FR2634134A1 - Fixation de ski de fond - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un dispositif pour relier une chaussure 15 à un ski 1 comportant d'une part une chaussure 15 présentant une zone d'appui frontale 17 et des moyens d'accrochage 18 et d'autre part une fixation 2 composée de moyens d'accrochage 14 complémentaires à ceux 18 de ladite chaussure 15 caractérisé en ce que ladite fixation 2 comprend une pièce mobile de butée 3 sollicitée par un système élastique 4 qui coopère avec la zone d'appui frontale de ladite chaussure afin d'assurer le rappel de la chaussure à plat sur le ski et afin de rendre opérant les moyens d'accrochage mutuellement complémentaires [14; 18].

Description

La présente invention concerne un dispositif pour relier une chaussure à un ski.
Bien que le dispositif selon l'invention puisse éventuellement entre utilisé comme un des éléments liant lavant et carrière de la chaussure dans le cas d'une pratique de ski sur piste, il est cependant plus spécialement conçu dans le cadre de la présente invention, comme une fixation destinée à lier seulement rextrémité avant de la chaussure au ski, le talon étant libre de se soulever, comme cela se produit dans la pratique du ski de fond ou de randonnée.
Plus particulièrement, la fixation selon rinvention est du type appelé communément "à charnière".
- Dans ce type de fixation de ski, il est connu un dis; Xnif comme celui décrit par exemple dans le brevet EP 88673. Dans ce brevet, Il est prévu une chaussure dont la partie antérieure présente un contour d'accrochage apte à coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires portés par rétrier de retenue de la fixation. La fixation comporte un organe de verrouillage, sollicité par un moyen élastique et agencé pour permettre la mise en place automatique de la chaussure de haut en bas.
L'étrier de retenue est articulé autour d'un axe transversal situé en avant de la pointe de la chaussure.
L'inconvénient dans ce type de fixation réside dans le fait qu'il existe une pièce intermédiaire, I'étrier de retenue, qui decale raxe de rotation de la chaussure par rapport au ski au delà de l'extrémité antérieure de la chaussure. II est reconnu que cela entraîne une gene pour l'utilisateur pendant le soulèvement successif du talon : le skieur constate une moins bonne sensation du comportement du ski, donc un guidage altéré. De plus, les efforts soumis à l'axe d'articulation sont importants, ce qui provoque l'apparition de jeux à ce niveau, voire le bris de la fixation. De plus, cette pièce intermédiaire, du fait de son importance en volume, représente un coût supplémentaire de fabrication non négligeable.
II existe par ailleurs une fixation du type "chamière" décrite dans la demande de brevet EP 131 234 qui comprend une pièce fixée au ski et une pièce énergisée mobile longitudinalement. La chaussure comporte deux saillies latérales qui matérialisent raxe de rotation de la chaussure par rapport au ski.
Ces deux saillies reposent dans deux logements prévus sur la pièce fixe et, en position verrouillée, la pièce mobile vient recouvrir les deux demi axes. Le rappel de la chaussure sur le ski est assuré par un moyen élastique disposé au devant du nez de la chaussure. Dans un tel dispositif, rénergisation pour le verrouillage et le rappel de la chaussure sont assurés par deux moyens élastiques distincts nécessitant un système de pièce coulissante par rapport à une pièce fixe. Ce système présente rinconvénient d'être fragile, de plus, le mouvement relatif des deux pièces occasionne des jeux à l'usage, de ce fait, l'avant chaussure n'est plus correctement maintenue latéralement.Enfin, il s'agit d'un dispositif compliqué comportant un nombre important de pièces s'imbriquant les unes dans les autres, la fabrication est donc lourd6 a assumer au détriment de la rentabilité.
Le constat est donc que l'art antérieur ne résout pas le problème qui est d'obtenir une fixation du type "charnière" simple et solide, assurant un bon maintien latéral de la chaussure.
La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, aussi à cet effet, il est prévu un dispositif pour relier une chaussure à un ski comportant d'une part une chaussure présentant une zone d'appui frontale et des moyens d'accrochage et d'autre part une fixation composée de moyens d'accrochage complémentaires à ceux de ladite chaussure caractérisé en ce que ladite fixation comprend une piece mobile de butée sollicitée par un système élastique qui coopère avec la zone d'appui frontale de ladite chaussure afin d'assurer le rappel de la chaussure à plat sur le ski et afin de rendre opérants les moyens d'accrochage mutuellement complémentaires.
Le dispositif selon l'invention présente donc les avantages suivants:
- le chaussage de la chaussure dans la fixation est automatique, I'axe de rotation de la chaussure par rapport au ski est compris dans une région située sensiblement à l'aplomb de l'extrémité des doigts de pied, ce qui représente une caractéristique particulièrement avantageuse pour ce qui est de la technique de ski dite "du pas patineur", car cette technique nécessite en effet des angles de rotation réduits par rapport à ceux communément prescrits dans la technique du pas attematif. En ce qui concerne cette dernière technique, il est prévu selon l'invention un mode de réalisation dans lequel l'axe de rotation est situé au devant du plan vertical d'aplomb de l'extrémité antérieure des doigts de pied.
On peut noter aussi que la fixation selon l'invention comporte peu de pièces, elle est simple dans sa conception, les coûts de fabrication seront donc ainsi allégés.
Le nez de la chaussure selon l'invention présente une forme relativement compacte et bien intégrée au reste de la chaussure, ceci a pour conséquence qu'il est peu entravant pour la marche à pied.
Enfin, le dispositif selon l'invention comporte un seul moyen élastique pour assurer le verrouillage de la chaussure sur le ski, ce qui apporte une rationalisation et une intégration de la structure du dispositif.
De plus, le dispositif selon l'invention présente l'avantage suivant : la chaussure comporte une partie qui intervient uniquement dans la fonction accrochage et une autre partie frontale qui intervient uniquement dans la fonction appui pour la transmission de l'énergie élastique de verrouillage et de rappel communiquée par un élément de la fixation. Ceci permet une moindre sollicitation des parties d'accrochage et d'articulation et les préserve ainsi de l'usure et donc du disfonctionnement.
Contrairement à ce qui se passe lorsque les moyens d'énergie agissent directement sur ces éléments.
Selon un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention, il est prévu:
- d'une part une chaussure présentant à son extrémité antérieure, une tige ou barre transversale perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski, cette barre déterminant l'axe de rotation de la chaussure par rapport au ski, une zone de butée frontale située au-dessus de l'évidement contenant ladite tige transversale,
- et d'autre part, une fixation comprenant des moyens d'accrochage complémentaires à ceux de la chaussure, c'est-à-dire un logement ayant partiellement la forme de la tige transversale et ouvert vers l'avant du ski, une pièce mobile de butée se présentant sous la forme d'un bras articulé par rapport au ski, la face antérieure dudit bras étant sollicitée par un patin élastique, la face postérieure dudit bras transmettant l'effort élastique à la zone frontale d'appui de la chaussure par contact direct, la chaussure étant ainsi verrouillée sur le ski.
La présente demande décrit aussi un autre mode de réalisation de l'invention qui se presente sous la forme d'un dispositif comprenant une chaussure munie de saillies latérales à son extrémité antérieure, lesdites saillies étant destinées à coopérer avec des logements d'accrochage de la fixation correspondants, le système d'énergisation étant similaire à celui du premier mode de réalisation selon l'invention.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la fixation peut présenter une chape intermédiaire articulée par rapport au ski et déterminant ainsi raxe de rotation de la chaussure par rapport au ski, le logement pour la tige transversale de la chaussure étant solidaire de ladite chape et décalé vers l'arrière du ski par rapport à l'axe d'articulation de la fixation par rapport au ski. La partie antérieure à l'axe de ladite chape est une lame inclinée de bas en haut reposant sur une partie de patin élastique.
Selon l'une des autres caractéristiques essentielles de l'invention, les moyens d'accrochage de la chaussure peuvent avoir une section longitudinale variable et être associés avec des moyens d'accrochage comolémentaires possédant une même variation de leur section longitudinale, ou bien encore les moyens d'accrochage de la chaussure à section constante peuvent être associés à des moyens d'accrochage complémentaires de la fixation à section transversale variable. Ces caractéristiques assurent la propriété d'un rattrapage possible des jeux à la zone d'articulation.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, I'axe de rotation de la pièce articulée de la fixation peut être décalé par rapport à axe de rotation de la chaussure ceci introduit un mouvement relatif de la pièce mobile de butée par rapport à la zone frontale d'appui du nez de la chaussure. Ce mouvement relatif permet, d'une part, un amortissement du couple de rappel de la chaussure sur le ski, du fait des frottements entre les deux pièces, et ,d'autre part, une compression aisée du moyen élastique lors de la levée du talon du fait de l'augmentation progressive de la résistance dudit moyen élastique.
Ces caractéristiques offrent l'avantage de soulager sensiblement les efforts du skieur.
Dans ce dernier mode de réalisation, on peut prévoir un logement de forme oblongue pour le tourillon déterminant l'axe d'articulation de la pièce mobile de butée, ladite pièce peut ainsi coulisser dans ledit logement en offrant ainsi un moyen permettant de compenser les jeux pouvant entraver le maintien latéral de la chaussure.
Selon une autre disposition de l'invention, on peut prévoir, en ce qui conceme le premier et le troisième mode de réalisation, d'une part, que les moyens d'accrochage déterminant l'axe de rotation de la chaussure par rapport au ski, par exemple la tige transversale, soient solidaires non plus de la chaussure mais de la fixation donc du ski, et, d'autre part, que les moyens d'accrochage complémentaires, ctest-à-dire les logements d'axes soient solidaires de la chaussure.
Selon un autre aspect de invention, la pièce mobile d'appui est solidaire du patin élastique, ce qui permet de supprimer articulation de la pièce mobile de butée et ainsi de simplifier le système.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs, dans lesquels
- la figure I est une vue latérale de la fixation appartenant au dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention.
