FR2484766A1 - Moissonneuse de recolte, notamment ensileuse - Google Patents

Abstract

CETTE MOISSONNEUSE DE RECOLTE EST EQUIPEE DE MOYENS DETECTEURS POUR DECELER LA PRESENCE D'OBJETS INDESIRABLES. CETTE MOISSONNEUSE COMPREND DES MOYENS DE TRAITEMENT DU PRODUIT RECOLTE 14, DES MOYENS D'ALIMENTATION 21 A 24 POUR DELIVRER LE PRODUIT RECOLTE A CES MOYENS DE TRAITEMENT, UN TRAIN DE TRANSMISSION 12, 15, 16, 20 POUR ENTRAINER LES MOYENS D'ALIMENTATION ET DES MOYENS DETECTEURS 26, 27 POUR DECELER LE PASSAGE D'OBJETS INDESIRABLES A TRAVERS LES MOYENS D'ALIMENTATION, CES MOYENS DETECTEURS INTERVENANT, A LA DETECTION D'UN OBJET INDESIRABLE, EN DECLENCHANT UNE INTERRUPTION DU TRAIN DE TRANSMISSION VERS LES MOYENS D'ALIMENTATION. CE DISPOSITIF EVITE UN DEBRAYAGE PATINANT ET LE RETABLISSEMENT DE L'ENTRAINEMENT SI L'OBJET PERTURBATEUR N'A PAS ETE ELIMINE.

Description

i La présente invention concerne des moissonneuses de récolte et, plus

précisément, des machines de ce genre qui comportent un dispositif pour déceler la présence d'objets

indésirables dans ces machines.

Multiples sont les objets, tels que pierres, morceaux de bois, de matières plastiques et de métaux, qui peuvent se trouver dans la trajectoire d'une moissonneuse de récolte qui fauche ou ramasse des récoltes, ce qui risque de provoquer des endommagements des organes de traitement des récoltes contenus dans la machine. Les moissonneuses particulièrement exposées à de tels endommagements sont les ensileuses. Dans une machine de ce genre, les organes de traitement des récoltes comprennent un organe de coupe rotatif auquel est associée une barre de coupe, cet organe et cette barre ayant un caractère de précision avec des jeux et intervalles fins et étant enfermés dans le corps de la machine, ce qui exclut d'y avoir facilement accès. Un organe de coupe fonctionne d'habitude à une grande vitesse de rotation et présente une inertie considérable, si bien que des dommages graves peuvent se produire si des corps étrangers

parviennent à l'organe dé coupe. Les morceaux de bois ne consti-

tuent d'habitude pas un danger grave. Les pierres sont plus dangereuses, mais en général elles volent en éclats, bien

qu'elles puissent ébrécher des lames sur l'organe de coupe.

Les matières plastiques et les métaux non ferreux sont rares et, en tout cas, ils sont relativement mous. Le risque majeur provient donc d'objets de métaux ferreux qui sont à la fois nombreux et nuisibles. Ces objets indésirables peuvent être des pièces entières ou brisées qui se sont détachées de machines, des outils qui ont été abandonnés dans les champs ou qui ont été projetés de machines en mouvement sous l'effet de chocs, des broches d'attelage, des poteaux de clôture ou des ferrailles abandonnées par des personnes indélicates. Le niveau élevé de mécanisation atteint de nos jours, joint aux contraintes imposées à une main-d'oeuvre en diminution, ont probablement abouti à un risque accru d'accumulation de débris ferreux dans toutes les régions, risque qui est encore augmenté à proximité des villes par les habitudes d'abandon des déchets. Qu'ils produisent ou non des dommages à une machine, les objets métalliques qui passent à travers celle-ci viennent se loger dans les récoltes traitées par la machine et peuvent

finalement blesser le bétail nourri avec ces récoltes.

Des détecteurs en général et, plus particulièrement, des détecteurs de métaux utilisés sur des ensileuses sont déjà connus dans la technique. Toutefois, les dispositifs connus dans l'état antérieur de la technique présentent par inhérence

un ou plusieurs inconvénients qui ne les rendent guère intéres-

sants dans certaines applications, en particulier dans la protection fiable des moissonneuses coûteuses de récolte. Les détecteurs de métaux connus fonctionnement souvent à des fréquences élevées d'excitation et ils sont sensibles à la

présence d'humidité, à divers types de végétation, aux vibra-

tions ou à des influences similaires. En conséquence, ils imposent au conducteur de la machine la lourde tâche de procéder constamment à une surveillance et à un réglage ou un étalonnage du dispositif de détection. Même aux fréquences d'excitation relativement basses, ces détecteurs souffrent dans une mesure importante de leur portée excessive de détection, ce qui les rend inutilisables dans les circonstances o on leur demande d'être très précis, hautement fiables et à l'abri de la production de fausses alertes. En outre, les dispositifs de détection connus dans l'état antérieur de la technique sont situés dans des positions telles que, pour une raison ou pour une autre, ils peuvent ne pas détecter de manière satisfaisante la présence d'objets étrangers qui arrivent. Un exemple de dispositif de détection situé; sur une moisonneuse de récolte, en un point qui s'est révélé moins que satisfaisant, est fourni

par le brevet britannique no 1 343 556 qui propose l'utilisa-

tion d'un dispositif. de détection monté dans la plaque de fond de l'organe de coupe d'une moissonneuse. Avec une telle machine, il a été constaté que des objets indésirables, situés sur le dessus du tapis récolté qui entre dans la machine, peuvent passer inaperçus du dispositif. En outre, cette situation du

dispositif détecteur se traduit par le fait que chaque acces-

soire interchangeable pour la machine doit comporter son propre dispositif détecteur, au lieu que celui-ci soit un équipement standard prévu dans le corps de la fourragère, ce

qui augmente le prix de revient de ces accessoires.

Par ailleurs, il a également été proposé d'utiliser des moyens d'arrêt de l'entraînement en combinaison avec des détecteurs de métaux sur des fourragères, de telle manière qu'à la détection d'un objet indésirable, l'entraînement d'un mécanisme d'alimentation soit arrêté. A ce moment, undébrayage de sécurité prévu dans le train de transmission entre en

action. En conséquence, le mouvement du mécanisme d'alimenta-

tion est arrêté brusquement, ce qui est souhaitable si l'on veut éviter que l'objet indésirable détecté pénètre davantage dans la machine. Le conducteur peut alors inverser le mécanisme d'entraînement du dispositif d'alimentation pour éliminer l'objet indésirable. Toutefois, cet arrêt brusque de la commande du mécanisme d'alimentation peut être préjudiciable pour les moyens de transmission eux-mêmes. D'autre part, tant que le conducteur n'intervient pas, le débrayage de sécurité continue à patiner et un patinage prolongé est indésirable, car il a tendance à produire un échauffement excessif. Par ailleurs, après que l'entraînement du mécanisme d'alimentation a été arrêté sous la commande du dispositif de détection, il peut arriver qu'au lieu d'inverser le sens d'entraînement du mécanisme d'alimentation pour expulser de la machine l'objet indésirable, le conducteur rétablisse par mégarde l'entraînement du mécanisme d'alimentation dans le sens normal de service. Il en résulte évidemment que l'objet indésirable

est entraîné vers l'organe de coupe ou vers tout autre dispo-

sitif de traitement des récoltes, ce qui annihile le but recherché par la mise en place du dispositif détecteur. Un tel système est décrit dans le mémoire du brevet britannique

no 1 528 490.

Dans un autre système connu, un détecteur de métaux sur une ensileuse est combiné avec un dispositif d'arrêt de

l'entraînement du mécanisme d'alimentation et avec un dispo-

sitif de commande électrique qui commence à fonctionner dès qu'un objet indésirable est détecté. Le dispositif de commande électrique est accouplé à un mécanisme de débrayage patinant dans le train de transmission pour le mécanisme d'alimenta- tion et il agit, à la détection d'un objet indésirable, de

manière à débrayer progressivement le mécanisme de débrayage.

Ce système peut donc poser lui aussi des problèmes d'échauf-

fement excessif et de charges de choc et il laisse lui aussi la possibilité de rétablir la transmission normale avant que

l'objet détecté n'ait été éliminé.

D'après l'invention, une moissonneuse de récolte comprend des moyens de traitement du produit récolté, des moyens d'alimentation pour déliver le produit récolté aux moyens de traitement, un train de transmission pour entraîner les moyens d'alimentation et des moyens détecteurs pour déceler le passage d'objets indésirables à travers les moyens d'alimentation, ces moyens détecteurs pouvant intervenir, lors de la détection d'un objet indésirable, en déclenchant

un arrêt instantané de l'entraînement des moyens d'alimenta-

tion et en interrompant le train de transmission pour ces

moyens d'alimentation.

De préférence, le train de transmission comprend un mécanisme d'inversion d'entraînement qui peut passer d'un sens d'entraînement normal à un sens d'entraînement inversé par l'intermédiaire d'une position neutre, des premiers moyens étant prévus pour permettre la manoeuvre manuelle du mécanisme d'inversion d'entraînement et des seconds moyens étant prévus de manière à intervenir sous la commande des moyens détecteurs en faisant passer automatiquement le mécanisme d'inversion d'entraînement dans sa position neutre lors de la détection

d'un objet indésirable, interrompant ainsi ve train de trans-

mission. Les premiers et les seconds moyens peuvent comprendre respectivement un premier et un second systèmes de tringlerie, ces deux systèmes étant en relation mutuelle, mais pouvant

être actionnés indépendamment.

Des moyens d'arrêt de l'entraînement peuvent faire partie du second système de tringlerie, ces moyens d'arrêt d'entraîneement pouvant être actionnés pour interrompre l'entraînement des moyens d'alimentation de la machine lors de la détection d'un objet indésirable. De préférence, les moyens d'arrêt de l'entraînement comprennent une roue à rochet fixée sur un arbre entrainé par le mécanisme d'inver- sion de l'entraînement et entraînant à son tour les moyens d'alimentation, un cliquet monté sur une biellette qui fait partie du second système de tringlerie et des moyens pour maintenir le cliquet hors de prise de la roue à rochet en l'absence d'un objet indésirable et pour permettre au cliquet de se mettre en prise avec la roue à rochet lorsque la présence

d'un objet indésirable est décelée par les moyens détecteurs.

