EP1851404B1

EP1851404B1 - Procede de fabrication d'un ensemble de verrou a barillet rotatif

Info

Publication number: EP1851404B1
Application number: EP06707987.1A
Authority: EP
Inventors: Hervé VALEO SECURITE HABITACLE Calor
Original assignee: U Shin France SAS
Current assignee: Minebea AccessSolutions France SAS
Priority date: 2005-02-11
Filing date: 2006-02-02
Publication date: 2016-11-23
Anticipated expiration: 2026-02-02
Also published as: BRPI0608318B1; US20080178647A1; CN101137811B; CN101137811A; JP5031586B2; FR2882081B1; KR20070120097A; JP2008530399A; KR101254827B1; FR2882081A1; WO2006084818A1; EP1851404A1; MX2007009761A; BRPI0608318A2

Description

La présente invention concerne un verrou à barillet rotatif, qui est destiné à être actionné par l'intermédiaire d'une clé pourvue d'une pluralité de pistes distinctes.
L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine des mécanismes de serrures de véhicules automobiles.
Un verrou à barillet rotatif est schématiquement composé d'un rotor monté mobile en rotation axiale à l'intérieur d'un stator, et de moyens de verrouillage à même de bloquer la rotation en question. L'ensemble est agencé de manière à ce que l'activation et/ou la désactivation des moyens de verrouillage, ainsi que l'entraînement en rotation du rotor, s'effectuent à l'aide d'une clé.
Parmi les dispositifs connus de l'état de la technique, on distingue ceux dont le rotor est susceptible d'être immobilisé en rotation par une pluralité de paillettes qui sont montées transversalement coulissantes dans des logements de guidage ménagés à travers ledit rotor.
La mobilité de chaque paillette s'exerce généralement entre une position de verrouillage dans laquelle une extrémité de la paillette en question est emboîtée au moins partiellement dans un logement de blocage ménagé dans le stator, et une position déverrouillée dans laquelle ladite paillette est intégrée sensiblement complètement dans le rotor.
Afin de garantir le blocage en rotation du rotor lorsque la clé correspondant au verrou n'est pas insérée, chaque paillette est communément couplée à un moyen de rappel élastique qui l'entraîne en permanence en position de verrouillage.
L'ensemble est par ailleurs agencé de manière à ce que l'insertion axiale de la clé à l'intérieur du rotor soit en mesure d'entraîner le coulissement de chaque paillette de sa position de verrouillage à sa position déverrouillée.
Bien évidemment, la résistance à l'effraction d'un verrou à barillet rotatif est directement liée au degré de sophistication de la clé qui lui est associée. Dans le cas présent, cette résistance est fonction du nombre de pistes qui sont ménagées le long de l'insert de la clé en question et qui sont réellement mises en jeu lors du décodage des paillettes.
Le déplacement de chaque paillette entre sa position de verrouillage et sa position déverrouillée est en effet généré classiquement par glissement d'une surface d'appui de ladite paillette le long d'une des pistes de la clé lors de l'insertion de cette dernière à l'intérieur du rotor. On comprend dès lors que l'utilisation d'un nombre maximum de pistes permet de complexifier le décodage des paillettes, et par conséquent de compliquer la tâche de tout individu désireux de forcer un tel verrou.
A l'heure d'aujourd'hui, une clé à quatre pistes, c'est-à-dire disposant de quatre dentures actives distinctes, constitue une solution qui offre un des meilleurs compromis en terme de simplicité structurelle et de niveau de sécurité élevé. Schématiquement, dans une telle configuration, les paillettes sont divisées en deux groupes qui sont implantés tête-bêche à l'intérieur du rotor, et les moyens de rappel élastique associés sont agencés de manière à entraîner en déplacement chaque groupe de paillettes dans des directions parallèles mais dans des sens opposés. Il est à noter que les paillettes d'un même groupe, c'est-a-dire celles qui sont entraînées dans un même sens, sont alors à même de coopérer avec les deux pistes de la clé, qui sont respectivement ménagées sur les deux faces, en opposition par rapport au sens d'entraînement desdites paillettes. De tels verrous à barillet et clé à quatre piste sont décrits entre autre dans les documents DE 299 23 96 U1 et DE 299 22 264 U1 .
