FR2564340A1 - Dispositif de faconnage progressif a outillage amovible - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE FACONNAGE PROGRESSIF A OUTILLAGE AMOVIBLE. LEDIT DISPOSITIF COMPREND UN BATI 10, UN GROUPE D'OUTILLAGE 21, UN SABOT 19 ALLANT ET VENANT SUR LEDIT BATI, UN DISPOSITIF ENTRAINANT EN VA-ET-VIENT LEDIT SABOT, AINSI QU'UN MECANISME DE TRANSFERT. DES PREMIERS MOYENS DE LIAISON DEMONTABLES RELIENT AMOVIBLEMENT LEDIT SABOT 19 A DES OUTILS ANIMES DE MOUVEMENTS ALTERNATIFS. DES SECONDS MOYENS DE LIAISON DEMONTABLES RELIENT AMOVIBLEMENT L'ENTRAINEMENT DE TRANSFERT A UN DISPOSITIF DE TRANSFERT DEMONTABLE. LE GROUPE D'OUTILLAGE 21 PEUT ETRE INSTALLE SUR LE DISPOSITIF DE FACONNAGE ET EN ETRE DEMONTE, CE GROUPE RENFERMANT DES OUTILS QUI DELIMITENT PLUSIEURS POSTES DE TRAVAIL, ET LE DISPOSITIF DE TRANSFERT POUVANT TRANSFERER PROGRESSIVEMENT DES PIECES A USINER A CES POSTES DE TRAVAIL. APPLICATION NOTAMMENT AUX PRESSES DE FORGEAGE.

Description

DISPOSITIF DE FA NNE PROGRESSIF A OUTWnLA AMVIBLE La présente invention se

rapporte, d'une manière générale,

à des dispositifs de façonnage progressif pour forger progres-

sivement une pièce à usiner jusqu'à une forme définitive souhai-

tée et, plus particulièrement, à un dispositif nouveau et per-

fectionné de ce type, dans lequel les outils, les matrices, le mécanisme de transfert et la cisaille sont regroupés en un bloc d'outillage pouvant être aisément installé sur la machine ou

en être démonté.

Des dispositifs de façonnage progressif pour forger gra-

duellement des pièces à usiner ou des ébauches jusqu'à une con-

figuration définitive sont bien connus. Habituellement, de telles

machines comportent un bloc de matriçage dans lequel les matri-

ces sont disposées, ainsi qu'un sabot animé d'un mouvement al-

ternatif et portant des outils associés. Dans des machines de ce type, les outils et les matrices coopèrent pour constituer

plusieurs postes d'usinage auxquels une pièce à usiner est pro-

gressivement présentée par un mécanisme de transfert. En

outre, de telles machines possèdent habituellement des mécanis-

mes d'éjection qui sont associés à la fois aux outils et aux

matrices et ont pour fonction d'éjecter la pièce usinée des-

dits outils et desdites matrices après chaque passe de formage.

De surcroît, de telles machines comportent souvent une cisail-

le qui débite automatiquement une pièce à usiner de l'extré-

mité d'une matière en barres ou en fils, en vue des opéra-

tions successives de formage aux postes d'usinage respectifs.

Des exemples de telles machines sont illustrés dans les

brevets US-3 171 144, US-3 267 500 et US-3 6<04 242.

En général, de telles machines de l'art antérieur né-

cessitent un temps et des efforts considérables pour changer l'outillage, de telle sorte que la machine puisse être adaptée d'un produit à un autre. Ces modifications requièrent la dépose et le remplacement des différents outils et matrices, ainsi qu'un réglage consécutif pour assurer un positionnement aligné et précis des outils. De plus,de telles modifications nécessitent habituellement un ajustement du système d'éjection, de la cisaille et du mécanisme de transfert. Par conséquent, de

telles machines antérieurement connues sont mises hors fonc-

tion pour une durée considérable à chaque fois que des change-

ments d'outillage sont nécessaires. Divers systèmes ont été utilisés en vue d'accélérer les interventions de remplacement de l'outillage. Par exemple, les brevets US-3 559 446 et US-4 387 502 (délivrés l'un et

l'autre au demandeur de la présente demande) décrivent diffé-

rents systèmes pour réduire la durée et la complexité du

remplacement de l'outillage.

Par ailleurs, dans des machines typiques de l'art anté-

rieur, la précision de l'alignement des outils et des matri-

ces est déterminée par la précision du positionnement du

sabot. Si les paliers de guidage du sabot n'ont pas position-

né ce sabot avec une précision totale, les outils portés par ce sabot ne sont pas fiablement positionnés avec une précision

complète. Cela peut se traduire par des problèmes, en par-

ticulier lorsque les machines sont utilisées pour la fabri-

cation de pièces très petites, pour lesquelles de très fai-

bles écarts d'alignement peuvent être lourds de conséquences.

La présente invention propose par conséquent un disposi-

tif de faconnage progressif nouveau et perfectionné pour forger progressivement des pièces à usiner à plusieurs postes de travail. Dans ce dispositif, les différentes fonctions commandées sont prévues sur le bâti de base de la machine, et les outils et matrices sont montés séparément sur un groupe d'outillage pouvant être aisément et rapidement installé sur la machine ou en être démonté. En fait, dans les formes de réalisation illustrées, la cisaille, l'éjecteur et le mécanisme de transfert sont montés eux aussi sur le groupe d'outillage. Par conséquent, dans la machine représentée, tous les éléments constitutifs qui agissent directement sur

la pièce à usiner sont portés par le groupe d'outillage.

En service, les outils sont montés sur le groupe d'outil-

lage et sont ajustés en un endroit éloigné de la machine, en

vue d'un positionnement précis des divers éléments constitu-

tifs. Le réglage de ces outils est effectué intégralement

sur le groupe d'outillage, si bien qu'un très faible ajuste-

ment est nécessaire lorsque ce groupe est installé sur la machine. Les différentes fonctions d'entraînement et de commande sont agencées de telle sorte que, après la mise en place du groupe d'outillage, ces fonctions soient automatiquement et aisément raccordées à l'outillage pour permettre de procéder

aisément au réglage fonctionnel définitif de la machine.

La présente invention revêt un certain nomibre d'aspects importants. Selon l'un de ces aspects, tant les outils que

les matrices sont ajustés séparément dans un groupe d'outil-

lage pouvant être monté avec une aisance relative sur la ma-

chine, ou en être démonté. -

Selon un autre aspect important de cette invention, les

outils sont guidés vis-à-vis des matrices par le groupe d'outil-

lage proprement dit, si bien que la position de ces outils par rapport auxdites matrices n'est pas déterminée par le sabot. D'après un autre aspect important de l'invention, les fonctions de caommande de base de la machine sont prévues sur le bâti de cette machine et sont aisément raccordées à un groupe d'outillage sur lequel les outils et les matrices de

ladite machine sont installés.

Selon un autre aspect important de l'invention, un groupe d'outillage est pourvu d'une cisaille et d'un mécanisme de transfert qui sont respectivement installés sur la machine

et en sont démontés conjointement à ce groupe d'outillage.

Conformément à un autre aspect de l'invention, des moyens

nouveaux et perfectionnés sont prévus pour solidariser mu-

tuellement les outils et le sabot d'une manière simple, mais fiable.

D'après un autre aspect de la présente invention, le sys-

tême permettant d'éjecter la pièce usinée des matrices est aisément ajusté lorsque le groupe d'outillage est monté sur

la structure de base de la machine.

