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perfectionnements aux machines à coudre cette invention a trait à certains perfectionnements apportes aux machines à coudre, notamment les machines à coudre le cuir, du genre de celles employées par exemple en cordonnerie pour la pose des semelles. Un système de machine usité couramment aujourd'hui pour coudre la seconde (semelle d'usure) du cousu-trépointe possède une aiguille courbe, à barbe, cette aiguille ooopérant aveo une alêne courbe et des outils qui manient le fil de façon à unir par dos pointe de navette ladite seconde à la trépointe de la chaussure. Cette machine est construite et fonctionne essentiellement comme celle ayant fait l'ob-
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jet du brevet français du 2 Octobre 1911 (nQ 456.762).
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Dans une machine étudiée pour2piquer les semelles ou @ pour joindre ensemble des pièces de matière plutôt épaisse, il est nécessaire que les outils maniant le fil et les pièces y associées soient forts et robustes afin de pouvoir résister à la fatigue que leur impose le travail ardu qu'ils sont appelés à exécuter. Cependant, quand les pièces sont faites épaisses en vue de les renforcer, la marche de la machine n'est pas aussi douce qu'elle devrait l'être, et ce pour les raisons expliquées ci-après.
En cousant autour d'une chaussure pour fixer, par exemple, la semelle seconde à la trépointe dont elle est déjà munie, on a l'habitude aujourd'hui de lancer la machine à une allure assez rapide, du moins en travaillant autour de l'avant-pied.
Or, dans une machine dont les pièces sont faites épaisses pour les renforcer, l'entraînement de ces pièces suscite de de violentes secousses si l'on n'a pas eu le soin de les bien équilibrer, chose assez diffioule et même dispendieuse dans le cas de pièces rotatives. En outre, avec des pièces massives oscillant ou vibrant rapidement, il n'est vraiment pas facile d'obtenir une marche pour ainsi dire sans à-coups et, naturellement, plus la machine marche vi te, plus elle est secouée.
Dans une machine fonctionnant à grande vitesse, cette secousse ne fai t du bien ni à la machine ni à l'ouvrier et, dans le cas d'une machine à coudre où l'opérateur doit guider lui-même l'ouvrage, il ne tarde pas à être fatigué par la vibration constante des pièces et sa tâche devient de plus en plus pénible, si bien que la besogne qu'il peut abattre en une journée de travail est inférieure au rendement qu'il pourrait obtenir avec une machine à marche douce.
On a constaté que les trépidations qui se manifestent dans une machine à piquer les semelles construits aur le @ principe de celle du brevet précité sont dues en grande
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Ii' partie au va-et-vient d'un dispositif relativement lourd ayant pour fonction de régulariser la tension du fil qui est débité à l'aiguille, à la navette et aux autres outils forme-points, et qui est tiré ultérieurement en bas jusque contre l'ouvrage pour l'y ancrer à une certaine profondeur.
La présente invention comporte en premier lieu l'utilisation, dans une machine à coudre possédant une aiguille à barbe, un galet unique à marche douce, et à rotation continue, fait pour tendre le fil à la demande durant le travail de couture, le débiter aux outils couseurs et enfin le tirer en bas et toujours de la même manière jusque contre l'ouvrage toutes les fois que la chose est nécessaire.
L'invention comporte, en second lieu, une variante de tendeur par quoi deux galets rotatifs demeurant constamment en prise avec le fil effectuent, durant la formation d'un point de couture, un mouvement de nature telle qu'il est donné aux outils t'orme-points à peu près tout le fil dont ils ont besoin.
Dans cette variante de tendeur, les deux galets autour desquels le fil passe pour s'acheminer vers les outils couseurs en se déroulant d'une bobine d'alimentation sont montés sur des pièces (une pour chaque galet) tournant à des vitesses différentes, et l'un des galets est agence de manière à suivre un parcours en forme de spirale pendant qu'il se rapproche et s'écarte de l'autre galet qui suit à son tour, durant le même temps, un parcours purement circulaire. Il s'ensuit que le rapprochement des deux galets l'un de l'autre leur fait donner du fil aux outils couseurs, alors que leur écartement les amène à tirer de concert vers l'ouvrage le point préalablement formé et à l'y serrer fermement.
De même, tandique lesgalets se rapprochent de l'ouvrage, ils débitent du fil pour la
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formation du point suivant et, lorsqu'ils s'en écartent, ils tirent de haut en bas contre l'ouvrage le point forme par les outils courseurs. #
Dans le système de tendeur rotatif à galet unique, ce galet est monté excentriquement sur un pignon qui roule sur la périphérie d'un second pignon, lequel est fait pour bas- culer dans un sens et l'autre autour de son axe à une vitesse relativement petite. La combinaison des mouvements de roule- ment et d'oscillation des deux pignons a l'effet de rapprocher et d'écarter plus ou moins vite de l'ouvrage le galet tendeur en lui faisant suivre un parcours orbital, ce qui lui permet de maitriser le fil sans le jamais laisser ni trop lâche ni trop tendu.
Les objets et particularités de l'invention spécifiés ci-dessus ressortiront clairement du mémoire descriptif qui va suivre en regard du dessin ci-joint dont
Fig. 1 montre, de face, le nouveau système de tendeur à deux galets appliqué à une machine à piquer les semelles ;
Fig. 2 est une vue de profil à droite du tendeur représenté fig, 1;
Fig. 3, un graphique des parcours suivis par les galets du tendeur de fig. 1 durant la formation et le serrage d'un point de couture; Fig. 4 montre, de face, la variante de tendeur à galet unique appliquée à une machine à piquer les semelles;
Fig. 5 est une vue de profil à la droite du tendeur représenté fig. 4 ;
Fig. 6, un graphique du parcours suivi par le galet unique du tendeur de fig. 4 durant la formation et le serrage d'un point de couture.
On décrira d'abord le système de tendeur représenté fig.
1, 2 et 3. Dans une console 1, solidaire du socle 3 d'une @ machine à coudre du type de celle du brevet français précité, sont
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montés deux arbres horizontaux. Un de ces arbres, indiqué en 5, est plein tandis que l'autre, indiqua en 7, est creux et reçoit l'arbre 5. L'arbre 7 tourne à la même vitesse que l'arbre de commande de la machine, mais en sens inverse, sous l'impulsion d'une roue d'angle 9 entée sur son bout de gauche et en prise avec une roue d'angle analogue, 11, entée sur le bas d'un arbre vertical 13 auquel un engrenage 15-17 transmet le mouvement de l'arbre de commande de la machine.
L'arbre 5 tourne deux fois plus vite sous l'impulsion d'une roue d'angle 19, plus petite, laquelle est en prise avec une roue d'angle au bas de l'arbre 13. Les arbres 5 et 7, installée en dessus du banc de la machine (voir fig.
1) partent d'un point situé à la gauche de celle-ci et viennent se terminer juste en dessous de la table porte- ouvrage 21. L'arbre creux 7 porte à sa droite un disque
23 mesurant à peu près 14 cm. comme diamètre, et dans ce disque est implantée, dans le sens de son axe et tout près de sa périphérie, une broche 25 sur le bout dehors de la- quelle est monté fou un galet 27. Ce système de tendeur renferme un excentrique 29 oalé sur la face de devant du disque 23 (voir fig. 2). L'arbre plein 5 émerge du disque
23 et de l'excentrique 29,, et 11 porte à sa droi te une plaque 31 longue d'environ 10 cm., épousant l'excentrique.