Ce type de verrou à à barillet rotatif et clé à quatre pistes présente toutefois l'inconvénient de ne permettre qu'une distribution relativement figée des paillettes au sein du rotor, en ce sens que les différentes paillettes susceptibles d'être implantées dans un même logement de guidage coopèreront toujours avec la même piste de clé ; seule le positionnement en hauteur de la surface d'appui variant d'une paillette à une autre en fonction du profil de piste retenu pour chaque clé.
Or le fait que les paillettes viennent au contact de la clé toujours aux mêmes endroits, et ce quelle que soit la distribution adoptée, a pour effet de faciliter la lecture du code. En effet, grâce aux marques d'usure, tout individu malintentionné en possession d'une clé pourra déterminer la succession logique dans laquelle ont été implantées les paillettes. En évaluant par ailleurs les différentes hauteurs de surfaces d'appui possibles à partir des différents profils de pistes, il lui sera alors relativement aisé de déduire toutes les combinaisons envisageables.
Le document DE 100 05 136 A divulgue un ensemble de verrou à barillet rotatif comprenant au moins deux types de paillettes. Le procédé de fabrication de cet ensemble n'est pas divulgué.
Aussi le problème technique à résoudre, par l'objet de la présente invention, est de proposer un verrou à barillet rotatif destiné à être actionné par une clé à pistes multiples, ledit verrou comportant un rotor monté mobile en rotation axiale à l'intérieur d'un stator, ainsi qu'au moins une paillette montée mobile en déplacement dans un logement de guidage ménagé à travers le rotor, entre une position de verrouillage bloquant la rotation axiale dudit rotor et une position déverrouillée libérant ladite rotation axiale, chaque paillette étant, d'une part, couplée à un moyen de rappel élastique qui l'entraîne en permanence en position de verrouillage, et d'autre part, en mesure d'être déplacée en position déverrouillée par glissement le long d'une des pistes de la clé lors de l'insertion complète de ladite clé à l'intérieur du rotor, verrou qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en offrant notamment une résistance à l'effraction sensiblement améliorée, sans pour autant remettre en cause la structure du rotor et du stator pour d'évidentes raisons de coûts.
La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que chaque logement de guidage est apte à recevoir indifféremment deux types de paillettes distincts, qui sont respectivement à même de coopérer avec chacune des deux pistes de la clé qui sont destinées à s'étendre en opposition par rapport à la force d'entraînement exercée par le moyen de rappel élastique associé, lorsque ladite clé est insérée dans le rotor.
Il faut tout d'abord préciser que l'invention est parfaitement applicable à tout type de clés à pistes multiples, indépendamment du nombre et du positionnement relatif des pistes véritablement mises en jeu, et quelle que soit l'orientation de chaque crantage, c'est-à-dire interne ou externe.
Il est ensuite à noter que la mobilité de chaque paillette peut être de nature quelconque, sous réserve qu'elle s'exerce entre une position de verrouillage bloquant la rotation axiale du rotor et une position déverrouillée libérant ladite rotation axiale.
On remarque par ailleurs que la force d'entraînement peut être de toute origine, et notamment une force de poussée ou une force de traction en fonction de la nature exacte du moyen de rappel élastique utilisé.
Quoi qu'il en soit, l'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage de pouvoir changer véritablement la distribution des paillettes au sein d'un même rotor, lorsque ce dernier doit être adapté pour devenir compatible avec une nouvelle clé. Le principe consiste, d'une clé à l'autre, à modifier les points de contacts des différentes paillettes sur les pistes de la clé considérée. En ce sens, ce principe peut être assimilé à celui des codes tournants que l'on rencontre dans le domaine informatique.
Il ne s'agit donc pas simplement de substituer une paillette par une autre qui se distinguerait uniquement par une différence de hauteur de positionnement au niveau de la surface d'appui, mais bien de la remplacer par un autre type de paillette qui est à même de coopérer avec la piste ménagée sensiblement au même niveau sur l'autre face de l'insert de la clé.
