CH625062A5

CH625062A5 - Photographic film loader

Info

Publication number: CH625062A5
Application number: CH248778A
Authority: CH
Inventors: Donald Malcolm Harvey
Original assignee: Eastman Kodak Co
Priority date: 1977-03-07
Filing date: 1978-03-07
Publication date: 1981-08-31
Also published as: HK5382A; DE2809856A1; DE2809801C3; JPS55101942A; GB1597073A; HK5182A; IT7820966A0; GB1597075A; HK5282A; DE2809801B2; MY8200251A; DE2809780C3; GB1597074A; IT1093193B; IT7820969A0; JPS5616414B2; DE2809780A1; BE864655A; AU519561B2; HK5582A

Description

La présente invention est relative à un chargeur de pellicule contenant un disque de pellicule photographique associé à un noyau.

On a déjà proposé des chargeurs de pellicule qui contiennent un noyau associé à un disque de pellicule.

Par exemple, le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 1410029 décrit un chargeur photographique dont le contenant, étanche à la lumière, renferme deux disques de pellicule. Le contenant du chargeur est percé de deux fenêtres d'exposition ménagées dans deux parois opposées. Après exposition de l'un des deux disques de ce chargeur on le retourne, face pour face, pour exposer l'autre disque.

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Ce chargeur comprend aussi un mandrin central, un noyau composé de rondelles de différents diamètres. Les deux pellicules photographiques et les rondelles constituant le mandrin sont fixées les unes aux autres par agrafage pour former une entité, un groupement. Le mandrin est percé de trois trous destinés à entraîner en rotation le mandrin et les disques qui lui sont associés.

On observera que le chargeur suivant ce brevet américain est tel qu'il faut séparer du mandrin les disques de pellicule exposés pour les traiter. En effet, si cette opération n'était pas faite, le mandrin retiendrait de la composition de traitement qu'il laisserait ensuite s'échapper, ce qui ne manquerait pas de dégrader les images.

Si l'on examine ce brevet américain, on constatera aussi que le type de chargeur qu'il décrit présente un certain nombre d'inconvénients que l'on ne rencontre pas sur des chargeurs garnis de pellicule en bande. En particulier, on observera qu'il est relativement facile de faire tourner, de l'extérieur, un des disques de pellicule qui défile, alors, devant la fenêtre d'exposition du contenant. On risque ainsi de voiler par inadvertance la pellicule qui, en outre, ne se trouve plus dans la position adéquate pour coopérer avec le mécanisme d'avance de la pellicule de l'appareil photographique qui le recevra. De même, lorsque toute la pellicule a été exposée, elle revient à sa position initiale après avoir décrit un tour complet. Si l'on a à faire à un utilisateur distrait, qui ne prend pas conscience qu'il a totalement exposé le disque, il risque de l'exposer une seconde fois en continuant à faire fonctionner l'appareil de prise de vues.

Si l'on se réfère toujours à ce brevet, on voit que la rotation de la pellicule, par rapport à la fenêtre d'exposition découpée dans le contenant, résulte de la mise en prise d'une broche de l'appareil avec trois trous du mandrin qui porte la pellicule, trous voisins de l'axe de rotation de cette dernière. Il faut donc que le mécanisme d'avance de l'appareil soit tel qu'il puisse faire correspondre à chaque plage image exposée une position différente de ces trois trous. On observera, en outre, que du fait que ces trous sont proches de l'axe, il faut utiliser un couple relativement important pour faire tourner la pellicule.

On observera que le chargeur de ce brevet américain est maintenu dans un logement de l'appareil de prise de vues lors de son utilisation. Dans un tel cas, la position qu'occupent les plages du disque de pellicule lors de leur exposition est fonction des tolérances de fabrication du chargeur, de l'appareil et du logement destiné à recevoir le chargeur. Le maintien de tolérances strictes et serrées qui permettent une localisation précise des plages de pellicule dans l'appareil sont pratiquement impossibles à observer en photographie.

Un autre des problèmes à résoudre est celui du couple que peut développer le mécanisme d'avance pour faire tourner pas à pas le disque de pellicule.

Le but de l'invention est de créer un chargeur de pellicule qui permettent de résoudre, notamment, les problèmes dont il a été question et qui ne présente pas les inconvénients constatés dans les chargeurs de la technique antérieure.

Le chargeur suivant l'invention comprend un disque de pellicule photographique et un noyau qui forment un groupement mobile en rotation. Il est caractérisé en ce que le disque est percé d'un orifice central et en ce que le noyau présente une collerette ouverte à sa périphérie et traversant l'orifice du disque, le disque étant fixé d'une manière permanente, indissociable à la collerette.

