CH661019A5 - Procede et installation d'ensachage d'un compose semi-solide. - Google Patents

Description

La présente invention a pour objets un procédé et une installation d'ensachage d'un composé à l'état solide ou semi-fluide à la température normale (désigné ci-dessous par composé semi-solide), 20 tel que l'asphalte, le goudron, la poix, cela dans des sacs formés par un film en polymère thermoplastique.

L'asphalte, par exemple, est généralement transporté dans des tonneaux pesant chacun dans les 200 kg, ce qui rend la manutention difficile. De plus, un travail supplémentaire est nécessaire pour ma-25 nutentionner les tonneaux vides, après que le contenu a été utilisé. On a déjà proposé un procédé d'emballage de ces matériaux dans des sacs en papier ou analogue (voir par exemple demande de brevet japonais N° 41-22177); toutefois, le déballage des sacs en papier, lorsqu'on veut utiliser le contenu, n'est pas pratique.

30 On a déjà proposé un procédé pour emballer de l'asphalte dans un sac en résine de polyéthylène (environ 20 kg dans chaque sac) dont la température de ramollissement est inférieure à celle de l'asphalte, cela à l'état fluide et tout en refroidissant le sac, de sorte que ces sacs relativement légers peuvent être facilement transportés et les 35 sacs fondus dans l'asphalte, lorsque celui-ci est utilisé, ce qui a pour conséquence une augmentation du poids et un renforcement de l'asphalte (demande de brevet japonais N° 58-1004).

La présente invention constitue un perfectionnement du procédé ci-dessus et a pour but l'établissement d'un procédé d'ensachage et d'une installation pour la mise en œuvre de ce procédé et grâce auxquels une suite d'opérations d'emballage peuvent être effectuées de façon efficace et compacte.

Le procédé est défini dans la revendication 1 et l'installation dans la revendication 2.

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Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'installation d'ensachage:

la fig. 1 est une vue schématique en plan de l'ensemble d'une installation d'ensachage d'un composé semi-solide selon une forme 50 d'exécution de l'invention;

la fig. 2 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de refroidissement;

la fig. 3 est une vue en coupe, selon la ligne III-III de la figure 2; la fig. 4 est une vue en élévation de l'ensemble d'un dispositif de 55 pesage et de décharge;

la fig. 5 est une vue en coupe longitudinale du dispositif de pesage et de décharge représenté à la figure 4;

la fig. 6 est une vue en plan avec arrachement du dispositif de pesage et de décharge;

60 la fig. 7 est une vue en élévation du côté droit du dispositif représenté à la figure 4;

la fig. 8 est une vue en plan d'une vanne à tiroir;

la fig. 9 est une vue en coupe longitudinale de l'ensemble d'une vanne de remplissage;

65 la fig. 10 est une vue en coupe longitudinale et à plus grande échelle de la partie inférieure d'une buse;

la fig. 11 est une vue en coupe transversale, selon la ligne XI-XI de la figure 10;

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la fig. 12 est une vue en plan schématique de l'ensemble des moyens de distribution et de transport des sacs;

la fig. 13 est une vue en coupe transversale, selon la ligne XIII-XIII de la figure 12;

la fig. 14 est une vue frontale des moyens de distribution des sacs;

la fig. 15 est une vue en perspective, selon la ligne XV-XV de la figure 14;

la fig. 16 est une vue en coupe transversale, selon la ligne XVI-XVI de la figure 12;

la fig. 17 est une vue en coupe de détail d'un réservoir d'eau inférieur;

la fig. 18 est une vue frontale d'un dispositif d'ajustage des sacs, selon la ligne XVIII-XVIII de la figure 12;

la fig. 19 est une vue en coupe transversale, selon la ligne XIX-XIX de la figure 18;

la fig. 20 est une vue en coupe transversale, selon la ligne XX-XX de la figure 12;

la fig. 21 est une vue en coupe transversale, selon la ligne XXI-XXI de la figure 20;

la fig. 22 est une vue explicative du fonctionnement des moyens de fermeture inférieurs;

la fig. 23 est une vue frontale de la partie supérieure d'un sac dont le bas est fermé;

la fig. 24 est une vue explicative du fonctionnement des moyens de fermeture supérieurs ;

la fig. 25 est une vue frontale d'un sac dont le haut est fermé; la fig. 26 est une vue explicative du fonctionnement d'un dispos-tiif pour donner du mou, et la fig. 27 est une vue explicative du fonctionnement d'un dispositif de traction.

Le dessin illustre un exemple d'ensachage d'un composé semi-solide (désigné ci-dessous par matériau de remplissage), de l'asphalte dans ce cas, dans un sac d'ensachage en résine synthétique (obtenu par exemple par un procédé de gonflage en utilisant une résine mélangée d'un copolymère d'acétate de vinyle et de polyéthylène à faible densité).

