CH638996A5

CH638996A5 - Ensemble d'une chaussure et d'un ski fixes l'un a l'autre.

Info

Publication number: CH638996A5
Application number: CH30380A
Authority: CH
Inventors: Georges Pierre Joseph Salomon
Original assignee: Salomon & Fils F
Priority date: 1979-01-31
Filing date: 1980-01-15
Publication date: 1983-10-31
Also published as: ATA51080A; AT375270B; JPS6327026B2; DE3002874C2; CS229630B2; FI800165A; NO800212L; NO152587B; US4562653A; IT8019541A0; SE8000736L; FI71063C; SU1535370A3; PL221533A1; DD148723A5; US4484762A; JPS55136072A; FI71063B; IT1150080B; FR2447731A1

Description

La présente invention concerne un ensemble d'une chaussure et d'un ski fixés l'un à l'autre.

L'ensemble, objet de l'invention, est caractérisé par le fait que l'extrémité de la chaussure comporte une zone d'appui avant et une partie d'accrochage présentant une branche transversale écartée de la zone d'appui et qu'il comprend une fixation reliée au ski et comprenant:

- une pièce d'appui destinée à s'engager entre la branche transversale et la zone d'appui de l'extrémité de la chaussure et comprenant une zone de butée, et

- un verrou mobile pour exercer sur la partie d'accrochage une sollicitation assurant l'application de la zone d'appui de la chaussure contre la zone de butée de la pièce d'appui.

Bien que l'ensemble selon l'invention puisse éventuellement être utilisé pour la fixation de l'avant et/ou de l'arrière de la chaussure dans le cas de la pratique du ski sur piste, il est cependant plus spécialement conçu pour lier seulement l'extrémité avant de la chaussure au ski, le talon étant libre de se soulever, afin de permettre la pratique du ski de fond ou de randonnée.

On décrira maintenant, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes de réalisation de l'invention en se référant aux dessins annexés dans lesquels:

la fig. 1 est une vue latérale d'une première forme de réalisation d'un ensemble selon l'invention en cours de chaussage;

la fig. 2 est une vue latérale de l'ensemble de la fig. 1 avant verrouillage;

la fig. 3 est une vue latérale de l'ensemble selon les fig. 1 et 2 en position verrouillée de pratique du ski;

la fig. 4 est une vue de dessus de la fig. 3;

la fig. 5 est une vue en perspective de l'ensemble selon les fig. 1 à 4 en cours de chaussage;

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

638 996

la fig. 6 est une vue en perspective de l'ensemble 5 en position verrouillée correspondant à la fig. 3;

les fig. 7, 8 et 9 sont des schémas partiels à grande échelle montrant plus particulièrement comment s'effectue le verrouillage et dans lesquels la fig. 7 montre la phase initiale du chaussage, la fig. 8 montre la phase de passage de la genouillère et la fig. 9 montre la position verrouillée;

les fig. 10,11 et 12 représentant différentes formes de réalisation du verrou;

les fig. 13,14 et 15 montrent différentes formes de réalisation de la pièce d'appui et de l'avant de la chaussure, le verrou n'étant pas représenté;

les fig. 16 à 22 sont des variantes de réalisation de l'ensemble selon l'invention et dans lesquelles la fig. 16 est une vue longitudinale en coupe montrant l'une des variantes, la fig. 17 est une vue en coupe montrant une autre variante, la fig. 18 est une perspective montrant l'extrémité de la chaussure utilisée dans la variante de la fig. 17, la fig. 19 est une vue en coupe longitudinale d'une autre variante, la fig. 20 représente, en perspective, l'extrémité de la chausure utilisée avec la variante de la fig. 19, la fig. 21 montre en perspective la forme de la pièce d'appui de la fig. 19 et la fig. 22 montre une autre forme de réalisation en vue latérale;

les fig. 22 à 30 montrent comment peut être réalisé le montage de la pièce d'appui par rapport au ski et, plus particulièrement, les fig. 23 et 24 représentent une première possibilité dans laquelle la pièce d'appui est fixée de façon rigide par rapport au ski, la fig. 23 étant une vue latérale partielle et la fig. 24 une vue latérale générale à plus petite échelle, montrant comment se fait la levée du talon;

