FR1455399A - Procédé et machine pour la fabrication des peignes dits faits main - Google Patents

Description

Procédé et machine pour la fabrication des peignes dits faits main .

Les peignes dits faits main sont fabriqués à partir d'une ébauche en matière plastique ou autre dont le contour est celui du peigne terminé et dont les faces sont biseautées dans la zone où seront découpées les dents; la fabrication de ces peignes comporte les opérations suivantes
Le sciage des dents;
Le rencarissage ou chanfreinaae des dents pour leur donner une section orthogonale;
Le furgage ou fraisage du fond des intervalles entre les dents, l'appointage des dents n'étant que rarement effectué en raison des risques de bris de dents que cette opération entraîne.

Ces peignes sont dits faits main car selon les procédés connus, leur fabrication ne peut pas être réalisée automatiquement. En effet seul le sciage des dents est réalisable entièrement automatique. ment, tandis que le furgage est généralement réalisé à l'aide d'une fraise hélicoïdale à un spire, le peigne étant guidé à la main et le rencarissage se faisant le plus souvent entièrement à la main avec un outil du genre tire-pointe.

Certaines machines permettent de réaliser le rencarissage et le furgage en une seule opération, avec une fraise ou un train de fraises, le peigne étant toujours guidé à la main, sans toutefois que soient éliminés les risques de bris de dents. Cependant, dans tous les cas, ces opérations se font en deux temps, correspondant chacun à l'une des faces du peigne.

Si le rencarissage et l'appointage éventuels des dents sont réalisés le plus souvent à l'aide d'outils à main, c'est que leur réalisation entièrement automatique risquerait de provoquer le bris d'un grand nombre de dents. Cette mesure de sécurité entraîne donc une diminution considérable des cadences de production.

La présente invention vise à pallier ces inconvénients en permettant la fabrication de ces peignes d'une façon entièrement automatique.

A cet effet, elle concerne un procédé de fabrication des peignes dits faits main suivant lequel le sciage des dents est la dernière opération, de telle sorte qu'il n'y a aucun risque de bris de dents au cours des opérations précédentes, qui, de ce fait, peuvent comporter, outre le rencarissage et le furgage, I'appointage des dents.

Suivant un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, le cycle des opérations est le suivant appointage, rencarissage-furgage, et sciage.

La machine pour la mise en ouvre de ce procédé comprend, essentiellement, un revolver équipé de quatre pinces portant quatre peignes, décalées de 90" I'une par rapport à l'autre, et faisant périodiquement un quart de tour pour présenter successivement chaque peigne à trois postes de travail, correspondant, dans l'ordre, aux trois opérations ou groupes d'opérations constituant le cycle de fabrication d'un peigne, le quatrième poste étant celui de dépose d'un peigne terminé et de prise en charge d'une ébauche, le revolver étant en outre animé d'un déplacement axial sur une distance correspondant à la longueur de la denture du type de peigne en cours de fabrication, et la course avant se faisant pas par pas, en fonction du pas de cette denture et du temps d'usinage de chaque dent, tandis que la course retour peut être réalisée très rapidement.

Les pinces portées par le revolver sont à ouverture et fermeture automatiques commandées pneumatiquement au poste de dépose des peignes et de prise en charge des ébauches.

Suivant une forme d'exécution avantageuse de cette machine, le magasin assure lui-même la présentation des ébauches entre les pinces du revolver.

Pour cela, il est monté de façon à pouvoir être déplacé transversalement, dans les deux sens, à l'aide d'un vérin pneumatique ou hydraulique, et il comporte, à sa base, deux fentes opposées de la dimension des ébauches, I'une en regard de la pince ouverte se trouvant au poste de prise en charge e-t l'autre en regard d'une butée fixe réglabIe, de même section que les ébauches, de telle sorte qu'au recul du magasin, cette dernière fente s'engage sur la butée et provoque l'éjection d'une ébauche à travers la fente opposée, tandis que lors du déplacement inverse du magasin cette ébauche est présentée entre les deux mâchoires ouvertes de la pince précitée.