Dans cette plaque est un ooulisseau diamétral 33 (fig. 2) @ où se loge une glissière 35 traversée, près d'une de ses extrémités, par une broche 37 dont le bout de gauche (voir fig. 1) pénètre dans un logement ménagé dans un manchon 39 qui embrasse l'excentrique 29 afin de pouvoir participer au mouvement de ce dernier. L'avant-bout de la broche 37 , émerge de la face de droite de la glissière 35 et porte un galet 41 pareil au galet 27 monté sur le disque 23, les deux galets étant sis dans un marne plan perpendiculaire à l'axe des arbres rotatifs (fig. 1).
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Il a été dit que l'arbre 5 tourne deux fois plus vite que l'arbre 7. Or, comme la glissière 35 portait le galet .
41 est accouplée au manchon 39 de l'excentrique,- le galet
41 est contraint de décrire, pendant que le galet 27 fait une fois le tour d'un cercle qui a un diamètre d'environ 12, 5 cm. comme une spirale continue qui prend tout d'abord la forme d'un cercle entier mesurant environ 57 mm. comme diamètre, et de décrire ensuite un cercle entier mesurant à son tour environ 86 mm. comme diamètre.
Voici maintenant comment les deux galets susdits agissent de concert pour prendre le fil que déroule un doigt pareil à celui indiqué en 153 au dessin annexé au brevet frangais précité et débiter ce fil à. la vitesse requise pour la formation irréprochable d'un point de couture sans faire *scier* le fil dans aucune des pièces par où il passe, et sans lui donner non plus la chance de se relâcher outre mesure pendant qu'il est manié par lesdites pièces.
Les choses se passent ainsi. Dès qu'un point de couture commence de se former (l'aiguille se trouvant alors en dessus de l'ouvrage, l'alêne prête à percer son trou et le boucleur venant justement de commencer à se rapprocher de l'aiguille), le galet 27 monté sur le plus grand disque 23 est sur le coté avant de ce disque et un peu en dessus de la position horizontale de son axe et descend quand son disque-support se met à tourner.
Cette position est indiqué en a sur fig. 5. Le galet 41 se trouve en même temps juste en arrière et un peu en dessus de la limite inférieure de sa course. La position de ce galet est indiquée en a' sur fig. 3. Quand les deux galets du tendeur accusent ces positions, le fil qui descend d'un rouleau-guide fixe 43 pour passer autour des deux galets 27 et 41 et remonter de là jusqu'à autre guide, 43. situé
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juste en dessous de l'endroit où se fait la couture a, à peu de chose près, toute la longueur que le tendeur peut tirer.
La partie du fil allant du galet 41 au galet 27 fait maintenant un angle d'environ 95 avec la partie allant du tendeur au guide 45, droit en dessous de l'endroit où se fait la couture.
Quand la rotation de l'arbre de commande de la machine lui a fait quitter un peu la position qu'il occupe au commencement de la formation d'un point de couture, le disque 23 (vu fig.
2) aura effeotué un mouvement angulaire correspondant en sens inverse des aiguilles d'une montre pour amener le galet 27 en dessous du plan horizontal de son axe. De même, le galet 41 aura effectue un mouvement angulaire d'une amplitude deux fois plus grande pour s'écarter davantage de la limite inférieure de sa oourse et se rapprocher du coté dessous de l'ouvrage.
En prenant ces positions par rapport aux guide-fil 43 et 45, les deux galets du tendeur se séparent quelque peu, ce qui a l'effet de tirer un peu de fil de haut en bas dans l'ouvrage pour serrer le point préalablement formé. Pendant que l'arbre de commande de la machine tourne encore d'une dizaine de degrés, le galet 27 porté par le disque 23 descend de dix autres degrés cependant que le galet 41 monte de vingt degrés. Ce replacement des galets du tendeur donne un peu de fil au boucleur. Lorsque l'arbre de commande de la machine a tourné de soixante degrés depuis le commencement de la formation d'un point de couture, les galets 27 et 41 accusent respectivement les positions indiquées en b et b' sur fig. 3.
Enfin, durant une rotation supplémentaire d'une soixantamde degrés de la part de l'arbre de commande de la machine, l'alêne 47 (voir fig. 1) perce un trou dans l'ouvrage et en sort après l'avoir entraîné vers l'aiguille 49. Celle- ci descend alors pour s'enfoncer dans le trou percé par l'alêne et se rendre jusqu'au bas de sa course où elle reste
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en dessous de l'ouvrage. Durant ces opérations, le boudeur
51 continue de se mouvoir en travers du chemin de l'aiguilla pour coucher le fil dans la barbe de celle-ci, et les galets 27 et 41 du tendeur continuent en même temps de tourner avec leurs supports respectifs, la vitesse angulaire du galet 41 excédant celle du galet 27 et la rotation de la plaque 31 par l'excentrique 29 monté sur le disque 23 entraînant le galet 41 diamétralement en travers de ladite plaque.
Durant la ro tation supplémentaire susdite de l'arbre de commande, les deux galets (qui tournent constamment) se rapprochent un peu plus l'un de l'autre jusqu'à ce qu'ils prennent les positions indiquées en c, c' sur fig. 3, ce qui donne assez de fil au boudeur pour lui permettre de l'entraîner en travers du chemin de l'aiguille sans le sur tendre ni le laisser devenir troplâche
L'aiguille arrive au bas de sa course après que l'arbre de commande a effectué un mouvement angulaire d'environ 130 à partir de la position qu'il occupait au commencement du @ cycle. Le boudeur et le crochet à fil 53 agissent alors de concert pour passer autour de l'aiguille le fil que le mouvement conjoint des guide-fil tient suffisamment tendu.
Après cela, l'aiguille commence de monter avec une boucle de fil dans sa barbe cependant que le boudeur reste momentané- ment immobile. A mesure que l'aiguille monte avec la boucle de fil, la rotation des galets du tendeur les rapproche davantage l'un de l'autre pour les placer plus près du côté dessous de l'ouvrage, lesdits galets devenant par suite capables de donner du fil à l'aiguille durant sa montée.
Les positions des galets, après une demi-révolution de l'arbre de commande et pendant que l'aiguille continue de monter, sont indiquées en d, d' sur fig. 3. Quand l'aiguille arrive au sommet de sa course, le bec de la navette 55 passe
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au travers de la boucle de fil d'aiguille qu'une @ààb%8T
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tient ouverte, puis ladit bec commence de soulever ladite boucle pour la passer par-dessus le corps de la navette.
Durant le passage de la boucle de fil par-dessus le corps de la navette, les galets du tendeur débitent une quantité de plus en plus grande de fil en montant eten se rappro- chant l'un de l'autre, et ils viennent se placer alors un peu au-delà des positions e et e', positions qu'ils prennent quand la rotation de l'arbre marque 240 Quand la boucle de fil est rendue à son plus haut point d'élévation sur la navette, c'est-à-dire quand la rotation de l'arbre de commande marque environ 2800, les deux galets se trouvent aussi proches l'un de l'autre qu'ils peuvent l'être et leur montée par rapport au guide-fil 45 a aussi atteint son maximum.
Une fois la boucle de fil d'aiguille passée par-dessus la partie la plus élevée de la navette, les deux galets du tendeur descendent en s'écartant de l'ouvrage et ils se séparent assez rapidement (les positions f, f' qu'ils prennent quand la rotation de l'arbre de commande marque 3000 l'indiquent bien) pour faire tomber de la navette le fil et le serrer dans l'ouvrage.