- la figure 2 est une vue de dessus de la fixation appartenant au dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention.
- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale selon A-A de la figure 2 avec la chaussure selon la première forme de réalisation du dispositif selon l'invention a e chaussure étant en position verrouillée à plat sur le ski.
- la figure 4 est une vue en perspective avant de l'extrémité antérieure de la chaussure selon la première forme de réalisation du dispositif selon l'invention.
- la figure 5 est une vue similaire à la figure 3, la chaussure étant dans ce cas en position intermédiaire au cours du chaussage automatique.
- la figure 6 est une vue similaire à la figure 3, la chaussure étant en position de levée de talon.
- la figure 7 est une vue similaire à la figure 3 au cours de la manoeuvre de déchaussage.
- la figure 8 est une vue latérale du dispositif chaussurelfixation selon un second mode de réalisation de l'invention, une coupe partielle ayant été effectuée sur le nez de la chaussure.
- la figure 9 est une vue de dessus de la fixation selon la figure 8.
- la figure 10 est une vue en perspective avant de l'extrémité antérieure de la chaussure selon la deuxième forme de réalisation du dispositif selon l'invention.
- la figure il est une vue latérale de la fixation selon un troisième mode de réalisation du dispositif selon l'invention.
- la figure 12 est une vue de dessus de la figure 11.
- la figure 13 est une vue en coupe longitudinale selon B-B de la figure 12 avec la chaussure selon le troisième mode de réalisation du dispositif selon l'invention.
-la figure 14 est une vue similaire à la figure 13, la chaussure étant en position de levée du talon.
- la figure 15 est une vue en perspective avant de l'extrémité antérieure de la chaussure selon la troisième forme de réalisation du dispositif selon rinvention.
- la figure 16 représente deux schémas en vue latérale et en coupe transversale d'un autre mode de réalisation des moyens d'accrochage chaussureltixation de la deuxième forme de réalisation du dispositif selon l'invention.
- la figure 17 représente deux schémas en vue latérale et en coupe transversale d'une variante des moyens d'accrochage de la figure 16.
- la figure 18 représente deux schémas en vue latérale et en coupe transversale d'un autre mode de réalisation des moyens d'accrochage chaussurelfixation de la première forme de réalisation du dispositif selon l'invention.
- la figure 19 représente une vue latérale d'une fixation selon une quatrième variante du dispositif selon l'invention.
- la figure 20 représente une vue latérale d'une fixation et d'une chaussure selon une cinquième variante du dispositif selon rinvention.
- la figure 21 représente une vue latérale d'une fixation et d'une chaussure selon une sixième variante du dispositif selon l'invention.
- les figures 22a et 22 b représentent respectivement une vue latérale des moyens d'accrochage d'une chaussure et une vue de face des moyens d'accrochage complémentaires de la fixation selon une variante du second mode de réalisation du dispositif selon l'invention.
- les figures 23a et 23 b représentent respectivement une vue latérale des moyens d'accrochage d'une chaussure et une vue de face des moyens d'accrochage complémentaires de la fixation selon une variante du premier mode de réalisation du dispositif selon rinvention.
- les figures 24 et 25 representent des schémas des modes d'énergisation possibles du dispositif selon l'invention.
Par convention et pour toutes les figures de la présente demande, on se référera à l'avant du ski désigné par la flèche I et à l'arrière du ski désigné par la flèche Il, comme il est représenté à la figure 1.
Dans une première variante de réalisation du dispositif, conformément à l'invention, représentée aux figures 1 à 7, on a désigné d'une façon générale par 1 un ski, par 2 une fixation destinée à relier une chaussure 15 audit ski 1.
Ladite fixation 2 est rendue solidaire du ski au moyen par exemple de vis lita, lib, lic. Comme représenté non limitativement aux figures 1 et 2, la fixation 2 comprend une embase 5 solidaire du ski, une pièce mobile de butée 3 montée tourillonnante autour d'un axe 8 par rapport au ski I par le biais de moyens d'articulation permanente 9,10 qui coopèrent avec ladite embase 5. A cet effet, ladite embase 5 possède deux bords latéraux 9 formant des paliers parallèles au plan longitudinal médian 13 du ski.Chacun des paliers 9 est alesé selon raxe 8 transversal perpendiculaire au plan longitudinal médian 13, cet alésage est destiné à être lié solidairement à un tourillon 10 qui s'engage dans un alésage d'un bras 29 de la pièce mobile de butée 3. Le tourillon 10 est une pièce de forme cylindrique dont le diamètre est sensiblement égal à celui de l'alésage du palier 9, dans lequel ledit tourillon 10 est engagé par déformation et fixé ainsi solidairement avec l'alésage, tout autre moyen connu pouvant être employé pour réaliser cette liaison. Ledit diamètre dudit tourillon est d'autre part sensiblement inférieur au diamètre de lalèsage du bras 29 de la pièce mobile 3 de façon à permettre la libre rotation de ce dernier.L'axe du tourillon 10 est confondu avec raxe 8 de rotation de la pièce mobile de butée 3 par rapport au ski 1.
Ladite pièce mobile de butée 3 a donc sensiblement la forme générale d'un U dont les deux branches sont constituées par les bras 29 servant de monture dans leurs parties inférieures aux tourillons 10 matérialisant raxe de rotation 8 de ladite pièce mobile de butée 3 par rapport au ski 1. Les deux bras 29 de la pièce mobile de butée 3 se prolongent vers ravant du ski pour former la partie supérieure de ladite pièce mobile de butée, ladite partie supérieure se composant d'une face postérieure de butée 23 et d'une face antérieure 24. Ladite face antérieure 24 comprend un logement recevant une partie du patin élastique 4, ce dernier faisant fonction de moyen d'énergisation de ladite fixation 2. Ladite face postérieure de butée 23 constitue en fait la surface transmettrice d'énergie de la fixation 2 à la chaussure 15.La face postérieure de butée 23 est représentée de façon non limitative sous une forme plane aux figures 1 et 2
la pièce mobile de butée 3 présente aussi une proéminence 25 dirigée vers arrière du ski, ladite proéminence 25 étant issue d'un prolongement vers le bas de la face postérieure de butée 23. Le plan de symétrie longitudinale de ladite proéminence 25 est confondu avec le plan longitudinal médian 13.
Pour limiter le mouvement de rotation de la pièce mobile 3 soumise à une sollicitation élastique vers l'arrière du ski, il est prévu des moyens de butée 26 situés aux extrémités inférieures des bras 29 de la pièce mobile de butée 3. Chacun de ces moyens de butée 26 est constitué par l'extrémité inférieure du bras 29 de la pièce mobile de butée 3, cette extrémité inférieure pouvant etre décrit ainsi : il s'agit d'un demi cylindre dont l'axe est confondu avec l'axe 8 de rotation de la pièce mobile 3, ce demi cylindre comporte une saillie qui a sensiblement la forme d'un triangle dont le côté inférieur repose à plat sur la partie 27 de l'embase 5 de la fixation 2 en déterminant ainsi une position angulaire donnée pour la pièce mobile de butée 3 par rapport à la surface supérieure du ski.Ladite position angulaire est sensiblement comprise entre 50 degrés et 70 degrés.
Par ailleurs, la pièce mobile de butée 3 comporte aussi une cavité 12 destinée à recevoir la pointe 31 d'un baton de ski lors de la manoeuvre de déchaussage. Ladite cavité 12 possède le plan longitudinal médian 13 comme plan de symétrie. L'homme du métier est évidemment apte à prévoir tout autre moyen approprié comme organe de manoeuvre de la pièce mobile de butée 3.
La fixation 2 selon le dispositif de l'invention comprend un moyen d'énergisation 4 assurant le verrouillage et le rappel de la chaussure à plat sur le ski. Ledit moyen est, selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, un système élastique 4 constitué par un patin élastique 4 façonné dans un matériau du type "caoutchouc" ou tout autre matériau approprié.Ledit patin élastique 4 possède un profil sensiblement triangulaire en coupe longitudinale A-A, cf figure 3 notamment ; I'une des faces du patin élastique 4 repose à plat sur l'embase 5, le coin antérieur correspondant à ladite face se trouve compris et bloqué dans un logement 5a formé par le bord antérieur de l'embase 5 recourbé vers l'arrière du ski jusqu'à une position selon laquelle il forme un angle de 40 degrés environ avec le fond de l'embase 5. Ledit bord antérieur de l'embase se prolonge vers l'arrière du ski par des parois latérales, rensemble formant ainsi un capot renfermant le coin antérieur inférieur du patin élastique 4.
Le coin supérieur dudit patin élastique 4 est tronqué de façon à venir s'encastrer dans la face antérieure 24 de la pièce mobile de butée 3.
Sur les figures 2, 3 et 5 à 7, on peut constater que les moyens d'accrochage 14 de la fixation 2, complémentaires à ceux de la chaussure 15, sont solidaires de rembase 5. Ces moyens d'accrochage 14 de la fixation 2 sont constitués par un organe 14 ayant la forme d'un crochet ouvert vers l'avant du ski. Ledit organe 14 est disposé transversalement et perpendiculairement au plan longitudinal médian 13 du ski. Son plan de symétrie longitudinale est confondu avec le plan 13. La largeur de l'organe 4 est sensiblement égale à celle de la tige transversale 18 de la chaussure 15.Le logement 14 est donc un crochet ouvert vers l'avant comprenant un fond représenté non limitativement plat et parallèle à la surface du ski, ledit fond se prolonge vers rarrière du ski pour former un conduit tubulaire ayant la forme d'un cylindre d'axe confondu avec les axes 8 et 8a qui sont respectivement les axes de rotation de la pièce mobile de butée 3 et de la chaussure 15 par rapport au ski 1. Ledit cylindre est tronqué selon un plan vertical perpendiculaire au plan 13 et ledit plan vertical étant décalé vers l'avant par rapport aux axes 8 et 8a. L'organe 14 d'accrochage pré" te d'autre part sur sa partie supérieure une rampe 20 conformée selon un plan incliné de bas en haut vers l'arrière du ski. Ladite rampe 20 intervient comme appui pour la tige transversale 18 de la chaussure 15 lors du chaussage automatique de la chaussure 15 dans la fixation 2.Ledit crochet 14 de verrouillage ouvert vers ravant se prolonge vers l'arrière du ski jusqu'à la surface supérieure de l'arête de guidage 7, ladite surface étant comprise dans un plan parallèle à la surface supérieure du ski.
Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 1 à 3,4 à 7 embase 5 comprend aussi une arête de guidage 7 qui, en l'occurence, présente en section droite un profil rectangulaire, ledit profil étant destiné à venir s'insérer dans une nervure 28 de forme correspondante façonnée dans la semelle 22 de la chaussure 15. Ladite arete de guidage 7 peut bien entendu posséder toute forme appropriée connue de l'homme du métier, la fonction de arête étant d'assurer le guidage latéral de la chaussure sur le ski.Comme cela est représenté exemplativement sur les figures, la demanderesse a prévu de faire puxter arête de guidage 7 avec une arête de guidage 6 rapportee sur le ski et se prolongeant vers l'arrière du ski. II est bien entendu possible de prévoir une arête 6 formant une seule pièce avec le ski, la fixation étant toujours disposée au devant de cette arete. Ou bien encore le dispositif selon l'invention peut ne comporter qu'une seule arête de guidage formant partie intégrante avec la fixation.
Une autre pièce essentielle du dispositif selon le premier mode de réalisation de rinvention est la chaussure 15 telle que représentée partiellement à la figure 4. Ladite chaussure 15 comporte donc une extrémité antérieure 16 ou nez 16. Ledit nez 16 se présente sous la forme générale d'un "U" renversé et se compose des parties suivantes:
- Une zone frontale d'appui 17 localisée dans la partie transversale médiane supérieure du "U" renversé. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, cette zone frontale d'appui 17 vient en contact avec la face postérieure 23 de la pièce mobile de butée 3.
- Deux bordures latérales 19 et 19' délimitant l'évidement 21 du nez 16 de la chaussure 15, lesdites bordures 19 et 19' constituant les branches du "U" renversé. De plus, cesdites bordures 19 et 19' sont situées dans le meme - an que la zone frontale d'appui 17, c'est-à-dire un plan incliné de bas en haut vers ravant du ski, formant ainsi un angle d'environ 70 degrés par rapport à la surface du ski lorsque la chaussure 15 repose à plat sur le ski. La largeur des bordures latérales est telle que ces dernières puissent s'insérer en position chaussée entre les bras 29 de la pièce mobile de butée 3 et le crochet 14 d'accrochage ouvert vers l'avant de la fixation 2.
La figure 4 présente aussi l'une des caractéristiques essentielles du dispositif selon la première forme de réalisation de l'invention, qui est le nez 16 de la chaussure 15 équipé des moyens d'accrochage 18 de ladite chaussure 15, ces derniers coopérant avec les moyens d'accrochage complémentaires 14 de la fixation 2. Il s'agit de la tige transversale 18. Ladite tige transversale 18 se présente sous la forme d'un cylindre métallique d'axe 8a. Ce dernier est confondu avec axe 8 de rotation de la piece mobile de butée 3 par rapport au ski comme on peut le voir à la figure 3 ; ledit axe
Sa du cylindre matérialise aussi l'axe de rotation de la chaussure 15 par rapport au ski.Le choix du métal comme matériau de constitution de ladite tige transversale 18, quoique non limitatif, apparaît plus approprié pour assurer les propriétés de solidité et de rigidité nécessaires à la tige transversale 18 pour remplir sa fonction. Cette tige transversale 18 est fixée solidairement par ses deux extrémités aux deux bordures latérales 19 et 19' à l'intérieurtde évidement 21. Dans la position représentée à la figure 3, I'axe 8a de ladite tige transversale 18 est perpendiculaire au plan longitudinal médian 13 et parallèle à la surface supérieure du ski 1.
L'évidement 21 qui constitue l'espace libre central du "U" renversé se poursuit vers l'arrière du ski par une déclinité de haut en bas jusqu'à atteindre la surface supérieure de la rainure 28 de la semelle 22 de la chaussure 15, sachant que les dimensions de ladite rainure 22 sont supérieures à celles des arêtes de guidage 6 et 7 avec lesquelles elle coopère.
On a représenté à la figure 3 une coupe longitudinale selon A-A du dispositif selon le premier mode de réalisation de l'invention comprenant la chaussure 15 et la fixation 2. La chaussure 15 repose à plat sur le ski I et est verrouillée dans la fixation 2 Ainsi, on peut donc constater que la tige transversale 18 de la chaussure 15 est maintenue dans le logement 14 sous la sollicitation élastique de la pièce mobile de butée 3 qui exerce un couple sur la chaussure 15 dirigé vers l'arrière du ski 1, et ce par l'intermédiaire du contact entre la face postérieure de butée 23 de la pièce mobile 3 et la zone frontale d'appui 17 du nez 16 de la chaussure 15. La tige transversale 18 est ainsi sollicitée en appui contre la partie arrière du conduit sensiblement tubulaire du crochet 14 ouvert vers l'avant.
Afin d'assurer une retenue avant de la tige transversale 18 contre une éventuelle sollicitation dirigée d'arrière en avant de la chaussure 15 sur la fixation 2, il est prévu une proéminence ou bec 25 de la piece mobile de butée 3 dirigé vers l'arrière du ski. Comme on peut le voir à la figure 3 ladite proéminence 25 vient se "superposer à la tige transversale 18 sur toute sa longueur sans toutefois qu'il existe un réel contact positif entre ces deux éléments. On peut en effet prévoir un jeu de rordre de 5t10 de mm car la fonction du bec 25 n'est pas de participer directement au verrouillage mais préférentiellement d'éviter une éjection de la chaussure 15 de la fixation 2 lors d'une importante poussée vers ravant de la chaussure 15 par rapport au ski 1, il est à noter qu'un événement de ce type est néanmoins lors de la pratique du ski de fond. D'autre part, ledit bec 25 intervient dans le rattrapage de jeux consécutifs à des sollicitations latérales sur la chaussure.
Comme on le voit sur les dessins de cette réalisation du dispositif selon l'invention, I'axe de rotation 8a de la chaussure 15 par rapport au ski est situé sensiblement à l'aplomb de l'extrémité 30 des orteils. Ainsi, on a donc un système qui assure une liaison rigide et solide de la chaussure au ski, dans tout plan autre que le plan longitudinal médian 13 qui constitue le plan de rotation de la chaussure par rapport au ski. Cette liaison etant proche de l'extrémité 30 des orteils, cela implique donc une meilleure sensation des réactions et du comportement du ski 1 pour le skieur en particulier lorsque le talon de chaussure 15 est soulevé par rapport au ski, car c'est au moyen des orteils que le skieur guide le ski.
Cette caractéristique de position de l'axe 8a offre la possibilité à ladite fixation 2 d'être très bien adaptée à la technique de ski de fond dite de "skating" du fait de la limitation de la course en rotation de la chaussure à un angle de 30 40 , raxe 8a de rotation étant en effet plus décalé vers l'arrière du ski que dans les dispositifs connus.
A la lumière de la figure 3, il apparait que les moyens d'accrochage 18 de la chaussure 15 coopèrent avec les moyens d'accrochage complémentaires 14 de la fixation 2, le verrouillage étant assuré par la pièce mobile de butée 3 énergisée par le patin élastique 4. L'action du système élastique peut se schématiser par une poussée F sur la chaussure 15. Il est important de noter que cette poussée F est la condition primordiale pour rendre opérants les moyens d'accrochage 18,14 de la chaussure et de la fixation mutuellement complémentaires dans leur stucture et leur fonction
La figure 3 révèle aussi une autre des caractéristiques essentielles de rinvention selon laquelle la transmission de l'énergie de la fixation 2 à la chaussure 15 s'effectue par le contact mutuel direct de deux zones planes 23 et 17.
On peut remarquer aussi que les parties inférieures des deux bras 29 de la pièce mobile de butée emprisonnent les faces externes des bordures 19 et 19' du nez 16 de la chaussure 15, participant ainsi au maintien latéral de la chaussure 15 dans la fixation 2.
Nous allons maintenant décrire les différentes opérations de fonctionnement du dispositif selon la première forme de réalisation du dispositif selon l'invention.
En premier lieu, la figure 5 illustre une phase du chaussage automatique de la chaussure 15 dans la fixation 2. Comme la demanderesse ra décrit précédemment, le crochet ouvert vers l'avant 14, soit le logement 14, comporte sur sa partie supérieure une rampe 20 dont la fonction est de guider la tige transversale 18 vers son logement 14 Le skieur présente donc sa chaussure de telle façon que la tige transversale 18 prenne appui sur la rampe 20 et que la zone frontale d'appui 17 vienne en contact avec la face postérieure 23 de la pièce mobile de butée 3 on exerce ensuite une pression dirigée vers l'avant et vers le bas, le patin élastique 4 se comprime alors.La tige transversale 18 ayant dépassé l'extrémité inférieure de la rampe 20, elle s'insère et est maintenue fixe dans le conduit tubulaire du logement 14 sous l'effet du couple généré par la détente du patin élastique. Le nez 16 de la chaussure 15 se trouve ainsi verrouille solidement dans la fixation 2, le talon de ladite chaussure 15 étant libre de se soulever.
