CH335004A - Procédé de tissage d'un ruban et métier pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Procédé de tissage d'un ruban et métier pour la mise en oeuvre de ce procédé

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CH335004A
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CH
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needle
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reserve
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Inventor
Engel Cuckson Erich
Llewelyn Jones Arthur
Original Assignee
Cuckson Textiles Proprietary L
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D35/00Smallware looms, i.e. looms for weaving ribbons or other narrow fabrics

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


  Procédé de     tissage    d'un ruban et     métier    pour la     mise    en     aeuvre     de ce     procédé       Jusqu'à ce jour, les métiers utilisaient,  pour effectuer la pose des duites de trame  dans la foule des nappes de chaînes, un or  gane d'insertion de trame et un élément de  prise de fil, tel qu'un crochet ou une aiguille  à tricoter, qui effectuait un mouvement de  va-et-vient dans le même plan que le mouve  ment des fils de chaîne pour produire une li  sière formée de boucles ou tricotée.  



  L'invention comprend un procédé de tis  sage d'un ruban, caractérisé par le fait qu'on  tire une boucle de fil de trame à partir d'une  réserve de trame de manière qu'elle passe à  travers une foule composée de deux nappes  de fils de chaîne, à l'aide d'une aiguille à cro  chet animée d'un mouvement de va-et-vient,  on ferme temporairement     l'aeil    de l'aiguille de  manière à jeter une boucle de trame précé  dente par-dessus la boucle tirée, on croise les  fils de chaîne de manière à former une nou  velle foule, on ouvre     1'#i1    de l'aiguille pour  libérer l'extrémité bouclée du fil de trame  tiré,

   on ramène     l'aiguille    à travers la boucle  maintenant stationnaire et la nouvelle foule  de manière à tirer un nouveau fil de trame de  la réserve et à tirer la nouvelle boucle de fil  de trame en arrière à travers la foule et hors  de la boucle du fil précédent.    La présente invention comprend en outre  un métier à tisser pour la mise en     oeuvre    de  ce procédé, métier comprenant une réserve de  trame stationnaire et une aiguille effectuant  un mouvement de va-et-vient entre les fils de  la chaîne, et caractérisé en ce que cette ai  guille présente un crochet et est agencée de  façon à être passée par la foule depuis le  côté opposé à la réserve.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exem  ple, une forme d'exécution du métier que     coïn-          prend    l'invention.    La     fig.    1 en est une vue de face, une  plaque-couvercle inférieure ayant été enlevée  pour faire voir le mécanisme de commande  des lisses ;    la     fig.    2 est une vue en plan, le couvercle  supérieur enlevé ;    la     fig.    3 est une coupe par la ligne 3-3 de  la     fig.    2 ;  la     fig.    4 est une vue en perspective sché  matique des diverses pièces mobiles du métier.

    Les pièces de cette     figure    n'ont pas été dessi  nées à la même échelle et certaines d'entre  elles ont été allongées ou autrement déformées  pour la clarté ;      la     fig.    5 est une vue en plan avec coupe  partielle par la ligne 5-5 de la     fig.    3, de l'ai  guille, d'un mécanisme de fermeture de     l'oeil     de     l'aiguille    et d'une came cylindrique asso  ciée ;  la     fig.    6 est une vue en élévation latérale  en perspective représentant huit des soixante  lisses déplacées latéralement à partir de leur  position normale et détachées de leur méca  nisme de commande;

      la     fig.    7 est une vue en plan avec coupe  horizontale par la ligne 7-7 de la     fig.    1, des  .rouleaux d'entraînement n'ayant pas été re  présentés dans un but de clarté ;    la     fig.    8 est une vue de face en perspective  d'une partie du mécanisme de commande des  lisses ;  la     fig.    9 est une vue de face en perspective  d'un bloc supérieur de guidage des lisses et  d'un bloc adjacent de support du tissu, cette  figure représentant une plaque à friction dé  placée verticalement à l'écart de sa position  normale ;  la     fig.    10 est une vue de côté d'une mani  velle     enfileuse    d'aiguille ;

    la     fig.    11 est une vue de côté à plus grande  échelle de l'extrémité à     oeil    de l'aiguille ;  la     fig.    12 est une vue en bout de l'aiguille  de la     fig.    11 ;  la     fig.    13 est une vue de côté de l'extré  mité à     #i1    d'une autre forme d'aiguille ;  la     fig.    14 est une vue en coupe par la  ligne 14-14 de la     fig.    13 ;

      la     fig.    15 est une vue de côté avec coupe  verticale par la ligne 15-15 de la     fig.    2 et  représente     l'enfileur    d'aiguille au cours de l'opé  ration de pose du fil de trame dans     l'oeil    de  l'aiguille, située à l'extrémité de sa course vers  l'extérieur, entre les nappes de     fils    de chaîne.