Afin de permettre à la machine de s'adapter à différents types de peignes, les outils des différents postes de travail sont portés par des tiges de vérins pneumatiques ou hydrauliques dont la course est limitée par des butées fixes réglables.

Dans les peignes classiques, le profil dessiné par le fond des dents n'est généralement pas rectiligne, de telle sorte que Ia longueur des dents varie d'un bout à l'autre du peigne.

Pour permettre un réglage automatique de la course des vérins porte-outils, leurs butées de fin de course sont portées par la tige d'un vérin récepteur relié au cylindre d'un palpeur hydraulique au contact duquel - se déplace un gabarit découpé au profil des fonds de dents.

Dans le cas de vérins pneumatiques, les butées de fin de course précitées sont avantageusement constituées par des micro-contacts commandant des électro-valves contrôlant les vérins pneumatiques porteoutils.

Dans le but de réduire le temps de fabrication des peignes, les opérations de furgage et rencarissage sont réalisées simultanément, sur les deux faces de l'ébauche. A cet effet, l'outil de rencarissage et furgage est constitué par deux fraises disques portées par deux bras articulés sur un même support et poussés en direction l'un de I'autre, chaque fraise étant équipée d'une butée latérale fixe et réglable limitant sa pénétration dans le peigne à la profondeur désirée.

De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé illustrant les différentes phases de fabrication des peignes selon ce procédé et représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la machine permettant sa mise en-oeuvre:
Figures 1 et 2 sont des vues respectivement en plan et en bout d'une ébauche à partir de laquelle est fabriqué un peigne;
Figure 3 est une vue similaire à celle de figure 1, montrant l'ébauche après l'opération d'appointage des dents;
Figures 4 et 5 montrent, respectivement, de côté et de dessus, l'ébauche de figures 1 et 2 après les opérations de rencarissage et furgage;
Figure 6 montre l'ébauche des figures précédentes après que l'une des dentures du peigne ait été terminée;
Figure 7 est une vue en plan par dessus de la machine permettant la mise en oeuvre de ce procédé;
Figure 8 montre, à échelle agrandie, et avee coupe partielle, le système d'avance et de rotation du revolver porte-pinces;
Figure 9 est une vue en coupe suivant 9-9 de figure 8;
Figure 10 montre, à échelle agrandie, l'une des pinces du revolver;
Figure 11 montre, à échelle agrandie, I'outil de rencarissage et furgage;
Figure 12 illustre l'agencement du magasin dans lequel sont stockées les ébauches;
Figure 13 montre le dispositif servant à contrôler le profil des fonds de dents.

Les figures 1 à 6 illustrent les différentes phases du procédé selon l'invention, Selon ce procédé, les peignes sont fabnqués à partir d'une ébauche 2 en matière plastique ou autre dont le contour est celui du peigne terminé et dont les faces sont biseautées dans la zone où doivent être découpées les dents. Cette ébauche 2 est représentée sur les figures I et 2. La première opération est celle d'appointage des dents qui consiste à découper dans la tranche 2a de la partie biseautée des encoches triangulaires 3 qui sont réparties au même pas que la denture du peigne.

L'opération suivante est celle combinée de rencarissage et de furgage qui, comme le montrent les figures 4 et 5, consiste à réaliser simultanément le chanfreinage des bords de dents et le fraisage des fonds des intervalles entre dents. Le rencarissage réalisé au cours de cette opération consiste donc simplement à découper des rainures 4 de section trapé zoïdale aux endroits devant constituer les intervalles entre dents et à fraiser les fonds 5 de ces rainures.

Evidemment, chaque rainure 4 doit coïncider avec l'une des encoches 3 réalisée lors de l'appointage, c'est-à-dire au cours de l'opération précédente.

A ce stade de la fabrication, comme illustré par la figure 4, I'ébauche se présente donc sensiblement comme un peigne terminé à la seule différence que toutes les dents 6 sont reliées entre elles par des voiles ménagés au fond des rainures 4.

