FR2564002A1 - Dispositif de protection de pistes, en particulier de pistes de ski - Google Patents

Abstract

L'INVENTION EST RELATIVE A UN DISPOSITIF DE PROTECTION DE PISTES. SELON L'INVENTION, UNE PISTE EST PROTEGEE PAR UN FILET D'ARRET 1 TENDU ENTRE DES APPUIS 2 ET ANCRE DANS LA REGION DU SOL SANS POUVOIR PRETER ET FIXE DANS LA REGION DE SA LIMITE SUPERIEURE AUXDITS APPUIS 2. POUR POUVOIR RECEPTIONNER SANS DANGER UN COUREUR SORTI DE LA PISTE, LES APPUIS 2 SONT CONSTITUES SOUS FORME SOUPLE EN HAUTEUR, DANS LE SENS D'UNE DIMINUTION DE LA DISTANCE ENTRE LA FIXATION SUPERIEURE DU FILET ET LE SOL. LE DISPOSITIF EST NOTAMMENT APPLICABLE AUX PISTES DE SKI.

Description

L'invention concerne un dispositif de protection
de pistes, en particulier de pistes de ski, comportant un filet d'arret tendu entre des appuis, ancré rigidement dans
la région du sol et fixé aux appuis dans la région de sa limite supérieure.

I1 est connu de protéger des pistes a l'aide de filets d'arrêt latéraux, qui sont fixés à des câbles tendeurs dans la région du sol et dans la région de leur limite supérieure. Toutefois, l'inconvénient d'un tel dispositif de filet d'arrêt est que celui-ci ne peut céder que dans la limite de la souplesse des câbles tendeurs ce qui, en cas de chute dans un tel filet d'arrêt, conduit à un choc dur et comporte le risque que le coureur tombé ne soit à nouveau projeté sur la piste.Pour y remédier, il est connu (brevet
AT 299 039), de donner au filet d'arrêt, entre deux appuis, une longueur supérieure à la distance entre ces appuis, de rassembler l'excès de longueur de ce filet en une boucle qui est maintenue par une fermeture d'adhérence, de sorte qu'en cas de choc sur le filet, la fermeture d'adhérence s'ouvre et que toute la longueur du filet est disponible pour arreter le coureur. Par la force d'ouverture de la fermeture d'adhérence, une partie de l'énergie d'impact peut être consommée et le coureur peut être arrêté plus en douceur. L'inconvénient de ce dispositif conn-u est surtout que les fermetures d'adhérence appropriées sont coûteuses, qu'un excès de longueur du filet d'arrêt est nécessaire et qu'après un choc, il faut à nouveau tendre péniblement le filet et fermer les fermeture d'adhérence.En outre, pour le filet d'arrêt, on ne peut pas utiliser de câbles tendeurs, ce qui rend notablement plus difficile la mise en place dé- protections de ce genre.

L'invention vise donc à éviter ces inconvénients et à fournir un dispositif de protection de pistes qui non seulement absorbe le choc d'un coureur sans risque particulier de blessures, mais qui puisse aussi, après un choc, être remis en état de fonctionnement de façon simple.

L'invention résout le problème posé grâce au fait que les appuis sont conçus sous forme souple en hauteur dans le sens d'une diminution de la distance entre la fixation supérieure du filet et le sol.

Etant donné qu'à cause des appuis souples en hauteur, une certaine formation de poche est rendue possible dans le filet sans qu'il soit nécessaire de prévoir un excès de longueur du filet, la tension du filet peut avoir lieu de façon usuelle. Cependant, le coureur qui s'est écarté de la piste est arrêté avec freinage, parce qu'en cas de choc le filet d'arrêt s'élargit en une poche d'arrêt qui se forme par suite de l'appui souple du filet en direction verticale.

La force nécessaire à cet effet doit etre appliquée par l'énergie d'impact qui se dégrade en conséquence. Si l'on adapte à la charge à prévoir en cas de choc la force nécessaire pour faire céder les appuis, l'énergie d'impact peut se dégrader dans une mesure qui diminue dans une large mesure le risque de blessure. Si le soutien souple du filet d'arrêt est lié à une force de rappel, ce qui est le cas dans les appuis souples usuels, la position primitive se rétablit sans mesures spéciales après la libération du filet et l'aptitude du dispositif au fonctionnement se maintient même après un choc.