Donc, durant la formation etle serrage d'un point de couture, le galet 27 porté par le disque 23 décrit un cercle qui commence et finit en a sur fig. 3, juste en dessus de l'axe de l'arbre 6. D'autre part, la rotation de la plaque 31 et l'action de l'excentrique 29 auquel ladite plaque est accouplée entraîneront le galet 41 à partir de $' (et ce à une vitesse angulaire deux fois plus grande que le galet 27) en lui faisant décrire une courbe qui a tout d'abord à peu près la forme d'un cercle b'c' d' la moitié moins grand que celui décritt par le galet 27, puis un cercle approxima- tif figuré par les lettres etf' lequel ne mesure guère plus que -le.1 trois-cinquièmes du diamètre du cercle décrit par le galet mentionnà en dernier lieu.
On observera qué,
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en réalité, le chemin parcouru par le galet 41 représente une spirale fermée dont la courbe change continuellement et que la vitesse de mouvement du galet 41 fait varier sans cesse, comme l'indiquent les positions a'- f' prises par le galet après que l'arbre de commande a effectué des mouvements angulaires successifs de 60
Un tel système de tendeur peut être étudié pour donner à l'aiguille le fil dont elle a besoin et pour relâcher le fil afin de lui permettre de passer par-dessus la navette et d'être tiré en bas et serré dans l'ouvrage à peu près de la manière enseignée par la théorie.
Cependant, on peut avoir recours à un tendeur auxiliaire, pareil à celui montré en 173 au dessin annexé au brevet français précité mais dont l'aotion est réglée de façon à permettre au tendeur de serrer le point dans l'ouvrage un peu plus t8t qu'il ne le ferait normalement, et assurer par là que le serrage sera complète avant le percement d'un autre trou par l'alêne. on évitera ainsi tout pinçage du fil qui pourrai t résulter du tassement du cuir de la semelle autour de celui-là durant le serrage du point, si un autre trou était percé dans l'ouvrage avant d'effectuer ce serrage.
Un tendeur auxiliaire qu'il convient d'employer avec le tendeur totatif pour pouvoir effectuer plus tôt le serrage du point comporte un levier (non représenté) qu'une came fait tourner autour d'un pivot et sur lequel sont montés cote à cote deux rouleaux guide-fil enfiles sur une marne broche pivotale implantée dans le levier, près de son extrémité libre. Le fil est disposé de telle façon que, en quittant le dérouloir et les dispositifs de blocage du genre de ceux dont la machine du brevet précité est munie, il passe d'abord sur un des rouleaux-guidea portés par le levier, puis descend pour passer* autour d'un rouleau-guide enfilé sur un axe horizontal fixe.
Il remonte de là autour de l'autre "1r'
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rouleau-guide porté par le levier et redescend pour se rendre au tendeur rotatif susdécrit, Grâce à une telle disposition, la montée ou la descente des rouleaux-guides portés par le levier déroulera ou débitera une longueur de fil égale à quatre fois la distance parcourue par les rouleaux-guides, et il ne sera par conséquent pas nécessaire d'imprimer au tendeur auxiliaire des mouvements de grande amplitude, même pour débiter ou dérouler de fortes longueurs de fil,
Pour être sur que le fil sera dngagé comme il faut par lesgalets du tendeur rotatif, le s pi vo ts de cesgalets peuvent être pourvus chacun d'une paire de segments guide- fil 59 (fig.
1) installés un de chaque cote du galet et dont les extrémités taillées en sifflet permettent au fil d'y entrer aisément et le dirigent sûrement vers le galet.
On décrira maintenant, en regard des fig. 4,5 et 6, la variante de tendeur rotatif dont peut être munie une machine à piquer les semelles du type de celle du brevet préci té.
A l'inspection de fig. 4, on verra que dans une console rapportée sur le banc 3 de la machine est monté parallèlement à l'arbre de commande de la machine un arbre horizontal 61 dont la droite se trouve située plus ou moins en dessous de la table porte-ouvrage. Cette extrémité de l'arbre 61 porte un pignon 63 qu'enveloppe un manchon 65 à la droite duquel est assujettie une botte 67. Dans cette botte est logé le pignon 63 de l'arbre 61, ainsi qu'un deuxième pignon, 69, calé sur une broche 71 qui peut tourner librebement sur un roulement à billes logé également dans la botte, ce dernier pignon engrenant dans celui de l'arbre 61 et ayant le même diamètre que lui.
La gauche du manchon 65 porte une roue denrée 73 qu'un train d'engrenages raccorde à l'arbre de commande de la machine, le di t manchon tournant par suite une fois sur lui-même à chaque révolution de l'arbre 'de
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commande mais en sens contraire, c'est-à-dire en sens inverse des aiguilles d'une montre, 'VU fig. 5. le pignon 69 est solidaire d'un disque 75 attache à la broche 71 dudit pignon (cette broche tourne tirée le pignon) et portant à son extrémité un galet tendeur 77 dont l'axe est parallèle à celui du pignon 60 et qui occupe une telle position excentrée par rapport à ce der- nier qu'il se trouve plus ou moins en regard des dents du pignon (fig. 5).
Sur la gauche de l'arbre 61 portant le pignon 63 est montée une courte manivelle 79 qui déborde le manchon 65 et qu'une bielle 81 accouple à une broche excen- trique 83 implantée dans celle-là des roues d'engrenage sus- mentionnées qui est en prise avec la roue 73 à la gauche du manchon 65. L'excentricité de la broche 83 et la longueur de la manivelle 79 sont ainsi calculées que lorsque la roue porte-broche fait un tour complet, l'arbre 61 effectue, avec son pignon 63 et à une allure plut8t lente, une oscillation d'environ soixante-dix degrés. Donc, à chaque révolution de l'arbre de commande de la machine, le pignon 69 portant le galet tendeur 77 est entraîné une fois autour du pignon 63 de l'arbre 61, ce dernier basculant aussi une fois d'avant en arrière et d'arrière en avant, mais moins vite que ne tourne le pignon 69.
On obtient ainsi une rotation additionnelle du pignon 69 autour de son axe et le galet tendeur 77, monté sur ce pignon, se meut autour de l'axe de l'arbre 61 à une vitesse qui varie constamment durant chaque ro tation de l'arbre de commande de la machine, et parcourt en ce faisant un circuit de forme un peu ovale et assymétrique, comme indiqué en X sur fig. 6.
En sortant de dispositifsde blo cage et d'un mesureur de fil (dérouloir) qui fonctionnent tout comme ceux de la
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machine du brevet précité, le fil monte et avance par-dessus un rouleau-guide fixe 85 (fig. 6 ) d'où il descend à pi c pour passer autour du galet tendeur 77, puis remonter par-dessus un deuxième rouleau-guide (non représenté) d'où il s'achemine en droi te ligne vers le boucleur 51.
Voici comment la variante de tendeur que l'on vient de décrire coopère avec les outils maniant le fil durant le travail de cou ture :
Supposé que la machine soit à la veille de commencer un nouveau cycle opératoire après la formation d'un point de couture. L'aiguille 49 se trouve alors presque au sommet de sa course, l'alêne prête à percer l'ouvrage, tandis que le boucleur 51 vient justement de commencer de se mouvoir vers la gauche pour se préparer à coucher le fil dans la barbe de l'aiguille durant la descente de celle-ci; enfin, le crochet à fil 53 et le lève-fil 57 se trouvent écartés du fil.
