FR2460843A1

FR2460843A1 - Machine a former des paquets et a les fermer par soudage des bords d'une enveloppe tubulaire

Info

Publication number: FR2460843A1
Application number: FR8014975A
Authority: FR
Inventors: John Joseph Grevich; John James Gardetto; Garry Harold Russell
Original assignee: Nordson Corp
Current assignee: Nordson Corp
Priority date: 1979-07-05
Filing date: 1980-07-04
Publication date: 1981-01-30
Also published as: JPS5648903A; GB2058657A; CA1155430A; DE3024526A1; GB2058657B; IT1128900B; US4305240A; IT8068057A0

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE MACHINE QUI, RECEVANT DES OBJETS 13 CONFINES DANS UNE ENVELOPPE TUBULAIRE 14 CONVOYEE, FORME DES PAQUETS CLOS 13.1. LE ROTOR 17 DE LA MACHINE 10 COMPORTE DES TETES 18 DE DECOUPAGE ET SOUDAGE, DONT LA POSITION RADIALE PEUT ETRE AJUSTEE PAR ROTATION DES VIS 61. UN DISPOSITIF FAIT PIVOTER UNE MACHOIRE SERRANT ET SOUDANT UNE ZONE DE L'ENVELOPPE 14, PUIS RELEVE LA MACHOIRE SELON UN CYCLE SYNCHRONISE AVEC LE DEPLACEMENT DE L'ENVELOPPE 14. LA MACHINE, REGLABLE SELON LA DIMENSION DES OBJETS 13, PRODUIT DES PAQUETS SEPARES OU DES POCHES REMPLIES.

Description

La présente invention concerne un appareil et un procédé pour produire des

paquets, contenant chacun un objet ou article individuel, à partir d'une enveloppe tubulaire allongée et sensiblement sans fin qui confine les objets de façon qu'ils soient espacés les uns des autres, l'enveloppe devant être découpée entre les objets

et fermée par soudage pour former des paquets individuels.

Le conditionnement à grande vitesse d'objets dans une pellicule d'enveloppement est couramment effectué en confinant les objets dans une enveloppe tubulaire qui est ensuite découpée et fermée par soudage pour

former les paquets individuels.

La longueur des paquets varie selon celle des objets enveloppés. La machine à souder et à découper doit réaliser des paquets de diverses longueurs et assurer un temps raisonnable de séjour et d'immobilisation relative pendant le soudage pour que ce soudage puisse se réaliser efficacement à travers toutes les couches de la pellicule pouvant être présentes dans la zone de soudage. Les caractéristiques de la matière constituant la pellicule soudable peuvent varier considérablement et, dans certains cas, cette matière devra rester immobilisée pendant un temps important au cours de son soudage pour que l'on obtienne bien le soudage,àdu type voulu. Les paquets présentent souvent des goussets latéraux qui augmentent le nombre des épaisseurs sur lesquelles le soudage doit être réalisé. La matière constituant la pellicule peut être du polyéthylène, ou une feuille stratifiée sur laquelle est collé un support de polyéthylène, ou bien il peut s'agir de n'importe laquelle des pellicules très

diverses d'épaisseur très variable.

Afin de produire des paquets de diverses lon-

gueurs, les machines de l'art antérieur comportent des têtes de soudage et de découpage montées de manière

amovible sur un rotor de façon à serrer, souder et décou-

per l'enveloppe tubulaire entre des objets adjacents pendant que la tête tourne avec le rotor. On obtient ainsi une certaine durée du temps de séjour ou d'immobilisation

relative, pendant laquelle le soudage est réalisé. Puis-

que les têtes de soudage et de découpage sont montées de manière.amovible sur le rotor, l'écartement entre ces têtes n'est pas déterminé. Lorsque les objets disposés

dans le tube entrent dans la machine, un certain type d'in-

dicateur actionne une tête de soudage et en provoque la fixation au rotor pour que cette tête se déplace avec l'objet disposé dans le tube et effectue le soudage et le découpage. Puis la tête de soudage d'une machine de l'art antérieur est à nouveau libérée du rotor pour être empilée avec d'autres têtes semblables afin d'être

disponible lorsque cela est nécessaire à nouveau pour sou-

der et découper un autre paquet.

On a utilisé des machines un peu semblables dans lesquelles les têtes de soudage et de découpage sont reliées de manière amovible à. des chaînes a rouleaux de façon à parcourir un trajet linéaire le long d'un des brins de la chaîne, pendant un soudage et découpage de l'enveloppe tubulaire, Cependant, dans la fabrication d'une série ordinaire, les objets emballés sont habituellement de dimensions constantes. La dimension des objets peut un peu changer d'une série à la suivante, mais du fait que les autres machines peuvent espacer de façon précise

et fiable les objets les uns des autres le long de l'en-

veloppe tubulaire, la détection individuelle de chaque objet n'est pas entièrement indispensable. D'autres machines de l'art antérieur ont effectivement réalisé le soudage et le découpage de la matière en feuille, mise sous forme d'enveloppe tubulaire, pour produire des

paquets de longueur constante.

La présente invention vise à proposer - un dispositif et un procédé pour faire varier facilement la longueur des paquets produits afin de permettre le conditionnement d'objets de longueurs ou dimensions diverses disposés au sein d'une matière en feuille mise sous forme d'une enveloppe tubulaire; - un dispositif et un appareil pour minimiser le temps d'arrêt de la machine, entre les séries, pendant la modification du réglage de la machine à sceller et à découper afin de permettre le traitement d'objets et la réalisation de paquets de dimensions diverses; et - un dispositif perfectionné faisant partie d'une machine à former des paquets et destinée à actionner et commander les têtes de soudage et de découpage afin de réaliser le soudage et le découpage de la feuille en forme de tube, entre des objets adjacents confinés dans

ce tube.

Selon des caractéristiques essentielles de l'in-

vention - les têtes de soudage sont montées sur un rotor dans des chemins de guidage radial afin de permettre un repositionnement radial important des têtes, et le

dispositif de l'invention produit simultanément un mouve-

ment radial identique de toutes les têtes sur le rotor de façon que l'écartement entre les têtes adjacentes reste uniforme tout autour de la périphérie du rotor, et ce dispositif fait varier la distance entre des têtes adjacentes et leur permet ainsi de fabriquer des paquets de dimensions diverses; - les diverses têtes de soudage et de découpage

se déplaçant sur le rotor comportent chacune un entraine-

ment mécanique à actionnement et embrayage individuel, permettant la commande individuelle de chacune des têtes, afin de réaliser un soudage pendant un temps important et

de faire pivoter les mâchoires de la tête, vers une posi-

tion d'ouverture, sous l'action des bras de manivelles et tringlages de chacune des têtes; les têtes de soudage sont montées sur le rotor dans des chemins de guidage radial, chaque tête étant commandée par un bras de déclenchement venant au contact d'une came pendant la rotation du rotor et de la tête, et, également, les cames comme les têtes sont ajustables radialement afin de permettre un actionnement continu de ces têtes de soudage et de découpage dans les diverses parties de leur cycle de fonctionnement; les têtes de soudage et de découpage sont radialement ajustables sur le rotor afin de produire des

paquets de diverses longueurs, et les têtes sont indivi-

duellement entraînées en rotation pour provoquer le pivotement des mâchoires mobiles vers des positions d'ouverture et de fermeture, les entraînements en rotation étant réalisés par des pignons qui roulent le long d'une boucle d'une chaîne à rouleaux suivant une partie de la périphérie du rotor, la boucle de la chaîne pouvant être resserrée ou allongée afin de correspondre à l'ajustement radial vers l'intérieur ou vers l'extérieur des diverses têtes tout en provoquant encore le fonctionnement coordonné des mâchoires. Il est souhaitable que la chaîne puisse se

déplacer le long de la boucle de façon à permettre d'ajus-

ter la vitesse relative de la périphérie du rotor par

rapport à la chaîne afin de régler la vitesse de roule-

ment des pignons sur la chaîne et la vitesse à laquelle

les mâchoires des têtes fonctionnent.

