CH675932A5 - - Google Patents

Description

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CH 675 932 A5

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Description

La présente invention concerne une machine pour la pose automatique d'embouts de raccordement sur les extrémités dénudées de conducteurs électriques.

On sait que ce type d'embouts est fréquemment utilisé pour faciliter la connexion, sur des bornes de serrage, de conducteurs électriques multibrins revêtus d'une gaine isolante.

Il se compose habituellement, par exemple de la façon décrite dans le brevet FR 1 468 859, au nom de la Demanderesse, d'un élément métallique tubu-laire destiné à recevoir l'extrémité dénudée du conducteur, et d'un manchon isolant qui prolonge d'un côté l'élément tubulaire et dans lequel vient s'engager l'extrémité de la gaine isolante.

La pose de cet embout fait alors nécessairement intervenir les phases opératoires suivantes:

- la coupe et le dénudage de la gaine isolante du conducteur électrique;

- la mise en place d'un embout sur l'extrémité ainsi dénudée ; et

- le sertissage de l'élément métallique tubulaire sur la partie dénudée du conducteur pour solidariser l'ensemble et pour garantir une bonne continuité électrique conducteur/élément tubulaire.

Bien entendu, ces opérations peuvent être exécutées à la main à l'aide d'un outillage traditionnel (dénude fil, pince). Toutefois, cette méthode trop coûteuse en temps et en personnel ne convient pas à des productions industrielles de câblage à cadences élevées.

C'est la raison pour laquelle on a déjà proposé des machines pour la pose automatique de ces embouts, faisant plus particulièrement intervenir:

- un dispositif d'alimentation en embouts;

- des moyens pour le guidage et le maintien en position de l'extrémité du conducteur que l'on veut équiper;

- un dispositif de dénudage de cette extrémité;

- un dispositif de pose de l'embout sur l'extrémité dénudée du conducteur; et

- un dispositif de sertissage de l'embout une fois positionné sur ladite extrémité.

Ce type de machines dans lequel l'extrémité du conducteur est maintenue fixement en position comprend donc obligatoirement des mécanismes permettant de positionner successivement, vis-à-vis de cette extrémité, le dispositif de dénudage, le dispositif de pose et le dispositif de sertissage.

Or, il s'avère que les mécanismes proposés jusqu'ici sont relativement complexes et, par conséquent, délicats et coûteux.

L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients grâce à un mécanisme dont la cinématique permet une grande simplification de la machine, et une diminution notable du nombre de ses composants.

A cet effet, la machine selon l'invention est conforme à la définition donnée par la revendication 1 :

Selon une forme d'exécution avantageuse, la machine peut comprendre en outre des moyens permettant d'effectuer la commande des actionneurs et des dispositifs précédemment définis de manière à

assurer une séquence de fonctionnement comprenant, de préférence, au moins les phases suivantes:

- une première phase, dans laquelle le chariot occupe vis-à-vis de la structure fixe une première position dans laquelle le susdit dispositif de guidage et le susdit dispositif d'alimentation sont respectivement au droit et peuvent respectivement coopérer avec le dispositif de dénudage et le dispositif de réception des embouts, cette première phase comprenant l'insertion de l'extrémité du conducteur à l'intérieur des moyens de guidage et du dispositif de dénudage jusqu'à une butée, le maintien en position du conducteur à distance de son extrémité, la distribution d'un embout par le dispositif d'alimentation dans le dispositif de réception, puis un cisaillage de la gaî-ne isolante du conducteur à une distance de son extrémité correspondant à la longueur qui doit être dénudée;

- une seconde phase comprenant un déplacement de la structure mobile amenant le chariot dans une deuxième position espacée de la première, ce déplacement opéré par le premier actionneur engendrant l'extraction de la portion de la gaine isolante recouvrant l'extrémité du conducteur que l'on veut dénuder;

