FR2605584A1 - Ancre de marine - Google Patents

Abstract

ELLE COMPREND UNE VERGE CENTRALE ALLONGEE 1 COMPORTANT UNE EXTREMITE AVANT PESANTE 2 ET DES MOYENS 3 PREVUS A SON EXTREMITE ARRIERE POUR FIXER SON CABLE D'ATTACHE, UNE LAME 5 POURVUE D'UN AXE LONGITUDINAL 17 ET DE DEUX AILES PROFILEES 16 PROPRES A VENIR EN PRISE AVEC LE FOND ET S'ETENDANT VERS L'EXTERIEUR SUR CHAQUE COTE DUDIT AXE, LADITE LAME ETANT MONTEE PIVOTANTE PAR RAPPORT A LA VERGE PAR UN DISPOSITIF D'ACCOUPLEMENT COMPRENANT UNE LIAISON AVANT 6 ET UNE LIAISON ARRIERE 7 CORRESPONDANTE PLUS LONGUE.

Description

La présente invention se réfère aux ancres de marine et plus

particulièrement à celles qui sont susceptibLes de "planer" ou gLisser à

partir d'un bateau se déplaçant sur L'eau et de s'accrocher par elle-

même au fond.

Pour ancrer un bateau de manière usueLLe, on mouille L'ancre en amont de sa position désirée, puis on Lâche Le câble de l'ancre au fur et à mesure que Le bateau se dépLace en aval d'une distance suffisante pour permettre à l'ancre de s'agripper sur Le fond et de se maintenir

avec une composante résistante horizontale appropriée suffisamment éle-

vée. Ceci nécessite souvent plusieurs essais avant que Le bateau ne s'immobilise dans la position désirée. Ceci est particulièrement gênant

quand le bâtiment de plaisance se trouve dans un groupe serré.

Les projeteurs ont activement cherché des méthodes pour remédier à cette méthode archaïque de mouiLLage des ancres. Par exemple Les brevets américains 3 611 974, 3 946 695 et 3 295 153 décrivent une ancre qui peut glisser en se déportant à partir d'un navire; toutefois ces exemples d'ancres de l'art antérieur sont malheureusement incapables de

se fixer dans le fond avec la même capacité de charge que celle dévelop-

pée par les ancres conventionnelles telles que celles appelées

"Danforth".

Quelquefois même cette dernière ancre n'arrive pas à se mettre en prise avec le fond quand la direction du courant s'effectue en direction opposée à celle du vent. Dans ce cas la lame de l'ancre Danforth tend à dépasser la position centrale et se comporte comme un cerf-volant de telle sorte qu'elle flotte simplement à l'extrémité de son câble, la

pression de l'eau évitant à La lamine de s'enfouir dans le fond de la mer.

Un essai destiné à remédier à ces inconvénients est illustré dans la demande de brevet européenne 200 693 au nom de Sahlberg et dans le brevet britannique 1 100 518 au nom de Dial. Ces documents décrivent des ancres permettant une prise améliorée avec le fond de la mer, toutefois elles présentent encore des difficultés d'ancrage effectif

dans toutes les conditions.

La présente invention vise dans ses modes d'exécution préférés à remédier aux inconvénients cités ci-dessus en prévoyant une ancre qui se déplace à partir d'un navire en direction horizontale et qui procure à

ce navire des moyens de sécurité adéquats.

Suivant une première forme d'exécution de l'invention on a prévu

une ancre qui comprend une verge centrale allongee comportant une extré-

mité avant pesante et des moyens prévus à son extrémité arrière pour fixer son câble d'attache, une lame pourvue d'un axe longitudinal et de deux ailes profilées propres à venir en prise avec le fond et s'étendant vers l'extérieur sur chaque côté dudit axe, ladite lame étant montée

pivotante par rapport à La verge par un dispositif d'accouplement com-

prenant une liaison avant et une Liaison arrière correspondante plus Longue pour permettre La rotation sous un axe géométrique transversal à Ladite verge et audit axe Longitudinal, des moyens prévus sur La Lame pour venir en contact avec La verge en vue de Limiter positivement l'ampLitude de la rotation de La lame à partir de La verge, cette Lame pouvant tourner par rapport à Ladite verge, à partir d'une première position dans Laquelle cette dernière se trouve en contact avec la Lame est dont l'axe longitudinal/substantiellement parallèle à celui de la verge,

vers une seconde position définie par l'amplitude maximale de la rota-

tion, le dispositif d'accouplement permettant à ladite verge de reposer sur la lame dans la première position et de se déplacer vers l'avant par rapport aux ailes lorsque l'ancre est mouillée à partir d'un navire, de

telle sorte que la force de tirage appliquée au câble de l'ancre provo-

que le déplacement de la lame dans sa seconde position en vue de venir

en prise avec le fond de l'eau.