L'invention propose également un nouveau procédé pour produire des paquets de diverses dimensions à partir d'objets espacés et disposés au sein d'une enveloppe tubulaire, par soudage et découpage de l'enveloppe tubulaire entre les objets adjacents tout en obtenant un temps suffisant pour réaliser un soudage efficace des multiples épaisseurs de l'enveloppe, et le déplacement des joues de soudage autour d'un arc d'un trajet circulaire

pendant le déroulement du soudage, et l'ajustement subsé-

quent de la position radiale des mâchoires de soudage afin de permettre de réaliser des paquets ayant toutes

les différentes longueurs voulues.

Un avantage très important de la présente invention est la possibilité de réaliser le soudage et le

découpage en vue de la fabrication de paquets de diffé-

rentes longueurs, dans des marches successives de produc-

tion en série tout en minimisant le type des commandes et réglages nécessaires pour commander les têtes de soudage et de découpage et en minimisant également le temps d'arrêt de l'appareillage d'enveloppement et d'emballage au cours du passage d'une dimension de paquets

à réaliser à une autre dimension de ces paquets.

Il apparaîtra que le rotor de formation et de soudage des paquets sera dans de nombreux cas orienté en position verticale de façon à tourner sur un axe horizontal. Dans d'autres cas, le rotor peut être orienté en position horizontale de façon à tourner autour d'un axe vertical. Il peut se produire dans certains cas que les paquets individuels seront découpés de l'enveloppe pendant que les extrémités des paquets sont soudées. Dans d'autres cas, le découpage de l'enveloppe sur le rotor sera éliminé de sorte que seul un soudage sera réalisé entre

les paquets.

Lorsque le rotor est orienté horizontalement de façon à tourner autour d'un axe vertical, une enveloppe non garnie mais pliée peut être appliquée au rotor de façon à délimiter une succession de poches entre les têtes de soudage, chaque poche étant ouverte le long de son bord supérieur. Pendant que le soudage de la pellicule continue, chacune des poches peut être emplie d'une certaine quantité de matière granulaire ou liquide ou d'un certain nombre d'objets. Puis la pellicule peut être retirée de la machine sans être découpée et être ensuite

découpée après soudage du bord de la poche.

Divers exemples nullement limitatifs de l'invention seront décrits plus en détail en regard des dessins annexés sur lesquels:

les figures 1, 2 et 3 sont des vues schéma-

tiques, en élévation, montrant trois modes nettement différents de fonctionnement de la présente invention pour le traitement d'objets emballés et la réalisation de paquets de dimensions très diverses. Les figures 1 à 3 omettent beaucoup de détails afin de bien mettre en évidence les divers modes de fonctionnement;

la figure 4 est une vue schématique en éléva-

tion de la machine à envelopper, à souder et à découper, vue de l'arrière afin d'illustrer les relations générales entre les entraînements et mécanismes principaux; la figure 5 est une coupe détaillée partielle, fortement agrandie, approximativement le long de la ligne 5-5 de la figure 6, montrant une coupe du rotor et de plusieurs têtes de soudage et de découpage;

la figure 6 est une coupe détaillée, approxima-

tivement le long de la ligne 6-6 de la figure 5, avec arrachement de certaines parties pour rendre certains détails plus clairs; la figure 6a est une coupe détaillée agrandie le long de la ligne 6a-6a de la figure 6;

la figure 7 est une coupe détaillée, compa-

rable à la figure 6, mais montrant la mâchoire de soudage en position de pleine ouverture;

la figure 8 est une coupe détaillée approxima-

tivement le long de la ligne 8-8 de la figure 6;

la figure 9 est une coupe détaillée approxi-

mativement le long de la ligne 9--9 de la figure 7;

la figure 10 est une vue détaillée en éléva-

tion approximativement le long de la ligne 10-10 de la figure 6; la figure il est une vue en élévation agrandie approximativement le long de la ligne 11-11 de la figure 8; la figure 12 est une vue schématique plane montrant le rotor orienté horizontalement et tournant autour d'un axe vertical;

la figure 13 est une vue schématique en éléva-

tion montrant les principaux aspects du rotor de la figure 12 qui est orienté horizontalement et tourne autour d'un axe vertical la figure 14 est une coupe de la pellicule lorsque celleci se rapproche du rotor de la figure 12; la figure 15 est une coupe de détail de l'une des poches qui est emplie à mesure que cette poche tourne avec le rotor; et la figure 16 est une coupe de l'une des poches

après soudage de son bord supérieur.

La machine à former et souder des paquets est indiquée par la référence générale 10 et elle est destinée à servir avec une machine il à envelopper (figure 4) d'un type connu de l'homme de l'art et du type qui reçoit une bande de pellicule 12 soudable à chaud et reçoit également une succession d'articles ou objets 13

et donne à la pellicule 12 la forme d'une enveloppe tubu-

laire 14 entourant et confinant la série d'objets 13 et maintenant ces objets espacés les uns des autres. La forme

et la dimension des objets 13 peuvent varier considérable-

ment. De tels objets peuvent être relativement courts,

comme illustré sur la figure 2, ou relativement longs, com-

me illustré sur la figure 3, ou bien de longueur intermé-

diaire, comme illustré sur la figure 1. En tout cas, les

objets sont espacés les uns des autres au sein de l'en-

veloppe tubulaire 14. On voit que l'enveloppe tubulaire 14 est formée par soudage l'un sur l'autre des bords latéraux de la bande de matière en forme de pellicule, de sorte

que l'enveloppe tubulaire est en permanence tubulaire.

La machine 10 de formation et de soudage des paquets comporte une base 15 et un montant 16 fixes par rapport au bâti de la machine il à envelopper, de façon à

recevoir de l'extrémité de sortie de la machine il l'en-

veloppe tubulaire 14 convoyée et confinant en son sein

les objets.

Le montant 16 porte un rotor, désigné par la référence générale 17 et qui comporte plusieurs têtes 18 de soudage et de découpage régulièrement espacées à la périphérie de ce rotor 17. Les têtes 18 ont pour rôle tout d'abord de fermer l'enveloppe 14 entre les objets adjacents 13 qui y sont confinés, de serrer étroitement l'enveloppe, de découper l'enveloppe entre les objets adjacents, de souder les extrémités de l'enveloppe après ce découpage puis de libérer les paquets formés et soudés

et de les laisser tomber (13.1) sur un convoyeur 19 des-

tiné à les transporter au loin.