A la figure 1, T représente un réservoir d'asphalte fondu, à température élevée. Une installation d'ensachage 1 selon la présente invention est munie d'un dispositif de refroidissement 2 recevant, à l'aide d'une pompe à engrenage G, l'asphalte (matériau de remplissage) du réservoir T pour le refroidissement, d'un dispositif 3 de pesage et de décharge qui pèse et décharge le matériau refroidi et d'une vanne de remplissage 4 pour introduire le matériau dans un sac d'emballage A.

Comme représenté aux figures 2 et 3, le dispositif de refroidissement 2 est horizontal et est pourvu d'un corps tubulaire 10 destiné à recevoir le matériau fondu. Le corps tubulaire 10 comprend une chambre 11 pour l'eau de refroidissement, sur la périphérie extérieure, et est fermé à ses deux extrémités par des flasques 12.

Six serpentins 13 sont disposés concentriquement dans le corps tubulaire 10. Ces serpentins sont montés sur un arbre 14 disposé sur l'axe du corps tubulaire 10. Le corps tubulaire 10 est pourvu de ra-cloirs 15 destinés à racler la surface intérieure du corps tubulaire 10. Les racloirs sont fixés à l'arbre 14 par l'intermédiaire de barres de transport 16. Une roue à chaîne 17 est fixée à une extrémité de l'arbre 14. Une chaîne 18 entraînée par un moteur Ml (fig. 1) passe autour de la roue 17. Des vannes de commande de passage 19a et 19b sont disposées à l'entrée 20, respectivement la sortie 21, du corps tubulaire 10. Des joints tournants 22a et 22b sont disposés aux deux extrémités de l'arbre 14. L'eau de refroidissement est fournie aux serpentins 13 depuis un tuyau d'alimentation 23 et par l'intermédiaire d'un conduit d'alimentation 24 pratiqué dans une extrémité de l'arbre 14. L'eau qui a été chauffée dans les serpentins 13 est amenée dans un tuyau d'évacuation 26 par un canal 25 pratiqué dans l'autre extrémité de l'arbre 14. Des capteurs de température 27, insérés dans le corps tubulaire 10, en plusieurs endroits différents, lisent la température du matériau emplissant le corps tubulaire 10. Le dispositif de refroidissement 2 s'arrête à la fin de l'opération et, lors de la remise en marche, de l'eau chaude est introduite dans la chambre 11 et dans les serpentins 13 afin d'évacuer les restes du matériau après l'avoir chauffé et abaissé sa viscosité. Si cela est nécessaire, un corps de chauffe peut être disposé sur le côté extérieur de la chambre 11 pour la chauffer. Les vannes 19a, 19b prévues à l'entrée, respectivement à la sortie, sont de préférence munies d'un corps de chauffe.

Les figures 4 à 8 illustrent un dispositif 3 de pesage et de décharge.

Le dispositif 3 comprend une trémie 30 destinée à recevoir les matériaux de remplissage et un mécanisme de pesage et de décharge 32 situé sous la trémie 30.

Un dispositif de chauffage 31, par exemple une chambre d'eau chaude, un corps de chauffe ou un système analogue, est disposé sur la périphérie extérieure de la trémie 30. Le dispositif de pesage et de décharge 32 comprend un cylindre 33 pouvant effectuer un mouvement de va-et-vient, un piston 34 disposé dans le cylindre 33 et une vanne à tiroir 35 pouvant ouvrir et fermer le côté alimentation à un tuyau 36 relié à la vanne de remplissage 4. Le cylindre 33 et le piston 34 sont reliés respectivement aux tiges de piston 37a et 38a de vérin 37, 38 destinés à les actionner et ils sont montés de telle façon qu'ils effectuent un mouvement de va-et-vient par rapport à la vanne à tiroir 35. L'extrémité avant du cylindre est logée dans un orifice 39.

Il est placé de façon que, lorsque le cylindre 33 est en position de retrait (fig. 5), la capacité S du cylindre 33 correspond à la quantité de matériau à décharger (par exemple 10 kg). Le cylindre 33 entre et sort par rapport à l'ouverture inférieure de la trémie 30.

Comme représenté à la figure 8, la vanne à tiroir 35 présente un orifice de passage 35a sur un côté et est relié à une tige de piston 40a d'un piston 40 pour pouvoir être actionnée en ouvrant et fermant ainsi un passage au tuyau 36. Au dessin, on voit que deux mécanismes de pesage et de décharge 32 sont disposés sous la trémie, un seul toutefois étant en action.

Dans le dispositif ci-dessus, le cylindre 33 et le piston 34 sont amenés dans les positions représentées en trait interrompu 33' et en trait continu respectivement, la vanne à tiroir 35 est en position de fermeture et les matériaux renfermés dans la trémie 30 sont ensachés à la partie inférieure de la trémie 30. En avançant le cylindre 33, les matériaux sont prélevés dans la quantité voulue par le cylindre 33 et pesés. Ensuite, la quantité voulue des matériaux de remplissage est introduite dans une vanne de remplissge 4, cela en ouvrant la vanne à tiroir 35, tandis que l'extrémité avant du cylindre 33 est engagée dans l'orifice 39, et en faisant avancer le piston 34. Dans ce cas. deux mécanismes de pesage et de décharge peuvent être actionnés à tour de rôle, mais pour gagner le temps nécessaire au remplissage il est préférable d'actionner les deux mécanismes simultanément. A la figure 4, R désigne un tuyau de récupération destiné à prélever les matériaux restant dans le tuyau 36 à la fin de l'opération, VI et V2 sont des vannes d'aiguillage disposées dans le tuyau R et G2 est une pompe à engrenage destinée à permettre la récupération.