les fig. 25 à 28 représentent une deuxième possibilité dans laquelle la pièce d'appui est solidaire d'une pièce flexible, la fig. 25 étant une vue latérale partielle, la fig. 26 une vue latérale générale à plus petite échelle, montrant comment se fait la levée du talon, la fig. 27 une vue en perspective montrant une variante de disposition avantageuse du montage de la partie de flexion, la fig. 28 une vue latérale montrant comment se fait la levée du talon;

les fig. 29 et 30 représentent une troisième possibilité dans laquelle la pièce d'appui est montée pivotante autour d'un axe transversal, la fig. 29 étant une vue en perspective et la fig. 30 une vue latérale montrant comment se fait la levée du talon;

les fig. 31 et 32 sont des vues latérales représentant seulement la pièce d'appui selon d'autres réalisations de la deuxième possibilité de liaison;

les fig. 33, 34 et 35 sont des vues latérales représentant d'autres façons de concevoir le verrou;

la fig. 36 est une vue en perspective représentant une variante pour le montage du système de retenue;

la fig. 37 représente en perspective une autre variante de réalisation de la pièce d'appui;

la fig. 38 représente en vue latérale une autre forme de pièce d'appui pour la chaussure;

la fig. 39 est un schéma montrant comment est réalisé l'appui de l'avant de la chaussière, et la fig. 40 est une vue latérale montrant comment est dirigée l'action de la pièce d'appui sur la pièce d'accrochage.

Dans la première forme de réalisation, la chaussure 1 comporte, à sa partie avant, une partie ou pièce d'accrochage 3 surmoulée et donc rigidement fixée à la chaussure, cette pièce prolongeant ainsi l'extrémité avant de ladite chaussure. Ladite pièce d'accrochage est constituée avantageusement par un fil cylindrique d'acier conformé en forme d'anneau (voir fig. 4). Ladite pièce d'accrochage comprend une branche transversale 4 et deux branches latérales 4a et 4b, fixées à la chaussure par exemple par surmoulage. Ladite branche tranver-sale 4 est écartée de l'avant de la chaussure et prolonge celle-ci pour ménager un logement 5 (fig. 5) destiné à s'engager sur une pièce d'appui 6 lors du chaussage du ski qui s'effectue donc par déplacement vertical de la chaussure, comme on le voit représenté par les positions en trait interrompu et en trait continu à la fig. 1. Ladite pièce d'appui 6 est avantageusement un profil en saillie s'étendant transversalement au-dessus de la surface du ski 2. Ladite pièce d'appui est reliée au ski 2 soit de façon à être immobile par rapport à celui-ci (fig. 23-24), soit de façon élastique (fig. 25 à 28), soit de façon à pouvoir pivoter sur le ski (fig. 29-30). Dans les fig. 1 à 22, la pièce d'appui sera représentée solidaire du ski 2, mais il va de soi que toutes les pièces d'appui des différents modes de réalisation pourront être reliées au ski conformément aux dispositions représentées aux fig. 23 à 30, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

La pièce d'appui 6 a la forme générale d'un profil en saillie en forme de V renversé et s'étend entre la branche 4 et l'avant 2 de la chaussure en prenant place dans le logement 5 réservé à cet effet. La pièce d'appui s'étend transversalement entre les branches 4a et 4b de la pièce d'accrochage qui assure ainsi la retenue latérale de la chaussure par coopération dedites branches avec les faces latérales 7 et 8. Par ailleurs, la pièce d'appui comprend une zone de butée 9 coopérant avec la zone d'appui 10 correspondante de l'avant de la chaussure. D'autre part, la pièce d'appui comprend aussi une rampe ou zone d'appui 11 destinée à coopérer avec la branche transversale 4 de la pièce d'accrochage. Les deux zones d'appui 9 et 11 sont avantageusement des plans et forment entre eux un dièdre.