Il ressort à l'évidence des figures 1 et 2 que l'on peut ajuster la position radiale des têtes 18 de

soudage et de découpage pour les rapprocher ou les éloi-

gner de l'axe du rotor 17, lequel tourne dans le sens de la flèche a. On voit que, sur la figure 1, les têtes 18 ont été positionnées à grande distance de l'axe du rotor; et, sur la figure 2, les têtes 18 ont été ajustées vers l'intérieur pour parvenir à une position très voisine de l'axe du rotor. La possibilité d'ajustement radial des têtes 18 fait varier, dans un sens correspondant à la circonférence du rotor 17, la distance entre les faces des mâchoires de serrage des têtes adjacentes. On voit donc que, sur la figure 2, o les têtes 18 ont été positionnées très près de l'axe du rotor, la distance circonférentielle entre des têtes adjacentes est relativement faible et, sur la figure 1, la distance circonférentielle entre les têtes adjacentes 18 est nettement plus grande que sur la

figure 2 de façon à produire des paquets plus gros conte-

nant de plus gros objets. -

En comparaison de la figure 1, la machine réglée selon la figure 3 produit des paquets encore plus gros car, sur cette figure 3, les têtes 18 ont été radialement ajustées vers l'extérieur jusqu'au maximum possible sur le rotor 17, et le nombre des têtes 18 a été réduit. En éliminant une tête sur deux par rapport à la figure 1, on obtient sur la figure 3 un rotor présentant, entre les faces des mâchoires de têtes adjacentes 18, une distance circonférentielle nettement plus longue. La machine peut ainsi traiter des objets nettement plus longs et former, dans la disposition représentée sur la figure 3, des

paquets nettement plus gros.

Le rotor 17 est illustré de façon nettement

plus détaillée sur les figures 5 à 8.

On voit sur la figure 8 le montant 16 qui com-

prend deux éléments verticaux, parallèles et espacés 16.1 dont les côtés internes 16.2 délimitent un chemin le long duquel un bloc de palier 20 est guidé en vue de son ajustement vertical. Dans le chemin de guidage du montant 16, le bloc de palier 20 est suspendu et est monté de façon réglable à l'aide d'une vis verticale 21, dont une extrémité est vissée dans ce bloc 20 et l'autre est montée au sommet du montant 16 de façon à y pouvoir tourner sous

l'effet de la rotation manuelle du volant 21.1 fixé à l'ex-

trémité supérieure de la vis 21. Cette vis 21 permet un

réglage vertical limité du bloc de palier 20.

Le bloc 20 est monté de façon à pouvoir tourner sur un arbre principal 17. 1 du rotor 17 qui porte toutes les têtes 18 de soudage et de découpage et en provoque

la rotation.

L'arbre principal 17.1 reçoit son mouvement de

rotation de la machine 11 à envelopper, de façon à coordon-

ner la vitesse de rotation du rotor 17 avec la vitesse de déplacement de la feuille 14 d'emballage contenant les

objets et qui est reçue par le rotor. Plus particulière-

ment, une source de mouvement rotatif ou moteur 22 est reliée à une transmission à vitesse variable 22.1 par une chaîne 22.2, et la transmission 22.1 est reliée par une

chaîne 23.1 à une roue dentée 23 fixée sur l'arbre prin-

cipal 17.1 du rotor (figure 4).

Le rotor 17 comprend une plaque annulaire rigide 24 fixée sur l'arbre principal 17.1 (figures 5 et 6). Une plaque sensiblement annulaire 25 est fixée, par exemple à l'aide de boulons 25.1, sur la plaque 24

pour le montage des têtes (figures 5 à 7).

De multiples glissières 26 sont fixées, par exemple par soudage, radialement vers l'extérieur de la plaque 25 de montage de façon à délimiter plusieurs chemins ou conduits 27 de guidage partant de la plaque et se dirigeant radialement vers l'extérieur. Comme on le voit sur la figure 5, la périphérie externe de la plaque 25 comporte également des cavités 27.1 constituant

des prolongements des chemins 27 de guidage.

Chacune des têtes 18 comporte un bloc de montage 28, pouvant coulisser dans un chemin respectif 27 de guidage et dont le mouvement radial sur le rotor 17 est guidé par les glissières 26. Les tiges filetées ou vis 29, qui partent radialement du rotor dans les divers chemins 27 de guidage, sont montées de façon à pouvoir tourner dans les extrémités transversales externes 26.1 des glissières 26. Les vis 29 sont vissées dans les blocs 28, comme illustré sur la figure 6, de sorte que la rotation de la vis 29 provoque un mouvement radial du bloc adjacent 28. Près des trous taraudés 28.2, les blocs 28 présentent des parties internes ouvertes 28.1 destinées à loger la vis 29 lorsque le bloc 28 est déplacé

radialement vers l'extérieur pour l'écarter de l'arbre 17.1.

Chacun des arbres filetés 29 présente une

extrémité carrée 29.1 disposée à l'extérieur de l'ex-

trémité transversale 26.1 des glissières, ce qui permet d'y appliquer une clé à douille 30 pour faire tourner la tige filetée 29. De même, une roue dentée amovible 30.1, il présentant un trou central carré de façon à ne pas pouvoir tourner par rapport à l'extrémité carrée 29.1, sera fixée sur cette extrémité carrée 29.1 à des fins

qui seront expliquées dans la suite du présent mémoire.

Un pignon conique 31 est également fixé sur chacune des tiges filetées 29, au voisinage immédiat de l'extrémité transversale externe 26.1 des glissières 26. Une couronne dentée 32 (figure 5) s'étend sur toute la périphérie du rotor 17 et engrène avec tous les pignons 31 de toutes les tiges filetées 29.Les galets de guidage 32.1, disposés sur des rebords 26. 1, dirigés vers l'arrière, des diverses extrémités transversales 26.1 des glissières 26, maintiennent la couronne dentée 32 en prise avec les divers pignons 31. Les galets 32.1 roulent le long de la face annulaire lisse arrière de la couronne 32 et maintiennent fermement cette couronne 32 contre les pignons 31 de sorte que tous les pignons 31 doivent tourner simultanément lorsque la couronne 32

tourne autour de l'axe du rotor 17 et de l'arbre 17.1.

Des galets supplémentaires 32.2 de guidage sont montés sur les glissières radiales 26 pour stabiliser la couronne

32 au cours de son déplacement (figure 6).

On voit que lorsqu'une clé à douille 30 est appliquée sur l'extrémité carrée de l'une des tiges filetées 29, le pignon 31 sera tourné avec la tige filetée 29. Le filetage de la tige 29 provoque le déplacement radial du bloc 28 par rapport à l'axe du rotor; et le pignon provoque un début de déplacement de la couronne

32 autour de la périphérie externe du rotor. Le déplace-

ment de la couronne 32 provoque simultanément la rotation de tous les pignons 31 de toutes les tiges filetées 29, de sorte que tous les blocs 28 de montage de toutes les têtes 18 seront simultanément animés, par rapport au

rotor, d'un mouvement radial effectué dans le même sens.

Chacune des têtes 18 comprend, en plus du bloc 28 de montage, un bâti 33 en porte-à-faux, une mâchoire 34 fixe et une mâchoire 35 pivotante. Une plaque 33.1 de montage est fixée, comme par soudage, sur chaque bâti 33 et se situe contre le bloc 28. La plaque 33.1 de montage du bâti est fixée sur le bloc 28 par une vis à tête 33.2 et elle est maintenue dans l'orientation voulue par deux goupilles 33.3 qui-se prolongent dans des trous précisément situés dans la plaque 33.1 et dans le

bloc 28 de montage.

La mâchoire inférieure ou fixe 34 est fixée sur le bâti 33 par des boulons 34.1 de montage et elle est maintenue espacée du bâti 33 par un bloc 34.2

calorifuge formant entretoise (figure 6).

