Procédé d'emballage d'un article dans un film scellable à chaud
et machine pour la mise en oeuvre de ce procédé
La présente invention a pour objet un procédé d'emballage d'un article dans un film scellable à chaud, et tend à simplifier les procédés connus de ce genre.
Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'on fournit des longueurs continues d'un film au-dessus et au-dessous de l'article, on réunit les extrémités des films pour former un rideau de films à l'avant de l'article, on- pousse l'article contre ce rideau et audelà de celui-ci pour entraîner suffisamment de film pour l'emballage de l'article, on scelle les films derrière l'article pour former un fourreau de film autour de celui-ci, on sectionne ce fourreau de film à partir desdites longueurs de film, et on réunit à nouveau les extrémités du film pour reformer un rideau pour l'article suivant.
L'invention a également pour objet une machine pour la mise en oeuvre de ce procédé. Cette machine est caractérisée en ce qu'elle comprend un support, une table montée sur ce support, un moyen sur ce support pour débiter une longueur continue de film au-dessus de la table, un moyen sur ce support pour débiter une seconde longueur continue de film audessous de la table, les extrémités libres des films étant initialement réunies pour former un rideau de film s'étendant à l'avant de la table, un moyen pour pousser un article de cette table à travers ce rideau de manière que l'article entraîne suffisamment de film pour son propre emballage, et un moyen monté transversalement sur ce support pour simultanément sceller thermiquement ces films et former un fourreau autour de l'article,
sectionner ce fourreau des films et sceller thermiquement les extrémités sectionnées des films pour reformer un rideau de film.
Le dessin représente à titre d'exemple une forme d'exécution de la machine selon l'invention. Dans le dessin:
la fig. 1 est une vue schématique d'une machine à emballer,
la fig. 2 est une élévation de côté de l'extrémité postérieure de la machine;
la fig. 2A est une élévation de côté de l'extrémité antérieure de la machine;
la fig. 3 est une coupe par la ligne 3-3 de la fig. 2;
la fig. 4 est une coupe par la ligne 4-4 de la fig. 2;
la fig. 5 est une coupe par la ligne 5-5 de la fig. 2A; et
la fig. 6 est une vue détaillée de l'ensemble antérieur des poussoirs.
Depuis fort longtemps déjà on s'est rendu compte de l'intért qu'il y avait à envelopper des articles dans une pellicule pouvant tre scellée par la chaleur.
Une bonne partie de ces emballages s'effectuent manuellement particulièrement lorsque les dimensions et les formes des articles varient considérablement.
Cependant, depuis peu de temps, on a réalisé des pellicules ou films (nom sous lequel ils seront désignés par la suite), pouvant tre scellés à chaud et constitués en matières plastiques rétrécis sables et à orientation biaxiale, comme par exemple des films en polychlorure de vinyle, polyéthylène et polypropylène.
On peut fabriquer de tels films en prévoyant un rétré cissement potentiel jusqu'à 50% /Oo environ lors de l'ap- plication de la chaleur. Le principe de ces films est de permettre un emballage initial peu serré de l'article, suivi d'un rétrécissement du film qui vient alors en contact intime avec le périmètre de l'article. Tous ces films ont été jusqu'à présent utilisés manuellement.
Le procédé et la machine ci-après décrite permettent d'emballer rapidement divers articles dans un film pouvant tre scellé à chaud de n'importe quel type et notamment du type rétrécis sable.
Sous sa forme ci-après décrite, l'invention prévoit une alimentation en film à partir de deux sources séparées disposées au-dessus et au-dessous du trajet suivi par l'article qu'on doit emballer. Les deux extrémités du film sont scellées par la chaleur entre elles pour former une paroi verticale de film dans le parcours de l'article. Lorsque l'article est poussé contre cette paroi, il tend à entraîner une quantité suffisante de film avec lui pour former un fourreau qui l'entoure.
Puisque l'extrémité menante est déjà hermétiquement fermée, il suffit d'utiliser un dispositif de cisaillement classique à l'arrière de l'article qui accomplit trois fonctions différentes. En premier lieu, il scelle l'extrémité arrière du paquet, en second lieu il sectionne le paquet terminé de l'alimentation en film, et en troisième lieu il scelle les deux extrémités libres pour reformer une paroi verticale contre laquelle viendra buter l'article suivant.
