent     les        fig.    9 et     9a,    'le loquet 13 tourne  sur son pivot 14 en fermant ainsi l'extrémité  crochue de l'aiguille 8.  



  La     continuation    du mouvement d'avance  de l'aiguille 8 fait qu'elle entraîne avec elle  le fil de nouage 6 et le brin avant     4a    de la  nouvelle boucle du fil de trame 4 dans les  boucles 9 et 10     (comme    le montrent les     fig.    10,  11 et     11a)    et à travers elles.

   On voit par la       fig.    11 que le     poseur    de trame 5 a commencé  son mouvement de retrait à travers les     fils    de       chaîne.    Cet organe achève alors son mouve  ment de retrait après que     les    boucles 9 et 10  ont     glissé    à l'écart de     l'aiguille,    en exerçant       ainsi    une tension sur le brin qui le tire, aussi  loin que ceci est     permis    par l'aiguille tout  près du bord de la     lisière    de l'étoffe.

   Un  tendeur 96     (fig.    17) maintient     sous        tension     le brin libre du     fil    de nouage. Les nouveaux  brins de trame sont     tirés    au-dessous d'une    barre de     guidage    ou d'abaissement 16 et contre  une plaque de dégagement 17. Cette dernière  maintient     les    boucles, tandis que l'aiguille tire  les nouvelles boucles à travers elles.  



       L'aiguille    8 stationne momentanément à  l'extrémité de sa course d'avance, de sorte que  la trame 4 peut être tendue comme décrit     ci-          avant,    et que le peigne 11 peut serrer la nou  velle boucle de trame avant que la foule ne  soit changée.  



  Quand l'aiguille 8 se déplace ensuite vers  l'arrière pour exécuter une nouvelle course, la       partie        des    fils 4 et 6 qui     est    maintenue dans  l'extrémité fermée de     l'aiguille    8 reste sensi  blement dans la position que montre la     fig.11a.     En reculant, l'aiguille 8 passe donc à travers  ces fils en provoquant l'ouverture du loquet  13 et en donnant naissance à deux     nouvelles          boucles        9a    et     10a    semblables aux boucles 9 et  10, nouvelles boucles qui passent sur le loquet       (fig.    12) et autour de l'aiguille,

   comme repré  senté par la     fig.    13.    La suite de l'explication du fonctionne  ment de     l'aiguille    8 et     du    fil de nouage ou  d'arrêt 6     est    donnée en se reportant. aux     6g.14     et     14a.    D'après ce que montre la     fig.    14, la  distribution dans le temps de l'aiguille se pro  duit comme suit: Quand l'aiguille 8 se trouve  dans la position avant (représentée par le  trait plein A), le guide 7 occupe sa position  la plus basse, le fil de nouage 6 s'étendant  depuis le bord de la     lisière    de l'étoffe 12 jus  qu'au guide 7.

   Celui-ci     reste    en position infé  rieure jusqu'à ce que l'aiguille effectue sa     mi-          course    vers l'arrière jusqu'à sa position B.  Lorsque l'aiguille 8 vient occuper sa position  C, c'est-à-dire tout à fait en arrière, le guide 7  achève sa course ascendante et commence sa  course de retour.

   Il en     résulte        qLi'au    moment  où l'aiguille 8 a couvert le quart de sa course  vers l'avant jusqu'à la position D, le guide 7  a nettement entrepris sa course descendante  en entraînant     ainsi    le fil de nouage 6 depuis  une position située en arrière de     l'aiguille    8  jusqu'à une position située au-dessus et en  travers de     l'aiguille,    de sorte. qu'il se trouve  engagé par son crochet.

        La     distributiondans    le temps des mouve  ments de l'aiguille 8 par rapport au guide 7  n'a pas besoin d'être exactement comme dé  crit     ci-avant.    En fait, elle peut varier notable  ment pour tenir compte d'autres considérations  comme celles qui s'attachent par exemple à la  recherche     des    conditions de fabrication les  meilleures et les plus économiques de certaines  parties du métier.