    Le bras releveur de fil de trame est sur le  point de relever une portion du fil de trame  pour former un mou dans ce fil ;    la     fig.    16 est une vue en plan du méca  nisme de la     fig.    15, représenté au même point  du cycle de travail qu'à la     fig.    15 ;  la     fig.    17 est une vue de face du bras  releveur représenté au même instant que celui  des     fig.    15 et 16 ;    la     fig.    18 est une vue de côté avec coupe  par la ligne 18-18 de la     fig.    16 ;

    la     fig.    19 est une vue en plan semblable  à la     fig.    16, mais à un stade ultérieur du cycle  de travail, au moment où l'aiguille recule à  l'écart de la position qu'elle occupe entre les  nappes de chaînes et tire une boucle de trame  entre ces nappes ;     1'#i1    de l'aiguille étant fermé  de façon à permettre à la boucle du fil de  trame formée auparavant autour de sa tige de  passer par-dessus cet     oeil    ;

      la     fig.    20 est une vue en plan semblable  aux     fig.    18 et 19 et représente     l'aiguille    à l'ex  trémité intérieure de sa course,     l'oeil    étant main  tenant ouvert et le fil de chaîne extérieur sim  ple, actionné indépendamment, étant mû vers  le haut par le bras de manivelle de commande ;  la     fig.    21 est une vue de côté avec coupe  par la ligne 21-21 de la     fig.    20 ;  la     fig.    22 représente un fragment du tissu  et illustre la façon dont le fil de chaîne indé  pendant simple forme une lisière tricotée régu  lière dans le tissu.

           Le    métier à tisser représenté est composé  d'un carter principal sensiblement rectangu  laire 23, supportant un arbre principal 24  monté de façon rotative dans des roulements  25     (fig.    7), approximativement suivant l'axe  médian des parois les plus longues 26 et 27  du carter 23. Une large douille 28 est fixée  rigidement à l'arbre 24, près de la paroi 27  du carter, et deux roues dentées droites 29 et  30 sont fixées rigidement à la tige 31 de la  douille 28 de façon à participer à la rotation  de l'arbre 24. Le diamètre de la roue 29 est  plus petit que celui de la roue 30.

   Un arbre  moteur 32 est monté de façon rotative dans  un roulement 33 fixé à la paroi latérale 27,      près de la paroi extrême 34, la disposition  étant telle que les arbres 24 et 32 sont paral  lèles et dans le même plan. Un petit pignon  36, porté par l'extrémité intérieure 35 de l'ar  bre moteur 32, engrène avec la roue 30. L'ex  trémité extérieure 37 de l'arbre 32 (voir     fig.    3)  est reliée à une machine motrice 38. Les dia  mètres des roues dentées 30 et 36 sont tels  que l'arbre 24 tourne au quart     de    la vitesse  de l'arbre 32. Un volant à main 39 est aussi  fixé à l'arbre 32 à l'extérieur du carter 23,  afin qu'on puisse faire tourner le mécanisme à  la main au cours des réglages.  



  L'autre extrémité 40 de l'arbre 24 (voir       fig.    4 et 7) est associée au mécanisme de for  mation de foule et porte un maneton excentri  que 41 faisant corps avec l'arbre. Deux biel  les 42 et 43, dont les gros bouts respectifs 44  sont pourvus de roulements à billes 45, sont  montées sur le maneton 41, l'une près de l'au  tre, de façon que le maneton 41 puisse tour  ner à l'intérieur desdits roulements pour faire  osciller les bielles 42 et 43 et, par conséquent,  actionner le mécanisme de formation de foule.  Quatre leviers coudés 46, 47, 48 et 49, dis  posés par paires l'un au-dessus de l'autre,  dans la paroi 26 du carter principal, près du  maneton 41, sont montés de façon pivotante,  chacune des paires 46-47 et 48-49 étant éloi  gnée d'une distance égale de part et d'autre  de l'axe vertical du carter principal 23.

   Cha  cune des bielles 42 et 43 est articulée sur l'ex  trémité libre 50 d'une biellette 51, l'une de  ces biellettes étant associée à chacun des le  viers coudés 46 et 47 et l'autre étant associée  aux leviers coudés 48 et 49. Chacune des deux  biellettes 51 est reliée de façon pivotante à  des pattes 52 en une seule pièce avec le levier  coudé correspondant. Les pattes 52 de cha  que paire de leviers coudés sont     radialement     opposées, de sorte que le mouvement longitu  dinal des biellettes 51 produit des déplacements  angulaires opposés dans chaque paire de le  viers coudés.

   De plus, les positions données  aux arbres 53     (fig.    7) qui portent les leviers  coudés 46, 47 et 48, 49, et à l'arbre principal  24, sont telles que les axes longitudinaux des  bielles 42 et 43 font un angle de 90  l'un par    rapport à l'autre et font un angle de 45  avec  un plan vertical contenant l'axe de l'arbre prin  cipal 24. Ainsi, la rotation de l'arbre princi  pal 24 communique à chaque paire de leviers  coudés 46-47 et 48-49 des mouvements angu  laires qui sont de même amplitude et de sens  opposés mais dont la période est décalée de  90 .  



  Des bras 54 sont aussi formés en une seule  pièce avec chacun des leviers coudés 46, 47,  48 et 49. Le mouvement des leviers coudés a  pour effet de faire     tourner    l'extrémité libre 55  de chaque bras 54 suivant un arc voisin de  la ligne centrale du métier, chacun desdits arcs  s'étendant également de part et d'autre de l'ho  rizontale.  



