FR2461218A1 - Sechoir pour materiaux en bande - Google Patents

Abstract

L'INVENTION PERMET DE REGLER LE DEBIT DE GAZ DE SECHAGE INSUFFLE SUR LA BANDE DE MATERIAU EN UTILISANT UN ORGANE AGISSANT SUR LES OUVERTURES D'INSUFFLATION. A CET EFFET, ON PEUT UTILISER UNE SUITE DE BOITES PORTE-VENT 3 DISPOSEES TRANSVERSALEMENT PAR RAPPORT A L'AVANCEMENT DE LA BANDE 7 ET PAR LES OUVERTURES 6 DESQUELLES L'AIR DE SECHAGE EST REFOULE SUR CETTE BANDE, LE REGLAGE SE FAISANT PAR LES TIROIRS PLATS 5 DONT LES DEPLACEMENTS COMMANDES EN 15 AMENENT EN REGARD DE CERTAINES OUVERTURES 6 UN NOMBRE DETERMINE DES ALESAGES MENAGES DANS LES TIROIRS CE QUI PERMET D'ASSURER UN DEBIT PLUS OU MOINS INTENSE DE L'AIR DE SECHAGE VERS LA BANDE 7. CE SECHOIR PEUT SERVIR AU SECHAGE GRADUE DE BANDES DE PAPIER.

Description

SECHOIR POUR MATERIAUX EN BANDE.

La présente invention a pour objet un séchoir pour matériaux en bande comportant

un dispositif réglant l'écoulement du gaz de séchage en fonction de l'état actuel des maté-

riaux à sécher, ce dispositif comportant des surfaces dirigées vers la bande de matériau.

entraînée et présentant des ouvertures de soufflage; ce dispositif comprend plus particu-

lièrement des conduits d'amenée d'air sous forme d'une caisse porte-vent présentant des ouvertures dirigées vers la bande de matériau, de manière à projeter l'agent de séchage tandis que l'aspiration ultérieure de cet agent est assurée par les intervalles s'étendant

entre ces caisses porte-vent disposées avec un certain écartement entre elles.

Un tel séchoir pour bandes de matériau- a pour rôle de permettre une amenée efficace de l'agent de séchage vers la bande de matériau et son évacuation de manière

à extraire et à évacuer l'humidité du matériau.

On sait que dans le cas de bandes de papier ou d'autres matériaux en bandes ou en feuilles, l'humidité qu'ils contiennent peut en être retirée à l'aide d'un agent de séchage. A cet effet, l'agent de séchage est insufflé par des conduits projetant cet agent sur la bande de matériau pendant son déplacement continu sur le dispositif qui les oitavancer, cet agent de séchage étant ensuite évacué par d'autres conduits. On peut utiliser pour cela les caisses porte-vent ou des surfaces d'insufflation, la projection de l'agent de séchage sur la bande de matériau étant effectuée par des ouvertures dirigées vers ce matériau. Des ouvertures d'évacuation particulières servent à aspirer ensuite

l'agent de séchage qui a absorbé l'humidité.

Les ouvertures projetant l'agent de séchage sont constituées, en règle générale,

par des alésages bien que l'on ait pu utiliser aussi bien des tes qui peuvent être dispo-

sées suivant différentes ordonnances. Le but envisagé est toujours de recouvrir aussi uniformément que possible la bande de matériau.: de manière à obtenir une courbe uniforme pour l'humidité. On sait également prévoir d'après le brevet autrichien 308 524 des ouvertures de projection de l'agent de séchage qui ne sont pas dirigées simplement sur la bande de matériau, mais sont inclinées d'un certain angle par rapport à celle-ci pour lui appliquer obliquement l'agent de séchage. Pour empêcher toute réaspiration immédiate par les ouvertures de projection par dessus lesquelles la bande de matériau vient de passer, on utilise comme on le sait, une chicane à air constituée par une

insufflation localisée.

