BE1003834A5 - Medicaments qui contiennent, comme substance active, des acides carboxyliques contenant du soufre, ainsi que leur utilisation pour lutter contre des retrovirus. - Google Patents

Medicaments qui contiennent, comme substance active, des acides carboxyliques contenant du soufre, ainsi que leur utilisation pour lutter contre des retrovirus. Download PDF

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BE1003834A5
BE1003834A5 BE9001049A BE9001049A BE1003834A5 BE 1003834 A5 BE1003834 A5 BE 1003834A5 BE 9001049 A BE9001049 A BE 9001049A BE 9001049 A BE9001049 A BE 9001049A BE 1003834 A5 BE1003834 A5 BE 1003834A5
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Dr Kalden Joachim Prof
Dr Fleckenstein Bernhard Prof
Baur Andreas Dr
Harrer Thomas Dr
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Asta Medica Ag
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    • A61P31/14Antivirals for RNA viruses

Abstract

L'invention concerne des médicaments contenant au moins un composé de formule I (voir fig.) dans laquelle X représente un atome d'hydrogène ou bien les deux X représentent une liaison simple entre les deux atomes de soufre;Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 et n représente un chiffre de 1 à 10 ou ses sels thérapeutiquement utilisables, à l'exception de l'acide alpha-lipoïque et de l'acide dihydrolipoïque.

Description


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  Médicaments qui contiennent, comme substance active, des acides carboxyliques contenant du soufre, ainsi que leur utilisation pour lutter contre des Rétrovirus L'invention concerne des médicaments spécifiques, ainsi que des procédés pour leur préparation, ces médicaments ayant des teneurs tout à fait déterminées en substances actives selon les revendications   l,   2 et 3. Ces médicaments sont, par exemple, appropriés pour lutter contre des Rétrovirus (par exemple, les virus HIV) ou contre des maladies provoquées par des Rétrovirus. 



  En particulier, l'invention concerne les médicaments ci-après, ainsi que les procédés pour leur préparation : A Médicaments contenant au moins un composé de formule I 
 EMI1.1 
 

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 dans laquelle X représente un atome d'hydrogène ou bien les deux X représentent une liaison simple entre les deux atomes de soufre ;

  
Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 et n représente un chiffre de 1 à
10 ou ses sels thérapeutiquement utilisables, à l'exception de l'acide a-lipoïque et de l'acide dihydrolipoïque, caractérisés en ce que l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides contient de 20 mg à 6 g, en particulier de 50 mg à 2 g, de préférence de
100 mg à 1 g ou encore de 400 mg ou de 500 mg à 1 g de quantité totale de la substance active I (dans le cadre d'une application contre le SIDA, de préférence également de 400 mg à 4 g, en particulier de 1 g à 3 g de quantité totale de la substance active I) ou en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions qui contiennent de 0,2 mg à 800 mg/ml, de préférence de 10 mg à 500 mg, en particulier,

   de 40 mg à
200 mg/ml de quantité totale de la substance active 1 ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables. 



  B Médicaments contenant l'acide a-lipoïque, caractérisés en ce que l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides contient de 51 mg à 6 g, en particulier de 100 mg à 2 g, de préférence de 200 mg à 1 g ou encore de
400 mg ou de 500 mg à 1 g d'acide a-lipoïque ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, ou sous forme de solutions pour injection qui contiennent de 26 mg à 500 mg/l, de préférence de
50 mg à 200 mg, en particulier de 100 mg/ml d'acide a-lipoïque ou d'un de ses sels 

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 pharmaceutiquement acceptables ou encore, en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions buvables qui contiennent de 0,2 mg à
500 mg/ml, de préférence de 1 mg à 50 mg/ml, en particulier, de 5 mg à 10 mg/ml d'acide   a-lipoique   ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables. 



  C Médicaments contenant l'acide   dihydrolipoique,   caractérisés en ce que l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides contient de 601 mg à 6 g, en particulier de 610 mg à 2 g, de préférence de 650 mg à 1 g d'acide dihydro- lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, ou sous forme de solutions, de suspensions ou d'émulsions qui contiennent de
182 mg/ml à 1137 mg/ml, de préférence de
200 mg/ml à 1000 mg/ml, en particulier de
300 mg/ml à 500 mg/ml d'acide dihydrolipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables. 



  D Médicaments selon un ou plusieurs agents mentionnés ci-dessus conformément à A)-C), caractérisés en ce que les médicaments contiennent, comme substance active, au moins un composé de formule I et contiennent, en outre, des agents de support, des agents auxiliaires, des stabilisateurs, des unisseurs et/ou des diluants pharmaceutiques habituels, des stabilisateurs et/ou des unisseurs pouvant être présents de manière supplémentaire, dans le cas de solutions.

   En l'occurrence, comme stabilisateurs ou unisseurs, on peut utiliser, par exemple, les substances ci-après : des alcools aliphatiques en   C2-C4   qui contiennent un, 

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 deux ou trois groupes hydroxyle, des polyéthylèneglycols de poids moléculaires allant de 200 à 600 ; des amides organiques habituels physiologiquement acceptables, des a-aminoacides naturels, des amines aliphatiques, l'hydroxy- éthylthéophylline, le trométamol et l'éther monométhylique de diéthylèneglycol. 



  E Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre au moins un composé de formule I 
 EMI4.1 
 dans laquelle X représente un atome d'hydrogène ou bien les deux X représentent une liaison simple entre les deux atomes de soufre ;
Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en   C1-C6   et n représente un chiffre de 1 à
10 ou ses sels thérapeutiquement utilisables, à l'exception de l'acide a-lipoïque et de l'acide dihydrolipoique, avec des substances de support et/ou des diluants ou d'autres substances auxiliaires pharmaceutiques habituelles pour obtenir des préparations pharmaceutiques ou bien on les façonne en une forme thérapeutiquement utilisable. 



  F Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre au moins un composé de formule I 

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 EMI5.1 
 dans laquelle X représente un atome d'hydrogène ou bien les deux X représentent une liaison simple entre les deux atomes de soufre ;

  
Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en   Cl-C6   et n représente un chiffre de 1 à
10 ou ses sels thérapeutiquement utilisables, à l'exception de l'acide a-lipoïque et de l'acide dihydrolipoïque, avec des substances de support et/ou des diluants ou encore d'autres substances auxiliaires pharmaceutiques habituelles pour obtenir des préparations pharmaceutiques ou bien on les façonne en une forme thérapeutiquement utilisable, l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides contenant de
20 mg à 6 g, de préférence de 50 mg à 2 g, en particulier, de 100 mg à 1 g, ou encore de 400 mg ou de 500 mg à 1 g de quantité totale de la substance active I ou encore, en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions qui contiennent de 0,2 mg à 800 mg/ml, en particulier de 10 mg à 500 mg,

   de préférence de 40 mg à 200 mg/ml de quantité totale de la substance active I ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables. 



  G Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre l'acide a-lipoïque ou l'acide dihydrolipoïque avec des substances de support et/ou des diluants ou encore d'autres substances auxiliaires 

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 pharmaceutiques habituelles pour obtenir des préparations pharmaceutiques ou bien on les façonne pour obtenir une forme thérapeutiquement utilisable, l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides, dans le cas de l'acide a-lipoique, contenant de 51 mg à 6 g, de préférence de 100 mg à 2 g, en particulier de 200 mg à 1 g ou encore de 400 mg ou de 500 mg à 1 g d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou encore, en ce qu'il s'agit, dans le cas de l'acide a-lipoique, de solutions pour injection qui contiennent de 26 mg à 500 mg/ml, de préférence de 50 mg à 200 mg,

   en particulier de 100 mg/ml d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou encore, en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions buvables qui contiennent de 0,2 mg à 500 mg/ml, de préférence, de 1 mg à 50 mg/ml, en particulier de 5 mg à 10 mg/ml d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, et dans lequel l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides, dans le cas de l'acide dihydrolipoique, contient de 601 mg à 6 g, en particulier de 610 mg à 2 g, de préférence de 650 mg à 1 g d'acide   dihydrolipoique   ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions qui contiennent de 182 mg/ml à 1137 mg/ml, de préférence de 200 mg/ml à 1000 mg/ml,

   en particulier de 300 mg/ml à 500 mg/ml d'acide   dihydrolipoique   ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables. 

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  H Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on mélange un composé de formule I ou un de ses sels pharmaceutiquement utilisables, avec une ou plusieurs des substances ci-après : des amidons, la cyclodextrine, l'urée, la cellulose, des dérivés de la cellulose, le lactose, la formaline-caséine, des amidons modifiés, le stéarate de magnésium, l'hydrogéno- phosphate de calcium, l'acide silicique, le talc ; on granule ou on pastille le mélange obtenu, éventuellement avec une solution aqueuse ou alcoolique qui peut contenir, comme constituant, de la gélatine, des amidons, de la polyvinyl- pyrrolidone, un copolymère de vinylpyrrolidone- acétate de vinyle et/ou du mono-oléate de polyoxyéthylène-sorbitanne ;

   on homogénéise les granulés ou les pastilles éventuellement avec une ou plusieurs des substances auxiliaires mentionnées ci-dessus et on presse le mélange en comprimés ou on en remplit des capsules ou encore on remplit des sachets avec les granulés ou les pastilles, les comprimés, les capsules ou les sachets contenant, dans l'unité posologique, a) lorsqu'il s'agit de composés de formule I, à l'exception de l'acide a-lipoïque et de l'acide dihydrolipoïque, de 20 mg à 6 g, en particulier, de 50 mg à 2 g, de préférence de 100 mg à 1 g de quantité totale de la substance active I ou d'un de ses sels ; b) lorsqu'il s'agit de l'acide a-lipoique, de
51 mg à 6 g, en particulier de 100 mg à 2 g, de préférence de 200 mg à 1 g ou encore 

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 de 400 mg ou de 500 mg à 1 g d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels ;

   c) lorsqu'il s'agit de l'acide   dihydrolipoique,   de 601 mg à 6 g, en particulier de 610 mg à
2 g, de préférence de 650 mg à 1 g d'acide   dihydrolipoique   ou d'un de ses sels.   l Procédé   pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce que, pour obtenir un mélange, on homogénéise et/ou on émulsionne un composé de formule I ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables à une température allant de 20 à   120 C,   éventuellement en présence d'un et/ou de plusieurs émulsionnants et/ou formateurs de complexes, avec au moins une des substances ci- après :

   l'eau, la glycérine, la paraffine, la vaseline, un alcool aliphatique contenant 12 à 25 atomes de carbone, des acides monocarboxyliques aliphatiques contenant 15 à 20 atomes de carbone, le monopalmitate de sorbitanne, des esters d'acides gras de polyoxyéthylènepolyol, un alcool aliphatique à bas poids moléculaire mono-ou polyvalent, un glycéride d'acide gras, la cire, la silicone, le polyéthylèneglycol, un tel mélange représentant une préparation apte à l'enduction et contenant : a) lorsqu'il s'agit de composés de formule I, à l'exception de l'acide dihydrolipoique, de
0,1 à 50 % en poids, en particulier de 0,5 à 20, de préférence de 1 à 10 % en poids de quantité totale de la substance active I (y compris de l'acide a-lipoique) ou d'un de ses sels ;

   

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 b) lorsqu'il s'agit de l'acide   dihydrolipoique,   de 21 à 99, en particulier de 25 à 70, de préférence, de 30 à 40 % en poids d'acide dihydrolipoique ou d'un de ses sels. 