  La paroi avant 26 s'étendant dans la di  rection la plus longue du carter 23 est étagée  de telle sorte que sa portion inférieure 57, qui  porte les leviers coudés 46, 47, 48 et 49, se  trouve déportée vers le     milieu    du carter. La  portion supérieure 56 de ladite paroi est ainsi  située à peu près verticalement au-dessus des  bras 54 associés aux leviers coudés (voir       fig.    3).  



  Deux blocs rectangulaires, respectivement  supérieur 58 et inférieur 59, servant à guider  les lisses, sont fixés au centre, l'un au-dessus  de l'autre, à la portion supérieure 56 de la  paroi 26. Un groupe de soixante lisses est  monté dans une fente médiane rectangulaire  60     (fig.    8 et 9) de chacun des blocs de gui  dage 58 et 59. Les     lisses    61 sont d'étroites  bandes d'acier à ressort librement insérées dans  les fentes 60 de façon que chacune d'elles  puisse se     mouvoir    indépendamment dans un  plan vertical. Normalement, environ le tiers su  périeur de la longueur de chaque lisse 61 fait  saillie au-dessus du bloc de guidage supérieur  58.  



  Plus près des extrémités inférieures 63  d'une moitié des lisses 61 sont ménagées des  pattes 62     (fig.    6) faisant     saillie    latéralement et  percées     centralement:    Les trente lisses restan  tes sont pourvues de pattes similaires 65 mé  nagées plus près de leur extrémité supérieure  64. Les lisses 61 sont     insérées    dans les blocs  guide-lisses 58 et 59, de sorte que quinze lis-      ses de chaque groupe de trente ont leurs pattes  supérieures 65 tournées dans un sens latérale  ment, alors que les pattes des     quinze    autres  lisses sont tournées dans le sens opposé.

   Les  trente autres lisses 61 ont leurs pattes infé  rieures 62     disposées        similairement.    Les lisses  individuelles sont disposées en quinze jeux, de  quatre, qui ont été désignées par<I>A, B,</I> C et<I>D.</I>  L'examen de la     fig.    6 fait ressortir que toutes  les lisses désignées par A comportent une  patte 65 et que toutes les pattes 65 sont tour  nées dans le même sens. Les lisses désignées  par B ont une patte 62 tournée dans le sens  opposé à la patte des lisses A. Les lisses dési  gnées par C ont une patte 65 tournée dans le  même sens que la patte des lisses B, et les  lisses désignées par D ont une patte 62 tour  née dans le même sens que la patte des lisses  A.

   Des axes 66     (fig.    8) traversant les trous  des pattes adjacentes 62 ou 65 réunissent les  lisses 61 en quatre groupes indépendamment  mobiles<I>A, B, C et D,</I> de quinze lisses cha  cun. Les axes 66 sont assujettis de façon pi  votante par l'intermédiaire de paires de     biel-          lettes    67, un des groupes A à D desdites lisses  étant ainsi assujetti à un des quatre bras 54  actionnés par les leviers coudés 46, 47, 48 et  49 respectivement.

   Ainsi, la rotation de l'ar  bre principal 24 a pour effet de provoquer la  levée et l'abaissement des groupes<I>A, B, C et</I>  D de lisses 61, de telle sorte que, au stade  représenté à la     fig.    6, un desdits groupes, par  exemple le groupe B, monte pendant qu'un  autre, par exemple le groupe C, descend ; les  deux groupes restants<I>A</I> et<I>D</I> étant approxima  tivement stationnaires, A à l'extrémité supé  rieure de sa course, et D à l'extrémité infé  rieure de sa course. De plus, l'angle de l'ex  centrique 41 est tel qu'il existe une période de  repos pendant laquelle des paires de groupes  sont approximativement stationnaires aux ex  trémités supérieures et inférieures de leur  course.

   Un trou ovale 68 est pratiqué dans  chacune des lisses 61, près de l'extrémité su  périeure 64 de la lisse, et des fils de chaîne  individuels 69 provenant d'un centre approprié  (non représenté) passent à travers les divers  trous 68. Les fils 69 passent     à_travers    une rai-    mure longitudinale peu profonde 70     (fig.    9)  d'une plaque de guidage 71 qui peut être fixée  de façon réglable à l'intérieur d'une seconde  rainure longitudinale 72 pratiquée dans la por  tion supérieure 76 d'un bloc de décharge 73,  à l'aide d'une vis 75 fixée au bloc de guidage  et engagée dans une fente 74 de la plaque 71.

    Le bloc 73 est fixé à la portion supérieure 56  de la paroi 26 du carter 23, et la plaque de  guidage est ajustée de façon qu'il existe 4,5 mm  environ de jeu entre son extrémité avant 77 et  les côtés adjacents des lisses 61.  



  Une plaque à friction démontable 78, pré  sentant un biseau antérieur 82, s'ajuste dans  la rainure 70. Une languette 80 de la plaque  de guidage 71 s'engage dans une fente 81 de  la plaque à friction 78 de sorte que le biseau  antérieur 82 de ladite plaque est maintenu à  l'alignement du bord correspondant 77 de la  plaque de guidage 71. Un des angles de la  plaque à friction est biseauté en 83, comme  représenté aux     fig.    2, 16, 19 et 20.  