La mâchoire supérieure ou pivotante 35 est montée sur le bâti 33 à l'aide de deux parties associées 36.1 et 36.2 qui sont articulées par un goujon 36.3 (figures 6 et 7). La partie stationnaire 36.1 est fixée sur le bâti 33, par exemple par des vis à tête noyée, de façon à constituer un prolongement efficace du bâti 33.

La partie pivotante 36.2 est reliée à la mâ-

choire supérieure 35 par deux tiges parallèles 35.1, formant un ressort dur, qui se situent le long de la

surface supérieure de la mâchoire 35 et y sont fixées.

Des montures extrêmes 35.2 et 35.3 sont fixées, par exemple par serrage, sur les extrémités opposées des tiges 35.1 et sont fixées, par exemple par des vis à tête noyée, à la mâchoire pivotante 35 et à la partie

36.2 de l'articulation.

Les deux mâchoires, 34 et 35, comportent chacune des éléments 37 de chauffage par résistance électrique destinés à dégager la chaleur nécessaire au

soudage de l'enveloppe 14.

Les mâchoires 34 et 35 sont sensiblement

parallèles à l'axe 17.1 du rotor et sont situées sensible-

ment dans le prolongement de cet axe.

Les mâchoires supérieure et inférieure 34 et comportent également des encoches alignées 34.3 et 35.4 qui s'étendent sur la quasi-totalité de la longueur de ces mâchoires et sont destinées à loger une lame de couteau 38. Normalement, la lame 38 est entièrement confinée dans l'encoche 34.3 de la mâchoire fixe inférieure 34, comme on le voit sur la figure 7. Les

extrémités opposées de la lame 38 sont reliées respective-

ment à des montures en équerre 38.1 et 38.2, qui pivotent chacune sur la mâchoire inférieure 34 et se situent

partiellement dans des parties agrandies de l'encoche 34.3.

Un ressort de compression 38.3 porte contre la mâchoire inférieure 34 et contre la monture 38.1 en vue de faire revenir la lame 38 dans l'encoche 34.3 de la mâchoire

inférieure 34.

La monture 38.2 comporte un bras 38.4 formant came, qui porte contre un galet 39 destiné à actionner ce bras en réponse à la pleine fermeture de la mâchoire

35 sur la face de la mâchoire fixe 34.

Le galet 39 tourillonne dans un levier ou bras 39.1 monté de façon à pouvoir pivoter sur un goujon 39.2 fixé sur une oreille verticale 36.4 formée dans la partie stationnaire 36.1 de l'articulation. Le bras 39.1 porte également un galet 39.3 de came à l'extrémité

opposée à celle portant le galet 39.

Une source 41 d'énergie de rotation se termine par un bras de manivelle 41 qui fait pivoter un tringlage 40 entre les deux-positions illustrées sur les figures 6 et 7 pour faire pivoter la mâchoire 35 entre sa position de fermeture (figure 6) et sa position

d'ouverture (figure 7).

Le tringlage 40 comprend deux plaques 40.1 de liaison articulées par un goujon 40.2 sur la partie

stationnaire 36.1 de l'articulation.

Les plaques 40.1 de liaison sont reliées au bras 41.1 de manivelle par une bielle menante 40.3 dont les extrémités opposées sont reliées au manneton 41.2 du bras de manivelle 41.1, d'une part, et au goujon 40.4 fixé sur les plaques de liaison 40.1 et qui s'étend

entre celles-ci, d'autre part.

Deux biellettes 40.5 relient les deux plaques

40.1 à la partie pivotante 36.2 de la mâchoire supé-

rieure. Les extrémités opposées de la biellette 40.5 sont respectivement articulées sur les plaques de liaison

40.1 et sur la partie 36.2 d'articulation par des gou-

jons 40.6 et 40.7, respectivement. Sur la figure 6, on voit que les trois goujons 40.6, 40.7 et 40.2 sont sensiblement alignés lorsque la mâchoire supérieure pivotante 35 est fermée sur la mâchoire inférieure fixe

34. Cependant, l'alignement des centres de ces trois gou-

jons ou pivots n'est pas précis dans cette position mais il s'établit une relation de décentrage permettant de bloquer efficacement la mâchoire supérieure 35 contre la mâchoire inférieure fixe 34 jusqu'à ce que les plaques 40.1 de liaison soient intentionnellement basculées vers le bas pour les éloigner de la position représentée

sur la figure 6.

Le galet 39.3 se situe dans le même plan que l'une des plaques 40.1 de façon que le bord latéral de cette plaque 40.1 vienne au contact du galet lorsque la plaque 40.1 est basculée vers la position illustrée sur la figure 6, ce qui provoque le déplacement du bras 39.1 et du galet 39 entraînant la projection de la lame 38 hors de la mâchoire inférieure 34, le découpage de la matière en feuille de l'enveloppe et la projection de la

lame dans la mâchoire supérieure 35.

L'entraînement 41 en rotation comprend un arbre 42 tourillonnant dans deux paliers stationnaires 43 fixés, par exemple par des vis à tête noyée, au bâti 33. Un embrayage à surcharge 44 est interposé entre les parties alignées bout-à-bout de l'arbre 42,

et cet arbre 42 est également supporté dans une ou-

verture 28.3 du bloc 28 de montage des têtes. On voit que l'extrémité de l'arbre 42 traverse le plan de la plaque 25 de montage et traverse soit la cavité 27.1 ménagée dans cette plaque 25 soit le chemin 27 de guidage entre deux glissières adjacentes 26, selon la

position de la tête respective 18.

L'arbre 42 entraînant en rotation chacune des têtes 18 reçoit son énergie de rotation d'une roue dentée menante 45 qui lui est concentrique. La roue menante 45 est fixée sur un arbre creux menant 46, concentrique de

l'arbre 42,et forme l'entrée d'un embrayage 47 qui trans-

met l'énergie de rotation de l'arbre creux 46 à un frein 48, lequel transmet l'énergie de rotation à l'arbre menant 42. L'embrayage 47 et le frein 48 sont tous deux concentriques de l'arbre 42 et sont respectivement montés sur un panneau 49 fixé sur une barre 50 elle-même fixée, par exemple par des vis à. tête noyée, au bloc 28 de montage des têtes (figure 7). On voit que la barre 50 fait saillie à travers la plaque annulaire 25 de montage pour pénétrer dans la cavité 27.1 ou bien, lorsque les têtessont disposées en une position radialement décalée vers l'extérieur, la barre 50 traverse le chemin 27 de guidage. La source de l'énergie de rotation 41 pour

chacune des têtes 18 comprend un bras 47.1 de déclenche-

ment qui coopère avec l'embrayage 47 pour retenir le

cylindre de sortie de cet embrayage en engageant l'em-

brayage dans l'une des encoches 47a, 47b et 47c. Le bras 47.1 pivote sur un axe 47.2 fixé sur la plaque 49 de montage. Un ressort 47.3 est fixé sur le bras 47.1 et sur la plaque 49 de façon à provoquer normalement la pénétration de l'extrémité 47.4 du bras 47.1, formant cliquet, dans les diverses encoches 47a, 47b et 47c. Les encoches 47a, 47b et 47c correspondent respectivement aux positions 0 (point mort supérieur), 600 et 1800 de

la rotation de l'arbre 42 et du bras de manivelle 41.1.