- une troisième phase au cours de laquelle le chariot est déplacé par le deuxième actionneur de manière à occuper, vis-à-vis de la structure fixe, une troisième position dans laquelle les moyens de réception sont dans l'axe des moyens de guidage et de maintien et, en conséquence, de l'extrémité dénudée du conducteur;

- une quatrième phase au cours de laquelle la structure mobile est déplacée par le premier actionneur et amène le chariot dans une quatrième position au terme d'un déplacement au cours duquel l'embout porté par les moyens de réception vient s'engager sur l'extrémité dénudée du conducteur;

- une cinquième phase comprenant le sertissage de l'embout sur ladite extrémité;

- une sixième phase au cours de laquelle le chariot est ramené dans sa première position successivement par un déplacement de la structure mobile sous l'effet du premier actionneur, ramenant le chariot dans sa troisième position, par un déplacement du chariot sous l'effet du second actionneur jusqu'à sa seconde position, puis par un déplacement de la structure mobile sous l'effet du premier actionneur qui amène le chariot dans sa première position.

Une autre forme avantageuse de la machine précédemment définie n'utilise qu'un seul et même actionneur pour Pactionnement des éléments du dispositif de dénudage permettant le cisaillage de la gaine isolante, et du dispositif de sertissage des embouts.

Dans ce cas, cet actionneur est monté sur la structure mobile en un emplacement tel qu'il puisse agir sur le dispositif de dénudage lorsque le chariot se trouve dans la susdite première position et sur le dispositif de sertissage qui est associé au dispositif de réception des embouts lorsque le chariot se trouve dans sa quatrième position.

On réalise ainsi l'économie substantielle d'un actionneur, de ses éléments de support et de ses circuits d'alimentation.

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Un mode de réalisation de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels:

La figure 1 est une coupe schématique d'une machine pour la pose automatique d'embouts selon l'invention;

Les figures 2 à 12 sont des vues à échelle réduite qui illustrent les différentes phases de fonctionnement de la machine représentée figure 1, à savoir:

- l'introduction du conducteur et d'un embout par son dispositif d'alimentation, (figure 2);

- le cisaillage de la gaine isolante et maintien du conducteur à une position prédéterminée, (figure 3) ;

- ie dénudage, (figures 4 et 5) ;

- le transfert du chariot en vue de la pose de l'embout, (figure 6);

- la présentation de l'embout sur l'extrémité dénudée du conducteur, (figure 7);

- le sertissage de l'embout, (figures 8 et 9) ;

- le retour du chariot à sa position initiale avec extraction du conducteur, (figures 10,11,12);

La figure 13 est une coupe axiale partielle schématique d'un dispositif de réception et de pose des embouts permettant la rotation de l'embout lors de sa mise en place sur l'extrémité dénudée du conducteur; et

Les figures 14 et 15 sont deux coupes schématiques représentant un bloc de réception et de sertissage des embouts (figure 14) et un bloc de dénudage (figure 15), ces deux blocs étant utilisables dans une variante d'exécution de la machine selon l'invention.

Telle que représentée sur la figure 1, la machine comprend tout d'abord une structure fixe 1 (schématisée par un rectangle), munie d'un plateau 2 présentant un orifice d'introduction 3 de l'extrémité du conducteur 4 que l'on veut dénuder et un orifice 5 par lequel passe un élément tubulaire 6 servant à la distribution des embouts. Les axes Xi, XV-X2, X'2 de l'orifice 3 et de l'élément 6 sont parallèles et situés à une distance d l'un de l'autre. Ces deux axes sont de préférence verticaux.

L'orifice d'introduction 3 est, par ailleurs, équipé d'un dispositif de maintien en position rectiligne de l'extrémité du conducteur 4 comprenant deux mâchoires 7, 8 dont au moins l'une est actionnée par un vérin Vi solidaire de la structure fixe 1.

Sur cette structure fixe 1 est montée coulissante, au moyen de glissières représentées schématique-ment, en traits interrompus 10, 11, une structure 12 mobile en translation parallèlement aux axes Xi, X'1-X2, X'2, sous l'action d'un vérin V2 porté par la structure fixe 1.