Le fait que chaque logements de guidage puisse être équipé au choix de deux types distincts de paillettes permet d'augmenter le nombre de combinaisons possibles, à nombre de logements de guidage constant. Cette caractéristique permet ainsi de rendre beaucoup plus difficile la lecture de la clé, et conséquemment le décodage des paillettes. Mais plus généralement, cela permet bien évidemment d'accroître également la résistance du verrou vis-à-vis des techniques d'effractions classiques de type crochetage.
Cette description, donnée à titre d'exemple non limitatif, est destinée à mieux faire comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Elle est par ailleurs donnée en référence aux dessins annexés dans lesquels:

La figure 1 est un éclaté qui illustre un verrou à barillet rotatif conforme à l'invention.
La figure 2 montre en vue de côté l'insert d'une clé compatible avec le verrou de la figure 1 ; les quatre pistes de ladite clé étant représentées simultanément par transparence.
La figure 3 fait apparaître le rotor en perspective avant, avec les paillettes en position de verrouillage.
La figure 4 est une vue similaire à la figure 3, mais en perspective arrière.
La figure 5 constitue une vue en perspective avant du rotor dans lequel est inséré l'insert de la clé ; les paillettes étant en position déverrouillée.
La figure 6 est une vue similaire à la figure 5, mais en perspective arrière.
La figure 7 constitue une coupe transversale du rotor, qui est réalisée au niveau d'une première paillette.
La figure 8 est une coupe transversale du rotor, qui est réalisée au niveau d'une seconde paillette.
La figure 9 constitue une coupe transversale du rotor, qui est réalisée au niveau d'une troisième paillette.
La figure 10 est une coupe transversale du rotor, qui est réalisée au niveau d'une quatrième paillette.

Pour des raisons de clarté, les mêmes éléments ont été désignés par des références identiques. De même, seuls les éléments essentiels pour la compréhension de l'invention ont été représentés, et ceci sans respect de l'échelle et de manière schématique.
La figure 1 illustre un verrou à barillet rotatif 1 qui est destiné à équiper un dispositif de verrouillage/déverrouillage d'un ouvrant de véhicule automobile, et qui est voué à être actionné par une clé 100 pourvu d'un insert 105 à quatre pistes 101, 102, 103, 104, visible partiellement à la figure 2.
On observe clairement sur cette figure 1 que le verrou 1 est principalement composé d'un rotor 10 monté mobile en rotation axiale à l'intérieur d'un stator 20. Par contre, on ne distingue pas que le verrou 1 comporte une pluralité de paillettes 31, 32, 33, 34, 35, 36 qui sont chargées d'immobiliser la rotation du rotor 10 par rapport au stator 20, lorsque la clé 100 n'est pas insérée dans le rotor 10. En effet, les paillettes en question 31, 32, 33, 34, 35, 36 n'ont pas été représentées sur cette première figure, afin de mettre davantage en évidence la présence de logements de guidage 41, 42, 43, 44, 45, 46 ménagés à travers le rotor 10.
Le rotor 10 constitue la partie mobile du verrou 1. Il supporte donc les paillettes 31, 32, 33, 34, 35, 36, il coopère par emboîtement avec l'insert 105 de la clé 100 et il est pourvu d'un cache 12. A contrario, le stator 20 forme la partie fixe du verrou 1. Il joue à la fois un rôle de support de guidage et de moyen blocage pour le rotor 10, et il est voué dans le cas présent à venir se fixer rigidement sur l'ouvrant du véhicule automobile.
On note également à la figure 1, la présence d'un levier 200 qui est chargé de commander mécaniquement la condamnation ou la décondamnation de la serrure à laquelle est couplé le verrou 1. De manière à pouvoir être entraîné en basculement lors de la mise en rotation axiale du rotor 10 par la clé 100, le levier 200 est en mesure d'être solidarisé rigidement à l'extrémité 11 dudit rotor 10. Un ressort de rappel de type spiral 201 est classiquement prévu.