  Une broche 84 est fixée au sommet 76 du  bloc 73, près d'un des côtés de la plaque de  guidage 71, et une console 85, ayant la forme  d'un   U  , est engagée par son milieu par  dessus la broche de manière à entrer en con  tact avec la face de dessus 76 du bloc, ainsi  qu'avec la plaque à friction 78. Une vis à tête  moletée 87 entre en contact avec le sommet de  la broche 85 et un ressort de compression 86  (voir     fig.    1) est interposé entre la vis et la  console. On peut ainsi régler la poussée exer  cée par la plaque à friction sur le tissu passant  dans la rainure 70, par la     manoeuvre    de la  vis à tête moletée 87. Le tissu passe alors  par-dessus un rouleau fou 90 dont la généra  trice supérieure est placée au niveau de la rai  nure 70 de la plaque de guidage 71.  



  Deux rouleaux moletés en acier trempé 88  et 89 sont montés l'un au-dessus de l'autre  près du bloc 73 et au-dessous du rouleau fou  90. Le rouleau inférieur 89 est monté à pivot  près du point d'appui d'un bras de levier 91  soumis à l'action d'un ressort, de sorte que  ce bras est sollicité vers le haut pour que le  rouleau 89 entre en contact avec le rouleau  supérieur 88. Ce rouleau supérieur est entraîné      à partir de l'arbre principal à une vitesse angu  laire prédéterminée, par l'intermédiaire d'un  train de roues dentées droites, de façon qu'il  tire les fils de chaîne 69 à travers le métier.  



  On décrira maintenant la commande du  rouleau 88 en se référant particulièrement aux       fig.    4 et 7. Un petit pignon droit 92 est calé  sur l'arbre principal 24, près de la portion  étagée vers l'intérieur 57 de la paroi 26 du  carter 23. Le pignon 92 engrène avec une  roue dentée 93 qui tourne librement sur un  arbre de renvoi 94 supporté par un palier 96  fixé à ladite portion 57 de la paroi 26, l'arbre  94 étant espacé de l'arbre 24 et disposé paral  lèlement à cet arbre et dans le même plan.  



  Un second pignon 97, d'une seule pièce  avec la roue dentée 93, engrène avec une se  conde roue dentée 98 qui peut tourner libre  ment sur l'arbre 24, près du pignon 92. Un  troisième pignon 99, d'une seule pièce avec  la roue dentée 98, engrène avec une troisième  roue dentée 100 calée sur l'extrémité 101 de  l'arbre 94. L'arbre 94 est ainsi entraîné à une  vitesse angulaire considérablement réduite à  partir de l'arbre 24. Un pignon 102, monté  sur l'extrémité extérieure 106 de l'arbre 94,  engrène avec deux roues dentées folles 103 et  104     (fig.    1 et 4) engrenant elles-mêmes avec  une roue dentée 105 assujettie au rouleau 88.  



  On décrira maintenant le dispositif servant  à communiquer le mouvement de va-et-vient  à l'organe d'insertion de trame. Une cloison  centrale 107 est ménagée à l'intérieur du car  ter 23, parallèlement aux parois 26 et 27 et  à mi-distance entre ces parois, cette cloison  étant unie à la portion supérieure 56 de la  paroi 26 par une portion horizontale formant  un fond 108 qui est placé au-dessus des roues  dentées 93, 97 et 100 (voir     fig.    3).  



  Un second arbre de renvoi 109     (fig.    2 et 4)  est supporté par des paliers fixés dans la cloi  son 107 et la portion de paroi 56. Une des  extrémités 110 de cet arbre porte un pignon  111, dont le diamètre est du même ordre que  celui du pignon 36, la disposition étant telle  que l'arbre 109 est entraîné au quadruple de  la vitesse de l'arbre principal 24. Une came  cylindrique 112 est calée sur l'arbre 109 entre    les parois 107 et 56. La     fig.    5 est une vue  agrandie de la came 112, qui est composée  d'une portion cylindrique centrale 113 pour  vue à sa circonférence d'une portion en relief  114 présentant un profil spécial.

   Deux pièces  d'extrémité en forme de cuvette 115, dont les  bords tournés vers l'intérieur sont profilés de  façon analogue, sont     fixées    rigidement aux  extrémités respectives de la portion cylindri  que 113, de sorte que deux rainures hélicoï  dales 117 et 118 sont constituées conjointe  ment avec la portion en relief 114. Un bloc  ou crosse 119, ayant en section la forme d'un  U, présente à l'une de ses extrémités 122 une  rainure     longitudinale    120, ce bloc étant aussi  fixé entre les parois 107 et 56, près de la  face de la came 112.

   L'axe longitudinal de ce  bloc est approximativement à     l'alignement    du  bord 82 de la plaque à friction 78, et son ex  trémité 121 traverse la paroi 56 et est espacée  d'environ 6 mm de l'extrémité 123 du groupe  de lisses 61. L'extrémité 121 du bloc 119  présente une forure longitudinale 124 qui pos  sède la forme d'un U et débouche dans la  rainure 120. Une aiguille 125, ayant en sec  tion la forme d'un U, est montée de façon  coulissante dans la forure 124, l'extrémité 126  de cette aiguille étant située à l'intérieur de la  rainure 120 et fendue comme représenté à la       fig.    5.  