A la figure 6, on a représenté le dispositif selon l'invention dans une phase du soulèvement du talon de la chaussure 15. On constate que extrémité antérieure 16 de la chaussure 15 effectue donc une rotation par rapport au ski autour de raxe 8a. Par l'intermédiaire de la zone frontale d'appui 17, la pièce mobile de butee 3 subit elle aussi une rotation d'arrière en avant par rapport au ski selon un axe 8, qui du fait que ce dernier est confondu avec l'axe 8a implique qu'il n'existe aucun mouvement relatif, au cours de la rotation de la chaussure 15, entre la zone frontale d'appui 17 de cette dernière et la face postérieure 23 de la pièce mobile de butée 3.La conséquence de la rotation de ladite pièce mobile de butée 3 est une compression du patin élastique 4 qui, lorsque la rotation est parvenue à un angle limité donné par la faculté de compression dudit patin 4, se détend et restitue ainsi toute l'énergie emmagasinée au cours de la compression. En conséquence, la chaussure 15 est alors animée d'un mouvement de rotation d'avant en arrière qui la rappelie vers sa position de repos à plat sur le ski telle qu'on l'a représentée à la figure 3.

La figure 7 illustre la manoeuvre de déchaussage manL - . de la chaussure 15 hors de la fixation 2.
On applique au moyen par exemple de la pointe 31 d'un baton de ski une force verticale dirigée vers le bas et ayant comme point d'appui la cavité 12. cette force entraîne en rotation vers ravant du ski la pièce mobile de butée contre l'action élastique du patin 4. On libère ainsi le nez 16 de la chaussure 15 de la sollicitation élastique dirigée vers l'arrière du ski, de meme on escamote le bec 25 de la pièce mobile de butée 3, car ledit bec 25 décrit un arc de cercle et est ainsi déplacé vers l'avant du ski. Par conséquent, la tige transversale 18 n'est plus bloquée dans son logement 14. La chaussure 15 peut être ainsi dégagée de la fixation.
Les figures 8,9,10 illustrent une seconde forme de réalisation du dispositif selon l'invention.
Comme on peut le voir à la figure 9, la fixation 52 comporte les organes fondamentaux conformes à l'invention, tout d'abord une embase 55 comportant des moyens d'accrochage 64 a et 64 8 de la chaussure 65, une monture 59 pour l'articulation permanente par rapport au ski 51 de la pièce mobile de butée 53 un logement 55a de réception du patin élastique 54, une arête de guidage 57, trois orifices pour le passage des vis de solidarisation 61a, 61b, 61c de la fixation 52 sur le ski 51.Par ailleurs, la fixation 52 comporte aussi une pièce mobile de butée 53 qui en l'occurence est articulée de façon permanente par rapport au ski 51 selon un axe transversal 58 perpendiculaire au plan longitudinal médian 63 et parallèle à la surface supérieure du ski 51, ladite pièce mobile de butée 53 comporte donc à cet effet un bras 79 dans sa partie inférieure, ledit bras 79 est conformé de telle façon qu'il puisse s'engager dans les deux montants 84 et 85 formant chape de la monture 59. Ledit bras 79 est alésé sur toute sa largeur pour recevoir un tourillon 60 de forme cylindrique d'axe confondu avec l'axe 58 de rotation par rapport au ski de la pièce mobile de butée 53. Ledit tourillon 60 se prolongeant de part et d'autre du bras 79 pour s'engager dans des alésages correspondants des montants 84,85 de la monture 59 formant une seule pièce avec l'embrase 55, le tourillon 60 constituant un exemple parmi les moyens possibles et à la portée de l'homme de Part d'articulation permanente de la pièce mobile de butée 53.
Afin de limiter la rotation de ladite pièce mobile de butée 53 vers l'arrière du ski 51, on a prévu comme représenté en pointillé à la figure 8 des moyens 76 de butée appartenant à ladite pièce 53 et des moyens de butée 77 complémentaires disposés sur l'embase 55. Les moyens de butée 76 sont constitués par un méplat 76 résultant d'une excroissance vers j'arrière de la partie inférieure sensiblement cylindrique du bras 79, ledit méplat 76 vient en appui sur une surface 77 plane et parallèle à la surface supérieure du ski 51. Ladite surface 77 est située dans un évidement de embase 55 destiné à recevoir la partie inférieure de la pièce mobile de butée 53. Cette dernière se prolonge vers l'avant du ski selon une direction inclinée d'environ 600 par rapport à la surface supérieure dudit ski.Cette valeur d'angle est une valeur limite du fait du blocage de la rotation vers l'arrière par les moyens de butée 76,77.
Ainsi, comme on peut le constater aux figures 8 et 9, la partie supérieure de la pièce mobile de butée 53 comporte donc une face postérieure 73 et une face antérieure 74. Ladite face postérieure 73 comporte une zone localisée de butée, constituée par un filet saillant vers l'carrière 82 sur la partie médiane de la pièce mobile de butée 53. Le plan de symétrie longitudinale de ladite partie médiane est le plan longitudinal médian 63.
Au devant et latéralement par rapport à cette partie médiane, la pièce mobile de butée 53 comporte deux protubérances transversales 86,87. On peut noter aussi la présence d'une cavité 62 destinée à recevoir, par exemple, la pointe d'un bâton de ski pour la manoeuvre de déchaussage telle que décrite précédemment.
Similairement au premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention, la face antérieure 74 de la pièce mobile de butée 53 comporte un évidement destiné à recevoir le coin supérieur tronqué d'un patin élastique 54, ledit patin élastique 54 constituant le système élastique servant de moyen d'énergisation de la fixation 52.
Les moyens d'accrochage 64 a , 64 ss de la fixation 52 complémentaires à ceux de la chaussure 65 sont représentés aux figures 8 et 9. On peut constater qu'il s'agit de deux crochets semblables ouverts vers l'avant 64 a , 64 ss disposés symétriquement l'un par rapport à l'autre relativement au plan longitudinal médian 63. Lesdits crochets 64 a, 64 ss définissent un espace, délimité à l'arrière par un hémicylindre d'axe confondu avec l'axe 58a de rotation de la chaussure 65 par rapport au ski 51. Les dimensions dudit logement sont telles que puisse faire fonction de support à la rotation, avec des jeux minimisés, pour les moyens d'accrochage 68, 68' complémentaires de la chaussure 65.Les crochets 64 a, 64 ss présentent sur leurs parties supérieures des rampes 70 a, 70 ss inclinées de haut en bas vers l'avant du ski, lesdites rampes 70 a, 70 ss étant destinées à faire fonction d'appui pour les saillies latérales 68, 68' de la chaussure 65 au cours de la manoeuvre de chaussage automatique.
La figure 10 représente une vue en perspective avant de la partie antérieure de la chaussure 65 selon la seconde forme de réalisation du dispositif selon l'invention. On a dessiné la chaussure 65 pourvue d'une extrémité antérieure ou nez 66, ledit nez 66 comprend une zone frontale d'appui 67 qui est destinée t coopérer avec le filet saillant de butée 82 de la fixation 52, la zone frontale d'appui 67 a sensiblement la forme d'un rectangle qui s'étend dans la partie supérieure dudit nez 66.
Cette zone frontale d'appui 67 est bordée latéralement par des des saillies 83,83' du nez 66 de la chaussure 65. Lesdites saillies 83,83' se poursuivent vers le bas et vers l'arrière de la chaussure 65 par des bordures 69,69' qui délimitent un évidement 71, ledit évidement 71 s'étend vers l'arrière de la chaussure 65 pour former une rainure 78, ladite rainure 78 étant destinée à coopérer avec l'arête de guidage latéral 57 de la fixation 52 et avec l'arête de guidage latéral 56 qui peut être, par exemple comme dans notre cas, rapportée sur le ski 51.
Par ailleurs, lesdites bordures 69, 69' employées comme support des moyens d'accrochage de la chaussure 65 autrement dit des saillies latérales 68, 68'. Ces saillies 68, 68' sont des cylindres métalliques inclus dans les bordures 69, 69'; elles sont disposées symétriquement l'une par rapport à l'autre relativement au plan longitudinal médian 63. Les axes desdites saillies 69, 69' sont confondus avec l'axe 58a de rotation de la chaussure 65 par rapport au ski 51, qui, comme on peut le constater à la figure 8 lorsque la chaussure 65 est engagée dans la fixation 52, est confondu avec axe 58 de rotation de la pièce mobile de butée 53.Semblablement à la première forme de réalisation du dispositif selon l'invention, il est prévu que l'axe 58a de rotation de la chaussure 65 par rapport au ski 51 soit situé sensiblement à l'aplomb de l'extrémité antérieure 80 des doigts de pied comme on peut le constater à la figure 8. La demanderesse précise encore au sujet des saillies latérales 68,6bu que ces dernières ont une longueur qui est sensiblement la meme que celle des crochets ouverts vers lavant 64 a, 64 P de la fixation 52 destinés à les recevoir.
Pour décrire la coopération entre la chaussure 65 et la fixation 52 nous nous appuierons sur la figure 8.
Selon un procédé précédemment décrit, le chaussage automatique s'est opéré par appui des saillies latérales 68,68' sur les rampes 70 a, 70 P des crochets 64 a, 64 ss ouverts vers lavant et par appui de la zone frontale d'appui 67 sur le filet saillant 82 de butée ; le skieur impose ensuite une sollicitation dirigé vers le bas et vers l'avant à la chaussure 65. Cette dernière est donc verrouillée dans la fixation 52. La sollicitation élastique dirigée vers l'arrière bloque les saillies latérales 68, 68' au fond des logements 64 a, 64 ss. La découpe partielle du nez 66 de la chaussure 65 au niveau de la saillie 83 montre que la transmission de l'effort élastique se fait par contact entre le filet saillant 82 sur la zone frontale d'appui 67.Lesdites saillies 83, 83 venant embrasser la zone médiane de butée de la pièce mobile de butée 53 collaborant ainsi au maintien latéral de la chaussure 65.
Nous ne décrirons pas plus avant les opérations de levée du talon et de déchaussage car les principes sont identiques à ceux précédemment mentionnés pour le premier mode de réalisation.
Une troisième forme de réalisation du dispositif selon l'invention est représentée aux figures il à 15.