L'invention va à présent être décrite plus en détail à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels:

la figure 1 est une élévation latérale globale de la ma-

chine selon la présente invention, illustrant l'agencement général des différents éléments constitutifs de cette machine; la figure 2 est une élévation par-devant de la machine,

montrant de nouveau l'agencement général de ses éléments cons-

titutifs;

la figure 3 est une élévation par-devant du train d'entraî-

nement de base du système, mettant en évidence les différents arbres d'entraînement, ainsi que les cames qui sont calées sur ces arbres et qui commandent les différentes fonctions de la machine;

la figure 4 est une coupe transversale fragmentaire mon-

trant le groupe d'outillage pouvant être démonté séparément S15 de la structure de base de la machine;

la figure 5 est une élévation par-devant du groupe d'ou-

tillage dont certaines parties ont été enlevées à des fins d'illustration;

la figure 6 est une élévation fragmentaire avec coupe par-

tielle, représentant le système d'entraînement du mécanisme d'éjection des outils;

la figure 7a est une coupe fragmentaire à échelle agran-

die montrant le système d'ajustement de la position des outils par rapport au sabot, ainsi que la liaison démontable pour relier amoviblement lesdits outils audit sabot; la figure 7b est une coupe fragmentaire selon la ligne 7b - 7b de la figure 7a;

la figure 8 est une coupe fragmentaire à échelle agran-

die illustrant le mécanisme d'entraînement du système pour éjecter des pièces usinées des matrices; la figure 9a est une vue fragmentaire en plan avec coupe partielle du côté matrices, montrant le système d'entraînement de la cisaille et du mécanisme de transfert supportés par le groupe d'outillage; la figure 9b est une vue fragmentaire avec coupe partielle de la tringlerie d'entraînement du mécanisme de transfert; la figure 9c est une vue fragmentaire avec coupe partielle s de la tringlerie d'ouverture et de fermeture des organes de préhension du mécanisme de transfert;

la figure 10 est une vue fragmentaire avec coupe par-

tielle de la tringlerie d'entraînement des rouleaux d'alimen-

tation; et

la figure 11 est une vue fragmentaire avec coupe du sys-

tème d'entraînement du mécanisme à éjecteur.

Les figures 1 et 2 illustrent l'agencement général de

la machine. Sur ces deux figures, certains éléments consti-

tutifs de la machine ont été illustrés schématiquement ou bien, dans certains cas, des parties ont été supprimées à

des fins d'illustration. La machine comporte un bâti 10 pré-

sentant deux régions latérales 11 s'étendant verticalement et espacées l'une de l'autre afin de délimiter une ouverture centrale dans ledit bâti. Un vilebrequin 12, tourillonnant

sur l'extrémité supérieure du bâti 10, comporte un accou-

plement 13 à l'une de ses extrémités et un frein 14 à son autre extrémité. Un moteur 16, en appui sur une saillie postérieure 17 du bâti, est en prise par l'intermédiaire de

l'accouplement 13 afin d'entraîner le vilebrequin 12.

Deux bielles pendantes 18 relient le vilebrequin 12 à

un sabot 19 et ont pour effet d'imprimer un va-et-vient au-

dit sabot en réaction à la rotation dudit vilebrequin. Le sabot 19 est guidé, à mouvement alternatif linéaire, dans des paliers supportés par une entretoise 20 sur les régions

latérales 11.

Un groupe démontable d'outillage 21 est monté amovible-

ment sur le bâti 10, comme exposé ci-après. Les efforts impo-

sés à ce groupe d'outillage lors du forgeage sont absorbés par des surfaces latérales d'appui 22 formées par les régions

latérales, comme décrit plus en détail ci-dessous.

La puissance permettant de commander les différentes fonctions de la machine en synchronisme avec la rotation du vilebrequin 12 est fournie par un train d'engrenages 25, loge dans une boîte d'engrenages 23 et reliant ledit vilebrequin à un arbre transversal supérieur 24. Cet arbre supérieur 24 est relié, par l'intermédiaire de pignons coniques 26, à un arbre 27 s'étendant verticalement et longeant de haut en bas le côté de la machine. A l'extrémité inférieure de cet arbre

latéral 27, des pignons coniques 28 assurent la solidarisa-

tion avec un arbre transversal inférieur 29 s'étendant en travers de la machine au-dessous du groupe d'outillage 21.

Les différents pignons reliant le vilebrequin à l'arbre trans-

versal supérieur 24, à l'arbre latéral 27 et à l'arbre trans-

versal inférieur 29 sont agencés de telle façon que chacun

de ces arbres tourne d'un tour complet lorsque le vilebre-

quin accomplit une révolution. Par conséquent, les différents arbres 24, 27 et 29 tournent en synchronisme avec la rotation

du vilebrequin et sont synchronisés avec le mouvement alter-

natif du sabot 19.

Des cames calées sur les trois arbres 24, 27 et 29 sont

solidarisées par l'intermédiaire de tringleries, comme dé-

crit en détail ci-après, afin de délivrer de la puissance aux divers groupes fonctionnels de la machine, c'est-à-dire au mécanisme d'éjection des outils, à la cisaille, au mécanisme de transfert, à l'éjecteur, au mécanisme de débourrage des

matrices et au dispositif d'alimentation en matière première.

Des rouleaux d'alimentation 31, montés sur le bâti 10 au-dessous du groupe d'outillage 21, sont en prise avec une matière en barres illustrée en 32 par un trait mixte, et

tirent cette matière à travers des premier et second disposi-

tifs redresseurs respectifs 33 et 34, en la dévidant d'une

bobine 36 illustrée sur la figure 2. Les rouleaux d'alimenta-

tion sont commandés par un système de tringleries entramné par cames et décrit plus en détail ci-après, et ils ont pour effet d'introduire l'extrémité antérieure de la matière en barres dans une cisaille portée par le groupe d'outillage, cette cisaille ayant pour fonction de débiter des pièces à usiner de l'extrémité de ladite matière, en vue d'un usinage ultérieur par les outils et les matrices portés par le groupe

d'outillage 21.

Corme le montre la figure 3, une came 41 est calée sur

l'arbre transversal supérieur 24 afin de commander une trin-

glerie actionnant le mécanisme d'éjection des outils. Des

cames 42, 43 et 44, montées sur l'arbre vertical 27, coman-

dent des tringleries qui actionnent la cisaille et le mécanis-

me de transfert. La came 42 agit sur la cisaille débitant

les pièces à usiner de la matière en barres. La came 43 ac-

tionne la tringlerie imprimant un mouvement alternatif au

mécanisme de transfert, et la came 44 manoeuvre la tringle-

rie d'ouverture des organes de préhension de ce mécanisme de transfert. Trois cames 46, 47 et 48 sont calées sur l'arbre transversal inférieur 29. La came 46 actionne la tringlerie qui entraîne les rouleaux d'alimentation, la came 47 commande la tringlerie qui entraîne l'éjecteur et la came 48 agit sur la tringlerie qui actionne le système de débourrage des matrices. Chacune des tringleries commandées par les cames

respectives est décrite en détail ci-après.

Groupe d'outillage Les figures 4 et 5 mettent particulièrement bien en évidence la réalisation globale du groupe d'outillage 21. Ce

groupe présente un châssis de base 51 qui est monté amovible-

ment sur le bâti 10 de la machine et supporte les outils, les matrices, la cisaille, l'éjecteur et le mécanisme de transfert de cette machine. Ledit chassis possède un élément

de base 52 ayant pour fonction d'assurer le support princi-

pal du groupe d'outillage. Un guide-outils 53, monté sur l'élément de base 52, est assujetti latéralement par des

boulons 56 à une surface de montage 54, et est maintenu ver-

ticalement à demeure par un capuchon 57 et des boulons de fixation 58 et 59. Le groupe d'outillage proprement dit est fixé amoviblement au bâti de la machine par deux boulons qui traversent l'élément de base et sont vissés dans

ledit bâti.