  Un bloc suiveur de came rectangulaire 127  est pourvu de deux languettes 128 engagées  dans les fentes de l'extrémité 126 de l'aiguille.  Une goupille 129 du bloc 127 est engagée dans  la     rainure    117 de la came 112, de sorte que  la rotation de cette came provoque une oscil  lation de l'aiguille 125 entre la position com  plètement développée vers l'extérieur, repré  sentée aux     fig.    5, 15 et 16, et la position ré  tractée de la     fig.    20.  



  L'extrémité extérieure 130 de l'aiguille est  biseautée et repliée sur elle-même de     manière     à former un crochet et un     oeil,    une vue à  plus grande échelle de cette extrémité étant  donnée à la     fig.    11. Pendant une partie du  trajet de l'aiguille 125, il est nécessaire que       l'aeil    130 soit fermé.

   Cette fermeture est ef  fectuée à l'aide d'une barre de fermeture ap-           proximativement    rectangulaire 131 qui est  libre de coulisser longitudinalement à l'inté  rieur de la fente en U formée le long de l'ai  guille.     L'extrémité    extérieure de la barre 131  est découpée de manière à former une lèvre  132 qui, dans la position avancée, s'étend     au-          dessus    du sommet de     l'aeil    130 et ferme ce  dernier, comme représenté à la     fig.    11. Lors  que la barre 131 est rétractée,     l'oeil    130 est       ouvert,    comme représenté en pointillés à la  fia,. 5.

   Pour actionner la barre 131, son extré  mité intérieure 133 est pourvue de fentes.  Un second bloc suiveur de came rectangulaire  134, qui coulisse dans la rainure 120 du bloc  formant crosse 119, entre le bloc 127 et la  forure 124, est pourvu de languettes 135 qui  s'engagent dans les fentes pratiquées dans l'ex  trémité 133 de la barre de fermeture 131. Ce  second bloc 134 est aussi pourvu d'une gou  pille 136 qui fait corps avec lui et est engagée  dans la rainure de came 118 de manière à  régler     l'ouverture    et la     fermeture    de     l'oeil    130  de l'aiguille.  



       L'aiguille   <B>125</B> reste rétractée,     comme    re  présenté à la fi-. 20, sur 180  environ du mou  vement angulaire de la came 112 et, à ce mo  ment, les rainures 117 et<B>118</B> sont dans des  plans perpendiculaires à l'axe de la came,  comme représenté en 138 à la     fig.    2. L'aiguille  125 avance ensuite en s'éloignant du métier  lorsque des     portions    inclinées et arquées 137  des rainures 117 et 118     (fig.    2 et 4) viennent  en contact avec les éléments suiveurs de came.

    A la     fig.    2, on voit que le rayon de courbure  de la rainure 118, au point 139, est plus  grand que le rayon de courbure au point 140  de la rainure 117.     Il    s'ensuit que la barre de  fermeture 131 se rétracte à une vitesse moin  dre que l'aiguille<B>125,</B> de sorte que la ferme  ture de     l'oeil    130 s'effectue à ce stade,     c'est-          à-dire    entre le point du cycle représenté à la       fig.    19 et celui représenté à la fi-. 20.  



  Une variante de l'aiguille 125, qui n'est  pas nécessairement sa forme préférée, a été  représentée aux     fig.    13 et 14. Dans ce cas,  l'aiguille 125a est de section circulaire. L'or  gane de fermeture 131a est aussi une barre de       section    circulaire dont l'extrémité 132a est    biseautée de manière qu'elle ferme     l'oeil    130a  lorsqu'elle est en contact avec l'aiguille. Le  mécanisme actionnant cette aiguille modifiée  est semblable à celui déjà décrit.  



  L'arbre<B>109</B> présente un alésage central  141 (fi-. 5) dans lequel un arbre de renvoi  142 peut tourner librement. Un levier coudé  143 est fixé à l'extrémité 142 de l'arbre 141  qui est voisine des lisses 61. L'extrémité exté  rieure libre 144 du levier 143 est recourbée à  angle droit vers les lisses et est percée d'un  petit trou 145 près des lisses. Le levier 143  actionne un fil de chaîne indépendant 146     (fig.     18 à 21), dans un but qu'on indiquera plus  loin.  



  L'extrémité 147 (fia. 4) de l'arbre 142 op  posée à celle portant le levier coudé 143     porte     un second levier coudé 148 dont l'extrémité  libre 149 porte un goujon suiveur de came qui  glisse dans une rainure annulaire excentrique  150 pratiquée sur une des faces latérales d'un  pignon droit 151. Le pignon 151 est     porté    par  un arbre 152     supporté    de façon rotative par la  paroi 27 du     carter    23, près du sommet de  cette paroi, ledit pignon engrenant avec la  roue dentée 29 de l'arbre principal 24. Le  rapport des diamètres des deux roues dentées  est tel que l'arbre 152     tourne    à la moitié de  la vitesse angulaire de l'arbre 109 et de la  came 112.