  J Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on dissout un composé de formule I ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables à des températures allant de 20 à   100 C,   éventuellement en présence d'un formateur de complexe et/ou d'un émulsionnant, dans de l'eau, dans des alcools physiologiquement acceptables, dans du diméthylsulfoxyde, dans de l'oxyde de polyéthylène ou dans des huiles ou encore dans des mélanges de ces derniers, et on complète éventuellement la solution ainsi obtenue avec une quantité d'eau, d'alcool, de diméthyl- sulfoxyde, d'oxyde de polyéthylène ou d'huile, telle que la solution finale, la suspension finale ou l'émulsion finale contienne :

   a) lorsqu'il s'agit de composés de formule I, à l'exception de l'acide a-lipoique et de l'acide   dihydrolipoique,   de 0,2 mg à
800 mg/ml, en particulier de 10 mg à
500 mg, de préférence de 40 mg à 200 mg/ml de quantité totale de la substance active I ou d'un de ses sels ; b) lorsqu'ils s'agit de solutions pour injection de l'acide a-lipoique, de 26 mg à 500 mg/ml, en particulier de 50 mg à 200 mg, de préférence, de 100 mg/ml d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels ; 

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 c) lorsqu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions buvables de l'acide a-lipoique, de 0,2 mg à 500 mg/ml, de préférence de 1 mg à 50 mg/ml, en particulier, de 5 mg à 10 mg/ml d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ;

   d) lorsqu'il s'agit de l'acide dihydrolipoique, de 182 mg à 1137 mg/ml, de préférence de
200 mg/ml à 1000 mg/ml, en particulier de
300 mg/ml à 500 mg/ml d'acide dihydro-   lipoique   ou d'un de ses sels pharmaceutiquement utilisables. 



  K Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre la préparation de ces médicaments qui contiennent, comme substance active, au moins un composé de formule I, en ajoutant une quantité supplémentaire de stabilisateurs et/ou d'unisseurs habituels. 



  L Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on ajoute, lors de la préparation, comme stabilisateurs ou unisseurs, les substances ci-après : des alcools aliphatiques en   C2-C4   qui contiennent un, deux ou trois groupes hydroxyle, des polyéthylèneglycols de poids moléculaires allant de 200 à 600 ; des amides organiques habituels physiologiquement acceptables, des a-aminoacides naturels, des amines aliphatiques, l'hydroxyéthylthéophylline, le trométamol et l'éther monométhylique de 

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 diéthylèneglycol. 



  M Utilisation d'un composé de formule I et de ses sels pharmaceutiquement acceptables pour la préparation de médicaments qui sont appropriés pour lutter contre des maladies, par exemple, celles provoquées par des Rétrovirus. 



  On peut également utiliser les médicaments correspondants, en mélange avec d'autres substances pharmacologiquement actives. En particulier on peut combiner les substances actives de formule I également avec d'autres agents actifs contre des Rétrovirus, en particulier HIV, par exemple, avec la didésoxyinosine, la didésoxycytidine, en particulier, toutefois, avec l'interféron et/ou l'azidothymidine (AZT). 



  Les médicaments selon l'invention peuvent chaque fois contenir, comme substance active, un seul composé de formule I ou encore deux composés et plus de formule I. Dans ce dernier cas, les posologies mentionnées se rapportent toujours à la somme des substances actives selon la formule I,   c'est-à-dire   le composant actif I ou composant a. Il en va de même pour des combinaisons, par exemple, des combinaisons avec d'autres substances à activité antirétrovirale (par exemple, composant b).

   Dans ce cas-ci également, on peut utiliser, comme composant b, uniquement une substance à activité antirétrovirale, mais également 2 et plus (de préférence 2) : dans ce dernier cas également, les posologies mentionnées à ce sujet valent toujours pour la somme de chacune des substances présentes à activité antirétrovirale. 

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    L/expression"unité posologique"désigne   chaque fois une dose individuelle que l'on peut administrer par jour, également en plusieurs fois. 



  Si on indique la dose sous forme d'unités enzymatiques, il s'agit de la dose valable pour un jour entier, une telle dose pouvant être administrée en une seule fois, mais, de préférence, en la répartissant sur une journée (par exemple, sous forme de perfusion). L'indication de dose en unités enzymatiques vaut, en particulier pour des combinaisons avec l'interféron   erz   En outre, l'invention concerne l'utilisation de composés de formule 
 EMI12.1 
 dans laquelle X représente un atome d'hydrogène ou bien les deux X représentent un liaison simple entre les deux atomes de soufre ;

   Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 ; et n représente un chiffre de 1 à   10,   ou de leurs sels thérapeutiquement utilisables, pour lutter contre des Rétrovirus, en particulier le virus de l'immunodéficience humaine (HIV), de même que d'agents destinés au traitement de maladies qui sont ou qui ont été provoquées par des Rétrovirus, ces agents contenant des composés de formule I ou leurs sels thérapeutiquement utilisables, comme substances actives. 



  De tels médicaments peuvent contenir des agents de support, des agents auxiliaires et/ou des diluants 

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 pharmaceutiques habituels. En conséquence, l'invention concerne également un procédé pour la formulation de substances actives de formule I avec des agents de support, des agents auxiliaires et/ou des diluants pharmaceutiques habituels pour obtenir un médicament destiné au traitement de maladies provoquées par des Rétrovirus. 



  Les agents destinés à lutter contre des Rétrovirus contiennent les substances actives de formule I, par exemple, dans une quantité telle que, dans le cas d'une ou de plusieurs applications par jour dans le coprs, on obtient un taux d'efficacité allant de 3,5 à 200 mg/kg de poids du corps. 



  En outre, l'invention concerne également un produit destiné à lutter contre des Rétrovirus, caractérisé en ce qu'il contient, en plus des substances de support et/ou des diluants ou des substances auxiliaires pharmaceutiques habituelles, a) un composé de formule 
 EMI13.1 
 dans laquelle X représente un atome d'hydrogène ou bien les deux X représentent une liaison simple entre les deux atomes de soufre ;

   Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 ; et n représente un chiffre de 1 à 10 ; et 

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 b) une autre substance à activité antirétrovirale ou chaque fois un sel physiologiquement acceptable des deux substances actives, en une quantité procurant une action synergique et en ce qu'il se présente sous une forme qui permet une application thérapeutique, aussi bien commune que séparée, des deux substances actives. 



  L'autre substance active contre les Rétrovirus peut être, par exemple : l'azidothymidine (AZT), la didésoxyinosine (DDI), l'interféron   CK   ou la didésoxycytidine (DDC). 



  Le produit mentionné ci-dessus est, par exemple, caractérisé en ce que, dans la combinaison, pour une partie en poids d'un composé de formule I (composant actif I ou composant a), on obtient chaque fois de 0,01 à 100 parties en poids de l'autre composant selon b) ou pour 1 mg de composant actif I (composant a), on obtient chaque fois 20-200.000 unités enzymatiques de l'autre composant selon b) ou encore en ce que, dans l'unité posologique, la combinaison contient de 50 mg à 6 g, de préférence de 200 mg à 2 g de composant actif I et de 10 à 300 mg, de préférence de 50 à 200 mg ou de 5 x 105 unités enzymatiques (Units) à 8 x 106 unités enzymatiques, de préférence de 1 x 106 à 4 x 106 unités enzymatiques de l'autre composant selon b). 



  En outre, un tel agent/produit peut également contenir des vitamines, de préférence des vitamines   B   et/ou E. 



  De même, l'invention concerne un procédé pour la préparation d'un produit tel que décrit ci-dessus, qui est caractérisé en ce qu'on met en oeuvre 1 partie en 

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 poids de composant actif I et 0, 01 à 100 parties en poids ou de 20 à 200.000 unités enzymatiques de l'autre composant selon b), les substances actives pouvant également être présentes sous forme de leurs sels, conjointement avec des substances de support et/ou des diluants ou encore des substances auxiliaires habituelles, ainsi qu'éventuellement avec addition de vitamines, pour obtenir des produits qui contiennent, dans l'unité posologique, de 50 mg à 6 g de composant actif I et de 10 à 300 mg ou de 5 x 105 à 8 x 106 unités enzymatiques de l'autre composant selon b). 
 EMI15.1 
 



  Les composés de formule I, y compris l'acide alipoique et l'acide dihydrolipoique, peuvent également être utilisés sous leurs formes isomères (forme R (+) et S (-), les composés I étant habituellement présents comme racémates) ou diastéréo-isomères optiques pour la mise en oeuvre de compositions et de préparations pharmaceutiques, ainsi que pour l'application indiquée. De préférence comme composés de formule I, on envisage l'acide   -lipoique   et l'acide dihydrolipoique (les racémates, de même que les énantiomères correspondants). 



    L'acide ck-lipoïque   est largement répandu sous forme du racémate (acide thioctique (marque commerciale déposée)) dans les plantes et chez les animaux ; il agit comme coenzyme dans bon nombre de réactions enzymatiques, il représente un facteur de croissance pour diverses bactéries et protozoaires et on le met en oeuvre dans le cas d'empoisonnements provoqués par des champignons tuberculeux. En outre, le racémate de l'acide X-lipoique présente des propriétés 

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 antiphlogistiques, antinociceptives (analgésiques), ainsi que cytoprotectrices. 



  On trouve l'acide thioctique sur le marché comme médicament pour les indications ci-après : le foie gras et la cirrhose graisseuse, en particulier, des maladies chroniques du foie provoquées par l'alcool, la dégradation du foie provoquée par un empoisonnement dû à des champignons, la neuropathie diabétique, la neuropathie alcoolique. 



  Quant à l'acide dihydrolipoïque, il s'agit de l'acide 6, 8-dimercapto-octanoïque. A partir d'expériences pratiquées sur des animaux, il est connu que l'acide dihydrolipoïque inactive le poison de serpent. On a réalisé ces expériences, par exemple, sur des rats et des souris ; expériences dans lesquelles on a utilisé des solutions dans de l'eau ou dans de l'eau salée physiologique, qui contenaient le poison de serpent et l'acide dihydrolipoïque. 



  Dans les préparations connues jusqu'à présent, l'acide   i-lipoïque   et l'acide dihydrolipoïque sont présents dans des quantités relativement faibles. 



  Les médicaments selon l'invention, contenant des quantités plus importantes d'acide   c < -lipoïque   ou d'acide dihydrolipoïque, sont nouveaux ; en outre, on ne pouvait escompter que ces substances actives à dosage plus élevé manifesteraient des activités pharmaceutiques avantageuses, par exemple, dans le traitement du SIDA. 