Cette structure mobile 12 comprend elle-même des moyens de guidage 13,14 d'un chariot 15 mobile perpendiculairement aux axes Xi, X2 et dont les déplacements sont commandés par un vérin V3 solidaire de ladite structure 12.

Ce chariot 15 supporte le dispositif de réception et de sertissage 16 des embouts délivrés par l'élément tubulaire de distribution 6 ainsi qu'un dispositif de dénudage 17, ces deux dispositifs comprenant deux orifices d'accès 19, 20 axés parallèlement l'un

à l'autre et aux axes Xi, X'i-X2, X'2 et espacés l'un de l'autre d'une distance égale à la distance d.

Ces deux orifices 19, 20 sont disposés du côté du chariot 15 en regard du plateau 2.

D'une façon plus précise, le dispositif de réception et de sertissage 16 des embouts se compose d'au moins-deux mors de serrage 21, 22 délimitant entre eux, en position de repos, une cavité 23 de forme sensiblement complémentaire à celle d'un embout 24 serti dans la forme choisie. Ces deux mors 21, 22 peuvent être actionnés en vue d'effectuer le sertissage des embouts par un vérin V4 solidaire de la structure mobile 12 grâce à un système de transmission approprié.

Dans cet exemple, ce système de transmission fait intervenir pour chacun des mors 21, 22 un levier 25, 26 monté pivotant autour d'un axe 27, 28 solidaire du chariot 15, l'une des extrémités de ce levier 25, 26 étant articulée sur le mors 21, 22 tandis que l'autre extrémité porte un galet 29, 30 sur lequel peut venir en appui une came 31 portée par la tige du vérin V4. Les deux leviers 25, 26 sont disposés symétriquement de sorte que l'action de la came 31 sur les galets 29, 30 provoque le serrage des mors 21, 22 produisant le sertissage. Ces deux leviers 25, 26 sont, par ailleurs, sollicités par un ressort de rappel 32 qui permet le retour des mors 21,22 en position de repos, en l'absence de l'action de la came 31 sur les galets 29,30.

Le dispositif de dénudage 17 présente une structure similaire à celle du dispositif de sertissage 16. Dans ce cas, les mors sont remplacés par des couteaux 33, 34 directement fixés sur des extrémités correspondantes des leviers 35, 36. Ces derniers possèdent également à leurs autres extrémités deux galets 37, 38 aptes à coopérer avec la came 31 portée par le vérin V4. La conformation des leviers 35, 36 est prévue de manière à ce que sous l'action de la came 31 sur les galets 37, 38, les couteaux 33, 34 en se rapprochant l'un de l'autre cisaillent la gaine isolante du conducteur 4 sans endommager le conducteur, le dénudage proprement dit étant ensuite obtenu par un déplacement de la structure mobile 12 et, en conséquence du chariot 15 sous l'effet du vérin V2.

Il résulte de la description qui précède que, selon l'état des vérins Mz et V3, le chariot 15 pourra occuper quatre positions fixes par rapport à la structure fixe 1, à savoir:

- une première position dans laquelle il se trouve en haut, à droite;

- une deuxième position dans laquelle il se trouve en bas, à droite;

- une troisième position dans laquelle il se trouve en bas, à gauche; et une quatrième position dans laquelle il se trouve en haut, à gauche.

Dans sa première position (figure 2), le chariot 15 est placé de manière à ce que les orifices d'accès 19,20 aux dispositifs de réception 16 et de dénudage 17 soient respectivement coaxiaux à l'orifice de distribution de l'élément tubulaire 6 et à l'orifice d'introduction 3 du conducteur 4.