On crée des conditions de construction particulièrement simples si les appuis sont formés de corps de soutien souples pratiquement en U, entre les branches desquelles le filet d'arret est tendu en hauteur. Lors d'un choc, les branches supérieures des corps d'appui voisin de l'endroit du choc sont tirés vers le bas et le travail de déformation nécessaire à cet effet doit être fourni par l'énergie d'impact, qui se dégrade ainsi de façon correspondante. Etant donné la forme en U des corps de soutien souples, il existe en outre un espace suffisant pour le bombement du filet d'arrêt dans la région des appuis.

Une autre possibilité de constitution des appuis consiste à former les appuis en partant de corps de soutien montés de façon articulée dans leur région de pied, portant dans la région de leur extrémité de tête le filet d'arrêt et soutenus de façon souple contre tout pivotement autour de leurs axes d'articulation. Avec la déviation du corps de soutien contre l'appui élastique, un bombement du filet d'arret est également assuré avec une dégradation correspon dante d'enerqîe. Pour l'appui souple des corps de soutien, on peut avantageusement prévoir des contrefiches s'appliquant aux corps de soutien à distance des axes d'articulation, soutenues rigidement par rapport au sol et dont la longueur peut être réduite de façon souple, ce qui assure une application avantageuse de la force.

Les contrefiches souples peuvent être formées d'une jambe à ressort, l'amortisseur usuel de la jambe à ressort évitant efficacement que le coureur ne soit projeté à nouveau de façon indésirable sur la piste par le filet qui se tend à nouveau. Une autre possibilité d'exécution est obtenue lorsque les contrefiches souples sont formées de corps creux gonflables dont la force élastique sera en général si. faible qu'il n'existe guère de risque de projection en arrière du coureur arrêté. On obtient une autre variante de construction si, pour le soutien souple des corps de soutien, des corps ascensionnels remplis de gaz léger s'appliquent à ceux-ci, à distance de leurs axes d'articulation.

Avec un tel soutien, les corps de soutien montés de façon articulée ne peuvent pivoter vers le bas qu'a l'encontre de la force ascensionnelle des corps ascensionnels, ce qui assure la souplesse voulue.

Les corps de soutien peuvent être formés d'un corps creux gonflable, dont les propriétés de déformation assurent la souplesse de l'appui. De tels corps creux gonflables ne présentent pas de forces élastiques particuliè- res, de sorte que le risque d'un retour rapide du filet d'arrêt a une position tendue d'extension après un choc peut être exclu. En outre, on obtient des conditions simples de transport et de stockage, parce que les corps creux non gonflés n'occupent qu'une fraction de leur volume à l'état gonflé.

Si l'on utilise aussi des corps creux gonflables pour des corps de soutien montes de façon articulée, ce qui augmente la souplesse de l'appui, il peut dans certaines conditions se produire des difficultés lors du raccordement des contrefiches souples. Si l'on ne relie pas directement les contrefiches souples aux corps creux gonflables, mais si les contrefiches souples s'appliquent à un manchon entourant partiellement le corps creux gonflable, on peut éviter simplement ces difficultés. En outre, on obtient l'avantage que, lors du montage du dispositif, il faut simplement insérer les corps creux gonflables dans les manchons. Etant donné que les manchons rigides n'entourent pas les corps creux gonflables sur toute leur longueur, la déformabilité libre des corps creux subsiste dans une mesure suffisante.

Les appuis souples du filet d'arrêt peuvent aussi être formés de corps ascensionnels remplis de gaz léger, reliés au filet d'arrêt d'une façon qui résiste à la traction et, alors, des corps de soutien supplémentaire ne sont pas nécessaires. Il faut simplement veiller a ce que les corps ascensionnels ne puissent pas se dégonfler et maintiennent le filet d'arrêt dans la position d'arrêt désirée. Cela peut être assuré par un haubanage approprié qui, bien entendu, doit permettre de tirer les corps ascensionnels vers le bas.

Si le filet d'arrêt présente en hauteur au moins deux parties inclinées l'une par rapport a l'autre, reliées aux appuis souples par des moyens de traction, ces parties inclinées peuvent favoriser l'arrêt avec freinage d'un coureur qui s'est écarté de la piste.

Pour éviter la formation d'une trop grande poche lors du choc d'un coureur, ce qui augmente à nouveau le risque de blessure, la diminution de la distance entre la fixation superieure du filet aux appuis souples et le sol peut être limitée. Dans le meme but, les appuis souples peuvent être formés de corps de soutien préalablement courbés de fa çon convexe vers le filet d'arrêt et contre la courbure extérieure desquels le filet d'arrêt s'applique au moins partiellement.