Afin de faciliter le traitement, on peut faire en sorte que le disque de pellicule et l'élément qui lui est associé soient tels qu'ils ne retiennent ni ne conservent pratiquement aucune trace de composition de traitement. Cela présente en outre l'avantage de réduire notablement les coulées de liquide qui résultent de la rotation pendant le traitement.

Le disque de pellicule sur lequel seront exposées les images peut porter des plages qui sont délimitées par une marge qui a été préexposée. Pour faire cette préexposition des marges, on peut se servir des butoirs, dont il a été fait mention précédemment dans la mesure où ces derniers occupent une position particulière, bien définie, par rapport aux plages où se formeront les images. On voit donc qu'en utilisant un tel disque de pellicule, il n'en résulte aucun inconvénient même si l'appareil de prise de vues où il a été exposé n'assure pas une progression pas à pas du disque exactement correcte puisque la position de l'image latente qu'on peut enregistrer sera formée sur une plage qui occupe une position fixe, bien précise, par rapport aux butoirs. Cela permet aussi d'utiliser des tireuses automatiques qui se servent aussi de ces moyens d'entraînement pour localiser les images particulières à tirer.

On observera aussi que les plages du disque de pellicule sur lesquelles seront exposées les images, que ces plages soient ou non bordées de marges préexposées, sont disposées suivant un cercle qui est à peine moins grand que celui du disque, si bien qu'on peut faire en sorte qu'un secteur de ce disque ne porte pas d'image exposée volontairement. Ainsi on peut faire en sorte que ce secteur soit centré sous la fenêtre d'exposition avant et après l'exposition de tout le disque. Pour repérer ce secteur sans image, on peut évider cette partie du disque de pellicule. L'évidement de ce secteur du disque de pellicule a aussi l'avantage de réduire les ennuis qui résultent du voile que prend la pellicule, lorsqu'elle capte de la lumière parasite par les tranches et aussi contribue à améliorer l'agitation de la composition de traitement lors du traitement.

Le chargeur peut aussi comprendre un volet protecteur qui est mobile en rotation avec le disque de pellicule et le noyau qui le porte. Par exemple, ce volet protecteur porte un segment qui recouvre la partie du disque de pellicule qui se trouve en position d'exposition avant et après l'exposition complète de la pellicule. Ce volet protecteur contribue en outre à l'étanchéité à la lumière du contenant du chargeur. On observera, en outre, que ce volet étant solidaire du noyau qui porte le disque de pellicule, il quitte automatiquement la position où il occultait la fenêtre d'exposition du chargeur, lorsque ce noyau tourne pour centrer une plage de pellicule en vue de son exposition.

On peut aussi, de préférence, disposer un écran opaque entre le volet protecteur et le disque de pellicule, écran qui est fixe par rapport au contenant du chargeur, contrairement au volet protecteur et au disque de pellicule associés au noyau qui les porte. Cet écran est percé d'une lumière qui permet d'exposer le disque de pellicule. Cet écran contribue aussi à protéger le disque de pellicule de tout voile résultant d'infiltration de rayonnement parasite.

Pour assurer une mise en place précise de la pellicule dans le plan d'exposition, le contenant ou étui du chargeur peut comprendre deux parois opaques dont l'une est percée d'une fenêtre d'exposition par laquelle on prend les images. Le présent brevet concerne également un ensemble comprenant un tel chargeur et un appareil de prise de vues photographique logeant ce chargeur entre un presseur et un appui du couloir. Avantageusement, les dimensions de la fenêtre d'exposition du chargeur sont suffisantes pour recevoir une partie du couloir de l'appareil qui, ainsi, peut prendre appui, directement ou non, à la périphérie des plages où se formeront les images. Ou bien, si le chargeur est équipé d'un écran, une partie du couloir de l'appareil peut pénétrer dans une lumière de ce dernier et prendre appui sur son bord. L'une des parois du contenant est relativement flexible, au moins à l'opposé de la fenêtre d'exposition ménagée dans la paroi opposée. On peut ainsi transmettre au disque de pellicule un effort par l'intermédiaire du couloir de l'appareil qui coopère avec l'une des parois du contenant et avec le disque de pellicule ou l'écran. On peut ainsi maintenir les plages d'images à exposer dans une position bien précise dans l'appareil de prise de vues. Il suffît alors de construire avec assez de précision tout l'appareil pour maintenir dans des limites bien précises les positions relatives de l'objectif et du couloir de l'appareil. Dans ces conditions, on peut se contenter de tolérances relativement larges pour la fabrication du chargeur, à l'exception toutefois de l'épaisseur de l'écran dans le cas où le couloir de l'appareil de prise de vues coopère avec ce dernier et non pas directement avec le disque de pellicule.