On peut voir aux figures 11 et 12 la fixation 102 selon le dispositif conforme à l'invention. La fixation 102 est fixée solidairement au ski 101 au moyen de trois vis il la, 111b, îiic. Elle comporte tout d'abord une embase 105 constituée d'une plaque de base possédant dans sa partie antérieure des bords relevés formant un réceptacle 105a pour le système élastique 104, 104a, 104b.
Dans sa partie postérieure, ladite plaque de base de l'embase 105 comporte une arete de guidage 107 dont le plan de symétrie est le plan longitudinal médian 113. Cette dernière ainsi que l'arête de guidage 106 qui la complète, ayant été décrites largement précédemment, nous ne reviendrons pas sur leurs structures ; nous noterons simplement que l'extrémité antérieure de l'arête 107 est conformée ainsi : la surface supérieure de l'arête 107 se prolonge vers lavant par une pente de bas en haut qui s'interrompt brutalement pour rejoindre selon une configuration sensiblement verticale la plaque de base (cf figure 14).
Ainsi, qu'on peut le constater, la fixation 102 comporte, comme précédemment mentionné, une pièce mobile de butée 103.
La forme générale de ladite pièce mobile de butée 103 est celle d'un "U" renversé. La partie médiane supérieure dudit "U" présente une face inclinée de haut en bas vers lavant, ladite face est en regard de arrière du ski, il s'agit de la face postérieure de butée 123. Par ailleurs, la face antérieure 124 de la partie médiane supérieure comprend un logent destiné à recevoir l'extrémité supérieure du patin élastique 104a. Comme on peut le remarquer à la figure 1, la face postérieure de butée 123 présente une encoche 125 destinee à recevoir l'appendice 131 de la pièce articulée intermédiaire 109 ci-après décrite. Enfin, on peut prévoir par exemple une cavité 112 destinee à recevoir la pointe d'un bâton de ski pour la manoeuvre de déchaussage.
Les extrémités des branches latérales du "U" renversé sont alésées de façon à être tourillonnées par une pièce metallique cylindrique 110 qui s'étend transversalement sur toute la largeur de embase 105. Les deux extrémités de la pièce cylindrique 110 etant encastrés par contrainte dans les deux bords latéraux relevés de l'embase 105.
Ladite pièce cylindrique 110 détermine donc l'axe 108 d'articulation permanente par rapport au ski 101 de la pièce mobile de butée 103. Ledit axe 108 est transversal, perpendiculaire au plan médian longitudinal 113, et parallèle à la surface du ski 101, l'axe 108 est donc confondu avec l'axe définissant le tourillon cylindrique 110. Le mode de tourillonnage tel que décrit est bien entendu non limitatif.
De façon semblable au premier mode de réalisation de la fixation selon rinvention, la pièce mobile de butée comportent aux extrémités des branches 129 du "U" renversé des moyens de butée 126 constitués par un méplat 126, ledit méplat 126 bloque la rotation vers l'arrière de la pièce mobile de butée 103, générée par la sollicitation élastique du patin 104a, par coopération avec des moyens de butée 127 complémentaires de l'embase 105. Ces moyens de butee 127 sont constitués par une fraction de la plaque de base. En position de repos, comme sur la figure 11, la pièce mobile de butée est donc bloquée dans une position angulaire déterminée d'environ 50 degrés par rapport à la surface supérieure du ski 101.
Selon rune des caractéristiques essentielles de ce mode de réalisation, la fixation 102 comprend aussi une pièce articulée intermédiaire 109 dont le plan de symétrie est le plan 113. Ladite pièce 109 est constituée d'un matériau métallique, elle est traversée par le tourillon cylindrique 110 qui constitue ainsi qu'on ra vu raxe de rotation de.ladite pièce articulée intermédiaire 109 par rapport au ski, le galet faisant partie Intégrante avec la pièce 109 et servant de corps au logement du tourillon 110 délimite une partie antérieure 109a et une partie postérieure 109b de la pièce articulée intermédiaire 109.La portion 109b comprend ainsi une plaque plane sensiblement parallèle à la plaque de base de embase 105 pour se terminer par un crochet ouvert vers l'avant 109c dont le galbe extérieur épouse la partie verticale antérieure de arête de guidage 107. Le crochet ouvert vers lavant 109c comporte sur sa partie supérieure une rampe de guidage 120 destinée à faire fonction d'appui pour la tige transversale 118 de la chaussure 115 lors de la manoeuvre de chaussage automatique. Comme dans le premier mode de réalisation de la fixation selon l'invention, le logement défini par le crochet ouvert vers l'avant i 09c constitue les moyens d'accrochage de la fixation 102 destiné à coopérer donc à recevoir les moyens d'accrochage complémentaires 118 de la chaussure 115.Concernant la portion antérieure 109a de la pièce 109, il s'agit aussi d'une plaque métallique qui s'insère dans l'espace central du "U" renversé, ladite plaque est sensiblement dans le meme plan que celui passant par les deux chants antérieurs des bras de la pièce mobile de butée 103, ce plan présentant un écart angulaire avec la surface supérieure du ski d'environ 50-55 dans la position de la figure 11.Ladite partie antérieure 1 09a s'étend jusque une hauteur la situant à un niveau inférieur à celui de la ligne la plus basse de la partie médiane de la pièce mobile de butée 103, sauf en ce qui concerne l'appendice 131 de ladite partie 109a qui vient en butée dans l'encoche 125 de la partie médiane de la pièce mobile de butée 103, son lors de la levée du talon de la chaussure 115, soit lors du déchaussage par rotation de la pièce mobile de butée 103.
On peut remarquer aussi sur tes figures 11 et 12 que les moyens d'énergisation de la fixation 102 comprennent un système élastique 104a, 104b. Il s'agit en fait d'un patin élastique 104 en mousse du type 'caoutchouc" découpé de manière à présenter une partie 104a qui s'engage dans le logement prévu à cet effet de la face antérieure 124 de la pièce mobile de butée 103, cette partie i 04a a la forme en vue latérale d'une bande rectangulaire. Par ailleurs, taille dans le même bloc que la partie 104a, on trouve la partie 104b qui sensiblement la meme largeur que la pièce articulée intermédiaire 109 contrairement à la partie 104a qui a une largeur telle qu'elle puisse s'encastrer de façon ajustée entre les bords latéraux de l'embase 105.
Ladite partie 104b présente une forme de triangle en vue latérale, un triangle dont la face postérieure fait fonction d'appui pour la portion 109a de la pièce articulée intermédiaire 109.
La figure 15 illustre l'extrémité antérieure d'une chaussure selon la troisième forme de réalisation du dispositif selon l'invention. On retrouve sur le nez ou extrémité antérieure 116 la zone frontale d'appui 117 qui est materialisée par une bande de matière en saillie par rapport au nez 116, ladite bande possède une surface plane dirigée de bas en haut vers l'arrière de la chaussure 115, elle est reliée au nez 116 de la chaussure 115 au moyen ds deux surfaces biseautées, la surface biseautée inférieure se prolonge par une face moins inclinée vers l'arrière que ladite surface biseautée inférieure.Ceffe dernière face donne naissance ensuite à partir de ses deux bords latéraux, à deux bordures 119,119' délimitant un évidement 121 qui se poursuit vers l'arrière du ski 101 par la rainure 128 de la semelle 122. La rainure 128 étant de forme complémentaire aux arêtes 107, 106 de guidage latéral de la chaussure 115 afin de coopérer avec ces dernières. Lesdites bordures 119,119 font fonction de support, de monture, pour lafige transversale 118 qui constitue les moyens d'accrochage 118 de la chaussure 115. Ladite tige transversale 118 presente sous la forme d'un cylindre dont l'axe de définition est transversal, perpendiculaire au plan 113 et parallèle à la surface supérieure du ski 101 et ce en position de la chaussure 115 telle qu'illustrée à la figure 13.
Le plan transversal vertical passant par l'axe de la tige transversale 118 est décalé vers l'arrière de la chaussure 115 par rapport au plan transversal vertical passant par la ligne d'extrémité antérieure du nez Il 6. L'écart angulaire entre la surface supérieure du ski 101 et le plan moyen d'inclinaison du nez 116 de la chaussure est en effet de l'ordre de 600.
Afin d'éclaircir le mode de fonctionnement du dispositif selon rinvention, la figure 13 illustre une coupe selon A-A de la chaussure 115 posée à plat sur le ski 101 en position verrouillée dans la fixation 102. Le chaussage automatique s'effectue selon le même principe que précédemment, la tige transversale 118 prend appui sur la rampe, ce qui a pour effet de comprimer la portion supérieure 104a du patin élastique par rintemmédiaire de la zone d'appui frontale 117 en contact avec la face postérieure 123 de la pièce mobile de butée 103.
La tige transversale 118 passe ensuite la ligne antérieure de plus bas niveau de la rampe 120, et sous la sollicitation élastique dirigée vers l'arrière du ski 101, ladite tige 118 vient se bloquer dans le fond du logement du crochet ouvert vers lavant 109c. La zone frontale d' appui 117 est sollicitée par une poussée dirigée d'avant en d'arrière parallèlement à la surface supérieure du ski et transmise par la face postérieure de butée 123. Ceci est dû au fait que le patin élastique 104a recouvre son volume de repos et délivre ainsi une quantité d'énergie donnée cette quantité d'énergie provient de la compression de seulement une faible portion du système élastique on a donc ainsi un verrouilage aisé car il ne requiert pas du skieur une importante quantité d'énergie.
Sur la figure 13, on peut constater que l'axe 108 de rotation de pièce articulée intermédiaire 109 est aussi l'axe d'articulation de la chaussure 115 par rapport au ski 101.
La position dudit axe 108 est située au devant du plan d'aplomb vertical de l'extrémité antérieure des doigts de pied 130. Cette caractéristique permet d'obtenir un débattement angulaire de rotation de la chaussure 115 par rapport au ski plus important que dans le cas des deux premières formes de réalisation du dispositif selon l'invention. La fixation 102 est donc plus adaptée à la technique du pas alternatif. On notera de plus que axe 108 même s'il est décalé vers ravant par rapport à l'extrémité antérieure des doigts de pied 130, ne lest pas dans des proportions significatives en ce qui concerne une des propriétés essentielles de notre invention qui est une excellente sensation des réactions du ski et par conséquent un guidage parfait.