La séparation du film peut tre réalisée à l'aide d'un dispositif de cisaillement classique à fil métallique chaud, qui scelle et sectionne simultanément le film, ou elle peut tre effectuée mécaniquement à l'aide d'un couteau ou d'un fil métallique froid.
A ce - stade, l'article est emballé dans un fourreau de film ouvert sur les deux côtés. Beaucoup d'articles, comme par exemple les fruits et les légumes, doivent recevoir une circulation constante d'air frais, et dans ce cas il n'y a pas lieu de procéder à d'autres scellements. Lorsqu'on utilise un film rétrécissable, on fait passer l'article eatouré de son fourreau en matière plastique dans un four ou un tunnel à air chaud pendant la durée nécessaire, qui est habituellement de quelques secondes. Si l'on veut entièrement sceller le paquet, on scelle à chaud les côtés et on rogne ou sectionne l'excès du film. Lorsqu'on utilise un film rétrécissable, on peut également faire passer le paquet scellé dans un four ou tunnel à air chaud.
Sur la fig. 1, on a représenté schématiquement une forme d'exécution de machine pour la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention. Un rouleau de film 10 est monté vers l'arrière de la machine en position surélevée au-dessus de la surface d'une table 1 1 sur laquelle sont placés les articles à emballer.
A un niveau plus bas est monté un second rouleau de film 12. On fait passer le film provenant du rouleau 10 sur des dispositifs tendeurs et sur des rouleaux appropriés jusqu'à un point 13 se trouvant à l'avant de la table 11. Le film du rouleau 12 passe au-dessous de la table 11 jusqu'à un point 14 qui est également situé à l'extrémité antérieure de la table 11. Les points 13 et 14 sont sensiblement en alignement vertical à un poste 15 de la machine. Pour débuter l'ôpération, on amène les deux extrémités du film 10 et 12 en contact l'une de l'autre et on les scelle à chaud. On forme ainsi une paroi verticale du film à l'extrémité avant de la table 11.
Un article que l'on place sur la table 11, manuellement ou à l'aide d'un dispositif de chargement automatique quelconque, est poussé vers l'avant à travers le poste 15 vers un emplacement 16 situé audelà de ce poste 15. L'article lui-mme tire suffisamment de film pour son propre emballage. Un dispositif transversal de scellement et de sectionnement est prévu au poste 15 et ce dispositif sectionne les deux couches de film tout en scellant simultanément les deux côtés de la portion sectionnée, si bien que l'article se trouve maintenant enveloppé dans un fourreau et qu'une paroi de film a été reformée pour l'article suivant.
Une fois que cette opération est terminée, l'article se déplace de la position 16 à une position 17 où sont installés deux dispositifs de scellement à chaud qui sont destinés à sceller le paquet latéralement et à rogner les surplus du film sur les deux côtés. Si l'emballage désiré ne doit comporter qu'un fourreau, ce poste 17 peut tre supprimé. L'article est maintenant convenablement emballé. Cependant lorsqu'on utilise un film rétrécissable, un tunnel de chauffage 18 peut tre monté sur une base 19 à l'extrémité antérieure de la machine. Le déplacement du paquet à travers les postes successifs et le tunnel de chauffage peut tre assuré par des courroies, des poussoirs escamotables ou par tout autre moyen. De mme, la durée d'arrt à chaque poste peut tre réglée mécaniquement ou électroniquement.
Le procédé qui vient d'tre décrit permet d'emballer des articles de dimensions différentes avec un minimum de réglage préalable. La table 1 1 est équipée de façon qu'un poussoir agisse sur la portion arrière de chaque article en lui faisant traverser le poste 15.
Plus l'article est grand, plus la quantité de film qu'il entraîne avec lui sera importante. Donc, à ce poste, aucun réglage ne se révèle nécessaire. En ce qui concerne le point d'arrt 16, il peut tre verticalement réglable pour permettre de l'adapter à des articles d'épaisseurs différentes. Les dispositifs de scellement latéraux 17 peuvent tre réglables latéralement pour se conformer aux largeurs différentes des articles. Ainsi, ce procédé et cet appareil permettent de la façon la plus simple d'effectuer l'emballage rapide d'une grande variété d'articles, soit en ne réalisant qu'un simple fourreau, soit en enfermant tout le pourtour de l'article, et ceci avec un film normal ou avec un film rétrécissable, à la demande. La seule exigence est que le film doit tre susceptible d'tre scellé à chaud.
