FR2623158A1 - Ancre a corps articule et a pattes largables - Google Patents

Abstract

Dispositif d'ancrage à corps articulé et à pattes largables. L'invention concerne un dispositif d'ancrage dont le corps est scindé en deux parties : a) Une tête 1 recevant l'organeau 18, celui-ci pouvant se déplacer dans une lumière 17. Cette tête comporte de chaque côté des ailettes et des parties stabilisatrices. b) Une verge 2 cylindrique, dont la partie opposée à la tête, comporte des gorges destinées à recevoir la base des pattes. Celles-ci rendues solidaires à l'ancre par des axes de rupture calibrés 27. Une retenue 28 permet de ramener la patte dont l'axe a été sectionné. c) La liaison entre la verge et la tête est assurée par un dispositif permettant la rotation de celle-ci et l'articulation de l'ensemble. Le dispositif selon l'invention, est particulièrement destiné à l'ancrage de bateaux.

Description

DESCRIPTION
La présente invention concerne un dispositif d'ancrage permettant, quel que soit le terrain sur lequel il sera jeté - vase, sable, rochers - de retenir une petite embarcation ou un navire sans le poids d'une chaine, et sans risque pour ce dispositif de devoir rester dormir au fond d'une anfructuosité rocheuse bordée par sa ligne de mouillage.

Les ancres classiques sont constituées d'un corps allongé ou verge, rigide, pourvues à une extrémité, d'un organeau, destiné à être relié à une chaine amarée au bateau, tandis que l'autre extrémité de ce corps rigide est pourvue de 1à 4 pattes recourbées. De telles ancres nécessitent l'emploi d'une chaîne pour obtenir un effet dit "de chaSnette", nécessaire pour leur maintien sur le fond.

Cette chaine devant réglementairement mesurer au moins deux fois la longueur du bateau, constitue le maximum du poids, de l encombrement, et du cotit d'un ensemble de mouillage actuellement préconisé.

Mais l'inconvénient majeur des ancres traditionnelles rigides et incassables est le risque quelles encourent si l'on doit les jeter sur fond rocheux.

I1 suffit qu'elles se trouvent coincées par l'arrière dans une faille de rochers et bridées par l'avant pour qu'elles soient vouées au repos éternel entraînant avec elles la perte de la channe et du cablot de mouillage, somme importante et bateau démuni de cet auxiliaire indispensable.

Le dispositif, selon l'invention, évite ces inconvénients, car il s'appuie sur les résistances mécaniques du sol au lieu d'utiliser le poids mort de la chaîne préconisé jusqu'à ce jour. D'autant que chacun sait que l'effet dit "de chaînette" recherché, décroît rapidement avec la traction qu'il subit. Par ailleurs, son corps scindé en deux parties, lui permet de sortir des situations les plus faucheuses.

Cette ancre polyvalente à pattes rétractables de type grappin, comprend une tête formant l'élément stabilisateur de forme cylindrique.sur une partie de sa périphérie de forme plane, taillée en biseau de l'arrière à l'avant sur l'autre partie formant face inférieure. Cette tete terminée par un cone à son extrémité libre, est évidée à l'autre bout, pour percevoir la liaison l'assujettissant à la pointe de la verge de l'ancre. Cette tète comporte, en outre, des surfaces directrices latérales orientées suivant deux angles différents dans le sens longitudinal, de manière à faire plonger la dite tête, des surfaces stabilisatrices arrières latérales et périphériques, un aileron supérieur longitudinal, recevant l'organeau.La liaison de la tête sur la verge comporte un élément de rotation et d'articulation protégé et logé dans un évidement situé sur son arrière.

La verge comprend à proximité de sa partie de liaison à la tete, un corps cylindrique terminé par un clone. Cette verge est creusée de quatre gorges symétriques dans lesquelles débouchent des trous permettant le passage d'un axe de rupture calibré reliant les pattes.

Cette extrémité de la verge est munje d'un point d'attache des éléments de retenue fixés à la partie arrière des pattes.

Les pattes comportent chacune à leur extrémité d'attaque un ergot à pastille rapportée de matière plus résistante. Leur partie de liaison étroite, porte une nervure de rigidité comportant en outre: un trou calibré pour l'axe de rupture, un trou pour le passage de l'élément de retenue. Les dites nervures présentent dans leur talon un angle déterminant l'angle d'ouverture optimum des pattes en faisant butée au fond de la gorge taillée dans la verge..Sur l'arrière à la partie supérieure des pattes, est fixé un patin favorisant leur ouverture.