Les moyens qui déterminent la position du cliquet par rapport à la roue à rochet peuvent être constitués par un solénoide qui peut être monté dans un circuit électrique contenant les

moyens détecteurs et protégé par deux interrupteurs électri-

ques, l'un de ces interrupteurs étant monté dans la partie

du circuit qui est commune aux moyens détecteurs et au solé-

noide, tandis que l'autre interrupteur est monté dans la

partie du circuit qui est propre au solénoïde.

Des dispositions peuvent être prises pour que la mise en prise du cliquet avec la roue à rochet lors de la détection d'un objet indésirable ait pour effet de donner à la biellette qui porte le cliquet une impulsion dans un sens tel que la position d'autres organes du second système de tringlerie soit modifiée de manière à faire passer automatiquement en

position neutre le mécanisme d'inversion de l'entraînement.

Les rapports mutuels entre le premier et le second systèmes de tringlerie peuvent être tels que quand le second système a été actionné pour faire passer en position neutre le-mécanisme d'inversion de l'entraînement, le premier système ne puisse pas être actionné pour rétablir le sens normal de marche du mécanisme d'inversion de l'entraînement sans faire d'abord

passer ce dernier dans le sens d'entraînement inversé.

Le mécanisme d'inversion de l'entraînement peut comprendre une boîte de vitesse réversible manoeuvrable par une tige de commande qui est raccordée à la fois au premier et au second système de tringlerie et la tige de commande peut être actionnée par le premier et le second systèmes de tringlerie au moyen d'un système d'engrenages. Selon un autre mode de réalisation possible, la tige de commande peut être actionnée par le premier et le second systèmes de tringlerie au moyen d'un levier articulé sur la tige de commande en position intermédiaire entre ses extrémités et articulé par l'une de ses extrémités avec le premier système de tringlerie

et, par son autre extrémité, avec le second système de trin-

glerie. L'assemblage articulé entre le levier et le premier système de tringlerie peut comprendre un galet qui est en prise constante avec une fente servant de came, pratiquée

dans une pièce de connexion du premier système de tringlerie.

Les moyens détecteurs peuvent être constitués par un détecteur de métaux ferreux comprenant un 'générateur de signal capable de produire un signal de sortie continu pendant le fonctionnement normal, et une bobine magnétique capable de produire un signal électrique lorsqu'un objet ferreux passe à portée d'elle, ce signal électrique servant à interrompre le signal de sortie du générateur de signal et, par suite, à déclencher l'arrêt instantané de l'entraînement des moyens d'alimentation de la machine et l'interruption du train de

transmission de ces moyens.

L'invention est applicable en particulier à des ensileuses qui comprennent normalement au moins une paire de rouleaux pour comprimer le produit récolté et le délivrer aux moyens de traitement de ce produit, auquel cas la bobine magnétique des moyens détecteurs de métaux est montée de préférence en position fixe à l'intérieur de l'un des rouleaux. Cette disposition garantit une exploration plus sûre de la récolte coupée qui arrive et dans laquelle peuvent

être noyés des objets métalliques.

L'arrêt de l'entraînement des moyens d'alimentation

de la machine peut être effectué en même temps que l'inter-

ruption du train de transmission de ces moyens d'alimentation ou un peu après, cette dernière disposition étant à conseiller afin de réduire à un minimum les charges de choc au moment

o l'entraînement des moyens d'alimentation est arrêté.

L'interruption du train de transmission des moyens d'alimen-

tation garantit que le train de transmission ne subira pas d'efforts lors de l'arrêt de l'entraînement et qu'aucun élément

ne sera exposé à un échauffement excessif pendant cette période.

Deux moissonneuses de récolte auxquelles la présente invention est appliquée vont maintenant être décrites de façon plus détaillée, à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés. La fig. 1 est une vue schématique de dessus d'une ensileuse du type tracté, à laquelle la présente invention

est appliquée.

La fig. 2 machine représentée La fig. 3 ligne III-III de la La fig. 4 machine représentée et dans la direction éléments ayant été La fig. 5 tjon de la flèche V omission de certain mais sur éléments

tique.

* est une vue latérale schématique de la

sur la fig. 1.

est une vue en coupe, faite selon la

fig. 1.

est une vue latérale d'une partie de la sur la fig. 1, faite à plus grande échelle de la flèche IV de la fig. 1, mais certains

supprimés pour plus de clarté.

est une vue de dessus, faite dans la direc-

de la fig. 4, mais avec, là encore,

*s éléments pour plus de clarté.

La fig. 6 est une vue semblable à celle de la fig. 5, laquelle d'autres éléments encore ont été omis et les

représentés occupent une autre position caractéris-

La fig. 7 est une vue schématique, faite dans la direction de la flèche VII de la fig. 4, mais là encore avec

omission de certains éléments.

La fig. 8 est une vue partielle en coupe, faite selon

la ligne VIII-VIII de la fig.. 5.

La fig. 9 est une vue partielle en coupe, faite selon

la ligne IX-IX de la fig. 5.

La fig. 10 est une vue partielle en coupe, faite

selon la ligne X-X de la fig. 6.

La fig. 11 est une vue éclatée de la structure

représentée sur la fig. 5.

La fig. 12 est une vue semblable à celle de la

fig. 4, illustrant une autre forme de réalisation de l'inven-

tion. La fig. 13 est une vue latérale, faite dans la direction de la flèche XIII de la fig. 12, certains éléments

ayant été omis pour plus de clarté.

La fig. 14 est une vue semblable à celle de la fig. 12, mais dans une autre position caractéristique et avec

omission d'éléments pour plus de clarté.

La fig. 15 est une vue semblable à celle de la fig. 13, mais dans la position de la structure représentée sur la fig. 14 et, là encore, avec omission de certains éléments

pour plus de clarté.

Les fig. 16, 17 et 19 sont des vues en coupe, faites respectivement selon les lignes XVI-XVI, XVII-XVII et XIX-XIX

de la fig. 12.

La fig. 18 est une vue en coupe, faite selon la

ligne XVIII-XVIII de la fig. 14.

D'un bout à l'autre du présent mémoire et sauf indi-

cation contraire, les termes "en avant", "en arrière", "à droite", "à gauche" se rapportent au sens de mouvement de la

machine en service.

Pour se référer aux fig. 1 à 11, le premier mode de

réalisation se rapporte à une ensileuse du type tracté, compor-

tant un châssis principal 1 avec des poutres tubulaires de section carrée 2 et 3 qui s'étendent transversalement. Des roues 4 et 5 de contact avec le sol sont montées à rotation sur des supports (non représentés) aux extrémités respectives de la poutre 2. La machine est ractée dans le sens de travail A par une barre d'attelage 6 articulée à l'extrémité gauche de la poutre 2. Un organe de ramassage ou pick-up 7 est monté sur

le châssis 1 et délivre le produit récolté aux moyens de traite-

ment 8 par l'intermédiaire de moyens d'alimentation 9. Les moyens 8 de traitement du produit récolté comprennent un organe de coupe 14 monté à rotation qui coopère avec la barre de coupe fixe 25 pour traiter la récolte coupée qui arrive en la hachant

en menus fragments destinés à être ensilés. Ce produit d'ensi-

lage est acheminé vers une goulotte 10 pour être déchargé au

moyen de celle-ci dans un chariot remorqué (non représenté).

L'organe de ramassage 7 peut être remplacé par un accessoire pour récoltes plantées en rangs ou par un accessoire de coupe

directe par exemple, de façon connue en soi.

La force motrice est délivrée aux différents méca-

nismes de travail par un arbre moteur principal il qui s'étend

le long et au-dessus de la barre d'attelage 6. En service, -

l'arbre moteur il est accouplé à la prise de force du tracteur (non représenté) par son extrémité avant. L'arbre moteur principal 11 est raccordé, par son extrémité arrière, à une boite de vitesse 12 montée au voisinage de l'extrémité gauche du ch&ssis l. Un arbre de sortie 13 de la boîte de vitesse 12 s'étend à 900 par rapport à l'arbre moteur principal 11 à partir de la boite de vitesse, en direction transversale, vers les moyens de traitement B. A l'arbre de sortie 13 sont raccordés une paire de poulies 101 à gorgé trapézoïdale et un embrayage de sécurité 102. L'embrayage de sécurité 102 est accouplé à l'organe de coupe rotatif 14 du côté droit de la machine par un arbre à cardans 89 et un embrayage à roue libre 133 et il est agencé de manière à entraîner l'organe de coupe

rotatif 14 dans le sens B indiqué sur la fig. 2.

Les moyens d'alimentation 9 sont de conception géné-

ralement classique, avec un jeu de rouleaux alimentaires anté-

rieurs 21 et 22 pour comprimer la récolte coupée, la rassem-

bler et la diriger vers une paire de rouleaux alimentaires postérieurs 23 et 24, au voisinage immédiat de la barre de coupe 25. Les rouleaux alimentaires postérieurs 23 et 24 introduisent la récolte coupée dans l'organe de coupe rotatif14 au-dessus de la barre de coupe 25, en vue du traitement (en l'occurrence du hachage) de la récolte. La récolte traitée (produit d'ensilage) est déchargée en arrière et en haut à travers la goulotte de décharge 10, sous l'effet du mouvement qui lui est imprimé par l'organe de coupe rotatif 14. Le rouleau alimentaire postérieur et inférieur 24 est calé sur un arbre 103 qui est accouplé à un arbre moteur intermédiaire 20. Un pignon 104 est fixé sur l'arbre 103 du côté gauche du rouleau alimentaire associé 24, dans l'alignement d'un autre pignon 105 calé sur un arbre-tourillon 106 qui supporté le rouleau alimentaire antérieur et inférieur 22. Une chaîne 134 passe autour des pignons 104 et 105 de sorte que les rouleaux alimentaires inférieurs 22 et 24 soient constamment entraînés ensemble et dans le même sens. Les arbres 103 et 106 sont montés à rotation en des points fixes dans les parois latérales

32 et 33 de la machine.

Le rouleau alimentaire postérieur et supérieur 23 est calé sur un arbre 107 qui porte, à son extrémité gauche, un pignon 108 dans l'alignement d'un pignon 109 calé sur un

arbre 110 qui porte le rouleau alimentaire antérieur et supé-

rieur 21. Une cnaine 111 passe autour des pignons 108 et 109 de sorte que les deux rouleaux alimentaires supérieurs 21 et 23 soient entraînés ensemble et dans le même sens. Les arbres 107, , les pignons 108, 109 et la chaîne 111 n'ont pas été représentés sur la fig. 1 pour des raisons de clarté, mais ils

sont représentés sur la fig. 2.