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  La préparation des médicaments selon l'invention a lieu de manière connue et on peut utiliser les substances auxiliaires pharmaceutiques connues et habituelles, ainsi que d'autres agents de support et diluants habituels. Comme substances de support et auxiliaires de ce type, on envisage, par exemple, des substances qui sont indiquées ou recommandées dans les passages de littérature ci-après comme substances auxiliaires pour la pharmacie, la cosmétique et les domaines avoisinants : Ullmanns Enzyklopädie der technischen Chemie, volume 4 (1953), pages 1-39 ; Journal of Pharmaceutical Sciences, volume 52 (1963), pages 918 et suivantes, H. V. Czetsch-Lindenwald, Hilfsstoffe fur Pharmazie und angrenzende Gebiete ; Pharm. Ind., cahier 2 (1961), pages 72 et suivantes ; Dr. H.

   P.   Fiedler"Lexikon   der Hilfsstoffe für Pharmazie, Kostmetik und angrenzende Gebiete", Cantor KG, Aulendorf à   Wûrttemberg   (1989). 



  La manipulation pharmaceutique et galénique des composés de formule I a lieu conformément aux méthodes classiques habituelles. Par exemple, on mélange convenablement les substances actives et les substances auxiliaires ou de support par agitation ou homogénéisation (par exemple, au moyen d'appareils de mélanges habituels), en travaillant, en règle générale, à des températures allant de 20 à   50 C,   de préférence de 20 à   40 C,   en particulier à la température ambiante. Pour le reste, on fera référence à l'ouvrage classique ci-après   : Sucker,   Fuchs, Speiser, Pharmazeutische Technologie, ThiemeVerlag Stuttgart, 1978. 



  L'application des médicaments peut avoir lieu sur la peau ou sur les muqueuses ou encore à l'intérieur du 

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 corps, par exemple, par voie orale, par voie entérale, par voie pulmonaire, par voie nasale, par voie linguale, par voie intraveineuse, par voie intraartérielle, par voie intracardiale, par voie intramusculaire, par voie intrapéritonéale, par voie intracutanée ou par voie sous-cutanée. 



  En ce qui concerne les formes de préparation par voie parentérale, il s'agit, en particulier, de produits stériles ou stérilisés. 



  On peut également mettre en oeuvre les composés de formule I sous forme de leurs sels thérapeutiquement utilisables. La préparation de tels sels a lieu d'une manière connue, destinée à cet effet. 



  Comme formateurs de sels, on envisage, par exemple, des bases ou des cations habituels qui sont physiologiquement acceptables sous la forme de sels. 



  Comme exemple à ce sujet, on mentionnera : les métaux alcalins ou alcalino-terreux, l'hydroxyde d'ammonium, des aminoacides basiques tels que l'arginin et la lysine, des amines de formule NR1R2R3 où les radicaux   R, R   et R3 sont identiques ou différents et représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Cl-C4 ou un groupe oxyalkyle en   Cl-catelles   que la mono-et la diéthanolamine, le   l-amino-2-propanol,   le 3-amino-l-propanol ; des alkylènediamines dont la chaîne alkylène contient de 2 à 6 atomes de carbone, telles que l'éthylènediamine ou l'hexaméthylènetétramine ; des composés aminocycliques saturés contenant 4 à 6 atomes de carbone, tels que la pipéridine, la pipérazine, la pyrrolidine, la morpholine   ; la N-méthylglucamine,   la créatine, le trométamol.

   Si on utilise les composés de formule I 

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 sous forme de leurs sels, le formateur de sel peut également être mis en oeuvre en excès, c'est-à-dire en une quantité supérieure à la quantité équimolaire. 



  Comme exemples pour les substances de support et les substances auxiliaires, on mentionnera : les gélatines, les sucres naturels tels que le sucre de canne ou le lactose, la lécithine, la pectine, les amidons (par exemple, l'amidon de maïs ou l'amylose), la cyclodextrine et les dérivés de la cyclodextrine, le dextrane, la polyvinylpyrrolidone, l'acétate de polyvinyle, la gomme arabique, l'acide alginique, le tylose, le talc, le lycopodium, l'acide silicique (par exemple, colloïdal), la cellulose, les dérivés de la cellulose (par exemple, les éthers de cellulose dans lesquels les groupes hydroxyle de la cellulose sont partiellement éthérifiés avec des alcools aliphatiques saturés inférieurs et/ou des oxyalcools aliphatiques saturés inférieurs, par exemple, la méthyloxypropylcellulose, la méthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose,

   le phtalate d'hydroxypropylméthylcellulose) ; des acides gras tels que les sels de magnésium, de calcium ou d'aluminium d'acides gras contenant 12 à 22 atomes de carbone, en particulier, les saturés (par exemple, les stéarates), des émulsionnants, des huiles et des graisses, en particulier végétales (par exemple, l'huile d'arachide, l'huile de ricin, l'huile d'olive, l'huile de sésame, l'huile de semence de coton, l'huile de maïs, l'huile de germe de froment, l'huile de semence de tournesol, l'huile de foie de cabillaud, chaque fois également hydratée) ; les esters de glycérine et les esters de polyglycérine constitués par des acides gras saturés C12H2402 à   CigH :

   3602   et de leurs mélanges, les groupes hydroxyle de la glycérine étant estérifiés 

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 complètement ou seulement en partie (par exemple, les mono-, di-et triglycérides) ; des alcools et des polyglycols mono-ou polyvalents pharmaceutiquement acceptables, tels que les polyéthylèneglycols, ainsi que leurs dérivés, les esters d'acides gras aliphatiques saturés ou insaturés (contenant de 2 à 22 atomes de carbone, en particulier de 10 à 18 atomes de carbone), avec des alcools aliphatiques monovalents (1 à 20 atomes de carbone) ou des alcools polyvalents tels que des glycols, la glycérine, le diéthylèneglycol, le pentaérythritol, le sorbitol, le mannitol, etc., qui éventuellement peuvent également être éthérifiés ;

   des esters de l'acide citrique avec des alcools primaires, l'acide acétique, l'urée, le benzoate de benzyle, le dioxolane, les formais de glycérine, l'alcool tétrahydrofurfurylique, des éthers de polyglycol avec des alcools en   Cl-Cl21 le   diméthylacétamide, les lactamides, les lactates, les carbonates d'éthyle, les silicones (en particulier les polydiméthylsiloxannes semi-visqueux), le carbonate de calcium, le carbonate de sodium, le phosphate de calcium, le phosphate de sodium, le carbonate de magnésium et analogues. 



  Comme autres substances auxiliaires, on envisage également des substances qui provoquent la décomposition (ce que l'on appelle des désintégrateurs), telles que : la polyvinylpyrrolidone à réticulation transversale, le carboxyméthylamidon de sodium, la carboxyméthylcellulose de sodium ou la cellulose microcristalline. De même, on peut utiliser des substances d'enrobage connues.

   Comme telles, on envisage, par exemple : des polymères, ainsi que des copolymères de l'acide acrylique et/ou de l'acide méthacrylique et/ou de leurs esters ; des copolymères 

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 d'esters acryliques et méthacryliques ayant une teneur minime en groupes ammonium (par exemple, Eudragit RS (marque commerciale déposée)), des copolymères d'esters acryliques et méthacryliques et le méthacrylate de triméthylammonium (par exemple, Eudragit RL (marque commerciale déposée)) ; l'acétate de polyvinyle ; des graisses, des huiles, des cires, des alcools gras ; le phtalate ou l'acétatosuccinate d'hydroxypropylméthylcellulose ; l'acétatophtalate de cellulose ; l'acétatophtalate d'amidon, ainsi que l'acétatophtalate de polyvinyle ; la carboxyméthylcellulose ;

   le phtalate de la méthylcellulose, le succinate de la méthylcellulose, le phtalotesuccinate de la méthylcellulose, ainsi que le demi-ester phtalique de la méthylcellulose la zéine, l'éthylcellulose, ainsi que le succinate d'éthylcellulose ; le chellac, le gluten ;   l'éthylcarboxyéthylcellulose   ; le copolymère d'éthacrylate-anhydride maléique ; le copolymère d'anhydride maléique-éther vinylméthylique ; des copolymères de styrène/acide maléique ; l'anhydride maléique du 2-éthyl-hexyl-acrylate ; le copolymère de l'acide protonique-acétate de vinyle ; le copolymère de l'acide glutamique/ester glutamique ; le monooctanoate de glycérine de la carboxyméthyléthylcellulose ; l'acétatosuccinate de cellulose ; la polyarginin. 



  Comme agents plastifiants pour les substances d'enrobage, on peut mentionner : les esters citriques et tartriques (le citrate d'acétyltriéthyle, le citrate d'acétyltributyle, le citrate de tributyle et le citrate de triéthyle) ; la glycérine et les esters de glycérine (le diacétate de 

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 glycérine, le triacétate de glycérine, les monoglycérides acétylés, l'huile de ricin) ; les esters phtaliques (le phtalate de dibutyle, le phtalate diamylique, le phtalate de diéthyle, le phtalate de diméthyle et le phtalate de dipropyle), le   di- (2-méthoxy- ou 2-éthoxyéthyl)-phtalate,   le glycolate d'éthylphtalyle, le glycolate de butylphtalyléthyle et le glycolate de butyle ;

   des alcools (le propylèneglycol, le polyéthylèneglycol ayant différentes longueurs de chaînes, les adipates   (l'adipate   de diéthyle, le di- (2-méthoxy- ou 2-   éthoxyéthyl)-adipate)   ; la benzophénone ; le sébacate de diéthyle et de dibutyle, le succinate de dibutyle, le tartrate de dibutyle ; le dipropionate de diéthylèneglycol, le diacétate d'éthylèneglycol, le dibutyrate d'éthylèneglycol, le dipropionate d'éthylèneglycol ; le phosphate de tributyle, la tributyrine ; le mono-oléate de sorbitanne de polyéthylèneglycol (des polysorbates tels que le polysorbate 80) ; le mono-oléate de sorbitanne. 



  Pour la préparation de solutions ou de suspensions, on envisage, par exemple, l'eau ou des solvants organiques physiologiquement acceptables tels que, par exemple, des alcools (l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le 1,2-propylèneglycol, des polyglycols et leurs dérivés, des alcools gras, des esters partiels de la glycérine), des huiles (par exemple, l'huile d'arachide, l'huile d'olive, l'huile de sésame, l'huile de tournesol, l'huile de soja, l'huile de ricin, l'huile de pieds de boeuf), des paraffines, le diméthylsulfoxyde, des triglycérides et analogues. 



  Pour des solutions ou des suspensions injectables, on envisage, par exemple, des diluants ou des solvants non toxiques acceptables par voie parentérale, tels 

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 que, par exemple, l'eau, le 1,3-butanediol, l'éthanol, le 1, 2-propylèneglycol, des polyglycols en mélange avec de l'eau, le glycérol, la solution de Ringer, de l'eau salée isotonique ou encore des huiles durcies, y compris des mono-ou des diglycérides synthétiques ou des acides gras tels que l'acide oléique. 