La dernière opération consiste donc, comme l'illustre la. figure 6, à supprimer ces voiles, c'est-àdire à scier tous les intervalles entre les dents 6.

Etant donné que d'une part ce n'est qu'après l'opération de sciage que les dents 6 du peigne présentent une certaine fragilité et que, d'autre part, cette opération est réalisée en dernier lieu, tout risque de bris de dents en cours de fabrication est pratiquement éliminé.

Les figures 7 à 13 illustrent une forme d'exécution de la machine permettant la mise en oeuvre de ce procédé. Cette machine comprend essentiellement un revolver il portant, aux extrémités de quatre bras radiaux 12, quatre pinces 13 se pré sentant successivement au droit de l'un des trois postes de travail, respectivement 14-15-16 et d'un poste 17 de prise en charge d'une ébauche 2 et de dépose d'un peigne terminé, ces quatre postes 14 à 17 étant répartis tous les 900 autour du revolver 11.

Au cours du fonctionnement de la machine, ce revolver il doit être animé périodiquement d'une rotation de un quart de tour, la période de rotation correspondant au temps nécessaire à la réalisation simultanée des trois opérations constituant le cycle de fabrication d'un peigne suivant ce procédé.. En outre, entre chaque rotation de un quart de tour, ce revolver 11 doit être animé d'un mouvement axial alternatif qui, au moins dans un sens, doit être réalisé pas par pas, la longueur du pas étant celle égale à l'entre-axe des dents 6 du peigne.

La figure 8 montre un mode de réalisation du système d'entraînement du revolver 11. Ce revolver 11 est fixé à l'extrémité supérieure d'un support tubulaire 18 d'axe vertical et pouvant coulisser axialement dans un fourreau 19 porté par le bâti 21 de la machine. Ce support tubulaire 18 est lié axia liment à une couronne 22 portée libre en rotation, grâce à l'interposition d'une butée à bille 23, par un plateau 24 auquel elle est liée axialement. Ce plateau 24, qui sert à l'entraînement axial du revolver 11 est monté sur une vis mère 25 d'axe vertical et sa rotation est empêchée par l'engagement de son bras 24a sur une colonne verticale 26 du bâti 21.

I,a couronne 22 constitue un plateau diviseur et elle est entraînée en rotation de un quart de tour, par le vérin 27 après chaque déplacement axial dans les deux sens du support tubulaire 18. A l'extrémité inférieure de la vis mère 25 est calée une roue dentée 28 dont la rotation dans le sens de la flèche 29 entraîne le mouvement ascendant du support 18 et du revolver 11. Ce mouvement ascendant doit être effectué par fractions successives, chaque fraction correspondant à un pas.. Dans cet exemple, l'entraînement en rotation de la roue 28 dans le sens de la flèche 29 est assuré par une crémaillère 31 articulée sur un support 32 qu'un vérin 33 déplace alternativement dans le sens des flèches 34 et 35. Pour que la roue 28 soit entraînée en rotation dans le sens de la flèche 29, il suffit que, lors du déplacement du support 32 dans le sens de la flèche 34, la crémaillère 31 soit engrenée avec la roue 28. A cet effet, la crémaillère 31 est liée à la tige d'un vérin 36 qui, lorsque le support 32 arrive en fin de course dans le sens de la flèche 35, fait basculer la crémaillère 31 dans le sens de la flèche 37, de façon à l'engrener sur la roue 28 tandis que, lorsque le support 32 arrive en fin de course dans le sens de la flêche 34, il fait basculer la crémaillère 31 dans le sens de la flèche 38 de façon à la désolidariser de la roue dentée 28.

La valeur du pas, c'est-à-dire de chaque fraction de déplacement axial du support 18 et du revolver 11 est naturellement fonction de la course du vérin 33, c'est-à-dire du déplacement axial de la crémaillère 31. Il est donc très facile de régler le pas en modifiant la course du vérin 33 par exemple dans le cas d'un vérin pneumatique, en déplaçant sa butée fin de course constituée par un micro-contact commandant l'éleetro-valve qui contrôle l'alimentation de ce vérin.