L'ensemble du mécanisme d'alimentation 9, compre-

nant les rouleaux alimentaires 21, 22, 23 et 24, est entraîné

à partir de la boite de vitesse 12 au moyen de courroies trapé-

zoïdales 15 passant sur les poulies 101 montées sur l'arbre de sortie 13 et sur un autre jeu de poulies 112 montées sur un arbre d'entrée 113 d'une boîte de vitesse réversible et à réduction 16. L'arbre de sortie 114 de la boîte de vitesse à réduction et inversion 16 porte un pignon 115 qui transmet la force motrice à l'arbre intermédiaire 20 au moyen d'une chaîne 116 et d'un autre pignon 117, ce pignon 117 étant calé sur l'arbre intermédiaire 20. La boite de vitesse à inversion et réduction 16 comprend un jeu d'engrenages et un embrayage à

double mâchoire mobile, tous ces organes étant de type clas-

sique et, pour cette raison, n'étant ni représentés, ni

décrits avec de plus amples détails.

L'arbre intermédiaire 20 porte une roue dentée 96 qui est agencée de manière à engrener avec une autre roue sur un autre arbre intermédiaire qui est lui-même monté à rotation sur le châssis 1 de la machine et qui est accouplé à l'arbre 107 du rouleau alimentaire postérieur et supérieur par un arbre à cardans. L'autre roue dentée, l'autre arbre intermédiaire et l'arbre à cardans sont de type classique et n'ont pas été représentés sur les dessins pour plus de clarté. Ainsi, les rouleaux alimentaires supérieurs 21 et 23 sont toujours entraînés en sens opposé par rapport au sens de rotation des

rouleaux alimentaires 22 et 24. L6s rouleaux alimentaires supé-

rieurs 21 et 23 sont montés flottants au-dessus des rouleaux alimentaires inférieurs 22 et 24, par des moyens qui sont généralement connus dans la technique et, pour cette raison, ne sont ni représentés, ni décrits en détail. Les rouleaux alimen- taires antérieurs 21 et 22 sont faits d'acier inoxydable pour

une raison que l'on donnera ci-après.

L'arbre de sortie 114 de la boite de vitesse à inversion et réduction 16 porte, à son extrémité opposée au pignon 115, une roue dentée 118 qui est agencée de façon à entraîner une autre roue dentée 17 qui est montée à rotation libre sur l'arbre d'entrée 113 et qui est accouplée à un pignon 119 à partir duquel l'organe de ramassage 7 est

entraîné par des moyens classiques (non représentés).

Il est prévu des moyens générateurs de signaux, comprenant un générateur de signal constant 26 et une bobine magnétique 27. La bobine magnétique 27 (fig. 3) est agencée de manière à interrompre le signal constant produit par le générateur 26 toutes les fois que des objets indésirables arrivent au voisinage des rouleaux alimentaires 21 et 22. Le générateur de signal constant 26 est semblable à celui qui est décrit et représenté dans le mémoire du brevet britannique

n0 1 528 490 auquel il est ici fait référence.

Le générateur de signal constant 26 est monté sur -25 la poutre arrière 3 du châssis 1 et il produit un signal constant ininterrompu pendant le fonctionnement normal de la machine, c'est-à-dire en l'absence de passage d'un élément métallique fortuit à travers les rouleaux alimentaires 21 et 22. Au générateur de signal constant 26 est connectée électroniquement la bobine magnétique 27 qui est montée à l'intérieur du rouleau alimentaire antérieur et inférieur 22 (fig. 3) de la machine. La bobine magnétique 27 est construite de manière semblable à celle qui est décrite dans le mémoire

du brevet britannique n0 1 528 490.

La bobine magnétique 27 est constituée par un aimant en barre 120 (fig. 3) autour duquel sont enroulées des spires de fil métallique (non représentées). La bobine magnétique 27

est montée rigidement sur 1'arbre&fixe 28 par des boulons 121.

Avant son insertion dans le rouleau alimentaire 22, l'arbre28 est équipé de roulements à billes 30. Puis un collier 123 est placé sur les roulements 30 et inséré à travers une ouverture 124. Le collierl23 contient un arbre cannelé 106 qui traverse une ouverture 125 pratiquée dansla paroi latérale gauche 32 de la machine. Après que l'arbre 28 a été introduit à travers l'ouverture 124, le collier 123 est fixé à la paroi latérale gauche du rouleau alimentaire 22 par des boulons 126. L'arbre 106 porte à son autre extrémité le pignon 105 précité par lequel il est entraîné et il est monté à rotation dans la

paroi latérale 32 au moyen de roulements à billes 132.

L'extrémité droite du rouleau alimentaire 22 est

équipée de roulements à billes 29 et d'une collerette 127.

Une plaque de garde en acier 122 est placée et fixée sur la

face externe de la collerette 127 et du rouleau alimentaire 122.

Enfin, une plaque de montage 128 est placée sur l'arbre 28 et fixée à la paroi latérale 33 par des boulons 129. La plaque de montage 128 contient un collier agencé de manière à recevoir une clavette pour immobiliser l'arbre 28 en position fixe. Le système de montage qui vient d'être décrit permet au rouleau alimentaire 22 de tourner sans que l'arbre 28 tourne, ce qui

maintient la bobine magnétique 27 en position fixe à l'inté-

rieur du rouleau alimentaire 22.

Afin d'éviter que la bobine magnétique 27 détecte un quelconque objet ferreux faisant partie de la machine, des boucliers non magnétiques 130 sont placés de part et d'autre de l'aimant 120. D'autre part, afin d'éviter une détection des rouleaux alimentaires 21 et 22 par l'aimant 120, ces rouleaux sont construits, comme on l'a déjà mentionné précédemment,

en une matière non magnétique, à savoir l'acier inoxydable.

Par ailleurs, le circuit électronique comprend aussi

un solénoïde 35 qui est très nettement visible sur la fig. 4.

Le cylindre ou corps du solénolde 35 est monté rigidement sur le châssis principal 1 de la faucheuse au moyen d'un support fixé rigidement sur le châssis 1. Il est prévu une boite de commande 83 (fig. 1) qui est destinée à être montée sur le tracteur (non représenté) et à être connectée à la source d'énergie électrique du tracteur en 84. La boite de commande 83 est connectée de manière amovible, par des câbles 86, au générateur de signal constant 26, ce dernier étant connecté au solénoïde 35 par des conducteurs 87 et à la bobine magnétique 29 par des conducteurs 88. Un interrupteur électrique 48, du type normalement ouvert, est intercalé dans le circuit électrique

entre le générateur de signal constant 26 et le solénoide 35.

Un interrupteur à relais (non représenté) est prévu à l'inté-

rieur de la boîte de commande 83 pour interrompre l'alimen-

tation électrique du solénoïde 35 à partir de la batterie du tracteur en cas de détection de matière ferreuse. Le solénoïde comporte aussi un relais incorporé pour passer de la position "d' attraction"s à la position"de maintien" lorsque le plongeur du solénoïde a été attiré en position de retrait. Le courant d'attraction peut être par exemple de l'ordre de 20 A, alors que le courant de maintien peut être de l'ordre de 0,5 A.

Le mécanisme pour interrompre le train de transmis-

sion pour les rouleaux alimentaires 21 à 24 et l'organe de ramassage 7 est représenté sur les fig. 4 à 11 et comprend un système de tringlerie. Une biellette 36, raccordée au plongeur

' du solénoïde 35, s'étend vers le bas et supporte normale-

ment sur une cheville 37 un basculeur 38 qui est lui-même

monté à pivotement en 39 sur un levier oscillant 40 générale-

ment vertical et porte un cliquet 91. Un ressort 41, qui s'étend entre un point de fixation 42 sur le levier oscillant et un point de fixation 43 sur le basculeur 38 à l'opposé

du solénoïde 35 par rapport au pivot 39, sollicite le bascu-

leur 38 vers le bas, dans le sens opposé à la force de main-

tien normale du solénoïde 35.-Le levier oscillant 40 est monté à pivotement par son extrémité inférieure, au moyen d'un pivot

44, sur une pièce 45 qui est fixée rigidement sur le châssis 1.

Le levier oscillant 40 est mobile entre une première butée constituée par la pièce 34 et une seconde butée 46 fixée à cette dernière. La butée 46 est munie de moyens 47 pour absorber les chocs.' L'interrupteur électrique 48 est fixé sur une patte 49 sur le support 34 et il est agencé de manière à être fermé par le levier oscillant 40 lorsque celui- ci occupe la position représentée sur la fig. 4 et à s'ouvrir lorsque le levier 40 est déplacé vers la droite en considérant la fig. 4. Un ressort 50 s'étend entre le levier 40 et une partie fixe du châssis 1 pour solliciter le levier 40 vers la gauche en considérant la fig. 4, c'est-à- dire vers la position de

fermeture de l'interrupteur 48.

Une roue à rochet 51 est fixée sur l'arbre intermé-

diaire 20 à partir duquel tous les rouleaux alimentaires 21 à 24 sont entraînés. Pendant le fonctionnement normal de la faucheuse-ramasseusehacheuse-chargeuse,. le solénoïde 35 reçoit un signal constant en provenance du générateur de signal 26 et il est excité par ce signal, maintenant ainsi le basculeur 38 dans sa position d'attraction en retrait (sa position soulevée qui est représentée sur la fig. 4). Il en résulte que le cliquet 91 sur le basculeur 38 est hors de

prise des dents de la roue à rochet 51.

Comme on peut le voir très nettement sur les fig.4, et 6, le levier oscillant 40 est articulé à son extrémité supérieure sur une biellette 52 au moyen d'une cheville 53 qui coulisse dans une fente oblongue 54 pratiquée dans la biellette 52. A son autre extrémité, la biellette 52 est articulée, par une cheville-pivot 55, sur des biellettes 56 et 57. La biellette 57 est montée à pivotement en 58 sur une partie fixe 64 du châssis 1. La biellette 56 est articulée

en 59 sur un basculeur 60 qui sera décrit en détail ci-après.

Des moyens à ressort 61 s'étendent entre des points 62 et 63 situés en position intermédiaire entre les extrémités des

biellettes 56 et 57.