Quant au galet tendeur 77, il accuse à ce moment-là la position indiquée enaca sur fig. 6; autrement dit, il est descendu aussi bas qu'il peut aller en s'écartant de l'ouvrage et, de fait, il a déjà commenoé de serrer le point préalable- ment formé dans celui-ci. Aussitôt que la machine commence son nouveau cycle opératoire, l'alêne s'enfonce dans l'ouvrage et le galet 77 descend un peu plus pour exercer un surcroît afin de traction sur le fil/ d'achever le serrage du point précédemment formé, après quoi le roulement de son pignon- support 69 et l'oscillation concomitante de l'arbre 61 portant le pignon 63 commencent de l'entratner le long d'un chemin plat où il se meut d'abord de bas en haut et vers l'ar- riére, puis de bansen haut et vers l'avant de la machine.
le galet 77 continue de monter assez lentement en se rap- prochant de l'ouvrage, débitant du fil à la même allure au boudeur.'Pondant ce temps-là, l'aiguille passe au travers de l'ouvrage et descend jusqu'au bas de sa coures, le
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boucleur et le crochet à fil 53 couchant conjointement le fil dans la barbe de l'aiguille et reviennent à leur point de départ, l'aiguille remonte presque au somment de sa course avecc une boucle de fil dans sa barbe, enfin le levé-fil saisit ladite boucle de fil et la tient à la portée du bec de la navette. Toutes ces opérations s'effectuent tandis que l'arbre de commande de la machine et ld tendeur tournent d'environ 2100, le galet 77 venant se placer en b (fig. 6) après les premiers soixante degrés de rotation desdite arbre et tendeur.
Au bout de 120 de rotation de l'arbre, le galet accuse la position .2 et il prend la position d csuand l'arbre a tourné de 180 Pour peu qu'on examine ces posi- tions, on verra que le galet se meut plus lentement vers la fin de la demi-révolution de l'arbre qu'au commencement.
Bientôt après cette demi-révolution de l'arbre, le bec de la navette 55, s'emparant de la boucle de fil que l'aiguille et le lève-fil tiennent ouverte pour l'y laisser entrer, com- mence de la passer par-dessus la navette, l'aiguille (qui a lâché la boucle) remonte jusqu'au somment de sa course et, enfin, le lève-fil se retire en laissant aller le fil. Ces dernières opérations s'effectuent pendant que l'arbre de commande de la machine tourne de quarante autre degrés.
Durant cette rotation supplémentaire, le galet tendeur passe par le point!. (fig. 6) qui marque la position prise par le galet lorsque la rotation de l'arbre marque environ 240 et il est alors prêt à quitter le chemin plat qu'il a suivi jusqu'ici, pour monter à pic et suivre un chemin qui se recourbe vers l'avant. En outre, durant la rotation supplémentaire susdite de quarante degrés, le galet commence à se mouvoir plus vite qu'il ne le faisait au bas du chemin plat, débitant par suite du fil à une allure plutôt rapide pour que l'aiguille soit capable de tirer ce fil de bas en haut dans l'ouvrage sans l'érailler, et pour que la boucle
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de fil puisse être accrochée aisément au bec de la navette.
Durant les trente degrés de rotation suivants de l'arbre de commande de la machine, la boucle de fil est soulevée par- dessus le sommet de la navette, ce qui demande un débit rapide du fil si l'on ne veut pas qu'il se sur tende pendant le passage de la boucle par-dessus la navette. Durant ces trente degrés de rotation, le galet du tendeur monte et avance encore plus vi te pour se rapprocher de f qui désigne la position qu'il prend quand l'arbre de commande a tourné de 300 et il débi te du fil aussi vi te qu'il le faut; etquand, après les trente degrés de rotation, la boucle passe par-dessus la partie la plus haute de la navette, le galet du tendeur aura atteint plus le/haut point du chemin indique et aura débité autant de fil que possible après s'être rapproché le plus possible de l'ouvrage.
Une fois la boucle de fil passée par-dessus la partie la plus haute de la navette, elle doit être tirée rapidement en bas contre l'ouvrage. C'est ce que fait le galet du tendeur qui, aussitôt la boucle passée par-dessus la navette, commence de descendre rapidement par le point f en suivant une courbe qui le conduitt d'abord vers l'avant, puis de nouveau vers l'arrière après qu'il a avancé aussi loin qu'il peut aller. Quoique ce mouvement du galet du tendeur se ralentisse à mesure que celui-ci -se rapproche de la limite inférieure de sa course, il aura tiré en bas contre l'ouvrage le point qui vient d'être formé et en aura serré lelnoeud en partie dans son logement au retour du galet à la position a qu'il occupait au commencement du cycle en question.
Pendant que le tendeur est en train de tirer sur la boucle de fil d'aiguille pour la faire tomber de la navette sur l'ouvrage, le boudeur avancera petit à petit, comme il a coutume de le faire dans le type de machine à piquer les semelles susindiqué, avant de se diriger vers la gauche où il sera prêt à coucher le fil encore une fois
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dans la barbe de l'aiguille lors de la descente decelle-ci pour la formation d'un autre point de couture, et la vitesse à laquelle le galet tendeur tire le fil en bas est calculée de façon à ce que les mouvements conjoints du boudeur et du galet tendeur ne surtendent pas le fil.
On voit donc que, avec la variante de tendeur représenté ici, le fil sortant du dérouloir et des dispositifs de blocage passe autour du guide fixe 85 et du galet 77 et se rend directement au boudeur. Il est entendu qu'il est donné du lâche au fil afin de permettre au boudeur et au crochet à fil de le coucher dans la barbe de l'aiguille, et permettre en même temps à celle-ci de monter avec la boucle de fil à travers l'ouvrage pendant que le galet tendeur suit plutôt lentement un chemin montant et plat.
Il est entendu au'81 que la présentation de la boucle de fil au bec de la navette par le lève-fil agissant conjointement avec l'aiguille fait que le galet tendeur se rapproche plus rapidement de l'ouvrage en suivant un chemin qui se dirige vers l'avant (pour être plus directement en dessous du boucleur par où passe le fil) et de bas en haut.
Il est clair que durant le levage de la boucle de fil par-dessus le corps de la navette, la montée du galet tendeur ld rapproche encore plus rapidement de l'ouvrage et lui fait donner du fil à la vitesse requise, et que ledit galet descend ensuite et s'écarte de l'ouvrage à une vitesse de moins en moins grande en suivant un chemin qtzi se recourbe vers l'arriére et le fait rentrer dans le chemin plat (montant) prou qu'il puisse rabattre sur l'ouvrage le point de couture qui vient d'être formé et se préparer à serrer ce point dans l'ouvrage quand la machine commence de former le point suivant.
On a découvert que, avec un tendeur rotatif à galet unique comme celui décrit plus haut, il dst possible d'obtenir un bon réglage du fil dans la "Machine Goodyear, Modèle 0, à
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piquer les semelles'%, machine employée couramment aujourd'hui etdu genre de celle du brevet précité, à la condition de donner au pignon 63 de l'arbre 61 aussi bien qu'au pignon
69 en prise avec l@i trante-six dents et une circonférence primitive de 07 mm.
de diamètre, et à la condition aussi d'imprimer à l'arbre 61 un mouvement de bascule avant et arrière d'environ soixante-dix degrés durant une révolution complète du manchon 65, c'est-à-dire pendant que l'arbre de commande de la machine fait un tour entier sur lui-même.
Ces proposions observées, le résultat sera satisfaisant si l'axe du galet 77 est reporte en dehors de l'axe de son pignon-support 69 d'une distance d'environ 22 mm. Toutefois, il sera nécessaire alors que la broche excentrique 83 implantée dans la roue d'engrenage commandant le manchon 65 (cette broche est accouplée à la bielle 81 qui fait tourner l'arbre 61) soit reportée en dehors de l'axe de ladite roue d'engrenage d'une distance d'env 25 mm. , que la longueur de la bielle 51 mesure environ 95 mm. et, enfin, que la longueur de la courte manivelle 79 calée sur l'arbre 61 mesure à son tour 41 mm.