  Lors de la mise en oeuvre des préparations, on peut utiliser des solvants ou des émulsionnants connus et habituels. Comme solvants et émulsionnants, on envisage, par exemple : la polyvinylpyrrolidone, les esters d'acides gras de sorbitanne tels que le trioléate de sorbitanne, des phosphatides tels que la lécithine, l'acacia, la gomme adragante, le monooléate de sorbitanne   polyoxyéthylé,   ainsi que d'autres esters d'acides gras éthoxylés du sorbitanne, des graisses polyoxyéthylées, des oléotriglycérides polyoxyéthylés, des oléotriglycérides linoléisés, des produits de condensation d'oxyde de polyéthylène, d'alcools gras, d'alkylphénols ou d'acides gras ou 
 EMI23.1 
 encore la 1-méthyl-3- (2-hydroxyéthyl) imidazolidone- (2).

   En l'occurrence, le terme"polyoxyéthylé" désigne le fait que les substances correspondantes contiennent des chaînes de polyoxyéthylène dont le degré de polymérisation se situe, en général, entre 2 et 40, en particulier entre 10 et 20. 



  On peut obtenir de telles substances polyoxyéthylées, par exemple, en faisant réagir des composés contenant des groupes hydroxyle (par exemple, des mono-ou diglycérides ou des composés insaturés tels que, par exemple, ceux qui contiennent des radicaux d'acide oléique) avec l'oxyde d'éthylène (par exemple, 40 moles d'oxyde d'éthylène pour 1 mole de glycéride). 

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  Comme exemples pour les oléotriglycérides, on mentionnera : l'huile d'olive, l'huile d'arachide, l'huile de ricin, l'huile de sésame, l'huile de semence de coton, l'huile de maïs. Voir également Dr. 



  H. P. Fiedler"Lexikon der Hilfsstoffe für Pharmazie, Kostmetik und angrenzende Gebiete" (1971), pages 191- 195. 



  Pour des solutions aqueuses injectables et buvables, comme stabilisateurs ou unisseurs, on met en oeuvre, en particulier, les substances ci-après : des alcools aliphatiques inférieurs mono-et polyvalents contenant 2 à 4 atomes de carbone, tels que   l'éthanol,   le npropanol, la glycérine, les polyéthylèneglycols ayant des poids moléculaires allant de 200 à 600 (par exemple, sous forme d'une solution aqueuse de 1 à 40 %),   l'wether   monoéthylique de diéthylèneglycol, le 1, 2-propylèneglycol, des amides organiques, par exemple, des amides d'acides carboxyliques aliphatiques en C1-C6 avec de l'ammoniac ou des amines primaires, secondaires ou tertiaires en C1-C4 ou encore des hydroxyamines en   Cl-C4.

   telles   que l'urée, l'uréthanne, l'acétamide, le N-méthylacétamide, le N,   N-diéthylacétamide,   le N,   N-diméthylacétamide,   des amines et des diamines aliphatiques inférieures contenant 2 à 6 atomes de carbone, telles que l'éthylènediamine, l'hydroxyéthylthéophiline, le trométamol (par exemple, sous forme d'une solution aqueuse de 0,1 à 20 %), des aminoacides aliphatiques. 



  En ce qui concerne les aminoacides, il s'agit, par exemple, d'aminoacides ayant la structure ci-après : 

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 dans laquelle RI représente un atome d'hydrogène, un radical phényle, un radical indolyl-(3)-méthyle, un radical imidazolyl- (4)-méthyle, un groupe alkyle en   Cl-Clo   ou un groupe alkyle en   Cl-Cl0   substitué par un groupe hydroxyle, par un groupe carboxyle, par un groupe alcoxy en Cl-C6, par un groupe mercapto, par un groupe alkyl (en   Cl -C6)   thio, par un groupe amino, par un groupe phényle, par un groupe hydroxyphényle, par un groupe alcanoyl (en   C2-C6)   amino ou par un groupe alcoxy (en C1-C6) carbonyle. 



  Par exemple, comme solutions injectables ou buvables, on mentionnera les formulations ci-après : Acide   &alpha;-lipoïque   10 % L-lysine 7,66 % Ethylènediamine 0,27 % Eau 82,   07 %     Acide c-lipoïque 10 %   
 EMI25.1 
 L-lysine 7, 66 % Trométamol 1 % Eau 81, 34 % Acide dihydrolipoïque 1 %   Trométamol   0,9 % Ethylènediamine 0, 38 % Eau   97,   72 % Acide dihydrolipoïque 1 % Trométamol 1,   5 %   1-2-propylèneglycol 20 % Amide de l'acide nicotinique 10 % Eau   67,   5 % 

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 En outre, on peut ajouter des agents de conservation, des stabilisants, des substances tampons, des correcteurs de goût, des édulcorants, des colorants, des anti-oxydants et des formateurs de complexes et analogues. 



  Comme formateurs de complexes, on envisage, par exemple : des formateurs de chélates tels que l'acide   éthylènediaminotétracétique,   l'acide nitrilotriacétique, l'acide   diéthylènetriaminopenta-acétique,   ainsi que leurs sels. 



  En outre, comme formateurs de complexes, entrent également en ligne de compte ceux qui renferment l'acide   R-ou S--lipoïque   dans une cavité creuse. A cet égard, on mentionnera, par exemple :   l'urée   et la thio-urée, la cyclodextrine, l'amylose. 



  Eventuellement, pour la stabilisation de la molécule de substance active, il convient de régler le domaine du pH à environ 6-9 à   l'aide   de bases ou de tampons physiologiquement acceptables. En règle générale, on préfère un pH allant du plus neutre possible à un pH faiblement basique (jusqu'à 8). 



  Comme anti-oxydants, on utilisera, par exemple : le sulfite de sodium,   l'hydrogénosulfite   de sodium, le métabisulfite de sodium, l'acide ascorbique, le palmitate d'ascorbyle, le myristate d'ascorbyle, le stéarate   d'ascorbyle,   l'acide gallique, l'ester alkylique de l'acide gallique, le butylhydroxyanisol, l'acide nordihydroguaiarétique, des tocophérols, ainsi que des agents synergiques (des substances qui lient des métaux lourds par formation de complexes, par exemple, la lécithine, l'acide ascorbique, l'acide phosphorique, l'acide éthylènediaminotétracétique, les citrates, les tartrates). L'addition de substances 

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 synergiques augmente considérablement l'effet antioxygène des anti-oxydants. 



  Comme agents de conservation, on envisage, par exemple, l'acide sorbique, les esters de l'acide phydroxybenzoïque (par exemple, des esters alkyliques inférieurs), l'acide benzoïque, le benzoate de sodium, l'alcool trichloroisobutylique, le phénol, le crésol, le chlorure de benzétonium, la chlorohexidine et les dérivés de la formaline. 



  Les composés selon l'invention, répondant à la formule générale I, possèdent, en particulier, également un effet inhibiteur de croissance contre les Rétrovirus, en particulier le virus de   l'immunodéficience   humaine (HIV, par exemple, HIV-1, HIV-2), ainsi qu'une action activante et stimulant la croissance des cellules sanguines mononucléaires périphériques. Par exemple, les composés   l   ralentissent ou inhibent la multiplication des virus. 



  Comme Rétrovirus, contre lesquels sont actifs les composés/produits selon l'invention, on envisage, par exemple : les virus HIV, les Oncornavirus, les Spumavirus. 



  Par exemple, les composés de formule I possèdent une bonne activité inhibitrice de croissance sur HIV (type 1 et 2), que   l'on   peut détecter in vitro, par exemple, par les procédés d'essais virologiques et de biologie cellulaire ci-après : 1. Essais de réduction de formation de plages de lyse 2. Essais de réduction de CPE (effet cytopathogène) 3. Détermination de la transcriptase réverse dans le milieu de culture 

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 4. Détermination de l'antigène p24 dans un milieu de culture. 



  C'est ainsi que, par exemple, avec une dose unique de 0,035 mg/ml de composé I (par exemple, l'acide   0 (-     lipoique,   racémate), on abaisse le nombre des virus infectieux (par exemple, HIV-1) dans le milieu de culture de cellules, de 100 % dans le témoin positif à 0 %. On peut déceler un effet inhibiteur de virus dans ce procédé d'essai déjà à des doses très faibles, par exemple, de 0,001 mg/ml. 



  Comme domaine général de dose pour l'activité (essai tel que décrit ci-dessus), on envisage, par exemple : 0,0035-0, 091 mg/ml, en particulier 0,035-0, 070 mg/ml. 



  Pour les essais in vitro, on met en oeuvre la substance active de formule I, par exemple, dans de l'alcool benzylique faisant office de solvant. 



  Pour les expériences in vitro du comportement de réplication des Rétrovirus, en particulier de HIV, on peut mettre en oeuvre, par exemple, les substrats ciaprès : 1. Milieu RPMI 1640 à teneur virale, par exemple, lX liquide 041-01875 (milieu de culture de synthèse de Gibco selon Moore, Gerner et
Franklin, H. A. (1967), J. A. M. A. 199 ; 519) avec une concentration de 2 x 103 - 1 x 104 unités infectieuses (PFU)/ml. 



  2. Lignées cellulaires Jurkat Clone E6-1, Sup Tl et
HeLa CT4. 

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  Lignée cellulaire Jurkat Clone E6-1 Type de cellule : cellule T humaine de la leucémie. Milieu de croissance ; RPMI 1640, 90 % ; sérum foetal de veau : 10 %. 



  Milieu réfrigérant : milieu de culture,   90 % ;   diméthylsulfoxyde, 10 %. Fraction de cellules vivantes : 80 %. Caractéristiques de croissance : les cellules subissent-un passage tous les 2 à
3 jours. Il convient de maintenir le nombre de cellules entre 105 et 106 cellules/ml. 



  Morphologie : lymphocytaire. Caryologie : non donnée. Stérilité : bactéries et mycoplasmes, négatif. Transcriptase réverse : négatif. 



  Propriétés spécifiques : ce clone de Jurkat-FHCRC (Dr. Kendall Smith, Dartmouth) produit de grandes quantités d'interleukine-2 (IL-2) suite à une stimulation appropriée. On peut induire les cellules à sécréter de l'interféron gamma et elles sont   CD4+.   Source : ATCC par l'intermédiaire du Dr. Arthur Weiss. Références : Journal of Immunology, 133 : 123,1984. 



  Lignée cellulaire   Sup-Tl   - Type de cellule : cellule T de lymphome non Hodgkinien. Milieu de croissance : milieu McCoy 5A, 85 % ; sérum foetal de veau :   15 %.   



  Les cellules croissent sur une couche nourricière (milieu complet contenant du sérum humain normal à 10 % et de la gélose à 0,   5 %).   



  Milieu de congélation, 90 % ; diméthyl-sulfoxyde, 10 %. Fraction de cellules vivantes : 80 %. Caractéristiques de croissance : 

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 les cellules subissent un passage lorsque la concentration cellulaire est supérieure à 5 x 105/ml. Pour le passage, on dilue la culture 1 : 10 à 1 : 20 avec un milieu de croissance frais. 