On a représenté à la figure 14 une vue en coupe A-A de la chaussure 115 en position de levée du talon. On remarque ainsi que dans un premier temps, la chaussure 115 pivote autour d'un axe défini par la tige transversale 118, simultanément la zone frontale d'appui 117 se translate sur la face postérieure de butée 123 jusqu'au blocage suite à la friction du mouvement relatif entre ces deux éléments. Suite à cela, la pièce mobile de butée 103 commence à pivoter autour de son axe 108, comprimant ainsi la partie supérieure 1 osa du patin élastique 104, I'encoche 125 vient alors en butée sur l'appendice 131 de la pièce articulée intermédiaire 109, la chaussure 115 pivote alors avec les organes 103, 109 autour de raxe de rotation 108.La portion 109a de la pièce 109 comprimant désormais la portion 104b du patin élastique 104. La conséquence de ce processus est la suivante: l'énergie à foumir pour le skieur est faible au début du pivotement et augmente au fur et à mesure de la course en rotation de la chaussure 115; ce qui soulage l'effort physique du skieur. L'énergie de déformation emmagasinée par le patin élastique 104 est restituée ensuite sous la forme d'un couple de rappel de la chaussure 115 vers une position å plat sur le ski 101.
Pour l'opération de déchaussage, on fait pivoter la pièce mobile de butée 103 sous l'effet d'une poussée exercée par exemple par la pointe d'un baton de ski dans la cavité 112. La faible quantité de matériau 104a élastique à comprimer pour cette manoeuvre rend le déchaussage aisé.
La présence de cette pièce articulée intermédiaire 109 constituant l'une des caractéristiques essentielles de cette forme de réalisation, I'homme du métier pourra aisément imaginer d'autres substituants de structure équivalents à ceux précédemm- décrits.
Concemant le dispositif selon le deuxième mode de réa.;sation, la demanderesse a décrit un mode de coopération des moyens d'accrochage de la chaussure 65 avec les moyens d'accrochage complémentaires de la fixation 52, cette structure n'étant nullement limitative, on a représenté aux figures 16 et 17 des schémas des moyens d'accrochage adaptables au dispositif.
La figure 16 représente lune des saillies 68 latérales de la chaussure 65. 11 s'agit d'une saillie 68 se présentant sous la forme d'un cylindre métallique d'axe 58a, le diamètre de ce cylindre étant tel que ladite saillie 68 puisse s'engager dans le logement du crochet ouvert vers l'avant 164. La caractéristique de ce logement est que la hauteur de la section droite transversale dudit logement possède une valeur sensiblement égale ou supérieure au diamètre de la saillie 68 dans une section située à l'extrémité antérieure dudit logement, cette valeur diminuant progressivement vers l'arrière du logement. Ainsi, la saillie 68 engagée dans le logement est maintenue en butée vers l'arrière grâce au coincement des deux éléments entre eux.
Le crochet 164 ouvert vers l'avant comporte également une rampe 70 pour le chaussage automatique.
Une telle réalisation des moyens d'accrochage complémentaires offre l'avantage d'annuler en partie les jeux horizontaux et verticaux entre la chaussure 65 et la fixation 52.
La figure 17 illustre une saillie 168 de la chaussure 65 ayant une forme tronconique, la plus grande base étant située du côté de la chaussure, la plus petite base vers l'extérieur de la chaussure. Ladite saillie 168 s'insère dans un logement de forme complémentaire du crochet ouvert vers ravant 264.
L'axe de définition 58a de la saillie 168 tronconique détermine axe de rotation de la chaussure 65 par rapport au ski 51. Le crochet 264 présente également une rampe 70 pour le chaussage automatique.
Cette conformation des moyens d'accrochage 168 de la chaussure 65 et des moyens d'accrochage complémentaires 264 de la fixation 52 offre des avantages identiques à ceux de la réalisation de la figure 16.
Dans le même ordre d'idée, concernant la compensation des jeux intervenant au niveau des moyens d'articulation, on a représenté pour le premier et le troisième type de réalisation du dispositif selon l'invention des schémas illustrant une conformation particulière des moyens d'accrochage de la chaussure 15,115 et de la fixation 2, 102.
La tige transversale 218 de la chaussure 15, 115 possède une forme bitronconique, c'est-à-dire que son plan de symétrie longitudinale 201 définit deux tronçons symétriques de forme tronconique avec le plus grand diamètre dans le plan 201 et le plus petit diamètre au niveau des bordures 19,19', 119,119 de la chaussure 15, 115. Ladite tige transversale 218 de la chaussure 15, 115, d'axe confondu avec raxe 180a de rotation de la chaussure par rapport au ski, s'insère dans le logement de forme complémentaire du crochet ouvert vers l'avant 140, ce demier comporte une rampe 200 sur sa partie supérieure pour le chaussage automatique.
La figure 19 représente une vue latérale d'une fixation selon une quatrième variante de réalisation du dispositif selon rinvention appliquée à la fixation 2 telle qu'illustrée aux figures 1 à 7. On peut en effet prévoir selon l'invention que la pièce mobile de butée 3 soit articulée par rapport à l'embase 5 au moyen d'un tourillon 10 dans un logement d'axe 90 de la monture 9 avec comme caractéristique technique une forme oblongue pour le logement d'axe 90. Ceci permet une translation du tourillon 10 dans le logement 90 et de ce fait un mouvement relatif de la zone frontale d'appui 17 du nez 16 de la chaussure 15 par rapport à la face postérieure de butée 23 ou rampe 23 de la pièce mobile de butée 3.
Par conséquent, on observe une augmentation du couple exercé par le nez 16 de la chaussure 15 sur la pièce mobile de butée 3 puisque raxe 10 de rotation de la pièce mobile de butée 3, lors de l'engagement de la chaussure dans la fixation, se déplace jusqu'à sa position extrémale dans le logement 90 vers l'avant du ski. Ainsi le point de contact entre le nez 16 de la chaussure 15 et la face postérieure de butée 23 se trouve éloigné de l'axe 8a de rotation de la chaussure 15 par rapport au ski. Par conséquent, dans cette position, le bras de levier du couple généré par la chaussure par rapport à l'axe 8a est supérieur à celui existant lorsque l'axe 10 de la pièce mobile de butée 3 est confondu avec l'axe 8a de rotation de la chaussure par rapport au ski.Donc, selon le dispositif illustré à la figure 19, le mouvement de rotation de la chaussure est facilité dans sa phase initiale du fait d'un moment initial exercé plus important que la phase finale de rotation dans laquelle l'axe 10 est de nouveau confondu avec l'axe 8a. Par ailleurs, un glissement relatif intervient aussi entre la chaussure et la pièce mobile de butée 3 au cours du rappel de la chaussure 15 à plat sur le ski. Le résultat obtenu est un amortissement non négligeable dudit rappel, ce qui représente un avantage pour le skieur qui subit ainsi un rappel moins violent, moins brutal de son pied sur le ski, ceci permet de ne pas handicaper sa course.
II est bien évident que ledit logement d'axe 90 oblongue peut se transposer aisément à l'axe de rotation de la pièce mobile de butée 53 de la fixation 52 selon le mode de réalisation illustre aux figures 8 à 10.
La figure 20 représente une vue latérale d'une fixation et d'une chaussure selon une cinquième variante du dispositif selon l'invention. La modification caractéristique de cette variante est illustrée à la figure 20 dans son application à la première forme de réalisation du dispositif.
La chaussure 15 est verrouillée dans la fixation 2 au moyen de la tige transversale 18 bloquée dans le crochet ouvert vers lavant 9 sous la contrainte d'une sollicitation élastique générée par le patin élastique 4 sur la pièce mobile de butée 3. Cette dernière coopère avec le nez 16 de la chaussure par le biais de la face postérieure de butée 23 en contact avec la zone frontale d'appui 17, ainsi qu'on peut le voir grâce à la découpe partielle imagée sur la figure 20. La pièce mobile de butée 3 est articulée par rapport à l'embase 5 autour d'un axe 8.Contrairement au premier mode de réalisation, cet axe 8 de rotation de la pièce 3 n'est pas confondu avec l'axe 8a de rotation de la chaussure 15 par rapport au ski, car selon une caractéristique essentielle de cette cinquième variante de réalisation, le crochet ouvert vers lavant est décalé vers l'arrière du ski d'une distance qui peut être par exemple de l'ordre de 1 cm.
Les résultats techniques obtenus par ce dispositif sont semblables à ceux obtenus par le dispositif illustré à la figure 19. 11 est clair que ledit dispositif peut être aussi aisément applicable au second mode de réalisation de l'invention.
La fixation 520 et la chaussure 650 représentés à la figure 21 sont les deux composants du dispositif selon une sixième variante de réalisation de l'invention. On peut remarquer que cet ensemble comprend une fixation 520 comportant une pièce mobile de butée 530 fixée à un patin élastique 540, ledit patin élastique 540 étant lui-meme logé par sa base dans un capot 550a de l'embase 550. La face postérieure de butée 730 de la pièce mobile de butée 530 impose une sollicitation élastique au nez 660 de la chaussure 650 par contact avec la zone frontale d'appui 670 de ladite chaussure 650. Les moyens d'accrochage de la chaussure 650, c'est-à-dire deux saillies latérales 680 sont bloquées sous la poussée dirigée vers l'arrière dans les logements des deux crochets ouverts vers l'avant 640 autrement dit les moyens d'accrochage complémentaires de la fixation 520.Dans cette variante, la caractéristique est que la pièce mobile de butée 530 est solidaire du patin élastique 540, qui lui confère ainsi sa mobilité. Cette solidarité entre les deux éléments précités n'est nullement limitée à une application sur le second mode de réalisation du dispositif selon l'invention et peut s'étendre au premier mode de réalisation.