Les parties stabilisatrices situées sur l'arrière de la tête et à la partie inférieure de cèlle-ci, sont reliées sur leur avant aux ailettes supérieures par une nervure formant avec les stabilisateurs un angle obtus.

Dans un mode de réalisation, la tête est percée sur toute sa longueur dans le sens longitudinal pour permettre le passage d'un axe cylindrique formant pointe sur l'extrémité formant butée tandis q.i'à autre extrémité sont rattachés deux anneaux réunis entre eux (type maillon de chàine), dont le deuxième est fixé à la partie conique de la verge. L'axe traversant la tete permet à celleci de tourner autour de lui en tous sens les deux anneaux effectuant la jonction et l'articulation, tout en étant protégé à l'intérieur de l'évidement arrière de la tête.

Dans un deuxième mode de réalisation, un émerillon (type marine) est fixé par son anneau au fond de l'évidement de la tête, tandis que la bague de l'éme- rillon est assujettie su cône de la verge. Cet ensemble, toujours protégé par l'évidement de la tête assure la liaison, la rotation, et l'articulation de l'ensemble.

L'organeau de l'ancre est relié à l'extrémité d'une liaison métallique souple, de longueur variable avec les modèles. L'autre extrémité de cette liaison métallique peut être réunie à un cordage de toute nature rejoignant son point fixe sur le bateau.

Les caractéristiques de l'ancre polyvalente qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins annexés, dans lesquels:
- la figure 1 est une vue de face de l'ancre en position de travail, avec
axe de rotation
- la figure 2 est une coupe de la tête
- la figure 3 est une vue du dessus de la tête
- la figure 4 est le détail d'un deuxième mode de réalisation avec jonction
par émerillon
- la figure 5 est une perspective en position de rangement
- la figure 6 représente le détail de l'articulation en position de relevage
permettant de décoincer l'arrière de l'ancre.

Le dispositif selon l'invention comporte une tête (i) figure 1, de forme cylindrique sur une partie de sa périphérie (3) figure 2 et d'un plat à sa partie inférieure (4 figure 2, taillée en biseau vers la partie proche de la verge de l'ancre (25 figure 1. Cette tete dans un mode de réalisation est percée entièrement dans le sens longitudinal (55 figure 3, pour permettre le passage d'un axe (6l figure 1, cet axe comporte à une extrémité une partie appointie (7) figure 1, prolongeant et terminant la partie conique de la tète (8) figure 3, cette partie conique favorisant la pénétration de la tête dans les fonds sableux ou vaseux. A l'arrière de la pointe de l'axe (6) figure 1, se trouve une butée (95 figure 5.Cet axe permet à l'ensemble de la tête de tourner en tous sens, latéral, autour de lui, à l'arrière de cette tête un évidement (lo) figure 3, permet de loger et d'abriter les anneaux (11.1 - 11.2) figure 1, servant d'articulation et de liaison entre la tête et la verge. L'un de ces anneaux étant fixé à l'axe (65 de la figure 1, le deuxième étant assujetti à la partie conique de la verge.

Dans un autre mode de réalisation du dispositif suivant l'invention, llélément de liaison, d'articulation, rotation est assuré par un émerillon dont l'anneau (12) figure 4, placé au fond de l'évidement, est maintenu par un axe (13) figure 4, solidaire de la tete. La bague de l'émerillon (14) figure 4, est rendue solidaire de la verge au travers d'un orifice traversant la partie conique de la verge de l'ancre.

La tete comporte, en outre : dans le sens longitudinal et de chaque coté, une ailette (14.1 - 14.28 figure 3, dont la partie (A) figure 1, est sensiblement plus inclinée que la partie (B) figure 1. Ces ailettes ont pour but d'inciter la tête à plonger. A la partie arrière et à sa base, la tete comporte de chaque coté une surface stabilisatrice (15.1 - 15.2) figure 3, ces surfaces stabilisatrices sont destinées à maintenir la tête horizontale par rapport au plan des ailettes. Une nervure (16) figure 1 reliant l'arête avant des surfaces stabilisatrices et formant avec celles-ci un angle obtus rejoint la face inférieure des ailettes.Cette nervure tend, par sa configuration, à remettre la tete sur sa base, lorsque celle-ci tombe sur le fond totalement à l'envers ou simplement sur le chant d'une ailette et d'une surface stabilisatrice.