Dans ces conditions, le galet rotatif suivra le chemin susindiqué, pourvu que son pignon-support 69 soit ainsi assemblé par rapport au pignon 63 de l'arbre 61 que lorsque la manivelle 79 penchera en bas et vers l'arrière de manière à faire un angle d'environ cinq degrés avec l'horizontale, comme il est montré fig. 6, le pignon 69 portera sur le devant du pignon 63 et occupera une position telle en dessous de l'axe de ce dernier qu'une ligne joignant les axes des deux pignons inclinera vers l'avant et vers l'arrière en .,faisant un angle d'environ six degrés avec l'horizontale, et qu'une ligne coupant l'axe du galet 77 et l'axe de son pignon-support 69 inclinera en bas et vers l'avant en faisant un angle d'environ vingt-trois degrés avec la ver ti cale.
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Il a été dit que le mesureur de fil est ici pareil à celui montré en 153 au dessin annexé au brevet précité. or, la longueur de fil à dérouler de la source d'approvi- sionnement est mesurée par ce dispositif avec l'aide d'une paire d'oeils guide-fil pareils à ceux montrés en 159, 160 au même dessin. Il a été dit aussi que la machine possède deux dispositifs bloque-fil, l'un installé entre la source d'approvisionnement du fil et le mesureur de fil, l'autre entre de dernier et l'ouvrage. Or, comme expliqué au brevet précité, ces bloque-fil mordent le fil entre le mesureur de fil et la source d'approvisionnement, d'une part, et entre le dérouloir et le tendeur d'antre part quand le temps est venu pour eux de ce faire durant le travail de couture.
Pendant que le galet rotatif 77 susdécrit tire le fil en bas contre l'ouvrage après le passage de la boucle par-dessus la navette mais avant que lpoint ne commence d'être serré dans l'ouvrage, la quan- tité de fil nécessaire à la formation du point suivant aura déjà été déroulée de la source d'approvisionnement, le dispositif de blocage situé entre le mesureur de fil et la source d'approvisionnement se sera fermée et celui situé entre le mesureur de fil et le tendeur ae s@ra ouvert.
Avant que legalet 77 ne commence de serrer le point dans l'ouvrage, sa descente aura tiré à travers le dispositif de blocage du haut le fil déroulé de la source d'approvi- sionnement immédiatement avant le serrage du point qui vient d'être formé.
Il est fort désirable, notamment dans le cas où la machine fonctionne à grande vitesse, que le fil soit- tenu passablement tendu pendant que le boudeur se meut vers la droite de l'opérateur et passe desant l'aiguille pour coucher le fil dans la barbe de celle-ci, si l'on veut: que le fil soit alors bien tendu et reste logé fermeànt dans
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la barbe de l'aiguille.
Pour obtenir, pendant ce temps-là, une tension suffisante du fil, on a recours ici à un crochet
53 qui, tout comme dans le type de machine à coudre dont s'agit, recule après s'être emparé du fil (ce recul s'opérant avant que le boudeur ne commence de coucher le fil dans la barbe de l'aiguille) pour faciliter le placement du fil dans ladite barlre et qui reste recule et en prise avec le fil jusqu'à ce que l'aiguille ait saisi celui-ci comme il faut et commence de monter avec lui, le crochet à fil commençant alors de revenir en avant pour donner du lâche au fil.
Dans ce but, au crochet à. fil est pendu un ressort méplat (non représenté) qui passe devant le fil et qui, pendant que le crochet à fil se meut vers l'arrière avant que le boudeur ne commence de coucher le fil dans la barbe de l'aiguille, serre le fil contre un rouleau fixe situé derrière lui (le fil), ce qui impartit à ce dernier un suroroft de tension. Le ressort continue de serrer le fil tandis que le boudeur se meut en travers de la machine en passant devant l'aiguille pour coucher le fil dans la barbe de celle-ci, et continue de ce faire jusqu'à ce que l'ai- guille ait commence de tirer le fil dans l'ouvrage, alors que le fil est desserré par le retour du crochet à fil à sa position avant, retour qui écarte du fil le ressort appuyant dessus.
La face externe (fig. 4) du disque 75 portant le galet tendeur est taillée en écharpe pour que le fil ne s'y accroche nulle part, et ledit disque coopère avec un disque,
76, fixé au bout dehors de la broche 71 et servant à faire passer le fil comme il faut sur le galet 77. Le disque 75 .'.,s'adapte dans un évidement du couvercle de la botte 67, empêchant ainsi le fil de passer entre celle-ci et le disque. @
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Improvements to Sewing Machines This invention relates to certain improvements to sewing machines, in particular leather sewing machines, of the kind used for example in shoemaking for the fitting of soles. A machine system commonly used today for sewing the second (outsole) of the sewn-welt has a curved needle with a beard, this needle working with a curved awl and tools that handle the thread so as to unite by back said second shuttle tip to the welt of the shoe. This machine is constructed and functions essentially like the one which has been ob-
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jet from the French patent of October 2, 1911 (nQ 456,762).
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In a machine designed to stitch the soles or to join together pieces of rather thick material, it is necessary that the tools handling the wire and the parts associated with it be strong and robust in order to be able to withstand the fatigue imposed on them by hard work. that they are called upon to execute. However, when the parts are made thick in order to strengthen them, the running of the machine is not as smooth as it should be, for the reasons explained below.
By sewing around a shoe to fix, for example, the second sole to the welt with which it is already provided, it is now customary to launch the machine at a fairly rapid pace, at least by working around the welt. 'forefoot.
Now, in a machine whose parts are made thick to strengthen them, the driving of these parts causes violent shocks if we have not taken care to balance them well, something quite difficult and even expensive in the case of rotating parts. Also, with massive parts oscillating or vibrating rapidly, it is really not easy to get virtually jerk-free running and naturally the faster the machine runs the more shaken it gets.
In a machine operating at high speed, this jerk does not do good either to the machine or to the worker, and in the case of a sewing machine where the operator has to guide the work himself, he does not. soon gets tired from the constant vibration of the parts and his task becomes more and more arduous, so much so that the task he can do in a day's work is less than the output he could obtain with a running machine sweet.
It has been found that the tremors which occur in a sole stitching machine constructed on the principle of that of the aforementioned patent are largely due to
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The reciprocating part of a relatively heavy device whose function is to regulate the tension of the thread which is fed to the needle, to the shuttle and to other stitch-forming tools, and which is subsequently pulled down. up to the structure to anchor it to a certain depth.
The present invention comprises in the first place the use, in a sewing machine having a beard needle, a single roller with smooth running, and with continuous rotation, made to stretch the thread on demand during the sewing work, to debit it. with the sewing tools and finally pull it down and always in the same way up to the work whenever necessary.
The invention comprises, secondly, a variant of a tensioner whereby two rotating rollers constantly remaining in engagement with the thread perform, during the formation of a stitch, a movement of a nature such as is given to the tools t 'elm-stitches just about all the thread they need.
In this variant of the tensioner, the two rollers around which the thread passes to move towards the sewing tools by unwinding from a supply spool are mounted on parts (one for each roller) rotating at different speeds, and one of the rollers is arranged so as to follow a spiral-shaped course as it approaches and departs from the other roller which in turn follows, during the same time, a purely circular course. It follows that the bringing together of the two rollers one of the other makes them give thread to the sewing tools, while their spacing causes them to pull together towards the work the point previously formed and to tighten it there. firmly.