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En outre, il est important d'assurer une bonne protection du disque de pellicule, c'est pourquoi les parois du contenant du chargeur peuvent être relativement rigides à l'exception d'une partie de celles des parois qui se trouvent à l'aplomb de la fenêtre d'exposition. Pour parvenir à cela, on peut par exemple découper une lucarne supplémentaire dans l'une des parois, à l'aplomb de la fenêtre d'exposition, et fermer cette lucarne par une membrane souple, avec ou sans encart relativement rigide, maintenu par un joint flexible.

Les caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description et à l'examen des figures du dessin annexé donné à titre d'exemple, où:

la fig. 1 est une perspective, éclatée, d'un mode de réalisation du chargeur suivant l'invention;

la fig. 2 est une vue de l'une des faces du chargeur de la fig. 1,

avec un écorché partiel;

la fig. 3 est une vue analogue à celle de la fig. 2, mais de la face opposée du chargeur de la fig. 1 ;

la fig. 4 est une coupe partielle, à grande échelle, suivant la ligne 4-4 de la fig. 2;

la fig. 5 est une vue de détail, agrandie, de la fig. 4;

la fig. 6 est une coupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 4;

la fig. 1 est une coupe suivant la ligne 7-7 de la fig. 4;

la fig. 8 est une coupe qui correspond à celle de la fig. 4, dans le cas où le chargeur est associé à un appareil photographique de prise de vues, lors du chargement;

la fig. 9 est une coupe suivant la ligne 9-9 de la fig. 4, où l'on suppose que le chargeur est logé dans un appareil de prise de vues; la fig. 10 est une coupe suivant la ligne 10-10 de la fig. 8;

la fig. 11 est une vue analogue à celle de la fig. 8, mais où le chargeur est représenté dans une autre phase de son utilisation;

la fig. 12 est une coupe suivant la ligne 12-12 de la fig. 11 ;

la fig. 13 est une vue de détail, partielle, d'un mécanisme d'avance de la pellicule utilisé pour la faire tourner;

la fig. 14 est une autre vue de détail de ce mécanisme d'avance; la fig. 15 est une vue perspective cavalière d'un mode de réalisation d'un appareil photographique de prise de vues destiné à recevoir le chargeur;

la fig. 16 est une vue de l'appareil de la fig. 15, ouvert, en position de chargement ou de déchargement;

la fig. 17 est une coupe méridienne schématique, suivant l'axe optique, de l'appareil de prise de vues;

la fig. 18 est une vue perspective de groupements de disques de pellicule et de noyaux empilés en vue de leur utilisation après exposition;

la fig. 19 est une coupe partielle de détail de la fig. 18 ;

la fig. 20 est une vue de détail du disque de pellicule et du noyau formant un groupement;

la fig. 21 est une vue, analogue à celle de la fig. 3, partiellement écorchée, montrant une variante de réalisation du chargeur suivant l'invention;

la fig. 22 est une vue analogue à celle de la fig. 21 mais représentée dans une autre situation;

la fig. 23 est une coupe partielle d'une paroi du contenant du chargeur;

la fig. 24 est une vue analogue à celle de la fig. 23, d'une autre variante d'exécution, et la fig. 25 est une vue analogue aux deux précédentes, d'une autre variante d'exécution.

Dans la suite de la description, il sera question d'un chargeur de pellicule et d'un appareil photographique de prise de vues destiné à utiliser ce dernier.

En se reportant à la fig. 1, on voit que le mode de réalisation dessiné du chargeur comprend un groupement 17 (voir fig. 18 et 20 aussi) constitué d'un disque de pellicule 10 et d'un noyau 12, d'une part, et un volet protecteur 14 auquel est associé un écran opaque 16, d'autre part. Le chargeur comprend aussi un contenant 18, ou étui, auquel est associé un bouchon 19. Une fois assemblé ce chargeur,

aussi dessiné sur les fig. 2 et 3, est destiné à garnir un appareil photographique de prise de vues, par exemple celui dessiné sur les fig. 15 et 16. Un tel appareil photographique de prise de vues est par exemple décrit dans la demande de brevet US N° 774715.