Comme on le voit sur la figure 9, lorsque le bras 47.1 de déclenchement est incliné dans le sens de la flèche b, la sortie de l'embrayage 47 est libérée de façon à permettre la transmission de l'énergie de la roue,

dentée 45 à l'arbre 42 jusqu'à ce que l'arbre et l'em-

brayage aient tourné d'environ 600. Le bras 47.1 va alors tomber à nouveau dans l'encoche 47.b pour arrêter à nouveau la sortie de l'embrayage et l'arbre 42 en une nouvelle position. Puis, lorsque le bras 47.1 est incliné momentanément à nouveau, l'embrayage 47 et

l'arbre 42 sont libérés ce qui permet à nouveau la ro-

tation de l'arbre 42 d'un angle d'environ 120 jusqu'à ce que le cliquet 47.4 du bras 47.1 s'engage dans l'encoche 47.c, ce qui provoque à nouveau l'arrêt de l'embrayage

et de l'arbre. Lorsque le bras 47.1 est à nouveau momen-

tanément incliné, l'embrayage et l'arbre sont libérés de façon à tourner d'environ 180e jusqu'à ce que le

cliquet 47.4 tombe à nouveau dans l'encoche 47a.

Il résulte de ce mouvement intermittent de l'arbre 42 que la mâchoire pivotante 35 est maintenue en position de fermeture lorsque le cliquet 47. 4 est retenu dans l'encoche 47a; la mâchoire 35 est libérée et peut s'ouvrir légèrement lorsque le bras 47.1 est initialement libéré et est ensuite retenue dans l'encoche 47b et la mâchoire 35 est alors maintenue en position partiellement ouverte; et lorsque le bras 47.1 est encore incliné, l'embrayage 47 et l'arbre 42 peuvent

tourner pour faire pivoter la mâchoire 35 vers sa posi-

tion de pleine ouverture jusqu'à ce que le cliquet 47.4 vienne reposer dans l'encoche 47c. Dans cette position de l'arbre 42, la mâchoire 35 est retenue dans sa position de pleine ouverture et, finalement, lorsque le bras

47a est incliné pour s'écarter du contact de l'em-

brayage 47 et de l'encoche 47c afin de permettre la rotation de l'embrayage 47 et de l'arbre 42 revenant à nouveau vers la position du point mort supérieur, la

mâchoire 35 pivote entre des positions de pleine ouver-

ture et de pleine fermeture, et, à la fin de ce pivote-

ment de la mâchoire 35, le cliquet 47.4 formant l'extré-

mité du bras 47.1 vient à nouveau reposer dans l'encoche

47a de l'embrayage.

La machine comporte des dispositifs faisant tourner les roues dentées 45 sur leur propre axe lorsque le rotor 17 tourne avec l'arbre 17.1 et la roue dentée

menante 23.

Une chaîne 51 sans fin à rouleaux comporte une boucle 51.1 s'étendant autour de la périphérie du rotor 17 et en prise avec les roues dentées 45 des diverses têtes 18. La boucle 51.1 de la chaîne engrène avec la quasitotalité des roues dentées 45 et, lorsque le rotor 17 tourne, les roues dentées 45 roulent le long de la chaîne 51 de façon à transmettre une énergie de rotation

aux arbres 42 lorsque les embrayages 47 sont successi-

vement libérés.

Un brin de rattrapage 51.2 de la chaîne est disposé près du rotor 17, mais d'un côté de celui-ci (figure 8) et il est traîné sur deux pignons stationnaires de guidage 52.1 et 52.2, deux pignons tendeurs 53.1 et 53.2 et un pignon menant 54. Les pignons 52.1 de guidage tourillonnent tous deux sur une traverse stationnaire 52.3 fixée sur un support vertical 55, lui-même fixé sur l'assise stationnaire 15. Les pignons 52.1 et 52.2 de guidage positionnent respectivement des parties 51.3 et 51.4 de liaison de la chaîne reliant la boucle 51.1 au brin 51.2 de rattrapage. On voit que, lorsque le rotor 17 tourne dans le sens de la flèche a, les roues dentées 45 se dégagent de la chaîne 51 à la partie 51.3 de liaison puis les roues dentées se déplacent vers l'autre partie 51.4 de liaison avec engrènement à nouveau de la roue ou du pignon sur la chaîne et poursuite du déplacement le long de la boucle 51.1. Les pignons tendeurs 53.1 et 53. 2 et le pignon

menant 54 tourillonnent chacun sur une traverse coulis-

sante 56 qui est guidée dans un chemin de guidage 55.1, en forme d'encoche ménagée dans le support 55. La traverse 56 peut se déplacer vers le haut et vers le bas du support 55 pour maintenir tendues les parties linéaires du brin de rattrapage 51.2 et pour maintenir ainsi la

boucle 51.1 étroitement autour des roues dentées 55.

Un vérin 57 est monté sur l'extrémité supé-

rieure du support 55. La tige 57.1 de son piston est reliée à la traverse 56,et le tube 57.2 de liaison applique constamment sur le piston une pression pneumatique afin de solliciter vers le haut la traverse 56 pour maintenir

tendue la chaîne 51.

Le pignon menant 54 est monté (figure 4) sur un arbre qui se prolonge à travers un palier de la traverse 56 et est relié à un pignon moteur 54.1 monté de l'autre côté du support 55. Ce pignon 54.1 reçoit son énergie

d'une transmission 58.1 à vitesse variable, par l'inter-

médiaire de chaînes 58 et 58.2. La transmission 58.1 reçoit son énergie du moteur 22. La vitesse du pignon menant 54 et de la chaîne 51 peut ainsi être coordonnée

avec la vitesse de rotation du rotor 17.

Normalement, les roues dentées 55 rouleront le long de la chaîne 51 et tourneront dans le sens de la flèche c (figure 8) pour faire tourner l'arbre 42 et le bras de manivelle 41.1 dans le même sens. Si on laissait la chaîne 51 stationnaire, la vitesse de rotation des roues dentées 45 et de l'arbre 42 serait excessive et, donc, la chaîne 51 est entraînée dans le sens de la flèche d à une vitesse un peu inférieure à la vitesse linéaire de la périphérie du rotor 17 afin de ralentir nettement la rotation des roues dentées 45 et de l'arbre 42 en comparaison de la vitesse à laquelle les roues dentées 45 tourneraient si la chaîne 51 était stationnaire. L'entraînement 58.1 sera ajusté pour régler à la vitesse voulue la vitesse de la chaîne 51, et la vitesse de la chaîne 51 sera ajustée lorsque les têtes 18 sont décalées vers l'intérieur, de la position-illustrée sur la figure

1 pour venir à la position illustrée sur la figure 2.

Plusieurs cames 59.1, 59.2 et 59.3 pendent, sans pouvoir tourner, du montant 16. Elles ont pour rôle de venir au contact des bras 47.1 et de les faire basculer quand le rotor 17 tourne,et d'écarter les cliquets, formés par les extrémités des bras 47.1, des encoches 47a, 47b et 47c de l'embrayage 47 afin de laisser les roues

dentées 45 entraîner les arbres 42 à des phases prédé-

terminées du cycle de fonctionnement. Les cames 59.1, 59.2 et 59.3 comprennent les tiges allongées, s'étendant horizontalement et parallèlement à l'axe du rotor, et qui traversent le trajet des bras 47.1 pendant la rotation de ces bras avec le rotor. Les cames sont montées sur des écrous 60 portés par des vis 61 tourillonnant dans des bâtis radiaux 62 le long desquels les écrous 60 sont guidés. Les bâtis 62 sont fixés par des boulons au bloc de palier 20 monté sur le montant 16. Les vis 61 comportent des pignons coniques 61.1 engrenant avec la couronne dentée 63 qui est concentrique de l'arbre 17.1 du rotor mais peut tourner indépendamment de cet arbre. Normalement, la couronne dentée 63 reste stationnaire mais, lorsqu'elle tourne, elle fait tourner tous les pignons coniques 61.1

ce qui entraîne la rotation des vis 61 et le repositionne-

ment des écrous 60 et des cames 59.1, 59,2 et 59.3 portées

par ces écrous.

