FR2613656A1 - Dispositif et matrice pour fabriquer une pierre artificielle, pierre artificielle en forme de plaque ainsi fabriquee, et procede de fabrication de cette pierre artificielle - Google Patents

Abstract

POUR FABRIQUER UNE PIERRE ARTIFICIELLE EN BETON, L'ON INSERE, DANS UN CAISSON DE MOULAGE 10, UNE MATRICE 12 EN FORME D'AUGE EN DU CAOUTCHOUC TENDRE POUVANT ETRE FIXEE, PAR UN REBORD MARGINAL RABATTU 32, AUX PAROIS LATERALES 16 DUDIT CAISSON 10. APRES LA PRISE DU BETON, DE L'AIR COMPRIME EST INSUFFLE ENTRE LE CAISSON 10 ET LA MATRICE 12, PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN PERCAGE 24 COMMUNIQUANT AVEC UNE GORGE PERIPHERIQUE 18 PRATIQUEE DANS LE FOND 14 DUDIT CAISSON. CE CAISSON 10 EST AINSI SOULEVE DE LA PIERRE ARTIFICIELLE. ENSUITE, LA MATRICE SOUPLE 12 EST DECOLLEE DE CETTE PIERRE.

Description

DISPOSITIF ET MATRICE POUR FABRIQUER UNE PIERRE

ARTIFICIELLE, PIERRE ARTIFICIELLE EN FORME DE PLAQUE

AINSI FABRIQUEE, ET PROCEDE DE FABRICATION DE CETTE

PIERRE ARTIFICIELLE

La présente invention se rapporte à un dispositif pour fabriquer une pierre artificielle consistant notamment en du béton et moulée à partir d'une pierre naturelle ou d'une pierre reconstituée, muni d'un cadre de moulage et d'une matrice élastique placée respectivement dans ou sur ce cadre

de moulage.

L'invention concerne également une matrice correspon-

dante, une pierre artificielle en forme de plaque fabriquée au moyen du dispositif ou de la matrice, ainsi qu'un procédé

de fabrication de cette pierre artificielle.

La présente invention a en particulier trait à la fa-

brication de pierres artificielles reproduites par moulage d'une pierre naturelle telle que du travertin, qui présente une structure superficielle irrégulière dotée, en partie, de creusures en contre- dépouille accentuée. Ces creusures existant dans la pierre naturelle donnent naissance à des protubérances de configuration correspondante sur la surface

de la matrice.

Les matrices connues, utilisées pour de tels procédés

de fabrication, sont réalisées en forme de plaques et con-

sistent en une matière plastique dure. Il faut alors s'atten-

dre, selon toute vraisemblance, à ce que les matrices soient détériorées, et par conséquent perdues lorsqu'on les décolle

de la pierre artificielle durcie. Cela renchérit considéra-

blement la fabrication des pierres artificielles.

La présente invention a par conséquent pour objet d'améliorer le dispositif du type susmentionné, de manière à rendre moins onéreux le procédé de fabrication des plaques

en pierre artificielle, ce dispositif devant être simultané-

ment d'une réalisation simple.

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Conformément à l'invention, cet objet est atteint par le fait que le cadre de moulage est réalisé sous la forme d'un caisson de moulage ouvert en partie haute; par le fait que la matrice est également réalisée à la manière d'un caisson, comprenant un fond et des parois latérales, les di-

mensions extérieures de la matrice correspondant aux dimen-

sions intérieures du caisson de moulage; et par le fait que la matrice consiste en un matériau incompressible doué de

souplesse élastique, notamment en du caoutchouc tendre.

Pour fabriquer la pierre artificielle, la matrice est

placée dans le caisson de moulage, après quoi du béton li-

quide est déversé dans cette matrice; après la prise du

béton, la pierre artificielle et la matrice sont associati-

vement extraites du caisson et, pour finir, la matrice est décollée de la pierre artificielle achevée, ce qui est aisément possible grâce à sa souplesse élastique. Dans ce cas, la matrice configurée en caisson, douée de souplesse élastique et consistant notamment en du caoutchouc tendre,

n'est pas détériorée et peut être réutilisee.

Dans un perfectionnement avantageux de l'invention, il est prévu que la matrice présente un rebord périphérique rabattu qui longe l'arête supérieure des parois latérales de cette matrice, est dirigé vers l'extérieur et sert à être enfilé sur les arêtes supérieures du caisson de moulage, de façon à bloquer fermement la matrice en forme de caisson dans sa condition incorporée dans le cadre de moulage. Par ailleurs, lorsqu'on la décolle de la pierre artificielle achevée, la matrice peut être saisie de manière simple par

ce rebord rabattu.