La machine pour la mise en oeuvre du procédé est représentée de façon plus détaillée sur les fig. 2 à 5.
En se référant tout d'abord aux fig. 2 et 3, on voit que l'extrémité de gauche de la machine, observée à la fig. 2, est en réalité son extrémité arrière. Elle comprend une base 20 pouvant tre montée sur des tréteaux ou pieds appropriés. Au-dessus de la base 20, et quelque peu à l'avant de l'extrémité arrière de la machine, sont montées deux plaques latérales 21 qui s'étendent vers le haut le long de chaque bord longitudinal de la machine. Ces plaques 21 servent à supporter les divers rouleaux et dispositifs d'entraînement pour faire avancer le film du rouleau supérieur 22. A côté du bord supérieur arrière des plaques de support 21 sont montés deux rouleaux parallèles espacés 23 et 24. Le rouleau de film est monté pour tre supporté sur les rouleaux 23 et 24 à l'exclusion de tout autre agencement de support.
Le rouleau arrière 23 est entraîné par un moteur pour transmettre un entraînement positif au film 22. Un troisième rouleau 25 est monté sensiblement en alignement horizontal des rouleaux 23 et 24, mais en avant par rapport à ceux-ci. Lorsqu'un éliminateur de charge statique est souhaitable, il peut tre disposé dans la zone du rouleau 25. Au-dessous des rouleaux 23 et 24 est montée une barre transversale 26 sur laquelle sont articulés deux leviers 27. Egalement montés sur la barre 26, des contrepoids 28 sont réglables angulairement. Les extrémités antérieures allongées des leviers 27 supportent un rouleau 28. Ce montage pivotant procure un dispositif flottant permettant de régler à volonté la tension du film.
Lorsque le film est débité de sa bobine 22 il avance, passe sur le rouleau 25, descend et contourne le rouleau flottant 29, et remonte ensuite pour passer sur un rouleau fixe 30 qui est monté sur deux bras dirigés vers l'avant 31 s'étendant à partir des plaques latérales 21. A partir de là, le film 22 avance horizontalement vers le premier stade de l'appareil proprement dit.
Le second rouleau de film 32 est monté vers l'arrière et au-dessous du premier rouleau de film, comme on voit à la fig. 2. L'avance du film 32 est réalisée de façon identique à celle du film 22. Le rouleau de film 32 est placé sur deux rouleaux espacés 33 et 34, - dont seul le rouleau 33 est entraîné. Un rouleau 35 est monté à l'avant du rouleau 34. Un second éliminateur de charge statique peut tre placé dans cette région.
Un levier 36 est articulé en 37 pour supporter un rouleau flottant 38. Le film 32 passe sur les rouleaux 34 et 35, descend au-dessous du rouleau 38, remonte sur celui-ci et passe finalement sur le rouleau 39 monté immédiatement au-dessous du niveau de la base 20.
Après cela, le film 32 avance horizontalement vers le stade initial de l'appareil proprement dit.
En avant des dispositifs d'alimentation des films, une table 40 est montée sur la base 20. Au-dessous du niveau supérieur de la table est monté de façon réglable un microcontact 41 ayant un bras de manoeuvre 42 qui s'étend au-dessus du niveau de la table. Une plaque-poussoir réglable 43 est montée sur un bras 44 qui s'étend vers le haut à travers une fente 45 longitudinalement par rapport à la table 40. Le bras 44 est monté sur une barre horizontale 46 s'étendant latéralement vers le côté du dispositif, comme on le voit à la fig. 3. L'extrémité extérieure de la barre 46 est fixée à un coulisseau 47 qui glisse longitudinalement sur des arbres horizontaux verticalement espacés 48 et 49, montrés en tirets sur la fig. 2. Un cylindre pneumatique ou hydraulique 50 est monté à l'arrière entre les arbres 48 et 49, avec son piston fixé au coulisseau 47.
On voit à la fig. 2 ce coulisseau occupant sa position la plus avancée. Lorsqu'on actionne le cylindre 50 pour que le piston 51 se meuve vers la gauche, le coulisseau 47 est tiré vers l'arrière, et le bras 44 ainsi que la plaque-poussoir 43, sont amenés vers la portion arrière de la table 40. Lorsqu'on place sur cette table 40 un article à emballer, manuellement ou à l'aide d'un dispositif d'alimentation automatique, il fait dévier le bras de manoeuvre 42 du micro-contact 41 pour amorcer le cycle de la machine et obliger le cylindre 50 et le piston 51 à se mouvoir vers l'avant en déplaçant le bras-poussoir 44 et la plaque 43 vers la position illustrée à la fig. 2.
