FR2729795A1 - Machine pour sectionner un contact d'une bande de support - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une machine perfectionnée (10) qui sectionne automatiquement un contact à déplacement d'isolant d'une bande de support, insère le contact dans un boîtier isolant de connecteur et coupe à longueur l'extrémité du fil à fleur du bord du boîtier. L'opération de coupe à longueur est effectuée pendant la dernière partie de la course d'insertion du contact, après que le contact a juste commencé à engager le fil pour que celui soit maintenu fixement. Domaine d'application: terminaison de fils au moyen de contacts et insertion de ces contacts dans des boîtiers de connecteurs électriques, etc.

Description

L' invention concerne des machines pour insérer un contact à déplacement

d'isolant dans un boîtier de

connecteur, réaliser simultanément la terminaison du conduc-

teur d'un composant électrique sur le contact, et couper à longueur le conducteur terminé. Des machines qui sectionnent automatiquement un contact à déplacement d'isolant d'une bande de support, insèrent le contact dans un boîtier de connecteur isolant, terminent un fil sur le contact et ajustent par coupe

l'extrémité du fil à fleur du bord du boîtier, sont néces-

sairement complexes et nécessitent que certaines des étapes de travail soient effectuées après l'achèvement d'autres étapes. En particulier, la coupe à longueur du fil est réalisée après sa terminaison sur le contact afin que le fil soit maintenu fermement en place par le contact pendant la coupe à longueur. Ceci nécessite deux opérations séparées qui ont lieu séquentiellement, c'est-à-dire qu'après que le contact a été inséré dans le boîtier, une lame de coupe est actionnée pour sectionner le fil terminé. Il est souhaitable que certaines de ces étapes de travail, telles que l'étape d'insertion et l'étape de coupe à longueur du fil, se chevauchent pour réduire le temps de cycle global de la machine. Cependant, ce chevauchement dépend en partie du positionnement temporel et de la longueur de la course d'insertion. Le chevauchement est particulièrement difficile à réaliser dans des cas o les pièces sont extrêmement

petites, ce qui aboutit à la nécessité d'une course d'inser-

tion relativement courte. Dans ces cas, des mécanismes à chemin perdu et d'autres dispositifs similaires sont utilisés pour exécuter les opérations, cependant sans le chevauchement souhaité. Cependant, ces dispositifs augmentent la complexité

de la machine et son coût de fabrication et d'entretien.

D'autres moyens pour remplir les fonctions d'insertion et de coupe à longueur consistent à utiliser des actionneurs séparés. Cette solution augmente évidemment, aussi, la complexité et le coût de la machine. On a besoin d'une machine destinée à la terminaison de très petits contacts sur des fils, dans laquelle la fonction d'insertion chevauche partiellement la fonction de coupe à longueur du fil afin que les deux fonctions soient remplies simultanément pendant la course d'insertion à l'aide d'un seul actionneur.

On décrit une machine et un procédé pour section-

ner un contact à déplacement d'isolant d'une bande de support et insérer le contact dans un boîtier de connecteur tout en terminant en même temps un fil d'un composant électrique sur le contact. La machine comprend un bâti et un élément d'insertion relié au bâti. L'élément d'insertion est conçu pour maintenir et déplacer le contact dans une première direction jusqu'en engagement d'insertion avec le boîtier et en engagement de terminaison avec le fil. Un mécanisme de coupe à longueur est prévu et peut être manoeuvré par l'élément d'insertion pour sectionner le fil à longueur

pendant le mouvement du contact dans la première direction.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels: la figure 1 est une vue en plan d'une machine mettant en oeuvre le concept de la présente invention; la figure 2 est une vue en élévation du côté de gauche en association avec une vue en coupe de la machine, suivant la ligne 2-2 de la figure 1; la figure 3 est une vue de face de la machine représentée sur la figure 1; la figure 4 est une vue en coupe partielle de la machine suivant la ligne 4-4 de la figure 1; la figure 5 est une vue partielle à échelle agrandie de la zone indiquée en 5-5 sur la figure 2; la figure 6 est une vue à échelle agrandie d'une partie du mécanisme de serrage de la machine représentée sur la figure 2; la figure 7 est une vue de côté du mécanisme représenté sur la figure 6; la figure 8 est une vue en coupe du mécanisme de coupe à longueur du fil et de coupe du boîtier, suivant la ligne 8-8 de la figure 2; et la figure 9 est une vue en perspective éclatée de pièces du mécanisme de coupe à longueur du fil et de coupe du

boîtier représenté sur la figure 8.