   Les engrenages 29 et 151 sont dans  un rapport tel que le levier coudé 143 se meut  jusqu'à la limite supérieure de son chemin  courbe pendant que l'aiguille 125 effectue sa  course rétrograde dans un cycle, et que ledit  levier se meut jusqu'à la limite inférieure de  sa course pendant que l'aiguille effectue son  mouvement rétrograde dans le cycle suivant.  Lorsque l'aiguille 125     avance,    le levier coudé  143 peut être considéré comme fixe, son ex  trémité 149 étant en effet logée dans l'une ou  l'autre des deux portions de repos 153 et 154  de la rainure annulaire 150     (fig.    4).  



  Un autre arbre auxiliaire 155, supporté de  façon rotative parallèlement à l'arbre princi  pal 24, est actionné par un pignon droit 156  qui engrène avec la roue dentée 30 de l'arbre  principal,     cet    arbre étant aussi entraîné au  quadruple de la vitesse angulaire de l'arbre      principal. Ce second arbre auxiliaire traverse  la paroi 56 du carter 23 ainsi que le bloc de  décharge 73, où son extrémité 157     (fig.    9)  pénètre dans un petit carter à engrenages rec  tangulaire 159     (fig.    1 et 3). Une saillie 160  de ce carter présente une fente courbe 162  qui passe au-dessus d'un goujon 161 égale  ment assujetti sur le côté 158 du bloc 73.

   Le  carter 159 peut ainsi être bloqué en position       angulairement        réglable    sur le bloc 73. Une  roue dentée droite 163     (fig.    4), fixée à l'ex  trémité 157 de l'arbre 155, actionne une roue  dentée 165 par l'intermédiaire d'un pignon  fou 184. La roue 165 est fixée à un arbre  creux<B>166</B> (voir     fig.    4) tournant dans l'extré  mité libre 167 du carter 159. L'extrémité inté  rieure de l'arbre 166 porte un bras     enfileur     171, et son extrémité extérieure porte un bras  de reprise 172. Ces éléments sont visibles aux       fig.    15 à 20 et seront décrits plus loin.  



  Un bossage 168 (voir     fig.    1) est ménagé,  concentriquement à l'arbre 166, sur la face  du carter opposée au carter principal 23. La  branche verticale 169 d'une console 170 ayant  la forme d'un L est bloquée de façon réglable  autour de ce bossage 168. La branche hori  zontale 173 de ladite console constitue une  plate-forme destinée à supporter des disques à  friction 174     (fig.    2 et 3) qui sont soumis à  l'action de ressorts et constituent collective  ment une forme de dispositif de tension de fil  bien connue. Des ressorts de torsion courbes  175 et 176,     pourvus    d'extrémités à crochet,  sont aussi fixés à la branche 173 dans le même  plan que les disques 174.

   Un tube évasé 178,  recourbé à angle droit, est fixé par une extré  mité 177 à l'extrémité extérieure 180 de la  console 170. L'extrémité libre 179 du tube  178 est dirigée vers le bas et vers une bobine  181 d'alimentation en fil de trame, fixée     au-          dessous    du métier.  



  Le bras     enfileur    171 (voir particulièrement  la     fig.    10) est fendu à l'une de ses extrémités  <B>182</B> et pourvu à cet endroit d'une vis de blo  cage 183 à l'aide de laquelle ledit bras     enfileur     peut être fixé de façon réglable à l'extrémité  intérieure de l'arbre 166. Un     oeillet    en fil mé  tallique 185 s'étend à travers un trou pratiqué    sur la face 187 du bras 171, près de l'extré  mité 184 de ce bras, et peut être     verrouillé,     dans toute position angulaire désirée, à l'aide  d'une vis de blocage 186.  



  Le bras de reprise 172 (voir particulière  ment les     fig.    16 et 17) situé à l'extrémité op  posée de l'arbre 166 est exactement le même  que le bras 171, excepté qu'un organe frap  peur en fil métallique 188 s'étend vers l'exté  rieur parallèlement à l'arbre 166 sur une  courte distance, puis est replié sur lui-même  sous forme d'une branche qui fait un angle  de 45  avec l'arbre et avec la     portion    princi  pale 196. Une vis 189 bloque l'élément 188  en position, et une vis 190     (fig.    17) bloque le  bras portant ledit élément sur l'arbre.  



  En fonctionnement, le métier est alimenté  en     fils    de chaîne 69 qui traversent les trous 68  des lisses 81 et qui sont divisés par ces der  nières en quatre nappes 69A, 69B, 69C et  69D. On supposera que le tissage est déjà  commencé sur le métier et qu'il existe par  conséquent une longueur de tissu au-dessous  de la plaque à friction 78 et à l'intérieur de la  rainure 70 de la plaque de guidage 71. Le  tissu passe aussi autour du rouleau 90 et entre  le rouleau mené 88 et le rouleau presseur 89.  Le fil de trame 191 partant de la bobine 181  passe, par l'intermédiaire du tube 178 et du  dispositif à friction 174, au ressort de torsion  175 et de là au ressort de torsion 176.

   Il  passe alors à travers un     oeillet    192, puis à  l'intérieur de l'arbre creux 166, puis à tra  vers     l'oeillet    185 du bras     enfileur    171 pour  aboutir au tissu à sa ligne de serrage 193 et à  l'extrémité 82 de la plaque à friction 78.  