Likewise, as the pebbles move closer to the work, they cut yarn for the
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formation of the next point and, when they move away from it, they pull the point formed by the running tools up and down against the work. #
In the single-roller rotary tensioner system, this roller is eccentrically mounted on a pinion which rolls on the periphery of a second pinion, which is made to rock back and forth about its axis at a speed relatively small. The combination of the rolling and oscillating movements of the two pinions has the effect of bringing the tensioner roller closer or less quickly from the structure, making it follow an orbital path, which allows it to control the thread without ever leaving it too loose or too tight.
The objects and features of the invention specified above will emerge clearly from the description which follows with reference to the attached drawing, of which
Fig. 1 shows, from the front, the new tensioner system with two rollers applied to a sole stitching machine;
Fig. 2 is a side view to the right of the tensioner shown in fig, 1;
Fig. 3, a graph of the paths followed by the rollers of the tensioner of FIG. 1 during formation and tightening of a stitch; Fig. 4 shows, from the front, the variant of a single roller tensioner applied to a machine for stitching the soles;
Fig. 5 is a side view to the right of the tensioner shown in FIG. 4;
Fig. 6, a graph of the path followed by the single roller of the tensioner of FIG. 4 while forming and tightening a stitch.
We will first describe the tensioner system shown in fig.
1, 2 and 3. In a console 1, integral with the base 3 of a sewing machine of the type of that of the aforementioned French patent, are
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mounted two horizontal shafts. One of these shafts, indicated at 5, is full while the other, indicated at 7, is hollow and receives shaft 5. Shaft 7 rotates at the same speed as the machine's control shaft, but in the opposite direction, under the impulse of an angle wheel 9 entered on its left end and engaged with a similar angle wheel, 11, entered on the bottom of a vertical shaft 13 to which a gear 15- 17 transmits the movement of the machine control shaft.
Shaft 5 turns twice as fast under the impulse of a smaller angle wheel 19, which engages an angle wheel at the bottom of shaft 13. Shafts 5 and 7, installed above the machine bed (see fig.
1) start from a point to the left of the latter and end just below the work table 21. The hollow shaft 7 carries a disc to its right.
23 measuring approximately 14 cm. as diameter, and in this disc is implanted, in the direction of its axis and very close to its periphery, a pin 25 on the bowsprit of which is mounted a roller 27. This tensioner system contains an eccentric 29 oalé on the front face of disc 23 (see fig. 2). Solid shaft 5 emerges from the disc
23 and the eccentric 29 ,, and 11 carries to its right a plate 31 about 10 cm long., Matching the eccentric.
In this plate is a diametral ooulisseau 33 (fig. 2) @ which accommodates a slide 35 crossed, near one of its ends, by a pin 37 whose left end (see fig. 1) penetrates into a housing provided. in a sleeve 39 which embraces the eccentric 29 in order to be able to participate in the movement of the latter. The front end of the pin 37, emerges from the right face of the slide 35 and carries a roller 41 similar to the roller 27 mounted on the disc 23, the two rollers being located in a flat marl perpendicular to the axis of the rotating shafts (fig. 1).
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It has been said that the shaft 5 turns twice as fast as the shaft 7. Now, as the slide 35 carried the roller.
41 is coupled to the sleeve 39 of the eccentric, - the roller
41 is constrained to describe, while the roller 27 once goes around a circle which has a diameter of about 12, 5 cm. as a continuous spiral which first takes the shape of an entire circle measuring approximately 57 mm. as the diameter, and then describe an entire circle measuring in turn about 86 mm. as diameter.
Here is now how the two aforementioned rollers act in concert to take the thread that unwinds a finger like that indicated at 153 in the drawing appended to the aforementioned French patent and to cut this thread at. the speed required for the flawless formation of a stitch without having * saw * the thread in any of the parts through which it passes, nor without giving it the chance to loosen excessively while it is being handled by said rooms.
This is how things are. As soon as a stitching point begins to form (the needle is then on top of the work, the awl is ready to pierce its hole and the looper has just started to approach the needle), the roller 27 mounted on the larger disc 23 is on the front side of this disc and a little above the horizontal position of its axis and descends when its support disc begins to rotate.
This position is indicated at a in fig. 5. The roller 41 is at the same time just behind and a little above the lower limit of its stroke. The position of this roller is indicated at a 'in fig. 3. When the two tensioner rollers reach these positions, the wire which descends from a fixed guide roller 43 to pass around the two rollers 27 and 41 and from there up to another guide, 43. located.
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just below where the seam is made is roughly as long as the tensioner can pull.
The part of the wire going from roller 41 to roller 27 is now at an angle of about 95 with the part going from the tensioner to the guide 45, right below where the seam is made.
When the rotation of the machine's control shaft has caused it to leave the position it occupies at the beginning of the formation of a stitching point, the disc 23 (seen in fig.
2) will have effected a corresponding angular movement counterclockwise to bring the roller 27 below the horizontal plane of its axis. Likewise, the roller 41 will have made an angular movement of an amplitude twice as large in order to move further away from the lower limit of its oourse and to approach the side below the structure.
By taking these positions with respect to the thread guides 43 and 45, the two tensioner rollers separate somewhat, which has the effect of pulling a little thread up and down in the work to tighten the previously formed stitch . While the control shaft of the machine turns a further ten degrees, the roller 27 carried by the disc 23 goes down another ten degrees while the roller 41 goes up twenty degrees. This replacement of the tensioner rollers gives the looper some thread. When the control shaft of the machine has turned sixty degrees from the start of the formation of a stitch, the rollers 27 and 41 respectively assume the positions indicated at b and b 'in fig. 3.
Finally, during an additional 60-degree rotation by the machine's control shaft, the awl 47 (see fig. 1) drills a hole in the work and comes out after having driven it towards. needle 49. This then descends to sink into the hole pierced by the awl and reach the bottom of its stroke where it remains
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below the book. During these operations, the sulky
51 continues to move across the path of the needle to lay the thread in the barb thereof, and the rollers 27 and 41 of the tensioner at the same time continue to rotate with their respective supports, the angular speed of the roller 41 exceeding that of the roller 27 and the rotation of the plate 31 by the eccentric 29 mounted on the disc 23 driving the roller 41 diametrically across said plate.
During the aforesaid additional rotation of the control shaft, the two rollers (which constantly rotate) move a little closer to each other until they take the positions indicated in c, c 'on fig. 3, which gives the sulky enough thread to allow him to pull it across the path of the needle without over-stretching it or letting it become too loose
The needle comes to the bottom of its travel after the drive shaft has made an angular movement of about 130 from the position it occupied at the start of the cycle. The looper and the thread hook 53 then act in concert to pass the thread around the needle which the joint movement of the thread guides keeps sufficiently taut.
After that, the needle begins to rise with a loop of thread in its beard while the sulky remains momentarily still. As the needle rises with the loop of thread, the rotation of the tensioner rollers brings them closer together to place them closer to the underside of the work, said rollers thus becoming capable of giving needle thread during its ascent.
The positions of the rollers, after half a revolution of the control shaft and while the needle continues to rise, are indicated at d, d 'in fig. 3. When the needle reaches the top of its travel, the nozzle of the shuttle 55 passes
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through the needle thread loop a @ ààb% 8T
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holds open, then said nozzle begins to lift said loop to pass it over the body of the shuttle.
As the loop of wire passes over the body of the shuttle, the tensioner rollers feed more and more wire up and down, and they come together. place a little beyond the positions e and e ', positions which they take when the rotation of the shaft marks 240 When the wire loop is returned to its highest point of elevation on the shuttle, it is i.e. when the rotation of the drive shaft marks about 2800, the two rollers are as close to each other as they can be and their rise relative to the wire guide 45 has also reaches its maximum.
