FR2537010A1 - Fixation pour ski de fond - Google Patents

Abstract

FIXATION POUR SKI CE FOND. LA FIXATION COMPREND UN ETRIER DE RETENUE 4 ET UN VERROU DE BLOCAGE 5 DE LA POINTE DE LA CHAUSSURE QUI SONT ARTICULES AUTOUR D'UN AXE TRANSVERSAL 3; ELLE EST EQUIPEE D'UN ELEMENT AMORTISSEUR 6 DE FORME TUBULAIRE, DISPOSE TRANSVERSALEMENT, APTE A OPPOSER UNE RESISTANCE PROGRESSIVE AU MOUVEMENT DE SOULEVEMENT DE LA CHAUSSURE. MATERIEL DE SPORT D'HIVER.

Description

La présente invention a pour objet une fixation pour ski de fond qui comporte un étrier de retenue de la pointe de la chaussure articulé sur le ski autour d'un axe transversal et un élément amortisseur en matériau élastiquement déformable qui est agencé pour opposer une résistance élastique au mouvement de pivotement de l'étrier lorsque la chaussure se soulève du ski.

L'état de la technique peut titre illustré par la demande de brevet français ne 73.33659 (publication 2 200 026) qui concerne une fixation du même type, dans laquelle ltélément amortisseur est constitué par un cylindre en caoutchouc travaillant à la compression. Malheureusement ce dispositif ne donne pas entière satisfaction car, en raison de la propriété d'incompressibilité du caoutchouc, la résistance exercée par l'amortisseur augmente très rapidement en fonction de l'angle de pivotement de l'étrier. Or l'expérience montre qutau contraire une variation progressive, pratiquement linéaire de cette résistance est souhaitable.

Par ailleurs, dans la demande de brevet français -n0 82.03673 qui a été déposée le 5 Mars 1982 par la demanderesse, il a été proposé un élément amortisseur qui comprend une languette élastiquement déformable travaillant à la flexion. Malheureusement cette réalisation n'est pas non plus entièrement satisfaisante dans la mesure où, comme dont montré des essais pratiques, se produit une usure rapide et inacceptable de l'extrémité de la languette qui porte contre l'étrier pivotant, à cause des frottements répétitifs engendrés dans cette zone.

De plus on observe un phénomène d'avachissement, la languette perdant progressivement son élasticité.

Pour être complet on mentionneraégalement'Iexistence d'éléments amortisseurs en forme de ressorts métalliques ; un tel élément est représenté par exemple dans la demande de brevet français nO 79.02513
(publication 2 447 731), aux figures 29 et 30. Toutefois des pièces métalliques sont relativement lourdes, coûteuses et délicates à monter de sorte queues sont mal adaptées pour équiper des fixations pour ski de fond modernes.

L'invention vise à éviter ces inconvénients en proposant un élément amortisseur léger, peu motteux, de montage facile, fiable et
durable offrant une résistance progressive au mouvement de pivotement
de l'étrier de retenue dela chaussure.

Ces résultats sont obtenus, dans une fixation du type précité, grâce à un élément amortisseur qui, conformEment à l9invention, a une forme tubulaire dont la génératrice est disposée transversalement par rapport à l'axe du ski.

L'élément amortisseur est de préférence réalisé en caoutchouc naturel ou synthétique, par exemple en polyuréthane.

Par suite du pivotement de l'étrier de retenue, l'élément tubulaire est soumis à une sollicitation qui provoque la flexion de certaines parties de sa paroi. Du fait que cette dernière a un contour fermé les contraintes se distribuent tout au long de ce contour si bien que, lorsque cesse la sollicitation, l'élément tubulaire tend énergiquement à reprendre sa forme initiale. Par ailleurs, la paroi de l'élément tubulaire travaillant essentiellement à la flexion, le couple résistant développé par l'amortisseur augmente de manidre progressive et pratiquement proportionnelle à l'angle de pivotement de l'étrier de retenue.

L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va maintenant en etre faite, en se référant aux dessins annexés, qui montrent deux formes de réalisation possibles du dispositif objet de l'invention.

La figure 1 montre une vue de face de la première forme de réalisation, coupée par le plan vertical I-I de la figure 2
La figure 2 est une vue de dessus de la figure 1 ;
La figure 3 est une vue analogue à la figure 1, dans laquelle l'avant de la chaussure est en place dans la fixation, en position soulevée (durant la marche) ;
La figure 4 est une vue de face coupée par un plan vertical longitudinal de la seconde forme de réalisation
La figure 5 est une vue analogue à la figure 4, l'avant de la chaussure étant représentée en place dans la fixation, en position de soulèvement.

La fixation de fond représentée aux figures 1 à 3 est du même type général que celle faisant l'objet de la demande de brevet niO 82.03673 dont il est fait mention plus haut. Elle comprend une plaque de base 1 fixée au ski S au moyen de vis 2. La plaque 1 porte un axe transversal 3 sur lequel est articulé un étrier 4 de retenue de la pointe de la chaussure. Cet étrier est destiné à recevoir la pointe de la chaussure par emboîtement de haut en bas, un verrou 5, également articulé autour de l'axe 3, interdisant normalement le retrait de la pointe de la chaussure après sa mise en place dans l'étrier 4.