  Morphologie : lymphocytaire complètement mûre. 



  Caryologie : non donnée. Stérilité : bactéries et mycoplasmes, négatif. Transcriptase réverse : négatif. Propriétés spécifiques : les cellules sont TdT positives, CALLA négatives, DR négatives. 



  Elles expriment les panantigènes T, elles ne possèdent pas de récepteur d'érythrocytes de mouton et expriment des titres élevés de CD4 de surface. 



  Source : Dr. James Hoxie. Références : Cancer Research 44 : 5657, 1984. 



  Lignée cellulaire Hela T4+ Type de cellule : type épithélial humain. Milieu de croissance : milieu de culture constitué par divers aminoacides et électrolytes pour la mise en culture de cellules épithéliales (par exemple, un milieu minimal essentiel de Dulbecco, DME), 90 % ; sérum foetal de veaux nouveau-nés : 10 %. Milieu de congélation : milieu de culture, 95 % ; glycérine 5 % ; exempt d'antibiotiques. 



  Fraction de cellules vivantes : 80 %. 



  Propriétés de croissance : comme la lignée d'origine. Morphologie : analogue à la lignée d'origine. Caryologie : non donnée. Stérilité : bactéries et mycoplasmes, négatif. 



  Transcriptase réverse : négatif. Propriétés spécifiques : avant le transfert de gènes dont le médiateur est le Rétrovirus, avec   l'ADN   de CD4c, 

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 ces cellules n'expriment pas de CD4 de surface et ne sont pas sensibles à l'infection provoquée par le virus du SIDA. Après la transfection, les cellules CD4+ permettent l'infection par l'intermédiaire du virus du SIDA et l'induction de syncyties. Source : Dr. Richard Axel. 



   Références : Cell 47 : 333,1986. 



  Ce qui suit concerne la réplication de HIV par l'intermédiaire de l'acide   c < -lipoïque   in vitro. 



  On indique l'effet d'inhibition sur une lignée cellulaire infectée en permanence par HIV-1. 



  On prépare une lignée cellulaire infectée en permanence par HIV-1 : 1. On prélève des cellules négatives (non infectées) (par exemple, Molt4) hors du ballon de mise en culture contenant le milieu de culture RPMI 1640 et, dans un récipient approprié, on fait en sorte qu'elles s'écoulent par centrifugation. Comme cellules négatives, on peut utiliser fondamentalement les cellules provenant de chaque lignée cellulaire T positive, réceptrice de CD4. 



   Par exemple, on envisage les lignées cellulaires ci-après disponibles dans le commerce : H9, Hut
78,   SupTl,   Jurkat, Molt4. En ce qui concerne
Molt4, il s'agit, par exemple, d'une lignée cellulaire T monoclonale provenant du sang périphérique d'un cancéreux. Les lignées cellulaires T dérivent de tumeurs humaines, par exemple, de formes déterminées de leucémies. Des lignées cellulaires de ce type croissent en permanence tant qu'on les maintient dans un 

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 milieu nourricier correspondant et sous une concentration de   Cl2, dans   une étuve d'incubation 
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 à 37 C. On peut acquérir ces lignées auprès de ce que l'on appelle la"American Type Culture 
Collection" (ATCC). 



  2. Ensuite, on remet en suspension (on reprend) ces cellules Molt4 dans un milieu de culture à teneur élevée en virus (RPMI 1640 + 10 % de sérum foetal de veau), on les place dans un ballon de mise en culture et on les incube (cultive) pendant environ 12 heures dans l'étuve d'incubation à   370C   et sous une atmosphère de C02 à 5 %. De ce fait, une fraction des cellules (selon la concentration du virus infectieux) se trouve infectée. 



  3. Après 12 heures, de nouveau, on sépare les cellules par centrifugation et on les remet en suspension dans un milieu frais (RPMI 1640, exempt de virus) et on les cultive pendant environ 4 semaines dans l'étuve d'incubation. 



  4. En l'occurrence, on change complètement le milieu une fois par semaine (on sépare par   centrifugation, on remet en suspension, etc. ) et   on ajoute des cellules négatives non infectées. 



  5. Après environ 4 semaines, 80-100 % des cellules sont infectées = lignées cellulaires infectées en permanence. On détermine l'infection, par exemple, par immunofluorescence. Les cellules ainsi infectées produisent HIV dans un domaine de titre d'environ 10,5-10, 6 unités infectieuses (PFU). On traite la lignée cellulaire tumorale 

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 (Molt4) ainsi infectée de manière permanente, pendant trois semaines, avec 70 Mg d'acide   -lipoique/ml.   En l'occurrence, tous les trois jours, on renouvelle le milieu de culture et l'acide   -lipoïque   et on détermine l'activité du virus dans l'essai de transcriptase réverse, de même que dans l'essai concernant la formation de plages de lyse.

   L'essai de transcriptase réverse détermine la quantité relative de virus formé (même sur des particules exemptes   d'infection),   tandis que l'essai concernant la formation de plages de lyse ne peut déterminer que les unités de virus infectieuses. 



  Le domaine de concentration choisi, de 70   g/ml,   se situe à environ 10-20 fois au-delà des taux plasmatiques que l'on mesure lors d'une posologie normale administrée par voie orale, sans effet secondaire. Le taux de prolifération ou la létalité des lymphocytes sanguins périphériques n'est pas fortement influencé dans le cas de cette posologie. Comme le montrent les courbes selon la figure 1, le nombre des unités infectieuses de virus tombe déjà après trois jours à approximativement 0, ce qui correspond à une réduction d'à peu près 100 %. Le nombre d'unités de virus produites ne tombe   qu'à   partir du sixième jour et atteint après trois semaines, une réduction de 90 %.

   Ces résultats démontrent la forte puissance antivirale de l'acide   e-lipoïque.   Comme second résultat important, il faut retenir que dans le domaine de concentration de 70   g/ml   après trois semaines, il ne se manifeste ni se dessine un développement de tolérance, ce qui est particulièrement important pour un traitement de longue durée de personnes 

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 infectées. 



  Si on veut comparer l'effet in vitro de l'acide   i-lipoïque   avec d'autres agents que lion a déjà mis en oeuvre avec succès dans la thérapie de la maladie du SIDA,   l'interféront stoffre   à cette comparaison. Selon toute apparence, l'effet antiviral de cette substance se situe sur le plan post-translationnel,   c'est-à-dire   que l'on discute d'un effet inhibant sur ce que   l'on   appelle le processus de"bourgeonnement ou d'expulsion des virus". En conséquence, de manière analogue à l'acide-lipoïque, l'interféron   cl   agit sur les cellules déjà infectées.

   Pour pouvoir comparer les deux composés, on a infecté avec HIV des cellules de Jurkat (8 x 103 PFU) fraîchement clivées et on a ensuite ajouté, à la pipette, de l'interféron a recombinant (rIF) (70 unités/ml) ou 35 ng/ml d'acide   i-lipoïque. On   a mis un terme à l'expérience après 7 jours afin de déterminer, en particulier, la croissance de la première génération de virus. Les deux substances ont indiqué une inhibition comparable de la réplication virale dans les cellules infectées n'ayant pas été soumises à un prétraitement (figures 2 et 3).

   Toutefois, tandis que rIF manifeste un effet d'inhibition plus puissant dans l'essai de transcriptase réverse [qui mesure la quantité relative de virions produits (figure   2) ], l'inhibition   dans l'essai concernant la formation de plages de lyse [qui indique le nombre exact de virions infectieux (figure 3)] est plus nette pour   l'acide f-lipoïque.   La combinaison des deux substances indique un effet 

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 additif. 



  Dans le traitement du SIDA, on peut également combiner les composés selon l'invention, en particulier avec AZT, étant donné que AZT possède un mécanisme d'action différent. AZT inhibe la transcriptase réverse et a ainsi un effet prépondérant sur des cellules non infectées. Si toutefois une cellule vient à être infectée, AZT ne peut plus inhiber la croissance du virus, contrairement à   lacide < X-lipoique.   



  Préparation de cellules fraîchement infectées 1. Comme décrit dans le cas de la préparation d'une lignée cellulaire infectée en permanence avec
HIV-1, y compris le point 2. 



  2. On prélève des cellules dans un milieu frais et ces dernières peuvent, dès lors, être désignées comme étant des cellules fraîchement infectées. 



   A la différence de cellules infectées en permanence, beaucoup moins de cellules sont porteuses de virus et sont ainsi traitées toutefois de manière synchrone, c'est-à-dire que l'on dépose la première et la deuxième génération de virus de manière relativement simultanée, environ au troisième et au septième jour dans le milieu de culture. Ces jours-là, on peut quantifier ces générations de virus (essai concernant la formation de plages de lyse et essai de transcriptase réverse) et on peut les comparer. On parle également, à cet égard, d'une "cinétique à cible unique". 



  3. A la pipette, on ajoute de l'acide  -lipoïque. 

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  4. On cultive les cellules pendant 7 jours, dans l'étuve d'incubation. 



  5. Aux jours 4 et 7, on prélève des échantillons hors de la culture pour les soumettre à l'analyse quant à la formation de plages de lyse et à l'analyse de transcriptase réverse. 



  Inhibition de la réplication de HIV par   l'intermédiaire   de   lacide d-lipoïque   in vivo Technique opératoire - détermination du taux d'antigènes p24 du plasma au moyen   d'un"ELISA"disponible   dans le commerce. p24 désigne une protéine de structure du virus
HIV. 



   ELISA (abréviation pour"enzyme linked immuno sorbent assay"= méthode faisant appel à un immuno-sorbant lié à une enzyme) est une technique d'essai fréquemment appliquée dans la virologie pour la détermination de protéines, d'antigènes, etc. 



   Isolation du virus avec mise en culture conjointe :
On cultive des lymphocytes de patients, conjointement avec des lymphocytes de Spender. 



   Après 21 jours, on mesure le virus (p24) produit par ces cellules, dans   un"ELISA" (procédé   classique). 



   Isolation du virus sans mise en culture 

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 conjointe : on mesure quantitativement la production de virus (p24) provenant de 1 x 106 lymphocytes de patients, après 11 jours, à l'aide d'un"ELISA". Dans le cadre de cette méthode normalisée, on n'ajoute pas de lymphocytes de
Spender. On peut indiquer la production de virus en pg (= pico-grammes) de p24/ml/200000 cellules (méthode récemment mise au point). 



   Titrage de cellules : en partant d'un nombre décroissant de lymphocytes de patients (par exemple,   106,     105,   104), on met en oeuvre une isolation de virus. 



   Détermination du titre du plasma, qui indique le nombre des virus infectieux présents dans le plasma. 