Enfin, la partie supérieure de la tête comporte un aileron longitudinal et
axeajouré d'une lumière (17) figure 1, dans laquelle peut coulisser l'organeau (18) figure 1, celui-ci étant relié à l'une des extrémités d'une liaison métallique (19) figure 1, souple, représentée en position de travail tandis que l'autre extrémité de cette liaison métallique peut etre prolongée par un cordage de toute nature en direction du navire (non représenté). Une liaison métallique de quelques mètres est indispensable du fait, d'une part que la tête doit travailler dans le sol, d'autre part, sur fond rocheux, cette liaison peut être amenée en contact d'aretes très vives qui mettraient vite à mal des fibres végétales ou synthétiques.

Le dispositif suivant l'invention comporte également une verge (2) figure 1, terminée par un cône sur la partie la plus proche de la tête. Cette partie conique (20) figure 5, forme un renflement permettant d'une part d'équilibrer l'ensemble, d'autre part, de protéger en position de rangement les pieds de l'équi- page contre les morsures des ergots (21.1 - 21.2 - 21.3) visibles figure 5.

Une bague élastique souple (25) figure 5, ronde protége en plus ces ergots en position de rangement de l'ancre.

Sur fond rocheux la bague (25) figure 1, amenée par glissement le long de la verge avant le lancement de l'ancre, maintient les pattes ouvertes, évitant ainsi à cette partie de l'ancre de glisser dans -des failles traitresses.

La partie de la verge la plus éloignée de la tête, qui en fait, se désigne sous forme d'Avant en terme maritime, est l'aboutissement d'un tronc de cône prenant naissance par sa partie la plus étroite (22) figure 1, s'y trouvent 4 gorges identiques (23) figure 5, creusées à 906 l'une par rapport à l'autre, dans ces gorges destinées à recevoir la partie arrière de la nervure, des pattes servant d'élément de bascule (26) figure 1, et à éviter leur jeu latéral débouchent des trous permettant le passage d'axe de rupture calibré (27.1 - 27.2) figure 1, traversant également la nervure des pattes et rendant celles-ci solidaires de la verge. La partie avant libre de la verge, comporte un point d'attache pour les retenues (28.1 - 28.2) figure 5, et (28.3 - 28.4) figure 1.

Le dispositif, d'après l'invention, articulé entre rète et verge permet si l ancre est retenue de l'avant et bloquée de l'arrière en tirant depuis le bateau sur la ligne de mouillage d'amener celui-ci à l't-pic de l'ancre, ce qui a pour effet d'amener l'organeau'(18) en position arrière de la lumière (17 comme le démontre la figure 6, qui devient la position de relevage.

La moindre traction supplémentaire sur la ligne de mouillage met la tête en bascule, la dégageant ainsi. Si la bizarrerie du rocher fait qu'à son tour une patte de l'ancre reste obstinément accrochée, une traction verticale transforme la verge de l'ancre en bras de levier suffisant pour cisailler l'axe de rupture (275 mis à contribution et calibré pour cet effet. L'ancre libérée sort de sa faille rocheuse. La patte ayant rompu son axe reste néanmoins solidaire de son ancre par l'intermédiaire d'une "retenue" souple (28.1.2.3 ou 45 fixée à la partie arrière de sa nervure en (29.1 - 29.2 - 29.3 - 29.4) figure 5 ou figure 1.Ces retenues sont également déterminées de sorte que les moyens normaux de traction dont est doté un navire, soient suffsisants pour que l'une quelconque des retenues abandonne leur patte dans le cas toujours possible où celle-ci crocherait à nouveau; le solde de cette éventualité serait la perte d'une seule patte (interchangeable), et non de l'ensemble du dispositif d'encrage.

Le dispositif suivant l'invention étant avant tout une ancre polyvalente,
comporte de ce fait des pattes au nombre de 4 disposées à 90 l'une par rapport à l'autre et identiques, formant cuillère dans leur élément de retenue prolongée sur l'avant par un bec en ergot rapporté plus résistant. La partie arrière des pattes très fines, pour laisser filer les parties superficielles du sol peu résistantes, portent à leur partie supérieure arrière un patin destiné à faciliter l'ouverture libre des pattes. L'ancre étant jetée sur fond de vase ou de sable, les pattes fermées tout simplement. Ces pattes portent a leur face interne une nervure dont l'angle du talon (30.1 - 30.2) figure 1, délimite leur ouverture optimum.

Enfin, ce dispositif d'après l'invention s'inscrivant au repos dans un cylindre offre le minimum de volume pour son efficacité, ce qui pour le rangement n'est pas mince sur les bateaux, à plus forte raison, sur les embarcations où la place est toujours très restreinte.