Les figures 22a, 22b représente respectivement une vue latérale des moyens d'accrochage d'une chaussure et une vue de face des moyens d'accrochage complémentaires de la fixation selon une variante du second mode de réalisation du dispositif selon l'invention. La chaussure 815 représentée à la figure 22a comporte de façon commune à l'invention une extrémité antérieure ou nez 816 présentant une zone frontale d'appui 817. La caractéristique particulière de ladite chaussure 815 étant qu'elle est pourvue de deux crochets ouverts vers l'arrière 814. Les deux crochets 814 sont disposés symétriquement l'un par rapport à rautre sur les fiancs du nez 816 de la chaussure. Lesdits crochets 814 sont destinés à coopérer avec les saillies 818, 818' représentées à la figure 22b, ils possèdent donc une largeur sensiblement égale à celle desdites saillies 818, 818. Les crochets 814 se composent d'une partie supérieure plane parallèle au plan définissant la surface de base de la semelle de la chaussure, ladite partie supérieure se poursuit vers l'avant de la chaussure pour décrire ensuite un hémicylindre se prolongeant vers l'arrière par une partie rectiligne inférieure de longueur moins importante que la partie supérieure.Le crochet 814 définit ainsi un logement pour l'une des saillies 818, 818. On peut voir en effet à la figure 22b les moyens d'accrochage complémentaires 818, 818' de la fixation, qui sont constitués par deux saillies 818, 818' dirigées vers le milieu du ski.
Lesdites saillies sont assimilables à deux cylindres d'axe confondu 808a. ledit axe 808a parallèle à la surface supérieure du ski et perpendiculaire au plan longitudinal médian définit également l'axe de rotation de la chaussure 815 par rapport au ski. Lesdits cylindres sont fixés solidairement dans deux montures 809, 809' faisant partie intégrante de embase 805 de la fixation . Le mode de fonctionnement d'un dispositif comportant de tels moyens d'accrochage complémentaires 814 , 818, 818' est identique à celui précédemment décrit.
Les figures 23a et 23b illustrent respectivement un' Je latérale des moyens d'accrochage d'une chaussure et une vue de face des moyens d'accrochage complémentaires de la fixation selon une variante du premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention.
La chaussure 865 représentée à la figure 23a comprend les éléments communs au dispositif selon l'invention : un nez 866, une zone frontale d'appui 867 et deux bordures latérales 869 délimitant un évidement médian, lesdites bordures 869 latérales sont conformées selon un mode particulier à la variante décrite, chaque bordure 869 comporte en effet un crochet 864 ouvert vers l'arrière aménagé dans la bordure elle-meme. Les deux crochets ouverts vers rarriére 864 sont symétriques par rapport au plan longitudinal médian de la chaussure 865.Ils comportent une partie supérieure rectiligne parallèle au plan définissant la surface de base de la semelle, ladite partie supérieure se poursuit vers l'extrémité antérieure par un hémicylindre qui se prolonge vers l'arrière de la chaussure par une partie rectiligne inférieure parallèle à la partie supérieure mais plus courte que cette dernière. Le logement ainsi défini par le crochet 864 est apte à recevoir la tige transversale 868 telle que représentée à la figure 23b.Il s'agit du moyen d'accrochage 868 de la fixation qui est constitué par une tige cylindrique 868 d'axe 858a, l'axe 858a étant également l'axe de rotation de la chaussure 865 par rapport au ski, tel que représente ledit axe 858a est parallèle à la surface supérieure du ski et perpendiculaire au plan longitudinal médian. A ses extrémités, la tige cylindrique 868 est fixée solidairement à la monture 859 elle-meme solidaire de l'embase 855. On comprend aisément le mode de fonctionnement d'un dispositif comportant de tels moyens d'accrochage mutuellement complémentaires 864, 868, sans qu'il soit nécessaire de s'étendre sur ce point.
Les figures 24, 25 illustrent des schémas de différents modes d'énergisation possible de la fixation selon run quelconque des modes de réalisation excepté la sixième variante
Sur les figures 24.25, une fixation 2 selon l'invention comportant une embase 5 un crochet ouvert vers ravant 14, une pièce mobile de butée 3 montée tourillonnante sur une monture 9 de l'embase 5 autour d'un axe 8 de rotation par rapport au ski.
Le moyen dénergisation 400 selon la figure 24 est un fil métallique unique 400 qui présente deux bras 401 reposant à plat sur l'embase, lesdits bras 401 se prolongent vers l'arrière du ski pour former une ou plusieurs spires autour de raxe 8 pour se rejoindre sur la face antérieure de la pièce mobile de butée 3 en longeant diagonalement de bas en haut les côtés de la pièce 3. L'élasticité entre les bras 401 et le reste du fil 400 procure l'énergie à la fixation 2.
Le moyen d'énergisation 400 selon la figure 25 est constitué par un ou deux ressorts de compression 400 substitués au patin élastique 4, lesdits ressorts de compression 400 sont solidaires d'un piston relié à la pièce mobile de butée 3, ledit piston évolue en translation dans une chambre reliée à la plaque de base de l'embase.
Les moyens d'énergisation susmentionnés ainsi que toutes les caractéristiques techniques de
l'invention décrites dans la présente demande ne sont cites qu'à titre d'exemple comme modes de
réalisation préférés de l'invention; ; il est évident qu'il est à la portée de l'homme du métier d'imaginer toutes les combinaisons ou équivalents techniques envisageables sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (38)

REVENDICATIONS
1. Dispositif pour relier une chaussure (15,65,115,650,815,865) à un ski (1,101) comportant d'une part une chaussure (15,65,115,650,815,865) présentant une zone d'appui frontale (17,67,117,670,817,867) et des moyens d'accrochage (18,68,68,118,168,218,680,814,864) et d'autre part une fixation (2,52,102,520) composée de moyens d'accrochage (14,64 a,64 p.140, 640,164,364,818,818',868) complémentaires à ceux (18,68,68',118,168,218,680,814,864) de ladite chaussure (15,65,115,650,815,865) caractérisé en ce que ladite fixation (2,52,102,520) comprend une pièce mobile de butée (3,53,103,530) sollicitée par un système élastique (4,54,104.104a,l 04b,540,400) qui coopère avec la zone d'appui frontale de ladite chaussure afin d'assurer le rappel de la chaussure à plat sur le ski et afin de rendre opérant les moyens d'accrochage mutuellement complémentaires (14,64 a, 64 ss, 140, 640,164,264,818,818,868); (I 8,68,68',i 18,168,21 8,680,814,864).
2. Fixation (2,52,102) selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'elle comprend une pièce mobile de butée (3.53,103) reliée au ski par des moyens d'articulation permanente (10,1 i0.60.9,809,809',859).
3. Fixation (2,52,102) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que lesdits moyens d'articulation (10,110,60,9,809,809',859) permanente de la pièce mobile de butée (3,53,103) définissent un axe (8,58)transversal de rotation de ladite pièce mobile par rapport au ski (1,101) , ledit axe étant parallèle à la surface supérieure du ski et perpendiculaire au plan longitudinal médian (13,63,113).
4. Fixation (2,52,102) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que ladite pièce mobile de butée (3,53,103,530) comprend une face antérieure (23,74,124) et une face postérieure (24.73,123,730), ladite face antérieure étant en contact avec le système (4,54,104,104a,104b,540,400) élastique, ladite face postérieure présentant une zone de butée (24,73,123,730,82) destinée à coopérer avec le nez (16,816,868,66,660,116) de la chaussure (15,65,115,650,815,865) en transmettant à la chaussure la sollicitation dudit système élastique.
5. Fixation (52,102,520) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que la partie supérieure de ladite pièce mobile de butée (3,53,103,530) reliant la face postérieure (23,73,123,730) à la face antérieure (24,74,124) comporte une cavité (12,62,112) pour recevoir la pointe (31) d'un baton de ski.
6. Fixation (2,52,102,520) selon rune quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que ladite pièce mobile de butée (3,53,103,530) comprend des moyens de butée 26,76,126) coopérant avec la surface (27,77,127) supérieure de l'embase (805,855,5,55,105) limitant ainsi la rotation de la pièce mobile de butée vers l'arrière du ski (1,101).
7. Fixation (2,52,102,520) selon rune quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que ladite pièce mobile de butée (3,53,103,530), en position de repos de ladite fixation, est sensiblement comprise dans un plan incliné de bas en haut dirigé vers l'avant du ski (1,101).
8. Fixation selon la revendication 7 caractérisée en ce que ledit plan incliné forme un angle de l'ordre de 60 avec la surface supérieure du ski (1,101).
9. Fixation (2,52,102,520) selon lune quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend un système élastique (4,54,104,104a,104b,540,400) qui est disposé entre la partie antérieure de l'embase (5,55,105,550,805,855) et la face antérieure (24,74,124) de la pièce mobile de butée (3,53,103,530).
10. Fixation (2,52,102,520) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que ledit système élastique (4,54,1 04a,i 04b.540,400) est constitué par un matériau de type "caoutchouc".
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendicat a précédentes caractérisé en ce que le système d'accrochage constitué par lesdits moyens [(14,64 a,64 ss,140,640,164, 264.818,818',868) ; (18,68,68',118,168,218,680,864,814)1 d'accrochage complémentaires est situé dans la zone de l'avant-pied s'étendant à partir de l'extrémité antérieure (16,816,866,116,660) de la chaussure (15,65,t 15,650,815,865).
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que ledit système d'accrochage, constitué par lesdits moyens d'accrochage complémentaires entre eux [(14,64 a,64 ss, I40.640.164,264,818.818'.868) (18. 68, 68'.118.168,218.680.814.864)] est situé directement à l'aplomb de l'extrémité antérieure des doigts de pied (30.130,80).