Afin de pouvoir exclure une plus grande limitation de la possibilité de mouvement du coureur s'écartant de la piste, par suite de la formation d'une poche dans le filet, les corps de soutien soutenus avec espacement derriere l'ancrage du filet au sol peuvent avoir une allure inclinée de la piste vers l'extérieur, la fixation supérieure du filet devant alors être souple. Une diminution de la distance entre la fixation supérieure du filet et le sol n'est possible que si la distance entre la fixation supérieure du filet et l'ancrage du filet au sol est accrue, parce que la fixation superieure du filet cède de façon appropriée, étant donne que le filet a également une allure inclinée vers 1 'exté- rieur, et plus précisément sous un angle plus aplati que les corps de soutien.Lors du choc d'un coureur qui s'est écarté de la piste, étant donné que le filet d'arrêt est incliné de la piste vers l'extérieur, il se produit une composante de force relativement réduite perpendiculairement au filet, de sorte que, déjà pour cette raison, la formation d'une poche est rendue difficile. En outre, pendant le processus d'arrêt, un couple agit sur les corps de soutien dans le sens d'un pivotement des corps de soutien vers le bas, contrariant la formation d'une poche dans le filet, de sorte que le coureur à arreter est arreté relativement en douceur et est freiné jusqu'à l'arrêt pendant qulil glisse le long du filet.

Une condition de ce mode de fonctionnement est bien entendu que le corps de soutien soit haubané de façon telle qu'il puisse transmettre les forces de tension du filet d'arret sans être entravé dans sa possibilite de pivotement. Cette condition peut être remplie de façon simple par le fait qu'un haubanage au sol est prévu pour les corps de soutien, du côte oppose au filet. Ce haubanage au sol, formé d'au moins un moyen de traction empêche le corps de soutien dont il s'agit de pivoter vers le haut par suite d'une tension du filet, sans opposer une résistance au pivotement du corps de soutien vers le bas.

Si, selon un développement de l'invention, aux corps de soutien est fixé au moins un filet supplémentaire d'inclinaison differente, l'action de freinage du dispositif peut être échelonnée, parce que le filet supplémentaire assure le soutien sous la dependance de la position du coureur ou de l'angle de pivotement des corps de soutien.

Afin qu'un coureur soit sûrement arrête par l'ex trématé supérieure du dispositif, les corps de soutien peuvent présenter au moins deux parties pouvant pivoter l'une par rapport à l'autre à l'encontre d'une force de rappel et entre lesquelles est tendu le filet supplémentaire. Il est vrai qu'avec un tel filet supplémentaire on obtient la formation d'une poche, mais celle-ci ne peut entraîner aucun risque de blessure, parce que, dans la région de ce filet supplémentaire, la vitesse du coureur a déjà été diminuée par freinage jusqu'à une valeur non dangereuse. L'énergie cinétique restante est dissipée, par exemple, par la force de rappel d'un câble en caoutchouc, etc...

Pour éviter que le coureur ne reste accroché dans la région du sol et pour le conduire sûrement sur le filet d'arrêt, le filet d'arrêt peut être recouvert, dans la région du sol, par une glissière.

En vertu de la disposition spéciale des corps de soutien inclinés à l'opposé de la piste, il est possible que, lorsque les corps de soutien pivotent vers le bas par suite de la charge du coureur, celui-ci entre en contact avec un corps de soutien. Pour pouvoir exclure dans une large mesure le risque de blessure en pareil cas, les corps de soutien peuvent être enveloppés, au moins par régions, de feuilles à coussin d'air, en particulier dans la région de raidissements ou de points d'articulation du haubanage au sol.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui illustrent, schématiquement et simplement à titre d'exemple, divers modes de réalisation du dispositif de protection.