Le disque 10 de pellicule est délimité par un bord circulaire 20. Bien que, par la suite, il soit question d'un disque, il est possible d'utiliser d'autres configurations par exemple polygonales, hexagonales ou octogonales. Le disque de pellicule 10 est constitué d'un support relativement rigide fait, par exemple, en triacétate de cellulose ou en polyééréphtalate d'éthylène glycol. Ce support est enduit, sur l'une de ses faces, d'une émulsion photosensible 13 sur laquelle seront enregistrées des images.

Le disque 10 est percé d'un orifice central 22 dans lequel est engagé le noyau 12. Ce disque et ce noyau sont maintenus fixes l'un par rapport à l'autre d'une manière qui sera précisée par la suite. De préférence, le disque 10 et le noyau 12 demeurent fixés l'un à l'autre, en permanence, de manière à former un groupement qui est manipulé d'un seul tenant, non seulement lors de la prise des images, mais aussi, par la suite, lors du traitement, du tirage ou de la projection.

Le noyau 12 est fait, par exemple, en une matière plastique, par exemple moulée. En se reportant à la fig. 4, on voit que ce noyau comprend une collerette 15 en gradins dont une partie pénètre dans l'orifice central 22 du disque. Lors de la fabrication, le disque et le noyau sont orientés, l'un par rapport à l'autre, grâce à une clavette 24 portée par le disque de pellicule qui s'engage dans une rainure correspondante 26 (fig. 5) du noyau. Le disque de pellicule 10 est ensuite fixé au noyau, de préférence aux parois de la collerette, par exemple par collage. Une autre solution qui peut être adoptée, si le noyau 12 est fait en un matériau déformable tel que le polystyrène, consiste en un sertissage ou en un thermocollage. Si l'on se reporte à la fig. 5, on voit que le noyau peut être muni d'un collet 28, que l'on rabat, à partir de sa position initiale représentée en trait discontinu, sur le disque pour immobiliser ce dernier sur le noyau. Il est clair que l'on peut aussi utiliser d'autres techniques pour donner au disque et au noyau une position relative invariable et permanente, qui sera immuable.

Suivant un mode de réalisation particulier la rainure 26 est une partie de la collerette qui se développe autour du noyau et qui n'est ouverte que vers l'extérieur, à sa périphérie, à l'opposé de l'axe de rotation du noyau.

Comme précédemment indiqué le disque de pellicule est placé sur la collerette et immobilisé par les parois de cette dernière par collage ou par sertissage. Pour parvenir à cela on peut utiliser initialement un noyau en matériau déformable tel que du polystyrène, analogue au mode de réalisation dessiné sur la fig. 5 mais sans le collet 28. Le disque de pellicule 10 est alors engagé, avec l'orientation convenable, sur le noyau, et un ruban, un cordon, une rondelle de polystyrène est ensuite déposé de manière à lui donner une configuration qui correspond à celle de la position finale du collet 28. Ce ruban est alors soudé au noyau par application de chaleur ou d'ultrasons ou par toute autre technique adaptée de manière à immobiliser de façon permanente le disque de pellicule dans la collerette.

Le disque et le noyau peuvent être fabriqués de manière à obtenir un ajustage serré avant soudage afin d'aider cette opération.

Grâce à un tel assemblage, il est pratiquement impossible que de la composition de traitement s'infiltre et demeure emprisonnée dans la collerette, ce qui ne manquerait pas de causer ultérieurement des coulées du fait des forces centrifuges qui se développent lors du traitement.

Le contenant 18, ou étui, qui est opaque, est fait, par exemple, en carton, en pellicule de matière plastique ou en tout autre matériau étanche à la lumière. Il comprend une première paroi 30 et une seconde paroi 32 double. La paroi double 32 est formée par des rabats Fl, F2, F3 et F4 qui se prolongent au-delà de la première paroi 30. Comme on l'expliquera plus en détail par la suite, notamment à propos de la fig. 16, au moins une zone de la première

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paroi 30 est amincie. On observera que cette zone est plus flexible que la paroi 32 qui, de toute façon, est double comparée à la première paroi 30 et donc relativement plus rigide. Lors de la fabrication, les rabats Fl, F2, F3 et F4 sont pliés et fixés, par exemple par collage, de manière à emprisonner le groupement 17. Des évidements 31a,31b,31cet31dsont découpés dans les rabats et se combinent, lorsque les rabats sont pliés, pour former une ouverture circulaire centrale 34, comme il apparaît clairement sur la fig. 2. Le diamètre de cette ouverture, tel qu'il est, permet le libre passage d'une partie du noyau 12 de manière que ce dernier soit accessible de l'extérieur pour pouvoir coopérer avec un mécanisme d'avance de l'appareil de prise de vues. Une lumière 33, rectangulaire, est découpée dans le rabat F3 et deux échancrures 35 et 35'

sont découpées dans les rabats F2 et F4 respectivement. Les dimensions et les positions des échancrures 35 et 35' sont telles que, lorsque les rabats correspondants et le rabat F3 sont pliés, ces échancrures sont placées en registre avec la lumière 33 découpée dans ce dernier et forment la fenêtre d'exposition.