Il existe également un procédé qui permet de régler l'allure de l'humidité au cours de la fabrication du papier, comme décrit par exemple dans la demande de brevet allemand 2825 995. Suivant ce procédé, on mesure la teneur en humidité en différents points du trajet du matériau. On prélève des signaux de commande qui sont fonction des teneurs en humidité ainsi décelés. Deux de ces signaux servent à régler les charges latérales agissant sur le cylindre de compression et amortir ainsi les modifications

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de la courbe des teneurs d'humidité. On utilise un troisième signal de commande pour modifier d'une manière uniforme ces teneurs d'humidité. Un tel procédé de réglage de l'allure de cette teneur au cours de la fabrication du papier permet ainsi de compenser les humidités résiduelles éventuelles qui peuvent être plus fortes dans certaines zones que dans d'autres. Un tel processus présentecependant l'inconvénient de rendre nécessaire des installations coûteuses pour pouvoir obtenir une modification de la courbe des teneurs d'humidité. Le problème n'est pas pris cependant à sa racine, puisque l'agent de séchage est appliqué uniformément sur la b ande de matériau sans que l'on tienne compte de ce problème et que,par suite, on ne peut avoir aucune action sur les zones d'humidité qui

peuvent se former localement.

L'invention part de cet état de la technique et cherche à établir un séchoir de bande de matériau comportant un dispositif auxiliaire' réglant le débit gazeux et agissant directement sur les ouvertures de projection ou d'admission de gaz de telle sorte que pratiquement l'on peut, au cours du séchage,effectuer en tout point désiré du trajet des matériaux une modification d'intensité. On atteint ce but, conformément à l'invention en prévoyant pour le dosage du débit gazeux sur la surface d'insufflation ou sur le fond des caisses porte-vent des organes d'ouverture et de fermeture, grâce auxquels on peut découvrir ou bien obturer partiellement ou totalement les ouvertures d'insufflation; ainsi, l'impact sur la bande de matériau peut être modifié tant dans le sens longitudinal que dans le sens transversal et même par secteurs choisis à volonté. Pour pouvoir assurer cet impact sélectif de l'agent de séchage sur le matériau, on peut,suivant une forme d'exécution particulière,utiliser comme organes d'ouverture et de fermeture, des tiroirs plats tandis que des séries répétitives successives d'alésages faisant face aux ouvertures ménagées dans les - bctes sont disposées longitudinalement au-dessus ou au-dessous des surfaces d'insufflation ou du fond des boites porte-vent,' ces alésages distribués sur plusieurs, de préférence quatre fractions de la largeur de la bande de matériau assurent les modifications du débit gazeux conformément aux positions données

aux tiroirw, au moment considéré.

Une telle constitution du séchoir de la bande de matériau associéà un dispositif de réglage du débit gazeux permet de déterminer d'une m anière constante l a courbe des teneurs d'humidité du matériau ainsi que d'éliminer effectivement les résidus d' humidité

pouvant subsister sur certaines parties de la bande.

On va maintenant décrire à titre d'exem.ple une forme d'exécution de l'invention en se référant aux dessins ci-joints o

La Fig. 1 est une coupe longitudinale partielle d'une boite porte-vent.

La Fig. 2 est une coupe d'une série de boites porte-vent au-dessus d'une bande

de matériau horizontale.

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La Fig. 3 est une coupe analogue de boites disposées au-dessus d'une bande incurvée.

La Fig. 4 représente une barre reliant un tiroir plat au dispositif de réglage.

La Fig. 4a représente un élément calorifugé.

Les Figs 5a à 5c représentent différentes positions d'un tiroir plat comportant

des alésages de diamètres différents.

Les Figs 6a à 6c sont analogues aux Figs 5a à 5c, mais avec des alésages tous semblables. Les Figs 7a à 7g représentent des positions du tiroir pour lesquelles il est

possible de modifier les passages d'insufflation, zone par zone.