Sur ces dessins
La figure 1 est une vue simplifiée en perspective, montrant
un dispositif selon l'invention pour la protection
de pistes,
La figure 2 est une vue de profil de ce dispositif,
La figure 3 est une vue en élévation, correspondant a celle
de la figure 2, montrant une variante de construc
tion,
La figure 4 est une vue de profil d'un dispositif de corps
de soutien monté de façon articulée,
La figure 5 est une vue de profil d'un dispositif de protec
tion, sous une forme modifiée relativement a la
réalisation selon la figure 4,
La figure 6 est une vue de profil d'un dispositif comportant
un corps ascensionnel rempli de gaz léger et ser
vant de contrefiche souple pour le corps de sou
tien,
La figure 7 est une vue de profil d'un dispositif de protec
tion comportant, pour le filet d'arrêt, un appui
formé de corps ascensionnels remplis de gaz léger,
La figure 8 est une vue schématique de profil d'un autre
mode d'exécution du dispositif conforme a l'inven
tion,
La figure 9 est une vue en plan du même dispositif et,
La figure 10 est une vue de profil simplifiée, illustrant
la disposition d'un filet supplémentaire entre
deux parties d'un corps de soutien qui peuvent
pivoter l'une par rapport a l'autre.

Comme on peut le voir à la figure 1, un dispositif de protection de pistes selon l'invention se compose essentiellement d'un filet d'arrêt 1 tendu en longueur entre des appuis 2. Dans la région du sol, ce filet 1 est, par exemple, appuyé rigidement par des ancrages au sol 3, tandis que, dans la région de sa limite supérieure, il est fixé a des appuis souples en hauteur 2. Il est ainsi possible que le filet 1 bombe en cas de choc, comme indiqué en trait mixte sur la figure 2. Etant donné qu'un tel bombement du filet 1 ne peut avoir lieu que sous l'action d'une force appropriée, a l'encontre de la résistance a la déformation des appuis 2, l'énergie d'impact est consommée au moins en grande partie pour la formation des poches du filet, ce qui permet de freiner graduellement le coureur qui s'est écarté de la piste.

Pour présenter la souplesse désirée, les appuis 2, sont formés, selon les figures 1 et 2, de corps creux gonflables 4 qui présentent une forme en U et portent le filet 1 entre leurs branches 5. Afin que, d'une part, la stabilité de forme des corps creux 4 soit mieux assurée et que, d'autre part, on puisse obtenir une résistance suffisante à la déformation, les corps de soutien, formés par un corps creux peuvent etre subdivisés en plusieurs chambres gonflables.

Bien entendu, les corps de soutien pourraient aussi être formés d'un matériau pouvant prêter élastiquement. Afin que les appuis 2 puissent etre installés indépendamment de la forme du terrain, les appuis 2, que l'on ancre avantageusement en même temps que le filet d'arrêt 1 peuvent être munis d'une base 6 qui peut être conçue par exemple sous forme de soufflet gonflable.

Si les appuis 2 sont en outre reliés à des corps
ascensionnels 7 remplis de gaz leger, l'arrêt avec freinage d'un coureur qui s'est écarté de la piste peut être encore favorisé parce que le filet 1 doit être tiré vers le bas à -l'encontre de la force ascensionnelle des corps 7. Mais, en outre, les corps ascensionnels 7 assurent une tension du fi
let 1.

Selon la figure 3, les corps de soutien sont éga
lement formés de corps creux gonflables 4, mais le filet 1 est divisé en hauteur, entre les branches 5, en trois parties la, lb, lc, inclines l'une par rapport à l'autre, qui sont reliées par des câbles tendeurs 8 aux corps de soutien souples. L'inclinaison différente de ces parties de filet la, lb, îc assure un effet supplémentaire de freinage éche lonné.

Une autre possibilité de réaliser la souplesse des
appuis 2 consiste b prévoir des corps de soutien 9 qui sont montés de façon articulée dans la région de leur pied, par
exemple sur une plaque de base 10 et sont maintenus espacés de l'axe d'articulation 11 par une contrefiche souple 12, qui est également disposée sur la plaque de base 10. Si le filet d'arrêt 1 subit une charge transversale à sa surface,
le corps de soutien pivote vers le bas en donnant lieu a la formation d'une poche dans le filet et la contrefiche souple
12 ne permet ce pivotement vers le bas que sous l'action
d'une force determinee, afin de pouvoir arrêter le coureur
en douceur. Afin que le filet 1 puisse être maintenu dans
une position d'arrêt désirée, indépendamment de llinclinai-
son du terrain, plusieurs points d'ancrage 13 peuvent être
prévus sur la plaque de base 10 pour le filet d'arrêt.