La rotation de la couronne dentée 63 est commandée par un pignon conique 64 qui engrène avec la couronne dentée 63 et est monté sur un arbre vertical 64.1 de commande tourillonnant dans un bâti 62.1 vertical et radial, également fixé par des boulons au bloc de palier du montant 16. L'arbre 64.1 comporte une extrémité supérieure carrée 64.2 sur laquelle une roue dentée auxiliaire 65 peut être montée pour appliquer une énergie de rotation à l'arbre 64.1, ce qui provoque simultanément l'ajustement de la position radiale de toutes les cames

59.1, 59.2 et 59.3 (figure 6).

On voit sur la figure 6 que lorsque l'une des têtes 18 est arrêtée en une position précisément verticale, de sorte que l'arbre fileté 29 est vertical et parallèle

à l'arbre 64.1, les roues dentées 30.1 et 65 sont inter-

connectées par une chaîne à rouleaux 66 de sorte que, lorsque la clé ou manivelle 30 est tournée, la couronne dentée 32 provoque la rotation simultanée de toutes les tiges filetées 29 et la couronne dentée 63 provoque la rotation à la même vitesse et simultanément de toutes les tiges filetées 61, ce qui ajuste simultanément toutes les cames 59.1, 59. 2 et 59.3 dans le sens radial à la même vitesse et dans la même mesure que toutes les têtes 18, notamment du fait du déplacement radial, le long des

tiges filetées 29, des blocs 28 de montage de ces têtes.

La même relation est ainsi maintenue entre les diverses cames 59.1, 59.2 et 59.3, d'une part, et les extrémités externes des bras 47.1 de déclenchement sur lesquels les

cames agissent, d'autre part.

On voit que l'enveloppe tubulaire 14 émerge continuellement de la machine il à envelopper à la même position verticale par rapport à l'assise 15. Si les objets à emballer sont petits, comme illustré sur la figure 2, les têtes 18 doivent être déplacées pour se rapprocher étroitement du centre du rotor 17, lequel doit nécessairement être élevé sur le montant 16 par la rotation du volant 21.1 et de la vis 21. Le brin 51.2 de la chaîne 51 sera alors plus grand car toutes les roues dentées 45 sont plus proches du centre du rotor, et la longueur de la circonférence de la boucle 51.1 de

la chaîne sera nettement plus courte.

Il ressort clairement de ce qui précède que le passage de la formation de petits paquets, comme illustré sur la figure 2, à la formation de plus gros paquets, comme illustré sur la figure 1, constitue une opération relativement simple. Le rotor 17 étant positionné de façon que l'une des tiges filetées 29 se trouve en

position verticale, immédiatement en face de l'arbre de com-

mande 64.1, la manivelle ou clé 30 est appliquée et tour-

née de façon à faire simultanément tourner la tige filetée 29 et l'arbre 64.1, ce qui ajuste simultanément

la position radiale de toutes les têtes 18 et, simultané-

ment et de façon correspondante, ajuste les positions

radiales des diverses cames 59.1, 59.2 et 59.3.

Une fois cet ajustement rapidement réalisé, une nouvelle série peut être démarrée pour produire des

paquets d'une dimension différente.

Pour traiter des paquets de plus grande dimension que ceux indiqués sur la figure 1, six des douze

* têtes 18 de soudage et de découpage seront enlevées.

L'enlèvement des têtes 18 est une opération simple qui

peut être rapidement réalisée. On effectue tout simple-

ment l'enlèvement de l'une des têtes 18 en enlevant la vis 33.2 de montage, ce qui permet de démonter le bâti 33 du bloc 28. L'arbre 42 sera démonté à l'embrayage 44 et le rotor 17 sera alors à nouveau prêt à former

de plus gros paquets, comme illustré sur la figure 3.

Il peut s'avérer nécessaire d'ajuster légèrement la posi-

tion radiale des autres têtes 18 et, de façon correspon-

dante, d'ajuster la position radiale des cames 59.1, 59.2 et 59.3 de la façon antérieurement décrite afin de positionner précisément les têtes 18 pour permettre

de réaliser des paquets ayant la dimension voulue.

On peut considérer qu'un cycle du fonctionne-

ment de chacune des têtes 18 commence lorsque la tête se ferme sur l'enveloppe 14 entrant dans la machine. On peut faire varier la relation entre la phase de fonc- tionnement et la position de fermeture de la tête sur l'enveloppe, comme décrit ci-après, mais l'on considère dans un cycle typique que la position verticale d'une tête 18 constitue la position correspondant à la phase O' du cycle de fonctionnement. A la position correspondant à 0 d'un tel cycle, l'enveloppe 14 est posée sur la mâchoire fixe 34, et la mâchoire pivotante 35 n'est pas

encore entièrement fermée sur l'enveloppe 14 et la mâ-

choire fixe 34. La lame de couteau 38 est entièrement rétractée dans cette position. La mâchoire 35 pivote rapidement vers la mâchoire fixe inférieure 34 sous l'influence de la rotation de l'arbre 42 et du bras de manivelle 41.1 qui se déplace rapidement vers le point

mort supérieur.

A une position de la tête 18 correspondant approximativement à la phase 150, la mâchoire supérieure est étroitement fermée sur la mâchoire inférieure 34 et la lame 38 a commencé à sortir de la mâchoire inférieure pour découper l'enveloppe serrée entre les mâchoires;

le bras de manivelle 41.1 achève sa rotation et se rap-

proche du point mort haut; et le tringlage 40 achève son mouvement vers une position de décentrage pour bloquer

la mâchoire pivotante 35 en une position de fermeture.

Lorsque la tête 18 atteint la position corres-

pondant à la phase de 3Q0, le bras de manivelle 41.1 aura atteint la position du point mort supérieur et s'y sera arrêté,car le cliquet 47.4 sera tombé dans l'encoche 47a et aura arrêté la rotation de l'arbre 42; le couteau

38aura complètement sectionné l'enveloppe et le trin-

glage 40 achevé son déplacement vers la position de blocage par décentrage; et les tiges 35.1 formant ressort auront légèrement fléchi pour éviter l'application d'une

pression excessive sur la mâchoire supérieure 35.

Comme le rotor 17 tourne continuellement, la tête va continuer à appliquer à l'enveloppe une

pression et un chauffage de soudage. Cependant, approxi-

mativement à la position correspondant à la phase 600, la roue dentée 45 de la tête va se détacher de la partie 51.3 de liaison de la chaîne 51 mais la mâchoire 35 continue à serrer l'enveloppe car le tringlage 40 décentré continue à maintenir la mâchoire 35 dans sa position fixe et le frein 48 empêche l'arbre 42 de tourner bien

que la roue dentée 45 se soit libérée de la chaîne.

A la position de la tête 18 correspondant approximativement à la phase 120 , le bras de manivelle 41.1 de cette tête reste à la position du point mort supérieur mais la roue dentée 45 vient à nouveau au contact de la chaîne 51, à l'autre partie 51.4 de liaison de cette chaîne, et cette roue dentée 45 commence à tourner à nouveau. Cependant, la rotation de la roue 45

n'est alors pas transmise à l'arbre 42.