La vanne de remplissage 4 permet à une buse de remplissage 43 de s'élever et s'abaisser relativement à un sac d'emballage A et elle est pourvue de moyens 57 de suppression des coulées destinés à empêcher les matériaux adhérant à la sortie 45 ou autour de celle-ci de s'écouler vers le bas en formant des fils, lors de la fermeture de la buse. Comme représenté à la figure 9, la vanne de remplissage 4 présente un passage d'écoulement du matériau de remplissage dans un boîtier tubulaire 41, traversé par la buse 43. Le boîtier 41 est entouré par un mécanisme 41a destiné à maintenir la température et constitué par exemple par un fil en chrome nickel enroulé autour du boîtier ou par un élément de chauffe de la surface.

La buse 43 comprend principalement un corps tubulaire 44 présentant une sortie 45 et un corps de vanne 46 destiné à être inséré dans le corps tubulaire 44. Un trou 44a, permettant la communication entre le passage 42 et l'intérieur du corps tubulaire 44, est pratiqué dans le corps tubulaire 44. Ce dernier est relié à la tige de piston 44d d'un vérin 44c fixé au boîtier 41, pour être élevé et abaissé sous la commande du vérin 44c.

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Le corps de vanne 46 est pourvu d'un tuyau de support 46a pouvant être inséré de façon coulissante dans le corps tubulaire 44 d'une console de montage 46b montée sur l'extrémité inférieure du tuyau de support 46a et d'un corps principal de vanne 47 fixé à la console 46c. Un corps tubulaire 50 est monté sur la partie supérieure du boîtier 41, pour former une chambre d'air 51 entre le tuyau de support 46a et l'organe tubulaire. Le tuyau de support 46a est pourvu d'un organe de vanne 52, qui partage la chambre à air 51 entre une partie supérieure et une partie inférieure. Un ressort 53 est disposé dans la partie supérieure de l'organe de vanne 52, lequel sollicite normalement le corps de vanne 46 vers le bas, de sorte que le corps principal de vanne 47 est pressé contre un siège de vanne 44b formé sur le bord circonférentiel de la sortie 45 du corps tubulaire 44. Un tuyau de liaison 54, permettant l'introduction d'air comprimé, est relié à la partie inférieure de l'organe tubulaire 50. En fournissant de l'air comprimé à la chambre 51, le corps de vanne 46 et l'organe de vanne 52 se soulèvent à rencontre de la force exercée par le ressort 53, de sorte que le corps de vanne 47 se sépare du siège de vanne 44b et que la charge est éjectée par la sortie 45 et introduite dans le sac d'emballage A. Une vanne de commutation est prévue dans le circuit d'alimentation en air comprimé 55 relié au tuyau 54.

Comme représenté à la figure 10, le corps principal de vanne 47 est pourvu d'une partie de contact 47b venant en contact avec le siège 44b, d'un corps de chauffe individuel 48, par exemple un corps de chauffe électrique, et d'un capteur de température 49. Les indices de référence 48a et 49a désignent des conducteurs pour le corps de chauffe 48, respectivement le capteur 49. Grâce à la disposition ci-dessus, le corps principal 47 est maintenu à une température assurant une bonne fluidité de la charge, par exemple environ 130°C dans le cas de l'asphalte. Le contrôle de la température est assuré par le capteur 49.

Comme mentionné plus haut, la vanne de remplissage 4 est pourvue de moyens 57 de suppression des coulées pour empêcher les charges de s'écouler vers le bas au moment de la fermeture de la vanne. Les moyens 57 empêchent les coulées de la charge, en projetant de l'air comprimé depuis la sortie 45 à tout moment. Ces moyens comprennent une buse à air 57a pratiquée dans le centre du corps principal de vanne 47, un tuyau d'alimentation en air 57b relié à la buse 57a et passant à travers le tuyau de support 46a et un mécanisme de liaison 57c reliant le tuyau 57b à une source d'air comprimé (non représentée au dessin). L'air comprimé sortant de la buse 57a doit, de préférence, être à une pression relativement basse. Suivant les résultats d'expérience, une pression d'environ 0,5 kg/cm2 est appropriée. Si elle est plus élevée, on court le risque que la charge sortant de la sortie 45 soit dispersée dans toutes les directions. Cette projection d'air comprimé a pour effet que, lorsque la sortie 45 est fermée, la charge semi-solide qui coule vers le bas depuis la sortie 45 en formant un fil est refroidie et solidifiée, c'est-à-dire perd sa fluidité, et est soufflée par l'air comprimé. L'air comprimé peut être projeté seulement au moment de la fermeture de la vanne, la projection étant sinon interrompue. 47a représente un joint élastique prévu dans la partie supérieure de la partie de contact 47b. 58 représente un joint destiné à empêcher les fuites de liquide.