Les avantages de ce type d'ancre sont tout d'abord sa possibilité de planer dans la direction du courant, de telle sorte qu'elle vient s'engager avec le fond en amont du navire si bien que celui-ci peut rester approximativement au-dessus de sa position désirée d'ancrage. En second lieu si l'ancre est mouillée en aval la vitesse du courant la transporte jusqu'à tension de son câble de sorte qu'elle s'ouvre comme un pantographe et la lame se fixe dans le fond en maintenant fermement

Le navire.

La lame de cette ancre a été dessinée tout d'abord pour éviter qu'elle ne se retourne sur le dos et aussi pour être dirigée par le courant de manière que la pression de L'eau exerce une force en

direction du bas qui L'engage dans le fond.

Dans un mode d'exécution les moyens prévus sur la lame pour rece-

voir la liaison et positivement limiter le débattement en rotation peut

comprendre une fente s'étendant sur toute la longueur de l'axe géométri-

que de la lame à partir d'un point situé près de l'axe de rotation. La fente est ouverte à son extrémité arrière pour permettre à La liaison de se déplacer dans la fente en rotation relative jusqu'à ce qu'elle bute

contre la lame à l'extrémité de cette fente.

On prévoit de préférence que L'extrémité avant de l'ancre soit pesante et que son dessin hydrodynamique soit tel qu'une pression vers Le bas est exercé sur La verge pendant tout déplacement vers l'avant, en vue d'éviter que l'ancre ne s'ouvre. Dans ces conditions Lorsque l'ancre est en position fermée la face inférieure de l'extrémité avant pesantese trouve en dessous du niveau de La Lame de telLe sorte que lorsque l'an-

cre atteind le fond, elle s'ouvre au-delà de la position centrale de ma-

nière à permettre au dispositif d'accouplement de se développer et de permettre à La Lame de s'ancrer correctement dans Le fond sous l'effet de La tension de son câble d'attache. L'ancre est conçue de manière que lorsqu'eLle est complètement ouverte, la lame pénètre dans le fond de façon telle que ses ailes déterminent un angle d'environ 30 avec la verge. Le pivotement est préférablement établi de manière qu'une traction vers le haut ou en arrière sur l'extrémité arrière de la verge ouvre l'ancre. Toutefois il est préférable que lorsque l'ancre est en position

refermée la verge et le dispositif de pivotement se trouvent dans l'an-

gle dièdre des ailes de manière que le centre de gravité en résultant soit abaissé pour donner une meilleure stabilité à l'ancre lorsqu'elle plane. Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer: Fig. 1 est une vue en plan d'un premier mode d'exécution de

l'ancre suivant l'invention.

Fig. 2 est une vue en élévation par côté de l'ancre montrée en

fig. 1, illustrant le pivotement de la Lame par rapport à la verge.

Fig. 3 est une vue en élévation frontale de l'ancre illustrée

en fig. 1.

Fig. 4 est une vue par dessus de l'ancre suivant l'invention.

Fig. 5 est une vue par derrière de L'ancre de fig. 1.

Fig. 6 est une coupe partielle à plus grande échelle montrant le pivotement de la lame par rapport à la verge. La Lame est montrée en

position complètement ouverte comme illustré également en fig. 8.

Fig. 7 est une coupe suivant VII-VII (fig. 1).

Fig. 8 est une vue en perspective de l'ancre montrant la lame

dans sa position complètement ouverte en position de prise avec le fond.

Fig. 9 est une vue schématique de l'ancre suivant l'invention,

représentee avec sa Lame en position complètement fermée.

Fig. 10 montre la lame de l'ancre de fig. 9 en position par-

tiellement ouverte.

Fig. 11 iLLustre la lame en position d'ouverture complète.

Fig. 12 est une vue en plan d'un second mode d'exécution de

L'ancre suivant L'invention.

Fig. 13 est une vue en plan d'une troisième variante suivant L'invention. Fig. 14 est une vue en plan d'un quatrième exemple d'exécution. Si L'on se réfère aux figs. 1 à 7 des dessins, le premier mode d'exécution de l'ancre comprend une verge centraLe allongée 1 pourvue

d'une extrémité avant pesante 2 et d'un orifice 3 ménagé dans l'extrémi-

té arrière 4 destiné à attacher un câble d'ancrage (non illustré). Une lame 5 est reliée de manière pivotante à la verge par l'intermédiaire d'un dispositif d'accouplement comprenant deux liaisons identiques avant

6 et deux liaisons arrières correspondantes 7 plus longues.