La Fig. l représente, en coupe longitudinale, une partie de l'installation de séchage d'une bande de matériau. Un conduit d'amenée d'air 9 dirigé verticalement se

raccorde suivant une ligne horizontale à la boite porte-vent 3 qui lui est perpendiculaire.

Sur le côté de ce conduit d'a-menée 9 se trouve la paroi calorifugée 8 de la boite qui

s'étend vers le bas pour se prolonger ensuite latéralement vers l'extérieur de la boite.

Cette boite porte-vent est constituée par un tube profilé de section droite à peu près rectangulaire, disposé de champ et fermé de toutes parts a l'egçeption des parois avant et arrière, de manière à recevoir l'agent de séchage. De plus, le fond 2 présente des ouvertures 6 servant à l'insufflation et s'ouvrant en regard de la bande de matériau 7 disposée au-dessous de ce fond. A l'intérieur de la boite porte-vent 3 sont prévus, conformément à l'invention, les organes d'ouverture et de fermeture 4. Ces organes sont formés par des tiroirs plats 5 dont la largeur est égale à la largeur intérieure de la boite porte-vent 3; autrement dit, les différents tiroirs 5 peuvent se déplacer librement et indépendamment l'un de l'autre. Chaque tiroir plat 5 présente une série d'alésages à décrire ci-après. Sur la face supérieure du tiroir plat 5 est fixé un bâti 21

qui forme avec le tiroir plat 5 en vue latérale un triangle à peu près équilatéral.

L'ensemble ainsi monté atteint un point légèrement au-dessous de la paroi supérieure 19 de la boite porte-vent 3. Au sommet du bâti est fixé un sabot coulissant 20 repoussé par le ressort 14 au contact de cette paroi supérieure 19 de la boite porte-vent 3. On arrive ainsi à ce que la botte 3 repose exactement sur le fond 2 de la boite ou sur la surface d'insufflation 1. Chaque tiroir plat peut se déplacer longitudinalement dans la boite porte-vent 3 et grâce à la disposition particulière des rangées d'alésages, il est possible de découvrir les ouvertures 6 et de les obturer partiellement ou complètement. Il faut indiquer ici qu'en découvrant complètement les ouvertures, on cherche à doubler le débit de l'agent de séchage, alors qu'en position normale, la bande de matériau est soumise à l'impact normal habituel. En position de fermeture, la projection de l'agent de séchage cesse dans la zone intéressée. Il est avantageux de prévoir quatre organes d'ouverture et de fermeture de ce type dans la boite porte-vent 3 pour pouvoir obtenir ainsi le réglage désiré de l'intensité d'insufflation sur toute la largeur de la bande de

matériau.

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Il est également possible d'utiliser un nombre différent de tels organes d'ouver-

ture et de fermeture. Les dimensions des boites porte-vent et le montage des organes de réglage déterminent le nombre de tiroirs plats 5. Le bâti 21 porte, de préférence, en son centre de gravité 22 une barre d'accouplement 23 traversant de part en part la paroi calorifugée 8 pour aboutir à l'organe de réglage 15. Il faut remarquer encore qu'un élément calorifuge 16 est introduit à l'intérieur de cette paroi 8 pour empêcher la trans- mission thermique de la température régnant à l'intérieur de la boite porte-vent 3. Le long de la face supérieure de cette boite 3 formant la paroi 19, se trouve un rail 29 disposé de telle manière que le patin 20 puisse coulisser sur ce rail jusque sur le prolongement de ce dernier qui pénètre dans le conduit d'amenée 9. Le trait dessinant ce rail 29 sur le dessin doit donc être compris comme tel et non comme représentant une

paroi séparatrice qui gênerait l'afflux des gaz.