La vanne de remplissage 4 est également pouvue d'un tuyau de soufflage d'air 116 (fig. 20 et 21) pour gonfler un sac de remplissage A avant le remplissage, qui fait partie des moyens de remplissage 5 expliqués plus loin.

L'installation d'emballage 1 comprend également des moyens 60 pour distribuer et transporter les sacs, un réservoir d'eau de refroidissement 61 pour refroidir les sacs A ayant reçu leur charge et des moyens d'extraction 62 pour sortir les sacs refroidis A du réservoir 61.

Les moyens de distribution et de transport 60 des sacs sont représentés aux figures 12 à 27. Ces moyens 60 comprennent des moyens de distribution 63 des sacs et des moyens de transport 64 des sacs. Les moyens 63 comprennent une table 65 de distribution des sacs sur laquelle les sacs A sont disposés, un convoyeur supérieur 66 dont une extrémité est située sur la table 65 et conduit à une extrémité des moyens de transport 64, un dispositif de prélèvement 67 saisissant un à un les sacs de la table 65 et les amenant au convoyeur 66 et un dispositif 68 d'ajustage des sacs ouvrant les sacs A acheminés par le convoyeur supérieur 66 et les distribuant aux moyens de 5 transport 64. Le convoyeur supérieur 66 peut être constitué par un cylindre sans tige, de chaînes de transport, etc. Des détails du dispositif de prélèvement 67 sont représentés aux figures 14 et 15.

Le dispositif de prélèvement 67 est pourvu d'une plaque de support 70 fixée à un axe principal 69 monté à rotation par une io console située à une distance appropriée (non représentée au dessin) et d'un bras de commande 71. Un vérin de traction 72 est relié à la plaque 70 et une tige de piston 71a d'un vérin (non représenté au dessin) est reliée à une extrémité avant du bras de commande 71 pour faire tourner l'axe principal 69 de 90°. En s'avançant et en se 15 retirant, la tige de piston 71a amène alternativement le vérin de traction 72 à une position verticale représentée en trait plein et une position horizontale représentée en trait interrompu. Un dispositif de prélèvement 73 des sacs, comprenant plusieurs ventouses 73a, est monté à une extrémité avant d'une tige de piston 72a du vérin de 20 traction 72. L'indice de référence 74 à la figure 14 désigne une plaque coulissante suspendue par un bras vertical 74a au convoyeur 66. Une pince 75 destinée à saisir une partie supérieure (ouverture) d'un sac A est montée sur la plaque 74. Comme représenté aux figures 14 et 15, la pince 75 comprend une paire de barres mobiles 25 75c montées à rotation par une barre fixe 75a et une goupille 75b,

ainsi qu'une paire de vérins 75d destinés à commander lesdites barres mobiles. Des détails du dispositif d'ajustage 68 des sacs seront précisés ci-dessous.

Les moyens de transport 64 sont expliqués ci-dessous en regard 30 des figures 12, 13 et 16 à 21.

Les moyens de transport 64 comprennent une paire de courroies sans fin latérales 80, un espace étant prévu entre ces deux et des moyens de support 81 disposés entre et au-dessous des courroies. Les courroies 80 sont de préférence en feuille d'acier inoxydable et 35 conducteur de la chaleur et sont tendues par des poulies avant et arrière 82, 83 de telle façon que les courroies se déplacent simultanément dans la direction des flèches. Les deux courroies latérales sont maintenues avec un espace constant entre elles (par exemple 100-150 mm) par des rouleaux de support 84 disposés à intervalles régu-40 liers.

Les moyens de support inférieurs 81 peuvent être constitués par une courroie sans fin tendue horizontalement. Dans la présente invention et comme décrit plus loin, il est prévu de projeter de l'eau de refroidissement depuis dessous, sur les sacs A transportés par les 45 moyens 64, cela afin d'améliorer leur refroidissement. A cet effet, les moyens de support inférieurs 81 sont pourvus d'un réservoir d'eau inférieur 85 et d'une table 86 mobile verticalement qui élève et abaisse le réservoir 85. Le réservoir 85 doit avoir une longueur totale au moins égale à celle séparant la position où la charge est introduite 50 dans un sac A de celle où le sac A est libéré.