La chaussure est maintenue par rapport à la pièce d'appui grâce à un système de retenue ou verrou comportant une monture articulée 12 et un organe de pression 13 articulé sur la monture. La monture est constituée par un étrier en forme générale de U, réalisé dans un fil cylindrique d'acier conformé. Cet étrier présente deux brins latéraux 14, réunis par un brin transversal 15 sur lequel est monté tournant l'organe de pression 13. Les brins latéraux 14 ont leur extrémité libre 16 recourbée et engagée de façon tourillonnante dans les alésages d'axe géométrique 17, pratiqués de façon avantageuse dans la pièce d'appui 6. Comme on le voit sur les figures, les brins latéraux 14 sont galbés de façon à donner à la monture une possibilité de déformation élastique nécessaire au verrouillage. L'organe mobile de pression comprend une partie ou nez de pression 18 destiné à coopérer avec la branche transversale 4 de la pièce d'accrochage 3.

Le nez 18 s'étend avantageusement transversalement comme on peut le voir à la fig. 6. De plus, l'organe de pression comprend un alésage 19 matérialisant un axe géométrique 20 pour la branche 15 de l'étrier.

Notons que les fig. 10 et 11 représentent d'autres formes de réalisation du nez de pression de l'organe mobile de pression. Au-delà de l'axe 20, l'organe de pression comporte un prolongement 21 servant de levier pour la manipulation de la pièce. L'organe mobile est destiné à retenir la pièce d'accrochage pour solliciter l'avant 10 de la chaussure contre la pièce d'appui. Pour assurer cette retenue, le système de retenue ou verrou est du type dit à genouillère constitué par l'étrier 12 et l'organe mobile 13. Ce genre de dispositif permet d'obtenir des pressions élevées pour des systèmes élastiques simples présentant une énergie relativement faible.

Le chaussage de la fixation se fait en engageant la pièce d'accrochage 3 par-dessus la pièce d'appui 6 (fig. 1), ladite pièce d'appui venant donc prendre place entre la branche transversale 4 et l'avant 10 du pied dans le logement 5 prévu à cet effet. On amène ensuite l'organe mobile de pression 13, notamment le nez de pression 18 (fig. 2), au voisinage de la branche 4. Puis on verrouille la fixation (fig. 3) en sollicitant le levier 21 vers l'arrière selon la flèche F. Les fig. 7, 8 et 9 montrent le principe de ce type de verrouillage.

La fig. 7 montre à grande échelle, la position représentée à la fig. 2. On a désigné en 22 l'axe de rotation instantané de l'organe mobile 13. On constate que l'axe 22 du nez de pression se trouve à droite du plan défini par les axes 20 et 17 lorsqu'on regarde les figures. En effet, la distance a0 séparant les axes 20 et 17 est plus courte que la somme (b + c) des distances séparant l'axe de rotation 22 de l'axe 20, d'une part, et de l'axe 17, d'autre part.

La fig. 8 est une position intermédiaire, dite position de passage du point mort de la genouillère contre l'action du système élastique qui, dans la réalisation, est constitué par l'étrier. Dans cette position, on constate que a! (distance entre 17 et 20) est plus grand que a, et

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

638 996

4

que a! est égal à b + c,, Cj étant sensiblement égal à c. Dans cette position, l'axe 22 est dans le plan défini par les axes 20 et 17. Le système de retenue est alors considéré en état d'équilibre instable. Pour le verrouillage, il suffît de faire basculer le levier 21 vers l'arrière selon la flèche F pour le placer dans la position de la fig. 9.

Dans cette position, on constate que l'axe 22 est passé du côté gauche du plan défini par les axes 20 et 17 (lorsqu'on regarde les dessins) et que la face 23 de l'organe 13 est en appui contre la face 11 de la pièce d'appui : l'organe 13 est ainsi en position d'équilibre.

Dans cette position, l'organe élastique constitué par l'étrier 12 sollicite l'organe mobile 13 selon la flèche Ft (vers le bas), mais le nez de pression 18 est en butée contre, d'une part, la branche 4 de la pièce d'accrochage et, d'autre part, contre la face 11 de la pièce d'appui. Au point 24 de contact entre le nez 18 et la branche 4, l'organe de pression 13 sollicite donc la branche 4, selon la flèche F2 inclinée vers l'avant du ski et vers le ski.