Ainsi, lors d'une première phase opératoire, on introduit l'extrémité du conducteur 4 dans le disposi5

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tif de dénudage 17 en le faisant passer par l'orifice d'introduction 3 jusqu'à ce que son extrémité vienne porter sur un élément de butée 40 éventuellement réglable qui définit la longueur du tronçon qui doit être dénudé. Avantageusement, cette butée 40 pourra consister en une butée sensible commandant le démarrage du cycle. Parallèlement, l'élément tubulaire 6 peut délivrer un embout 24 qui vient s'engager dans la cavité 23 des mors 21, 22 qui sont alors au repos.

Dans cette première position, la came 31 portée par le vérin V4 se trouve au droit des galets 37, 38 des leviers d'actionnement 35, 36 des couteaux 33, 34 du dispositif de dénudage 17.

Au cours de la phase suivante (figure 3), l'activa-tion du vérin Vi provoque le serrage des mâchoires 7, 8 et, en conséquence, le maintien en position du conducteur 4 en amont de la partie à dénuder. Parallèlement, l'activation du vérin V4 provoque, par le biais de la came 31 et des leviers 35, 36, la fermeture des couteaux 33, 34 et, en conséquence, le cisaillement de la gaine du conducteur 4.

L'extraction de la portion de gaine recouvrant la partie du conducteur 4 à dénuder est ensuite obtenue en activant le vérin V2, de manière à déplacer la structure mobile 12 et, par conséquent, le chariot 15, selon un mouvement de translation vers le bas, parallèlement aux axes Xi, X2 (figure 4).

Au cours de ce déplacement, les couteaux 33, 34 demeurés en position fermée et entraînés par le chariot 15 effectuent l'extraction de la portion de la gaine isolante, tandis que le reste du conducteur 4 est retenu par les mâchoires 7, 8.

La désactivation du vérin V4 provoque ensuite un désengagement de la came 31 et des galets 37,38 et, en conséquence, l'ouverture des couteaux 33, 34 (figure 5).

Au cours de la phase suivante, le vérin V3 est activé de manière à provoquer un déplacement du chariot 15 vers la gauche, jusqu'à ce qu'il parvienne à sa troisième position (figure 6).

Dans cette position, l'extrémité de l'embout 24 engagé dans la cavité 23 délimitée par les mors 21, 22 se trouve sensiblement coaxiale à l'extremité 4' du conducteur 4 précédemment dénudée, tandis que la came 31 se trouve au droit des galets 29, 30 d'actionnement des mors 21, 22 du dispositif de sertissage.

L'activation du vérin V2 de manière à provoquer un déplacement de l'ensemble structure 12/chariot 15 vers le haut assure ensuite l'engagement de l'embout 24 sur la partie dénudée 4' du conducteur 4, tandis que la portion de gaine 40' précédemment extraite est éjectée (figure 7).

L'activation du vérin V4 provoque alors, par le biais de la came 31, des leviers 25, 26 et des mors 21, 22, le sertissage de l'embout 24 sur la partie dénudée 4' du conducteur (figure 8).

Immédiatement après, le vérin V4 est désactivé pour libérer l'embout 24 (figure 9), puis le vérin V2 est activé de manière à déplacer l'ensemble structure mobile 12/chariot 15 vers le bas, déplacement au terme duquel le chariot revient à sa troisième position (figure 10).

La désactivation du vérin Vi provoque alors l'ouverture des mâchoires 7, 8 et la libération du conducteur 4 qui peut être ôté (figure 11). Parallèlement, l'activation du vérin V3 provoque un déplacement du chariot 15 jusqu'à ce qu'il retourne dans sa seconde position. Dans cette position, les orifices •d'accès 19, 20 aux dispositifs de réception 16 et de dénudage 17 sont respectivement coaxiaux à l'orifice de distribution de l'élément tubulaire 6 et à l'orifice d'introduction du conducteur 4. L'activation du vérin V2 pour déplacer la structure mobile 12 vers le haut assure le retour du chariot 15 dans sa première position.

Dans cette position, un nouveau conducteur peut être introduit dans le dispositif de dénudage, tandis qu'un nouvel embout provenant de l'élément tubulaire 6 peut être engagé dans l'évidement 23 délimité par les mors 21, 22.