   Il importe à cet égard que  le fil' de nouage 6 soit déplacé en travers de  l'aiguille 8 dans des conditions telles que le  crochet de     l'aiguille    l'engage positivement, ce  crochet devant être capable d'engager égale  ment le fil de trame avant.     4a-    convenable  ment maintenu par l'organe poseur 5, comme  le met en évidence     la.        fig.    8.  



  La description qui précède concerne essen  tiellement la fabrication d'étroits rubans  d'étoffe. Une étoffe étroite dont on utilise  dans l'industrie des quantités considérables est  celle qui constitue les rubans employés dans  la fabrication des fermetures à curseur. Il est  commode pour un fabricant de fermetures de  ce genre d'acheter le ruban et de fixer     sur    un  de ses bords par     une    piqûre un fil ou cordon  de nouage, sur lequel les éléments de la fer  meture sont ensuite appliqués dans une ma  chine à chaîne.

   De nombreux essais ont été  effectués à cet égard dont     certains    ont été  couronnés de succès pour tisser le fil ou cor  don en question, afin qu'il fasse partie du  ruban.     Mais    autant qu'on le sache, aucun de  ces essais n'a permis jusqu'à présent de mettre  sur le marché un ruban possédant les avan  tages de celui que montrent les     fig.    15 et 16.  



  D'après ce que montre la     fig.    15, l'étroit  ruban d'étoffe est essentiellement le même que  celui qui a été décrit précédemment, sauf  qu'il présente deux cordons 15 constituant les  deux fils de chaîne extérieurs et dont chacun  est amené en passant à travers sa propre lisse  (non représentée). Ces cordons 15 sont pla  cés de manière telle dans le métier que l'un  d'eux est toujours directement     au-dessus    de  l'autre, un plan renfermant leurs axes étant  normal au plan du reste du ruban.

   Les fils  de chaîne 15 sont écartés pour former la foule,  de façon telle que des boucles de trame alter-    nées passent entre ces fils ou cordons 15 et  en des endroits intermédiaires     au-dessus    du fil       supérieur    15 et au-dessous du fil inférieur<B>15.</B>  L'aiguille 8 reçoit chaque boucle de     fil    de la  même manière que décrit     ci-avaut,    c'est-à-dire  qu'elle agit pour faire passer chaque boucle  de fil à travers chaque boucle précédente, et  que le fil de nouage ou d'arrêt.

   6     est    également       appliqué    exactement de la même façon, en  sorte     qu'une    chaînette de ce fil se trouve for  mée dont     chacune    des boucles coïncide     dans     la majeure partie de son étendue avec une  boucle de trame. Quand tous les fils sont  tirés et tendus, le bord du ruban se présente  comme le montre la     fig.    16. On voit par cette       figure    que les boucles liées des fils de trame 4  et le fil de     nouage    6 forment un dessin continu  qui recouvre le joint exposé des deux     fils    ou  cordons 15.  



  Pour la production d'un ruban de ce genre,  il convient que le peigne 11 ait, de préférence,  une largeur telle qu'il ne serre pas le fil. de  trame près du dernier fil de chaîne faisant  suite aux cordons 15.  



  Nous allons décrire maintenant     une    forme  d'exécution du métier faisant l'objet de l'in  vention, permettant la fabrication du     ruban     que l'on vient de décrire.  



  Comme     représenté    en     fig.    17 à 19, l'embase  de ce métier se compose essentiellement. de  plusieurs traverses 18 au-dessus desquelles se  dressent des     flasques    latéraux 19 et 20. Dans  ces flasques     est        tourillonné    un arbre à cames  21 faisant saillie vers l'extérieur à travers le  flasque 20 pour supporter     -Lune    poulie     d'entrai-          nement    22 actionnée par un     moteur    (non re  présenté).