La composante horizontale de la sollicitation F2, qui est représentée par la flèche F3, et orientée parallèlement au ski et s'étend selon l'axe longitudinal de la chaussure dans la direction de l'extrémité du ski située dans la prolongement de la partie d'accrochage, c'est-à-dire vers l'avant du ski dans les exemples représentés. Cette composante F3 provoque donc l'avancée de la chaussure, ce qui a pour conséquence de solliciter l'avant de la chaussure contre Ta pièce d'appui et, donc, de plaquer la face 10 de l'avant de la chaussure contre la face 9 de la pièce d'appui. D'autre part, la composante verticale F5 de la sollicitation F2 a tendance à venir coincer la pièce d'appui dans le logement 5, la pièce d'appui agissant alors comme un coin.

La fig. 10 montre une autre forme de réalisation de l'organe mobile de retenue ou verrou 13. Dans cette réalisation, le nez de pression comprend un profil transversal en creux 25 coopérant, notamment au cours du chaussage, avec la branche 4.

La fig. 11 montre une variante où l'organe mobile est un galet 13 monté tournant sur l'étrier et comprenant plusieurs nez de pression 18. Un levier de manœuvre 210 étant alors solidaire de l'étrier.

La fig. 12 montre une variante où le levier de manœuvre 21 de l'organe mobile de retenue ou verrou est en appui sur une partie de la chaussure 26.

Selon une forme de réalisation préférée, la face de butée 9 de la pièce d'appui est plane et forme un angle a compris entre 0 et 90° avec la surface du ski, tandis que la face ou rampe 11 de la pièce d'appui est aussi plane et forme un angle ß compris entre 0 et 90° avec la surface du ski, voir fig. 12.

La fig. 13 montre une variante de pièce d'appui avec a égal à 90° et ß compris entre 0 et 90 .

La fig. 14 est une autre réalisation où a est compris entre 90 et 180 et où ß est compris entre 0 et 90.

La fig. 15 est une autre réalisation où a est compris entre 90° et 180 et où ß est égal à 90 .

Il faut noter que la face avant 10 de la chaussure doit venir s'appliquer contre la face 9 de la pièce d'appui et doit, à cet effet, présenter la même inclinaison par rapport au ski.

Naturellement, on comprendra que a et ß pourraient être égaux et notamment tous les deux à 90 .

La fig. 16 est une variante de la réalisation de la fig. 12 où l'organe mobile de retenue ou verrou 13 est en appui sur la branche transversale 4 et également sur la chaussure, à l'avant de celle-ci et latéralement de part et d'autre de la pièce d'appui, en 27.

La fig. 17 représente un autre mode de réalisation de la partie d'accrochage solidaire de la chaussure. Dans cette réalisation, la boucle se prolonge verticalement à l'avant en 27 et latéralement en 28 pour former un logement 5 s'étendant verticalement, l'ensemble pouvant faire partie intégrante de la chaussure, comme représenté. L'organe mobile de verrouillage est en appui sur la chaussure en 26 comme à la fig. 12 et en 29 sur la partie d'accrochage par l'intermédiaire d'une came 30 prévue sur l'organe de retenue 13.

Les fig. 19, 20 et 21 montrent une autre variante où la pièce d'appui 9 a une forme sensiblement pyramidale. On notera que l'organe mobile peut être soit en appui en 26, soit en appui en 261.

La fig. 22 montre une variante où la pièce d'appui comprend deux zones d'appui 9 et 9' pour la chaussure. L'action F2 de l'organe de retenue ou verrou 13 sur la branche 4 a une composante horizontale F3 et provoque le déplacement vers l'avant, selon la flèche F4, de la chaussure pour venir appliquer l'avant de la chaussure sur la pièce d'appui en 9 et 9'.