Dans ce mode particulier de réalisation, choisi uniquement à titre d'exemple, le rotor 10 est à même d'être immobilisé en rotation par six paillettes 31, 32, 33, 34, 35, 36 montées transversalement coulissantes dans six logements de guidage 41, 42, 43, 44, 45, 46 ménagés à travers ledit rotor 10. La mobilité de chaque paillette 31, 32, 33, 34, 35, 36 s'exerce entre une position de verrouillage (figures 3 et 4) dans laquelle une de ses extrémités 31a, 32a, 33a, 34a, 35a, 36a s'étend en saillie à la surface du rotor 10 et est emboîtée partiellement dans un logement de blocage ménagé à l'intérieur du stator 20, et une position déverrouillée (figures 5 et 6) dans laquelle ladite paillette 31, 32, 33, 34, 35, 36 est intégrée sensiblement complètement dans le rotor 10.
Conformément à ce qui est représenté aux figures 7 à 10, chaque paillette 31, 32, 33, 34, 35, 36 est couplée à un moyen de rappel élastique 51, 52, 53, 54, 55, 56 qui l'entraîne en permanence en position de verrouillage. Le but est de garantir le blocage en rotation du rotor 10 par rapport au stator 20 lorsque la clé 100 n'est pas insérée dans le verrou 1. Il est à noter par ailleurs que même si ils n'ont pas été directement illustrés, les moyens de rappel élastique 51 et 55, qui sont associés aux logements de guidage 41 et 45 et aux paillettes 31 et 35, présentent les mêmes caractéristique structurelles et fonctionnelles que leurs homologues ici représentés.
Dans ce mode de réalisation actuellement préféré de l'invention, chaque moyen de rappel élastique 51, 52, 53, 54, 55, 56 est constitué par un ressort cylindrique de compression qui exerce en permanence sur la paillette 31, 32, 33, 34, 35, 36 qui lui est associée, une force de poussée longitudinale en direction de la position de verrouillage.
L'entraînement en coulissement de chaque paillette 31, 32, 33, 34, 35, 36 entre sa position de verrouillage (figures 3 et 4) et sa position déverrouillée (figures 5 et 6) s'effectue ici de manière tout à fait classique. Il est en effet généré par glissement d'une surface d'appui 31b, 32b, 33b, 34b, 35b, 36b ménagée sur la paillette 31, 32, 33, 34, 35, 36, le long d'une des pistes 101, 102, 103, 104 de la clé 100, au cours de la translation de l'insert 105 à l'intérieur du rotor 10. L'ensemble est agencé de façon à ce que l'insertion complète de l'insert 105 soit en mesure d'entraîner chaque paillette 31, 32, 33, 34, 35, 36 précisément en position déverrouillée.
Comme dans tout verrou 1 actionnable au moyen d'une clé 100 à quatre pistes 101, 102, 103, 104, les paillettes 31, 32, 33, 34, 35, 36 sont divisées en deux groupes qui sont implantés tête-bêche à l'intérieur du rotor 10. Les moyens de rappel élastique 51, 52, 53, 54, 55, 56 qui leur sont associés sont par ailleurs agencés de manière à entraîner en déplacement chaque groupe de paillettes 31, 32, 34, 35 ; 33, 36 dans des directions parallèles mais dans des sens opposés. Il est à noter que les paillettes 31, 32, 34, 35 ; 33, 36 d'un même groupe, c'est-à-dire celles qui sont entraînées dans un sens commun, sont alors à même de coopérer avec les deux pistes 101, 102, 103, 104 qui sont respectivement ménagées sur les deux faces de la clé 100, en opposition par rapport au sens d'entraînement desdites paillettes 31, 32, 34, 35 ; 33, 36.
Conformément à l'objet de la présente invention, chaque logement de guidage 41, 42, 43, 44, 45, 46 est en mesure de recevoir indifféremment deux types de paillettes distincts 31, 32, 33, 34, 35, 36, qui sont respectivement à même de coopérer avec chacune des deux pistes 101, 103 ; 102, 104 de la clé 100 qui sont destinées à s'étendre en opposition par rapport à la force d'entraînement exercée par le moyen de rappel élastique associé 51, 52, 52, 54, 55, 56, lorsque ladite clé 100 est insérée dans le rotor 10.