Plusieurs porte-outils 61 sont guidés à mouvement lon-

gitudinal par rapport au groupe d'outillage dans des paliers espacés 62 et 63, de façon que le sabot 19 leur imprime un mouvement alternatif vertical, comme décrit ci-après. Chaque porte-outil est muni de ses propres paliers et est guidé

individuellement dans ces derniers.

Sur la figure 5, la machine illustrée comprend six porte-

outils individuels 61a à 61f, si bien que cette machine re-

présentée est une machine à six postes pouvant accoeplir progressivement six interventions séparées de formnnage sur une pièce à usiner. Les paliers 62 et 63 associés à chacun des porte-outils 61a à 61f positionnent avec précision chacun de ces porte-outils par rapport au chassis de base du groupe

d'outillage, et confèrent la structure de guidage des porte-

outils respectifs indépendamment du sabot proprement dit.

Six blocs individuels 66 supportant des matrices sont fixés par des boulons 68 à une plaque 67 de support de matrices. Une matrice 69 est logée dans chacun des blocs

de support 66a à 66f, et elle coopère avec les outils soli-

dlaires des porte-outils associés 61a à 61f pour former six

postes de travail auxquels une pièce à usiner est progressi-

vement formée.

Dans le type de réalisation illustré, la machine est dimensionnée pour former des pièces très petites et, par conséquent, les matrices et les blocs 66a à 66f supportant ces matrices sont très petits. De la sorte, dans la forme de réalisation illustrée, les blocs supportant les matrices sont ajustés individuellement et progressivement de façon à positionner avec précision leurs matrices respectives 69 dans l'alignement approprié des outils associés,solidaires des porte-outils considérés 61a à 61f. Lesdits blocs supportant les matrices sont verrouillés à demeure contre un bloc de cisaillement 71 par l'intermédiaire d'un élément de serrage 72, et l'ensemble de l'agencement comprenant lesdits blocs de support et ledit bloc 71 est arrêté par ledit élément de serrage 72 contre une surface fixe 73. Il est évident que, dans certaines machines, des moyens de réglage peuvent être prévus pour ajuster la position concrète des blocs 66a à 66f de montage des matrices, afin de positionner avec précision

les matrices et outils associés.

Un mécanisme 76 éjectant les pièces des matrices est prévu pour chaque poste de travail. Sur la figure 5, seuls deux mécanismes de ce type sont illustrés en vue de simplifier la représentation. Il est toutefois évident qu'un mécanisme individuel 76 éjectant les pièces des matrices est normalement

prévu à chaque poste. Sur la figure 4, chaque mécanisme pré-

sente un organe tubulaire 77 vissé dans l'élément de base 52.

Une tige ou coulisseau 78, saillant vers le haut en franchis-

sant l'organe tubulaire 77, possède une zone élargie ou renflement 79. Ce coulisseau 78 vient en prise avec un autre coulisseau (non représenté sur les figures 4 et 5) qui se prolonge vers le haut jusque dans la matrice 69, et qui a

pour objet d'éjecter efficacement la pièce usinée de la ma-

trice à l'achèvement de la passe de travail. Le fonctionne-

ment du mécanisme d'éjection 76 et de son système d'entraî-

nement est exposé en détail ci-après.

Système d'actionnement du mécanisme d'éjection des outils La figure 6 illustre particulièrement bien le système

entraîné par des cames pour manoeuvrer le mécanisme d'éjec-

tion des outils. Ce système est mû par la came 41 calée sur l'arbre transversal supérieur 24, et il présente un levier 81 monté sur un tourillon 82 en vue d'accomplir une rotation oscillatoire. Ce levier 81 possède un bras 83 s'étendant vers l'arrière et portant mun galet fou 84 venant efficacement s'appliquer contre la came 41. Lorsque cette came 41 tourne, le galet 84 qui y est appliqué imprime au levier une rotation dans le sens horaire, de la position illustrée sur la figure

6 à une position efficace.

Le levier est également muni d'un autre bras 86 relié

à un mécanisme 87 à ressort monté sur le bâti de la machine.

Ce mécanisme comprend un boîtier 89 et une tige 91. Un ressort 92 applique une force élastique qui pousse la tige vers la droite en observant la figure 6, afin de charger le levier 81

dans le sens anti-horaire pour que le galet fou 84 soit main-

tenu en contact avec la came 41.

Plusieurs bras analogues 93 sont constitués par le levier

81 en des endroits espacés dans le sens transversal de la ma-

chine, un bras 93 équipant chaque poste de travail. Sur la figure 6, seul un bras de ce genre est concrètement illustré,

mais il est évident que des bras supplémentaires de réalisa-

tion similaire sont prévus, et que chaque poste -de travail

présente un tel bras.

Un galet 94, monté à l'extrémité inférieure du bras 93, vient s'appliquer contre un second levier 96 pouvant pivoter,

sur le sabot 19, en vue d'effectuer une rotation oscilla-

S toire autour d'un tourillon 97. Ce second levier 96 est pour-

vu d'un autre bras 98 qui dépasse vers l'avant jusqu'à venir en surplomb du porte-outil associé 61 et qui vient en prise, par sa face inférieure, avec un goujon d'éjection 99 placé sur ledit porte-outil 61 et saillant au-delà de l'extrémité supérieure de ce dernier dans la position figurée par des

traits pleins. Lorsqu'une éjection de l'outillage est néces-

saire, le goujon d'éjection entre en action et longe le

porte-outil de haut en bas afin de provoquer l'éjection effec-

tive de la pièce usinée de l'outillage. A cette fin, la came 41 imprime au levier 81 une rotation "dextrorsum" à partir de la position en traits pleins, ce qui provoque à son tour une rotation "senestrorsum" du second levier 96, de la position en traits pleins à la position en traits mixtes sur la figure 6, de façon à presser le goujon d'éjection 99 vers le bas par rapport au porte-outil 61, et à empécher que la pièce usinée soit rétractée avec l'outillage. Dans le cas o un outil particulier à un poste de travail particulier ne nécessite aucune opération d'éjection, ce poste considéré ne comnporte

aucun goujon d'éjection 99 et le levier associé 98 est norma-

lement supprimé. La machine est conçue de manière qu'un levier 96 puisse être prévu à n'importe quel poste de travail, si bien qu'une fonction d'éjection peut être effectuée à

n'importe quel poste. considéré de la machine.

Système de liaison amovible des outils et du sabot Les figures 7a et 7b mettent particulièrement bien en évidence le système pour relier amoviblement les différents

outils au sabot 19, et pour ajuster individuellement la posi-

tion longitudinale de chacun de ces outils par rapport audit sabot 19. Un système individuel de liaison est prévu pour chacun des porte-outils 61, afin de le solidariser avec le sabot 19 en vue d'un mouvement alternatif conjointement à ce

dernier. De plus, des moyens sont prévus pour ajuster séparé-

ment la position de chacun des porte-outils 61 par rapport

au sabot.

Un organe 111 s'étendant latéralement est monté sur le sabot 19 et possède une coquille 112,béant vers l'avant et s'étendant en regard de chacun des postes de travail. En

outre, un coin individuel 113 équipe chaque poste de travail.

Le sabot 19 est muni d'une face inférieure inclinée 114 por-

tant contre une face supérieure 116 dudit coin. Le coin 113 présente une face inférieure 117 qui s'étend horizontalement

et perpendiculairement au mouvement vertical du sabot 19.