A la position de la tête 18 correspondant environ à la phase 150 , le soudage de l'enveloppe est

essentiellement achevé et la mâchoire pivotante 35 va conrnen-

cer à se dégager pour libérer le paquet découpé. A cette position de la tête 18, le bras 47.1 vient au contact de la came 59.1 et est basculé par elle de façon à libérer l'embrayage et à laisser la roue dentée ! qui roule le long de la chaîne 51, commencer à faire tourner l'arbre 42. La rotation du bras de manivelle 41.1 l'éloigne de sa position de point mort haut, libère le tringlage décentré 40 et l'ouverture de la mâchoire

commence.

Lorsque la tête se rapproche de la position correspondant à la phase de 210 ? la mâchoire 35 se sera écartée de la mâchoire fixe 34 d'un angle d'environ 8 à , ce qui suffit pour libérer le paquet 13.1 et lui permettre de tomber sur le convoyeur i9. A la position de la tête 18 correspondant à environ à la phase 200 , le bras de manivelle 41.1 aura atteint approximativement sa position à 600 et le cliquet 47.4 tombera dans l'encoche 47b pour arrêter la rotation de l'arbre 42,

ce qui arrête l'ouverture de la mâchoire 35.

Bien entendu, la roue dentée 45 continue à

rouler sur la chaîne.

La poursuite de la rotation du rotor porte la tête 18 à une position correspondant à environ à la phase 2300,à laquelle le bras 47.1 viefit au contact de la came 59.2 et est basculé par elle pour enclencher à

nouveau l'embrayage 47 et provoquer le début de la rota-

tion de l'arbre 42 et du bras de manivelle 41.1. La mâchoire pivotante 35 commence alors à basculer à nouveau, sous l'influence du tringlage 40, pour parvenir à sa position de pleine ouverture. L'arbre 42 et le bras de manivelle 41.1 tournent d'environ 1200 et l'arbre 42 est arrêté lorsque le cliquet 47.4 tombe dans

l'encoche 47c.

L'ouverture de la mâchoire supérieure 35 est achevée lorsque la tête 18 se rapproche de la position correspondant à la phase 280 . C'est approximativement à ce moment-là que la rotation de l'arbre 42 et du bras

de manivelle 41.1 s'arrête. -

Lorsque la tête 18 atteint la position correspondant à la phase 300 , l'embrayage 47 est à nouveau embrayé par le bras 47.1 basculant sous l'influence

de la came 59.3, ce qui dégage le cliquet 47.4 de l'enco-

che 47c et permet la rotation de la roue dentée 45 en-

traînant en rotation l'arbre 42 et le bras de manivelle 41.1. Le tringlage 40 commence à nouveau à provoquer la

fermeture de la mâchoire 35 sur la mâchoire fixe 34.

Puisque la mâchoire 35 commence son mouvement de pivotement vers l'intérieur autour du goujon 36.3, le pivotement de cette mâchoire 35 doit être synchronisé de façon à dégager l'enveloppe tubulaire 14 à son arrivée et à empêcher un contact prématuré avec cette enveloppe 14. Dans cette phase du fonctionnement, l'arbre 42 et le bras de manivelle 14.1 peuvent tourner sur un angle complet de 1800 afin de revenir à la position du point

mort haut.

Comme indiqué ci-dessus, la tête 18 va passer par la position correspondant à la phase 0 et la mâchoire continue à se déplacer vers la mâchoire fixe 34, mais le serrage de l'enveloppe 14 est commencé, comme illustré

sur la figure 5.

On peut modifier considérablement, en faisant varier la vitesse de déplacement de la chaîne 51, la position correspondant à la phase dans laquelle la

mâchoire 35 serre. initialement et commence à souder l'en-

veloppe 14. La variation de vitesse peut être réalisée par la variation de la vitesse de sortie de la transmission 58.1. Il est possible de faire fortement serrer l'enveloppe par la mâchoire 35 en une position correspondant à la phase de 3450, ce qui précède le moment o la tête 18

a atteint la position verticale correspondant à 00.

Il en résulte une prolongation du temps d'arrêt ou de séjour pendant lequel la tète de soudage est appliquée par les mâchoires 34 et 35 sur l'enveloppe. Un réglage judicieux de la vitesse de la chaîne 51 permet de faire

nettement varier ce temps d'arrêt.

La machine 10 va pouvoir produire des paquets dont la longueur se situe dans une large gamme comprise entre 10 cm et 30 cm. La réalisation d'un plus grand rotor 17 va permettre de produire des paquets de dimensions considérablement supérieures à celles indiquées. Des paquets peuvent être formés à raison de 50 ou 75 paquets (de 30 cm de longueur) par minute ou d'environ 150 paquets (de 10 cm de longueur) par minute. Dans des conditions variables et selon le temps nécessaire pour réaliser un soudage efficace de l'enveloppe 14, le rendement du fonctionnement en série de la machine 10 peut varier de façon extrêmement large. Des machines 11 à envelopper peuvent être capables de produire jusqu'à mètres d'enveloppe 14 par minute et, selon la nature des objets enveloppés et le type de pellicule utilisée, la machine 10 sera capable de traiter ce qui

sort de la machine 11 à envelopper.

On voit que la machine 10 applique le procédé perfectionné consistant à former et à fermer par soudage étanche des paquets, à partir d'une enveloppe constituée par une matière en feuille se déplaçant

longitudinalement, en confinant les objets dans l'enve-

loppe, en serrant, soudant et découpant l'enveloppe entre les objets adjacents, avec le déplacement selon un trajet circulaire de jeux de mâchoires et la libération des paquets contenant les objets, découpés et soudés,

après que les jeux de mâchoires aient transporté l'en-

veloppe sur un arc important du trajet circulaire, et

à permettre la formation de paquets de dimensions diffé-

rentes par le déplacement simultané de tous les jeux de mâchoires, radialement par rapport au trajet circulaire, de façon à modifier l'écartement linéaire entre les jeux

adjacents de mâchoires.

Les figures 12 à 16 illustrent un autre mode de fonctionnemnt de la machine 10 à former et à fermer de façon étanche, par soudage, des paquets. Le rotor 17 est alors orienté horizontalement de sorte que son arbre central 17.1 est vertical et tourne autour de l'axe vertical 17.11. Dans cette disposition, la position du

rotor correspondant à. la phase 0 se trouve approximati-

vement comme désignée par la lettre P. En cet endroit, l'enveloppe pelliculaire 14.1 est initialement serrée et fermée par soudage par une tête 18 passant en cette position. Dans ce mode de fonctionnement de la machine , la lame 38 est entièrement enlevée de chacune des têtes 18, car la pellicule ne doit pas être découpée avant l'achèvement complet de son soudage. La pellicule 14.1 est pliée pour parvenir à la position illustrée sur la figure 14 lorsque cette pellicule entre dans la première tête du rotor. On voit que la pellicule 14.1 est déroulée d'une bobine 14. 11 (figure 12). Les têtes successives de soudage 18 serrent la pellicule en des endroits espacés le long de celle-ci et produisent un certain nombre de poches 14.12 dont le bord supérieur 14.13 est ouvert. Après fermeture des poches par soudage,

les mâchoires pivotantes des têtes s'ouvrent progressi-

vement au voisinage de la position correspondant à la phase 1800 et indiquée par la lettre P', de sorte que la succession des poches 14.2, toutes reliées ensemble est

retirée du rotor 17.