Commodément, les parois latérales du caisson de moulage sont légèrement inclinées extérieurement vers le haut, afin

de faciliter le démoulage de la pierre artificielle durcie.

Le caisson de moulage comporte de préférence, dans les régions extrêmes supérieures d'au moins deux parois latérales

opposées, des saillies qui s'étendent vers l'extérieur, peu-

vent être coiffées par le rebord rabattu de la matrice et

peuvent, judicieusement, être réalisées à la manière de bour-

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relets qui longent périphériquement toutes les parois laté-

rales. Ces saillies servent à verrouiller à demeure, sur le cadre de moulage, le rebord rabattu de la matrice qui est

dirigé vers l'extérieur.

D'après une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, il est prévu de ménager, sur le

fond du caisson de moulage, une gorge de préférence péri-

phérique dont le flanc ou respectivement la paroi externe se trouve, de préférence, dans un même plan que les faces internes des parois latérales de la matrice. Dans la mesure o cettegorge est façonnée à l'emplacement préférentiel, sur le bord du fond du caisson de moulage, elle a à coup sur pour effet que la matrice puisse être insérée correctement à l'intérieur du cadre de moulage en étant appliquée bien à plat, par sa zone marginale, contre les parois latérales

et le fond dudit caisson.

En particulier-lorsque, selon une autre caractéristi-

que avantageuse de l'invention, la gorge est en communica-

tion avec un perçage, de l'air emprisonné entre la face in-

terne du caisson de moulage et la face externe de la matrice, lorsque ladite matrice est insérée dans ledit caisson, peut s'échapper vers l'extérieur, ce qui évite à coup sûr une quelconque formation de bulles et se traduit par une haute

qualité de la surface de la pierre artificielle.

Il peut être prévu, dans le caisson de moulage, plu-

sieurs et au moins un perçage qui fait communiquer la face interne du caisson de moulage, dans la région du fond, avec la face externe de ce caisson; le perçage prévu au minimum s'achève commodément dans la gorge précitee. Conformément à l'invention, ces perçages sont additionnellement employes pour introduire un fluide sous pression entre le fond du caisson de moulage et le fond de la matrice, une fois la pierre artificielle durcie, de telle sorte que, en vue du

démoulage, la pierre artificielle et la matrice soient con-

jointement soulevées à l'écart dudit caisson. L'on utilise

commodément de l'air comprimé en tant que fluide et l'insuf-

flation d'air comprimé a judicieusement lieu lorsque le

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dispositif et avec lui la pierre artificielle durcie ont été retournés de 180 , si bien que, lors de l'insufflation

d'air comprimé, le cadre de moulage se soulève automatique-

ment de la pierre artificielle associée à la matrice.

Un avantage essentiel du dispositif ou de la matrice conforme à l'invention réside dans le fait que, ladite matrice présentant encore des parois latérales en plus de son fond, la forme respectivement souhaitée peut également être conférée aux parois latérales de la plaque en pierre artificielle devant être fabriquée. C'est pourquoi, dans un

perfectionnement avantageux de l'invention, les parois laté-

rales de la matrice comprennent une partie supérieure mince

et une partie inférieure plus épaisse qui augmente d'épais-

seur vers l'intérieur, et s'étend jusqu'au fond de ladite matrice. La partie supérieure des parois latérales est alors judicieusement reliée, à la partie inférieure de ces parois,

par l'intermédiaire d'un biseau qui s'étend d'une zone exter-

ne supérieure à une zone interne inférieure. De préférence, la transition entre les parties supérieure et inférieure des parois se trouve dans la moitié inférieure de chaque paroi latérale, et la différence entre les parties épaissie et

mince mesure entre 0,5 mm et 5 mm, de préférence environ 1 mm.

La pierre artificielle fabriquée à l'aide d'une telle matri-

ce possède des faces latérales qui sont réalisées en saillie vers l'extérieur, dans une région inférieure, par rapport à la région supérieure restante. De la sorte, les plaques

en pierre artificielle peuvent être appareillées en aboute-

ment, un joint creux constant de largeur bien définie étant alors présent en permanence entre les plaques individuelles, ce qui, d'une part, simplifie nettement les interventions de pose et diminue d'autre part, dans une large mesure, le risque d'une détérioration des arêtes supérieures externes desdites

plaques au cours de leur appareillage.