L'extrémité supérieure du porte-outil 61 vient s'appliquer

contre cette face inférieure 117 du coin associé 113. Il con-

vient de faire observer que chacun des coins 113 est échancre, de manière à recevoir le bras 98 en saillie vers l'avant sur le second levier 96. Une vis de réglage 118 est engagée par son extrémité interne dans le coin 113 et traverse une plaque antérieure 119 montée sur le sabot 19. La position occupée par chaque coin par rapport au sabot est déterminée par le coin associé 113 et, en imprimant une rotation à la vis de réglage 118 associée à un porte-outil 61 considéré, il est possible de faire avancer ou reculer ledit coin par rapport au sabot et au porte-outil. Si le coin 113 est déplacé vers la gauche en observant la figure 7a, le porte-outil associé 61

est mû vers le bas vis-à-vis du sabot. Inversement, un mou-

vement du coin vers la droite se traduit par un soulèvement

du porte-outil associé 61.

Une barrette élastique 121 est prévue pour relier au sabot chacun des porte-outils, et pour former un système démontable assurant la liaison de chacun des rporte-outils 61 avec ledit sabot 19. La forme de la barrette 121 ressort particulièrement

bien d'une comparaison des figures 7a et 7b. L'extrémité in-

terne de chaque barrette 121 est dotée de deux appendices

extrêmes 122 espacés latéralement, qui emprisonnent l'extrémité supéri-

eure du porte-outil associé, au-dessous d'ume tête élargie 123 façonnée sur ce porte-outil. Les appendices extrêmes ne possèdent aucune liaison latérale vers l'intérieur à partir du porte-outil, de sorte qu'ils peuvent être déplacés jusqu'à la position montée illustrée, dans laquelle les extrémités de ces appendices reposent sur la coquille 112 du sabot. Les extrémités opposées des barrettes 121 sont également munies d'appendices 124 espacés latéralement, et comportent des gor- ges 126 peu profondes qui reçoivent un élément transversal 127 porté par un boulon 128 vissé dans le sabot 19. Conmme l'illustre la figure 7a, l'élément transversal 127 possède une surface supérieure courbe lui permettant de s'ajuster, en position montée, dans l'évidement 126 peu profond pratiqué

dans chacun des appendices 124.

Lorsqu'on souhaite déplacer une barrette considérée 121 afin de démonter le porte-outil 61 associé, une rotation de degrés est imprimée à l'élément transversal de telle sorte qu'il s'étende entre les deux appendices 124 de la barrette associée 121. L'extrémité antérieure de cette barrette est ensuite dégagée du boulon 128 de haut en bas, puis ladite barrette est intégralement déplacée à l'écart de la coquille 112 et du porte-outil associé 61. Pour procéder à une remise en place et à une nouvelle liaison du porte-outil associé 61, il suffit de mouvoir la barrette vers sa position montée, jusqu'à ce que les appendices extrêmes 122 emprisonnent le porte-outil et

que les extrémités internes de ces appendices soient position-

nées sur la coquille 112. Ensuite, on soulève l'extrémité anté-

rieure de la barrette et l'on imprime à l'élément transver-

sal 127 une rotation rétrograde de 90 degrés,jusqu'à la posi-

tion montée représentée.

Lorsqu'elle occupe sa position de mise en place, chacune des barrettes 121 subit une flexion à partir de sa condition non contrainte, afin de développer une force élastique qui pousse le porte-outil associé 61 vers le haut jusqu'à ce qu'il vienne intimement au contact du coin associé. Une telle force élastique est suffisamment grande pour que le porte-outil accomplisse à coup stir un va-et-vient vers l'arrière et vers l'avant avec le coin. En outre, cette force élastique de chacune des barrettes autorise l'ajustement du coin associé 113, sans aucune détérioration. Par exemple, si le coin est déplacé vers la gauche en observant la figure 7a, en vue d'abaisser le porte-outil associé 61 vis-à-vis du sabot 19, la barrette élastique 121 subit simplement une flexion plus importante et il n'est pas nécessaire de régler la position de l'élément transversal 127 par rapport au boulon. D'une manière analogue, un déplacement du coin vers la droite en observant la figure 7a, en vue de soulever le porte- outil associé 61, se traduit simplement par une flexion moindre de

la barrette associée 121, mais cette barrette continue d'ap-

pliquer une force suffisant à maintenir la liaison nécessai-

re. Du fait que la surface supérieure de l'élément transver-

sal est curviligne, cet élément peut être verrouillé à demeure, sans qu'il faille réajuster la position dudit élément transversal sur le boulon associé 128 à chaque fois qu'un groupe d'outillage est installé ou démonté. Ce système permet d'obtenir une liaison facilement établie, qui peut pemettre

un ajustement des outils individuels en positionnant adéqua-

tement le coin associé 113.

Tringlerie de débourrage des matrices

La figure 8 illustre la tringlerie pour actionner et ajus-

ter le mécanisme d'éjection de pièces usinées hors des matrices àl'achèvement de l'intervention qui y a été effectuée. Cette tringlerie présente la came 48 montée sur l'arbre transversal inférieur 29 et destinée à commander ladite tringlerie. Un levier basculant 131, installé sur un tourillon 132 en mue d'une rotation oscillatoire, possède mi premier bras 133 qui s'étend vers le bas et supporte à son extrémité irfériewre un galet fou 134. Ce galet est maintenu en contact avec la came 48 par un système à ressort qui comporte -une tige 136 pivotant en 137 sur le bras 133,et engage par son extrémité antérieure dans un coussinet de guidage 138. Un ressort 139

est intercalé entre le coussinet de guidage 138 et un épaule-

ment 141. De ce fait, le ressort applique une force élasti-

que qui pousse le levier basculant 131 dmas le sens anti-

horaire pour maintenir le galet fou 134 appliqué contre la

came 48.

Le levier basculant présente également un bras 142 en saillie vers l'avant, s'étendant horizontalement jusqu'à un endroit sous-jacent aux postes de travail. Une plaquette d'usure 143 est montée sur ce bras 142. Il est prévu un seul bras 142 et une seule plaquette 143 qui longent latéralement la machine en regard de tous les postes de travail, de manière à former une surface d'usure alignée verticalement avec chaque poste de matriçage. En variante, si on le souhaite,

un bras 142 et une plaquette d'usure 143 individuels peu-

vent être agencés sur le levier basculant pour chaque poste

de travail.

Un élément d'ajustement 146 équipe chaque poste de tra-

* vail et tourillonne sur un pivot 147,situé sur un bloc régla-

ble 148 monté dans des guides sur une plaque de support 149.

Ce bloc est ajustable dans le sens horizontal, perpendicu-

lairement à l'axe vertical de la machine. L'élément d'ajuste-

ment 146, surplombant la plaquette d'usure 143, comporte une protubérance curviligne 151 s'appliquant contre la surface de

ladite plaquette 143.

La came 48 est configurée de façon que, lorsque le galet

fou 134 est plaqué contre une zone supérieure 152 en excrois-

sance, une surface 153 de la plaquette 143, sur laquelle la protubérance 151 est appliquée, soit perpendiculaire à l'axe

vertical de la machine. Par conséquent, si l'élément d'ajus-

tement 146 est déplacé vers l'intérieur ou vers l'extérieur par rapport au bâti par suite d'un réglage du bloc 148, la

position de cet élément d'ajustement ne varie pas. En revan-

che, lorsque la came 48 tourne de manière à mettre une zone inférieure excentrée 154 en contact avec le galet fou 134, la surface 153 de la plaquette 143 est inclinée vers le bas,

comme illustré par un trait mixte 153'. Dans ce cas, la posi-

tion de l'élément d'ajustement 146 est fonction de la condi-

tion réglée de cet élément, comme représenté par des traits mixtes 146'. Par conséquent, la position efficace d'un élément d'ajustement considéré n'est pas affectée par le réglage de la position de cet élément, tandis que sa position rétractée ou

position abaissée est déterminée par un tel réglage.