Il faut noter, par ailleurs, que la branche 4 est en contact sur la face 32 de la pièce d'appui grâce à l'action de la force F2 dirigée vers le bas. La branche 4 est sollicitée sur la face 32 selon une force égale à F5 (Fs étant la composante verticale de F2). La composante horizontale F3 est la force qui tend à solliciter l'avant de la chaussure contre la pièce d'appui.

Les fig. 23 et 24 montrent une première possibilité de liaison entre la pièce d'appui et le ski. Dans ces dispositions, la pièce d'appui 6 est reliée au ski 2 de façon rigide et fixe grâce, par exemple, à des vis comme sur la fig. 23. La levée du talon selon la flèche F6 se produit alors par flexion de la chaussure en 34 (fig. 24).

Les fig. 25, 26, 27 et 28 montrent une autre possibilité de liaison entre la pièce d'appui et le ski. Dans cette deuxième possibilité, la pièce d'appui est reliée au ski par l'intermédiaire d'une pièce de flexion. Ainsi, la pièce d'appui 61 est solidaire d'une pièce de flexion 35 fixée au ski par des vis 33. A cet effet, la pièce de flexion 35 comprend des trous 36 pour le passage des vis 33, prévus à l'extrémité opposée à celle où se trouve la pièce d'appui 61. La levée du talon de la chaussure selon la flèche Fs se fait par flexion de la pièce de flexion 35, la pièce d'appui se soulevant donc de la surface du ski (fig. 26 et 28).

De façon avantageuse, la pièce d'appui 61 et la pièce de flexion 35 sont faites en une seule pièce en matériau élastique. Mais il pourrait en être autrement, par exemple la pièce d'appui pourrait être métallique et fixée sur une lame de flexion 351 en acier (fig. 31). On pourrait aussi prévoir un insert métallique 351' dans la structure monobloc élastique mentionnée plus haut (fig. 32).

Les fig. 27 et 28 montrent comment peut être réalisé de façon avantageuse le montage de la pièce de flexion. A cet effet, on a prévu une carcasse métallique comportant deux rebords latéraux verticaux 37 et 38 pour retenir latéralement la partie de flexion 35 tout en en permettent la levée comme à la fig. 28. De plus, deux pattes 39 et 40 de la carcasse métallique sont repliées horizontalement pour retenir les vis 33 de façon plus rigide. Une troisième vis 41 fixant uniquement la carcasse au ski peut être prévue, les deux vis 33 retenant à la fois la carcasse et l'extrimité de la partie flexible 35.

Les fig. 29 et 30 montrent une autre possibilité de liaison de la pièce d'appui. Dans cette réalisation, la pièce d'appui 6 est reliée de façon pivotante au ski, autour d'un axe transversal 42. A cet effet, le support comprend une plaque de base 43, fixée au ski par des vis 33, et deux oreilles verticales 44 et 45 percées d'un trou pour le passage de l'axe 42. D'autre part, la pièce d'appui comprend deux prolongements 46 et 47 inférieurs et dirigés vers l'avant, percés d'un trou pour le passage de l'axe 42. Un ressort de torsion 48 est monté autour de l'axe 42 et comprend deux extrémités, l'une, 49, étant en appui sur la plaque de base 43 et l'autre, 50, en appui sur la face 11 de la pièce d'appui, le ressort sollicitant donc la pièce d'appui 6 selon la flèche F7. L'axe 42 peut être riveté aux deux extrémités 51.

Dans les réalisations des fig. 25 à 30, en raison de l'action du ressort 48, le talon du ski a tendance à se soulever selon la flèche F6 (fig. 30) pour venir se plaquer sous le talon de la chaussure.

Les fig. 33, 34 et 35 montrent deux variantes de réalisation de la genouillère constituée par le verrou 13. Dans ces réalisations, les branches élastiques 14 des réalisations précédentes sont remplacées par des biellettes rigides 141, et l'élasticité nécessaire au verrouillage provient d'un organe autre que les biellettes. A la fig. 33, l'élasticité est due à un ressort 52 disposé dans une lumière 53 de l'organe 13 et sollicitant le brin transversal 15 des biellettes 141 sur lequel pivote l'organe de pression.