La Fig. 2 représente l'alignement de plusieurs boites porte-vent 3 disposées côte à côte le long de la bande de matériau 7. Ces boites rectangulaires 3 placées de champ, présentent sur leur face regardant la bande leurs ouvertures 6. Sur les fonds de ces boites sont placés les tiroirs plats 5. On a indiqué de plus sur le dessin le bâti

21 sur lequel le patin 20 est monté au voisinage de la paroi supérieure 19 de la boite 3.

Un ressort 14 repousse le patin 20 au contact de cette paroi supérieure 19, ce qui assure en même temps l'application du tiroir plat 5 au contact du fond 2 de la boite 3. Le centre

de gravité 22 de l'ensemble forme en même temps le point d'attache de la barre d'accou-

plement 23 qui n'a pas été dessinée en Fig. 2. Les différentes boites porte-vent 3 sont séparées l'une de l'autre par des intervalles déterminés qui laissent libre les couloirs 10. Si donc l'on introduit l'agent de séchage dans les boites porte-vent 3, il sort par les ouvertures 6 et vient souffler sur le matériau de la bande 7. Cet agent de soufflage est aspiré ensuite et remonte par les couloirs 10 entre les boites 3 en entraînant avec lui l'humidité qu'il a absorbée. Il est également possible d'utiliser non plus la boite

porte-vent décrite mais le seul fond 2 pourvu d'ouvertures 6 comme surface de soufflage 1.

La Fig. 3 représente d'une manièr e analogue à la Fig. 2 une suite de bou:es porte-vent 3, ceiles-ci étant dans ce cas inclinées comme cela serait le cas si la bande

de matériau 7 était guidée sur un cylindre. Ici encore, les boites portevent 3 compor-

tent comme précédemment un fond 2 et la face opposée à ce fond est fermée par la paroi pleine 19. Il faut ajouter que les boites porte-vent qui se trouvent à l'extérieur de la pente présentent sur leur paroi latérale dirigée vers le bas 25 une pièce de tif s-n constituée par une cale d'écartement réglable 24. Celle-ci a pour rôle d'empêcher le patin 20 repoussé par son ressort et le tiroir plat 25 de glisser transversalement. En même temps, cette cale d'écartement 24 sert de support empêchant tout coincement du tiroir plat 5. Le réglage de cette cale d'écartement 24 peut être effectué, par exemple,

par des tiges filetées avec cependant un ressort supplémentaire de compensation.

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La Fig. 4 représente à plus grande échelle la partie de la Fig. 1 représentant le guidage de la barre d'accouplement 23 à travers la paroi 8 vers l'extérieur de la boite porte-vent 3. Le parement 28 recouvrant intérieurement la paroi 8 présente un alésage au-delà duquel, c'est-àdire à l'intérieur de la paroi calorifuge 8,est placé un presse-étoupe 26 assurant l'étanchéité de la barre 23 au sortir de l'alésage dans le parement 28. Ce presse-étoupe est maintenu en place par une bride 27. Audelà de ce presse-étoupe est ménagé à l'intérieur de la paroi 8 un évidement destiné à recevoir l'élément calorifuge 16 constitué par un crochet en forme de U embrassant l'extrémité

de la barre d'accouplement avec laquelle il est solidarisé par soudure.

De même, un oeillet 18 également en forme de U disposé symétriquement comme une image réfléchie par un miroir, mais décalé par une rotation sur 90 e, embrasse l'extrémité en regard de la barre d'accouplement 30 et lui est assujetti. Cette liaison entre les barres successives 23 et 30 par le crochet 17 et l'oeillet 18 a pour objet de limiter à un minimum le contact entre les deux barres afin de rendre négligeables les transferts de chaleur. La barre d'aceouplemenAen sortant de la paroi calorifugée 8

aboutit à l'organe de réglage 15. Ce dernier ne requiert pas de description particulière

puisqu'il s'agit en principe d'un organe de réglage hydraulique ou pneumatique.

La Fig. 4a représente la position relative du crochet 17 et de l'oeillet 18 lorsqu'ils sont placés à 90 a l'un de l'autre et sont soudés aux barres correspondantes

23 et 30.