La contrefiche souple du corps de soutien 9 n a
cependant pas besoin d'être soutenue sur la plaque de base
10. Il est parfaitement possible de donner à la contrefiche 12 la forme d'un corps ascensionnel 17 rempli de gaz léger et a l'encontre de la force ascensionnelle duquel il faut faire pivoter le corps de soutien 9 quand le filet 1 subit une charge.Le corps ascensionnel 17 peut être guidé relativement au corps de soutien 9, de manière à pouvoir glisser pour créer davantage de place pour la formation d'une poche dans le filet 1. A cet effet, le corps ascensionnel 17 doit être relié au filet 1 et porter le corps de soutien 9 par l'intermédiaire d'une butée correspondante. On peut voir une telle constitution à la figure 6.

Selon la figure 7, l'appui 2 est forme d'un corps ascensionnel 18 rempli de gaz leger et relié au filet 1 d'une façon qui résiste à la traction, à l'aide d'un moyen de traction 19, de sorte que le filet 1 peut être tendu vers le haut par les corps ascensionnels 18 et ne peut bomber qu'a l'encontre de leur force ascensionnelle. Afin que la position d'arrêt du filet 1 soit assurée, il faut empecher une déviation des corps ascensionnels 18, ce que l'on obtient au moyen d'un appui 20. Bien entendu, cet appui 20 ne doit pas entraver la souplesse en hauteur de l'appui 2 à filet d'arrêt, pour ne pas compromettre l'aptitude au fonctionnement du dispositif de protection.

Selon les figures 8 et 9, le filet 1 est fixé, a l'aide d'un câble de sol 21 retenu par des ancrages au sol 3 et, entre ce câble et le filet 1, un câble tendeur inférieur 22 est passé en zigzag. La fixation supérieure 23 du filet est formee d'un câble de traction 24 tendu entre les appuis 3 et auquel s'applique un câble tendeur superieur 25 pour la fixation du filet 1. En vertu du guidage en zigzag du câble tendeur entre le câble de traction 24 et le filet 1, on obtient pour le filet, dans la region des différents appuis, une fixation souple, de sorte que les appuis 2, qui, contrairement aux autres exemples d'exécution, sont inclines de la piste vers l'extérieur, peuvent pivoter vers l'extérieur lors d'un relâchement correspondant, dans le cadre de la fixation souple.Les corps de soutien 9 des appuis 2 sont formes de corps creux gonflables.

Afin que les forces de tension du filet 1 ne puis sent pas faire pivoter les corps de soutien 9 vers le haut, du coté opposé au filet 1 sont prévus des haubanages au sol 26, qui peuvent être formes d'au moins un câble de traction. Pour soutenir au sol de manière articulée les corps de soutien 9, ces derniers, dans la région de leur pied, sont munis d'une calotte sphérique renforcée 27, et u ancrage au sol 28 empêche le pied du corps de soutien de glisser.

Comme le montrent les figures 8 et 9, au filet d'arrêt 1 peut être adjoint un filet supplémentaire 29 quiest relie au câble de sol 21 a l'aide du cible tendeur infé rieur 22 et s'applique, par l'intermediaîre d'un cible tendeur superieur 30, à un câble 31, qui est relié aux corps df soutien 9 dans la région d'un manchon 16 pour le haubanage au sol 26. Avant qu'il ne se forme une poche dans le filet 1, d'une façon dangereuse pour le coureur, le filet supplementaire 29 entre en action et empêche un élargissement de la poche. Toutefois, la poche formée freine sûrement le coureur, avant qu'il n'atteigne la fixation supérieure du filet.Une telle formation reduite de poche peut être permise par la souplesse de la fixation superieure 23 du filet ou par un comportement élastique des corps de soutien 9.

Selon la figure 10, l'appui 2 forme un corps de soutien 9 presentant deux parties 9a et 9b pouvant pivoter l'une par rapport à l'autre et entre lesquelles est tendu un filet supplémentaire 32, qui présente une plus forte inclinaison que le filet d'arrêt 1. Si, en vertu des conditions existantes, le haubanage du filet et le montage pivotant du corps de soutien 9 empêchent dans une large mesure la formation d'une poche d'arrêt, on risque, dans certaines cas,quele coureur ne se déplace au delà du filet. Le filet supplémentaire 32 limite ce mouvement et la force de rappel, due à un cable en caoutchouc 33 etc ..., qui s'exerce entre les parties 9 et 9b, doit être surmontée pour enfoncer le filet supplémentaire 32.