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

5

638 996

A la fig. 34, l'élasticité est due à l'organe 13, lui-même comprenant une dépression 54 donnant ainsi la flexibilité nécessaire au nez de pression 18 lorsque celui-ci est en contact de la partie d'accrochage.

A la fig. 35, un ressort 520 est disposé dans la pièce d'appui 6 et 5 sollicite la ou les branches 160 des biellettes 141.

La fig. 36 montre une réalisation où les axes 16 ne pivotent pas dans la pièce d'appui, mais dans une pièce intermédiaire 56, l'ensemble pièce d'appui et pièce intermédiaire étant monté sur le ski 2 soit sur une lame de flexion 35, soit en rotation sur un axe 42. io

Dans les réalisations préférées de l'invention, les zones d'appui 9 et 11 de la pièce d'appui sont avantageusement planes, mais il pourrait en être autrement et, notamment, comme cela est représenté à la fig. 37, où l'appui se fait sur deux arêtes 58 et 59 sensiblement verticales. Ce genre de disposition peut être adopté pour la face 9 ou 15 pour la face 11 ou les deux. En variante, comme à la fig. 38, les arêtes pourront être horizontales.

Il faut noter que l'organe mobile de pression pourrait comporter un ou plusieurs trous pour que la manipulation avec le bâton de ski soit possible comme cela est représenté sur la fig. 36. 20

Comme cela a été précisé plus haut, pour avoir une bonne tenue de l'avant de la chaussure, il est nécessaire de rendre solidaire la pièce d'appui de la chaussure de façon efficace. Il faut donc empêcher la chaussure de tourner autour de la branche transversale 4 notamment. Pour ce faire, la zone d'appui de la chaussure en appui 25 contre la pièce doit avoir une trajectoire engageante par rapport à la zone d'appui correspondante de la pièce d'appui.

La fig. 39 représente à grande échelle, une vue latérale d'une pièce d'appui 6 avec l'avant de la chaussure et la branche transversale. A l'aide de cette figure, on envisagera ce qui se passe dans le cas de la marche à ski, c'est-à-dire lorsque le talon de la chaussure se soulève. Si on considère le point 100 de la face 10 de l'avant de la chaussure, on constate que sa trajectoire circulaire 101 centrée en 400 (centre de la branche) de rayon rlOO coupe en B la face d'appui 9 correspondante de la pièce d'appui, ce qui signifie qu'en B la chaussure restera en butée contre la pièce d'appui, sans pouvoir échapper. On constate en revanche que le point inférieur 200 de l'avant de la chaussure a une trajectoire circulaire 201 centrée en 400, de rayon r200, qui s'écarte de la face d'appui 9 correspondante de la pièce d'appui. On constate donc que la zone d'appui véritablement efficace pour retenir l'avant de la chaussure est la zone ab, située au-dessus du plan passant par l'axe de la partie transversale de la pièce d'accrochage et perpendiculaire au plan d'appui (où à la tangeante à la zone d'appui si celle-ci est une courbe). En résumé, les points doivent avoir une trajectoire engageante par rapport à la pièce d'appui pour éviter que la chaussure ne tourne autour de la branche transversale et au contraire pour qu'elle soit bien solidaire de la pièce d'appui.

La fig. 40 montre comment se fait la sollicitation horizontale de la chaussure quand l'action du verrou est essentiellement verticale. Soit F6 cette sollicitation verticale. Dans ces conditions l'action de la face 11 de la pièce d'appui sur la branche 4 est F, avec comme composante verticale F9 égal F6, mais de sens opposé. F8 est la composante horizontale qui sollicite la chaussure vers l'avant.