13. Chaussure (65.650) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que les moyens d'accrochage de ladite chaussure comprennent deux saillies (68.68',680,168) latérales définissant l'axe de rotation (58a) de ladite chaussure par rapport au ski (1.101).
14. Fixation (52,520) selon lune quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que les moyens d'accrochage (64 a, 64 ss,640) de ladite fixation sont constitués par au moins deux logements (64 a, 64 13. 640) de forme sensiblement hémicylindrique. ouverts vers avant du ski (1), solidaires de l'embase (55,550), destinés à recevoir lesdites saillies latérales (68.68',680) de la chaussure.
15. Chaussure (15,115) selon l'une quelconque des revendications i à 12.caractérisée en ce que
Les moyens d'accrochage (18,118) de ladite chaussure sont constitués par une tige transversale (18,118) solidaire de ladite chaussure.
16. Fixation (2) selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, 15 caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'accrochage (14) constitués par un logement (14) de forme sensiblement hémicylindrique ouvert vers l'avant solidaire de l'embase (5) et formant un palier pour recevoir ladite tige transversale (18) de la chaussure (15).
17. Fixation (2) selon la revendication 16 caractérisée en ce que elle comprend une pièce mobile de butée (3) qui comporte dans sa partie médiane inférieure un bec dirigé (25) vers l'arrière du ski (i) formant ainsi une butée pour la tige transversale (18) de ladite chaussure (15).
18. Fixation selon l'une quelconque des revend. 1 à 12, 15, 16 17 caractérisé en ce que elle comporte des logements (164) pour les saillies latérales (68,68',680,168) ou pour la tige (18,118) de la chaussure, lesdits logements ayant une section droite transversale dont la dimension est progressivement décroissante à partir de l'ouverture dudit logement (164) jusqu'à l'extrémité postérieure dudit logement (164).
19. Fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, 18 caractérisée en ce que elle comporte des moyens d'accrochage (818,818') qui sont constitués par deux saillies (818,818')latérales définissant l'axe de rotation (808a) de la chaussure (815) par rapport au ski.
20. Chaussure (815) selon l'une quelconque des revendications 1 912, 18, 19 caractérisée en ce que elle comporte des moyens d'accrochage (814) constitués par des logements (814) de forme sensiblement hémicylindrique solidaires des bords latéraux de la chaussure (815) formant un palier pour lesdites saillies latérales (818,818') de la fixation.
21. Fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, 18 à 20 caractérisée en ce que elle comporte des moyens d'accrochage (868) qui sont constitués par une tige transversale (868) solidaire de la plaque de base (855).
22. Chaussure (865) selon lune quelconque des revendications 1 à 12. 18 à 22 caractérisée en ce que elle comporte des moyens d'accrochage (864) qui sont consitués par un logement (864) de forme sensiblement hémicylindrique ouvert vers l'arrière du ski, située dans la partie médiane du nez (866) de ladite chaussure (865) et formant un palier pour recevoir ladite tige transversale (868) de ladite fixation.
23. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, 12 à 22 caractérisé en ce que l'axe de rotation (8,58,108) de la pièce mobile de butée (3,53,63) par rapport au ski est aligné avec raxe de rotation (8a,58a,180a.808a,858a) de la chaussure (15,65,115,815,865) par rapport au ski.
24.Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, 13 à 22 caractérisé en ce que raxe de rotation (8) de la pièce mobile de butée (3) par rapport au ski (1) est décalé par rapport à l'axe de rotation (8a) de la chaussure( 15) par rapport au ski (1).
25. Dispositif selon rune quelconque des revendications 1 à 14, 19, 20, 23, 24 caractérisé en ce que lesdites saillies (168) ont une forme tronconique et en ce que les logements (264) présentent une forme tronconique complémentaire à celle des saillies (168).
26. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, 15, 16, 17, 21 à 25 caractérisé en ce que ladite tige transversale (218) de la chaussure présente deux parties symétriques par rapport au plan longitudinal médian (201) de ladite tige (218), lesdites parties possèdent chacune une forme tronconique avec leurs grandes bases situées dans ledit plan longitudinal médian (201).
et en ce que le logement (140) de ladite tige (218) est conformé de façon complémentaire par rapport à ladite tige (218).
27. Chaussure (15,65,115,650,815,865) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que le nez (16,816.866,68,116,660) de la chaussure comporte une face frontale comprise dans un plan incliné de bas en haut par rapport au plan défini par la surface supérieure du ski (1,101) la chaussure reposant à plat sur ladite surface ; ladite face frontale se compose:
- d'une partie supérieure comprenant la zone (17,817,867,67,670,117) frontale de butée coopérant avec la pièce mobile de butée (3,53,103,530),
- d'une partie inférieure composée de deux bordures latérales (19,19',69, 69', 119,119',869,70 a, 70 P) parallèles entre elles servant de monture pour les moyens (18,814,864,68,68',1 18,168,218,680) d'accrochage de la chaussure et délimitant un évidement (21,71,121) pouvant comprendre ladite tige transversale (18,118); ledit évidement (21,71,121) se prolongeant vers l'arrière de la chaussure par la rainure (28,78,128) de profil en section droite sensiblement trapézoïdal destinée à recouvrir une nervure de guidage latéral (6,56,106,7,57,107) de la chaussure sur le ski.
28. Chaussure (65) selon la revendication 27 caractérisée en ce que la partie supérieure de la face frontale du nez (66) de la chaussure (65) comporte un profil (83,83,167) d'encastrement destiné à coopérer avec un profil complémentaire de la pièce mobile de butée (53).
Ledit profil d'encastrement (83,83',67) est composé de deux épaulements latéraux (83,83') délimitant un plan comprenant la zone frontale de butée (67).
29. Fixation (2) selon l'une quelconque des revendications 1 à 22, 24 à 29 caractérisée en ce que le logement (90) du tourillon (10) déterminant l'axe de rotation de la piece mobile de butée (3) présente une forme oblongue, les deux extrémités étant constituées par un demicercle de rayon sensiblement supérieur au rayon du tourillon, la longueur dudit logement (90) étant telle que ledit tourillon (10) peut se translater à l'intérieur.
30, Fixation (2) selon l'une quelconque des revendications 1 à 22, 24 à 29 caractérisée en ce que ladite pièce mobile de butée (3) présente une rampe (23) sur laquelle la zone d'appui frontale (17) de l'extrémité antérieure (16) de la chaussure (15) peut coulisser au cours du soulèvement et du retour de la chaussure (15) par rapport au ski (1).
31. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, 23 å 30 caractérisé en ce que les logements (14,64 a,64 ss, 140,640,164,264) d'axe de rotation de la chaussure (15,65,115,650) par rapport au ski (1,101) comportent sur leur partie supérieure une face plane inclinée de haut en bas servant de rampe (20,120,200) de chaussage pour la tige transversale (18,118,218) ou les saillies latérales (68,68',168,680) de ladite chaussure.
32. Fixation (520) selon l'une quelconque des revendications 1, 4 à 22, 25 à 28, 30, 31, 32 caractérisée en ce que la pièce mobile de butée (530) est solidaire du système élastique (540).
33. Fixation (102) selon lune quelconque des revendications 1 à 12, 15, 23, 26 caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (109c) de la fixation (102) sont solidaires d'une pièce articulée intermédiaire (I 09) par rapport au ski (101), et en ce que l'axe de rotation (108) de ladite pièce (109) constitue l'axe de rotation de la chaussure (115) par rapport au ski (101) et en ce que la position de cet axe de rotation (108) est décalée vers l'avant du ski (101) par rapport aux moyens d'accrochage (109cl de la fixation (102) destinés à recevoir les moyens d'accrochage complémentaires (118) de la chaussure (115).
et en ce que ledit axe de rotation (108) de ladite pièce (109) est confondu avec l'axe de rotation de la pièce mobile articulée (103).
34. Fixation (102) selon la revendication 33 caractérisée en ce que ladite pièce articulée (109) présente deux parties (109a,109b) de part et d'autre du plan transversal orthogonal à la surface supérieure du ski (101) et comprenant l'axe de rotation (108), et en ce que en avant dudit plan ladite pièce (109) est constituée par une plaque (109a) inclinée de bas en haut en appui sur la face postérieure inclinée du système élastique (104b), et en arrière dudit plan ladite pièce (109) est constituée par une plaque (109b) parallèle à la surface ~ < ski (101) et en ce que ladite plaque (109b) comporte les moyens d'accrochage (109c) de la fixation (I 02).
35. Fixation (102) selon la revendication 33 caractérisée en ce qu'elle comprend un patin élastique (104) subdivisé partiellement en deux blocs (104a, 104b), le bloc supérieur (104a) servant de support à la pièce mobile articulée, le bloc inférieur (104b) servant de support à la partie antérieure inclinée (lova) de la pièce articulée intermédiaire (109).
36. Fixation (102) selon la revendication 33 caractérisée en ce que la partie antérieure inclinée (109a) de la pièce articulée intermédiaire (109) comporte une protubérance (131) supérieure, ladite protubérance coopère avec la pièce mobile de butée (103) au moyen d'un logement (125) situé dans ladite piece mobile ; ledit logement (125) limitant le mouvement de ladite protubérance (131) par rapport à ladite pièce mobile (103).
37. Chaussure (IlS) selon la revendication 33 caractérisée en ce que l'extrémité antérieure (116) de la chaussure (115) comporte une tige transversale (118) d'accrochage située dans un évidement (121) formant monture, ledit évidement (121) est délimité par deux bordures (119, 119'); et en ce que l'angle entre le plan moyen d'inclinaison du nez (116) de la chaussure (115) et la surface supérieure du ski (101) est d'environ 600 lorsque la chaussure (115) est verrouillée et repose à plat sur le ski (101).
38. Fixation (2,52,102,520) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que elle comporte une nervure de guidage (6,56,106,7,57,107) solidaire du ski (1,51,101) destinée à coopérer avec une évidement (28,78,128) de forme complémentaire de la semelle (22,72,122) de la chaussure (15,65,115,650,818,865).
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