Les Figs 5 à 7 représentent la disposition des différentes ouvertures ménagées dans la surface d'insufflation 1 ou dans le fond 2 d'une part et dans un tiroir plat 5

d'autre part.

En Fig. 5 sont représentés à la suite l'un de l'autre dans le tiroir plat 5, d'abord l'alésage de dimensions normales 11 et ensuite l'alésage de plus grandes dimensions 12. Au-delà et après un certain intervalle, on trouve à nouveau un alésage 11 suivi par un gros alésage 12. Dans la surface d'insufflation 1 ou dans le fond 2 sont

ménagées les ouvertures 6 présentant à peu près le même diamètre que les alésages 12.

On voit sur la Fig 5a que. pour la position représentéeun débit maximum d'air passe par l'alésage 12 et l'ouverture 6 en regard. Les alésages de dimensions normales 1l sont recouvertes par les parties pleines 13 du fond 2 ou de la surface 1 et sont donc obturés. En position b, le tiroir plat 5 est représenté avec un décalage vers la droite par rapport à la position en Fig. 5a de telle sorte que l'alésage normal 11 se trouve

en regard d'une ouverture 6, ce qui permet l'insufflation d'un débit d'air normal.

Enfin en position À, le tiroir plat 5 a été repoussé encore plus loin vers.la

droite de telle sorte que l'alésage normal 11 et l'alésage de grandes dimensipns 12i-

sont tous deux recouverts par des parties pleines 13. Ainsi le tiroir plat 5 obture

complètement le fond 2 ou la surface d'insufflation 1.

-.: -e- -

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La Fig. 6 correspond à une autre solution suivant laquelle on arrive au même résultat qu'en Fig. 5 en ne ménageant que des alésages tou5 d'un même diamètre dans

le tiroir 5. Ce tiroir 5 ne comporte que des alésages normaux 11, ayant tous les mê-

mes dimensions que les ouvertures 6.

Pour la position 1>(Fig. 6] l'alésage 11 est aligné sur une ouverture 6 ce qui permet de refouler par là un fort débit d'air, Les parties pleines 13 du tiroir

n'entrant pas en jeu.

Pour la position b, le tiroir se trouve repoussé légèrement vers la droite du

dessin sur une distance qui ne dépasse pas le demi-diamètre d'un alésage 11 de dimen-

sions normales de telle sorte qu'une moitié seulement de l'ouverture 6 est dégagée. La

partie pleine 13 du fond recouvre alors une moitié de cet alésage 11.

Enfin, pour la position c du tiroir 5 repoussé encore davantage vers la droite, les alésages normaux 11 se trouvent placés au-dessus de la partie pleine 13 de telle sorte que les ouvertures 6 sont obturées. on peut donc conserver en position b un mode de fonctionnement normal tandis que pour la position a on insuffle un débit d'air double. La Fig. 7 fait comprendre la possibilité de répondre à l'exigence de pouvoir utiliser un tiroir plat 5 non seulement pour modifier comme dans le cas des Figs 5 et 6 le débit sur la longueur totale des boites porte-vent 3, m ais encore pour obtenir un

réglage fractionnel des ouvertures 6 sur une section de cette longueur. Il est néces-

saire à cet effet de donner aux ouvertures 6 ménagées dans la surface d'insufflation 1 ou dans le fond 2 un diamètre égal à celui des alésages de grandes dimensions 12 du tiroir 5. A la suite de l'alésage 12, on a prévu par exemple dans le tiroir six alésages de dimensions normales 11 avec des intervalles tous égaux entre eux. A leur suite se trouve une partie pleine 13 après laquelle on retrouve à nouveau la série d'alésages

décrite commençant par un alésage de grandes dimensions 12.