Ainsi qu'on peut le voir aux figures 7 à 10, les paillettes 33 et 36 font parties d'un même groupe, puisqu'elles sont entraînées en coulissement dans la même direction, en l'occurrence vers le haut. Mais au sein de ce groupe, les paillettes 33 et 36 appartiennent à deux types de paillettes différents, étant donné qu'elles sont destinées à coopérer avec respectivement les pistes 103 et 101 de la clé 100.
Les paillettes 32 et 34 font quant à elles parties d'un autre groupe, puisqu'elles sont entraînées en coulissement dans une autre direction commune, à savoir vers le bas. Et au sein de ce second groupe, les paillettes 32 et 34 appartiennent à deux types de paillettes différents, étant donné qu'elles sont vouées à coopérer avec respectivement les pistes 102 et 104 de la clé 100.
En suivant cette logique, les deux dernières paillettes 31 et 35 doivent être classées dans le second groupe puisqu'elles sont également entraînées vers le bas, indépendamment de la position de leurs surfaces d'appui respectives.
A titre d'exemple concret, et conformément à l'objet de la présente invention, la paillette 33 du logement de guidage 43 (figure 7) pourrait être remplacée par une paillette similaire à la paillette 36 du logement de guidage 46 (figure 8), et inversement. De la même manière, la paillette 32 du logement de guidage 42 (figure 9) pourrait être échangée avec une paillette similaire à la paillette 34 du logement de guidage 44 (figure 10), et vice-versa.
Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le verrou 1 est doté d'au moins quatre paillettes 32, 33, 34, 36 qui sont à même de coopérer avec respectivement chacune des quatre pistes 101, 102, 103, 104 de la clé 100.
Cette spécificité permet de garantir que toutes les pistes 101, 102, 103, 104 de la clé 100 sont bien actives, c'est-à-dire qu'elles sont toutes mises en oeuvre de manière effective lors du décodage des paillettes 31, 32, 33, 34, 35, 36. Le verrou 1 peut alors être considéré comme un vrai quatre pistes.
Selon une autre particularité de l'invention, tous les moyens de rappel élastique 51, 52, 53, 54, 55, 56 sont implantés dans le rotor 10 du même coté des paillettes 31, 32, 33, 34, 35, 36.
Cette caractéristique présente un intérêt manifeste en terme de procédé de fabrication, car le fait de regrouper tous les ressorts du même côté permet de réaliser un sertissage simultané qui simplifie au final l'assemblage du verrou 1.
Bien que cette particularité n'ait pas été mise en oeuvre dans l'exemple de réalisation choisi pour illustrer l'invention, le verrou 1 peut par ailleurs avantageusement comporter sensiblement autant de paillettes 33, 36 entraînées en position de verrouillage dans un sens donné, que de paillettes 31, 32, 34, 35 entraînées en position de verrouillage dans le sens opposé.
Il est à noté que la locution "sensiblement autant" signifie "autant" dans le cas où le nombre de paillettes est pair, et "le même nombre à une unité près" si leur nombre est impair.
Cette caractéristique permet quoi qu'il en soit de garantir une certaine homogénéité dans la répartition des paillettes 31, 32, 33, 34, 35, 36 disposées en position tête-bêche, ce qui permet d'optimiser le nombre de combinaisons possibles.
Bien entendu, l'invention s'applique à tout dispositif de verrouillage/déverrouillage doté d'un verrou à barillet rotatif 1 fabriqué par le procédé selon les revendications annexées. On précise que l'on entend par dispositif de verrouillage/déverrouillage, tout mécanisme comportant essentiellement une serrure commandée un verrou. On pense notamment ici à un dispositif de verrouillage/déverrouillage pour un ouvrant quelconque de véhicule automobile.
Par ailleurs, l'invention s'applique à tout véhicule automobile pourvu d'au moins un dispositif de verrouillage/déverrouillage fabriqué par le procédé selon les revendications annexées.