Toutes les Liaisons sont montées de manière pivotante au niveau de leurs extrémités et Les Longueurs inégales des articulations avant et arrière sont telles que La Lame peut pivoter de la première position

illustrée en fig. 9 par La position intermédiaire de fig. 10 vers La se-

conde position de rotation maximale par rapport à La verge, tel qu'il-

lustrée en fig. 11.

Comme on pourra mieux le constater en fig. 7, les liaisons sont montées de manière pivotante sur la lame au moyen de deux brides de

fixation 8 et 9 qui supportent deux axes d'articulation 10 et 11, les-

quels définissent l'axe de rotation de chaque liaison par rapport à La lame. Les axes de rotation 10 et 11 s'étendent vers l'intérieur à partir des biellettes 8 et 9 et supportent les liaisons qui sont espacées les unes des autres d'environ la largeur de la verge. Ceci permet à cette dernière dans la position fermée, de s'étendre entre Les liaisons et contre la lame, comme illustré en fig. 2. A leur autre extrémité, les Liaisons sont reliées à la verge par une goupiLLe 12 qui s'étend vers L'extérieur de chaque côté de la verge de sorte que chaque liaison est

constituée par deux biellettes disposées de part et d'autre de la verge.

Ceci permet encore à la verge de se mouvoir entre les liaisons, en posi-

tion fermée. Un patin 15 formant butée, disposé sur l'une ou les deux liaisons arrières 7 entre en contact avec la Lame de manière à limiter l'amplitude de la rotation. Celle-ci est de préférence de l'ordre de 27

à 33 degrés.

L'amplitude de la rotation de la Lame peut être également limitée en prolongeant Le patin 15 de la Liaison arrière 7 par une fente ménagée dans La Lame, de sorte que lorsque La lame pivote, le patin 15 porte contre L'extrémité de La fente ou un butoir ménagé dans cette dernière, de manière à Limiter Le pivotement de Ladite Lame. Cette disposition présente également l'avantage que La fente agit de manière à Limiter Le

mouvement LatéraL de La Liaison, de sorte que des tenons ou des goupiL-

Les de retenue ne sont pas nécessaires pour conserver La Liaison en po-

sition. La fente ouverte empêche L'accumulation de sable qui entraverait le

mécanisme et empêcherait La lame de pivoter, ce qui permet en conséquen-

ce à L'ancre de s'ancrer fermement dans Le fond de La mer. Ceci s'avère

particulièrement important lorsque le fond de La mer est sablonneux.

La lame 5 comporte deux ailes 16 profilées et qui s'étendent de manière symétrique vers L'extérieur et L'arrière de chaque côté de L'axe Longitudinal 17 de La Lame. Dans ce mode d'exécution, les aiLes de cette dernière sont pourvues de deux pointes en queue d'hirondelle ou pattes

18 et 19 qui empêchent la lame de rouler sur un côté, comme eLLe pour-

rait le faire avec une patte centrale, et lui permettent une meilleure pénétration dans les sols durs. De préférence, les pattes peuvent être Légèrement inclinées vers Le bas de manière à faciliter La fixation dans

le fond.

Dans ce mode d'exécution, il est recommandé que L'axe de rotation ne soit pas fixé par rapport à la verge et que l'extrémité avant 23 de la lame qui constitue son arête supérieure, soit distante de la verge lorsqu'elle est en position de rotation maximale, comme représenté en

fig. 11.

La position de rotation maximale est prévue pour maintenir distante

de la verge l'extrémité 23, car l'on s'est rendu compte que ceLa facili-

tait l'emprise de la Lame. Ce qui signifie que Le contact entre La Lame et La verge est évité, de sorte qu'ainsi, La charge appliquée à L'ancre est tout d'abord transmise par la verge et Les liaisons arrières et non au bord d'attaque de La Lame. Si La charge est apppliquée à L'avant de La Lame, L'ancre tend à pivoter autour des pattes au lieu de s'enterrer

dans le fond.

Si L'on maintient la lame 5 espacée de La verge 1, la force appli-

quée à celle-ci tend à forcer la lame 5 à s'enfoncer dans le fond de La

mer au lieu de pivoter autour des pattes.

On a constaté qu'une telle disposition permet une meilleure fixa-

tion dans Le fond de la mer, puisqu'une force arrière dirigée sur la verge amène plus sûrement l'extrémité arrière de La lame à pénétrer dans

le fond avec toutefois une rotation angulaire moins importante.