R

7 feuilles dessins

Claims

638 996

1. Ensemble d'une chaussure et d'un ski fixés l'un à l'autre, caractérisé par le fait que l'extrémité de la chaussure comporte une zone d'appui avant et une partie d'accrochage présentant une branche transversale écartée de la zone d'appui et qu'il comprend une fixation reliée au ski et comprenant:

- une pièce d'appui destinée à s'engager entre la branche transversale et la zone d'appui de l'exrémité de la chaussure et comprenant une zone de butée, et

2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une composante au moins de la sollicitation exercée sur la partie d'accrochage est orientée parallèlement au ski et s'étend selon l'axe longitudinal de la chaussure dans la direction de l'extrémité du ski située dans le prolongement de ladite partie d'accrochage.

2

REVENDICATIONS

3. Ensemble selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la branche transversale de la partie d'accrochage est en appui contre une rampe de la pièce d'appui inclinée vers le ski et s'écartant de la chaussure, la sollicitation exercée sur la partie d'accrochage provoquant, au point de contact entre la branche et la rampe de la pièce d'appui, une force de réaction de la rampe sur la branche dont une composante au moins est orientée parallèlement au ski et s'étend selon l'axe longitudinal de la chaussure dans la direction de l'extrémité du ski située dans le prolongement de ladite partie d'accrochage.

4. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la pièce d'appui s'étend sensiblement verticalement au-dessus du ski et transversalement à l'axe longitudinal de ce dernier.

5. Ensemble selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce d'appui comporte des moyens pour sa fixation au ski.

6. Ensemble selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le verrou est monté sur un support comportant des moyens pour sa fixation au ski.

7. Ensemble selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le verrou est monté sur la pièce d'appui.

8. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la pièce d'appui et le verrou sont montés sur une pièce porteuse mobile par rapport au ski.

9. Ensemble selon la revendication 8, caractérisé en ce que la pièce porteuse mobile est liée par une extrémité au ski selon une zone transversale à l'axe longitudinal de celui-ci et porte à son extrémité libre la pièce d'appui et le verrou associé, de façon à pouvoir basculer autour de son extrémité liée au ski.

10. Ensemble selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que la pièce porteuse est flexible au moins dans la zone entre son extrémité liée au ski et son extrémité portant la pièce d'appui.

11. Ensemble selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que la pièce porteuse est rigide et articulée par rapport au ski autour d'un axe transversale à l'axe longitudinal de ce dernier.

12. Ensemble selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'un ressort sollicite la pièce porteuse vers le ski.

13. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la zone de butée de la pièce d'appui est un plan oblique par rapport à la surface supérieure du ski.

14. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la zone de butée de la pièce d'appui est un profil courbe.

15. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la zone de butée de la pièce d'appui est constituée par au moins deux arêtes.

16. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le verrou constitue un système à genouillère.

17. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que le verou et constitué d'une monture basculante et d'un organe articulé sur la monture comportant au moins un nez de pression et un bras de manœuvre du levier, un élément élastique assurant le verrouillage élastique du levier en position correspondant à la retenue de la chaussure en appui contre la zone de butée de la pièce d'appui.

18. Ensemble selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'élément élastique est intégrée à la monture qui est élastiquement déformable, cette déformation élastique assurant le verrouillage du levier articulé en position de retenue de la chaussure en appui contre la zone de butée de la pièce d'appui.

19. Ensemble selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'élément élastique est un ressort logé dans le levier et agissant entre celui-ci et la monture qui est éventuellement rigide.

20. Ensemble selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'élément élastique est un ressort logé dans le support de verrou et agissant entre celui-ci et la monture qui est éventuellement rigide.

21. Ensemble selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'élément élastique est constitué par le nez de pression qui est en une matière élastiquement déformable et s'emboîte élastiquement sur la pièce contre laquelle le nez est en appui.

22. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 21, caractérisé en ce que le verrou, en position de verouillage, est en appui contre la partie d'accrochage de la chaussure.

23. Ensemble selon des revendications 1 à 21, caractérisé en ce que le verrou, en position de verouillage, est en appui contre la pièce d'appui.

24. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 21, caractérisé en ce que le verrou, en position de verrouillage, est en appui contre la chaussure.

25. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 24, caractérisé en ce que la zone d'appui avant de la chaussure a une trajectoire engageante par rapport à la zone d'appui correspondante prévue sur la pièce d'appui.