Comme il apparaît sur les fig. 2 et 3, l'étui 1B est asymétrique. Cette asymétrie est obtenue par des chanfreins 56 disposés aux quatre coins; l'un de ceux-ci 56' est d'une dimension différente de celle des autres.

Ces chanfreins sont destinés à coopérer avec des cales disposées dans les coins d'un logement du corps du boîtier de l'appareil destiné à recevoir le chargeur de manière que celui-ci ne puisse être mis en place que dans une seule et unique position.

La première paroi 30 de l'étui est percée, en son milieu, d'une ouverture circulaire 36 dans laquelle s'adapte un de ses éléments, à savoir le bouchon 19. Ce bouchon est par exemple maintenu par collage. Suivant une variante, le bouchon 19 peut faire corps avec l'étui 18 si ce dernier est fabriqué par moulage d'une matière plastique. Le groupement 17 est monté sur le bouchon 19 par l'intermédiaire du noyau 12. Le noyau et le bouchon sont assemblés, par exemple, par emboîtage, encliquetage élastique, comme il sera décrit plus en détail par la suite, de manière que, lorsque noyau et bouchon sont réunis, ils puissent toutefois tourner l'un par rapport à l'autre, sans pour autant pouvoir se séparer.

Tout rayonnement qui traverse la fenêtre d'exposition formée par la lumière 33 et les échancrures 35 et 35' est arrêté avant de parvenir au disque de pellicule du fait de la présence du volet protecteur 14 et de l'écran 16. Le volet protecteur est fait en un matériau en feuille, relativement fin mais toutefois rigide, qui est opaque aux rayonnements actiniques susceptibles d'exposer le disque de pellicule.

Ce volet protecteur porte un segment 40, en forme d'ailette, dont les dimensions sont telles qu'il est susceptible d'occulter la fenêtre d'exposition. Ce segment est porté par un anneau 42 qui est muni d'au moins une clavette 46 qui est destinée à s'engager, sans jeu,

dans une rainure 48 pratiquée dans le noyau de manière que le volet protecteur fasse corps avec le noyau et soit solidaire en rotation de ce dernier.

L'écran 16, qui est aussi opaque, est découpé dans un matériau en feuille et est aussi percé en son milieu d'une ouverture 50 dont la dimension permet le passage d'une portée 44 du noyau. Cet écran est aussi percé d'une lumière 52 dont la forme générale et la dimension sont adaptées à celles de la lumière 33 à l'aplomb de laquelle elle est disposée. Les dimensions hors tout de l'écran 16 sont telles qu'il s'adapte étroitement à l'intérieur de l'étui et qu'ainsi il est maintenu immobile par rapport à ce dernier.

Lorsqu'un tel chargeur n'est pas placé dans un appareil de prise de vues, le groupement mobile 17 et le volet protecteur 14 forment un groupe mobile qui occupe une orientation particulière déterminée, bien définie, par rapport à l'étui 18 de manière que le segment 40 du volet protecteur 14 occulte la fenêtre d'exposition et la lumière 52 de l'écran 16, écran qui constitue un groupe fixe. Les deux groupes, l'un mobile l'autre fixe, constituent un ensemble. Cette orientation particulière est obtenue comme il sera précisé par la suite. De plus, étant donné que le segment 40 est plus grand que les lumières 33 et 52 entre lesquelles il est disposé, on forme une chicane qui interdit la pénétration de tout rayonnement parasite traversant la fenêtre d'exposition et la lumière et qui risquerait d'atteindre le disque de pellicule 10.