La surface supérieure du réservoir 85 est maintenue à la hauteur voulue. Des barres de guidage 87 sont disposées longitudinalement des deux côtés du réservoir 85. Grâce à ces barres, les extrémités inférieures des deux courroies latérales 80 sont guidées et, lors de répa-55 rations ou nettoyage, la table 86 est abaissée de manière à former un espace vide entre les courroies 80 et la table. Comme représenté à la figure 17, une plaque supérieure 88 présentant des petits trous 88a est montée au niveau de la surface supérieure du réservoir 85 et un tuyau d'amenée d'air sous pression 89 est inséré dans le réservoir 85, 60 si nécessaire. Ce tuyau 89 présente des buses de sortie de l'air à travers lesquelles celui-ci est soufflé dans le réservoir 85. Un tuyau d'alimentation en air comprimé est relié au réservoir 85 et l'air comprimé ainsi que l'eau de refroidissement sont projetés à travers les petits trous 88a de la plaque supérieure 88. Un réseau de fils est 65 disposé à la surface inférieure de la plaque supérieure 88. Ce réseau sert à distribuer uniformément l'air comprimé sur l'ensemble de la plaque supérieure 88. L'indice de référence 91 à la figure 16 représente un réservoir destiné à recueillir l'eau qui déborde le réservoir 85.

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Les moyens de transport 64 sont en outre pourvus de deux chaînes sans fin 92 disposées parallèlement et au-dessus des courroies latérales 80. Ces chaînes 92 sont équipées de pinces 93, à intervalles réguliers, chacune maintenant de façon amovible l'ouverture d'un sac A. L'indice de référence 94 représente une roue à chaîne destinée à tendre la chaîne 92. Les moyens de transport 64 comprennent encore des moyens de fermeture 95 destinés à fermer l'ouverture des sacs A et des moyens 96 pour libérer les sacs A des pinces 93. Plusieurs buses de giclage d'eau de refroidissement 97 (fig. 20 et 21) destinées à projeter l'eau de refroidissement directement sur les courroies 80 et les sacs suspendus A sont disposées dans l'intervalle compris entre la vanne de remplissage 4 et les moyens 96 pour libérer les sacs. Des moyens de refroidissement B des sacs A transportés sont constitués par les buses 97 et le réservoir inférieur 85.

Dans cette forme d'exécution, les moyens de fermeture 95 sont du type à deux étapes (moyens de fermeture inférieurs 95A et moyens de fermeture supérieurs 95B). Tandis que la vanne de remplissage 4, les moyens de fermeture inférieurs 95A, les moyens de fermeture supérieurs 95B et les moyens de libération 96 sont montés à intervalles réguliers, les courroies latérales 80 et les chaînes sans fin 92 sont déplacées périodiquement d'une distance correspondant aux intervalles réguliers mentionnés plus haut (désignés plus loin par l'expression: «pas régulier»). Comme représenté à la figure 18, la pince 93 fixée à la chaîne sans fin 92 est adaptée à l'extrémité inférieure d'un porte-pince 100, fixé à la chaîne sans fin 92 par une fixation 92a, son extrémité inférieure étant fermée sous l'effet de l'élasticité d'un ressort (non représenté au dessin). Une pièce coulissante 101, fixée à l'extrémité supérieure du porte-pince 100, est montée à coulissement dans un guide-chaîne 102 disposé le long et au-dessus de la chaîne sans fin 92. La partie intérieure formant levier de la pince 93 glisse contre une extrémité dirigée vers le bas du guide-chaîne 102.

Un ensemble de quatre pinces 93 est prévu par sac A, soit deux pour le côté gauche et deux pour le côté droit. Des moyens pour les libérer sont fixés au dispositif d'ajustage 68 des sacs que comprennent les moyens 63 de distribution des sacs. Une description du dispositif 68 d'ajustage des sacs et de leur présentation aux pinces 93 va être faite ci-dessous en regard des figures 18 et 19.

Le dispositif 68 comprend une paire de leviers 103 pour pousser les pinces, lesquels sont disposés sous la chaîne sans fin 92 à une distance égale à celle entre les pinces 93 (étant donné que les deux leviers sont construits de la même façon, on n'en décrira qu'un seul). Le levier 103 présente, à son extrémité supérieure, un prolongement 104 venant contacter l'une des parties de levier de la pince 93, tandis que son extrémité inférieure est supportée à coulissement (gauche et droite) par une cheville 106 d'une console 105. La tige de piston 108 d'un vérin pneumatique 107 pour pousser les pinces est reliée au levier 103, légèrement au-dessous de son extrémité supérieure. Lorsque la tige de piston 108 est déployée, une partie de serrage à l'extrémité inférieure de la pince 93 est ouverte. En outre, un vérin pneumatique 109 destiné à ouvrir un sac A est prévu au-dessous des vérins 107 et entre eux. Ce vérin 109 est monté de façon à pouvoir pivoter en direction verticale et une plaque 110 pouvant monter et descendre et fixée à l'extrémité avant du vérin 109 est montée sur une came 112 en forme de disque excentrique fixée sur un arbre à came 111. Un dispositif de succion 114 comprenant plusieurs ventouses 115 est fixé à l'extrémité avant d'une tige de piston 113.

On va expliquer maintenant les moyens de remplissage 5 disposés en regard des moyens de transport 64, les moyens de fermeture 95 et les moyens 96 pour libérer les sacs.