Le basculeur 60 est monté à pivotement par son autre extrémité sur un arbre 65 au moyen d'un coussinet 66. Une roue conique 67 est fixée sur le basculeur 60 en position concentrique avec l'arbre 65 et est agencée de manière à engrener constamment avec une autre roue conique 68 qui est elle-même montée à rotation libre sur une extrémité 69 d'un bras70. A son tour, la roue conique 68 est en prise avec une troisième roue conique 71 qui est-calée sur l'arbre 65 du cité opposé à la première roue conique 67 par rapport au bras 70. Le bras 70 est monté à rotation sur l'arbre 65 au moyen de coussinets 72, en position intermédiaire entre la première et la troisième roues coniques 67 et 71. L'arbre 65 porte une paire de bras supplémentaires 73 qui sont articulés, au moyen d'une ouverture allongée 74 et d'une cheville 75 qui coulisse dans cette dernière, sur une tige de commande -76 de la boite dé vitesse à réduction et inversion 16. La tige de commande 76 est agencée, de façon classique et généralement connue, de manière à déplacer les roues dentées de la boîte à réduction et inversion entre trois positions, à savoir une

position de marche avant (F) dans laquelle les rouleaux alimen-

taires 21 à 24 sont entraînés dans le sens o ils acheminent la récolte coupée vers l'arrière entre eux en direction de l'organe de coupe rotatif 14, une position neutre (N) dans

laquelle l'entraînement des rouleaux alimentaires est inter-

rompu et une position de marche arrière (R) dans laquelle les rouleaux alimentaires sont entraînés en sens inverse, de façon à décharger vers l'avant de la machine les matières qui se

trouvent dans l'intervalle entre eux.

Un arrêt 77 est soudé sur le basculeur 60 pour heurter une butée 78 (représentée seulement sur les fig. 6-et

) prévue sur la partie fixe 64 du châssis 1.

Le bras 70 se prolonge en direction transversale vers le côté gauche de la machine o il s'articule sur une tige de va-et-vient classique 80 (fig. 1) qui s'étend vers l'avant au-dessus de la barre d'attelage 6 en direction du tracteur (non représenté). Une butée 81 sur une pièce 82 fixée

au châssis 1 s'étend autour du bras 70 et limite son déplace-

ment vers la gauche en considérant la fig. 5.

En service, la machine est traînée à travers champs derrière un tracteur et la force motrice lui est fournie à partir de la prise de force du tracteur qui est raccordée à l'arbre d'entrée de force 11. L'organe de ramassage 7 ou un autre accessoire est abaissé en position de travail et mis en marche pour soulever la récolte depuis le sol et l'acheminer

vers les rouleaux alimentaires 21 à 24. Les rouleaux alimen-

taires 21, 22 et 23, 24 sont entraînés pour saisir entre eux la récolte reçue de l'organe de ramassage 7 et l'entraîner

vers l'arrière en direction de l'organe de coupe rotatif 14.

L'organe de coupe rotatif 14 est entraîné au moyen de l'arbre 13 à partir de la boite de vitesse 12 et il coopère avec la barre de coupe 25 pour hacher la récolte en menus fragments qui constitueront le produit d'ensilage. Le produit d'ensilage ainsi formé est déchargé par la goulotte 10 dirigée en haut et en arrière, sous l'effet de l'inertie qui lui est donnée par l'organe de coupe rotatif 14. Le produit d'ensilage est recueilli dans un chariot à fourrage attelé à l'arrière ou le long de la fourragère, puis il est transporté vers

un site de stockage.

Si un engorgement se produit dans l'organe de ramssage 7 ou dans les rouleaux alimentaires 21 à 24, le

conducteur de la machine arrête comme d'habitude la progres-

sion de celle-ci et inverse le sens d'entraînement des rouleaux alimentaires et de l'organe de ramassage pour supprimer cet

engorgement en expulsant vers l'avant la récolte ramassée.

Pendant le fonctionnement normal de la faucheuse, les éléments du mécanisme d'arrêt de l'entraînement et du mécanisme d'inversion de l'entraînement sont dans la position représentée sur la fig. 5. Autrement dit, le bras 73 de la tige de commande

est dans la position F (marche avant) et le bras 70 est appli-

qué vers la gauche contre la butée 81. Par ailleurs, le pivot entre les biellettes 56 et 57 est placé, comme le montre

la fig. 5, légèrement à gauche de la ligne reliant respecti-

vement les pivots 59 et 58 de la biellette 56 au basculeur 60 et la biellette 57 au support ou partie fixe 64. Le ressort 61

a tendance à maintenir ces biellettes dans la position décrite.

Ainsi, au cas o le basculeur 60 pivoterait vers le bas en

considérant la fig. 5, le point de pivotement 55 aurait ten-

dance à se déplacer vers la gauche, exerçant ainsi une traction

sur la biellette 52. Toutefois, étant donné que dans la posi-

tion normale, cette biellette 52 est dans une position telle que la cheville-pivot 53 sur le levier oscillant 40 bute contre l'extrémité droite de la fente oblongue 54, et étant donné que le levier oscillant 40 bute contre la butée 34, un -tel mouvement vers la gauche de lâ chevillepivot 55 entre les biellettes 56 et 57 est impossible. Cela signifie également que, dans la situation indiquée, la cheville-pivot 59 entre le basculeur 60 et la biellette 56 est un point fixe ou, en d'autres termes, que le basculeur 60 est maintenu fermement dans la position représentée sur la fig. 5. Dans ces conditions, lorsque le conducteur de la machine veut supprimer un engorgement, il pousse en arrière une poignée 90 prévue sur la tige 80,après avoir arrêté la progression de la machine. Il en résulte un mouvement pivotant en arrière du bras 70 qui s'éloigne de la butée 81 (vers la droite sur la fig. 5). Etant donné que le basculeur 60 qui porte la roue conique 67 est maintenu fermement en place, il en résulte un déplacement angulaire de la roue conique 68 autour de l'arbre 65, en même temps que le bras 70. La roue conique 68 tourne donc sur la roue conique 67 et, par réaction, la roue conique

71 tourne autour de son axe, ce qui fait tourner l'arbre 65.

Les bras 73, avec la tige de commande de vitesse 76, sont donc amenés d'abord dans la position N (neutre) dans laquelle l'entraînement est interrompu, puis dans la position R dans laquelle l'entraînement est inversé. Les positions F, N et R

des bras 73 correspondent aux positions F, N et R du bras 70.

Lorsque l'engorgement a été supprimé par l'expulsion vers l'avant de la récolte qui le provoquait dans la machine, on peut rétablir la position d'entraînement normal en tirant

sur la poignée 90 et en amenant tous les éléments à se dépla-

cer en sens opposés par rapport à ceux qui ont été indiqués ci-dessus. Ainsi, la boîte de vitesse à inversion 16 est d'abord amenée en position neutre (N), puis en position de marche avant (F). Il y a liéu de noter que, conformément la disposition classique, l'organe de coupe rotatif 14 n'a été ni inversé, ni arrêté pendant l'entraînement en marche arrière des rouleaux alimentaires 21 à 24 et de l'organe de ramassage 7. Cela provient du fait que l'organe de coupe rotatif est entraîné à une vitesse très élevée et qu'il est

relativement lourd, si bien que son intertie est considéra-

ble et qu'elle ne permet pas une inversion instantanée. Cela n'a guère d'importance, car les engorgements ne se produisent

habituellement pas dans l'organe de-coupe rotatif.

Ainsi, le fait qu'il soit prévu un détecteur de métaux et les éléments qui lui sont associés ne modifie aucunement

l'opération classique d'inversion de l'entraînement pour suppri-

mer les engorgements dans l'organe de ramassage ou autre acces- soire et dans l'organe d'alimentation, à l'aide du système de

tringlerie qui vient d'être décrit et qui est en relation mutuel-

le avec le système de tringlerie commandant l'interruption du train de transmission pour les rouleaux alimentaires, chacun de

ces systèmes pouvant être actionné indépendamment.

Pour en venir maintenant au fonctionnement du détecteur

de métaux et des éléments qui lui sont associés, il est nécessai-

re de commencer par décrire leur fonctionnement lorsqu'aucun élément métallique fortuit n'est délivré à l'organe de coupe rotatif. Les diverses connexions de la tringlerie sont encore

dans la position représentée-sur la figure 5.

Au cours du fonctionnement nonial de la faucheuse, c'est-

* à-dire lorsqu'il n'y a pas d'élément métallique fortuit au voisinage des rouleaux alimentaires 21 et 22, un signal constant est produit par le générateur de signal constant 26 et est appliqué à l'interrupteur à relais dans la boîte de commande 83, interrupteur qui est dans la position o il excite le solénoïde à partir de la batterie du tracteur. L'interrupteur à relais incorporé dans le solénoïde est dans sa position "de maintien" et le plongeur 35' est en position de retrait. De ce fait, le système d'arrêt de l'entraînement est dans sa position escamotée

ou hors service par rapport à la roue à rochet 51. L'arbre inter-

médiaire 20 peut donc tourner de la manière habituelle pour entraîner les rouleaux alimentaires 21 à 24 et l'organe de ramassage 7 dans le sens normal, c'est-à-dire dans le sens de

l'alimentation de l'organe de coupe rotatif 14 en récolte coupée.

Si un objet ferreux parvient aux rouleaux alimentaires antérieurs 21, 22 et travers le champ du flux produit par l'aimant de la bobine magnétique 27, un signal est produit et transmis au générateur de signal constant 26, le signal constant

de ce dernier étant alors interrompu. Il en résulte que l'inter-

rupteur à relais dans la boîte de commande 83 est actionné et interrompt l'alimentation du solénoïde 35 à partir de la batterie du tracteur, ce qui fait que le plong'eur 35' n'est plus maintenu dans sa position de retrait et retombe, avec la biellette 36 et le basculeur 38. Ces pièces se déplacent sous l'effet de la pesanteur et sous l'action du ressort 41 et le mouvement du basculeur 38 amène le cliquet 91 qu'il porte à se mettre en prise

avec la roue à rochet 51 et à arrêter instantanément l'entraine-

ment des rouleaux alimentaires 21 à 24 par l'intermédiaire de l'arbre 20. En même temps, la transmission est débrayée ou interrompue de la manière décrite ci-après. Il convient toutefois

de noter ici que, dans les dispositifs connus, le processus ci-

dessus décrit l'arrêt de l'entraînement des rouleaux alimentaires et de l'organe de ramassage ou autre accessoire aboutit à l'actionnement d'un débrayage à roue libre ou de sécurité. Tant que le conducteur de la machine n'intervient pas manuellement, par exemple en repoussant la poignée 90 en position neutre, le

débrayage continue à agir. Par contre, d'après la présente inven-

tion, le train de transmission est arrêté automatiquement.