La course du cylindre est toujours la mme, indépendamment de la dimension de l'article à emballer. - Etant donné que le braspoussoir vient porter contre le bord arrière de l'article, ce bord arrière vient toujours reposer à la mme place, indépendamment de la longueur de l'article. On assure ainsi la position correcte de l'article pour la première opération de scellement.
En se référant aux fig. 2 et 4, on voit que le premier poste de la machine comprend deux supports verticaux 52 montés à chaque bord latéral de la table 20. Les portions supérieures arrière des supports 52 sont munies de bras 53 soutenant un rouleau 54 sur lequel passe le film supérieur 22. Le film inférieur 32 contourne le rouleai 55 monté vers l'avant de la table 40 et audessous de son bord supérieur. Les films 22 et 32 se rapprochent l'un de l'autre et on scelle à chaud leurs bords pour former un film unique sensiblement vertical qui s'interpose dans le trajet du mouvement horizontal de l'article, comme on le voit en tirets en 56 à la fig. 2. Entre les supports 52 est monté un rouleau fixe inférieur 57 en alignement horizontal avec la surface supérieure de la table 40.
Monté verticalement par rapport au rouleau 57, un second rouleau 58 est réglable verticalement. La distance entre les rouleaux 57 et 58 est réglée pour permettre de recevoir la hauteur de l'article enveloppé. L'élément inférieur 59 d'un dispositif de scellement à chaud et de sectionnement est monté entre les supports 52 et légèrement en avant du rouleau 57. Bien qu'on puisse utiliser tout mécanisme approprié, le dispositif représenté est un dispositif de scellement thermique du type à impulsions.
L'élément 59 présente une surface supérieure capable de résister à la chaleur et formée pour empcher que le film ne se colle à elle. La portion supérieure du dispositif comprend une section transversale de scellement à chaud et de sectionnement 60 qui est montée sur -un arbre vertical 61 solidarisé avec le piston de manoeuvre d'un cylindre 62. A la portion antérieure des supports 52 sont prévues deux tiges verticales 63 dont les extrémités inférieures portent, articulé sur elles, un organe de freinage à friction 64 destiné à glisser sur le haut du paquet et à empcher son déplacement accidentel.
Sur la fig. 2, un paquet 65 est placé sur la table 40 et il a déjà actionné le commutateur 41. A ce moment, le fonctionnement du cylindre 50 oblige le braspoussoir 44 et la plaque 43 à pousser l'article 65 à travers la paroi du film 56 dans la position de la fig. 2.
On remarquera que l'article 65 entraîne le film entre les rouleaux 57 et 58. Ce film est tiré de la réserve de film entre les rouleaux 25 et 30 et le rouleau flottant 29, pour le film supérieur, et les rouleaux 35 et 39 et le rouleau flottant 38 pour le film inférieur. Lorsque les rouleaux flottants sont tirés vers le haut pour libérer le film, ils viennent en contact avec des micro contacts pour actionner les rouleaux 23 et 33 qui fournissent une nouvelle quantité de film, apres quoi les rouleaux retombent à leurs positions montrées à la fig. 2, préalablement à l'opération suivante. Le réglage de la position angulaire des contrepoids 28 permet d'ajuster la tension sur le film à la valeur optimum.
Le film inférieur passe par-dessus le bord supérieur de l'élément 59, et le cylindre 62 est actionné pour que le dispositif de sectionnement et de scellement 60 descende et vienne en contact tout d'abord avec le film supérieur 22 pour le pousser contre le film inférieur 32 qui repose sur le haut de l'élément de matrice 59. Une impulsion électrique passe à travers le dispositif 60 et oblige celui-ci à effectuer trois choses. Tout d'abord, le dispositif scelle le côté droit des films supérieur et inférieur, c'est-à-dire en fermant le paquet sur son bord arrière; ensuite, il scelle le côté gauche des deux films en reformant ainsi la paroi de film 56 pour le paquet suivant; et enfin, il sectionne les films entre les deux scellements, en séparant ainsi le paquet des films continuellement alimentés. A ce stade, un fourreau longitudinal est formé autour du paquet 65.