Comme représenté aux figures 20 et 21, les moyens de remplissage 5 sont constitués par deux tuyaux 116 de soufflage d'air pouvant se déplacer verticalement et par une vanne de remplissage 4 disposée entre les tuyaux 116. Les tuyaux 116 présentent à leur extrémité avant plusieurs orifices 117 pour souffler l'air dans un sac A afin de le gonfler. Comme représenté à la figure 20, les extrémités avant des tuyaux 116 sont élevées et abaissées, par des moyens appropriés, entre la position représentée en trait plein (au-dessous du sac A) et la position représentée en trait interrompu (à l'intérieur du sac A).

La figure 22 montre des moyens de fermeture inférieurs 95A qui ferment à chaud le col d'un sac A rempli de sa charge, ces moyens comprenant deux barres de chauffage 120. Ces barres de chauffage présentent un prolongement 121 et sont déplacées dans le sens de la largeur par un vérin (non représenté au dessin), cela à mi-chemin entre le bord supérieur de la courroie latérale 80 et la pince 93. Il est indiqué de recourber vers le bas les deux extrémités du prolongement 121, de manière à imprimer une inclinaison 123 aux deux portions d'extrémité de la ligne de fermeture inférieure 122, comme représenté à la figure 23.

La figure 24 montre les moyens de fermeture supérieurs 95B. Ils comprennent des barres de chauffage 124 sensiblement pareilles à celles des moyens de fermeture 95A. Ces barres 124 présentent un prolongement 125 et une ligne de fermeture supérieure droite 126 est formée légèrement au-dessus des moyens de fermeture inférieurs 95A.

Lors de l'exécution de l'opération de fermeture, il est indiqué de détendre légèrement l'ouverture du sac A et de l'empêcher de faire des faux plis en l'étirant latéralement. La figure 26 montre un exemple d'un dispositif 130 pour détendre ou donner du mou. Il comprend un axe de rotation 132 supporté par une console de fixation 131, un bras de support 133 pourvu d'une ventouse 134 à son extrémité avant et un bras rotatif 135 dont l'extrémité avant est reliée à la tige du piston 137 d'un vérin de commande 136 (ces deux derniers étant fixés à l'axe de rotation 132 à peu près perpendiculairement l'un à l'autre). Le bras de support 133 demeure normalement dans la position représentée en trait interrompu mais, lorsqu'un sac A a été amené, le bras de support 133 est déplacé dans la position représentée en trait plein et la ventouse 134 aspire le sac A. Ensuite, le bras de support 133 retourne à sa position de départ représentée en trait interrompu en tirant le sac A et en donnant du mou 138 à la partie supérieure du sac A.

La figure 27 illustre un exemple d'un dispositif de traction 140 pour empêcher les sacs de former des faux plis. Les leviers 143, 144 sont supportés de façon mobile par des consoles de fixation 141, 142 respectivement, et par l'intermédiaire d'un axe. Ces leviers sont reliés l'un à l'autre par une tige 145 et de façon qu'ils tournent en sens inverse. Un bras 147 est monté sur un axe de support 146 sur lequel est monté le levier 143 et une extrémité avant du bras 147 est engagée avec la tige de piston 149 d'un vérin de commande 148. Ces leviers 143, 144 demeurent normalement dans la position représentée en trait plein mais sont déplacés dans la position représentée en trait interrompu, lors d'une opération de fermeture, ce qui a pour effet de tendre l'ouverture des sacs dans la direction de la largeur et d'empêcher la formation de faux plis.

Les moyens 96 pour libérer les sacs sont semblables au levier 103 pour pousser les pinces et représentés aux figures 18 et 19, et sont commandés par un vérin pneumatique. Ils ne seront donc pas décrits.

Comme représenté à la figure 1, un réservoir 61 d'eau de refroidissement est partagé en zigzag par plusieurs parois de refroidissement et l'écoulement de l'eau s'effectue dans la direction des flèches, du côté coopérant avec les moyens de transport 64 vers le côté coopérant avec les moyens d'extraction 62. Ainsi, les sacs A remplis sont déplacés par le courant d'eau 151 et atteignent les moyens d'extraction 62 situés à l'autre extrémité. Dans le cas de l'asphalte, par exemple, son poids spécifique est compris entre 1,0 et 1,4 mais, étant donné qu'un sac rempli d'asphalte contient une certaine quantité d'eau, il flotte avec sa partie fermée supérieure tournée vers le haut et il est transporté par l'écoulement de l'eau en étant complètement refroidi.

Les moyens d'extraction 62 comprennent un convoyeur d'extraction 152 dont l'extrémité avant pénètre obliquement dans le réservoir 61, un bras racleur 153 et un poussoir 154 pour pousser les sacs A remontés vers une courroie convoyeuse de transport 156. Le bras 153 est actionné par des moyens de détection 155 disposés à un

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endroit approprié pour détecter l'arrivée d'un sac A, ce bras poussant le sac A vers le haut de concert avec la rotation du convoyeur d'extraction 152. A la figure 1, P représente un chariot pour le transport des sacs remplis et W des moyens d'empilage.