Les figures 1, 2, 3 et 4 représentent une machine ayant un bâti 12 constitué d'une plaque de base 14 et d'une barre 16 de positionnement reliée rigidement à la plaque de base au moyen de vis 18. Un dispositif 20 de commande est monté sur une extrémité de la plaque de base 14 et comprend des circuits électriques destinés à commander les diverses fonctions de travail de la machine 10. Bien que le dispositif 20 de commande ne soit pas décrit plus en détail, les diverses fonctions qu'il commande seront décrites en détail. Les quatre éléments fonctionnels de base de la machine 10 comprennent un bloc 22 d'alimentation en contacts, un bloc 24 d'alimentation en boîtiers de connecteurs, un bloc 26 de coupe à longueur des fils et de coupe de boîtiers, et un bloc 28 de coupe de contacts et d'insertion. Les blocs 24 d'alimentation en boîtiers de connecteurs est relié au bloc 26 de coupe à longueur des fils et de coupe des boîtiers, lesquels, avec le bloc 22 d'alimentation en contacts et le bloc 28 de coupe des contacts et d'insertion, sont reliés à la barre 16 de positionnement, formant ainsi un ensemble qui peut être enlevé de la plaque de base à des fins d'entretien

ou autres, comme souhaité.

Comme représenté sur le figures 1, 2, 6 et 7, le

bloc 28 de coupe de contacts d'insertion comprend un coulis-

seau 30 disposé horizontalement, relié à la barre 16 de positionnement au moyen de vis 32 qui sont vissées dans des trous de la barre 16. Le coulisseau 30 comprend une partie mobile 34 qui est conçue pour se déplacer dans un premier sens, indiqué par la flèche A sur la figure 6, et dans un sens opposé. Le mouvement de la partie mobile 34 est effectué au moyen d'un cylindre pneumatique 35 qui est relié au bâti et qui comporte une tige de piston 37 accouplée à la partie mobile 34 au moyen d'une chape et d'un axe 39 de la manière habituelle. Un élément coulissant 38 disposé verticalement est conçu pour coulisser dans des guides formés par des lardons 36 qui sont fixés à la partie mobile 34 au moyen de vis 33. L'élément coulissant 38 est conçu pour se déplacer dans un sens, indiqué par la flèche B sur la figure 6, et dans un sens opposé, perpendiculaire au premier sens, indiqué par la flèche A. Par conséquent, les deux coulisseaux 30 et

38 permettent à l'élément 38 de se déplacer dans des direc-

tions orthogonales, parallèle et perpendiculaire à la plaque de base 14. Le coulisseau mobile 38 comprend une branche étendue 40 ayant un évidement 42 et un épaulement adjacent 44. Un élément fixe 46 de serrage est monté rigidement dans l'évidement 42 et contre l'épaulement 44 au moyen de deux vis 48. Comme on le voit le mieux sur les figures 6 et 7, l'élément fixe 46 de serrage présente un autre évidement 50, à une extrémité de cet élément, contenant une mâchoire

supérieure 52 qui lui est reliée au moyen de deux vis 54.