En fonctionnement, un câble d'ancrage est relié à l'extrémité 4 de La verge et L'ancre est mouillée, La verge reposant sur La lame dans sa première position, comme illustré en fig. 2. La Lame maintient alors la verge et propulse L'ancre dans L'eau dans un mouvement de gLissement

tandis que L'ancre couLe.

NormaLement, Le poids de La Lame portant à L'arrière des axes de

rotation devrait La faire pivoter automatiquement vers sa deuxième posi-

tion ouverte. Toutefois, ses propriétés de gLissement sous L'eau Lui permettent généralement de rester dans une position horizontale, aLors

que l'ancre se déplace dans l'eau.

Les ailes permettent à L'ancre de se poser sur le fond de La mer à une distance substantielle de l'endroit o elle a pénétré dans L'eau,

ceci dépendant de la profondeur de l'eau et de L'angle de glissement.

Des essais ont révélé des angles de glissement de L'ordre de 5/1.

Lorsque l'ancre a atteint le fond de La mer, la lame tend à s'éloi-

gner en basculant par rapport à la verge sous L'effet de son propre poids. Une force arrière apLiquée sur le câble d'ancrage amène La Lame

dans sa position de rotation maximale suivant LaqueLLe elle pénètre fer-

mement dans la Liaison arrière, comme représenté en fig. 6 et se fixe de

façon sûre dans le fond de la mer.

Suivant un mode d'exécution et de manière à favoriser l'ouverture de l'ancre et empêcher la fermeture du dispositif d'accouplement à pantographe, lorsqu'il atteint le fond de la mer, l'extrémité avant 2 de la verge 1 s'étend en-dessous de la lame 5, de sorte que lors du contact de l'extrémité avant 2 avec le fond de La mer, la verge tend à pivoter autour de son extrémité avant, ce qui amène la lame dans sa position ouverte.

D'une autre manière, les goupiLLes 12 peuvent être disposées au-

dessus de l'axe central de La verge 1, comme on pourra mieux Le consta-

ter en fig. 6.

Cette disposition évite encore La fermeture du dispositif

d'accouplement en position fermée.

L'ancre peut être réalisée en n'importe quelle matière lourde ap-

propriée ou mélange de matières susceptible de fournir la résistance nécessaire. Les Lames de l'ancre des figures 12, 13 et 14 sont planes, mais il est recommandé pour d'autres formes d'exécution que ces Lames soient pourvues d'ailes Latérales profilées c'est-à-dire similaires aux Lames

du mode d'exécution de fig. 1.

Suivant d'autres modes d'exécution de L'invention, la Lame est

tournée au niveau de son bord avant ou presque vers la verge l'amplitu-

de suivant laquelle elle peut se détacher de La verge alors dans sa deuxième position, étant Limitée par une liaison similaire à La liaison 7, mais toutefois fendue longitudinalement de manière à permettre à la Lame de se trouver contre La verge, tandis que L'ancre descend vers Le bas. D'une autre façon, mais de manière avantageuse, une telle Liaison peut être remplacée par une longueur de chaîne ou tout autre organe repliable et extensible présentant des propriétés de résistance à la traction. Suivant un autre mode d'exécution, il est souhaitable de disposer les points de fixation des liaisons de manière à ce que le dispositif d'accouplement à pantograhe ainsi constitué, passe au-dessus du centre quand l'ancre est en position fermée, le pantographe étant alors limité

dans son ouverture quand l'ancre est jetée ou en "vol".

Le premier mode d'exécution est avantageux lorsque l'on utilise un dispositif d'ailes la propulsant comme décrit ci-dessus, mais il peut être également applique aux ancres conventionnelLes pourvues d'une Lame rotative mais ne présentant pas les caractéristiques d'un mouvement vers L'avant. On peut utiliser d'autres lames de propulsion compatibles avec le mode d'exécution de fig. 12 à 14. Bien que le deuxième mode d'exécution

présente des caractéristiques de fixation supérieures dans le sol l'ar-

rière de la lame ne requiert aucun éLément spécial de fixation dans Le sol pouvant s'étendre vers l'arrière, tout comme les pattes 18 et 19,

bien que celles-ci soient recommandées pour une meilleure sécurité.

Le dispositif d'accouplement peut Etre également pourvu de moyens de bloquer le pantographe dans sa position ouverte Lorsqu'il n'est pas utile de Le "dévier" du navire, par exemple, Lorsqu'il est jeté par

dessus bord comme iL est d'usage.