   Cet arbre 21 est représenté séparé  ment dans la     fig.    21 par laquelle on voit qu'il  porte une came 23 qui a pour rôle d'actionner  le poseur de trame 5. Cette came comporte  une piste     2j3a    contre laquelle porte     -Lui    galet 24  monté pour pouvoir tourner sur un bras 25  qui lui-même actionne le poseur de trame 5.  Ce bras 25 est monté à son extrémité infé  rieure sur     -Lui    arbre pivotant 26 monté dans  une console 27 fixée au flasque latéral 20       (fig.    18).

   Comme le     montre    la     fig.    19, la rota  tion de la came 23 imprime     une    oscillation      au bras 25 dans     un    plan parallèle au plan de  la figure.  



  Le bras 25 est fourchu à son extrémité  supérieure     25a    pour former     une    liaison glis  sante avec un coulisseau 28 -monté sur -une  embase coulissante 29     qui    supporte le poseur  de trame 5 et dont la course est     normale    à  la direction de mouvement des fils de chaîne.  Le trajet de mouvement du     coulisseau    29 est  défini par des guides     29a    supportés par     une     console 98, comme le montrent les     fig.    17 et 19.  



       Ainsi    donc, quand la came 23 tourne, ce  bras 25 oscille dans un plan vertical, ce qui  fait aller et venir le poseur de trame 5 selon  un     trajet    parallèle     ait    plan du dessin dans  les     fig.    17 et 19.

   Il convient de noter, à pro  pos de ce que montre la     fig.    17, que le po  seur de trame 5 est allongé et fait saillie  nettement en avant de l'embase 29, de sorte  qu'il peut aller et venir en traversant les  foules formées par les fils de chaîne qui  s'écartent (comme le montrent les     fig.    6, 7,  8, 9 et 11, l'extrémité externe du poseur de  trame comportant un     ceilleton    30 (voir la       fig.    1) à travers lequel passe le fil de trame 4.  



  La seconde came 31 de l'arbre 21 a pour  rôle d'actionner le peigne 11. Cette came  présente une piste     31a    pour l'engagement  d'un galet 32 supporté par l'extrémité externe  d'un levier coudé 33     (fig.    18 et 19). Ce levier  est monté pivotant sur -Lui arbre de support  34 lui-même supporté par les flasques latéraux  19 et 20. L'extrémité externe du levier 33  porté le peigne 11, de sorte que la rotation  de la came 31 produit une oscillation du levier  33 dans un plan vertical parallèle au plan  du dessin (en regardant la     fig.    18) et un  mouvement du peigne 11 vers     l'oeil    et à  l'écart de     l'oeil    du lecteur qui examine la       fig.    19.  



  Une troisième came 35 solidaire de l'arbre  21 a pour fonction d'actionner l'aiguille à  loquet 8. Cette came     présente        -une        piste    pour  l'engagement d'un galet 36 supporté par l'un  des bras d'un levier 37     (fig.    18 et 19) monté  à pivotement sur l'arbre de     support    34. L'autre  bras du levier 37 est solidarisé à un coulis-    seau 38 sur lequel un taquet     porte-aiguille    39  est boulonné.     L'aiguille    à loquet 8 est mainte  nue contre le fond du taquet 39 par une  plaque 40.

   Le taquet 39, l'aiguille 8 et la  plaque 40 sont représentés, vus     en.    perspective  agrandie, dans la     fig.    25. La rotation de la.  came 35 produit une oscillation du levier 37  et le mouvement de     l'aigLiille    8 vers     l'oeil     du lecteur du dessin ou à l'écart de     l'oeil    du  lecteur qui regarde la     fig.    19, ou parallèle  ment au plan du dessin dans la     fig.    18.  



  Une quatrième came 41 solidaire de l'arbre  21 a pour rôle d'actionner le guide 7 du fil  de nouage. Cette came possède une piste pour  l'engagement d'un galet 42 supporté par  l'extrémité inférieure d'une tige ou bielle       d'actionnement    43 coupée d'une fente 44       (fig.    18) enveloppant l'arbre à came 21 pour  permettre son mouvement vertical. Sur l'extré  mité supérieure de la bielle 43 est boulonné  un bras 45 formant son prolongement et sur  lequel pivote en 101 un bras-came 46 (voir la       fig.    23). Le bras 45 est guidé dans ses mouve  ments par une console fixe 47 appuyée à sa  base sur le flasque de bâti 19. Le bras 45 est  coupé d'une     creusure    48 pour recevoir un  ressort 49.