Certains matériaux en feuille dont on fait le support du disque de pellicule, par exemple le polytéréphtalate d'éthylèneglycol, ont la propriété de capter de la lumière par leur tranche et de la propager dans leur épaisseur. Cette propriété fait que l'émulsion photosensible qui est déposée sur un tel support risque d'être voilée même dans des régions de la feuille qui sont éloignées de l'endroit par où la lumière a pénétré. C'est la raison pour laquelle on a découpé un secteur 54 dans le disque de pellicule, secteur évidé qui s'étend du bord 20 de ce dernier vers le centre. La longueur P (fig. 2) de l'arc du secteur 54, mesurée sur un cercle passant par le milieu des plages 65 où seront enregistrées des images, est au moins aussi grande que la longueur de l'arc qui passe par le milieu de l'une de ces plages. Le secteur 54, et ses bords, sont recouverts par le segment 40 du volet protecteur 14. Les régions du disque de pellicule qui se trouvent proches des lumières 33 et 52 se trouvent donc ainsi réduites au maximum du fait de la présence de ce secteur évidé. Cela a pour effet de contribuer encore plus à la protection du disque de pellicule contre tout rayonnement parasite qui s'infiltrerait par les chicanes, comme cela pourrait se faire si un tel chargeur demeurait exposé relativement longtemps à la lumière ambiante.

La fig. 5 représente, à une échelle notablement agrandie, une coupe partielle du chargeur. Comme on le voit bien en examinant cette figure, les différents constituants du chargeur sont maintenus assemblés du fait de l'encliquetage, de l'emboîtement du noyau 12 et du bouchon 19.

Le bouchon 19 est engagé dans l'ouverture 36 pratiquée dans la première paroi 30 de l'étui, comprend une embase 38 circulaire dont la périphérie se termine par un rebord 41 la rculaire dont la périphérie se termine par un rebord 41 au contact duquel est placée la tranche de l'ouverture 36 de la paroi 30 qui y est fixée, par exemple par collage. On voit que dans l'ouverture 36 une clavette 37 fait saillie (fig. 1). Cette clavette est destinée à s'engager dans une rainure 39 du bouchon 19 afin de fixer la position initiale de ce bouchon au cours de la fabrication.

L'embase 38 du bouchon porte, en saillie, un anneau 57 sur la surface extérieure duquel est creusée une gorge 58 circulaire. L'extrémité libre de l'anneau se termine par un chanfrein 60, comme il est dessiné sur la fig. 5. Lorsqu'on assemble le noyau 12 et le bouchon 19, l'anneau 57 s'engage dans un cylindre 61 du noyau. Ce cylindre porte des dents 59, en saillie vers l'intérieur. Chacune de ces dents présente un chanfrein 62. Lors de l'asesmblage, les chanfreins 62 des dents 59 et le chanfrein 60 guident l'anneau 57 dans le cylindre 61 qui, ainsi, s'engagent l'un dans l'autre. A un certain moment se produit un coincement qui fait quelque peu fléchir l'un au moins des anneau et cylindre 61 si bien que les dents 59 glissent contre l'anneau 57, jusqu'à ce qu'elles s'engagent dans la gorge 58 où elles demeurent emprisonnées. Les dimensions des dents et de la gorge sont telles qu'elles permettent un encliquetage, un emboîtement sûr tout en présentant toutefois un certain jeu de manière à maintenir assemblés, l'un dans l'autre, le noyau et le bouchon tout en les autorisant à tourner l'un par rapport à l'autre.

On remarquera en outre que l'anneau 57 et le cylindre 61 forment une chicane qui protège le disque de pellicule 10 contre tout voile résultant de l'infiltration de rayonement par le noyau ou le bouchon.

Le bouchon 19 est muni d'un épaulement 63 qui coopère avec une encoche annulaire 64, placée à la base du cylindre 61, de manière à former une autre chicane qui protège le disque de pellicule 10 contre l'infiltration de rayonnement parasite.

Lorsqu'il faut extraire le disque de pellicule de l'étui du chargeur, par exemple lors du traitement, on sépare le noyau 12 du bouchon 19 en introduisant un outil cunéiforme convenable dans des trous 55 dont la position correspond à celle de chacune des dents 59. Ces trous facilitent aussi le moulage par injection des dents. Quand on

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introduit cet outil dans les trous, l'anneau 57 et/ou le cylindre 61 fléchissent de manière que les dents 59 se dégagent de la gorge 58 afin que le noyau soit libéré du bouchon. On peut alors ouvrir l'étui 18 du chargeur, en le découpant ou en le déchirant, pour en retirer le film. En vue du traitement, on sépare du noyau le volet protecteur qui n'y est pas fixé d'une manière définitive et dont le rôle est terminé à partir du moment où le disque de pellicule est retiré du chargeur. Ce volet est jeté. En procédant de la sorte on élimine tout risque de voir de la composition de traitement retenue entre le volet protecteur et le disque de pellicule. De même, l'écran 16 qui n'est que maintenu d'une manière lâche sur le noyau 12 en est séparé et jeté. Pour faciliter l'élimination du volet protecteur et de l'écran on peut les munir de lignes de moindre résistance.