L'autre extrémité de l'élément fixe 46 de serrage comporte un bras étendu 56 auquel un cylindre pneumatique 58 est relié au moyen d'une chape 60 et d'un axe 62. Un élément mobile 64 de serrage est relié de façon pivotante à la branche 40 au moyen d'un axe 66. Un évidement 68 est formé dans l'extrémité de l'élément 64 de serrage et comprend une mâchoire inférieure qui est fixée dans l'évidement au moyen de deux vis 72 vissées dans des trous de l'élément de serrage. Comme on peut le voir sur la figure 7, l'élément mobile 64 de serrage est décalé de l'élément fixe 46 de serrage d'une distance qui est approximativement identique à l'épaisseur de chacun des éléments de serrage. Cependant, la mâchoire inférieure 70 est décalée d'une distance égale afin d'être en alignement de

serrage avec la mâchoire supérieure 52. Le cylindre pneumati-

que 58 comprend une tige 74 de piston qui est reliée de façon pivotante à un bras 76 au moyen d'une chape 77 et d'un axe 78. Les deux éléments de serrage 46 et 64 sont agencés de manière que, lorsque le cylindre pneumatique 58 est actionné, l'élément mobile 64 de serrage pivote autour du pivot 66 et la mâchoire inférieure 70 engage et serre deux contacts 80

contre la mâchoire supérieure 52. Une plaque 82 de cisail-

lage, ayant une arête effilée 84 de cisaillage, est reliée rigidement au dessus 86 de la partie mobile 34 du coulisseau

, comme montré sur les figures 6 et 7. La mâchoire supé-

rieure 52 comporte une arête effilée 88 de cisaillage qui est en alignement de cisaillage avec l'arête 84 de la plaque 82 de cisaillage. Lorsque le coulisseau 38 est déplacé dans le sens de la flèche B, les contacts 80, qui sont serrés fixement entre les deux mâchoires, sont sectionnés de la bande 90 de support et déplacés vers le bas sur une distance précise, pour un but qui sera expliqué. Le mouvement du coulisseau 38 est produit au moyen d'un cylindre pneumatique 92, que l'on voit le mieux sur la figure 4, qui est relié au coulisseau 38 au moyen de quatre vis 96, comme montré sur la figure 2. Le cylindre pneumatique 92 comporte une tige 98 de piston qui est reliée de façon pivotante à une chape 100 au moyen d'un axe 102, la chape étant reliée à la partie mobile 34 par deux vis 104. La bande 90 de support et les contacts qui lui sont reliés sont avancés le long d'un chemin 106, que l'on voit le mieux sur les figures 1 et 3, par un

mécanisme 108 d'alimentation, de la manière habituelle.

Comme montré sur les figures 8 et 9, le bloc 26 de coupe à longueur des fils et de coupe des boîtiers comprend un corps en deux parties constitué d'un bloc vertical 110 et d'un bloc latéral 112 reliés entre eux au moyen de deux vis 114 qui sont vissées dans des trous 116 du bloc vertical 110. Le bloc vertical 110 est placé dans un évidement 118 formé dans la barre 16 de positionnement et est fixé en place au moyen de deux vis 120 vissées dans des trous de la face inférieure du bloc vertical 110, comme on le voit le mieux sur la figure 8. Le bloc latéral 112 présente une surface évidée 122 tournée vers le haut, comme on le voit sur les figures 8 et 9, et un épaulement adjacent 124. Une première barre coulissante 126 est en contact de glissement avec la surface 122 et l'épaulement 124. Le bloc vertical 110 présente un évidement 128 et un épaulement adjacent 130 qui forment une rainure avec le côté 134 du bloc latéral 112 et le bord de la première barre coulissante 126. Une seconde barre coulissante 132 est disposée dans la rainure en contact de glissement avec la surface 128 et l'épaulement 130, comme on le voit sur la figure 8. Une plaque 136 de recouvrement est disposée sur les surfaces supérieures 138 et 140 du bloc latéral 112 et du bloc vertical 110, respectivement, et est maintenue en place par une selle 142 et quatre vis 144 qui sont vissées dans des trous 146 dans les blocs latéral et vertical. La plaque 136 de recouvrement retient les première et seconde barres coulissantes 126 et 132 en contact de glissement avec leurs évidements respectifs 122 et 128. Comme on le voit le mieux sur la figure 9, le bloc latéral 112 présente, à une de ses extrémités, un dégagement 148 et une patte 150 qui fait saillie vers l'extérieur du fond du dégagement à proximité d'un côté. Un levier 152 comporte une partie rectangulaire 154 qui est reçue dans le dégagement 148 enter la patte 150 et la paroi 156 du dégagement. Le levier 152 comprend une partie décalée 158 espacée de la partie rectangulaire de manière que la patte 150 soit disposée entre elles, comme montré sur les figures 3 et 9. Le levier 152 est relié de façon pivotante au bloc latéral 112 au moyen d'un axe 160 passant dans un trou 162 qui s'étend à travers à la fois la paroi 156 et la patte 150 et dans un trou 164 qui

traverse la partie rectangulaire 154.