   Le bras 46 est muni d'une creusure  analogue 50 pour recevoir l'autre extrémité  du     ressort    49, de sorte que le bras 46 est écarté  du bras 45     (commé    le met en évidence la       fig.    23 qui le montre en détail et à échelle  agrandie).  



  Le bras 46 traverse des fentes 51 de la  console 47 et porte un galet-came 52 monté  sur lui et en contact avec une came verticale  53 faisant corps avec la plaque de fermeture  de la console 47. Le     guide    7 du fil de     nouage    6       traverse    une fente 55 de cette plaque de  fermeture.  



  Pendant la rotation de la came 41, l'arbre  43 va et vient verticalement en faisant monter  et descendre le galet 52 le long de la came  53, ce qui produit une oscillation du bras 46  suivant un arc vertical parallèle au plan du  papier (en regardant la     fig.    23) tout en allant  et venant verticalement. Ceci se traduit par  un déplacement analogue du guide 7 du fil      de nouage 6, de sorte que son extrémité, à  travers     l'oeilleton    54 de laquelle passe ce fil 6,  se déplace suivant l'arc vertical 56. Dans la       fig.    23, le ,trajet courbe du     guide-fil    7 est  représenté par     rapport    au trajet parcouru  par     l'aiguille    8.

   On voit de quelle façon le fil  de nouage est entraîné par-dessus l'aiguille  pour exécuter l'opération     susdécrite    à propos  des     fig.    14 et     14a.     



  L'arbre à came 21 porte un pignon d'en  traînement 57 claveté sur lui et engrenant  avec un autre pignon 58 lui-même claveté  sur un arbre 59 qui tourillonne dans les flas  ques 19 et 20 du bâti. Cet arbre 59 porte les  cames de dessin 60 qui sont clavetées sur lui  et dont le rôle est d'actionner les cadres de  lisses 2 selon la distribution convenable (au  point de     @,ue    temps) pour assurer le travail  requis. Chacune de ces cames possède une       piste    61     (fig.    18) contre laquelle roule un  galet 62 monté pour pouvoir tourner sur  l'extrémité d'an levier allongé 63 qui pivote  en un endroit convenable de sa longueur sur  un arbre de support 64     porté    par les flas  ques 19 et 20.

   L'autre extrémité de chaque       levier    63 est articulée sur la base de la lisse 2,  comme le montre clairement la     fig:    18. Dans  la.     fig.    19 ne sont représentés que deux     leviers-          cames        6,3    reliés à des lisses 2, mais il doit  être entendu que la totalité ou tout au moins  autant qu'il en faut pour un dessin de tis  sage donné sont reliées à d'autres lisses 2.

   On  voit donc que la rotation des cames 60, par  les pignons 57 et 58, produit une oscillation  des leviers 63 suivant des arcs     verticaux,    ce  qui se traduit par un mouvement de     va-          et-vient    vertical des lisses 2.  



  Les deux flasques latéraux 19 et 20 du  bâti sont réunis en travers de leurs parties  supérieures par deux plateaux 65 placés côte  à côte     (fig.    17 et 19). Un plateau 66     (fig.    26  et 27) est fixé sur un des     plateaux    65 et porte  le support 68 du peigne 11. Ce support 68 est  maintenu contre le plateau 66 par des organes  de retenue 67 taillés en biseau.     Au-dessus    du  niveau du porte-peigne 68- se trouve un pla  teau de guidage 69 sur lequel l'étoffe, au  moment de son achèvement, est tirée vers    l'avant du métier par suite de l'engagement  entre deux rouleaux 70 et 71     (fig.    17).

    L'étoffe, qui est indiquée de façon générale  par la référence 12, passe entre le     plateau-          guide    69 et la barre de maintien 16:.  