Lorsque le cliquet 91 est mis en prise avec la roue à rochet 51, le basculeur 38 reçoit une impulsion vers la droite

en considérant la figure 5, d'o il résulte que le levier oscil-

lant 40 pivote vers la droite autour du pivot 44 jusqu'à ce qu'il

bute contre l'amortisseur de chocs 47 du dispositif de butée 46.

Ce mouvement pivotant du levier oscillant 40 attire la biellette 52 vers la droite et déplace avec celle-ci la cheville-pivot 55 entre les biellettes 56 et 57. Les biellettes 56 et 57 sont donc amenées par pivotement dans la position représentée sur la figure 6, position dans laquelle la cheville-pivot 55 se trouve à droite de la ligne reliant les pivots 59 et 58. Le ressort 61 a tendance à maintenir la cheville-pivot 55 à droite de la ligne reliant les pivots 59 et 58. Etant donné que le pivot 58 est fixé à la partie fixe 64, le basculeur 60 avec le pivot 59 qu'il porte est attiré dans le sens du pivot fixe 58 par le mouvement di- dessus décrit de la biellette 52. Il en résulte une rotation de la roue conique 67 qui provoque, par l'intermédiaire de la roue conique 68, un pivotement de la troisième roue conique 71 et de l'arbre 65, si bien que la tige de commande 76 est amenée dans la position N

par l'intermédiaire des bras 73 et que la boite de vitesse 16 est-

mise au point mort. Ainsi, le train de transmission pour les -

rouleaux alimentaires 21 à 24 et l'organe de ramassage 7 est

interrompu en même temps que l'arbre 20 est arrêté. Les différen-

tes connexions de la tringlerie peuvent être réglées de telle manière que le train de transmission soit interrompu juste avant

que l'entraînement soit arrêté, ce qui réduit au minimum la char-

ge de choc exercée sur le train d'engrenages. Il y a lieu de ' noter ici qu'alors que les bras 73 sont dans la position neutre (N), le train de transmission étant interrompu, le bras 70 est toujours en position F. Cela signifie que le bras 70 s'applique

contre la butée 81 vers la gauche en considérant la figure 5. Ce-

la signifie également que le conducteur de la machine ne peut pas tirer par mégarde sur la poignée 90 et rétablir l'entraînement

en marche avant, car cela lui est interdit par la butée 81.

Les moyens d'arrêt 77 sur le basculeur 60 coopèrent avec

la butée 78 prévue sur la partie fixe 64 pour empêcher le bascu-

leur de pivoter trop loin au moment o la biellette 52 est atti-

rée. Dès que le levier oscillant 40 pivote vers la droite en considérant la figure 4, sous l'effet de l'engrènement du cliquet 91 avec la roue à rochet 51, l'interrupteur 48 est ouvert pour

la raison donnée ci-après.

Dès que l'objet indésirable a été détecté, que l'entrai-

nement du mécanisme d'alimentation 9 et de l'organe de ramassage 7 a été arrêté et que le train de transmission a été interrompu en conséquence, la seule tâche qui reste au conducteur de la machine est d'arrêter la pimgression de celle-ci et d'inverser la commande. Pour inverser la commande, le conducteur pousse la poignée 90 vers l'arrière, ce qui fait pivoter le bras 70 dans

la position N. Etant donné que le basculeur 38 est toujours main-

tenu par la roue à rochet 51, le levier 40 et la biellette 52 sont maintenus fermement dans leurs positions d'extrême-droite en considérant la figure 6. Le pivot 55 peut donc être considéré comme un point fixe à ce moment. Le basculeur 60 est lui aussi

maintenu fermement dans la position représentée sur la figure 6.

En poussant la poignée 90 vers l'arrière, le conducteur fait -passer le bras 70 de la position F dans la position N, d'o il résulte 9ue, par l'intermédiaire du bras 70, des roues dentées 68 et 71, de l'arbre 65 et des bras 73, la tige de commande 76 passe de la position N dans la position Ro La transmission pour les rouleaux alimentaires 21 à 24 et pour l'organe de ramassage 7 est donc enclenchée en marche arrière et l'objet indésirable

est expulsé de la machine. Avec l'inversion du sens d'entraîne-

ment de l'arbre 20, la force d'engrènement entre la roue à rochet 51 et le cliquet 91 est supprimée. A ce moment, le bras 70 est toujours dans la position N, bien que la tige de commande 76 soit déjà dans la position Ro Cela signifie que le point de pivotement ne peut pas se déplacer davantage en direction de la boite de vitesse à inversion 16. Le passage du bras 70 de la position N à la position R n'affecte pas la position du pivot 75, mais amène plutôt le basculeur 60 à pivoter autour de l'arbre 65 dans le sens

de son écartement du pivot 58 sur la partie fixe 64 En consé-

quence, le basculeur 60 exerce une traction sur les biellettes 56, 57 et 52 pour les amener dans leurs positions initiales, comme le montre la figure 4. Le ressort 50 qui agit sur le levier oscillant 40 assiste ce mouvement en faisant pivoter le levier

40 vers la gauche sur la figure 4 et en soulageant la force exer-

cée sur la biellette 52 au moyen du pivot 53. Le ressort 50 assure donc le retour du levier oscillant 40 dans sa position initiale d'extrême- gauche, représentée sur la figure 5. En même temps,

avec l'élimination de l'élément métallique fortuit, l'interrup-

teur 48 est refermé par le retour du levier 40 dans sa position

initiale, si bien que le solénoïde 35 est réexcité par reconne-

xion à la batterie du tracteur, l'interrupteur à relais dans la boite de commande 83 étant déjà fermé. Initialement, le relais incorporé dans le solénoïde 35 est-dans la position "d'attraction"

pour soulever le plongeur 35' du solénoïde et le basculeur 38.

Une fois que ce soulèvement a été effectué, le relais incorporé

passe automatiquement dans la position "de maintien" dans laquel-

le il n'est délivré au solénoïde 35 qu'un courant faible, suffi-

sant pour maintenir le plongeur 35' et le basculeur 38 en position

soulevée.

Pour en revenir au moment ou un morceau de métal fortuit est détecté, le signal d'interruption appliqué au générateur de signal constant est produit par une variation du champ de flux de l'aimant de la bobine magnétique 27. Dès que l'entraînement

a été interrompu et que l'élément métallique détecté est immobi-

lisé, il n'y a plus de variation de ce champ de flux et, en conséquence, si aucune précaution n'était prise, le solénoïde 35 serait réexcité, du fait que le signal constant provenant du générateur 26 serait rétabli, si bien que l'interrupteur à relais dans la boite de commande reviendrait dans sa position initiale, rétablissant l'alimentation du solénoïde,d'o il résulterait que le basculeur 38 serait soulevé. Toutefois, comme on l'a expliqué précédemment, le basculeur 38 est maintenu fermement en position basse tant que la commande n'a pas été inversée. Le solénoïde 35 ne peut donc pas attirer vers le haut le basculeur 38 dans la

situation décrite et le relais incorporé dans le solénoïde res-

terait en position "d'attraction", délivrant un courant fort au

solénoïde pendant un laps de temps prolongé. Cela pourrait endom-

mager le solénoïde ou un coupe-circuit monté sur celui-ci.Au cas o un coupe-circuit est prévu, il "oscillerait" tant que le solénoïde est dans l'impossibilité d'attirer le basculeur 38 vers le haut. C'est pour éviter cela que l'interrupteur électrique 48 a été prévu dans le circuit du solénoïde. L'interrupteur 48 est agencé de manière à être ouvert lorsque le levier oscillant 40 a pivoté dans sa position d'extrême-droite représentée sur la figure 5. Ainsi, tant que le basculeur 38 est bloqué par la force d'engrènement avec la roue à rochet 51, le solénoïde 35 ne peut pas être excité, ce qui exclut son endommagement par échauffement excessif ou celui d'un coupe-circuit associé. On notera que le détecteur se remet automatiquement en l'état initial lors de

l'élimination de l'objet détecté.

Après avoir inversé le sens d'entraînement de la manière décrite pour dégager l'objet indésirable, le conducteur de la machine exerce une traction sur la poignée 90, ce qui déplace la tige 80 vers l'avant. Il en résulte que le bras 70 pivote vers l'avant autour de l'arbre 65. Dans cette situation, les

biellettes 56 et 57 sont déjà dans leur position initiale repré-

sentée sur la figure 5. Le point de pivotement 55 est donc situé à gauche, en considérant la figure 5, par rapport à la ligne reliant les pivots 59 et 58. Le mouvement pivotant en avant du bras 70 autour de l'arbre 65 a tendance à repousser le basculeur et le pivot 59 qu'il porte en direction du pivot 58. Cela est rendu impossible par la biellette 56 et la biellette 52 qui ne peuvent pas pivoter davantage vers la gauche en considérant la figure 5, en raison de la butée du levier oscillant 40 contre l'arrêt 34. En conséquence, un mouvement pivotant du bras 70 de la position R à la position F en passant par la position N a

pour effet de faire tourner la roue conique 68 sur la roue coni-

que 67 et, par suite, de faire également tourner la roue conique 71, d'o il résulte que les bras 73 pivotent de la position R

dans la position F en passant par la position N. Ainsi, l'entraî-

nement en marche arrière des rouleaux alimentaires 21 à 24 et

de l'organe de ramassage 7 est d'abord interrompu (position neu-

tre), puis les transmission des rouleaux alimentaires et de l'organe de ramassage sont rétablies, de sorte que l'opération

normale de récolte puisse être poursuivie.

Le dispositif décrit ci-dessus convient particulièrement

bien pour des machines équipées d'une boite de vitesse à inver-

sion avec un mécanisme d'embrayage à double mâchoire.

On se réfèrera maintenant aux figures 12 à 19 pour décri-

re une autre forme de réalisation de la présente invention. On a donné les mêmes numéros de référence aux éléments de cette forme de réalisation qui sont semblables à ceux de la première forme

déjà décrite.