Le levier 152 comporte une première extrémité 166 qui est conçue pour venir en butée contre une seconde extrémité 168 de la première barre coulissante 126 lorsque cette dernière est sollicitée dans le premier sens indiqué par la flèche c sur la figure 9. Une ouverture allongée 170 est ménagée dans la surface de l'évidement 162 et contient un ressort 172. Un axe 174 fait saillie vers le bas de la première barre coulissante 126 et pénètre dans l'ouverture allongée 170 de manière que le ressort 172 rappelle l'axe et la première barre coulissante vers le levier 152. Une vis 176 ayant une surface de butée 178 est vissée dans un trou de la partie décalée 158 de façon que la vis 176 soit en alignement avec une seconde extrémité 180 de la seconde barre coulis- sante 132. Une ouverture allongée 182 est ménagée dans la surface de l'évidement 128 et contient un ressort 184. Un axe 186 fait saillie vers l'extérieur de la seconde barre coulissante 132 et pénètre dans l'ouverture allongée 182 afin que le ressort rappelle l'axe et la seconde barre coulissante dans un second sens opposé au premier sens, comme indiqué par la flèche D sur la figure 9. Comme représenté sur la figure

9, la première extrémité 166 du levier 152 se trouve ver-

ticalement au-dessus de l'axe 160 de pivot, tandis que la

surface de butée 178 de la vis 176 est verticalement au-

dessous de l'axe de pivot. Par conséquent, lorsque le second coulisseau 132 est déplacé dans le premier sens, indiqué par la flèche C, la seconde extrémité 180 pousse contre la surface de butée 178 de la vis 176, faisant ainsi pivoter le levier 152 autour de l'axe 160 afin que la première extrémité 166 pousse contre la seconde extrémité 168 de la première barre coulissante 126, amenant la première barre coulissante à se déplacer dans le second sens, indiqué par la flèche D. Le rapport du mouvement de la première barre coulissante à celui de la seconde barre coulissante est déterminé par le rapport des distances de la première extrémité 166 depuis l'axe de pivot 160 et de la surface de butée 178 depuis l'axe de pivot 160, respectivement. Ce rapport, dans le présent exemple, est d'environ 2 à 1, de manière qu'un mouvement de 0, 457 mm de la seconde barre coulissante 132 dans le premier sens provoque un mouvement d'environ 0,914 mm de la première barre coulissante dans le second sens. Cette aptitude de la première barre coulissante à subir un mouvement plus grand que celui de la seconde barre coulissante est importante pour le fonctionnement de la présente invention, comme expliqué ci-dessous. Une vis de réglage 188 est vissée dans un trou dans le bloc vertical 110 afin qu'elle traverse l'extrémité de l'ouverture allongée 182 et serve de butée réglable pour limiter le mouvement de la seconde barre coulissante 132 dans le second sens. Similairement, une vis 190 est vissée dans un trou du levier 152 et est agencée de façon à porter contre le fond de l'évidement 148 pour limiter le mouvement de la première barre coulissante 126 dans le premier sens. Une lame 192 de coupe de fils ayant une arête 193 de sectionnement de fils est fixée à une première extrémité de la première barre coulissante 126 au moyen de deux vis 195 qui sont vissées dans des trous de la barre coulissante. De plus, une lame 194 de coupe de boîtiers ayant une arête de cisaillement 196 est

fixée à une première extrémité de la seconde barre coulis-

sante 132 par une vis 198 qui est vissée dans un trou de la

barre coulissante.