Sur la Fig. 7a, on voit que des alésages normaux Il se trouvent en regard des ouvertures 6 et qu'un alésage de grandes dimensions 12 est aligné sur la dernière ouverture 6. Pour cette position a, la première et la deuxième ouvertu re 6 laissent passer un débit normal tandis que le débit traversant le dernier alésage 6 peut être doublé. Une telle suite d'alésages, lorsque le tiroir est repoussé en position b, conserve l'alignement d'ouvertures 6 sur des alésages normaux assurant un débit

normal tandis que la dernière ouverture 6 est obturée par une partie pleine 13.

La Fig. 7c représente une variante suivant laquelle l'insufflation se fait par les ouvertures extérieures 6 sous une intensité normale alors que seule l'ouverture

centrale 6 est soumise à un débit d'air double.

En position d du tiroir 5 qui a été repoussé davantage vers la droite, l'ouverture centrale 6-est recouverte alors que les deux ouvertures extrêmes assurent un débit d'air

normal.

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Pour la position e, on revient à nouveau à un débit double à travers la première ouverture 6, alors que les deux ouvertures suivantes ne laissent passer que le débit normal. On remarque qu'en position f, la continuation du mouvement du tiroir plat 5 si déterminé l'obturation de la première ouverture 6 et l'alignement des deux autres ouver-

tures sur des alésages normaux 11.

Enfin, en position g, on voit que les trois ouvertures 6 sont alignées sur des

alésages normaux l.

En examinant ces sept positions, on voit qu'il est inutile techniquement de recourir à d'autres possibilités et que l'on peut atteindre par le simple déplacement du tiroir plat 5 une insufflation agissant sur la bande de matériau d'une manière variable suivant les sections successives de celle-ci, non seulement l'on peut isoler et obturer l'une de ces sections, mais il encore possible de renforcer localement la section droite du passage de l'air en la doublant. En utilisant au moins quatre tiroirs plans dans une même boite porte-vent et en les plaçant aussi bien au-dessous de cette dernière et en

les associant à la succession régulière des séries d'alésages, on peut obtenir en pra-

tique, comme on le concevra aisément, les variations désirées locales de l'insufflation sur la bande de matériau tant dans le sens transversal que dans le sens longitudinal grâce à l'obturation et au dégagement partiel ou total des ouvertures du fond 2 ou de la surface 1. Bien entendu, l'on peut prévoir dans le fond 2 de la boite ou dans la surface d'insufflation 1 une disposition des ouvertures analogue à celle décrite pour les alésages des tiroirs plats 5 si l'on préfère ménager dans ceSdernieredes alésages ayant tous les mêmes dimensions. Les barres d'accouplement 23-30 sortant latéralement de la boite en traversant la paroi calorifuge 8 sont commandées par l'organe de réglage 15 de manière à provoquer les déplacements des tiroirs. On voit donc que le réglage peut être assuré mécaniquement. En général, on utilise cependant un dispositif de

réglage particulier qui ne forme pas partie de l'invention pour commander ces dépla-

cements. On peut disposer des sondes en différents points de la largeur de la bande

de matériau pour obtenir des indications relatives à la courbe des teneurs en humidité.

On peut s'en servir comme point de départ pour agir sur les organes de réglage qui provoquent à leur tour une modification de ces teneurs en déplaçant les tiroirs plats 5. Bien entendu, un tiroir plat 5 est associé à chaque boite porte-vent 3 ou tout au moins à un grand nombre d'entre elles ou bien à au moins une grande partie de la surface d'insufflation 1. On peut ainsi intervenir en pratique sur toute la partie de la bande de matériau se trouvant effectivement dans la machine. Il est encore possible de commander d'une manière rationnelle par ordinateur le fonctionnement des tiroirs plats. Les tiroirs plats 5 représentés aux dessins ne sont d'ailleurs donnés qu'à titre d'exemple et il est évidemment possible d'utiliser d'autres organes d'ouverture et de fermeture et.pour être complet, il faut mentionner la possibilité d'un recours à des

soupapes, clapets, tiroirs tournants et autres organes équivalents.