Les rouleaux alimentaires postérieurs 23 et 24 sont

entraînés à partir de la boite de vitesse à inversion et réduc-

tion 16 au moyen d'un système de chaîne sinueuse 201. La boîte de vitesse à réduction et inversion 16 comprend des engrenages réducteurs claissiques et un mécanisme d'inversion classique à double effet du type à friction. Ces éléments sont connus en soi dans la technique et, pour cette raison, ils n'ont pas été

représentés et ne seront pas décrits avec de plus amples détails.

-Le système de chaîne sinueux 201 comprend six pignons et une seu-

le chaîne 202 qui passe sur ceux-ci de la manière décrite ci-

après. Un premier pignon 203 est calé sur l'arbre de sortie 114 de la boite de vitesse à inversion 16 et il tourne dans le sens 204. Un deuxième et un troisième pignons 205 et 206 sont fixés

respectivement sur les arbres 106 et 110 des rouleaux alimentai-

res postérieurs inférieur et supérieur 23 et 24. La chaîne 202 passe sur les pignons 205 et 206 de telle manière que le pignon 205 se trouve à l'extérieur de la boucle formée par la chaîne 202 et que le pignon 206 soit situé à l'intérieur de cette boucle,

d'o il résulte que les rouleaux alimentaires 23 et 24 sont en-

traînés dans les sens opposés 207 et 208. La chaîne 202 passe également sur un pignon inverseur 209 qui est monté à rotation sur un support fixe, ainsi que sur une paire de poulies de tension 210 et 211 montées à rotation sur un bras pivotant 212 sollicité par un ressort. Les rouleaux alimentaires antérieurs

21 et 22 sont entraînés à partir des rouleaux alimentaires pos-

térieurs 23 et 24 de façon classique.

Dans cette forme de réalisation, la roue à rochet 51 est calée, non pas sur l'arbre 20, mais sur l'arbre 106 qui est monté

à rotation sur des supports supplémentaires 213,249 fixés respec-

tivement à la poutre 2 du châssis 1 et à la boîte de vitesse 16.

Les éléments électriques et électroniques de la forme de réalisation considérée maintenant sont identiques à ceux de la première forme de réalisation. Seuls les éléments mécaniques sont différents. Les éléments mécaniques utilisés pour interrompre le

mécanisme d'entraînement de l'organe d'alimentation sont représen-

tés sur les figures 12, 13 et vont être maintenant considérés en détail. Le support 214 est fixé sur la poutre principale 2 et il supporte un élément 215 qui s'étend entre les supports 213, 214 et sur lequel est monté le solénoide 35. De même que dans la première forme de réalisation, la biellette 36 s'étend vers le

bas à partir du cylindre ou corps du solénoide 35 et elle suppor-

te normalement sur la cheville 37 le basculeur 38 qui porte le cliquet 91, le basculeur 38 étant monté pivotant en 39 sur le levier oscillant 40 vertical dàns l'ensemble. Le ressort 41 qui s'étend entre le basculeur 38 et le levier oscillant 40 sollicite le basculeur 38 vers le bas, contre la force de maintien normale du solénoïde 35. Dans cette forme de réalisation, le levier

oscillant 40 est fixé par son extrémité inférieure sur un arbre-

pivot 216 qui est monté à rotation sur les supports 213, 214. Le levier oscillant 40 est mobile entre les supports 213, 214 et' il porte, à son extrémité opposée à l'arbre pivotant 216, un organe d'actionnement 221 qui est agencé de manière à fermer l'interrupteur électrique 48 monté sur l'un des supports 213 lorsque le levier oscillant occupe sa positiond'extrême-gauche représentée sur la figure 12. Lorsque le levier oscillant 40 est amené dans sa position d'extrême-droite représentée sur la figure 14, l'interrupteur électrique 48 est ouvert, ce qui interrompt l'alimentation électrique du solénoïde 35. Le levier oscillant est mobile entre une position d'extrême-gauche représentée sur la figure 12, dans laquelle il bute contre un arrêt (non

représenté) qui l'empêche de se déplacer davantage vers la gau-

che, et une position d'extrême-droite représentée sur la figure

14, dans laquelle il bute contre l'arrêt 46.

L'arbre-pivot 216 porte en outre un.bras 217 sur lequel une biellette 218 est articulée sur un pivot 219. Par son autre extrémité, la biellette 218 est articulée, au moyen d'un pivot 220, sur une paire de pattes 222 qui sont fixées sur un bras supplémentaire 223. Le bras supplémentaire 223 fait rigidement partie d'un élément basculant 227 qui comprend un arbrepivot 224 monté à pivotement dans des supports 225 et 249. Le bras 223 s'étend vers le haut en direction du mécanisme de commande de la boîte de vitesse à inversion qui sera décrit ci-après. Un ressort 226 s'étend entre la biellette 218 et l'élément basculant 227 de manière à avoir tendance à faire pivoter l'élément basculant 227, la biellette 218, le bras 217 et le levier oscillant 40 vers

leurs positions d'extrême-gauche représentées sur la figure 12.

Le mécanisme de commande de la boîte de vitesse à inver-

sion comprend le bras 70 qui est monté pivotant, par l'une de ses extrémités, sur la boîte de vitesse 16 et qui est articulé par son autre extrémité sur la tige à va-et-vient 80 (représentée uniquement sur les figures 1 et 2 qui illustrent la première forme de réalisation). Sur la tige 70 est montée à pivotement une plaque -plane ou biellette 228 qui présente une ouverture oblongue 229 de profil spécial, ayant la forme générale d'un S et jouant le

rôle de came. Un galet 230, monté à rotation à l'une des extrémi-

tés d'un bras de commande 231, est placé à l'intérieur de l'ou-

vdrture 229 de profil spécial. Le bras de commande 231 est arti-

culé, en un point 232 intermédiaire entre ses extrémités, sur

la tige de commande 76 de la boîte de vitesse à inversion 16.-

L'autre extrémité du bras de commande 231 est articulée, au niveau du pivot 248, sur une pièce creuse 233 munie d'un collier

234. Une tige 235 traverse le collier 234 et comporte une extré-

mité de butée 236 qui, dans la position N (neutre), bute contre le côté 237 de la pièce creuse 233. Deux écrous 238 sont fixés sur la tige 235 en un point situé à distance de l'extrémité de

butée 236 et une bague annulaire de butée 239 est appliquée con-

tre ces écrous. Un ressort 240 s'étend entre la bague de butée 239 et le collier 234. La tige 235 est articulée, au moyen d'un pivot 241, sur une biellette 242 qui est elle-même montée à pivotement, au niveau du pivot 243, sur une pièce de support 244 fixée sur un support 249. La pièce de support 244 porte également une butée 245 dont le rôle sera indiqué ciaprès. Un ressort 246 s'étend entre le pivot 243 de la biellette 242 sur la pièce de support 244 d'une part et un point de montage 247 sur la tige 235 d'autre part. Le ressort 246 peut passer d'un côté à l'autre

du pivot 241, de la manière décrite ci-après.

Le bras supplémentaire 223 de l'élément basculant 227

s'étend depuis le bas et d'un côté du pivot 241 entre la biellet-

te 242 et la tige 235 d'une part et entre le pivot 241 et la

boite de vitesse 16 d'autre part.

On considèrera maintenant le mode de fonctionnement des différents éléments de la tringlerie, en partant de la situation dans laquelle le mécanisme est dans sa position neutre et le dispositif de détection des métaux est au repos. Cette situation est illustrée par les figures 12 et 13. Le bras 70 et, par suite, la biellette 228 sont dans leur position neutre intermédiaire N.

Le galet 230 occupe également sa position intermédiaire N, main-

30. tenant ainsi le bras de commande 231 et la tige de commande 76 dans les positions représentées sur la figure 13. Le ressort 240 -est en extension et sollicite le pivot 248 vers sa position basse N visible sur la figure 13. La tige 235 et la biellette 242 sont presque alignées l'une sur l'autre, le pivot 241 étant juste à gauche de son "point mort" et à gauche de l'axe du ressort 246 comme le montre la figure 13, le ressort 246 ayant tendance à maintenir le pivot 241 dans cette position.-En supposant qu'une pression est exercée sur la tige 235-en direction de la biellette 242,le pivot 241 aura tendance à se déplacer davantage encore

vers la gauche en considérant la figure 13. Ce déplacement sup-

plementaire est empêché par le bras 223 de l'élément basculant 227 qui se comporte comme une butée. Ainsi, dans cette situation,

le pivot 241 peut être considéré comme un point fixe.

Pour enclencher le mécanisme d'entraînement de l'organe d'alimentation dans le sens de travail normal, le conducteur de la machine place le bras 70 et la biellette 228 dans la position

F dans laquelle le galet 230 est repoussé vers le bas par l'ou-

verture 229, comme le montre la figure 13. Pendant la première partie de ce mouvement du galet 230, le bras de commande 231 est amené à pivoter autour du pivot 248, attirant ainsi la tige de commande vers l'extérieur de la boite de vitesse 16, jusqu'à ce que les plaquettes de l'embrayage à friction contenu dans la boite de vitesse 16 se mettent en prise. Pendant la dernière partie de ce mouvement du galet 230, le point de pivotement 232 entre le bras de commande 231 et la tige 76 prend une position basse fixe (en considérant la figure 13). En conséquence, le bras 231 pivote dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour du pivot 232 pendant la dernière partie du mouvement en question du galet 230 entre la position N et la position.F. Il en résulte que le pivot 248 entre le bras 231 et la pièce creuse 233 est déplacé vers le haut en considérant la figure 13, de la position N à la position F, ce qui a pour effet de comprimer le ressort 240. Cette compression donne lieu à la pression nécessaire des plaquettes de l'embrayage à friction. Au cours de cette opération,

le pivot 241 entre la tige 235 et la biellette 242 n'a pas bougé.