Un coin 161, installé sur la face supérieure de l'élément d'ajustement 146, assure un réglage fin de la tringlerie. Ce coin est ajusté intérieurement et extérieurement par une broche filetée 162, et il est configuré de manière à présenter

une face supérieure 163 qui est perpendiculaire à l'axe ver-

s tical de la machine lorsque la tringlerie occupe sa position

élevée ou position illustrée par des traits pleins. Un dépla-

cement du coin 161 vers la gauche amène la face 163 à sa posi-

tion élevée, un mouvement de ce coin vers la droite abais-

sant ladite face. Une extrémité inférieure du coulisseau

d'éjection 78 porte contre la face 163 et est animée d'un mou-

vement alternatif vertical par la came 48 lors du fonction-

nement de la machine.

Avec cette tringlerie, la position inférieure du coulis-

seau est déterminée par le réglage de l'élément d'ajustement et sa position haute est déterminée par l'ajustement du coin 161. En d'autres termes, le réglage de l'élément d'ajustement 146 fait varier la course du coulisseau 78 et un ajustement du coin 161 confère un réglage fin de la position définitive

ou position efficace de ce coulisseau 78.

Tringlerie d'entraînement de la cisaille

La cisaille est entraînée par une tringlerie mise parti-

culièrement bien en évidence par la figure 9a. Cette tringlerie comporte un levier basculant 171 pivotant en 170 et pourvu d'un premier bras 172 portant un galet fou 173. Ce galet 173 est appliqué contre la came 42 qui entraine la cisaille et est calée sur l'arbre 27 s'étendant verticalement. Là encore, un mécanisme à ressort est prévu pour maintenir le galet 173 appliqué contre la came. Ce mécanisme à ressort présente une tige 174 reliée au levier basculant 171 par un pivot 176. Un ressort 177 est interposé entre une butée 178 et un collet

179 solidaire de la tige 174, afin de pousser le levier bas-

culant dans le sens anti-horaire.

Le levier basculant présente également un bras 181 soli-

darisé, à une glissière 182 de la cisaille, par l'intermé-

diaire d'une liaison amovible désignée par 183. La glissière 182 de la cisaille est guidée à mouvement alternatif dans un sabot de guidage 184 et elle porte un fourreau de sectionnement 186 à son extrémité antérieure. La liaison précitée comporte un bloc de liaison 187 raccordé à un tenon transversal 188

situé sur le bras 181, si bien que, lorsque le levier bascu-

lant 171 accomplit une rotation "dextrorsum" à partir de sa position en traits pleins, la glissière 182 est mue vers la gauche en observant la figure 9a. La jonction entre le tenon 188 et le bloc de liaison 187 est telle que le mouvement

curviligne du bras 181 soit autorisé sans nécessiter un mou-

vement curviligne de la glissière. Par conséquent, cette glissière effectue un va-et-vient rectiligne, bien que le tenon 188 accomplisse un mouvement curviligne. Un boulon 189 constitue le moyen pour relier amoviblement la glissière 182

au bloc 187.

La cisaille est conçue pour reculer et avancer d'une première position illustrée, dans laquelle le fourreau de sectionnement est aligné avec la matière en barres délivrée à la machine par les rouleaux d'alimentation, et une zone de

délivrance repérée par 191. Lors de chaque cycle de fonction-

nement, la cisaille est rétractée pour permettre d'y engager la matière en barres, après quoi elle débite une pièce à usiner qui est transmise à la zone de délivrance 191 afin d'être ultérieurement transférée aux différents postes de travail de la machine. Du fait que la glissière 182 de la

cisaille peut être aisément dissociée de la tringlerie d'entrai-

nement qui commande cette cisaille, ladite glissière propre-

ment dite demeure sur le groupe d'outillage lorsque ce dernier

est démonté de la machine.

Mécanisme de transfert Le mécanisme de transfert et son système d'entraînement

ressortent particulièrement bien des figures 9a et 9b. Ce méca-

nisme présente une coulisse de transfert 201, qui s'étend en - travers de la face antérieure du groupe d'outillage et est guidée à mouvement alternatif dans des sabots de portée 202 et 203. Plusieurs dispositifs 204 à doigts de préhension sont montés sur cette coulisse, un dispositif étant associé

à chaque poste de travail. Sur la figure 9a, seuls quatre dis-

positifs de ce genre sont illustrés à des fins de simplification.

Il est toutefois évident qu'un dispositif supplémentaire à

trois doigts de préhension est normalement prévu.

Chaque dispositif comprend un premier levier 206 et un second levier 207 qui peuvent respectivement pivoter en 208 et 209 sur la coulisse 201. Ces leviers comportent, à leurs extrémités internes, des doigts de préhension 211 et 212 qui

saisissent efficacement la pièce usinée lorsqu'elle est éjec-

tée du poste de travail considéré, et supportent cette pièce

lorsqu'elle est transférée vers le poste de travail successif.

Des ressorts 213 chargent les doigts vers leur position de

préhension, mais leur permettent de s'écarter l'un de l'autre.

Les deux leviers de préhension 206 et 207 de chaque dis-

positif 204 sont reliés mutuellement de façon qu'ils s'ou-

vrent et se ferment en synchronisme par des pivotements d'angles 1S égaux dans des directions opposées. Cette solidarisation mutuelle n'est toutefois pas illustrée pour simplifier les dessins, mais elle apparaîtra aisément à l'homme de l'art. En service, un dispositif de préhension 204a reçoit la pièce à usiner provenant de la cisaille et transfère cette pièce

au premier poste de matriçage, dans lequel elle est consé-

quemment façonnée. Un deuxième dispositif de préhension 204b reçoit la pièce usinée achevée au premier poste de matriçage, puis la transporte vers le poste de matriçage suivant, etc., si bien qu'une pièce à usiner est progressivement travaillée à chaque poste de façonnage et est séquentiellement transférée

de l'un à l'autre de ces postes par Le dispositif de préhen-

sion 204 suivant. Le dernier groupe d'organes de préhension

achemine la pièce vers la goulotte d'évacuation.

Le mouvement alternatif de la coulisse de transfert 201, et par conséquent le mouvement alternatif des dispositifs de transfert 204 individuels, sont engendré6s par la tringierie illustrée sur la figure 9b. Cette tringlerie présente un

levier basculant 221 pivotant sur un tourillon 222 et compor-

tant tu premier bras 223. lh galet fou 224, tourillonnant sur l'extrémité externe du bras 223, est appliqué contre la came de transfert 43 supportée par l'arbre vertical 27. Là encore, un ressort 226 charge le levier basculart 221 dans le sens anti-horaire afin de maintenir le contact entre le galet fou

224 et sa came associée 43.

Le levier basculant possède également un bras 227 s'éten-

dant vers l'avant et portant une cheville transversale 228 qui raccorde ce bras à un bloc de liaison 229. Là encore, une solidarisation démontable est établie par un boulon 231 et le bloc 229,afin de relier amoviblement la coulisse 201 et

ledit bloc 229.

Il convient de faire remarquer que le bloc 229 et la coulis-

se 201 sont dotés d'une surface inclinée 232, de sorte que, lorsque le boulon 231 est serré, l'extrémité de la coulisse est maintenue intimement en contact avec une surface 233 dudit bloc 229. Il convient par ailleurs de noter que la jonction entre la cheville transversale 228 et le bloc 229 est conçue pour autoriser un mouvement curviligne de ladite cheville 228 sans nécessiter aucun mouvement analogue dudit bloc 229. Là encore, la coulisse de transfert 201 est aisément dissociée de son système d'entraînement, de sorte qu'elle peut être

enlevée avec le groupe d'outillage lorsque ce dernier est dé-

monté de la machine, puis être aisément reliée à nouveau lors-

que ledit groupe est réinstallé dans la machine.