De préférence, la dimension du jonc en saillie corres-

pond à la moitié de la cote en largeur du joint creux clas-

sique pour le type de plaques considéré.

D'après une autre caractéristique avantageuse de l'inven-

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tion, la matrice présente une saillie périphérique qui longe la région marginale supérieure des parois latérales de cette matrice, est tournée vers l'intérieur et est pourvue, à sa face inférieure, d'un biseau contigu à chaque paroi latérale de ladite matrice, à partir de laquelle il s'étend à l'obli-

que,vers l'intérieur et vers le haut. Une telle configura-

ion de la matrice se traduit par une plaque en pierre arti-

ficielle dont les arêtes inférieures présentent un chanfrein périphérique, ce qui diminue davantage encore le risque de détériorations de la pierre artificielle, en particulier

lors du stockage, du transport et de la pose.

Selon une autre caractéristique judicieuse de l'inven-

tion, les faces externes du fond de la matrice et des parois

latérales de cette matrice sont de réalisation plane.

Etant donné que la matrice selon l'invention présente

des parois latérales conformatrices, les pierres artificiel-

les peuvent désormais être munies, également sur leurs parois

latérales, de la structure ou du profil respectivement souhai-

té. Grâce à une configuration correspondante de la matrice, l'on peut également fabriquer des pierres artificielles se présentant sous la forme de paves, d'appareillages de pavés

ou de structures similaires.

L'invention va à présent être décrite plus en détail

à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des des-

sins semi-schématiques annexes, sur lesquels:

la figure 1 est une coupe transversale verticale frag-

mentaire du caisson de moulage selon la présente invention; la figure 2 est une coupe fragmentaire correspondant

à la figure 1, illustrant une matrice insérée dans le cais-

son de moulage; et la figure 3 est une vue en perspective, représentant les plaques en pierre artificielle fabriquées au moyen du

dispositif conforme à l'invention.

Il convient tout d'abord de se référer aux figures 1 et 2. Le dispositif se compose d'un caisson rectangulaire de moulage 10, ainsi que d'une matrice amovible 12 pouvant y être insérée. Selon les exigences particulières, le caisson

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peut consister en un métal, en du béton, en une matière

plastique dure ou en du caoutchouc dur. Ce caisson 10 com-

prend un fond 14 et quatre parois latérales 16. La hauteur -

des parois latérales 16 Correspond sensiblement à la hauteur de la plaque en pierre artificielle devant être fabriquée

dans le caisson de moulage.

Une gorge périphérique 18 est ménagée le long du bord du fond 14,et sa paroi externe 20 se trouve dans le même

plan qu'une face interne 22 de la paroi latérale 16. Un perça-

ge 24 s'étendant horizontalement est respectivement pratiqué, dans une paroi latérale 16 ou dans le fond 14, de manière qu'il s'achève sur la paroi externe 20 de la gorge 18. Comme le met notamment en évidence la figure 1, les faces internes 22 des parois latérales 16 sont légèrement inclinées par

rapport à la verticale V, en vue de simplifier le démoulage.

Un bourrelet 26 à courbure en arc de cercle, s'éten-

dant vers l'extérieur et façonné sur l'arête supérieure de chaque paroi latérale 16 du caisson de moulage 10, longe

périphériquement la région marginale supérieure de ce cais-

son 10 et sert à consigner à demeure la matrice décrite plus en détail ciaprès. Plusieurs échancrures 27, ménagées à la face inférieure du fond 14 du caisson 10, peuvent réduire d'une part le poids de ce caisson 10 et, d'autre part,

assurer un centrage.

La matrice 12, globalement en forme de caisson ou d'auge,

est constituée d'un matériau incompressible doué de sou-

plesse élastique, comme en particulier du caoutchouc tendre.

Cette matrice 12 comprend un fond 28, des parois latérales qui s'étendent vers le haut et sont venues de moulage

d'un seul tenant avec ledit fond, ainsi qu'un rebord péri-

phérique rabattu 32 qui est dirigé vers l'extérieur et longe le bord supérieur desdites parois latérales. Les dimensions

extérieures du fond 28 de la matrice correspondent aux di-

mensions intérieures du fond 14 du caisson de moulage 10, et

la hauteur des parois latérales 30 de la matrice (non com-

pris le rebord périphérique rabattu 32) correspond à la hauteur, mesurée intérieurement, des parois latérales 16 dudit

caisson 10.