Un nouveau cycle de fonctionnement peut alors être exécuté.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas au mode d'exécution précédemment décrit.

Ainsi, notamment les vérins Vi à V4 qui ont été schématisés sous la forme de vérins pneumatiques pourraient consister en des vérins hydrauliques ou électriques.

Le système de transmission par came et leviers entre le vérin V4 et, respectivement, les couteaux 33, 34 et les mors 21, 22 pourrait être remplacé par d'autres systèmes mécaniques équivalents.

En outre, le vérin V4 pourrait être supprimé et remplacé par des moyens d'actionnement des couteaux 33, 34 et des mors 21, 22 utilisant les déplacements relatifs entre le chariot, la structure mobile et la structure fixe.

Par ailleurs, en vue de faciliter l'introduction de l'extrémité dénudée du conducteur 4 à l'intérieur de l'embout, le dispositif de réception des embouts 16 peut avantageusement comprendre, comme représenté sur la figure 13, des moyens permettant d'entraîner l'embout 24 en rotation autour de son axe au cours de l'introduction.

Dans cet exemple d'exécution, la cavité 23 délimitée par les mors 21 et 22 ne sert qu'à recevoir la partie inférieure de l'élément métallique tubulaire de l'embout 24 sur laquelle doit s'effectuer le sertissage.

Par contre, la partie supérieure de l'embout 24 qui comprend le manchon isolant et une portion de l'élément tubulaire qui lui est adjacente, vient s'engager dans un orifice 23' formé dans la paroi supérieure 15' du chariot 15 et dans le volume central d'une couronne dentée 60 montée rotative dans ladite paroi 15', coaxialement à l'orifice 23' et à la cavité 23.

Cette couronne dentée 60 peut être entraînée en rotation par l'intermédiaire d'un moteur électrique 61 et d'un réducteur formé par un pignon 62 monté en bout de l'arbre du moteur 61 qui engrène sur une roue dentée 63 en prise avec la couronne dentée 60.

L'alimentation du moteur 61 en courant électrique pourra alors s'effectuer en synchronisme avec l'activation du vérin V2 produisant le déplacement de la structure mobile 12 au terme duquel s'effectue

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l'introduction de l'extrémité dénudée 4' du conducteur 4 dans l'embout 24.

Il convient de noter en outre que dans l'exemple précédemment décrit, l'actionnement du dispositif de sertissage 16 et du dispositif de dénudage 17 est assuré par une même came 31 montée à l'extrémité de la tige du vérin V4.

Or, il s'avère que cette disposition, au demeurant avantageuse puisqu'elle permet de n'utiliser qu'un seul vérin pour l'actionnement des deux dispositifs, présente cependant des inconvénients, en particulier lorsque l'on désire réaliser chacun de ces dispositifs sous la forme d'un bloc autonome facilement interchangeable, de manière à permettre l'utili-sa-tion, dans la machine, de blocs appropriés à différents types de conducteurs ou d'embouts.

En effet, il apparaît difficilement concevable de pouvoir réaliser une came actionnée par un même vérin qui présente une course et un profil parfaitement adaptés à toute la gamme de dispositifs de dénudage et de sertissage qu'il serait souhaitable d'utiliser sur la machine.

La solution illustrée sur les figures 14 et 15 permet d'éviter ces inconvénients tout en conservant le principe d'un seul vérin V4 pour les deux dispositifs.