Dans le cas illustré sur la figure 12, les poches 14.2 passent immédiatement dans une machine horizontale S destinée à en souder ensemble les bords supérieurs,

comme illustré en 14.14 sur la figure 16. Après réalisa-

tion de cette soudure, la poche 14.15 est entièrement fermée et elle peut être découpée de la bande après sa sortie de la machine S. Le rotor 17 orienté horizontalement comporte les mêmes bras 47.1 que ceux illustrés sur les figures 1 à 11, et ce rotor 17 se situe au-dessus des cames 59.1, 59.2 et 59.3 destinées à faire fonctionner les bras 47.1 et à provoquer, comme décrit antérieurement, l'ouverture et la fermeture des mâchoires pivotantes

des têtes 18.

Il peut dans certains cas s'avérer souhaitable d'emplir les poches 14.12 pendant que celles-ci tournent avec le rotor et sont maintenues stationnaires par les têtes adjacentes de soudage 18. Pour réaliser remplissage de ces poches, un dispositif d'emplissage peut être porté par une tourelle T placée au-dessus du rotor 17 et d'o pendent des tubes T.1, extensibles et rétractables, qui peuvent pénétrer dans les poches 14.12 pendant que la pellicule et les poches tournent avec le rotor et pendant que les tubes T.1. d'emplissage tournent avec la

tourelle T à la même vitesse que le rotor 17.

Les détails concernant la tourelle T et les tubes T.1 d'emplissage ne sont pas représentés mais l'on comprendra que l'homme de l'art connaît de telles

tourelles destinées à emplir des bouteilles et des paquets.

L'exposé fait en regard des figures 12 à 16 est destiné à illustrer clairement le fait que la machine à former des paquets et à les fermer par soudage peut être utilisée de diverses façons et peut être orientée

horizontalement aussi bien que verticalement.

Si le positionnement exact des tubes T.1 d'em-

plissage n'est pas illustré, on comprendra que de tels tubes T.1 devront nécessairement pouvoir être replacés en diverses positions plus ou moins éloignées de l'axe 17.1 de rotation pour que les tubes T.1 puissent s'insérer dans les poches 14.12 selon l'emplacement particulier des têtes 18. Dans la forme de réalisation de l'invention illustrée sur la figure 12, les têtes 18 du rotor 17 qui

y est représenté sont réglables dans le sens radial -

de façon à réaliser des paquets ou des poches de diverses

dimensions, comme décrit ci-dessus.

Il va de soi que, sans sortir du cadre de l'invention, de nombreuses modifications peuvent être

apportées à la machine et au procédé décrits et repré-

sentés.

Claims

REVEND ICATIONS

1. Machine (10) à former des paquets et à les fermer par soudage, destinée à recevoir une enveloppe (14) de matière pelliculaire convoyée et à produire des paquets à partir de cette enveloppe, la machine comportant un rotor (17) à la périphérie duquel sont montées plusieurs têtes (18) de soudage comportant des mâchoires (34,35) destinées à saisir et souder transversalement l'enveloppe (14) convoyée pour former des paquets distincts (13.1) situées entre les têtes (18) adjacentes, ainsi qu'un mécanisme destiné à ouvrir et à refermer les mâchoires (34, 35), la machine étant caractérisée en ce que les

têtes (18) sont fixées sur le rotor (17) de façon à empê-

cher leur mouvement par rapport à la périphérie du rotor, la machine comportant un dispositif (26, 27, 28) permettant aux têtes (18) de coulisser et d'effectuer un mouvement radial vers l'intérieur et vers l'extérieur du rotor (17)

ainsi que des organes à mouvements coordonnés qui dépla-

cent simultanément toutes les têtes (18) de soudage

radialement par rapport au rotor pour permettre la produc-

tion de paquets séparés (13.1; 14.15) de diverses longueurs.

2. Machine selon la revendication 1, carac-

térisée en ce que les organes à mouvements coordonnés comprennent des vis radiales (29) vissées chacune dans le

bloc (28) de montage de chaque tête (18).

3. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'actionnement comprenant un arbre rotatif (42) entraîné, agissant sur chacune des têtes (18) pour faire fonctionner une mâchoire (35), ces arbres (42) étant radialement déplacés avec les têtes (18) par rapport au rotor (17)

sous l'action des organes à mouvements coordonnés.

4. Machine selon la revendication 3, carac-

térisée en ce qu'elle comprend plusieurs roues dentées (45), dont chacune est fixée à un arbre (46) respectif et qui sont disposées au voisinage l'une de l'autre tout autour de la périphérie du rotor (17), ainsi qu'une chaîne

(51) sans fin comportant une boucle (51.1) entraînée au-

tour de la périphérie du rotor (17) et qui est en prise avec les roues dentées (45) pour provoquer le roulement de ces roues (45) le long de la chaîne (51) lors de la rotation du rotor (17) de façon à faire fonctionner les

mâchoires (34, 35).

5. Machine selon la revendication 4, carac-

térisée en ce qu'elle comprend des organes d'entraînement (54; 54.1; 58.1; 22) provoquant le déplacement de la chaîne autour de la boucle (51.1) pour faire varier la vitesse de rotation des roues dentées (45) ou le roulement de ces roues le long de la boucle pendant la rotation du

rotor (17).

6. Machine selon la revendication 3, caracté-

risée en ce qu'un mécanisme d'actionnement (40),comprenant un dispositif d'entraînement (41), transmet l'énergie de

rotation à chacun des arbres (42) sur des parties impor-

tantes du cycle du rotor (17) et en ce qu'un embrayage (47) établit une liaison, pouvant être interrompue, entre le dispositif d'entraînement (41) et chaque arbre (42).

7. Machine selon la revendication 6, carac-

térisée en ce que le dispositif d'embrayage (47) limite à un tour la rotation de l'arbre (42) pour chaque cycle de rotation du rotor (17), le mécanisme (40) provoquant,

à chaque tour de l'arbre (42) la fermeture puis la réou-

verture des mâchoires (34, 35).

8. Machine selon la revendication 6, carac-

térisée en ce qu'elle comporte des organes (62), montés sur des pièces (16,20) ne pouvant pas tourner, et dans lesquelles peuvent coulisser des pièces (60) supportant des cames fixes (59.1; 59.2 et 59.3) près du rotor (17), ainsi que des organes (61; 61.1; 63) pouvant provoquer un déplacement radial des pièces (60) pour les rapprocher et les éloigner de l'axe (17.1) du rotor en un mouvement

coordonné avec le mouvement radial de la tête (18).

9. Machine selon la revendication 1, caracté- risée en ce que chaque tête (18) comporte un bâti (33) allongé, en porte-à-faux, sur lequel sont montées les mâchoires (34, 35) allongées, sensiblement parallèles à l'axe (17.1) du rotor et prolongeant cet axe, les bâtis (33) étant fixés par leur extrémité interne au rotor (17) par l'intermédiaire d'une plaque (33. 1) et d'un bloc (28) de montage et présentant une extrémité externe éloignée

du rotor (17).

10. Machine selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'une (34) des mâchoires de chaque

tête (18) est stationnaire avec le bâti (33) en porte-

à-faux et en ce que l'autre mâchoire (35) est articulée sur une extrémité du bâti (33) de façon à pivoter pour se rapprocher et s'éloigner de la mâchoire fixe (34) et de l'axe (17.1) du rotor entre des positions de fermeture et d'ouverture.