Système de libération des pinces de transfert Il est prévu un système commandé pour relacher ou ouvrir les organes de préhension, qui est illustré particulièrement bien sur les figures 9a et 9c. Ce système comporte une coulisse 236 s'étendant également en travers de l'avant du groupe d'outillage. Cette coulisse est dotée d'un organe de guidage 237 à son extrémité de gauche en observant la figure 9a, et

elle est reliée par son extrémité de droite à un levier 238.

La coulisse 236 comporte plusieurs surfaces efficaces 239 espacées axialement, une surface 239 étant associée à chacun des dispositifs 204 à organes de préhension. Là encore, en vue de simplifier les dessins, une seule et unique surface 239 est illustrée, mais il est évident qu'une surface 239

coopère avec chacun des dispositifs 204.

Chacun des dispositifs 204 est muni d'un bras 241 monté sur son levier 206 et s'étendant jusqu'à un emplacement aligné avec la surface 239. Le bras 241 peut être ajusté par rapport

au levier, afin de provoquer un réglage limité du synchro-

nisme de l'opération d'ouverture des pinces. Lorsque la cou-

lisse 236 est déplacée vers la gauche par rapport à la cou-

lisse 201 (en observant la figure 9a), les surfaces 239 viennent buter contre les bras associés 241 et provoquent une rotation

"dextrorsum" du levier associé 206, afin de relâcher les pinces.

Une telle rotation du levier 206 par 1'intermédiaire de la liaison (non illustrée) implique une rotation "senestrorstum" du levier associé 207. S'il est nécessaire qu'un dispositif 204 particulier s'ouvre plus tât qu'un autre dispositif de préhension, le bras 241 considéré est réglé pour provoquer

l'avance demandée.

Comne le montre la figure 9c, la tringlerie d'entrainement imprimant un mouvement alternatif à la coulisse 236 possède un levier basculant 242 tourillonnant sur un pivot 243. Ce levier basculant présente un premier bras 244 portant un galet fou 246 à son extrémité externe. Ce galet fou est installé de façon qu'il s'applique contre la came 44 supportée par l'arbre vertical 27. Là encore, un mécanisme à ressort (non représenté), ayant une réalisation analogue au mécanisme pour charger le levier basculant 171, est prévu pour maintenir

le galet 246 appliqué contre la came 44.

Le levier basculant 242 est également doté d'un bras 247 à étendue latérale, qui est équipé d'ule liaison amovible 248 pour raccorder amoviblement ledit levier basculant à la coulisse 236. Dans cet exemple, il est prévu ule liaison directe,

si bien que l'extrémité assujettie de la coulisse 236 effec-

tue un léger mouvement curviligne lorsque le levier basculant pivote vers l'arrière et vers l'avant. Néanmoins, lm tel mouvement curviligne ne soulève aucune difficuxlté,étant donné que les surfaces 239 peuvent autoriser ce mouvement et ne gênent concrètement pas les instants d'ouverture des doigts de transfert. Dans ce cas également, le système est agencé de telle sorte que la coulisse 236 puisse être dissociée du levier basculant 242 par l'enlèvement d'un boulon 250 (illustré sur la figure 5), et démontée de la machine concomitamment à la

dépose du groupe d'outillage.

Tringlerie d'entraînement des rouleaux d'alimentation

La figure 10 illustre schématiquement la tringlerie d'entrai-

nement des rouleaux d'alimentation de la machine. Cette tringle-

s rie est également illustrée en partie sur la figure 1. Elle comporte la came 46 calée sur l'arbre transversal 29 associé aux rouleaux, dans la région centrale de la machine. Un bras 251 à montage libre, supporté par un arbre pivotant 252, est également monté sur la machine. Un galet fou 253 est installé

sur l'extrémité externe du bras 251. Concernant l'arbre pivo-

tant 252, cet arbre proprement dit est animé d'un pivotement et le bras 251 à montage libre est assujetti audit arbre,de

façon que ce dernier oscille lui-même lorsque le bras oscille.

Un agencement 254 à ressort est relié à une attache 256 et, à5 son tour, il développe une force élastique pour maintenir le

galet fou 253 en contact avec la came 46.

L'arbre 252 s'étend vers l'extérieur en traversant le côté de la machine et il est pourvu, à son extrémité externe, d'un bras de réglage 257 calé à son tour sur ledit arbre, de sorte qu'il oscille avec ce dernier.-Un bloc de réglage 258, monté sur le bras 257, peut être ajusté sur la longueur de ce bras 257 par un mécanisme à filetage 259, entre une position illustrée en traits pleins et une position figurée par des traits mixtes. Un ajustement-du bloc 258 par rapport au bras fait varier la longueur de l'arc dont ledit bloc se meut pour

un mouvement angulaire donné du bras 257.

Une biellette 261 peut pivoter en 262 sur le bloc de réglage 258 et, par un pivot 263, sur un bras 264 relié à l'un, 266, des cylindres des rouleaux d'alimentation 31 par l'intermédiaire d'un accouplement unidirectionnel. De ce fait, lorsque la came 46 tourne et provoque une oscillation de l'arbre 252, le bras 264 effectue lui aussi une rotation oscillatoire autour d'un pivot 267 du cylindre d'alimentation 266. Le bras

264 est raccordé à ce cylindre d'alimentation 266 par l'entre-

mise d'un accouplement unidirectionnel, de sorte que l'action-

nement de la tringlerie d'entraînement des rouleaux d'alimen-

tation imprime au cylindre 266 une rotation intermittente dans le sens anti-horaire, pour provoquer une alimentation progressive en matière première. Le second cylindre 268 est solidarisé au cylindre 266 par des engrenages, si bien qu'il tourne également selon un mouvement en pas à pas, mais dans la

S direction opposée. Par conséquent, la matière en barres empri-

sonnée entre les rouleaux d'alimentation est enfournée dans la cisaille en synchronisme avec le fonctionnement de la machine. La quantité de matière délivrée à la cisaille lors de chaque cycle opératoire est déterminée par l'ajustement du

bloc 258 par rapport au bras 257.

Lorsque les rouleaux d'alimentation fonctiornnent, ils

acheminent la matière en barres jusqu'à une butée 271 illus-

trée sur la figure 5 et stoppant le défilement de cette matière. Cette butée consiste en un système de mise au point

micrométrique qui peut être réglé pour positionner avec pré-

cision l'extrémité d'un arbre d'arrêt 272 par rapport à la machine, de façon à déterminer avec précision la longueur d'une piece à usiner délivrée à cette machine. De préférence, l'arbre d'arrêt 272 est isolé électriquement du reste de la machine et il est raccordé par l'intermédiaire d'un circuit de connande, si bien que la venue en prise de l'extrémité de la matière en barres avec cet arbre 272 établit un circuit électrique pour engendrer un signal indiquant qu'une longueur appropriée de matière a été introduite dans la cisaille. Ce signal peut être utilisé pour débrayer l'accouplement et serrer le frein,afin de stopper la machine dans l'éventualité d'une

alimentation incorrecte en matière en barres.

Mécanisme d'entraînement de l'éjecteur

Les figures 9a et 11 représentent,m mécanisme d'entras-

nement de l'éjecteur qui est utilisé io sque la machine est équipée d'un outillage du type dans lequel une pièce a usiner a tendance à demeurer au cours de la rétraction du sabot. Un éjecteur de ce genre a pour objet de venir en prise avec la pièce à usiner et d'empêcher, si nécessaire, qu'elle se déplace conjointement à l'outillage se rétractant. Ainsi, un éjecteur n'équipe pas toujours chaque poste, mais il est prévu un mécanisme pour permettre l'irnstallation de cet éjecteur à chaque poste de travail ou à l'un quelconque de ces postes auquel

un tel éjecteur s'avère nécessaire.