  Le tissage s'effectue de la manière sui  vante<B>:</B> les     fig.    15, 16 et 18 représentent l'ai  guille complètement avancée à l'intérieur des  nappes de chaîne 69.A ce stade, la nappe des  quinze fils de chaîne 69A et la nappe des  quinze     fils    de chaîne 69D sont sur le point  d'atteindre les limites supérieure et infé  rieure de leur mouvement, respectivement,  alors que les nappes 69B et 69C occupent une  position intermédiaire.

       L'oeil    130 de l'aiguille  est ouvert et     l'oeillet    185 du bras     enfileur    fait  pivoter le fil de trame 191 suivant un arc de      cercle autour d'un point 194 (voir     fig.    16) où  ce fil a été ancré près de la jonction de l'ex  trémité 82 de la plaque à friction 78 et du  biseau 83     Île    cette plaque. L'aiguille est située  sur le chemin du fil de trame qui effectue une  boucle autour de     l'oeillet    130.  



  Le bras de reprise 172 est fixé à l'arbre  166 dans une position décalée d'environ 70  à  l'avant du bras     enfileur    171, et son organe  frappeur 196 décrit un chemin circulaire tel  qu'il entre en contact avec le fil de trame 191  en un point situé entre l'arbre 166 et     l'oeillet     192, au point le plus bas dudit chemin circu  laire. En continuant à tourner, l'organe frap  peur 196 tire la trame sous forme d'une bou  cle, comme représenté aux     fig.    15 et 16.  Comme, à ce stade, la trame est ancrée au  point 194, du fil destiné à former la boucle  <B>195</B> est tiré de la bobine 181 à travers les dis  ques à friction 174.

   Lorsque l'organe frappeur  196 a dépassé de 20  environ le point mort  supérieur, comme représenté à la     fig.    16, la  branche 188 rejette la boucle 195. A ce stade,  l'aiguille 125     commence    son mouvement rétro  grade et, par suite,     commence    à tirer la boucle  195 vers l'intérieur. Cette aiguille est ainsi dé  chargée de l'effort qu'elle serait autrement obli  gée d'exercer pour tirer la trame de la bobine  181 et à travers le dispositif à friction 174.

    L'aiguille 125 tire une boucle ou double fil de  trame 197 entre les nappes de fils de chaîne  et, au stade représenté à la fi-.<B>19,</B>     l'#il    de  l'aiguille se referme, de sorte que la boucle de  trame 198, provenant de la duite précédente  et qui entoure la tige de l'aiguille, passe par  dessus     l'oeil    130 et entoure la nouvelle trame  197, comme représenté à la     fig.    20.  



  La fia. 20 représente l'aiguille 125 com  plètement rétractée et avec     l'oeil    de nouveau  ouvert. L'aiguille reste rétractée pendant une  période approximativement égale à celle pen  dant laquelle elle était en mouvement. Ce  repos laisse aux lisses le temps d'effectuer  deux actions. En premier lieu, les lisses 61 des  groupes<I>A</I> et<I>D</I> atteignent les limites supé  rieure et inférieure de leur mouvement, de  sorte que les groupes de chaînes 69A et 69D  font entre eux un angle de plus de 90  au    point de tissage 193. La duite précédente (dont  on ne peut voir que la boucle 198 aux     fig.    1.9  et 20) est ainsi fortement pressée contre la  ligne de serrage du tissu.

   La fonction d'un  peigne de battant se trouve ainsi réalisée sans  qu'il ait été nécessaire d'incorporer un tel mé  canisme.  



  Les lisses 61 se meuvent maintenant de  telle sorte qu'elles provoquent le croisement  des     groupes    de fils de chaîne 69 ; le groupe  69D vient à la position précédemment occu  pée par 69B à la     fig.    18 ; de même, 69A vient  à la place de 69D, 69B vient à la place de  69A et 69C vient à la place de 69D. Le fil  de trame 197 est maintenant entrelacé par les  nappes de chaînes<I>A</I> et<I>B,</I> c'est-à-dire contre  le point 193.  



  L'aiguille 125 commence maintenant à se  mouvoir vers l'extérieur entre les nappes A  et D, et la boucle de trame 197 glisse main  tenant de bas en haut sur la tige de l'aiguille,  comme l'avait fait la boucle précédente 198.  L'aiguille 125 atteint la limite de son mouve  ment vers l'avant au moment où     l'oeillet    185  de l'organe     enfileur    171 est sur le point d'at  teindre un plan horizontal contenant l'axe de  cet organe. Ce dernier commence alors à poser  une nouvelle boucle de trame dans     l'oeil    130  de l'aiguille et le cycle recommence.  



  Comme le métier comporte quatre nappes  de chaînes, le fil de chaîne situé le plus à  l'intérieur dans chaque nappe formerait suc  cessivement la limite contre laquelle les bou  cles de trame seraient tricotées pour former la  lisière 199. Un examen de la     fig.    22 fait res  sortir que le fil 69A formerait la limite sur  une duite donnée, ce     fil    étant suivi du fil 69B  qui formerait la     limite    sur la duite suivante,  puis par 69C et 69D pour les duites suivantes.  La lisière présenterait alors un aspect déchi  queté ou en dents de scie du fait que le fil  69D est situé à environ 0,8 mm du fil 69A.  