Dans l'exemple décrit ci-dessus, un composé semi-solide fondu à haute température est d'abord envoyé dans le corps tubulaire 10 du dispositif de refroidissement 2, puis de l'eau de refroidissement est circulée dans la chambre 11, le composé étant refroidi de façon uniforme à la plus basse température possible à laquelle le composé est encore fluide, cela en faisant tourner les serpentins 13 (90°C, par exemple), puis le composé est envoyé dans le dispositif 3 de pesage et de décharge. Dans ce dispositif 3, le cylindre 33 constituant le mécanisme de pesage et de décharge 32 est avancé depuis la position rétractée représentée en trait interrompu, après quoi la quantité voulue de semi-solide est envoyée dans la vanne de remplissage 4, en faisant avancer le piston 34.

Les couches de sacs A placées sur la table 65 des moyens 63 de distribution des sacs sont prélevées une à une, depuis la couche supérieure, par le dispositif de prélèvement 67 (voir figure 14), maintenues par la pince 75 du convoyeur supérieur 66, puis amenées au dispositif 68 d'ouverture des sacs 68 (voir figures 18 et 19). Dans ce dispositif 68, les ventouses 115 situées des deux côtés sont poussés en avant par l'actionnement du vérin pneumatique 109 et pressées contre les deux faces du sac A qui sont aspirées, après quoi la pince 75 du convoyeur supérieur est libérée par l'actionnement du vérin 75d. Ensuite, le sac A est ouvert comme représenté en trait interrompu à la figure 18, grâce à l'actionnement du vérin pneumatique 109, et le bord supérieur du sac A est déplacé à droite sous la pince 93 montée sur la chaîne sans fin 92 en attente. A ce moment, un cliquet mobile de la pince est ouvert préalablement et le bord supérieur du sac A est poussé dans la pince 93 en poussant vers le haut le vérin pneumatique 109 par rotation de 180° de la came excentrique 112 située sous le vérin 109. Ensuite, en retirant en arrière la tige de piston 108 par l'actionnement du vérin 107, le sac A est maintenu par quatre pinces 93. Ensuite, la chaîne sans fin 92 et les courroies latérales 80 sont déplacées par intermittence et à la même vitesse, puis, dès que le sac A atteint les moyens de remplissage 5 et s'immobilise, les tuyaux de soufflage 116 des moyens de remplissage 5 s'abaissent pour gonfler le sac A en soufflant de l'air à son intérieur, de sorte que les deux côtés du sac A viennent en contact avec les courroies latérales 80, après quoi le sac A est refroidi par l'eau de refroidissement giclée par les buses 97 et depuis le réservoir inférieur 85. Ensuite, les tuyaux de soufflage sont tirés vers le haut, la buse 43

de la vanne de remplissage 4 s'abaisse, et la quantité déterminée du composé semi-solide est introduite dans le sac A. A ce moment, le sac A ne peut plus être endommagé, puisqu'il a été refroidi comme mentionné plus haut, cela même si la température d'amollissement 5 du sac A est quelque peu inférieure à la température du composé semi-solide introduit dans celui-ci. Etant donné que le sac A est maintenu sur ses deux côtés par les courroies latérales 80 et est supporté à sa face inférieure par les moyens de support 81, il conserve sa forme et, par conséquent, il est facile d'empiler les sacs A sur une palette io ou analogue.

Dès qu'une quantité déterminée de composé semi-solide a été introduite dans le sac A, la chaîne sans fin 92 et les courroies latérales 80 sont remises en marche et le sac A atteint les moyens de fermeture inférieurs 95A, où la fermeture inférieure 122 (voir figure 23) est ef-15 fectuée. Etant donné que dans ce cas la vanne de remplissage 4 est pourvue des moyens de suppression des coulées pour empêcher le composé semi-solide de couler lors de la fermeture de la vanne, le bord de l'ouverture du sac A n'est pas encollé par le composé et la fermeture peut être effectuée exactement. Ensuite, le sac A est envoyé aux moyens de fermeture supérieurs 95B et la ligne de fermeture supérieure 126 est formée légèrement au-dessus de la ligne de fermeture inférieure 122. Si, pour effectuer l'opération de fermeture, les moyens de fermetures utilisés sont combinés avec les moyens 130 pour donner du mou (voir figure 26) et le dispositif de traction 140 (voir figure 27), du mou est donné à la partie supérieure du sac A et celui-ci est étiré latéralement, avec pour résultat une fermeture précise.

Le sac A fermé comme indiqué ci-dessus est libéré des pinces 93 par les moyens de libération des sacs 96, et glisse le long d'un plan 30 incliné 98, jusque dans le réservoir 61 rempli d'eau de refroidissement. Le réservoir 61 est formé en zigzag par les parois de séparation 150 et l'eau 151 s'écoule dans la direction des flèches. Le sac A et sa charge sont refroidis de façon précise pendant qu'ils sont flottés, sont extraits du réservoir par les moyens d'extraction 62, 35 sont chargés sur un chariot P par les moyens d'empilage W, puis sont enlevés.