Comme montré sur les figures 5 et 9, une plaque de cisaillage, ayant une surface supérieure 202, est fixée à la surface 140 du bloc vertical 110 au moyen de deux

vis 204 qui sont vissées dans des trous 206 du bloc 110.

L'arête 196 de sectionnement s'élève jusqu'à être à fleur avec la surface supérieure 202 et en alignement de cisaillage avec deux arêtes 208 de cisaillage situées dans la plaque 200. Des boîtiers isolants 210 devant recevoir les contacts

se présentent sous la forme d'une bande et sont représen-

tés en traits mixtes sur la figure 9, ces boîtiers étant reliés par de courts segments qui doivent être éliminés pendant l'insertion du contact. Ceci est réalisé par la coopération des arêtes 196 de sectionnement avec les arêtes de cisaillage 208 lorsque la seconde barre coulissante 132 est déplacée dans le premier sens, comme indiqué par la flèche C sur la figure 9. Comme on le voit le mieux sur la figure 5, une console 212 est fixée à une plaque 262 à l'aide de vis 214. La plaque 262 est montée sur le côté du bloc

vertical 110 au moyen d'une équerre 264 et de vis appro-

priées. La console 212 supporte un rail 216 et un élément à ressort plat 218 qui sont fixés à la console au moyen de vis 220 vissées dans des trous de la console. L'élément à ressort 218. le rail 216, la plaque 262 et l'arête de la plaque 200 de cisaillage coopèrent pour former une rainure destinée à guider la bande de boîtiers 210, l'élément à ressort servant à rappeler les boîtiers contre l'arête de la plaque de cisaillage. La bande de boîtier est avancée par un mécanisme 222 d'alimentation, montré sur la figure 3, de conception

classique. Une surface supérieure 224 s'étend depuis l'extré-

mité de la plaque 136 de recouvrement et limite le mouvement de la bande de boîtiers 210 le long du trajet d'alimentation, et positionne avec précision chaque boîtier devant être coupé

par l'arête 196 de sectionnement.

Comme montré sur la figure 2, un composé électri-

que 240 ayant deux fils 242 devant être terminés par une

connexion à des contacts 80 dans un boîtier 210 est position-

né dans un logement 244, les fils s'étendant vers le bas en passant dans des fentes de guidage d'une première plaque 246 de guidage et dans des ouvertures du boîtier isolant 210. La première plaque de guidage 246 est agencée de façon à coulisser à l'intérieur d'une gorge 248 formée dans la selle 142, entre une position totalement avancée montrée sur la figure 1 et une position rétractée qui permet d'enlever l'ensemble terminé. La première plaque de guidage 246 est

rappelée par ressort dans sa position avancée et est rétrac-

tée manuellement au moyen du bouton 250. Une seconde plaque de guidage 252 ayant une extrémité 254 de forme en E est disposée de façon à coulisser dans la gorge 248 à proximité immédiate de la première plaque de guidage 246 afin que l'extrémité 254 soit en face des extrémités des fentes de guidage de la première plaque 246 de guidage et ferme ces extrémités. Cette seconde plaque 252 de guidage est rappelée par ressort dans un sens opposé vers la première plaque de guidage afin que l'extrémité 254 de forme en L reste dans cette position contre l'extrémité de la première plaque 246 de guidage. Elle peut être éloignée manuellement des fentes de guidage de la première plaque de guidage par poussée du bouton 256 vers l'avant en direction de la selle 142, comme

on le voit sur la figure 1. Par conséquent, après la ter-

minaison des fils d'un composant sur un boîtier, l'ensemble peut être enlevé de la machine par une simple poussée sur les deux boutons 250 et 256, dans des sens opposes. En fonctionnement, une bande de contacts 80 est chargée dans le bloc 22 d'alimentation en contacts et une

bande de boîtiers 210 est chargée dans le bloc 24 d'alimenta-

tion en boîtiers. Un composant électrique 240 est positionné dans le logement 244, ses fils conducteurs 242 passant dans

les fentes de guidage de la plaque de guidage 246 et traver-

sant le boîtier 210. Un cycle de fonctionnement de la machine est ensuite déclenché pour commencer les opérations. Le cylindre 58 est actionné pour faire pivoter l'élément mobile 64 de serrage de sa position montrée sur la figure 6 vers sa position fermée montrée sur la figure 5 o deux contacts 80 sont serrés fixement entre les deux mâchoires 52 et 70. Le cylindre 92 est ensuite actionné, faisant descendre le coulisseau 38 dans le sens indiqué par la flèche B sur la figure 6. Ceci amène l'arête 88 de cisaillage de la mâchoire supérieure 52 à sectionner, en coopérant avec l'arête 84 de

cisaillage, les deux contacts 80 de la bande 90 de support.