Claims

Procédé de fabrication d'un ensemble de verrou (1) à barillet rotatif destiné à être actionné par une clé (100) à pistes multiples (101, 102, 103, 104) respectivement ménagées sur les deux faces de la clé (100),
ledit ensemble de verrou (1) comportant au moins deux types de paillettes (31, 32, 33, 34, 35, 36),
ledit ensemble de verrou (1) comportant un rotor (10) monté mobile en rotation axiale à l'intérieur d'un stator (20), et au moins un logement de guidage (41, 42, 43, 44, 45, 46) ménagé à travers le rotor (10), et apte à recevoir une paillette (31, 32, 33, 34, 35, 36) de chacun desdits au moins deux types de paillettes (31, 32, 33, 34, 35, 36) ladite paillette étant montée mobile en déplacement dans ledit logement de guidage (41, 42, 43, 44, 45, 46), entre une position de verrouillage bloquant la rotation axiale dudit rotor (10) et une position déverrouillée libérant ladite rotation axiale, chaque paillette (31, 32, 33, 34, 35, 36) étant, d'une part, couplée à un moyen de rappel élastique (51, 52, 53, 54, 55, 56) qui l'entraîne en permanence en position de verrouillage, et d'autre part, en mesure d'être déplacée en position déverrouillée par glissement le long d'une piste (101, 102, 103, 104) de la clé (100) lors de l'insertion complète de ladite clé (100) à l'intérieur du rotor (10),
chacun desdits au moins deux types de paillettes (31, 32, 33, 34, 35, 36) étant conçu pour être respectivement à même de coopérer avec chacune des deux piste (101, 102, 103, 104) de la clé (100) et à venir en position déverrouillée dans ce logement donné lorsque ladite clé (100) est insérée dans le rotor (10),
dans lequel chaque logement de guidage (41, 42, 43, 44, 45, 46) est apte à recevoir indifféremment une paillette desdits au moins deux types de paillettes (31, 32, 33, 34, 35, 36), et une paillette du premier type coopère avec une première piste (101, 102, 103, 104) ménagée sur l'une des faces de la clé (100), et une paillette du deuxième type coopère avec une piste (101, 102, 103, 104) ménagée sur l'autre face de la clé (10), sensiblement au même niveau que le première piste,
les paillettes (31, 32, 33, 34, 35, 36) venant en position déverrouillée dans ce logement en opposition par rapport à la force d'entraînement exercée parle moyen de rappel élastique associé (51, 52, 53, 54, 55, 56), lorsque ladite clé (100) est insérée dans le rotor (10),
et dans lequel tous les moyens de rappel élastique (51, 52, 53, 54, 55, 56) sont implantés dans le rotor (10) du même côté des paillettes (31, 32, 33, 34, 35, 36), le sertissage correspondant étant réalisé simultanément.
Procédé de fabrication selon la revendication 1, comportant au moins deux groupes de paillettes (31, 32, 33, 34, 35, 36), dans lequel les paillettes du premier groupe sont entraînées en coulissement dans un premier sens, et les paillettes du deuxième groupe sont entraînées en coulissement dans un deuxième sens opposé au premier sens.
Procédé de fabrication selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte au moins quatre paillettes (31, 32, 33, 34, 35, 36) respectivement aptes à coopérer avec chacune des quatre pistes (101, 102, 103, 104) de la clé (100).
Procédé de fabrication selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte sensiblement autant de paillettes (33, 36) entraînées en position de verrouillage dans un sens donné, que de paillettes (31, 32, 34, 35) entraînées en position de verrouillage dans le sens opposé.
Procédé de fabrication selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chaque paillette (31, 32, 33, 34, 35, 36) est montée coulissante à l'intérieur de son logement de guidage (41, 42, 43, 44, 45, 46), entre la position de verrouillage et la position déverrouillée.
Procédé de fabrication selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque moyen de rappel élastique (51, 52, 53, 54, 55, 56) est constitué par un ressort cylindrique de compression qui exerce en permanence sur la paillette (31, 32, 33, 34, 35, 36) qui lui est associée, une poussée longitudinale en direction de la position de verrouillage.
Procédé de fabrication selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'en position de verrouillage, chaque paillette (31, 32, 33, 34, 35, 36) comporte une portion (31a, 32a, 33a, 34a, 35a, 36a) qui est au moins partiellement emboîtée dans un logement de blocage ménagé dans le stator (20).
Procédé de fabrication selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'en position déverrouillée, chaque paillette (31, 32, 33, 34, 35, 36) est intégrée sensiblement complètement dans le rotor (10).