Dans le cas où le composé semi-solide est constitué par de l'asphalte, même lorsque celui-ci est placé dans un chaudron pour y être fondu après avoir été emballé dans un sac, ce dernier ne provo-40 que aucune modification des propriétés physiques de l'asphalte. En conséquence, la présente invention supprime l'inconvénient consistant à devoir crever chaque sac au moment de l'utilisation et jeter les sacs vidés.

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8 feuilles dessins

Claims (10)

1. 661019

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   REVENDICATIONS

   1. Procédé d'ensachage d'un composé semi-solide, caractérisé en ce qu'on refroidit un composé semi-solide à une température à laquelle il est encore fluide, on remplit un sac en résine synthétique avec ce composé semi-solide refroidi tout en refroidissant la surface extérieure du sac avec de l'eau, on ferme à chaud le sac rempli, on place le sac dans un réservoir d'eau pour le refroidir, on sort le sac refroidi du réservoir et on l'évacué.
2. 2. Installation pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de refroidissement pour abaisser la température d'un composé semi-solide fondu à la température voulue, un dispositif de pesage et de décharge pour peser et décharger le composé refroidi, une vanne de remplissage pour introduire le composé dans un sac en résine synthétique, un organe de fermeture pour fermer à chaud les sacs et des moyens de distribution et de transport des sacs pour distribuer les sacs un à un à un réservoir d'eau où ils sont refroidis et pour sortir les sacs du réservoir, les moyens de distribution et de transport des sacs étant situés à l'opposé de la vanne de remplissage.
3. 3. Installation selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dispositif de refroidissement comprend un arbre monté dans un corps tubulaire recevant le composé semi-solide, des serpentins à travers lesquels passe l'eau de refroidissement et une plaque de raclage pour racler la surface interne du corps tubulaire.
4. 4. Installation selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dispositif de pesage et de décharge comprend une trémie pour recevoir un composé semi-solide fondu et un mécanisme de pesage et de décharge situé sous la trémie et communiquant avec la vanne de remplissage, ce mécanisme de pesage et de décharge étant pourvu d'une vanne à tiroir pour ouvrir et fermer la vanne de remplissage, un cylindre monté à coulissement dans le fond de la trémie et à l'opposé de la vanne à tiroir et un piston pouvant coulisser dans ce cylindre, de sorte que, lorsque le piston est en position de retrait par rapport à la vanne à tiroir et le cylindre est en position avancée, le cylindre reçoit la quantité voulue de composé semi-solide et que, lorsque le cylindre est actionné, le piston et la vanne à tiroir effecu-tent le pesage et reçoivent le composé semi-solide contenu dans la trémie, lequel est ensuite déchargé par le piston.
5. 5. Installation selon la revendication 2, caractérisée en ce que la vanne de remplissage est pouvue d'un organe de chauffage grâce auquel il est maintenu en permanence à la température voulue.
6. 6. Installation selon la revendication 2, caractérisée en ce que la vanne de remplissage comprend des moyens de suppressions des coulées pour empêcher le composé semi-solide de couler de la vanne de remplissage lorsqu'elle est fermée.
7. 7. Installation selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens de suppression des coulées comprennent un orifice d'injection d'air pour souffler de l'air de refroidissement sur le composé semi-solide coulant vers le bas depuis la vanne au moment de sa fermeture, afin de le refroidir et de le solidifier, et en ce qu'elle comprend des moyens pour libérer les sacs.
8. 8. Installation selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens de distribution des sacs et les moyens de transport des sacs sont pourvus d'un dispositif pour saisir un après l'autre les sacs et les maintenir verticalement, et d'un dispositif d'ajustage des sacs pour amener les sacs saisis aux moyens de transports, le dispositif d'ajustage étant muni d'un vérin pneumatique pour aspirer les deux côtés de l'ouverture d'un sac d'emballage maintenu verticalement avec son ouverture dirigée vers le haut.

   - 9. Installation selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens de distribution et de transport des sacs sont pourvus d'un dispositif d'ajustage pour diriger l'ouverture d'un sac vers le haut et ouvrir l'ouverture à l'aide de moyens d'ouverture et pour amener le sac aux moyens de transport qui sont pouvus d'une paire de chaînes sans fin ayant des pinces pour maintenir l'ouverture des sacs de façon amovible et à intervalles réguliers, d'une paire de courroies sans fin avec un espace entre elles pour permettre aux courroies de se déplacer lorsqu'elles maintiennent les deux côtés d'un sac et de moyens de support inférieurs disposés en dessous et entre les courroies.
9. 10. Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce que

   5 les moyens de support inférieurs comprennent un réservoir d'eau inférieur, dont la surface supérieure comprend une plaque présentant des trous pour projeter de l'eau de refroidissement.
10. 11. Installation selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'eau de refroidissement du réservoir est animée d'un courant pour io transporter les sacs remplis du composé vers le côté où sont situés les moyens pour les sortir du réservoir.

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