Sur ces figures, le dispositif de réception et de sertissage des embouts (figure 14) et le dispositif de dénudage (figure 15) sont chacun réalisés sous la forme d'un bloc autonome 70,71 comprenant:

- une structure fixe 72, 73 qui consiste, dans cet exemple, en un boîtier dont seuls les côtés latéraux ont été représentés, cette structure 72, 73 comportant des moyens de fixation facilement déconnectables pour son montage sur le chariot;

- deux leviers 74, 75-76, 77 articulés sur la structure fixe autour d'axes 78, 79-80, 81 et comprenant chacun, à l'une de ses extrémités, une tête 82, 83-84, 85 spécifique du dispositif considéré et, à son autre extrémité, un galet 86, 87-88, 89;

- une came 90, 91 guidée par la structure fixe 72, 73, de manière à pouvoir effectuer un mouvement de translation entre les deux galets 86, 87-88, 89;

- des premiers moyens élastiques qui consistent, dans cet exemple, en deux ressorts 92, 93-94, 95 qui prennent appui sur la structure fixe 72, 73 et qui agissent de manière à resserrer les galets 86, 87-88, 89 contre le profil de la came;

- une butée réglable solidaire de la came qui consiste, en l'espèce, en une bague moletée 96, 97 venant se visser sur l'extrémité d'un poussoir 98, 99 fixé à la came 90, 91 et monté coulissant dans un passage cylindrique prévu dans la structure fixe 72, 73, ladite bague 96, 97 étant mobile à l'extérieur du boîtier; et

- des seconds moyens élastiques, ici un ressort 101, 102, qui prennent appui sur la structure fixe 72, 73 et exercent, sur la came 90, 91, un effort tendant à la repousser dans une position correspondant à un écartement minimum des galets 86,87-88, 89.

Dans ce cas, la tige 104 du vérin V4 ne porte plus une came 31, mais est simplement terminée par une surface de butée 105 destinée à venir exercer un effort sur l'une ou l'autre des butées réglables (bagues 96, 97) des deux biocs 70,71 précédemment décrits.

Bien entendu, les têtes 82, 83-84, 85 des leviers utilisées dans les deux blocs précédemment décrits sont spécifiques de la fonctionnalité de ces blocs.

Ainsi, dans le bloc de réception et de sertissage 70 représenté sur la figure 14, les leviers 74, 75 ~ sont terminés par deux rotules respectives 106, 107 qui s'engagent dans des logements respectivement prévus dans les deux mors de sertissage 108, 109, lesquels sont montés coulissants sur la surface supérieure du boîtier formé par la structure fixe 72.

Par contre, dans le bloc de dénudage représenté sur la figure 15, les têtes de leviers 84, 85 portent deux couteaux respectifs 111,112 qui s'étendent sensiblement à angle droit par rapport à l'axe longitudinal des leviers 76,77.

Avantageusement, la face oblique 113, 114 du tranchant de ces couteaux sera orientée du côté de l'orifice d'introduction du conducteur. En outre, le profil de ces tranchants, dans le plan des couteaux 111,112 sera, de préférence, elliptique, de manière à permettre le dénudage de conducteurs de sections différentes. A cet effet, il sera alors possible de prévoir une cale d'épaisseur escamotable permettant de limiter la course de la came 91 lors de son ac-tionnement par le vérin V4.

Il apparaît donc clairement que grâce aux dispositions précédemment décrites, l'utilisateur de la machine pourra aisément changer les blocs 70, 71, par exemple dans le cadre d'opérations de maintenance ou pour adapter la machine à différents types de conducteurs et/ou d'embouts, et ce, sans avoir à procéder à des réglages délicats (le réglage de la butée mobile 96, 97 pouvant être effectué en usine).

Claims (13)

Revendications

1. Machine pour la pose automatique d'embouts de raccordement sur les extrémités dénudées de conducteurs électriques, cette machine faisant plus particulièrement intervenir un dispositif d'alimentation en embouts, un dispositif pour le guidage et le maintien en position de l'extrémité du conducteur que l'on veut équiper, un dispositif de dénudage de cette extrémité, un dispositif de pose de l'embout sur l'extrémité dénudée du conducteur, et un dispositif de sertissage de l'embout sur ladite extrémité, caractérisée en ce qu'elle comprend:

- une structure fixe (1) portant le dispositif d'alimentation en embouts (6) ainsi que les dispositifs de guidage (3) et de maintien en position (7, 8, V1) de l'extrémité du conducteur (4), ces deux dispositifs étant orientés selon deux axes respectifs (X1, X'i-X2, X'2) parallèles l'un à l'autre;