Comme on le voit sur la fig. 2, il est possible d'enregistrer des images sur les plages 65 dont les milieux sont disposés suivant un cercle P dont le centre A est placé par l'axe d'un passage 116 pratiqué dans le noyau. Comme on le voit en observant cette fig. 2, le cercle P, sur lequel les milieux des plages à exposer sont disposés, se trouve entre la circonférence 20 du disque de pellicule et la périphérie du noyau.

De préférence, chacune des plages 65 est bordée par une marge 67 qui a été préalablement exposée avant l'enregistrement des images avec l'appareil de prise de vues. Cette préexposition des marges constitue une des phases de la fabrication du chargeur et contribue, comme cela sera expliqué par la suite à propos de la rotation pas à pas, au centrage précis des plages à exposer dans l'appareil de prise de vues.

Afin que chacune des plages 65 puisse être successivement placée avec précision dans une position déterminée, que ce soit dans un appareil de prise de vues, dans une tireuse, un projecteur ou dans tout autre appareil, on a agencé le noyau 12 de manière que ce dernier puisse coopérer avec un mécanisme d'avance de tels appareils pour le faire progresser pas à pas. Un mécanisme d'avance de ce type est décrit, par exemple, à propos d'un appareil photographique de prise de vues dans la demande de brevet susmentionné.

Une partie d'un tel mécanisme est représentée sur les fig. 13 et 14. Ce mécanisme est associé à un appareil photographique de prise de vues 66 qui est dessiné sur les fig. 15 et 16 où il est représenté retourné face à face et sens dessus dessous.

Comme on le voit, la paroi antérieure 68 de cet appareil porte un objectif 70 et un viseur 72. La paroi supérieure 76 est munie d'un bouton de déclenchement 74. Le boîtier de cet appareil comprend un dos 78 mobile articulé sur le corps 80 de ce dernier. Un bouton 82 permet de commander un verrou qui retient le dos mobile 78 fermé. Une poignée 84, dont on n'aperçoit qu'une partie sur la fig. 16, permet d'assurer l'avance de la pellicule.

Le corps du boîtier délimite un logement 86 destiné à recevoir un chargeur 11. Les coins de ce logement portent des cales 87a, 87b, 87c et 87d qui créent une asymétrie, complémentaire de celle des chanfreins de l'étui du chargeur. On voit donc ainsi, qu'il n'est possible de placer un chargeur dans ce logement que dans un seul et unique sens. Une ouverture 88 est pratiquée dans une cloison 90 pour laisser apparaître un plateau 92 menant qui tourillonne sur une broche 94 fixe. Cette broche est destinée à s'engager dans le passage 116 du noyau 12. Le plateau menant 92 porte un maneton 96, excentré, qui est placé de manière à pouvoir s'engager dans un trou d'accouplement 118 pratiqué dans le noyau 12.

Cet appareil est muni d'un couloir qui comprend un appui 100, appui qui traverse une découpe 98 pratiquée dans la cloison et qui fait un peu saillie au-dessus de cette dernière. Lorsqu'on a placé un chargeur 11 dans le logement 86 et qu'on a refermé le dos mobile 78, un regard 102 transparent du dos mobile se trouve disposé à l'aplomb de l'embase 38 du bouchon 19 du chargeur. Le dos mobile porte aussi un presseur 104. autre partie du couloir maintenu par deux lames élastiques 106 qui ont tendance à l'éloigner du dos mobile. Lorsque le dos mobile est fermé, le presseur 104 se trouve à l'aplomb de l'appui 100. Lors de certaines phases du fonctionnement de l'appareil, le presseur est maintenu à une certaine distance du chargeur qui se trouve engagé dans le couloir, entre appui et presseur, de manière à ne pas serrer, pincer le chargeur. L'action du presseur sur l'étui du chargeur est réglée par une commande qui comprend un téton 108 qui traverse la cloison 90 et qui est destiné à venir coopérer avec une palette 110 du presseur.