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Une face interne 34 du fond 28 de la matrice, tournée

vers le haut, est reproduite par moulage d'une pierre natu-

relie telle que du travertin ou bien, de préférence, à par-

tir d'un moule originel fabriqué en cette matière, de sorte qu'elle représente un négatif de la surface de la pierre artificielle devant être produite. En conséquence, cette face interne 34 est structurée en concordance avec la forme de la pierre naturelle devant être reproduite et, dans le cas du

travertin, elle présente des protubérances 36 qui sont éven-

tuellement munies de contre-dépouilles et qui concordent avec

les creusures correspondantes d'une dalle en travertin meulée.

Ces protubérances conformatrices 36 sont réalisées d'un seul bloc avec le fond 28 de la matrice après que cette matrice a été obtenue à partir de la surface devant être imitée, par

exemple par coulée ou par compression d'un caoutchouc.

Comme il ressort clairement de la figure 2, l'épais-

seur des parois latérales de la matrice est plus grande,

dans une région inférieure, que dans une région supérieure.

Une partie supérieure mince 38 des parois latérales est reliée, à une partie inférieure épaissie 40 desdites parois, par l'intermédiaire d'un biseau 42 qui s'étend d'une zone

externe supérieure à une zone interne inférieure. La diffé-

rence d'épaisseur, entre les deux parties 38 et 40, peut par

exemple mesurer 1 mm.

Une saillie périphérique 44, s'étendant vers l'inté-

rieur sur l'extrémité supérieure des parois latérales 30 de

la matrice, est ménagee d'un seul tenant avec ces parois la-

térales et possede une face inférieure biseautée 46 s'éten-

dant à l'oblique, vers l'intérieur et vers le haut, à partir

desdites parois latérales 30.

Alors que, comme décrit ci-avant, le caisson de mou-

lage 10 s'évase sensiblement vers le haut par suite de la legère inclinaison des parois latérales 16, il n'est prévu aucun évasement de section correspondant de la matrice 12

en condition soulagée.

Pour fabriquer une pierre artificielle en forme de pla-

que, la matrice 12 en forme d'auge est tout d'abord intro-

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duite dans le caisson de moulage 10, puis le rebord rabattu 32 est tiré sur le bourrelet périphérique 26, qu'il vient emprisonner par-dessus. La matrice 12 s'en trouve ainsi stabilisée et fermement retenue sur le caisson 10, ce qui évite, au stade du déversement du béton liquide dans le cais-

son de moulage ou dans la matrice, que les parois latéra-

les de cette matrice ou respectivement leurs zones margina-

les retombent vers l'intérieur. De la sorte, la matrice 12 introduite dans le caisson 10, et dont le rebord rabattu 32 est tiré sur les parois latérales 16, est verrouillée à

demeure sur ledit caisson 10, avec tension. Sur sa face exter-.

ne, la matrice 12 est de réalisation plane dépourvue d'appen-

dices, de sorte qu'elle peut s'appliquer bien à plat contre les parois latérales 16 du caisson 10. La face inférieure du fond 28 de cette matrice est elle aussi de réalisation plane,

et parfaitement lisse.

Du fait de la présence de la gorge périphérique 18 pratiquée sur le bord du fond 14 du caisson de moulage 10, des zones marginales inférieures externes 48 de la matrice

12 peuvent, en permanence, reposer bien à plat et uniformé-

ment contre les parois latérales 16 et le fond 14. D'éven-

tuelles inclusions d'air, entre la matrice 12 et le caisson , peuvent s'échapper vers l'extérieur par l'intermédiaire de la gorge 18 et du perçage 24, qui communique avec cette

gorge 18.

Du béton liquide est déversé dans le caisson de moulage

intérieurement chemisé au moyen de la matrice 12, ce dé-

versement ayant plus précisément lieu environ jusqu'à la hauteur du bord interne de la face inférieure biseautée 46 de la saillie 44. Des vibrations sont à présent imprimées au béton liquide par l'entremise d'un dispositif secoueur non illustré en détail, le caisson de moulage pouvant être,

par exemple, installé à cette fin sur une table vibrante.

Dés que le béton déversé a pris, le caisson de moulage 10 est retourné de 180 conjointement à la matrice 12 et au béton durci, ce qui, en particulier, peut avoir adéquatement

lieu par voie automatique non représentée en détail. Ensui-

te, de l'air comprimé est insufflé entre le fond 14 du caisson

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et la face inférieure du fond 28 de la matrice, par

l'intermédiaire du perçage 24 ainsi que de la gorge périphé-

rique 18, si bien que ledit caisson 10 se soulève à l'écart du bloc de béton à présent achevé. Dans un premier temps, la matrice 12 demeure encore sur la pierre artificielle achevée. Dans l'enchainement, cette matrice 12 constituée d'un caoutchouc très flexible et parfaitement élastique est décollée de la pierre artificielle achevée, et elle peut

ensuite être employée pour un autre cycle de production.