La course descendante du support 18 et du revolver 11 peut évidemment être quelconque mais il est intéressant qu'elle soit réalisée le plus rapidement possible puisqu'elle constitue un temps mort. A cet effet, elle est réalisée à l'aide d'un moteur pneumatique 39 qui, par l'intermédiaire d'une vis sans fin 25. A cet effet, sur sa face supérieure, la roue 42 à la vis mère 25.

Lorsque le support 18 et le revolver 11 arrivent en fin de course descendante, il est naturellement indispensable qu'ils reprennent exactement la même position à une fraction de tour près de la vis mère 25. A cet effet, sur sa face supérieure, la roue 42 porte une butée 43 qui arrêtera la rotation de la vis mère 25 lorsqu'elle entrera en contact avec une butée correspondante 44 portée par la face inférieure du plateau 24.

La figure 10 montre une forme de réalisation des pinces 13 portées par le revolver 11. Ces pinces comportent naturellement deux mâchoires 13a-13b liées entre elles par un boulon 45 avec interposition de rondelles élastiques 46. La face inférieure 45a de la tête du boulon 45 est hémisphérique et pénètre dans un logement de même profil ménagé sur la face extérieure de la mâchoire 13a de la pince 13.

Grâce à cette disposition, la mâchoire 13a peut pivoter sur la tête du boulon 45 ce qui permet l'ouverture ou la fermeture de la pince 13. Un ressort à compression 47 tend normalement à maintenir la pince 13 en position fermée tandis que l'alimentation en fluide sous pression d'un vérin 48 portée par la mâchoire 13b et dont la tige est liée à la mâchoire 13a permet de commander l'ouverture de la pince 13. Cette commande a évidemment lieu lorsque la pince 13 se trouve au droit du poste 17 de dépose d'un peigne terminé et de prise en charge d'une ébauche 2.

Les figures 7 et 12 illustrent une forme d'exé cution du magasin 49 contenant les ébauches 2. Dans cette forme d'exécution, le magasin 49 comporte, aux extrémités inférieures de ses faces antérieure et postérieure, deux fentes identiques 51 et 52 de même section que les ébauches 2. Sur son extrémité avant, le fond 49a du magasin 49 comporte un prolongement 49b au-dessus duquel est disposé un piston à ressort 53. Au niveau de la fente postérieure 52 et à proximité de celle-ci est disposée une butée fixe 54 réglable en position.

Comme le montre la figure 7, le magasin 49 est monté de façon à pouvoir basculer autour d'un axe horizontal 55 auquel iI est suspendu par son extrémité supérieure et il est lié, par sa face antérieure, à la tige d'un vérin 56 qui peut le déplacer alternativement dans le sens de la flèche 57. La flèche 57 est montrée rectiligne car, la hauteur du magasin 49 permet de confondre Ie déplacement réel de son extrémité inférieure avec un déplacement recti Iigne, c'est-à-dire transversal.

Lorsqu'une pince 13 portant un peigne terminé arrive au poste 17, son ouverture est aussitôt commandée par son vérin 48 et le peigne terminé tombe dans un réceptacle non représenté sur le dessin.

Cette pince 13 demeurant ouverte le vérin 56 déplace le magasin 49 dans le sens de la flèche 58 de telle sorte que sa fente 52 s'engage sur la butée 54, ce qui a pour effet de pousser l'ébauche inférieure 2 à travers la fente opposée 51. En fin de course du vérin 56 dans le sens de la flèche 58 lé- bauche 2 précitée se trouve entièrement à l'extrémité du magasin 49 où elle est retenue par pince. ment entre Ie prolongement avant 49b du fond du magasin et le piston à ressort 53 tandis que l'ébauche suivante vient prendre sa place au fond du magasin, comme représenté sur la figure 12. Le vérin 56 déplace ensuite le magasin 49 dans le sens flèche 59 au-delà de sa position normale représentée sur la figure 7. L'ébauche 2 se trouvant au-dessous du piston à ressort 53 est alors présentée entre les mâchoires de la pince 13 qui se ferme sur elle avant que le vérin 56 ne ramène le magasin 49, dans le sens de la flèche 58, jusqu'à sa position initiale.