Once the needle thread loop has passed over the highest part of the shuttle, the two tensioner rollers descend away from the work and they separate fairly quickly (positions f, f 'qu 'they take when the rotation of the drive shaft marks 3000) to drop the thread from the shuttle and clamp it in the work.
Thus, during the formation and tightening of a stitch, the roller 27 carried by the disc 23 describes a circle which begins and ends at a in FIG. 3, just above the axis of the shaft 6. On the other hand, the rotation of the plate 31 and the action of the eccentric 29 to which said plate is coupled will drive the roller 41 from $ '( and this at an angular speed twice as great as the roller 27) by making it describe a curve which first of all has roughly the shape of a circle b'c 'half as large as that described by the roller 27, then an approximate circle represented by the letters etf 'which measures little more than -le.1 three-fifths of the diameter of the circle described by the last mentioned roller.
We will observe that,
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in reality, the path traveled by the roller 41 represents a closed spiral, the curve of which changes continuously and which the speed of movement of the roller 41 constantly varies, as indicated by the positions a'- f 'taken by the roller after the drive shaft has made successive angular movements of 60
Such a tensioner system can be designed to give the needle the thread it needs and to release the thread so that it can pass over the shuttle and be pulled down and clamped into the work. pretty much the way the theory teaches.
However, one can have recourse to an auxiliary tensioner, similar to that shown at 173 in the drawing appended to the aforementioned French patent but the aotion of which is adjusted so as to allow the tensioner to tighten the point in the work a little more than 'he would not do it normally, and thereby ensure that the tightening is complete before the drilling of another hole through the awl. this will prevent any pinching of the thread which could result from the packing of the leather of the sole around it during the tightening of the stitch, if another hole were drilled in the work before carrying out this tightening.
An auxiliary tensioner which should be used with the total tensioner in order to be able to carry out earlier tightening of the point comprises a lever (not shown) that a cam rotates around a pivot and on which are mounted side by side two Wire guide rollers threaded on a marl pivot pin implanted in the lever, near its free end. The wire is arranged in such a way that, on leaving the unwinder and the blocking devices of the kind with which the machine of the aforementioned patent is fitted, it first passes over one of the guide rollers carried by the lever, then descends to pass * around a guide roller threaded on a fixed horizontal axis.
It goes up from there around the other "1r '
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guide roller carried by the lever and goes down again to get to the above-described rotary tensioner, Thanks to such an arrangement, the ascent or descent of the guide rollers carried by the lever will unwind or debit a length of wire equal to four times the distance traveled by the guide rollers, and it will therefore not be necessary to impart large amplitude movements to the auxiliary tensioner, even to debit or unwind long lengths of wire,
To be sure that the wire will be disengaged properly by the rollers of the rotary tensioner, the feet of these rollers can each be provided with a pair of wire guide segments 59 (fig.
1) installed one on each side of the roller and whose whistle-cut ends allow the wire to enter easily and safely direct it towards the roller.
We will now describe, with reference to FIGS. 4, 5 and 6, the rotary tensioner variant with which a sole stitching machine of the type of that of the aforementioned patent may be fitted.
On inspection of fig. 4, it will be seen that in a console attached to the bench 3 of the machine is mounted parallel to the control shaft of the machine a horizontal shaft 61, the line of which is located more or less below the work table. This end of the shaft 61 carries a pinion 63 enveloped by a sleeve 65 to the right of which a boot 67 is secured. In this boot is housed the pinion 63 of the shaft 61, as well as a second pinion, 69, wedged on a spindle 71 which can rotate freely on a ball bearing also housed in the boot, the latter pinion meshing with that of the shaft 61 and having the same diameter as it.
The left side of the sleeve 65 carries a commodity wheel 73 which a gear train connects to the machine drive shaft, the sleeve therefore rotating once on itself with each revolution of the shaft.
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command but in the opposite direction, that is to say in an anti-clockwise direction, 'VU fig. 5. the pinion 69 is integral with a disc 75 attached to the pin 71 of said pinion (this pin turns pulled out the pinion) and carrying at its end a tensioner roller 77 whose axis is parallel to that of the pinion 60 and which occupies such an eccentric position with respect to the latter that it is located more or less opposite the teeth of the pinion (fig. 5).
On the left of the shaft 61 carrying the pinion 63 is mounted a short crank 79 which extends beyond the sleeve 65 and that a connecting rod 81 couples to an eccentric pin 83 implanted in this one of the above-mentioned gear wheels. which is engaged with the wheel 73 to the left of the sleeve 65. The eccentricity of the spindle 83 and the length of the crank 79 are thus calculated that when the spindle wheel makes a complete revolution, the shaft 61 makes, with its pinion 63 and at a rather slow pace, an oscillation of about seventy degrees. Therefore, with each revolution of the control shaft of the machine, the pinion 69 carrying the tensioner roller 77 is driven once around the pinion 63 of the shaft 61, the latter also rocking once back and forth. back forward, but slower than the pinion 69 turns.
An additional rotation of the pinion 69 is thus obtained around its axis and the tensioner roller 77, mounted on this pinion, moves around the axis of the shaft 61 at a speed which varies constantly during each rotation of the shaft. control of the machine, and in doing so goes through a somewhat oval and asymmetrical circuit, as indicated at X in fig. 6.
Coming out of blocking devices and a wire gauge (unwinder) which operate just like those of the
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machine of the aforementioned patent, the wire rises and advances over a fixed guide roller 85 (fig. 6) from which it descends at pi c to pass around the tensioner roller 77, then up over a second guide roller (not shown) from where it goes straight to the looper 51.
Here is how the variant of the tensioner just described cooperates with the tools handling the thread during the sewing work:
Assumed that the machine is on the eve of starting a new duty cycle after forming a stitch. Needle 49 is then almost at the top of its travel, the awl ready to pierce the work, while looper 51 has just started to move to the left to prepare to lay the thread in the beard of the needle during its descent; finally, the thread hook 53 and the thread lifter 57 are separated from the thread.
As for the tensioner roller 77, at that time it shows the position indicated enaca in fig. 6; in other words, he has gone down as low as he can go away from the structure and, in fact, he has already started to tighten the point previously formed in it. As soon as the machine begins its new operating cycle, the awl sinks into the work and the roller 77 descends a little more to exert an additional force in order to pull on the thread / to complete the tightening of the previously formed stitch, after whereby the bearing of its supporting pinion 69 and the concomitant oscillation of the shaft 61 carrying the pinion 63 begin to drive it along a flat path where it first moves up and down back, then down to the top and to the front of the machine.
the roller 77 continues to rise fairly slowly as it approaches the work, delivering thread at the same rate to the sulky. 'Weighting this time, the needle passes through the work and descends to at the bottom of his court, the
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looper and thread hook 53 jointly laying the thread in the beard of the needle and return to their starting point, the needle goes up almost to the top of its course with a loop of thread in its beard, finally the thread lift grasps said loop of wire and holds it within reach of the nozzle of the shuttle. All these operations are carried out while the control shaft of the machine and the tensioner turn about 2100, the roller 77 coming to be placed at b (fig. 6) after the first sixty degrees of rotation of said shaft and tensioner.
At the end of 120 of rotation of the shaft, the roller shows position .2 and it assumes the position d csuand the shaft has turned 180 If we examine these positions, we will see that the roller is moving more slowly towards the end of the half-revolution of the tree than at the beginning.
Soon after this half-revolution of the shaft, the beak of shuttle 55, seizing the loop of thread that the needle and the thread lifter hold open to let it enter, begins to pass it. over the shuttle, the needle (which released the loop) goes up to the top of its course and, finally, the thread lifter is withdrawn, letting the thread go. These latter operations are performed while the machine's drive shaft is rotating another forty degrees.