L'on fera observer que le béton liquide est déversé dans la matrice non traitée, c'est-à-dire qu'aucune couche

de graisse ni aucun autre auxiliaire analogue d'une quelcon-

que nature n'est nécessaire pour permettre, ou pour facili-

ter la dissociation ultérieure de la matrice d'avec la pierre artificielle. Bien que la matrice 12 soit constituée d'un caoutchouc tendre très élastique, un gondolement des pierres artificielles coulées n'est nullement à craindre étant donné

que la matrice 12 est soutenue de toutes parts par le cais-

son de moulage 10 et que le caoutchouc est certes doué de souplesse élastique, mais est incompressible, de sorte qu'il

ne varie pas de volume sous charge.

La figure 3 illustre, en juxtaposition aboutée, des pierres artificielles 50 fabriquées au moyen du dispositif décrit ci-avant. La structure d'une face supérieure 52 de la pierre 50 correspond à la structure de la face interne 34 du fond 28 de la matrice. Sur chacune de ses faces latérales

54, la pierre 50 possède des joncs périphériques 56 en sail-

lie, qui dépassent jusqu'à environ 15 mm au-dessous de la

face supérieure 52 de la plaque 50 en pierre artificielle.

Lorsque, au cours de l'appareillage ultérieur des plaques

en pierre artificielle, ces plaques individuelles sont juxta-

posées bord à bord, il est formé, entre des plaques 50 voi-

sines, un joint creux respectif 60 d'une largeur définie avec précision et correspondant, plus précisément, au double

de la largeur des joncs saillants 56. La pose nette des pla-

ques en pierre artificielle s'en trouve ainsi notablement simplifiée. Les travaux d'appareillage peuvent également être t 2613656

exécutés par un non-spécialiste, sans connaissances parti-

culières relatives à la largeur des joints et à des considé-

rations similaires.-Un autre avantage des joncs périphéri-

ques saillants 56 consiste en ce que, lors de l'aboutement des pierres, en particulier au cours de la pose, seuls les joncs périphériques inférieurs viennent en permanence buter

les uns contre les autres, de sorte que les arêtes supérieu-

res des plaques, également visibles après l'appareillage,

sont protégées de détériorations.

Le long de leurs régions marginales inférieures, les

pierres artificielles 50 comportent, à chaque fois, un chan-

frein périphérique 58 qui a été formé par la saillie péri-

phérique 44 de la matrice 12, et qui confère leurs arêtes

vives aux bords inférieurs desdites pierres 50.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent

être apportées à l'invention telle que décrite et représen-

tee, sans sortir de son cadre.

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Claims (22)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour fabriquer une pierre artificielle

consistant notamment en du béton et moulée à partir d'une-

pierre naturelle ou d'une pierre reconstituée, muni d'un cadre de moulage et d'une matrice élastique pouvant être respectivement placée dans ou sur ce cadre de moulage, dis- positif caractérisé par le fait que le cadre de moulage est réalisé sous la forme d'un caisson de moulage (10) ouvert

en partie haute; par le fait que la matrice (12) est éga-

lement réalisée à la manière d'un caisson doté d'un fond (28) et de parois latérales (30), les dimensions extérieures

de la matrice (12) correspondant aux dimensions intérieu-

res du caisson de moulage (10); et par le fait que la matri-

ce (12) consiste en un matériau incompressible doué de sou-

plesse élastique, notamment en du caoutchouc tendre.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé

par le fait que la matrice (12) présente un rebord périphé-

rique rabattu (32), longeant l'arête supérieure des parois

latérales (30) de cette matrice et dirigé vers l'extérieur.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caracté-

risé par le fait que les parois latérales (30) de la matrice comprennent une partie supérieure mince (38) et une partie inférieure (40) plus épaisse, qui augmente d'épaisseur vers

l'intérieur et s'étend jusqu'au fond (28) de ladite matrice.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé

par le fait que la partie supérieure (38) des parois laté-

rales est reliée, à la partie inférieure (40) de ces parois, par l'intermédiaire d'un biseau (42) qui s'étend d'une zone

externe supérieure à une zone interne inférieure.