  Les deux     rouleaux    70 et 71 d'amenée de  l'étoffe sont supportés par des arbres 72 et  73, comme le mettent en     évidence    les     fig.    17,  18, 20 et 22. L'arbre 72 porte un pignon 74  qui engrène avec un pignon 75 monté fou qui,  lui-même, engrène avec un pignon d'entraîne  ment 76 claveté sur un arbre 77 tourillonné       dans    les flasques latéraux 19 et 20. Ces  pignons sont tous montés dans le voisinage du  flasque 19. Sur l'autre extrémité de l'arbre  7 7 est clavetée une roue à rochet 78.

   Un  cliquet 79, pivotant sur un     levier    oscillant 80       (fig.    18),     est    poussé par un ressort 81 contre  la denture du rochet 78 et     entraîne    celui-ci  quand le levier 80 pivote sur son axe 82 par  suite du mouvement oscillant qui est imprimé  à son extrémité inférieure à cause de l'engage  ment d'un galet 83 porté par lui avec une  came 84. Celle-ci -est montée sur l'extrémité  de l'arbre 59 portant les cames de dessin 60  et qui, (comme il a déjà été indiqué,     est    en  traîné par les     pignons    57 et 58.

   Un ressort 85,  attaché à une     extrémité    au levier 80 et par  son autre extrémité au carter du palier de  l'arbre 59     (fig.    17), pousse constamment le'  galet 83 contre la came 84.  



  Ainsi donc, quand la came 84 tourne sous  l'action de l'arbre 59, elle fait pivoter le  levier 80 en produisant ainsi une rotation  partielle de la roue à rochet 78 à chaque       actionnement    de ce genre. Le     rouleau    70, qui  est de préférence moleté, reçoit de ce fait  des impulsions analogues. Le ruban 12 qui  passe sur ce     rouleau    est     comprimé    contre le  rouleau 71, qui est -de préférence engainé  de caoutchouc, par l'action d'un ressort 87       (fig.    18) supporté par une console -fixe 88  dont on peut faire varier la compression par  une rotation manuelle d'une vis de réglage  89.

   Comme le met en évidence la     fig.    18, le  ruban 12 a donc la possibilité de tomber ver  ticalement après être passé à travers ces  rouleaux 70 et 71.      Le trajet des fils à travers le métier va  maintenant être exposé. On se .reportera en  particulier pour cela à la     fig.    17.  



  Les     fils    de     chaîne    1 provenant de bobines       d'alimentation    (non représentées) passent  tout d'abord à travers les lisses 2, puis à  travers le peigne et, après avoir été tissés,  entre la barre d'abaissement 16 et le plateau  de guidage 69, ensuite entre les rouleaux 70  et 71. Les rotations partielles intermittentes  des pignons 74, 75 et 76 déterminent ainsi la  vitesse d'enroulement, autrement dit la vitesse  de cheminement des fils de chaîne à travers  le métier.

   La distribution dans le temps des  mouvements imprimés     aux    lisses 2 les     unes     par rapport aux autres et par rapport aux  mouvements du poseur de trame 5 détermine  le dessin obtenu pendant le tissage     en,    fonc  tion de l'armature.  



  Le fil de trame 4 provient     d'une    bobine 90  placée à l'arrière du métier; il passe par  dessus un rouleau 91, puis à travers un ten  deur 92     commandé    par un ressort 93. Si le  fil casse, le ressort 93 cesse d'agir et sa  réduction de grosseur peut alors être em  ployée pour actionner un interrupteur qui  arrête le fonctionnement du métier.     Etant     donné que les     micro-interrupteurs    et les dispo  sitifs de ce     genre    sont bien connus dans cette  technique, aucun d'eux n'est représenté ici.

    Après avoir franchi le tendeur 92, le fil de  trame 4 traverse     l'oeilleton    30 du poseur de  trame 5, puis va et vient continuellement  entre les fils de chaîne 1 pour former le       duitage    du ruban 12. Chaque passage du  poseur de trame 5 entre les fils de chaîne  donne naissance à -une boucle sur la lisière  opposée du ruban.  