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a

été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement Le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les

détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

Claims (12)

REVEND IZCATIONS

1. Ancre de marine caractérisée en ce qu'elle comprend une verge centrale aLLongée (1) comportant une extrémité avant pesante (2) et des moyens (3) prévus à son extrémité arrière pour fixer son câble d'atta- che, une lame (5) pourvue d'un axe longitudinal (17) et de deux ailes profilées (16) propres à venir en prise avec le fond et s'étendant vers

l'extérieur sur chaque côté dudit axe, ladite lame étant montée pivotan-

te par rapport à la verge par un dispositif d'accouplement comprenant une liaison avant (6) et une liaison arrière (7) correspondante plus longue pour permettre la rotation sous un axe géométrique transversal à Ladite verge et audit axe longitudinal, des moyens (15) étant prévus sur

la lame pour venir en contact avec la verge (1) en vue de limiter posi-

tivement l'amplitude de la rotation de la lame à partir de la verge, cette lame pouvant tourner par rapport à ladite verge, à partir d'une première position dans laquelle cette dernière se trouve en contact avec la lame dont l'axe longitudinal est substantiellement parallèLe à celui de la verge, vers une seconde position définie par l'amplitude maximale de la rotation, le dispositif d'accouplement (6, 7) permettant à ladite verge (1) de reposer sur la lame (5) dans la première position et de se déplacer vers l'avant par rapport aux ailes Lorsque l'ancre est mouillée à partir d'un navire, de telle sorte que la force de tirage appliquée au câble de l'ancre provoque le déplacement de la Lame dans sa seconde

position en vue de venir en prise avec le fond de l'eau.

2. Ancre suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les liaisons avant et arrière (6, 7) comprennent chacune deux bielLettes

identiques (8, 9).

3. Ancre suivant la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens prévus sur la lame (5) pour entrer en contact avec la ou les liaisons (6, 7) comprend une fente ménagée dans La Lame le Long de son axe LongitudinaL (17) à partir d'un point situé près de l'axe de rotation, ladite fente étant ouverte à son extrémité arrière pour permettre à Ladite liaison de se déplacer dans la fente en rotation relative jusqu'à ce que la liaison vienne en appui contre la lame à

l'extrémité de ladite fente.

4. Ancre suivant l'une quelconque des revendications 1, 2 ou 3,

caractérisee en ce qu'on affecte à l'extrémité avant pesante 2 une forme telle que le passage du fluide sur sa surface supérieure engendre une force dirigée vers le bas destinée à maintenir l'ancre dans sa première position pendant son mouvement d'avance.

5. Ancre suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, carac-

térisée en ce que la lame (5) comporte des ailes profilées symétriques (16) s'étendant vers l'extérieur et vers l'arrière sur chacun des côtés

de l'axe longitudinal (17) de ladite lame (5).

6. Ancre suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, carac-

térisée en ce que la base de ladite partie avant pesante (2) se trouve

en dessous de la lame (5) de telle manière que lors du contact de l'ex-

trémité avant (2) avec le fond, ta verW(1) tend à pivoter autour de ladite extrémité en entrainant une rotation de la lame (5) vers sa seconde

position.

7. Ancre suivant la revendication 6, caractérisée en ce que les liaisons6, 7 sont montées à rotation par leurs extrémités, tandis que les longueurs de la liaison avant (6) et de celle arrière (7) sont telles que la lame (5) peut basculer de sa première position vers sa seconde position à laquelle elle a franchi l'amplitude maximale par rapport à la verge, cette dernière étant distante de la lame lorsque

celle-ci se trouve dans sa seconde position.

8. Ancre suivant la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens de butées sont constitués par un butoir (15) situé à l'une ou aux deux extrémités des biellettes de la liaison arrière (7) et qui portent contre la lame (5) pour limiter l'amplitude de la rotation à un angle

compris entre 27 et 33 .

9. Ancre suivant la revendication 7, caractérisee en ce que le dispositif d'accouplement à pantographe formé par Les liaisons avant (6) et arrière (7) se déplace vers une position excentree dans laquelle la

lame (5) tourne vers sa seconde position.

10. Ancre suivant l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de verrouiller la lame

(5) dans sa seconde position.

11. Ancre suivant l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisée en ce que la lame (5) comprend des pointes (13, 18, 19)

orientées vers l'arrière et qui s'ancre dans le fond de l'eau.

12. Ancre suivant la revendication 11, caractérisee en ce que les boutsdes ailes quiformentlesdites pointes (13, 18, 19) sont disposés à l'arrière de La Lame C5) et s'étendent de manière symétrique de chaque

côté de la verge (1).