5. Dispositif selon la revendication 3 ou 4, caracté-

risé par le fait que le biseau (42) de transition entre les

parties supérieure (38) et inférieure (40) des parois laté-

rales se trouve dans la moitié inférieure de chaque paroi

latérale (30) de la matrice.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions 3 à 5, caractérisé par le fait que la différence entre les parties épaissie (40) et mince (38) des parois latérales

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mesure entre 0,5 mm et 5 mm, de préférence environ 1 mm.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé par le-fait que la matrice (12) présente une saillie périphérique (44) qui longe la région marginale supérieure des parois latérales (30) de cette matrice, est tournée vers l'intérieur et est pourvue, à sa face inférieure, d'un biseau (46) contigu à chaque paroi latérale (30) de ladite matrice, à partir de laquelle il

s'étend a l'oblique, vers l'intérieur et vers le haut.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé par le fait que les faces externes du fond (28) de la matrice et des parois latérales (30) de

cette matrice sont de réalisation plane.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé par le fait que les parois latéra-

les (16) du caisson de moulage (10) sont légèrement incli-

nées extérieurement vers le haut.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

2 à 9, caractérisé par le fait que le caisson de moulage (10) comporte, dans les régions extrêmes supérieures d'au moins deux parois latérales opposées (16), des saillies (44) qui s'étendent vers l'extérieur et peuvent être coiffées

par le rebord rabattu (32).

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que les saillies (44) sont réalisées à la manière

de bourrelets.

12. Dispositif selon la revendication 10 ou 11, carac-

térisé par le fait que la saillie (44) est réalisée de façon

a longer périphériquement toutes les parois latérales (16).

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé par le fait qu'une gorge (18)

de préférence périphérique est ménagée au fond (14) du cais-

son de moulage (10), gorge dont le flanc ou respectivement la paroi externe (20) se trouve, de préférence, dans un même plan que les faces internes des parois latérales (30) de la matrice.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé par le fait que le caisson

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de moulage (10) est pourvu d'au moins un perçage (24) fai-

sant communiquer la face interne dudit caisson, dans la

région du fond, avec la face externe de ce caisson.

15. Dispositif selon les revendications 13 et 14, ca-

ractérisé par le fait que le perçage (24) prévu au minimum

est en communication avec la gorge (18).

16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par le fait que le perçage (24) prévu au minimum s'achève

dans la gorge (18).

17. Matrice reproduite par moulage d'une pierre natu-

relle ou d'une pierre reconstituée, pour fabriquer des pier-

res artificielles consistant notamment en du béton, matrice caractérisée par le fait que cette matrice (12) est réalisée à la manière d'un caisson comprenant un fond (28) et des

parois latérales (30), et est constituée d'un matériau incom-

pressible doué de souplesse élastique, en particulier d'un

caoutchouc tendre.

18. Matrice selon la revendication 17, caractérisee par l'une ou plusieurs des caractéristiques énoncées dans les

parties caractérisantes de l'une quelconque des revendica-

tions 2 à 8.

19. Pierre artificielle en forme de plaque, fabriquée notamment au moyen du dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 16 ou de la matrice selon la revendica-

tion 17 ou 18, pierre caractérisée par le fait que ses arétes inférieures sont biseautées par un chanfrein périphérique (58).

20. Pierre artificielle en forme de plaque, fabriquée notamment au moyen du dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 16 ou de la matrice selon la revendica-

tion 17 ou 18, pierre caractérisee par le fait que ses faces latérales (54) sont réalisées en saillie vers l'extérieur, dans une région inférieure (56), par rapport à la région

supérieure restante.

21. Pierre artificielle selon la revendication 20, carac-

térisée par le fait que la dimension du jonc (56)'en saillie correspond à la moitié de la cote en largeur du joint creux

(60) classique pour le type de plaques considéré.

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22. Procédé de fabrication d'une pierre artificielle

au moyen d'un dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 16, procédé caractérisé par le fait que, après la prise du béton respectivement déversé dans le caisson de moulage ou dans la matrice, ledit caisson est retourné de 180 , associativement à ladite matrice et audit béton

durci; par le fait qu'un fluide sous pression, en parti-

culier de l'air comprimé, est ensuite insufflé entre le fond de la matrice et le fond du caisson de moulage, en vue de soulever ledit caisson à l'écart de la pierre artificielle et de la matrice associées; et par le fait que la matrice est décollée de la pierre artificielle après le soulèvement

dudit caisson de moulage.