Conme le montre la figure 11, la came 47 calée sur l'arbre transversal inférieur 29 est contactée par un galet fou 281 tourillonnant sur l'extrémité externe d'un bras 282 d'un levier basculant 283. Ce levier basculant est monté à mouvement oscillatoire sur un tourillon 284. Un second bras

286 du levier basculant 283 s'étend de bas en haut dans l'ali-

gnement d'un poussoir 287. Conme l'illustre la figure 9a, une barre 288 de coemmande de l'éjecteur est supportée à mouvement alternatif par une paire de tirants de guidage 289 et elle est dimensionnée pour s'étendre latéralement en travers de la

machine,dans l'alignement de chacun des postes de travail.

Un agencement 291 à ressort sollicite la barre 288 vers l'ar-

rière de la machine,en direction du bras 286 illustré sur la figure 11. Lorsque la came 47 imprime au levier basculant 283 une rotation "senestrorsum", le bras 286 surmonte l'action de l'agencement 291 à ressort afin de déplacer la barre vers

l'avant de la machine.

Une nouvelle observation de la figure 9a révèle qu'un

dispositif d'éjection 292 présente deux bras chargés élasti-

quement, qui ont pour fonction de venir en prise avec une pièce à usiner supportée par l'outillage, et d'empêcher un mouvement de cette pièce avec ledit outillage lors de la rétraction. Le dispositif 292 est muni de deux branches 301 et 302 montées pivotantes sur des pivots respectifs 303 et 304 afin de s'ouvrir et de se fermer. Une broche 293 est reliée aux branches 301

et 302 pour les ouvrir et les fermer en réaction au mouve-

ment longitudinal de cette broche. La came imprime à la barre 288 un vaet-vient d'avant en arrière et, par l'intermédiaire

de la broche 293, elle coemmande le fonctionnement des bran-

ches 301 et 302. Comme mentionné ci-avant, un éjecteur peut être prévu à l'un quelconque ou à tous les postes de travail,

la figure 9a illustrant un seul et unique éjecteur.

Dans une machine selon la présente invention, un groupe d'outillage peut être, dans son ensemble, aisément démonté de la machine en desserrant seulement les deux boulons 60, en dissociant la cisaille et le mécanisme de transfert, et en déposant les barrettes élastiques 121. La remise en place

du groupe d'outillage ou d'un autre groupe d'outil-

lage muni d'outils différents a lieu d'une manière simple, en plaçant ce groupe sur le bâti de base de la machine et en insérant les boulons 60. Ensuite, après que la cisaille et le mécanisme de transfert ont. été à nouveau raccordés et que les barrettes 121 ont été installées, il suffit de procéder à un

léger réglage définitif avant que la machine puisse de nou-

veau fonctionner.

La plupart des tringleries d'entraînement sont mises automatiquement en condition de fonctionnement lors de la mise en place du groupe d'outillage dans la machine. Par exemple, la tringlerie d'actionnement de l'éjection des outils ne

nécessite aucune liaison particulière et la tringlerie de débour-

rage des matrices et d'actionnement de l'éjecteur ne requiert

aucune solidarisation individuelle. De ce fait, il est possi-

ble d'effectuer un changement complet d'ul jeu d'outils de la

machine à un autre jeu.

De surcroît, étant donné que les outils accomplissant un mouvement a] ternatif sont guidés par des paliers individuels

à l'intérieur du groupe d'outillage proprement dit, une préci-

sion extrême peut être obtenue mêne dans le cas o les paliers

du sabot n'assurent pas un positionnement exact de ce sabot.

En outre, du fait que les efforts de forgeage ne sont pas transmis par l'intermédiaire de la partie du groupe d'outillage qui guide les porteoutils, des déflexions provoquées par de tels efforts n'affectent pas négativement l'alignement des

outils et des matrices.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté, sans sortir du

cadre de l'invention.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de façonnage progressif pour former pro-

gressivement des pièces à usiner, comprenant un bâti, untm grou-

pe d'outillage, un sabot effectuant des va-et-vient sur ledit

bâti, un mécanisme d'entraînement pour imprimer des va-et-

vient audit sabot, ainsi qu'un mécanisme de transfert, dis- positif caractérisé&par le fait qu'il comporte des premiers moyens (121, 127) de liaison amovible et des seconds moyens (228, 229, 231) de liaison amovible, lesdits premiers moyens de liaison étant conçus pour relier amoviblement ledit sabot

(19) à des outils effectuant des mouvements alternatifs, les-

dits seconds moyens de liaison étant destinés à relier amovible-

ment l'entraînement de transfert (43, 221) à un dispositif de transfert démontable (201, 204); et par le fait que ledit dispositif permet d'y installer et d'en démonter ledit groupe d'outillage (21), ce groupe d'outillage comportant des outils qui forment plusieurs postes de travail, et ledit mécanisme

de transfert ayant pour fonction de transférer progressive-

ment des pièces à usiner auxdits postes de travail.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le mécanisme d'entraînement (16, 12, 25) présente un entraînement d'éjection (41, 81, 96; 48, 131, 142) destiné à actionner un organe d'éjection (99; 78) à chaque poste de travail.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'entraînement d'éjection (48, 131, 142) possède un moyen d'ajustement séparé (146) pour régler individuellement l'organe d'éjection (78) à chaque poste de travail, ainsi qu'une

seule et unique came (48) actionnant tout le mécanisme d'éjection.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par

le fait que le dispositif d'entraînement (16, 12, 25) compor-

te un second entraînement d'éjection (41, 81, 96) équipant chaque poste de travail et conçu pour actionner un second organe d'éjection (99) monté sur le groupe d'outillage (21) à

chaque poste de travail.

5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par

le fait que le groupe d'outillage (21) est monté amovible-

ment en tant qu'ensemble unitaire sur le bâti (10), les postes de travail délimités par ledit groupe renfermant chacun une

matrice (69) montée en position fixe sur le groupe d'outilla-

ge, ainsi qu'un porte-outil (61) monté à mouvement alternatif sur ledit groupe et guidé par ce dernier; par le fait que l'outil et la matrice de chaque poste de travail coopèrent

pour forger progressivement une pièce à usiner jusqu'à une con-

figuration définitive souhaitée, les premiers moyens (121, 127) de liaison amovible imprimant aux outils des mouvements alternatifs par rapport à leurs matrices associées en réaction

au va-et-vient du sabot (19); et par le fait que lesdits ou-

tils sont positionnés latéralement par rapport auxdites matri-

ces associées par ledit groupe d'outillage, indépendamment

dudit sabot.

6. Dispositif selon la revendication S, caractérisé par le fait que le dispositif de transfert (201, 204) est monté sur le groupe d'outillage de façon à être installé et déposé conjointement à ce dernier; et par le fait que le dispositif d'entraînement (16, 12, 25) est monté sur le bati (10) et est relié afin d'imprimer des mouvements alternatifs au sabot (19) , ce dispositif d'entraînemrent englobant l'entra nement de

transfert (43, 221) pour commander ledit dispositif de trans-

fert (201, 204) en synchronisme avec le va-et-vient des porte-

outils (61).

7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les premiers moyens (121, 127) de liaison amovible présentent une barrette élastique (121) qui vient en prise avec le porte-outil (61) à mi-chemin de ses extrémités, et est reliée

par ses extrémités au sabot (19).

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que l'une (124) des extrémités de la barrette élastique (121) est raccordée au sabot (19) par Lm élément (127) formant came et destiné à charger ladite barrette élastique au cours

de sa mise en place.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que l'élément (127) formant came peut tourner de moins d'un tour complet pour assurer respectivement le déga-

gement et la liaison de l'extrémité précitée (124) de la bar-

rette élastique (121).

10. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait qu'au moins l'un des porte-outils et des matrices (61, 69) présente un organe d'éjection permettant d'éjecter

les pièces usinées de l'outillage; par le fait que le disposi-

tif d'entraînement (16, 12, 25) est monté sur le bâti (10) en vue d'imprimer un va-et-vient au sabot (19); et par le

fait que ledit dispositif d'entraînement comprend un entraîne-

ment d'éjection (41, 81, 96; 48, 131, 142), ainsi que des moyens de liaison amovible de cet entraînement d'éjection,

qui relient ledit entraînement d'éjection audit organe d'éjec-

tion et commandent cet organe d'éjection en synchronisme avec

le mouvement alternatif des outils.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par

le fait que le moyen d'éjection comprend des organes d'6jec-

tion individuels (99; 78) respectivement associés aux porte-

outils (61) et aux matrices (69).

12. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le groupe d'outillage (21) comprend un chassis de base (51), plusieurs matrices individuelles (69) montées sur ce châssis de base, ainsi que des porte-outils individuels (61) associés à chaque matrice supportée par ledit châssis et destinés à se déplacer en direction et à l'écart desdites matrices associées; par le fait que lesdites matrices et les

porte-outils associés coopèrent pour former les postes de tra-

vail auxquels des pièces à usiner sont progressivement façon-

nées; par le fait que le dispositif de transfert (201, 204) est supporté par ledit châssis de base; et par le fait que

ledit groupe d'outillage peut être installé dans ledit disposi-

tif de façonnage et en être démonté d'un seul bloc, ce groupe d'outillage permettant un ajustement desdits porte-outils, desdites matrices et du mécanisme de transfert à distance

de ce dispositif de façonnage, en vue de réduire le temps néces-

saire aux changements d'outillage.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que le groupe d'outillage (21) comporte des paliers (62, 63) qui guident les porte-outils (61), lesdits paliers guidant lesdits porte-outils indépendamment du sabot (19) de telle sorte que des déflexions, engendrées dans le dispositif de façonnage et résultant d'efforts de formage, n'affectent

pas négativement l'alignement desdits porte-outils.

14. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il consiste en une machine de forgeage, le sabot (19) pouvant effectuer des va-et-vient sur le bâti (10) le long d'un axe, un entraînement d'éjection (48, 131, 142) étant relié à un organe d'éjection (78) pouvant éjecter des

pièces usinées d'un outillage monté sur ledit bâti, le dispo-

sitif d'entraînement (16, 12, 25) étant relié afin d'imprimer

un mouvement alternatif audit sabot et d'actionner ledit en-

traînement d'éjection; par le fait que l'entraînement d'éjec-

tion comprend une came (48) mise en rotation par le disposi-

tif d'entraînement, un bras basculant (142) tourillonnant sur ledit bâti et auquel ladite came imprime des oscillations d'un

angle prédéterminé d'une position efficace à une position ré-

tractée, en réaction à une rotation d'un tour complet de ladite came; par le fait que ledit bras basculant comporte une première surface plane (153) , un élément d'ajustement (146)

étant monté pivotant sur ledit bâti et présentant une protu-

bérance (151) venant s'appliquer contre ladite première sur-

face plane, le pivot de cet élément d'ajustement pouvant être réglé en direction et à l'écart du pivot dudit bras basculant et parallèlement à ladite première surface plane lorsque ledit bras basculant occupe sa position efficace précitée; par le fait que l'élément d'ajustement oscille en réaction à des oscillations dudit bras basculant,d'un angle déterminé par le réglage dudit pivot de cet élément d'ajustement; par le fait qu'un coin (161), monté sur ledit élément d'ajustement afin de se déplacer par rapport à ce dernier, comporte une seconde surface plane (163) perpendiculaire à l'axe précité lorsque ledit bras basculant occupe sa position efficace; et par le fait qu'un réglage dudit élément d'ajustement ajuste la course

dudit organe d'éjection sans faire varier la position de la-

dite seconde surface plane lorsque ledit bras basculant occu-

pe sa position efficace précitée, un réglage dudit coin fai-

sant varier la position de ladite seconde surface plane lorsque ledit bras basculant occupe sa position efficace,

sans faire varier la course dudit organe d'éjection.

15. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par

le fait que le dispositif d'entraînement (16, 12, 25) conmpor-

te un vilebrequin (12) et une bielle pendante (18) imprimant

un va-et-vient au sabot (19), ledit dispositif d'entraine-

ment comportant également un premier arbre transversal (24) tourillonnant sur le bati (10) du côté du groupe d'outillage (21) adjacent audit vilebrequin, un deuxième arbre (27) s'étendant dans la direction du mouvement alternatif du sabot, tourillonnant sur ledit bâti et ayant pour fonction de faire tourner ledit premier arbre transversal, ainsi qu'un troisième arbre transversal (29) s'étendant sur le côté de la machine, tourillonnant sur ledit bâti du côté dudit groupe d'outillage éloigné dudit vilebrequin, et destiné à être mis en rotation par ledit deuxième arbre; une came (42)

commandant la cisaille, calée sur ledit deuxième arbre et pou-

vant entraîner une cisaille montée sur ledit groupe d'outil-

lage; une came de transfert (43), calée sur ledit deuxième arbre et pouvant commander le dispositif de transfert (201, 204) supporté par ledit groupe d'outillage; une came d'éjection (48), calée sur ledit troisième arbre transversal et pouvant commander un mécanisme d'éjection (76) supporté par

ledit groupe d'outillage; ainsi que des tringleries respec-

tivement actionnées par lesdites carnes et permettant l'instal-

lation et la dépose, d'un seul bloc, dudit groupe d'outillage

et des éléments constitutifs-qui y sont montés.

16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé

par le fait qu'il présente une came (47) calée sur le troi-

sième arbre (29), ainsi qu'une tringlerie (283, 288) entraînée par cette came et pouvant commander un dispositif d'éjection

(292) supporté par le groupe d'outillage (21).

17. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par le fait qu'il présente des rouleaux d'alimentation (31) qui sont commandés par une came (46) calée sur le troisième

arbre (29),en vue de délivrer une matière en barres au grou-

pe d'outillage (21).

18. Dispositif de façonnage progressif consistant en une machine de forgeage destinée à être utilisée avec un groupe d'outillage, cette machine comprenant un bâti, un sabot allant et venant sur ce bâti, ainsi qu'un dispositif d'entraînement

pouvant imprimer un mouvement alternatif audit sabot, dis-

positif caractérisé par le fait que ledit groupe d'outillage (21) est démontable et comporte des outils qui y sont montés à mouvement alternatif; et par le fait qu'un moyen élastique (121, 127) relie amoviblement ledit sabot (19) auxdits outils

afin de faire aller et venir ces outils avec ledit sabot.

19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé par le fait que le moyen élastique (121, 127) comporte une barrette élastique (121), l'une (122) des extrémités de cette barrette venant au contact d'une surface (112) du sabot (19) en vue du positionnement de l'extrémité précitée de ladite barrette élastique; par le fait qu'un moyen de tension, monté sur ledit sabot, est relié amoviblement à l'autre extrémité (124) de ladite barrette élastique; et par le fait que cette barrette élastique vient s'appliquer contre une surface (123)

du porte-outil à mi-chemin entre ses extr&6ités en vue d'appli-

quer,à ce porte-outil, une force élastique qui pousse l'ou-

tillage au contact dudit sabot.

20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé par le fait que le sabot (19) possède un coin (113) qui peut être ajusté latéralement par rapport à ce sabot en vue de régler la position de l'outillage vis-à-vis dudit sabot; et par le fait que la barrette élastique (121) est douée d'une élasticité suffisante pour permettre le réglage dudit coin et, par conséquent, l'ajustement ldudit outillage par rapport audit sabot.