- une structure mobile (12) guidée par la structure fixe et pouvant se déplacer en translation parallèlement auxdits axes (X1, X'i-X2, X'2) sous l'effet d'un premier actionneur (V2) porté par la structure fixe (1);

- un chariot (15) guidé par la structure mobile (12) et pouvant se déplacer en translation au droit des susdits dispositifs d'alimentation (6) et de guidage (3), selon un trajet rectiligne perpendiculaire auxdits axes (Xi, XV-X2, X'2), sous l'effet d'un deuxième

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actionneur (V3) porté par la structure mobile (12), ce chariot (15) portant, orientés parallèlement aux susdits axes (Xi, X'i-X2, X'2), un dispositif de dénudage (17), un dispositif de réception (16) des embouts (24) provenant du dispositif d'alimentation (6), ce dispositif assurant ensuite le transfert et la pose de ces embouts sur l'extrémité dénudée {4') du conducteur (4), grâce à une conjugaison des déplacements du chariot (15) et de la structure mobile (12) et, associé à ce dispositif de réception (16), un dispositif de sertissage des embouts (24) sur les extrémités dénudées (4') des conducteurs (4).

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens permettant d'effectuer la commande des susdits ac-tionneurs (V2, V3) et des susdits dispositifs (16, 17), de manière à assurer une séquence comprenant au moins les phases suivantes:

- une première phase, dans laquelle le chariot (15) occupe vis-à-vis de la structure fixe une première position dans laquelle le susdit dispositif de guidage et le susdit dispositif d'alimentation sont respectivement au droit et peuvent respectivement coopérer avec le dispositif de dénudage (17) et le dispositif de réception des embouts (16), cette première phase comprenant l'insertion de l'extrémité du conducteur (4) à l'intérieur des moyens de guidage et du dispositif de dénudage (17), le maintien en position du conducteur à distance de son extrémité, la distribution d'un embout (24) par le dispositif d'alimentation (6) dans le dispositif de réception (16), puis un cisaillage de la gaine isolante du conducteur (4) à une distance de son extrémité correspondant à la longueur qui doit être dénudée;

- une seconde phase comprenant un déplacement de la structure mobile (12) amenant le chariot (15) dans une deuxième position espacée de la première, ce déplacement opéré par le premier actionneur (V2) engendrant l'extraction de la portion de la gaine isolante recouvrant l'extrémité du conducteur que l'on veut dénuder;

- une troisième phase au cours de laquelle le chariot (15) est déplacé par le deuxième actionneur (V3) de manière à occuper, vis-à-vis de la structure fixe (1), une troisième position dans laquelle les moyens de réception (16) sont dans l'axe des moyens de guidage et de maintien et, en conséquence, de l'extrémité denudée du conducteur (4);

- une quatrième phase au cours de laquelle la structure mobile (12) est déplacée par le premier actionneur (V2) et amène le chariot (15) dans une quatrième position au terme d'un déplacement au cours duquel l'embout (24) porté par les moyens de réception vient s'engager sur l'extrémité dénudée (4') du conducteur (4);

- une cinquième phase comprenant le sertissage de l'embout (24) sur ladite extrémité (4'), puis l'ouverture des mors (21, 22) par l'actionneur (V4) qui est désactivé;

- une sixième phase au cours de laquelle le chariot (15) est ramené dans sa première position successivement par un déplacement de la structure mobile (12) sous l'effet du premier actionneur (V2), ramenant le chariot dans sa troisième position, par un déplacement du chariot (15) sous l'effet du second actionneur (V3) jusqu'à sa seconde position puis par un déplacement de la structure mobile (12) sous l'effet du premier actionneur (V2), qui amène le chariot dans sa première position.