- 8- L'essentiel consiste à permettre l'obtention à volonté d'un renforcement ou d'un dosage de l'agent insufflé par modificationslocales ou sectionelles suivant la largeur aussi bien que suivant la longueur de la bande de matériaux

Claims (7)

REVENDICATIONS 2461218

1 Séchoir pour bandes de matériau comportant un dispositif réglant le débit du gaz de séchage en fonction de l'état momentané de la bande à sécherau moyen de surfaces dirigées vers cette bande, présentant des ouvertures d'insufflation et formées de préférence dans des boites portevent disposées à la suite de conduits d'amenée d'air, ces ouvertures dirigées vers la bande servant à l'insufflation de l'agent de séchage tandis que l'aspiration et l'évacuation de ce dernier se font par les intervalles séparant les boites porte-vent qui sont disposées avec un écartement mutuel entre elles, ce séchoir étant caractérisé par le fait qu'il est prévu pour doser le débit gazeux pansant par les ouvertures

d'insufflation ménagées dans les surfaces telles que les fonds des boites porte-

vent, des organes d'ouverture et de fermeture de ces ouvertures, organes pouvant les dégager ou les obturer partiellement ou complètement avec modification possible à volonté de l'intensité de l'insufflation tant dans le sens longitudinal que dans le

sens transversal par rapport à la bande.

2 Séchoir pour bandes de matériau suivant la revendication 1 caractérisé par le fait que les organes d'ouverture et de ferm eture sont constitués par des tiroirs plats pouvant coulisser longitudinalement sur ou sous les surfaces d'insufflation telles que les fonds des boites porte-vent, ces tiroirs plats présentant des séries répétitives d'alésages en regard des ouvertures d'insufflation considérées dans la direction du coulissement, pour effectuer avantageusement sur plusieurs fractions, de préférence quatre, de la largeur de la bande les modifications de

débit désirées d'après les positions momentanées des tiroirs.

3 Séchoir suivant les revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que chaque

série d'alésages ménagée dans la direction du coulissement des tiroirs plats commence par un premier alésage dont les dimensions sont égales à celles des ouvertures ménagées dans les surfaces d'insufflation telles que les fonds des boites porte-vent; ce premier alésage étant suivi d'un ou plusieurs alésages de dimensions normales de section droite moins grande et d'une partie pleine,

l'écartement entre ces différents éléments de la série étant uniforme.

4 Séchoir suivant la revendication 2 caractérisé par le fait que les alésages des

tiroirs sont tous d'égales dimensions et peuvent venir s'aligner sur les ouver-

tures ménagées dans les surfaces d'insufflation telles que les fonds des boites porte-vent.

Séchoir suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé par le

fait que les tirois plats sont commandés par un organe régulateur disposé en dehors des boites porte-vent, par l'intermédiaire d'un organe s'opposant à la transmission de la chaleur et constitué par exemple par un crochet et un oeillet

de type classique.

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6 Séchoir suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5 caractérisé par le fait

que le tiroir plat porte, en regard de la face de la boite porte-vent opposée au fond présentant des ouvertures d'insufflation, un patin soumis à l'action d'un

ressort de manière à repousser le tiroir au contact de ce fond.

7 Séchoir suivant la revendication 6 caractérisé par le fait que le patin est relié au tiroir plat par l'intermédiaire d'un bâti rigide relié en un point correspondant au centre de gravité de l'ensemble à une barre d'accouplement aboutissant à

l'organe de réglage.

8 Séchoir suivant la revendication 6 ou la revendication 7 caractérisé par le fait que, dans le cas o les boites porte-vent se trouvent sur un trajet incurvé en dehors de la ligne définissant la possibilité d'une chute, les tiroirs plats portent au voisinage du patin une pièce d'écartement réglable venant s'appliquer sur la

paroi latérale inférieure en regard de la boite porte-vent.