Si un engorgement se produit dans l'organe d'alimentation 9, la progression de la machine est arrêtée et la transmission vers l'organe d'alimentation est tout d'abord interrompue par -passage du bras 70 en position N. Il en résulte que le ressort 240 se détend et repousse le pivot 248 de la position F vers la position N et que la tige de commande 76 est repoussée dans sa

position intermédiaire N. Pour supprimer l'engorgement, le con-

ducteur de la machine veut normalement inverser le sens de l'en-

traînement de l'organe d'alimentation, de façon à expulser vers l'avant les matières accumulées entre les rouleaux 21 à 24. Pour ce faire, il place le bras 70 et la biellette 228 qui lui est adjointe dans la position R. De cette manière, le galet 230 est repoussé vers le haut (en considérant la figure 13) par la

fente 229 et la tige de commande 76 est repoussée vers sa posi-

tion de retrait complet R, jusqu'à ce que les plaquettes de friction de marche arrière dans la boîte de vitesse entrent en prise. Dès que cela se produit, le pivot 248 a tendance à se déplacer vers le bas en considérant la figure 13. Ce mouvement est empêché par le fait que la surface 237 de la pièce creuse 233 bute contre l'extrémité de butée 236 de la tige allongée 235,

ce qui fait que le bras 231 exerce une traction sur la tige 235.

Ainsi, la position R du pivot 248 coïncide avec sa position N. Tant que le conducteur repousse la tige 70 dans sa position R,

l'organe d'alimentation 9 est entraîné en marche arrière.

Lorsque l'engorgezent a été supprimé, la position de marche normale peut être rétablie, après avoir d'abord interrompu la transmission inversée vers les rouleaux alimentaires 21 à 24 et le dispositif de ramassage 7. Il est visible que dans cette forme de réalisation également, la présence du dispositif de

détection des objets ferreux et des éléments qui lui sont asso-

ciés ne change rien au processus normal d'inversion de la commande pour la suppression d'engorgements dans l'organe de

ramassage ou autre accessoire ou dans l'organe d'alimentation.

Comme on l'a déjà indiqué, les éléments électriques et électroniques de cette forme de réalisation sont identiques à

ceux qui étaient utilisés dans la première forme de réalisation.

On supposera que les différentes connexions de la tringlerie sont dans la position de marche avant F décrite ci-dessus. Lorsqu'un objet ferreux parvient aux rouleaux alimentaires antérieurs 21 et 22 et traverse le champ de flux produit par l'aimant de la

bobine magnétique 27, le plongeur 35' du solénoïde et la biellet-

te 36 se déplacent vers le bas, en raison de la désexcitation "du solénoïde, de la manière décrite à propos de la première forme

de réalisation. La pesanteur et la force du ressort 41 sollici-

tent vers le bas le basculeur 38 et le cliquet 91 qu'il porte, d'o il résulte que le cliquet 91 entre en prise avec la roue à rochet 51. Le cliquet 91, le basculeur 38 et le levier oscillant reçoivent donc une impulsion vers la droite en considérant la figure 12, jusqu'à ce que le levier oscillant 40 heurte la butée 46 et ouvre l'interrupteur 48 pour mettre le solénoîde 35 hors

circuit. Le blocage de la roue à rochet 51 interrompt immédia-

teiment l'entraînement des rouleaux alimentaires 21 à 24. Dans les

dispositifs connus utilisant des moyens similaires d'interrup-

tion de l'entraînement, le système doit prendre en charge à la

fois les forces d'inertie et la pleine puissance qui est normale-

ment fournie au mécanisme d'alimentation. D'après la présente

invention, le train de transmission vers le mécanisme d'alimen-

tation 9 est interrompu en plus de l'arrêt de l'entraînement du mécanisme d'alimentation. Le débrayage automatique du train de

transmission va maintenant être décrit de façon plus détaillée.

Le mouvement pivotant du levier oscillant 40 a pour effet que la biellette 218 est attirée vers la droite en considérant la fig. 12, d'oc il résulte que l'élément basculant 227 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, toujours en considérant la fig. 12. Par suite, le bras 223 entre en prise avec la tige 235 et avec la biellette 242 au niveau de leur pivot mutuel 241 et il repousse ce pivot 241 dans le sens de son écartement de la bot-e de vitesse 16. La butée 245 sur l'élément de support 244 limite ce mouvement. La nouvelle position des connexions 235, 242 est représentée sur la fige 15. Il est visible que le pivot 241 est passé de l'autre côté du ressort 246, si bien que ce dernier a tendance a maintenir les connexions dans leur nouvelle position. Etant donné que le pivot 243 est fixe par rapport au chZissis, le pivot 241 s'est déplacé vers le haut en considérant la fig. 15, ce qui permet au ressort de compression 241 de se détendre et au pivot 248 entre la pièce creuse 233 et le bras 231 de se déplacer davantage vers le haut pour prendre la position D (détection). La position D est la plus haute que peut prendre le pivot 248 (fig. 15). Etant donné qu'à ce moment le galet 230 est dans sa position la plus basse (F) dans l'ouverture profilée 229, le pivot central 232 entre le bras de commande 231 et la

tige de commande 76 prend la position intermédiaire N. En consé-

quence, les embrayages à friction dans la boite de vitesse 16 ont éte débrayés et, par suite, le train de transmission vers les rouleaux Alimentaires 21 à 24 et vers l'organe de ramassage 7est

interrompu. En fonction des rapports de transmission des diffé-

rentes connexions de la tringlerie, l'interruption du train de

transmission peut précéder l'arrêt-de l'entraînement du mécanis-

me d'alimentation ou coïncider avec lui.

Il est visible que dans cette situation, étant donné que le bras 70 et la biellette 228 qui lui est associée occupent toujours la position F, le conducteur de la machine ne peut pas réenclencher par mégarde le mécanisme d'entraînement en marche normale, sans commencer p>ar inverser le sens d'entraînement pour

éliminer la matière ferreuse détectée.

Pour inverser le sens d'entraînement, le conducteur repousse le bras 70 et la biellette 228 qui lui est associée vers la position R. -Dans la première moitié de ce mouvement, c'est-à-dire entre la position F et la position N, du bras 70, le cliquet 91 est toujours maintenu fermement dans sa position

abaissée par la roue à rochet 51, si bien que toutes les biel-

lettes sont fermement maintenues elles aussi dans les positions représentées sur les fig. 14 et 15. Ainsi, le pivot 241 entrela tige 235 et la biellette 242 ne peut pas encore revenir dans sa position initiale. De même, abstraction faite du déplacement limité,permis par la compression du ressort 240, le pivot 248, entre le bras 231 et la pièce creuse 233, est maintenu presque fermement dans sa nouvelle position. Au moment o le galet 230 passe dans la position N, la tige de commande 76 est déplacée vers la position R; à ce moment, le sens d'entraînement est inversé et l'objet indésirable est expulsé de la machine. En même temps, la force d'engrènement entre la roue à rochet 51 et

le cliquet 91 est supprimée.

Le mouvement du bras 70 et de la biellette 228 qui lui est associée entre la position N et la position R a pour effet que le pivot 241 se rapproche de la boîte de vitesse 16 et que la biellette 242 et la tige 235 prennent une positionen ligne droite, du fait qu'à ce moment, le pivot 232 entre le bras 231 et la tige de commande 76 est fixe. En effet, la tige 76 a déjà pris sa position de retrait complet et elle est donc arrêtée par une butée. Tandis que le galet 230 approche de la position R, le bras de commande 231 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre autour du pivot 232, ce qui amène le pivot 248 à prendre sa position R/N. Le ressort 246 aide le pivot 241 à atteindre sa position initiale et le ressort 226 amène l'élément basculant 227 a pivoter dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en considérant la fig. 12 et à déplacer avec lui la

biellette 218 et le levier oscillant 40. De ce fait, l'inter-

rupteur électrique 48 est refermé et le solénoïde 35 est réexcité, si bien qutil attire vers le haut le basculeur 38 et le cliquet 91 qui est dégagé de la roue à rochet 91. Ainsi, toutes les connexions de la tringlerie ont pris leurs positions initiales. Toutefois, jusqu'à maintenant, la transmission est

toujours enclenchée en marche arrière.

Par déplacement du bras 70 et de la biellette 228 qui lui est associé dans la position N, le bras 231 pivote autour du pivot 248 qui reste dans la position R/N, ce qui amène la tige de commande 76 à prendre la position N, d'o il résulte que l'entraînement est interrompu. La transmission peut être alors réenclenchée dans le sens normal de travail, de la manière déjà

exposée à propos de la première forme de réalisation.

Il est visible qu'on dispose désormais d'un dispositif de détection et d'un système d'interruption de l'entraînement qui sont très satisfaisants en empêchant de manière efficace

les matières ferreuses de pénétrer dans le dispositif de traite-

ment de la récolte coupée. Le système de l'invention est conçu

pour arrêter les moyens d'entraînement du mécanisme d'alimen-

tation et pour interrompre le train de transmission en cas de détection d'un objet indésirable, si bien qu'aucun dommage n'est causé, tant par l'arrêt brutal du mécanisme d'alimentation que par le fait que l'objet indésirable atteint le dispositif de traitement de la récolte coupée. Avec la présente invention, lorsqu'une matière ferreuse est détectée et que l'entraînement du mécanisme d' alimentation est arrêté instantanément, il y a moins de

risques d'endommagements des moyens d'entraînement, car contrai-

rement.à ce qui se produit dans certains dispositifs connus, le mécanisme n'a plus à prendre en charge la pleine puissance qui est fournie normalement au mécanisme d'alimentation et à l'organe de ramassage ou autre accessoire, en plus des forces d'inertie. En effet, le train de transmission vers le mécanisme d'alimentation est interrompu en même temps ou avant que ce

mécanisme ne soit arrêté.

-32 Toute opération, entre la détection et l'arrêt du

mécanisme d'alimentation avec interruption du train de transmis-

sion, prend environ 1/20 de seconde.

En outre, des mesures de protection sont prises automa-

tiquement pour éviter l'endommagement des composants électriques,

du par exemple à un échauffement excessif. De plus, le conduc-

teur est dans l'impossibilité de commettre des erreurs en remettant le mécanisme en l'état initial, ce qui pourrait se

traduire par des endommagements.