  Pour éviter ceci, il est fait usage du     fil     de chaîne extérieur simple auxiliaire précédem  ment mentionné 146 pour former la lisière  199. Ce fil, entièrement indépendant des lisses,  est posé en un point immédiatement adjacent  à l'extrémité 123 du groupe de lisses et tra-      verse le trou 145 que présente l'extrémité 144  du levier coudé 143. Ce levier ne se meut que  pendant la période de repos, quand l'aiguille  a été complètement rétractée, et il se meut  vers le haut pendant une période de repos, puis       redescend    pendant la période de repos sui  vante.

   En examinant attentivement la     fig.    21,  dans laquelle l'aiguille est représentée comme  ayant été rétractée au cours d'une période de  repos, on voit que le levier se meut vers le  haut de telle sorte que le fil 146 élève la bou  cle 198 au-dessus de l'aiguille 125.  



  Lorsque l'aiguille avance, elle passe     au-          dessous    du fil 146 et la boucle 198 s'enve  loppe autour de ce fil.  



  Pendant le cycle suivant, le fil 146 des  cend, de sorte que l'aiguille passe au-dessus de  lui et que la boucle 198 passe de nouveau  autour de ce fil dans le sens opposé.  



  Le résultat est représenté à la     fig.    22, où  l'on voit qu'une lisière régulière 199, pourvue  d'un fini de toile net, a maintenant été formée.    Dans la description donnée ci-dessus, les  lisses ont été disposées en quatre groupes de  manière à former quatre nappes de chaînes  individuelles. Le patron tissé avec cette dis  position est du type dit   en chevrons      .    D'au  tres types de patrons peuvent être formés par  différentes dispositions du mécanisme de for  mation de la foule. Par exemple, pour produire  un fini de toile, on règle la transmission à en  grenages de façon que l'arbre 24 tourne à la  moitié au lieu du quart de la vitesse des arbres  109 et 166. Les lisses 61 seraient disposées en  deux groupes de manière à ne former que  deux foules.

   Ces deux groupes seraient déca  lés de 180  l'un par rapport à l'autre.  



  En modifiant l'ordre des lisses dans cha  que groupe, on peut obtenir divers dessins  dans l'armure finie. Dans la pratique, un mé  tier à tisser du type décrit travaille d'une ma  nière satisfaisante à des vitesses de plus de  3200 duites doubles par minute, cette vitesse  étant de beaucoup supérieure à la vitesse de  tissage maximum possible des métiers à tisser  existants de ce type.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Procédé de tissage d'un ruban, caractérisé par le fait qu'on tire une boucle de fil de trame à partir d'une réserve de trame de manière qu'elle passe à travers une foule composée de deux nappes de fils de chaîne, à l'aide d'une aiguille à crochet animée d'un mouvement de va-et-vient, on ferme temporairement l'#il de l'aiguille de manière à jeter une boucle de trame précédente par-dessus la boucle tirée, on croise les fils de chaîne de manière à former une nouvelle foule, on ouvre l'#il de l'aiguille pour libérer l'extrémité bouclée du fil de trame tiré,
    on ramène l'aiguille à travers la boucle maintenant stationnaire et la nou velle foule de manière à tirer un nouveau fil de trame de la réserve et à tirer la nouvelle boucle de fil de trame en arrière à travers la foule et hors de la boucle du fil précédent. REVENDICATION II Métier à tisser pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, comprenant une réserve de trame stationnaire et une ai guille effectuant un mouvement de va-et-vient entre les fils de la chaîne, caractérisé en ce que cette aiguille présente un crochet et est agencée de façon à être passée par la foule depuis le côté opposé à la réserve.
    SOUS-REVENDICATIONS 1. Métier à tisser suivant la revendication II, caractérisé en ce que l'aiguille à crochet présente une barre de fermeture susceptible de fermer l'#il de l'aiguille, cette barre étant com mandée par une came rainurée se déplaçant avec les moyens actionnant l'aiguille. 2. Métier à tisser suivant la sous-revendi- cation 1, caractérisé en ce qu'il comprend un organe à oeillet traversé par le fil de trame et susceptible d'être pivoté autour de l'aiguille pour enfiler le fil de trame dans l'#il de l'ai guille. 3.
    Métier à tisser selon la revendication II, caractérisé par des moyens pour relâcher le fil provenant de la réserve de trame afin qu'il ne soit pas tiré directement à partir de cette réserve par l'aiguille dans son mouve ment vers la zone de tissage. 4. Métier à tisser selon la sous-revendica- tion 3, caractérisé en ce que le relâchement du fil de trame est effectué à l'aide d'un or gane frappeur agissant sur ce fil entre la ré serve et l'aiguille pour créer du mou dans le fil. 5.
    Métier à tisser selon la sous-revendica- tion 4, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de tension pour maintenir le fil pro venant de la réserve de trame sous une ten sion constante et pour emmagasiner le mou créé dans le fil par l'organe frappeur.
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