  Résultats On a obtenu les résultats ci-après auprès de 4 patients arrivés au stade 6 de Walter-Reed. L'application de l'acide   a-lipoïque   a eu lieu par perfusion d'une solution d'acide   o (-lipoique   ayant la composition ci-après : 10 ml d'une solution aqueuse contiennent 250 mg d'acide M-lipoïque sous forme du sel d'éthylènediamine (= 323 mg de sel), ainsi qu'l g de 1, 2-propylèneglycol et 100 mg d'alcool benzylique. 



  Stades de Walter-Reed : répartition de patients infectés par HIV selon le degré de leur phénotype clinique. Au stade zéro, on ne peut déceler aucun virus HIV. Le stade 6 désigne le stade final du SIDA. 

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  Patient 1 (K. M., 64 kg ; stade 6 de Walter-Reed) Phase thérapeutique : 58 jours, toutefois interrompue pendant deux fois 36 heures pour cause de vacances. 



  La dose totale s'élevait à 258,3 g, ce qui correspond à une dose quotidienne moyenne de 4,7 g/jour. Pendant 19 jours, on a administré des doses de 3 g à moins de 6 g et pendant 18 jours, des doses de 6-8 g/jour. 



  On a réalisé la perfusion de l'acide   e < -lipoïque   par l'intermédiaire d'un cathéter intraveineux central pendant 24 heures. Etant donné que, pour l'instant, on ne peut exclure des interactions avec le Zovirax (à cause du zona), lorsqu'on administre le Zovirax (3 fois, 1-2 heures/jour à chaque fois), la perfusion d'acide   o-lipoïque   est interrompue. 



  On détermine le titre de l'antigène p24 du plasma et on effectue des isolations de virus. 



  Au cours des mois précédent le début de la thérapie, le titre de l'antigène p24 du plasma évoluait dans un domaine de 0,350 ng/ml. 



  Quatorze jours après avoir entamé la thérapie, cette valeur est tombée à 0,05 ng/ml ; elle a alors continué à chuter jusqu'au 29ème jour   (jusqu'à   0,025 ng/ml) et elle est remontée à une valeur de 0,25 ng/ml jusqu'au terme de la thérapie. L'isolation du virus (procédé classique) a été positive au cours de toute la thérapie. 



  Patient 2 (Ro., 50 kg ; Stade 6 de Walter Reed) La phase de thérapie a duré 21 jours, pendant laquelle on n'a administré le médicament que pendant 17 jours au total. La dose globale s'élevait à 32 g. La 

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 posologie s'est élevée à : 1 g pendant 2 jours, 3 g pendant 8 jours, 4 g pendant 1 jour. 



  On a effectué la détermination du titre de l'antigène p24 du plasma, l'isolation du virus avec titrage de cellules et titrage du plasma chez ce patient. 



  Avant de procéder au traitement, le titre de l'antigène p24 du plasma se situait à une valeur constante de 0,4 ng/ml. Cette valeur a d'abord chuté pratiquement de 10 fois. Avant le traitement, le titre des cellules se situait à 1000, c'est-à-dire que l'on ne pouvait isoler le virus qu'à partir de 103 cellules (procédé classique). Au cours de la thérapie, cette valeur s'est élevée de   2    logarithmique, c'est-à-dire que l'on ne pouvait plus cultiver le virus qu'à partir de 105 cellules. Avant d'entamer la thérapie, le titre du plasma se situait à 100. Cette valeur est tombée à 0 déjà peu de temps après le début de la thérapie. 



  Vers la fin de la thérapie et après avoir mis un terme à cette dernière, on constate une diminution frappante de tous les marqueurs de virus. Même l'isolation de virus s'est, à nouveau, avérée négative. 



  Patient 3 (Pal. ; stade 6 de Walter-Reed) La dose globale d'acide   ot-lipoique   était de 104 g pendant 26 jours, au cours de la phase de thérapie qui a duré 27 jours. Pendant 2 jours, on a administré 2 g/jour, 3 g/jour pendant 2 jours, 4 g/jour pendant 1 jour, 5 g/jour pendant 2 jours et 6 g/jour pendant 3 jours. Après un jour de congé sans thérapie, on a administré 6 g/jour pendant 2 jours ; puis, on a réduit la dose à 1 g pendant 4 jours, suite à une thrombopénie croissante. Ensuite, on a administré 3 g 

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 pendant 1 jour, 6   g/jour   pendant 6 jours ; ensuite, à cause d'une nouvelle diminution de thrombocytes (effet secondaire de la daraprime), on a réduit la dose à 1 g pendant 3 jours et à 2 g/jour pendant 1 jour. 



  Ensuite, on a mis un terme à la thérapie comme prévu. Pendant 11 jours au total, on a administré la dose maximale de 6 g/jour. 



  Dans le cas de ce patient, on a mesuré le titre d'antigène p24 du plasma (toujours négatif), on a effectué des isolations de virus, ainsi que des titrages de plasma (toujours négatifs). 



  Avant d'entamer la thérapie, la production d'antigènes se situait, en pg/ml/200000 cellules, à environ 10. 



  Cette valeur a doublé au cinquième jour de la thérapie, pour retomber alors à 0 de manière continue, jusqu'au 28ème jour. Au terme de la thérapie, cette valeur s'est remise à croître lentement. 



  Patient 4 (Pag., 75 kg ; stade 6 de Walter-Reed) Phase de thérapie : 19 jours. Dose globale en acide   -lipoique   : 82,75 g. On a commencé la thérapie le 22.05. 1990 avec perfusion d'acide   ol-lipoique   pendant 20-24 heures/jour. Dose : 2 jours, 2 g ; 9 jours, 4 g ; 1 jour, 3 g ; 1 jour, 2,75 g ; 3 jours, 6   g   1 jour, 7 g ; 2 jours, 6 g. 



  L'administration a lieu sous forme d'une perfusion pendant 20-24 heures avec une pause de 1 fois 1/2 jour. 



  L'ensemble des paramètres (titre de l'antigène p24 du plasma, l'isolation de virus avec le titrage de cellules (titrage du plasma) se sont avérés positifs chez ce patient et ont été mesuré au cours de la thérapie. 

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  Le titre de l'antigène p24 du plasma qui, peu avant de procéder à la thérapie et au début de cette dernière, évoluait à des valeurs autour de 0,070 ng/ml, est tombé à 18. Pendant les jours auxquels on a procédé à la thérapie, la valeur est tombée à 0,005 ng/ml. Au terme de la thérapie, le titre a, à nouveau, atteint les valeurs de départ. 



  La production de p24/ml/200000 cellules se situait, peu avant la thérapie, à 8 pg/ml. Jusqu'à la fin de la thérapie, cette valeur a diminué de 75 % et   n'a   pas non plus fortement augmenté au terme de la thérapie. 



  A ce moment, le patient était soumis, en outre, à une thérapie par AZT. Le titre du plasma qui se situait à 10 avant d'entamer la thérapie, est tombé à 0 au cours de la thérapie pour ensuite, se stabiliser à 1 au terme de la thérapie et suite à celle-ci. Avant d'entamer la thérapie, on pouvait nettement détecter des virus à partir de 2 x 106 cellules. Au terme de la thérapie, on ne pouvait plus guère détecter de virus (dans le domaine actuel). Après avoir mis un terme à la thérapie, les résultats se sont, à nouveau, détériorés. 



  En résumé, il se dégage le résultat ci-après : dans le cadre d'une thérapie faisant appel à l'acide thioctique, des titres de l'antigène p24 du plasma nettement positifs (cas 1 et 2) ont chuté en un court laps de temps (environ 15 jours) à moins 1/10 de leurs valeurs de départ. 



  En ce qui concerne les isolations de virus à partir des lymphocytes de patients, on a pu constater, dans trois cas (cas 2,3 et 4), une production de virus nettement diminuée au cours de la thérapie. Chez deux patients (cas 2 et 3), le résultat s'est même avéré tout à fait négatif. De même, au cours de la 

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 thérapie, des titres de plasma positifs sont tombés à 0 (cas 2 et 4). 



  Ces résultats indiquent que, dans le cas de patients qui présentent des marqueurs virologiques nettement mesurables et que l'on soumet à une thérapie par l'acide thioctique, une amélioration prononcée des paramètres se manifeste et partant, dans le cas d'un traitement à longue durée avec l'acide   ck-lipoïque,   on peut escompter un effet positif quant à l'aspect global de la maladie. 



  On peut comparer, le plus facilement, l'orientation d'action des composés 1 selon l'invention, quant à leur effet antirétroviral avec l'effet de la substance active médicamenteuse connue Immuthiol (diéthyldithiocarbonate de sodium) ; toutefois, contrairement à cette dernière, par exemple, les substances actives I répriment beaucoup plus nettement l'effet cytopathogène (CPE), en particulier, lorsqu'on ajoute les substances après infection des cellules. 



  Comme indications pour les composés I, on envisage, par exemple : le traitement thérapeutique de personnes infectées par HIV, aussi bien asymptomatiquement que symptomatiquement malades, à tous les stades du syndrome immunodéficitaire acquis (SIDA) selon la classification internationale habituelle. Il   n'y   a pas de contre-indications. 



  Quantités posologiques et formes d'application que l'on peut envisager en dehors de celles déjà mentionnées, en particulier, dans le cadre d'une utilisation pour lutter contre des Rétrovirus (en particulier le SIDA) : 

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 En règle générale, pour cette application, les préparations pharmaceutiques contiennent entre 50 mg et 3 g, comme dose posologique unitaire, de préférence de 100 mg à 1 g, en particulier de 400 mg ou de 500 mg à 1 g du composant actif de formule I selon l'invention (de préférence l'acide thioctique ou l'acide   dihydrolipoïque).   Les taux   d'efficacité/kg   de poids du corps, que l'on obtient, doivent se situer entre 3,5 et 200 mg, de préférence entre 7 et 100 mg, en particulier entre 35 et 70 mg/kg de poids du corps. 



  La libération de la substance active I   (c'est-à-dire   le composé de formule I) hors des préparations, doit être lente. Ceci vaut également pour le constituant b dans le cas de combinaisons. 



  On peut effectuer l'administration, par exemple, sous forme de comprimés, de capsules, de pilules, de dragées, d'aérosols ou sous forme liquide. 



  Comme formes d'application liquides, on envisage, par exemple, des solutions alcooliques ou aqueuses, ainsi que des suspensions et des émulsions. 



  Des formes d'application préférées sont, par exemple, des comprimés qui contiennent entre 100 mg et 2 g de substance active ou encore des solutions qui contiennent entre 10 mg et 0,2 g/ml de liquide de substance active. 



  La dose posologique individuelle de substance active de formule I peut se situer, par exemple : a) dans des formes médicamenteuses administrées par voie orale, entre 100 mg et 3 g, de préférence de 200 mg à 1 g, en particulier de 400 mg à 1 g. 

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 b) dans le cas de formes médicamenteuses administrées par voie parentérale (par exemple, par voie intraveineuse, par voie intramusculaire), entre 100 mg et 12 g, de préférence, entre 200 mg et 6 g, en particulier de 500 mg à 6 g. c) dans le cas de formes médicamenteuses destinées à l'inhalation (solutions ou aérosols), entre 100 mg et 2 g, de préférence entre 200 mg et 1 g. 