During this additional rotation, the tensioner roller passes through the point !. (fig. 6) which marks the position taken by the roller when the rotation of the shaft marks about 240 and it is then ready to leave the flat path it has followed so far, to climb steeply and follow a path which curls forward. Furthermore, during the aforesaid additional rotation of forty degrees, the roller begins to move faster than it did at the bottom of the flat path, thereby feeding thread at a rather rapid rate so that the needle is able to pull this thread from bottom to top in the work without fraying it, and so that the loop
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wire can be easily hooked to the spout of the shuttle.
During the next thirty degrees of rotation of the machine drive shaft, the loop of wire is lifted over the top of the shuttle, requiring rapid flow of the wire if it is not to be is over-stretched while the loop is passing over the shuttle. During these thirty degrees of rotation, the tensioner roller rises and advances even faster to get closer to f which designates the position it takes when the control shaft has turned 300 and it also cuts the wire. that it is necessary; and when, after the thirty degrees of rotation, the loop passes over the highest part of the shuttle, the tensioner roller will have reached the higher / higher point of the indicated path and have fed as much thread as possible after as close as possible to the work.
Once the loop of thread has passed over the highest part of the shuttle, it should be pulled quickly down against the work. This is what the tensioner roller does which, as soon as the loop has passed over the shuttle, begins to descend rapidly through point f, following a curve which leads it first forwards, then again towards l. back after he has advanced as far as he can go. Although this movement of the tensioner roller slows down as the latter approaches the lower limit of its stroke, it will have pulled the point which has just been formed down against the work and will have partially tightened its knot. in its housing when the roller returns to position a which it occupied at the start of the cycle in question.
While the tensioner is pulling on the needle thread loop to drop it from the shuttle onto the work, the sulky will step forward, as is customary in the type of stitching machine. the aforementioned soles, before heading to the left where he will be ready to lay the thread again
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in the beard of the needle when lowering it to form another stitch, and the speed at which the tension roller pulls the thread down is calculated so that the joint movements of the looper and the tensioner roller do not over-tension the wire.
It can therefore be seen that, with the tensioner variant shown here, the wire coming out of the unwinder and the locking devices passes around the fixed guide 85 and the roller 77 and goes directly to the looper. It is understood that the thread is loosened in order to allow the sulky and the thread hook to lay it in the beard of the needle, and at the same time allow the latter to rise with the loop of thread to through the work while the tensioner roller follows rather slowly a rising and flat path.
It is understood in '81 that the presentation of the loop of thread to the nozzle of the shuttle by the thread lifter acting in conjunction with the needle causes the tensioner roller to approach the work more rapidly by following a path which leads forward (to be more directly below the looper through which the thread passes) and from bottom to top.
It is clear that during the lifting of the loop of thread over the body of the shuttle, the rise of the tensioner roller ld brings even more rapidly closer to the work and makes it give thread at the required speed, and that said roller then descends and departs from the structure at a slower and slower speed following a path qtzi curves backwards and makes it enter the flat path (upward) so that it can fall back on the structure sewn stitch and prepare to tighten that stitch in the work when the machine starts sewing the next stitch.
It has been found that with a single roller rotary tensioner such as that described above, it is possible to achieve good wire adjustment in the "Goodyear Machine, Model 0, to.
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pitting the soles'%, a machine commonly used today and of the kind of the aforementioned patent, on condition that the pinion 63 of the shaft 61 is given as well as the pinion
69 meshed with thirty-six teeth and a pitch circumference of 07 mm.
in diameter, and also on condition that the shaft 61 is given a forward and backward rocking motion of about seventy degrees during a complete revolution of the sleeve 65, that is to say while the shaft control of the machine makes a whole revolution on itself.
These proposals observed, the result will be satisfactory if the axis of the roller 77 is transferred outside the axis of its support pinion 69 by a distance of approximately 22 mm. However, it will then be necessary for the eccentric pin 83 implanted in the gear wheel controlling the sleeve 65 (this pin is coupled to the connecting rod 81 which rotates the shaft 61) is transferred outside the axis of said wheel. gear distance of approx. 25 mm. , that the length of the connecting rod 51 measures approximately 95 mm. and, finally, that the length of the short crank 79 wedged on the shaft 61 in turn measures 41 mm.
Under these conditions, the rotating roller will follow the aforementioned path, provided that its support pinion 69 is thus assembled relative to the pinion 63 of the shaft 61 that when the crank 79 will tilt downwards and backwards so as to make a angle of about five degrees with the horizontal, as shown in fig. 6, the pinion 69 will bear on the front of the pinion 63 and will occupy a position such below the axis of the latter that a line joining the axes of the two pinions will tilt forward and backward at., Making an angle of about six degrees with the horizontal, and that a line intersecting the axis of the roller 77 and the axis of its support pinion 69 will tilt down and forward at an angle of about twenty -three degrees with the ver ti cale.
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It has been said that the thread measurer is here similar to that shown at 153 in the drawing appended to the aforementioned patent. however, the length of wire to be unwound from the supply source is measured by this device with the aid of a pair of wire guide eyes similar to those shown at 159, 160 in the same drawing. It has also been said that the machine has two thread blocking devices, one installed between the thread supply source and the thread gauge, the other between the latter and the work. However, as explained in the aforementioned patent, these thread blockers bite the thread between the thread gauge and the supply source, on the one hand, and between the unwinder and the tensioner on the other hand when the time has come for them. to do this during the sewing work.
While the aforementioned rotating roller 77 pulls the thread down against the work after passing the loop over the shuttle but before the stitch starts to be tight in the work, the amount of thread needed to the formation of the next point will have already taken place from the source of supply, the blocking device located between the thread gauge and the source of supply will have closed and the one between the thread gauge and the tensioner ae s @ ra open.
Before Legalet 77 begins to tighten the stitch in the work, its descent will have pulled through the upper locking device the thread unwound from the source of supply immediately before the tightening of the stitch which has just been formed. .
It is highly desirable, especially where the machine is running at high speed, that the thread be kept fairly tight while the looper moves to the operator's right and passes the needle to lay the thread in the beard of it, if you will: that the thread is then well stretched and remains firmly lodged in
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the beard of the needle.
To obtain, during this time, a sufficient tension of the thread, one uses here a hook
53 which, just like in the type of sewing machine in question, moves back after having seized the thread (this recoil occurring before the sulky begins to lay the thread in the beard of the needle) to facilitate the placement of the thread in the said bar and which remains back and engaged with the thread until the needle has seized it correctly and begins to rise with it, the thread hook then starting to return in before to loosen the thread.
For this purpose, crochet at. hanged on a flat spring (not shown) which passes in front of the thread and which, while the thread hook moves backwards before the sulder begins to lay the thread in the beard of the needle, tightens the thread. wire against a fixed roller located behind it (the wire), which gives the latter a suroroft of tension. The spring continues to tighten the thread as the looper moves across the machine, passing the needle to lay the thread in the barb of the needle, and continues to do so until the needle is pulled. guille has started to pull the thread in the work, while the thread is loosened by the return of the thread hook to its front position, which returns the spring pressing on it away from the thread.
The external face (fig. 4) of the disc 75 carrying the tensioner roller is cut into a sling so that the wire does not catch on it anywhere, and said disc cooperates with a disc,
76, attached to the end of the pin 71 and serving to pass the wire properly over the roller 77. The disc 75. ', Fits in a recess in the cover of the boot 67, thus preventing the wire from pass between it and the disc. @