Pendant la poursuite du mouvement de descente, les deux contacts sectionnés 80 sont amenés en alignement avec le boîtier isolé 210 comme représenté en trait mixte en 258 sur la figure 5. Le cylindre 35 est ensuite actionné, ce qui amène la partie mobile 34 du coulisseau 30 à se déplacer dans le premier sens comme indiqué par la flèche A sur la figure 6. Lorsque les contacts 80 à déplacement d'isolant entrent

dans le boîtier 210, ils commencent à engager les fils 242.

Simultanément, une tête 260 de vis de butée, que l'on voit le mieux sur les figures 2, 4, 6 et 7, faisant saillie de la partie mobile 34, porte contre l'extrémité de la seconde barre coulissante 132 à proximité immédiate de la lame de coupe 194, poussant la barre coulissante dans le premier sens, comme indiqué par la flèche C sur la figure 9. La seconde extrémité de la seconde barre coulissante porte contre la surface de butée 178, montrée sur la figure 9, faisant pivoter le levier 152 afin que son extrémité 166

engage la seconde extrémité 168 de la première barre coulis-

sante 126, amenant celle-ci à se déplacer dans le second sens, comme indiqué par la flèche D sur la figure 9. En ce point, il y a un serrage suffisant entre les contacts 80 et les fils 242 pour que les fils soient maintenus fermement en place, bien que la partie mobile 34 doive encore se déplacer d'une distance supplémentaire d'environ 0,38 mm pour placer les contacts 80 totalement en appui pour une terminaison appropriée des fils sur les contacts. Pendant ce mouvement supplémentaire, l'arête de coupe 193 de la lame 192 de coupe de fil engage les fils 242 s'étendant au-dessous du boîtier 210 et les sectionne à fleur du boîtier. En ce point, les contacts 80 sont totalement insérés dans le boîtier et terminés sur les fils 242. Le cylindre 58 est ensuite inversé

pour ouvrir la mâchoire 70 et la partie mobile 34 du coulis-

seau 30 est retirée vers sa position montrée sur la figure 2 par une inversion du cylindre 35. Le coulisseau 38 est ramené vers sa position initiale, représentée sur la figure 6, par une inversion du cylindre 92. Les deux boutons 250 et 256 sont manipulés à la main comme décrit précédemment, et l'ensemble achevé est enlevé. D'autres contacts 80 et un boîtier 210 sont avancés en position pour le cycle suivant par les mécanismes d'alimentation 108 et 222, respectivement, et le processus est répété comme souhaité. Bien que, dans le présent exemple, des fils d'un composant électrique aient été terminés sur les contacts 80 dans le boîtier 210, des fils individuels, auxquels aucun composant n'est relié, peuvent

également être terminés de cette manière.

Un avantage important de la présente invention

est que la fonction de coupe à longueur des fils est effec-

tuée en même temps que la fonction d'insertion des contacts, réduisant ainsi le temps de cycle de la machine. Ceci est réalisé tout en assurant que les fils coupés à longueur sont maintenus fixement en position pendant l'opération, ce qui améliore la fiabilité du produit. De plus, les deux fonctions sont réalisées au moyen d'un seul actionneur, réduisant ainsi

la complexité et les coûts.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la machine décrite et représentée