  Le fil de nouage ou d'arrêt 6 provient       d'-une    bobine 94 à partir de laquelle il passe  sur un     rouleau    de guidage 95, puis à travers  un tendeur 96 du.même type que le tendeur  92. Ce tendeur comporte un ressort 97 qui  peut     servir    de même pour     commander    un  interrupteur destiné à mettre le métier à  l'arrêt si le fil casse. Le fil de nouage 6  passe ensuite à travers     l'oeilleton    54 du     guide-          fil    7, puis     contourne        l'aiguille    8 et gagne    ensuite la lisière en- vue d'y être incorporé  de faon continue.

   Quand l'aiguille commence  son déplacement vers l'avant, son crochet est  engagé contre le fil de     nouage    6 et contre  le brin avant 4a de la boucle de trame for  mée en dernier lieu pour former le point  noué précédemment décrit.    La construction et     l'actionnement    du  peigne sont plus clairement représentés par  les     fig.    26 et 31. Les organes déjà décrits à.  propos des figures précédentes portent ici les  mêmes numéros .de référence.  



  Comme déjà dit, le plateau supérieur 65  de l'embase supporte un plateau 66 fixé à  lui. Ces deux organes 65 et 66 sont pourvus  d'orifices alignés à travers lesquels fait saillie  l'extrémité supérieure 33d du levier coudé 33.  Le     porte-peigne    68 repose sur le sommier 66.  



  Le     porte-peigne    68 est clairement visible       dans    les     fig.    26 et 27 qui le montrent sous  la forme d'une membrure métallique pleine  percée     d'un    orifice vertical central     lla    à tra  vers lequel passe l'extrémité supérieure 33c  du levier coudé 33 et en travers duquel est  logé un goujon     llb.    Ce goujon est engagé  dans l'extrémité 33d du levier; cette extrémité  est fourchue en 33b et équipée d'une plaque  de retenue 33e en formant une chape d'en  clavement du goujon 11b.

   Comme le montre  la     fig.    27, le porte-peigne 68 présente des  parois latérales inclinées qui glissent contre  des taquets de guidage inclinés 67 fixés au  sommet 65 de l'embase. Un des taquets 67 est  réglable latéralement par rapport au sommet  65 et au porte-peigne grâce à des fentes à  dimensions largement calculées dans lesquelles  sont implantées des vis de retenue 99 ainsi  que des vis 100 qu'on peut régler à la main.  Le porte-peigne 68 peut ainsi aller et venir  sous l'action du levier coudé 33 en suivant le  trajet défini par les taquets de guidage 67  sur le sommier 66.  



  Deux plateaux de serrage 101 et 102 main  tiennent les lames -du     peigne    11 sur le     porte-          peigne    68. Le plateau 101 est en principe  plan sur ses     deux    côtés sauf qu'il présente      une nervure     usinée    103 longeant sa partie       inférieure.    Quant au plateau 102, il présente  une partie horizontale plane 104 placée sous  la moitié du plateau 101 et faisant corps avec  une paroi verticale 105.

   Des vis 106 traver  sent le plateau 101 ainsi que la partie 104  et immobilisent les plateaux de serrage 101 et  102 contre le porte-peigne 68, la paroi 105  portant. contre     l'extrémité    avant du     porte-          peigne    68. La. partie     inférieure    du plateau de  serrage 102     qui    fait corps avec 'la paroi ver  ticale 105 est munie d'une nervure 107 soli  daire de sa paroi supérieure et qui, en con  jonction avec la nervure 103 du plateau supé  rieur 1.01, porte contre les lames et les organes  d'espacement du peigne. On remarquera que  la partie     inférieure    du plateau de serrage 102  se trouve au-dessus du sommier 66 hors du  contact de celui-ci.