Comme le montre la figure 7, les outils des postes de travail 14-15-16 sont portés par les tiges de vérins respectivement 61-62-63 qui les déplacent alternativement dans le sens des flèches respectivement 64-65-66. Ces déplacements sont naturellement synchronisés avec le déplacement axial, pas par pas, du revolver 11, ces déplacements étant en outre réalisés pendant les temps d'arrêt du revolver 11.

La fraise 67 portée par l'outil du poste 14 effectue l'appointage des dents illustrées par la figure 3.

La figure 11 montre, à échelle agrandie, l'outil du poste 15 qui effectue le rencarissage et le furgage. Cet outil est constitué par deux fraises 68 et 69 disposées dans un même plan horizontal et portées par deux bras 71 et 72 articulés sur un support 73 et normalement poussés l'un vers l'autre par des moyens à ressort tandis qu'une butée, portée par Ie support 73 et non représentée sur Ie dessin, empêche que les fraises 68 et 69 ne viennent au contact l'une de l'autre. Lors du déplacement sur l'avant de la tige du piston 62, les fraises 68 et 69 s'engagent chacune sur l'une des faces de l'ébauche 2 qui leur est présentée par la pince 13 correspondante du revolver 11. L'engagement se fait évidemment dans l'axe des encoches 3 préalablement taillées par la fraise d'appointage 67, au poste 14.

Chaque fraise 68 et 69 est, en outre, équipée d'une butée en forme d'étrier 74 articulée sur son bras support, respectivement 71 et 72. Ces butées 74 sont normalement poussées en direction de l'axe des fraises 68 et 69 par des ressorts decompression 75 tandis qu'une butée réglable 76 limite ce dépla cement. Par leur appui sur les faces latérales de l'ébauche 2, de part et d'autre des fraises 68 et 69, les butées 74 limitent à la valeur désirée la profondeur des rainures 4 taillées par lesdites fraises 68 et 69.

Au poste 16, la scie 77 découpe le voile laissé entre les dents 6 par les fraises 68 et 69 et cette opération est la dernière effectuée par cette machine.

Après le poste 16, l'usinage des peignes est terminé et il ne reste plus qu'à les polir
Comme le montrent notamment les figures 4 et 6, le fond des intervalles entre dents n'est pas rectiligne mais présente une certaine courbure qui nécessite, en cours d'usinage des dents 6, une variation de la course des tiges des vérins 62 et 63.

Ces vérins sont, de préférence, pneumatiques et ils peuvent évidemment être équipés de butées de fin de course constituées par des micro-contacts commandant des électro-valves qui contrôlent leur alimentation. Pour rendre automatique le réglage de la course des vérins 62 et 63, une solution simple consiste à faire porter les butées micro-contacts précitées par des vérins récepteurs reliés à un palpeur hydraulique 78 représenté sur la figure 13. Ce palpeur hydraulique est normalement maintenu au contact d'un gabarit 79 qui défile à la même vitesse que le revolver 11 et dont le bord est découpé au profil précité des fonds de dents Un déplacement axial du palpeur 78 dans le sens de la flèche 81 entraîne un refoulement de l'huile par les canalisations 82 et 83 en direction des récepteurs portant les butées fin de course des vérins 62 et 63 et inversement. Des pistons 84 et 85 permettent d'ajuster la position de départ desdites butées à la valeur désirée.