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Machine pour sectionner un contact (80) à déplacement d'isolant d'une bande (90) de support et insérer ledit contact dans un boîtier (210) de connecteur tout en terminant en même temps un fil (242) sur ledit contact (80), ladite machine, qui comprend un bâti (12) et un mécanisme (28) d'insertion relié au bâti et conçu pour maintenir et déplacer le contact (80) dans un premier sens (A, C) jusqu'en engagement d'insertion avec le boîtier (210) et en engagement de terminaison avec le fil (242), étant caractérisée en ce qu'un mécanisme (26) de coupe à longueur peut être mis en action par le mécanisme (28) d'insertion pour sectionner le fil (242) à longueur pendant le déplacement du contact (80)

dans le premier sens.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme (26) de coupe à longueur comporte une premier lame de coupe (193) qui peut se déplacer dans un

second sens (D) pour effectuer la coupe à longueur du fil.

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que les premier et second sens sont mutuellement opposes.

4. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'une première surface (84) de cisaillage est reliée au bâti et le mécanisme d'insertion présente une seconde surface (88) de cisaillage mobile dans un troisième sens (B) perpendiculaire au premier sens (A, C) jusqu'en engagement de cisaillage avec la première surface (84) de cisaillage pour cisailler ledit contact (80) de la bande (90) de support et pour amener le contact dans une position en alignement avec

le boîtier (210) pour qu'il y soit inséré.

5. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le déplacement du contact (80) dans le premier sens (A, C) jusqu'en engagement d'insertion avec le boîtier (210) et jusqu'en engagement de terminaison avec le fil (242) comprend le déplacement du contact (80) jusqu'en engagement partiel afin que ledit contact (80) porte contre le fil (242), le maintenant ainsi en place par rapport au boîtier

(210), puis le déplacement du contact (80) jusqu'en engage-

ment complet, le sectionnement du fil (242) ayant lieu pendant le mouvement du contact (80) après l'engagement partiel et avant l'engagement complet.

6. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme de coupe à longueur comporte: a) un bloc (110, 112) fixé au bâti; b) un coulisseau (126) mobile à l'intérieur du bloc dans le premier sens (A, C) et dans un second sens (D) opposé au premier sens; c) une lame de coupe (193) reliée à une première extrémité du coulisseau (126) pour engager le fil (242) et le sectionner lorsque le coulisseau (126) est déplacé dans le second sens (D); et d) un levier (152) ayant un montage pivotant (160) sur le bloc (110, 112), une première extrémité (166) du levier (152), sur un premier côté du montage pivotant (160), étant en engagement de butée avec une seconde extrémité (168) du coulisseau (126), et une seconde extrémité (158) du levier (152), sur l'autre côté du montage pivotant (160), étant accouplée à un élément d'insertion (34) et pouvant être déplacée par celui-ci afin que, lorsque ledit élément d'insertion (34) est déplacé dans le premier sens (A, C), le levier (152) pivote et sa première extrémité (166) pousse contre la seconde extrémité (168) du coulisseau (126), déplaçant ainsi le coulisseau dans le second sens (D), ce qui

amène la lame de coupe (193) à sectionner le fil.

7. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'accouplement de la seconde extrémité (158) du levier (152) avec l'élément d'insertion (34) comprend un second coulisseau (132) conçu pour se déplacer dans le premier sens (A, C) et dans le second sens (D) à l'intérieur du bloc (110, 112), le second coulisseau (132) ayant une première extrémité pouvant être engagée par l'élément d'insertion (34) et une seconde extrémité (180) pouvant être engagée en butée avec une surface (178) sur la seconde extrémité (158) du levier (152), ladite surface (178) étant

l'extrémité d'une vis (176) vissée dans le levier (152).

8. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que la distance entre la surface (178) de la seconde extrémité (158) du levier (152) et le montage pivotant (160) est inférieure à la distance entre la première extrémité

(166) du levier (152) et le montage pivotant (160).

9. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'un premier moyen élastique (172) est disposé de façon à rappeler le premier coulisseau (126) dans le premier

sens (A, C) afin que sa seconde extrémité (168) soit appli-

quée contre la première extrémité (166) du levier (152).

10. Machine selon la revendication 9, carac-

térisée en ce qu'un second moyen élastique (184) est disposé de façon à rappeler le second coulisseau (132) dans le second sens.