   En effet, ces plateaux de  serrage ne doivent pas constituer une partie  de la surface qui glisse contre le sommier 66.         L'ensemble    des lames formant le peigne 11  forme un tout avant d'être engagé entre les  plateaux de serrage 101 et 102.     Ainsi,    un cer  tain nombre de lames du peigne dont chacune  a la forme représentée sont réunies à un or  gane d'espacement 108     (fig.    32)     qui    sépare  chaque lame de tout contact avec chaque lame  adjacente.

   Toutes les lames et     tous    les organes  d'espacement sont percés de trous alignés  livrant passage à des     boulons,    à des vis ou à  des rivets 109 qui les maintiennent fermement       assemblés.    Les organes d'espacement et les  extrémités adjacentes des lames du peigne 11  présentent également des rainures 110 à leurs  parties     supérieures    et inférieures en vue de  recevoir les     nervures    103 et 107     solidaires    des  plateaux de serrage 101 et 102. C'est ainsi que,  quand le porte-peigne 68 va et vient, les lames  du peigne 11 s'éloignent ou, au contraire, se  rapprochent de l'extrémité du plateau 69 qui  est monté fixe au-dessus du porte-peigne 68.  



  La fonction du peigne 11 est de maintenir  les fils de chaîne 1 séparés,     tandis    qu'ils con  vergent à partir de la formation épanouie  qui est la leur au moment où ils     sortent    des       lisses    2     (voir        fig.    1) et, par     im    mouvement de    va-et-vient entre ces     fils,    de serrer chaque  duite 4 au moment de son passage à travers  la foule formée par les fils de chaîne 1, compte  tenu de l'action du poseur de trame 5 au  cours de la     cônfection    de l'étoffe 12.  



       Etant    donné que quand le peigne fonc  tionne il y a convergence des fils de chaîne,  il va de soi que     ses    lames, surtout celles qui  se trouvent vers ses extrémités, sont en con  tact frottant avec les fils de chaîne externes.  Une particularité importante réside à cet  égard dans ce fait que les lames fléchissent  latéralement pour diminuer le frottement et  aussi pour occasionner un frottement contre  les surfaces plutôt que contre les bords anté  rieurs des lames, lesdites surfaces étant rela  tivement étendues,     -unies    et planes par compa  raison avec les fils métalliques d'un peigne  normal.

   Par suite de leur forme en lames, ce  qui     les.distingue    des fils métalliques normaux  constituant     lës    peignes des métiers de ce genre,       elles    sont plus solides et supportent donc  mieux les fatigues qui se produisent au mo  ment du serrage de la duite dans l'étoffe tout  en pouvant être établies plus     grêles    que les  fils métalliques en question, ce     qui    réduit  encore     les    efforts latéraux et le frottement  sur les     fils    de chaîne surtout au moment du  serrage de la duite.

       Pendant    leur trajet à  l'écart de la ligne de serrage de la duite, elles  peuvent, en outre, être aisément écartées en  éventail pour se     conformer    à     l'épanouissement     des     fils    de chaîne et, ce faisant, réduire au  minimum le frottement que     subissent    ces fils.    Comme indiqué ci-avant, les     lames    du  peigne et les organes d'espacement 108 sont  maintenues sur le porte-peigne 68 pax les  plateaux de serrage 101 et 102. On remarquera  que la     largeur    combinée des lames et des  organes d'espacement n'a pas besoin de cor  respondre à la largeur des plateaux 101 et  102.

   D'après ce que montre la     fig.    29, cette  largeur ne correspond pas,     mais    (comme figuré  en pointillé) si les     boulons    109 sont remplacés  par des     boulons    plus longs, 'on peut alors  ajouter des     organes    d'espacement supplémen  taires 108     ainsi    que des     lames    du peigne 11.

        Étant donné que les boulons maintiennent  assemblés ces organes d'espacement et ces  lames,     il    n'est pas nécessaire, bien que cela soit  préférable, que la totalité des lames et des  organes d'espacement en question comportent  des     rainures    110 en prise avec     les    nervures  103 et 107 des     plateaux    de serrage 101 et  102.