Dans de nombreux cas, ce fourreau longitudinal est suffisant. Cependant, si le film est un film rétrécissable, le fourreau avec son contenu doit passer à travers le tunnel de rétrécissement représenté à la fig. 2A.
D'autre part, si le paquet doit tre fermé sur tous ses côtés, il y a lieu de le faire passer dans la partie de l'appareil qui est représentée à la droite de la fig. 2 etàlafig. 5.
Le paquet est supporté dans la position représentée à la fig. 2 sur des bandes espacées 66 qui sont normalement montées avec leurs bords supérieurs en alignement horizontal de la surface supérieure de la table 40. I1 en résulte que le scellement et le sectionnement sont réalisés au bord inférieur arrière de chaque paquet. Cependant, si le paquet est relativement épais, il peut se révéler utile de former le scellement plus près du centre de sa hauteur. Dans ce cas, on fait descendre les bandes de support 66 d'une distance suffisante, comme on le voit à la fig. 2. Chaque bande de support 66 est soutenue à chaque bout par un arbre vertical 67 qui est articulé à un bras basculant en forme de cornière 68 articulé en 69.
L'autre branche du bras basculant 68 est fixée à un arbre 70 dont l'extrémité est en prise par filetage avec un boulon de réglage 71 muni d'une roue de manivelle 72. La rotation de la roue 72 permet de déplacer l'arbre 70 axialement.
De cette façon, on provoque le pivotement du bras basculant 68 et le déplacement vertical de l'arbre 67 pour assurer le réglage désiré.
A chaque bord latéral est prévu un montant vertical de support 73 présentant un rebord dirigé vers l'intérieur 74 sur lequel est monté un élément de poinçon de sectionnement 75. Les éléments 75 sont identiques à l'élément 59. Au-dessus de chaque élément 75 est prévu un ensemble 76 de scellement thermique par impulsions et de sectionnement, monté sur un arbre 77 et commandé par un cylindre pneumatique vertical 78.
Les ensembles 76 sont identiques à l'ensemble 60.
Les ensembles 76 présentent des galets de guidage latéraux 79 venant en contact avec des surfaces verticales 80 sur les supports 73. Lorsque le paquet 65 se déplace entre les supports 73, l'excédent du film à chaque bord latéral se superpose sur les éléments 75.
Les ensembles 76 descendent et sectionnent l'excédent du film tout en parachevant le scellement périmétrique du paquet. Le paquet 65 est à ce moment scellé sur quatre côtés et lorsque le film utilisé est un film ordinaire, le paquet peut tre considéré comme terminé.
Cependant, pour un film rétrécis sable, il y a lieu de le faire passer dans le tunnel de rétrécissement.
Les ensembles de sectionnement et de scellement à chaque bord latéral doivent tre réglés à la largeur du paquet. Comme on voit aux figures 2 et 5, chaque montant de support 73 est monté à son bord inférieur sur deux barres de guidage horizontales et espacées 81.
Un arbre 82 est placé transversalement par rapport à la machine entre les barres de guidage 81 et présente sur chaque côté des filetages de pas opposés. L'arbre 82 se visse dans le bas de chaque support 73. Une poignée de manoeuvre 83 s'étend à partir d'une extrémité de l'arbre 82 et la rotation de la poignée 83 oblige les supports 73 à se rapprocher ou à s'éloigner l'un de l'autre Les bandes 66 sont soutenues sur des colliers 84 à travers lesquels s'étend un arbre similaire 85, en sorte que la rotation de l'arbre 85 provoque le mouvement des colliers 84 les rapprochant et les éloignant l'un de l'autre. Cet agencement est prévu afin de réaliser un soutien pour un paquet étroit.
Une chaule 86 à pignons relie le centre des arbres 82 et 85, si bien que lorsque l'arbre 82 tourne pour le réglage des montants 73, l'arbre 85 tourne lui aussi pour effectuer le réglage correspondant des bandes 66.
Le mouvement du paquet 65 de la table 40 à la position représentée à la fig. 2 est assuré par la plaquepoussoir 43 recevant de l'énergie de l'ensemble cylindre-piston 50-51. Chaque paquet doit se mouvoir suivant un minutage bien déterminé à partir de la position de la fig. 2 vers une position entre les supports 73 pour permettre le scellement et le sectionnement exécutés par les ensembles 76. Après cela, on doit enlever le paquet de l'extrémité antérieure de la machine. Les deux derniers mouvements du paquet sont commandés par l'ensemble qu'on voit sur les fig. 2, 3, 5 et 6.