Pour éviter que le coureur ne reste accroché, le filet d'arrêt 1 peut être recouvert dans la région du sol par une glissière 34 qui conduit sûrement le coureur, s cartant de la piste, sur le filet 1 ot il est freiné d'une façon relativement non dangereuse, et plus précisément en coopération entre la fixation supérieure souple 23 du filet et le montage pivotant du corps de soutien 9.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de protection de pistes, en particulier de pistes de ski, comportant un filet d'arrêt tendu entre des appuis, ancre rigidement dans la region du sol et fixé aux appuis dans la région de sa limite supérieure, dispositif caractérisé par le fait que les appuis (2) sont con çus sous forme souple en hauteur, dans le sens d'une diminution de la distance entre la fixation supérieure du filet et le sol.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les appuis (2) sont formés de corps de soutien pouvant prêter élastiquement, pratiquement en U en élévation latérale, entre les branches (5) desquels le filet (1) est tendu en hauteur.

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérise par le fait que les appuis (2) sont formés de corps de soutien (9) qui sont montes de façon articulée dans leur re- gion de pied, portent le filet (1) dans la région de leur extremite de tete et sont soutenus de façon souple contre tout pivotement autour de leur axe d'articulation (11).

4. Dispositif selon la revendication 3, caracterisé par le fait que pour l'appui souple des corps de soutien (9), on prévoit des contrefiches (12) s'appliquant aux corps de soutien (9) å distance des axes d'articulation (11) soutenues rigidement par rapport au sol et dont la longueur peut être réduite de façon souple.

5. Dispositif selon la revendication' 4, caracteri- se par le fait que les contrefiches souples (12) sont formées de jambes de force (15) élastiques (figure 5)

6. Dispositif selon la revendication 4, caractérise par le fait que les contrefiches souples (12) sont formées de corps creux gonflables (14) (figure 4).

7. Dispositif selon la revendication 3, caracterise par le fait que pour le soutien souple des corps de soutien (9), sur ceux-ci sont prévus, a distance de leurs axes d'articulation (11), des corps ascensionnels (17) remplis de gaz léger.

8. Dispositif selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé par le fait que les corps de soutien (9) sont formés d'un corps creux gonflable (4).

9. Dispositif selon l'une des revendications 4 et 8, caractérisé par le fait que la contrefiche souple (12) s'applique à un manchon (16) entourant partiellement le corps creux gonflable réalisé sous forme d'un corps de soutien (9).

10. Dispositif selon la revendication 1, caracterise par le fait que les appuis (2) sont formés de corps ascensionnels (18) remplis de gaz léger, relies au filet (1) en pouvant résister à la traction.

11. Dispositif selon l'une des revendications 1 å 10, caractérisé par le fait que le filet (1) présente en hauteur au moins deux parties (la, lb, 1c) inclines l'une par rapport a l'autre et reliées aux appuis souples (2) par des moyens de traction (8).

12. Dispositif selon la revendication 1, caracteri- se par le fait que la diminution de la distance entre la fixation supérieure du filet aux appuis souples (2) et le sol est limite par une butée

13. Dispositif selon la revendication 1, caractérise par le fait que les appuis souples (2) sont formés de corps de soutien bombes de façon convexe vers le filet (1) et sur la courbure exterieure desquels le filet (1) s'applique au moins partiellement.

14. Dispositif selon la revendication 3, caracterise par le fait que les corps de soutien (9) soutenus avec espacement derrière l'ancrage du filet (1) au sol ont une allure incline de la piste vers l'extérieur et que la fixation supérieure (23) du filet est souple.

15. Dispositif selon la revendication 14, caracterisé par le fait que pour les corps de soutien (9) est prévu, du côté opposé au filet (1), un haubanage au sol (26).

16. Dispositif selon les revendications 14 et 15, caractérisé par le fait qu'aux corps de soutien (9) est fixe au moins un filet supplémentaire (29, 32) ayant une inclinaison différente.

17. Dispositif selon la revendication 16, caracte- risé par le fait que les corps de soutien présentent au moins deux parties (9a, 9b) pouvant pivoter l'une par rapport à l'autre a l'encontre d'une force de rappel et entre lesquelles est tendu le filet supplémentaire (32).

18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 a 17, caracterisé par le fait que le filet (1) est couvert dans la région du sol par une glissière (34).

19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérise par le fait que les corps de soutien (9) sont enveloppes, au moins par regions, de feuilles à coussin d'air.