      L'avantage du nouage dès boucles de  trame et du fil d'arrêt peut être expliqué  de la manière     suivante:       Si le bord de l'étoffe était simplement  constitué par des boucles de trames tricotées  (comme le montre la     fig.    35) et si une     seule     boucle de trame se cassait comme figuré en  4b, le bord se déferait. En effet, chaque boucle  échapperait de la boucle suivante (vers le bas  en     regardant.    le     dessin),    surtout si une trac  tion dirigée vers     l'extérieur    était appliquée  à la chaîne 1 comme indiqué par la, flèche.  La chaîne pourrait alors s'échapper ou se dé  faire, tandis que les boucles de trame se sépa  reraient.

   Toute tension     intéressant    le ruban  accélérerait bien entendu le démaillage de  l'étoffe.  



  Par ailleurs, une chaînette tricotée comme  celle qui est formée par le fil de nouage ou  d'arrêt (voir la     fig.    2a) ne se défait pas facile  ment par suite du glissement d'une boucle  hors d'une autre boucle. Mais une pareille       chaînette    est très sensible à la     tension,    de  sorte que chaque boucle se trouve dégagée de  la boucle précédente.

   Si le bord d'un ruban  confectionné comme décrit se rompt et subit  alors des efforts latéraux, le bout du fil de       nouage    ou d'arrêt s'échappera tôt ou tard sous  l'effet de la traction qui se produit et, suivant  que la rupture se trouvera à tel ou tel endroit,       il-sera    soit intercepté du fait qu'une chaînette  s'arrêtera d'elle-même, ou bien ce sera le début  d'un échappement des fils. Si ceci se     produit,     la première boucle chaînée se dégage, tandis  que la première boucle de trame demeure en  place par suite du tricotage. Cette première  boucle de trame (voir les     fig.    33 et 34) est.

    alors retournée comme figuré en 4c et se  trouve en même temps que la seconde boucle    de trame     4d    emprisonnée de la manière repré  sentée par la, partie arrondie 6b de la seconde  boucle de fil d'arrêt au moment où se mani  feste l'effort de traction à travers les     troi.          sièmes    boucles précédentes de trame et de fil  d'arrêt. L'inclinaison de démaillage de chaque  boucle de trame 4 sera donc effectivement  contrecarrée par la présence de la boucle pré  cédente du fil de nouage 6, même si ce fil est  cassé.

   L'effet global est donc que la chaînette  de fil de nouage ou d'arrêt, bien que capable  de se dégager sous l'effet de la traction, s'op  pose au démaillage ou échappement des bou  cles de trame, toute tendance au     dégagement.     de la chaînette d'arrêt ne tardant pas à être  bloquée à son tour par suite de la retenue des  boucles de trame dans ses propres     boucles.  

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Métier à tisser comprenant un peigne ouvert, caractérisé en ce que ledit peigne com prend plusieurs lames coudées espacées l'une de l'autre, destinées à s'engager chacune entre deux fils de chaîne adjacents de manière que, dans chaque position du peigne, l'extrémité libre de chaque lame contribue à guider ces deux fils, l'extrémité opposée de chaque lame étant fixée entre deux plaques de serrage de manière à permettre à une partie de la lame comprenant le coude de celle-ci de fléchir latéralement afin de suivre la convergence des fils de chaîne, des lisses à la ligne de ser rage de la duite, le métier comprenant.
    en outre un mécanisme susceptible de faire effec tuer au peigne un mouvement de va-et-vient dans un plan horizontal entre les lisses et ladite ligne de serrage afin d'y serrer suc cessivement chaque duite au cours du tissage. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Métier selon la revendication, caracté risée en ce que, dans leur partie extrême située entre lesdites plaques de serrage, les lames sont séparées les unes des autres par des pièces d'écartement, les lames et les pièces d'écartement présentant des rainures dans les parties de leurs tranches en contact avec les plaques de serrage et ces dernières présentant des nervures engagées dans lesdites rainures. 2. Métier selon la revendication, caracté risée en ce que lesdites plaques de serrage font partie d'un porte-peigne monté de ma- nière à pouvoir coulisser dans un plan hori zontal sur un sommier que comprend le métier.
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