Les figures 1 à 6 montrent un peigne usiné sur seulement la moitié de sa longueur. Cet exemple a été choisi car les peignes comportent, le plus eou- vent, deux types de denture, I'une grosse, L'autre fine. Une machine telle que celle décrite ci-dessus ne peut évidemment réaliser que l'une seule de ces dentures puisque les pas des deux dentures sont différents. La fabrication complète du peigne, c'està-dire de sa deuxième denture, peut être faite soit sur une autre machine identique réglée différemment, soit sur la même machine après modification de son réglage.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas au seul mode de mise en oeuvre de ce procédé ni à la seule forme d'exécution de cette machine qui ont été décrits ci-dessus à titre d'exemple non limitatif; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation. C'est ainsi que, par exemple, bien que l'opération d'appointage des dents soit indiquée comme la première opération, il serait possible d'effectuer en premier lieu le furgage et le rencarissage, l'essentiel étant que le sciage soit la dernière opération.

RÉSUMÉ
10 Procédé de fabrication des peignes dits faits main caractérisé en ce que le sciage des dents est la dernière opération, de telle sorte qu'il n'y a aucun risque de bris de dents au cours des opérations précédentes qui, de ce fait, peuvent comporter outre le rencarissage et le furgage, I'appointage des dents.

2" Procédé tel que spécifié en 1 , caractérisé en ce que le cycle des opérations est le suivant : appointage, rencarissage-furgage et sciage.

3 Machine pour la mise en oeuvre du procédé spécifié en 10, caractérisé en ce qu'elle comprend, essentiellement, un revolver équipé de quatre pinces portant quatre peignes, décalées de 900 l'une par rapport à l'autre, et faisant périodiquement un quart de tour pour présenter successivement iliaque peigne à trois postes de travail, correspondant, dans l'ordre, aux trois opérations ou groupes d'opérations constituant le cycle de fabrication d'un peigne, le quatrième poste étant celui de dépose d'un peigne terminé et de prise en charge d'une ébauche, le revolver étant en outre animé d'un déplacement axial sur une distance correspondant à la longueur de la denture du type de peigne en cours de fabrication, et la course avant se faisant pas par pas, en fonction du pas de cette denture et du temps d'usinage de chaque dent tandis que la course retour peut être réalisée très rapidement;
4" Machine telle que spécifiée en 30, caractérisée en outre par les points suivants, pris ensemble ou séparément:
a. Les pinces portées par le revolver sont à ouverture et fermeture automatiques commandées pneumatiquement au poste de dépose des peignes et de prise en charge des ébauches;
b Le magasin assure lui-même la présentation des ébauches entre les pinces du revolver;
c. Le magasin est monté de façon à pouvoir être déplacé transversalement, dans les deux sens, à
I'aide d'un vérin pneumatique ou hydraulique, et il comporte à sa base deux fentes opposées de la dimension des ébauches, l'une en regard de la pince ouverte se trouvant au poste de prise en charge et l'autre en regard d'une butée fixe réglable, de même section que les ébauches, de telle sorte qu'au recul du magasin, cette dernière fente s'en gage sur la butée et provoque l'éjection d'une ébauche à travers la fente opposée, tandis que lors du déplace. ment inverse du magasin cette ébauche est présentée entre les deux mâchoires ouvertes de la pince précitée;
d. Les outils des différents postes de travail sont portés par les tiges des vérins pneumatiques ou hydrauliques dont la course est limitée par des butées fixes réglables;
e. Pour permettre un réglage automatique de la course des vérins porte-outils, leurs butées de fin de course sont portées par la tige d'un vérin récepteur relié au cylindre d'un palpeur hydraulique au contact duquel se déplace un gabarit découpé au profil des fonds de dents;
f. Dans le cas de vérins pneumatiques, les butées de fin de course précitées sont avantageusement constituées par des micro-contacts commandant des élec- tro-valves contrôlant les vérins pneumatiques porte outils;
g. Pour que les opérations de furgage et de rencarissage puissent être réalisées simultanément sur les deux faces de l'ébauche, L'outil réalisant cette double opération est constitué par deux fraises disques portées par deux bras articulés sur un même support et poussés en direction l'un de l'autre, chaque fraise étant équipée d'une butée latérale fixe et réglable limitant sa pénétration dans le peigne à la profondeur désirée
5 A titre de produit industriel nouveau, tout peigne réalisé par la mise en oeuvre totale ou partielle du procédé spécifié en 10 ou en 20.