Deux barres de guidage parallèles et espacées 87 sont montées au-dessous des bandes 66, passant sur l'intérieur des colliers 84, comme on voit à la fig. 5.
Une plaque 88 est montée coulissante sur chaque barre de guidage 87. Deux bras de levier 89 et 90 sont articulés sur chaque plaque 88 et s'étendent en sens opposés et horizontalement à partir de celle-ci.
Les extrémités intérieures des leviers 89 et 90 sont munies de dents d'engrenage 91 venant mutuellement en prise. Le levier 90 porte un bras descendant 92 constituant un agencement de levier de renvoi. Les extrémités extérieures des leviers 89 et 90 portent des bras-poussoirs verticaux 93 et 94. L'extrémité inférieure de chaque bras 92 est articulée à une tigepoussoir 95. L'extrémité arrière de chaque tige poussoir 95 est reliée à un support 96 monté sur un bras transversal 97 relié au coulisseau 47 (fig. 3).
Lorsque le coulisseau 47 a été avancé dans la position de la fig. 2, les tiges-poussoirs 95 ont déjà poussé les bras 92 vers l'avant jusqu'à les amener sur des butées 98 prévues dans les plaques 88. Le mouvement des bras 92 oblige les extrémités en prise 91 des leviers 89 et 90 à se mouvoir vers le bas, en soulevant les extrémités extérieures et les bras-poussoirs 93 et 94. Lors de la course de retour, les tiges 95 tirent les bras 92 vers la gauche (fig. 6) pour les amener sur les butées 99. On contraint ainsi les extrémités 91 des leviers 89 et 90 à s'élever tandis que les extrémités extérieures tombent au-dessous du niveau des bandes 66.
Les longueurs des leviers 90 et 89 sont déterminées de façon qu'en position escamotée les bras-poussoirs 93 sur les leviers 89 se situent au-dessous et entre l'extrémité postérieure du paquet 65 et l'élément 59 (fig. 2), et que les bras 94 des leviers 90 se situent au-dessous et derrière le paquet qui a été préalablement-poussé entre les supports 73. Lorsque les tiges 95 commencent à se mouvoir vers l'avant, les leviers 89 et 90 se soulèvent. Le bras-poussoir 93 pivote vers le haut derrière le paquet 65 (fig. 2) et le pousse entre les supports 73. En mme temps, les bras-poussoirs 94 pivotent vers le haut derrière le paquet qui a été précédemment poussé entre les supports 73, et le poussent à partir de la partie avant de la machine.
La machine qui vient d'tre décrite peut tout aussi bien servir pour former des emballages du type fourreau ou du type périmétrique, car il suffit de rendre inopérants les éléments 76 lorsqu'un fourreau est suffisant. Dans l'un et dans l'autre cas, si l'on utilise un film rétrécissable, un tunnel de rétrécissement est raccordé aux autres parties de la machine, comme on le voit à la fig. 2. Les divers films rétrécissables exigent un séjour d'environ 3 à 4 secondes dans l'air chaud pour réaliser le rétrécissement désiré. En conséquence, le tunnel de rétrécissement n'est en fait qu'un support 100 présentant une série de rouleaux 101 entraînés individuellement, et dont la commande est assurée par une chaîne 102 recevant son mouvement d'un moteur 103.
Les rouleaux 101 sont entraînés à une vitesse correcte afin de retenir le paquet dans le tunnel 104 pendant la durée désirée. Ce tunnel 104 chevauche les rouleaux 101 à une extrémité et comporte un rideau souple (non représenté), afin de permettre au paquet d'entrer et de sortir du tunnel sans gaspillage d'air chaud. De tels tunnels de rétrécissement peuvent tre de divers modèles classiques, et il existe dans le commerce différents types permettant de satisfaire aux exigences actuelles. L'extrémité arrière du support 100 est reliée par des bandes auxiliaires 105 aux bandes 66 pour assurer un mouvement régulier et ininterrompu de chaque paquet.
Le fonctionnement de la machine est fort simple.