Claims (21)

REVENDICATIONS

1. Ensileuse comprenant des moyens de traitement de fourrage constitués par un organe de coupe (14) coopérant avec une barre de coupe (25) pour hacher le fourrage, des moyens d'alimentation (21, 22, 23, 24) pour délivrer le fourrage à ces moyens de traitement, un train de transmission pour entraîner les moyens d'alimentation et comprenant un mécanisme d'inversion

(16) de l'entraînement qui peut passer d'un sens normal d'entraî-

nement à un sens inversé d'entraînement par l'intermédiaire d'une position neutre, des premiers moyens d'actionnement (70) étant

o10 prévus pour permettre la manoeuvre manuelle du mécanisme d'inver-

sion (16) de l'entraînement, et des moyens détecteurs (27) pour déceler le passage d'objets indésirables à travers les moyens

d'alimentation (21, 22, 23, 24), caractérisée en ce qu'elle com-

prend aussi des seconds moyens d'actionnement (35, 40, 52 ou 218) accouplés au mécanisme d'inversion (16) de l'entraînement de manière à intervenir sous la commande des moyens détecteurs (27) en faisant passer automatiquement le mécanisme d'inversion (16) de l'entraînement dans sa position neutre lors de la détection

d'un objet indésirable, interrompant ainsi le train de transmis-

sion et des moyens supplémentaires (81 ou 228, 229) agissant, quand les seconds moyens d'actionnement (35, 40, 52 ou 218) ont été actionnés pour faire passer en position neutre le mécanisme d'inversion de l'entraînement, dans le but d'empêcher les premiers moyens (70) d'actionnement permettant la manoeuvre manuelle d'être actionnée pour rétablir le sens normal d'entraînement du mécanisme d'inversion (16) de l'entraînement, sans faire d'abord

passer ce dernier dans le sens d'entraînement inversé.

2. Ensileuse selon la revendication 1, caractérisée en ce que les premiers moyens d'actionnement (70) et les seconds

moyens d'actionnement (35, 40, 52 ou 218) comprennent respecti-

vement un premier et un second systèmes de trinalerie (70, 73 ou 40, 52, 218), ces deux systèmes étant'en relation mutuelle, mais

pouvant être actionnés indépendamment.

3. Ensileuse selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comprend une roue à rochet (51) fixée sur un arbre (20) entrainé par le mécanisme d'inversion (16) de l'entraînement et entraînant à son tour les moyens d'alimentation, un cliquet (91) monté sur une biellette (38) qui fait partie du second système de tringlerie et des moyens (35, 36) pour maintenir le cliquet (91) hors de prise de la roue-à rochet (51) en l'absence d'un objet indésirable et pour permettre au cliquet de se mettre en prise avec la roue à rochet lorsque la présence d'un objet

indésirable est détectée par les moyens détecteurs (27).

4. Ensileuse selon la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens (35, 36) qui déterminent la position du cliquet

par rapport à la roue à rochet comprennent un solénoïde (35).

5. Ensileuse selon la revendication 4, caractérisée en ce que le solénoïde (35) est monté dans un circuit électrique

contenant les moyens détecteurs (27) et deux interrupteurs élec-

triques (48, 83), l'un de ces interrupteurs étant situé dans la partie du circuit qui est commune aux moyens détecteurs (27) et au solénoïde (35), et l'autre interrupteur étant situé dans la partie

du circuit qui est propre au solénoïde (35).

6. Ensileuse selon l'une quelconque des revendications 3

à 5, caractérisée en ce que la mise en prise du cliquet (91)

avec la roue à rochet (51) lors de la détection d'un objet indé-

sirable a pour effet de donner à la biellette (38) qui porte le cliquet une impulsion dans un sens tel que la position d'autres organes du second système de tringlerie (40, 52 ou 218) soit modifiée de manière à faire passer automatiquement le mécanisme

d'inversion (16) de l'entraînement dans sa position neutre.

7. Ensileuse selon la revendication 6, en liaison avec

la revendication 5, caractérisée en ce que la manoeuvre du se-

cond système de tringlerie (40, 52 ou 218) agit sur le second interrupteur (48) dans le sens de la mise hors circuit du

solénoïde (35) quelle que soit la position du premier interrup-

teur (83), de sorte qu'il ne soit pas possible d'essayer d'exci-

ter le solénoide (35) tant que le cliquet (91) n'est pas libre de se dégager de la roue à rochet (51).

8. Ensileuse selon l'une quelconque des revendications

2 à 7, caractérisée en ce que le mécanisme d'inversion (16) de

l'entraînement comprend une boite de vitesse réversible manoeu-

vrable par une tige de commande (76) qui est raccordée à la fois au premier et au second systèmes de tringlerie (70 ou 40, 52, 218).

9. Ensileuse selon la revendication 8, caractérisée en ce que la tige de commande (76) est actionnée par le premier et le second systèmes de tringlerie (70 ou 40, 52) au moyen d'un

système d'engrenages (67, 68, 71).

10. Ensileuse selon la revendication 9, caractérisée en ce que le système d'engrenages (67, 68, 71) comprend trois roues satellites, l'une de ces roues (71) étant accouplée à la tige de commande (76), une deuxième roue (67) étant accouplée au second système de tringlerie (40, 52) et une troisième roue (68) étant

accouplée au premier système de tringlerie (70) et étant en rap-

port d'entraînement tant avec la première qu'avec la deuxième

roues (71, 67).

11. Ensileuse selon les revendications 6 et 10 combi-

nées, caractérisée en ce que lesdits autres organes comprennent une paire de biellettes (56, 57) supplémentaires articulées entre elles par l'une de leurs extrémités et articulées respectivement, par leurs extrémités opposées, sur la deuxième roue (67) et sur

un élément fixe (64) du châssis ainsi qu'une biellette d'accou-

plement (52) articulée par l'une de ses extrémités sur la paire de biellettes (56, 57) supplémentaires au niveau de leur pivot commun (55), et par son autre extrémité, sur la biellette (40)

qui porte le cliquet (91); la disposition étant telle qu'en ser-

vice normal, le pivot commun (55) des deux biellettes (56, 57) supplémentaires soit situé d'un côté de la ligne passant par les pivots (58, 59) aux extrémités opposées de ces deux biellettes supplémentaires, et que ce pivot commun (55) passe du côté opposé

de ladite ligne en cas de détection d'un objet indésirable.

12. Ensileuse selon la revendication 11, caractérisée en ce que le premier système de tringlerie comprend un bras (70) qui peut pivoter entre trois positions, à savoir une position de marche avant (F), une position de marche arrière (R) et une posi- tion neutre (N) entre celles- ci; la machine de récolte comportant également des moyens de butée (81) qui empêchent le bras de

poursuivre son mouvement à partir de la position de marche arriè-

re lorsqu'il se trouve dans la position de marche avant; ces moyens de butée faisant partie desdits moyens supplémentaires

suivant la revendication 1.

13. Ensileuse selon la revendication 8, caractérisée en ce que la tige de commande (76) est actionnée par le premier et le second systèmes de tringlerie (70 ou 40, 218) au moyen d'un levier (231) qui est articulé sur la tige de commande (76) en un point intermédiaire entre ses extrémités et qui est articulé sur un élément (228) du premier système de tringlerie (70, 228) par l'une de ses extrémités et sur un élément (218) du second système de tringlerie (40, 218) par son autre extrémité; ce levier (231)

faisant partie desdits moyens supplémentaires suivant la reven-

dication 1.

14. Ensileuse selon la revendication 13, caractérisée en ce que l'articulation entre le levier (231) et le premier système de tringlerie (70, 228) comprend un galet (230) qui est en prise constante avec une fente (229) servant de came pratiquée

dans un organe de connexion (228) du premier système de tringle-

rie (70, 228).

15. Ensileuse selon la revendication 14, caractérisée en ce que la fente (229) servant de came a laforme générale d'Un S.

16.Ensileuse selon la revendication 15, caractérisée en ce que le second système de tringlerie (40, 218) comprend une paire de biellettes supplémentaires (235, 242) articulées entre elles par l'une de leurs extrémités et articulées respectivement, par leurs extrémités opposées, au levier (231) qui est lui-même articulé sur la tige de commande (76) et à une partie fixe (244) du chàssis, ainsi qu'un élément de connexion (218, 220, 223, 227) qui s'étend entre un point situé au voisinage du pivot commun

(241) des deux biellettes supplémentaires d'une part et la biel-

lette (40) portant le cliquet (91) d'autre part; la disposition étant telle qu'en service normal, le pivot commun (241) des deux biellettes supplémentaires soit situé d'-un côté de la ligne pas- sant par les pivots (243, 248) aux extrémités opposées de ces deux biellettes supplémentaires, et que ce pivot commun passe du

côté opposé de ladite ligne en cas de détection d'un objet indé-

sirable.

17. Ensileuse selon la revendication 16, caractérisée en ce que celle (235) des deux biellettes supplémentaires qui est raccordée au levier (231) comprend une pièce creuse (233) avec un collier (234) et une tige (235) traversant celui-ci, la tige (235) comportant un arrêt (236) pour buter contre le collier (234) et la biellette comportant également un ressort (240) qui s'étend entre le collier sur la pièce creuse et une bague de butée (239)

sur la tige.

18. Ensileuse selon la revendication 16, caractérisée

en ce que l'élément de connexion (218, 220, 223, 227) est consti-

tué par une biellette (218) qui est articulée par l'une de ses extrémités sur la biellette (40) portant le cliquet (91) et, par

son extrémité opposée, sur un élément basculant (223) qui est lui-

même articulé sur une partie fixe du châssis et qui peut être mR au voisinage des deux biellettes supplémentaire (235, 242) et

venir en prise avec celles-ci au niveau de leur pivot commun (241).

19. Ensileuse selon l'une quelconque des revendications

1 à 18, caractérisée en ce que les moyens détecteurs (27) sont constitués par un détecteur de métaux ferreux et comprennent un générateur (26) de signal propre à produire un signal de sortie

continu pendant le service normal, et une bobine magnétique pro-

pre à produire un signal électrique lorsqu'un objet ferreux passe -à portée d'elle, ce signal électrique servant à interrompre le

signal de sortie du générateur de signal et, par suite, à déclen-

cher l'interruption du train de transmission vers les moyens

d'alimentation.

20. Ensileuse selon les revendications 5 et 19 combinées,

caractérisée en ce que l'interruption du signal de sortie du gé-

nérateur (26) de signal en cas de détection d'un objet ferreux

produit l'actionnement du premier interrupteur (83) et la désex-

citation du solénoide (35).

21. Ensileuse selon la revendication 19 ou 20, caracté-

risée en ce que les moyens d'alimentation comprennent au moins une paire de rouleaux (21, 22, 23, 24) pour comprimer le produit récolté et l'acheminer vers les moyens de traitement (14, 25),

et en ce que la bobine magnétique (27) est montée en position fi-

xe à l'intérieur de l'un des rouleaux.