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   au seul mode de mise en oeuvre de ce procédé ni à la seule forme d'exécution de cette machine qui ont été décrits ci-dessus à titre d'exemple non limitatif; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation. C'est ainsi que, par exemple, bien que l'opération d'appointage des dents soit indiquée comme la première opération, il serait possible d'effectuer en premier lieu le furgage et le rencarissage, l'essentiel étant que le sciage soit la dernière opération.

   RÉSUMÉ

   10 Procédé de fabrication des peignes dits faits main caractérisé en ce que le sciage des dents est la dernière opération, de telle sorte qu'il n'y a aucun risque de bris de dents au cours des opérations précédentes qui, de ce fait, peuvent comporter outre le rencarissage et le furgage, I'appointage des dents.

   2" Procédé tel que spécifié en 1 , caractérisé en ce que le cycle des opérations est le suivant : appointage, rencarissage-furgage et sciage.

   3 Machine pour la mise en oeuvre du procédé spécifié en 10, caractérisé en ce qu'elle comprend, essentiellement, un revolver équipé de quatre pinces portant quatre peignes, décalées de 900 l'une par rapport à l'autre, et faisant périodiquement un quart de tour pour présenter successivement iliaque peigne à trois postes de travail, correspondant, dans l'ordre, aux trois opérations ou groupes d'opérations constituant le cycle de fabrication d'un peigne, le quatrième poste étant celui de dépose d'un peigne terminé et de prise en charge d'une ébauche, le revolver étant en outre animé d'un déplacement axial sur une distance correspondant à la longueur de la denture du type de peigne en cours de fabrication, et la course avant se faisant pas par pas, en fonction du pas de cette denture et du temps d'usinage de chaque dent tandis que la course retour peut être réalisée très rapidement;

   4" Machine telle que spécifiée en 30, caractérisée en outre par les points suivants, pris ensemble ou séparément:

   a. Les pinces portées par le revolver sont à ouverture et fermeture automatiques commandées pneumatiquement au poste de dépose des peignes et de prise en charge des ébauches;

   b Le magasin assure lui-même la présentation des ébauches entre les pinces du revolver;

   c. Le magasin est monté de façon à pouvoir être déplacé transversalement, dans les deux sens, à

   I'aide d'un vérin pneumatique ou hydraulique, et il comporte à sa base deux fentes opposées de la dimension des ébauches, l'une en regard de la pince ouverte se trouvant au poste de prise en charge et l'autre en regard d'une butée fixe réglable, de même section que les ébauches, de telle sorte qu'au recul du magasin, cette dernière fente s'en gage sur la butée et provoque l'éjection d'une ébauche à travers la fente opposée, tandis que lors du déplace. ment inverse du magasin cette ébauche est présentée entre les deux mâchoires ouvertes de la pince précitée;

   d. Les outils des différents postes de travail sont portés par les tiges des vérins pneumatiques ou hydrauliques dont la course est limitée par des butées fixes réglables;

   e. Pour permettre un réglage automatique de la course des vérins porte-outils, leurs butées de fin de course sont portées par la tige d'un vérin récepteur relié au cylindre d'un palpeur hydraulique au contact duquel se déplace un gabarit découpé au profil des fonds de dents;

   f. Dans le cas de vérins pneumatiques, les butées de fin de course précitées sont avantageusement constituées par des micro-contacts commandant des élec- tro-valves contrôlant les vérins pneumatiques porte outils;

   g. Pour que les opérations de furgage et de rencarissage puissent être réalisées simultanément sur les deux faces de l'ébauche, L'outil réalisant cette double opération est constitué par deux fraises disques portées par deux bras articulés sur un même support et poussés en direction l'un de l'autre, chaque fraise étant équipée d'une butée latérale fixe et réglable limitant sa pénétration dans le peigne à la profondeur désirée

   5 A titre de produit industriel nouveau, tout peigne réalisé par la mise en oeuvre totale ou partielle du procédé spécifié en 10 ou en 20.