On fait passer sur les divers rouleaux le film provenant des rouleaux 22 et 23, comme on le voit à la fig. 2, et on scelle les extrémités des deux films pour former un rideau de film 56. On place un article sur la table 40, manuellement ou à l'aide d'un mécanisme automatique quelconque. Le commutateur 41 est actionné par l'article et la plaque-poussoir 43 pousse cet article dans la position de la fig. 2, en entraînant suffisamment de film pour envelopper l'article. La plaque 43 commence à s'escamoter, et aussitôt qu'elle a libéré les supports 52, l'organe 60 descend et sectionne les films tout en scellant un fourreau autour de l'article et en rescellant les extrémités du film pour reformer un nouveau rideau 56. La plaque 43 amorce maintenant une nouvelle course avec l'article suivant.
En mme temps, les bras-poussoirs 93 viennent en contact avec l'article et son fourreau et poussent le tout entre les supports 73. Pendant que le second article est scellé au premier poste (fig. 2), le premier article est scellé latéralement par les organes 76. Lors de la troisième course du piston 51 et des courses suivantes, la plaquepoussoir 43 amène un article dans la position de la fig. 2, les bras 93 poussent un article de cette position entre les supports 73, et enfin les bras 94 poussent l'article entièrement scellé de l'extrémité avant de la machine et, si nécessaire, sur les rouleaux du tunnel de rétrécissement.
Lorsqu'on doit procéder à des réglages pour se conformer à la hauteur du paquet, on ajuste les courses verticales des cylindres 62 et 78 afin de réduire au minimum la durée du cycle de la machine. De mme, lorsqu'on utilise un film rétrécissable et qu'on désire un scellement périmétrique, il est recommandé de perforer le paquet pour permettre à l'air emprisonné de s'échapper pendant le rétrécissement. Dans ce but, on peut placer un dispositif classique de poinçonnage de trous à proximité de l'un ou l'autre ou des deux rouleaux du film.
Le mouvement du cylindre 60 qui commande les dispositifs-poussoirs, le fonctionnement du cylindre 62 qui commande les dispositifs de sectionnement et de scellement et le fonctionnement des cylindres 78 qui assurent les sectionnements et les scellements latéraux doivent tous tre synchronisés. Dans ce but, on peut utiliser un type quelconque de mécanisme de commande mécanique ou électronique. Par exemple sur la fig. 2, on voit la plaque-poussoir 43 dans sa position extrme de poussée vers l'avant. I1 s'ensuit que cette plaque doit tre escamotée avant d'actionner le cylindre 62 pour le premier sectionnement et scellement. En d'autres termes, le mecanisme-poussoir doit tre écarté avant la descente de l'organe de scellement. L'action de la machine est rapide, elle est capable de produire des paquets à des vitesses dépassant 2000 paquets à l'heure.
Le mécanisme permet une alimentation réglée des deux films qui sont réunis pour constituer une paroi verticale. Le mouvement vers l'avant du paquet à travers cette paroi est calculé pour permettre au paquet d'entraîner suffisamment de film pour son propre emballage. Grâce au scellement, sectionnement et reformage de la paroi du film, qui s'effectuent simultanément, la machine est immédiatement prte pour l'opération suivante, et le fourreau entourant le premier paquet peut rester ouvert ou au contraire tre scellé latéralement. Le-raccordement du tunnel de rétrécissement est facile lorsqu'on utilise un film rétrécissable.
La machine présente un caractere universel et n'a pas besoin de calibres pour s'adapter à des paquets particuliers. Les réglages sont faciles pour permettre a la mme machine de manutentionner des largeurs et des hauteurs différentes d'une variété à peu près illimitée d'articles. La construction est simple et relativement peu coûteuse. L'invention procure donc une machine bon marché, d'un caractère très universel en ce qui concerne les dimensions et les formes des paquets, et elle atteint des vitesses qui sont normalement réalisées par des machines beaucoup plus complexes et donc plus coûteuses.
REVENDICATIONS
I. Procédé d'emballage d'un article dans un film scellable à chaud, caractérisé en ce qu'on fournit des longueurs continues d'un film au-dessus et au-dessous de l'article, on réunit les extrémités des films pour former un rideau de films à l'avant de l'article, on pousse l'article contre ce rideau et au-delà de celui-ci pour entraîner suffisamment- de film pour l'emballage de l'article, on scelle les films derrière l'article pour former un fourreau de film autour de celui-ci, on sectionne ce fourreau de film à partir desdites longueurs de film, et on réunit à nouveau les extrémités du film pour reformer un rideau pour l'article suivant.