  On peut administrer les doses selon a) à c), par exemple, 1 à 6 fois, de préférence 1 à 4 fois par jour ou encore sous forme d'une perfusion, par exemple, à l'aide d'une"pompe à perfusion" (il s'agit d'un appareil de perfusion destiné à un dosage précis d'heure en heure d'une substance active dissoute). 



  La dose quotidienne de substance active de formule 1 chez   l'être   humain, se situe, par exemple, pour une application par voie parentérale, dans le domaine de 40-80 mg, de préférence de 40-60 mg/kg de poids (par exemple, par perfusion intraveineuse pendant 24 heures). Lors d'une application prolongée, on peut éventuellement augmenter la dose, par exemple, aller jusqu'à 160 mg/kg de poids par 24 heures. Dans le cas d'une application par voie orale, la dose quotidienne peut se situer, par exemple, entre 40 et 120 mg/kg de poids du corps (dans le cas d'une application prolongée, on peut également envisager des augmentations allant jusqu'à 160 mg ou même 200 mg/kg de poids du corps et par jour) ; la dose individuelle se situe, par exemple, à 16-20 mg/kg de poids, cette dose étant administrée de manière avantageuse, 4 fois par jour.

   De préférence, la dose quotidienne en 

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 substance active de formule I   s'élève   à 4-6 g : les médicaments contiennent par conséquent, de préférence 1-1,5 g de composé I dans une formulation galénique, une telle dose étant administrée, de préférence, en 4 fois. 



  Quant au traitement, on peut, par exemple, recommander l'administration trois fois par jour de 1 à 4 comprimés ayant une teneur de 50 mg à 2 g, de préférence de 400 mg ou de 500 mg à 2 g de substance active ou, par exemple, dans le cas d'injections par voie intraveineuse, 1 à 4 fois par jour, l'administration d'une ampoule/flacon de perfusion d'une contenance de 1 à 500 ml, ayant une teneur de 200 mg à 6 g, en particulier de 500 mg à 6 g de substance active. Dans le cas d'une administration par voie orale, la dose quotidienne minimale est, par exemple, de 300 mg ; la dose quotidienne maximale, dans le cas d'une administration par voie orale, ne doit pas dépasser 12 g. 



   Les quantités de dose indiquées se rapportent, chaque fois, aux acides libres de formule I. 



   Si on utilise les composés I sous forme de leurs sels, il convient d'augmenter les posologies-domaines posologiques indiqués, de manière correspondante au poids moléculaire le plus élevé- Pour la combinaison des substances actives de formule I (par exemple, l'acide X-lipoïque) avec le composant b), par exemple, AZT, on peut mélanger les deux composants, à chaque reprise, dans un rapport allant de 1-100 à 100-1 de fractions équimolaires de substance active, en particulier dans un rapport 

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 allant de 1-10 à 10-1, de préférence dans un rapport allant de 1-3 à 3-1 fractions. 



  Dans le cas d'une combinaison de substances actives de formule I (par exemple, l'acide   c-lipoïque   et   l'interféron a (),   les deux composants peuvent se présenter, par exemple, dans le rapport ci-après : 50   mg-6   g de composé I (composant a) pour 8 x   106 -   1 x 105 unités enzymatiques d'interféron a, en particulier 0, 5-3 g de composant I pour 1-4 x 106 unités enzymatiques d'interféron a. 



  Dans la combinaison constituée par les substances actives I et d'autres composants selon b), les deux composants peuvent se présenter sous forme d'un mélange. Toutefois, en règle générale, les composants se présentent séparément l'un de l'autre dans une formulation galénique   ; en l'occurrence,   on mentionnera les formulations galéniques connues, destinées à cet effet : par exemple, un composant sous forme de comprimés ou de comprimés laqués, l'autre composant sous forme de poudre, les deux se trouvant dans une capsule et inversement   ;   un composant sous forme de pastilles, l'autre sous forme de poudre, de dragées ou de comprimés et inversement, les deux formes étant présentes, par exemple, dans une capsule ou encore sous forme de comprimés enrobés ou à plusieurs couches.

   A cet effet, on se référera, par exemple, au livre de Karl Thoma,   Arzneimittelstabilität,   Frankfurt 1978, par exemple, pages 207 et suivantes. 



  Toutefois, la combinaison selon l'invention peut également se présenter sous forme d'un produit dans lequel les deux substances actives individuelles se présentent, chaque fois, dans des formulations 

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 complètement séparées l'une de l'autre ; en particulier, le composant b et également les deux composants (a et b) sont contenus dans des ampoules et/ou des flacons de perfusion, de telle sorte que l'on puisse également réaliser une administration séparée ou encore décalée dans le temps. 



  Si on se trouve en présence de telles formulations complètement séparées, on les règle l'une par rapport à l'autre et elles contiennent les substances actives individuelles dans l'unité posologique, dans les mêmes quantités et les rapports pondéraux correspondants dans lesquels elles peuvent se présenter dans le mélange combiné. 



  Dans le cas d'un produit destiné à-l'application séparée, il est également possible de ne pas administrer simultanément les deux partenaires de la combinaison. Dans de tels cas, on peut administrer, par exemple, simultanément la substance active I sous forme de perfusion (dose, par exemple : 2-5 g/jour) et l'autre composant b (dose, par exemple : 50-800 g ou 1-8 x   106 unités   enzymatiques, de préférence, par voie intramusculaire) ou encore sous forme de perfusion par jour ou bien on peut administrer simultanément la substance active I, par exemple, 4 fois par jour (dose individuelle, par exemple : 0,   5-2   g) et l'autre composant b (dose, par exemple : 50-200 mg ou 0, 5-3 x 106 unités enzymatiques).

   On peut alors poursuivre, par exemple, avec 1 à 3 doses supplémentaires de composant b (par exemple, entre 50- 200 mg ou 0, 5-3 x 106 unités enzymatiques) avec un décalage correspondant de 6 et/ou 12 heures. 

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  De préférence, les préparations/produits selon l'invention peuvent également contenir des vitamines supplémentaires, en particulier la vitamine Bl et/ou la vitamine E. 



  La toxicité aiguë de l'acide   &alpha;-lipoïque   chez la souris (exprimée par la DL 50 mg/kg ; procédé selon Miller et Tainter : Proc. Soc. Exper. Biol. a. Med. 57 (1944) 261) se situe, par exemple, dans le cas d'une application par voie orale, au-delà de 400 mg/kg de poids du corps, celle de l'acide dihydrolipoïque se situant au-delà de 200 mg/kg de poids du corps de souris. 



  Exemples Exemple 1 Comprimés contenant 50 mg d'acide   S-ou R--lipoïque   On triture uniformément 250 g d'acide   S-o-lipoïque   avec 750 g de cellulose microcristalline. Après tamisage du mélange, on ajoute 250 g d'amidon (amidon 1500/Colorcon), 732,5 g de lactose, 15 g de stéarate de magnésium et 2,5 g de dioxyde de silicium fortement dispersé et on presse le mélange en comprimés pesant 400,0 mg. 



  Un comprimé contient 50 mg d'acide   S-c-lipoïque.   



  De la même manière, on peut préparer des comprimés contenant 50 mg de l'acide   R-o (-lipoïque   lorsque, au lieu de 250 g d'acide   S-c-lipoïque,   on met en oeuvre la même quantité d'acide   R-&alpha;-lipoïque.   

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  Eventuellement, on peut munir les comprimés, conformément à des procédés habituels, d'un recouvrement pelliculaire soluble dans le suc gastrique ou perméable au suc gastrique. 



  Exemple 2 Ampoules contenant 50 mg d'acide   S-ou R--lipoïque   sous forme de sel de trométamol, dans une quantité de 2 ml. 



  Tout en agitant, conjointement avec 352,3 g de trométamol (2-amino-2-(hydroxyméthyl)-1, 3-propanediol), on dissout 250 g d'acide   S--lipoïque   dans un mélange constitué de 9 litres d'eau à des fins d'injection et de 200 g de 1,2-propylèneglycol. On complète la solution à 10 litres avec de l'eau pour injection et ensuite, on filtre à travers un filtre membraneux ayant une grosseur de pores de 0,2  m, muni d'un premier filtre en fibres de verre. Dans des conditions aseptiques, on remplit les ampoules stérilisées de 2 ml avec le filtrat jusqu'à 2 ml. 



  Une ampoule contient, dans 2 ml de solution pour injection, 50 mg d'acide   S--lipoïque   sous forme de sel de trométamol. 



  De la même manière, on peut préparer des ampoules contenant l'acide   R-&alpha;-lipoïque   lorsque, au lieu de 250 g d'acide   S--lipoïque,   on met en oeuvre la même quantité d'acide   R-c < -lipoïque.   

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  Exemple 3 Ampoules contenant 250 mg d'acide dihydrolipoïque dans 10 ml d'une solution pour injection. 



  On dissout 60 g de trométamol et 1 g de sel disodique de l'acide éthylènediaminetétracétique dans 1,8 l d'eau pour injection. On fait passer de l'azote sur la solution pendant 30 minutes. Tout en poursuivant le traitement gazeux avec de l'azote, on dissout 2 g de disulfite de sodium dans le mélange et ensuite, 50 g d'acide   dihydrolipoïque.   On complète la solution jusqu'à un volume de 2 litres avec de l'eau pour injection, qui a été traitée avec de l'azote. Après avoir soigneusement mélangé, on filtre la solution à travers un filtre membraneux ayant une grosseur de pores de 0,2 Mm et on remplit des ampoules, jusqu'à obtenir un volume de remplissage de 10 ml, avec le filtrat, dans des conditions aseptiques et après avoir procédé à un traitement préalable et ultérieur avec de l'azote. 