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que la susdite structure mobile (12) comprend-un actionneur commun (V4) apte à actionner le dispositif de dénudage (17) lorsque le chariot (15) se trouve dans la susdite première position et le dispositif de sertissage associé au dispositif de réception (16) des embouts (24) lorsque le chariot (15) se trouve dans la susdite quatrième position.

4. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que le susdit dispositif de réception et de sertissage des embouts (16) se compose d'au moins deux mors de serrage (21, 22), délimitant entre eux, en position de repos, une cavité (23) de forme sensiblement complémentaire à celle d'un embout (24) serti dans la forme choisie, ainsi qu'un système de transmission mécanique pouvant s'accoupler sur ledit actionneur commun (V4) lorsque le chariot (15) se trouve dans sa quatrième position, de manière à permettre à cet actionneur commun (V4) d'effectuer un serrage des mors (21, 22) produisant le sertissage.

5. Machine selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisée en ce que le susdit dispositif de dénudage comprend au moins deux couteaux (33, 34) associés à un dispositif de transmission mécanique pouvant s'accoupler sur ledit actionneur commun (V4) lorsque le chariot (15) se trouve dans sa première position, de manière à permettre à cet actionneur (V4) de provoquer un déplacement d'au moins l'un desdits couteaux (33, 34) engendrant un cisaillage de la gaine isolante.

6. Machine selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisée en ce que le susdit actionneur commun consiste en un vérin (V4) dont la tige porte une came (31), et en ce que les systèmes de transmission du dispositif de réception et de sertissage des embouts (16) ainsi que du dispositif de dénudage (17) comprennent chacun au moins un levier (25, 26-35, 36) apte à coopérer avec ladite came (31).

7. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de maintien en position de l'extrémité du conducteur (4) comprend deux mâchoires (7,8), dont l'une au moins est actionnée par un vérin (V1) solidaire de la structure fixe (1).

8. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les susdits premier et second actionneurs (V2, V3) consistent en des vérins.

9. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de réception (16) des embouts (24) comprend des moyens permettant d'entraîner les embouts en rotation autour de leurs axes respectifs au cours de la phase d'introduction des extrémités dénudées (4') des conducteurs (4) à l'intérieur des embouts (24).

10. Machine selon l'une des revendications 1 à 5 et 7 à 9, caractérisée en ce que le susdit dispositif de réception et de sertissage et le susdit dispositif de dénudage sont chacun réalisés sous la forme d'un bloc (70,71) indépendant et amovible.

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CH 675 932 A5

11. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que les susdits blocs (70, 71) comprennent chacun:

- une structure fixe (72, 73) comportant des moyens de fixation facilement démontables pour son montage sur le susdit chariot (15);

- deux leviers (74, 75-76, 77) articulés sur la structure fixe et comprenant chacun, à l'une de ses extrémités, une tête (82, 83-84, 85) spécifique du dispositif considéré et, à son autre extrémité, un galet (86, 87-88, 89) ou analogue;

- une came (90, 91 ) guidée par la structure fixe (72, 73) de manière à pouvoir effectuer un mouvement de translation entre les deux galets;

- des premiers moyens élastiques prenant appui sur la structure fixe (72, 73) qui agissent de manière à resserrer les galets (86, 87-88, 89) contre le profil de la came;

- une butée réglable (96,97) solidaire de la came; et

- des seconds moyens élastiques qui exercent sur la came (90, 91 ) un effort tendant à repousser ladite came dans une position correspondant à un écarte-ment minimum des galets (86, 87-88, 89), et en ce que le susdit actionneur commun (V4) comprend une surface de butée apte à coopérer avec la butée réglable de chacun desdits blocs.

12. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que les têtes des deux leviers (74, 75) du bloc de pose et de sertissage (70) comprennent chacune une rotule (106,107) qui s'engage dans un logement prévu dans un mors (108,109).

13. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que les têtes des deux leviers (76, 77) du bloc de dénudage (71) comprennent chacune un couteau (111,112) qui s'étend sensiblement à angle droit par rapport à l'axe longitudinal du levier et dont le tranchant présente un profil elliptique.

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