Bien entendu, diverses modifications peuvent e4tre apportées par l'homme de l'artauxdispositifs ou procédés qui viennent d'entre décrits uniquement à titre d'exemples non limitatifs sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1 - Ancre polyvalente à pattes ré trac tables de type grappin, caractérisée en ce qu'elle comprend un corps composé d'une tête (1) formant élément stabilisateur de l'ancre, de forme cylindrique sur une partie de sa périphérie (3), de forme plane taillée en biseau de l'arrière à l'avant, sur l'autre partie formant face inférieure (4). Cette tête, (1) terminée par un cône (7) à son extrémité libre, est évidée à l'autre bout, (10) pour percevoir la liaison (11-1 - 11-2) l'assujettis- sant à la pointe (20) de la verge (2) de l'ancre, opposée à l'autre extrémité de celle-ci > comportant les articulations des pattes.Cette tête, (1) comporte en outre : des surfaces directrices latérales (14-1 - 14-2) orientées- sensiblement longitudinalement de manière à faire plonger la dite tête, des surfaces stabilisatrices (15-1 - 15-2) arrières latérales et périphériques ; d'un aileron supérieur (k() longitudinal recevant 1 'orga- neau (18).

2 - Ancre selon la revendication 1 caractérisée en ce que la liaison (11-1 - 11-2) de la tête sur la verge comporte un élément de rotation et d'articulation protégé et logé dans un évidement (10) situé sur son arrière à l'opposé de la partie conique de la tête.

3 - Ancre selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la verge (2) comprend à proximité de sa partie de liaison à la tête un corps cylyndrique terminé par un cône (20).

4 - Ancre selon revendication 3, caractérisée en ce que l'avant du corps de la verge est creusée de quatre gorges (23) symétriques dans lesquelles débouchent des trous permettant le passage d'axe de rupture calibré (27) des pattes.

5 - Ancre selon la revendication 3 et 4, caractérisée en ce que l'extrémité libre de la verge est munie.d'un point d'attache (5ff) des éléments de retenue (28) fixés à la partie arrière des pattes (29).

6 - Ancre selon l'ensemble des revendications précédentes, caractérisées en ce que les pattes comportent : chacune à leur extrémité d'attaque un ergot (21) à pastille rapportée de matière plus résistante, une-partie de liaison très étroite, en partie avant supportant une nervure longitudinale (26) de rigidité celle-ci comportant : un trou calibré pour l'axe de rupture, un trou (29) pour le passage de l'élément de retenue fixé à l'avant de la verge. Les dites nervures présentent dans leur talon (30) un angle, déterminant l'angle d'ouverture optimum des pattes en faisant butée au fond de la gorge (23) de la verge.

7 - Ancre selon l'ensemble des revendications précédentes caractérisée en ce que l'arrière supérieur des pattes est surmonté d'un patin (6e) favorisant leur ouverture, disposé à l'opposé du bec avec ergot des pattes par rapport à l'axe de pivotement des dites pattes.

8 - Ancre selon la revendication 1, caractérisée en ce que les ailettes latérales (14) comportent chacune deux angles différents dans le sens longitudinal et ont un profil extérieur assimilable à celui d'une roquette.

9 - Ancre selon la revendication -1, caractérisée en ce que les parties d'appui stabilisatrices (15) situées à la base arrière de la tête, opposée à la partie conique, forment un angle obtus avec la nervure (M) les reliant à la face inférieure des ailettes latérales.

10 - Ancre selon l'ensemble des revendications précédentes, caractérisée en ce que dans un mode de réalisation , le corps de la tête, (1) perçé sur toute sa longueur (5) dans le sens longitudinal, permet le passage d'un axe cylindrique, (6) terminé par une partie conique à son extrémité, (7) dotée d'une butée (9) faisant prolongement et terminant la partie conique de la tête. Cet axe, (6) permettant à la tête de tourner autour de lui en tous sens, comporte à sa partie libre, opposée à sa pointe, deux anneaux (11) réunis entre eux (type maillons de chaine). L'un des anneaux est réuni à cet axe (6), l'autre maillon étant réuni à la partie conique de la verge (20).

11 - Ancre selon l'ensemble des revendications précédentes, caractérisée en ce que : en un autre mode de réalisation. Un émérillon (type marine) est fixé par son anneau (12) dans le fond de l'évidement (10) de la tête. La bague de l'e-- mérillon (14) étant assujettie au cône de la verge.

12 - Ancre selon l'ensemble des revendications précéaentes, caractérisée en ce que l'organeau (18) est relié à l'ex- trémité d'une liaison métallique souple (19) de longueur variable, tandis que l'autre extrémité de cette liaison métallique peut être réunie à un cordage de toutes natures.