  Une ampoule contient 250 mg d'acide dihydrolipoique sous forme de sel de trométamol, dans 10 ml de solution.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS 1. Médicaments contenant au moins un composé de formule I EMI51.1 dans laquelle X représente un atome d'hydrogène ou bien les deux X représentent une liaison simple entre les deux atomes de soufre ; Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 et n représente un chiffre de 1 à 10 ou ses sels thérapeutiquement utilisables, à l'exception de l'acide a-lipoique et de l'acide dihydrolipoique, caractérisés en ce que l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides contient de 20 mg à 6 g, en particulier de 50 mg à 2 g, de préférence de 100 mg à 1 g de quantité totale de la substance active I ou en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions qui contiennent de 0,2 mg à 800 mg/ml, de préférence de 10 mg à 500 mg,
    en particulier de 40 mg à 200 mg/ml de quantité totale de la substance active I ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables.
  2. 2. Médicaments contenant l'acide a-lipoique, caractérisés en ce que l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides contient <Desc/Clms Page number 52> de 51 mg à 6 g, en particulier de 100 mg à 2 g, de préférence de 200 mg à 1 g d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, ou en ce qu'il s'agit de solutions pour injection qui contiennent de 26 mg à 500 mg/l, de préférence de 50 mg à 200 mg, en particulier de 100 mg/ml d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou encore, en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions buvables qui contiennent de 0,2 mg à 500 mg/ml, de préférence de 1 mg à 50 mg/ml, en particulier de 5 mg à 10 mg/ml d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables.
  3. 3. Médicaments contenant l'acide dihydrolipoique, caractérisés en ce que l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides contient de 601 mg à 6 g, en particulier de 610 mg à 2 g, de préférence de 650 mg à 1 g d'acide dihydro- lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, ou en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions qui contiennent de 182 mg/ml à 1137 mg/ml, de préférence de 200 mg/ml à 1000 mg/ml, en particulier de 300 mg/ml à 500 mg/ml d'acide dihydrolipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables.
  4. 4. Médicaments selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisés en ce que les médicaments contiennent, comme substance active, au moins un composé de formule I et contiennent, en outre, des agents de support, des agents auxiliaires, des stabilisateurs, des unisseurs et/ou des diluants pharmaceutiques <Desc/Clms Page number 53> habituels.
  5. 5. Médicaments selon la revendication 4, caractérisés en ce que des solutions qui contiennent, comme substance active, au moins un composé de formule I, contiennent des stabilisateurs et/ou des unisseurs.
  6. 6. Médicaments selon la revendication 5, caractérisés en ce que, comme stabilisateurs ou unisseurs, on utilise les substances ci-après : des alcools aliphatiques en C2-C4 qui contiennent un, deux ou trois groupes hydroxyle, des polyéthylèneglycols de poids moléculaires allant de 200 à 600 ; des amides organiques habituels physiologiquement acceptables, des a-aminoacides naturels, des amines aliphatiques, l'hydroxy- éthylthéophylline, le trométamol et l'éther monométhylique de diéthylèneglycol.
  7. 7. Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre au moins un composé de formule 1 EMI53.1 dans laquelle X représente un atome d'hydrogène ou bien les deux X représentent une liaison simple entre les deux atomes de soufre ; Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 et n représente un chiffre de 1 à 10 ou ses sels thérapeutiquement utilisables, à l'exception de l'acide a-lipoique et de l'acide <Desc/Clms Page number 54> dihydrolipoïque, avec des substances de support et/ou des diluants ou d'autres substances auxiliaires pharmaceutiques habituelles pour obtenir des préparations pharmaceutiques ou bien on les façonne en une forme thérapeutiquement utilisable.
  8. 8. Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre au moins un composé de formule I EMI54.1 dans laquelle X représente un atome d'hydrogène ou bien les deux X représentent une liaison simple entre les deux atomes de soufre ; Y représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 et n représente un chiffre de 1 à 10 ou ses sels thérapeutiquement utilisables, à l'exception de l'acide a-lipoïque et de l'acide dihydrolipoïque, avec des substances de support et/ou des diluants ou encore d'autres substances auxiliaires pharmaceutiques habituelles pour obtenir des préparations pharmaceutiques ou bien on les façonne en une forme thérapeutiquement utilisable, l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides contenant de 20 mg à 6 g, de préférence de 50 mg à 2 g, en particulier,
    de 100 mg à 1 g de quantité totale de la substance active I ou encore, en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions qui contiennent de 0,2 mg à 800 mg/ml, en particulier de 10 mg à 500 mg, de <Desc/Clms Page number 55> préférence de 100 mg à 200 mg/ml de quantité totale de la substance active I ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables.
  9. 9. Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre l'acide a-lipoique ou l'acide dihydrolipoique avec des substances de support et/ou des diluants ou encore d'autres substances auxiliaires pharmaceutiques habituelles pour obtenir des préparations pharmaceutiques ou bien on les façonne pour obtenir une forme thérapeutiquement utilisable, l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides, dans le cas de l'acide a-lipoique, contenant de 51 mg à 6 g, de préférence de 100 mg à 2 g, en particulier de 200 mg à 1 g d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou encore, en ce qu'il s'agit, dans le cas de l'acide a-lipoique, de solutions pour injection qui contiennent de 26 mg à 500 mg/ml, de préférence de 50 mg à 200 mg,
    en particulier de 100 mg/ml d'acide a-lipoïque ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou encore, en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions buvables qui contiennent de 0,2 mg à 500 mg/ml, de préférence, de 1 mg à 50 mg/ml, en particulier de 5 mg à 10 mg/ml d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, et dans lequel l'unité posologique pour des préparations solides ou semi-solides, dans le cas de l'acide dihydrolipoique, contient de 601 mg à 6 g, en particulier de 610 mg à 2 g, de préférence de 650 mg à 1 g d'acide dihydro- lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement <Desc/Clms Page number 56> acceptables ou en ce qu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions qui contiennent de 182 mg/ml à 1137 mg/ml, de préférence de 200 mg/ml à 1000 mg/ml,
    en particulier de 300 mg/ml à 500 mg/ml d'acide dihydrolipoïque ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables.
  10. 10. Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on mélange un composé de formule I ou un de ses sels pharmaceutiquement utilisables, avec une ou plusieurs des substances ci-après : des amidons, la cyclodextrine, l'urée, la cellulose, des dérivés de la cellulose, le lactose, la formaline-caséine, des amidons modifiés, le stéarate de magnésium, l'hydrogéno- phosphate de calcium, l'acide silicique, le talc ; on granule ou on pastille le mélange obtenu, éventuellement avec une solution aqueuse ou alcoolique qui peut contenir, comme constituant, de la gélatine, des amidons, de la polyvinyl- pyrrolidone, un copolymère de vinylpyrrolidone- acétate de vinyle et/ou du mono-oléate de polyoxyéthylène-sorbitanne ;
    on homogénéise les granulés ou les pastilles éventuellement avec une ou plusieurs des substances auxiliaires mentionnées ci-dessus et on presse le mélange en comprimés ou on en remplit des capsules ou encore on remplit des sachets avec les granulés ou les pastilles, les comprimés, les capsules ou les sachets contenant, dans l'unité posologique, <Desc/Clms Page number 57> a) lorsqu'il s'agit de composés de formule I, à l'exception de l'acide a-lipoique et de l'acide dihydrolipoique, de 20 mg à 6 g, en particulier, de 50 mg à 2 g, de préférence de 100 mg à 1 g de quantité totale de la substance active I ou d'un de ses sels ; b) lorsqu'il s'agit de l'acide a-lipoique, de 51 mg à 6 g, en particulier de 100 mg à 2 g, de préférence de 200 mg à 1 g d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels ;
    c) lorsqu'il s'agit de l'acide dihydrolipoique, de 601 mg à 6 g, en particulier de 610 mg à 2 g, de préférence de 650 mg à 1 g d'acide dihydrolipoique ou d'un de ses sels.
  11. 11. Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce que, pour obtenir un mélange, on homogénéise et/ou on émulsionne un composé de formule I ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables à une température allant de 20 à 120 C, éventuellement en présence d'un et/ou de plusieurs émulsionnants et/ou formateurs de complexes, avec au moins une des substances ci- après :
    l'eau, la glycérine, la paraffine, la vaseline, un alcool aliphatique contenant 12 à 25 atomes de carbone, des acides monocarboxyliques aliphatiques contenant 15 à 20 atomes de carbone, le monopalmitate de sorbitanne, des esters d'acides gras de polyoxyéthylènepolyol, un alcool aliphatique à bas poids moléculaire mono-ou polyvalent, un glycéride d'acide gras, la cire, la silicone, le polyéthylèneglycol, un tel <Desc/Clms Page number 58> mélange représentant une préparation apte à l'enduction et contenant : a) lorsqu'il s'agit de composés de formule I, à l'exception de l'acide dihydrolipoique, de 0,1 à 50 % en poids, en particulier de 0,5 à 20, de préférence de 1 à 10 % en poids de quantité totale de la substance active I (y compris de l'acide a-lipoique) ou d'un de ses sels ;
    b) lorsqu'il s'agit de l'acide dihydrolipoique, de 21 à 99, en particulier de 25 à 70, de préférence, de 30 à 40 % en poids d'acide dihydrolipoique ou d'un de ses sels.
  12. 12. Procédé pour la préparation d'un médicament, caractérisé en ce qu'on dissout un composé de formule I ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables à des températures allant de 20 à 100 C, éventuellement en présence d'un formateur de complexe et/ou d'un émulsionnant, dans de l'eau, dans des alcools physiologiquement acceptables, dans du diméthylsulfoxyde, dans de l'oxyde de polyéthylène ou dans des huiles ou encore dans des mélanges de ces derniers, et on complète éventuellement la solution ainsi obtenue avec une quantité d'eau, d'alcool, de diméthyl- sulfoxyde, d'oxyde de polyéthylène ou d'huile, telle que la solution finale, la suspension finale ou l'émulsion finale contienne :
    <Desc/Clms Page number 59> a) lorsqu'il s'agit de composés de formule I, à l'exception de l'acide a-lipoique et de l'acide dihydrolipoique, de 0,2 mg à 800 mg/ml, en particulier de 10 mg à 500 mg, de préférence de 100 mg à 200 mg/ml de quantité totale de la substance active I ou d'un de ses sels ; b) lorsqu'il s'agit de solutions pour injection de l'acide a-lipoique, de 26 mg à 500 mg/ml, en particulier de 50 mg à 200 mg, de préférence, de 100 mg/ml d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels ; c) lorsqu'il s'agit de solutions, de suspensions ou d'émulsions buvables de l'acide a-lipoique, de 0,2 mg à 500 mg/ml, de préférence de 1 mg à 50 mg/ml, en particulier, de 5 mg à 10 mg/ml d'acide a-lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ;
    d) lorsqu'il s'agit de l'acide dihydrolipoique, de 182 mg/ml à 1137 mg/ml, de préférence de 200 mg/ml à 1000 mg/ml, en particulier de 300 mg/ml à 500 mg/ml d'acide dihydro- lipoique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement utilisables.
  13. 13. Procédé pour la préparation d'un médicament, selon une ou plusieurs des revendications précédentes concernant le procédé, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre la préparation de ces médicaments qui contiennent, comme substance <Desc/Clms Page number 60> active, au moins un composé de formule I, en ajoutant une quantité supplémentaire de stabilisateurs et/ou d'unisseurs habituels.
  14. 14. Procédé pour la préparation d'un médicament, selon une ou plusieurs des revendications précédentes concernant le procédé, caractérisé en ce qu'on ajoute, lors de la préparation, comme stabilisateurs ou unisseurs, les substances ci- après : des alcools aliphatiques en C2-C4 qui contiennent un, deux ou trois groupes hydroxyle, des polyéthylèneglycols de poids moléculaires allant de 200 à 600 ; des amides organiques habituels physiologiquement acceptables, des a-aminoacides naturels, des amines aliphatiques, l'hydroxyéthylthéophylline, le trométamol et EMI60.1 l'éther monométhylique de diéthylèneglycol.
  15. 15. Médicament selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il contient, en outre, des vitamines, de préférence des vitamines B1 et/ou E.
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