Cette fixation comprend un élément amortisseur 6 en caoutchouc naturel ou synthétique (polyuréthane) qui, conformément à l'invention, a la forme d'un tronçon tubulaire-, dont les génératrices sont disposées transversalement c'est-à-dire parallèlenient à l'axe 3. Cet élément a une section approximativement triangulaire, à sommets arrondis. L'un de ses somments possède un renflement ou bourrelet 7 au moyen duquel il est encliqueté à l'intérieur d'un logement approprié 8 ménagé dans la plaque de base. Par un autre de ses sommets 9 l'élément amortisseur porte contre une cuvette 10-formée sur la face avant du verrou 5.

L'élément 6 est immobilise dans le sens transversal par une paire de joues verticales 11, 12 formant parties intégrantes de la plaque de base 1.

L'élément amortisseur 6 agit sur le verrou 5 pour le maintenir en position active de blocage de la chaussure dans l'étrier de retenue et, en même temps pour maintenir ce dernier à plat sur le ski (fig.1).

La figure 3 montre comment se déforme l'élément amortisseur 6 en cours d'utilisation ; sur cette figure la pointe d'une chaussure C est représentée dans l'étrier 4. Pendant la marche le talon se soulève du ski et l'ensemble constitué par l'étrier 4 et le verrou 5 pivote en bloc autour de l'axe 3. Par sa face avant le verrou 5 provoque l'écrasement progressif de l'amortisseur tubulaire 6 dont les parois sont déformées en flexion. En fin de pas l'élément tubulaire, qui tend à retrouver sa forme initiale, rappelle énergiquement l'ensemble 4-5 dans sa position de départ de la figure 1.

il est possible de jouer sur l'épaisseur de la paroi de l'élément 6 pour en modifier le comportement ; on remarquera que dans l'exemple représenté cette épaisseur ntest pas uniforme.

Les joues latérales 1i, 12, entre lesquelles est guidé le verrou en cours de fonctionnement, empêchent que la neige ne pénètre à l'intérieur de la fixation, et notamment à l'intérieur de l'élément tubulaire 6 durant le ski.

Enfin on notera que la face antérieure biseautée 13 de la plaque de base î, la face avant de l'amortisseur 6 et la partie supérieure 14 du verrou 5 sont conformées et agencées pour constituer pratiquement un plan incliné donnant à la fixation une forme aérodynamique et facilitant sa pénétration dans la neige.

Pour déchausser la fixation le skieur appuie sur la partie supé- rieur du verrou 5 soit à la main, soit à laide du boston ou de son autre ski, ce qui provoque le basculement du verrou 5 dans le sens trigonométrique et libère la chaussure ; l'appendice 15 porté par le verrou 5 facilite l'extraction de la pointede la chaussure hors de l'étrier 4.

Le second mode de réalisation représenté aux figures 4 et 5 est similaire au premier, à l'exception de l'élément amortisseur 16 qui est constitué par un manchon tubulaire cylindrique. Le manchon 16 est disposé à l'intérieur d'un logement approprié 20 de la plaque de base 1, entre des joues latérales 12 similaires-à celles de la réalisation précédente. Le manchon cylindrique 16 prend appui à l'avant contre une surface complémentaire 18 formée sur la plaque de base et à l'arrière contre une surface complémentaire 19 formée sur le verrou 5.

En cours de fonctionnement le manchon tubulaire 16 est écrasé entre les surfaces 19 et 18 et prend la forme irrégulière représentée à la figure 5.

Dans les deux formes de réalisation qui viennent d'être décrites l'amortisseur tubulaire est monté dans la fixation par encliquetage élastique. Il peut ainsi être retiré simplement, par exemple à l'aide de la pointe d'un tournevis ce qui permet au skieur de le remplacer au besoin par un amortisseur de dureté différente.

Diverses formes de section peuvent être envisagées pour l'élément amortisseur ; cet élément peut être réalisé par moulage ou par extru s ion, le tube extrudé étant ensuite découpé en tronçons.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Fixation pour ski de fond qui comporte un étrier de retenue (4)- de la pointe de la chaussure, articulé sur le ski autour d'un axe transversal (3) et un élément amortisseur (6,16) en matériau élastiquement déformable agencé pour opposer une résistance élastique au mouvement de pivotement de étrier (4) lorsque la chaussure se soulève du ski, caractérisée en ce que ledit élément (6,16) a une forme tubulaire dont la génératrice est disposée transversalement par rapport à l'axe du ski.

2. Fixation pour ski de fond selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément amortisseur (6,16) est monté dans la base (i) de la fixation par encliquetage élastique, de manière amovible.

3. Fixation pour ski de fond selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'élément amortisseur (6,16) est retenu dans le sens transversal par une paire de joues verticales (11,12) formées sur la plaque de base (7),

4. Fixation pour ski de fond selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la section de l'éliment amortis- seur (6) a approximativement la forme dun triangle à sommets arrondis et dont la paroi a une épaisseur variable.

5. Fixation pour ski de fond selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l'élément amortisseur (16) a la forme d'un manchon cylindrique.