Comme il est indiqué dans la demande de brevet précitée, l'appareil de prise de vues est muni d'un mécanisme d'avance qui centre, successivement, chacune des plages 65 à la fois sur la fenêtre d'exposition du chargeur et sur l'appui 100 du couloir. Une griffe motrice 112, placée à la périphérie du plateau menant 92, est montée de manière que lorsqu'on agit sur la poignée 84, elle décrive un mouvement alternatif suivant un arc de cercle. Un loqueteau de retenue 111 est aussi placé à la périphérie du plateau menant 92, à proximité de la griffe motrice. Ce loqueteau est susceptible de se déplacer entre une position d'immobilisation ou d'arrêt, dessinée sur les fig. 13 et 14 et une position escamotée non représentée.

Afin de pouvoir placer successivement chacune des plages du disque de pellicule dans une position bien définie, que ce soit dans un appareil de prise de vues, une tireuse, un projecteur ou tout autre appareil d'utilisation, le noyau 12 est pourvu à sa périphérie de butoirs 114, par exemple des sailllies latérales, telles des oreilles. Le nombre des oreilles correspond à celui des plages 65. Par exemple, le noyau 12 porte dix oreilles 114 distantes angulairement de 30 de manière à laisser un secteur libre démuni d'oreille, d'un quart de cercle. Ce secteur libre, sans oreille, est à l'aplomb du secteur évidé 54 découpé dans le disque de pellicule. La position relative, propre à chacune des plages 65, par rapport à l'oreille correspondante 114, est maintenue toujours la même pour tous les chargeurs de pellicule. En choisissant les positions de chacune des oreilles 114, à la fois par rapport au noyau 12 et par rapport aux plages 65, il est possible de fixer mécaniquement, avec précision, la position occupée par une plage en agissant simplement sur la mise en place de l'oreille 114 correspondante.

Du fait de la résistance à la déformation et à l'usure des oreilles 114, comparée à celle qu'auraient, par exemple, des perforations qui sont utilisées habituellement avec de la pellicule en bande, il est possible de reproduire avec certitude cette mise en place, ce qui facilite d'autant l'utilisation ultérieure du groupement constitué par le disque de pellicule et le noyau, par exemple lors du tirage ou de la projection.

De nombreux mécanismes d'avance peuvent être utilisés pour faire tourner pas à pas le noyau. Comme il est indiqué par exemple dans la demande précitée, au début d'un cycle de fonctionnement, le loqueteau de retenue 111 immobilise initialement le noyau en prenant contact avec l'un des flancs de l'oreille 114 qui est placée en amont, dans le sens de rotation du noyau, de l'oreille 114 qui correspond à la plage 65 à centrer sur la fenêtre d'exposition. La griffe motrice 112 décrit alors un arc de cercle en direction de l'oreille 114, correspondant à la plage à centrer sur la fenêtre d'exposition, s'accroche sur cette oreille et inverse son sens de déplacement en faisant ainsi tourner le noyau. Le loqueteau de retenue 111 est immédiatement escamoté pour laisser le noyau 12 tourner sous l'action de la griffe motrice 112. Après que l'oreille 114, qui était précédemment au contact du loqueteau de retenue 111, a franchi ce dernier, le loqueteau reprend sa position d'arrêt. En continuant sa course, la griffe motrice 112 entraîne l'oreille 114 qu'elle accroche contre le loqueteau de retenue 111 : le noyau 12 est arrêté, immobilisé. Si l'on fixe avec précision la position qu'occupe le loqueteau de retenue par rapport à la fenêtre d'exposition de l'appareil de prise de vues, fenêtre d'exposition délimitée par l'appui 100, chacune des plages à exposer peut être successivement placée dans une position précise par rapport à cette fenêtre d'exposition. Un nouveau cycle d'avance du disque de pellicule se reproduit à chaque manœuvre de la poignée 84; ainsi chacune des plages 65 est centrée à son tour sur la fenêtre d'exposition.

Suivant une autre solution, on peut faire tourner le noyau 12 en se servant seulement du maneton 96 qui est engagé dans le trou

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d'accouplement 118 du noyau. Dans un tel cas le plateau menant 92 qui porte le maneton 96 peut être entraîné par friction et un loqueteau de retenue, analogue au loqueteau 111, est alors disposé et utilisé d'une manière similaire à celle de ce dernier pour arrêter les oreilles 114 et ainsi immobiliser le noyau pour centrer sur la fenêtre d'exposition la plage 65 correspondant à l'oreille imobilisée.

Selon une variante d'exécution on dispose d'un butoir supplémentaire, par exemple en faisant une entaille 113 à la périphérie du noyau. Cette entaille est disposée entre deux oreilles et est placée de manière à correspondre au secteur évidé 54 du disque de pellicule. Une griffe motrice 115 du mécanisme d'avance de l'appareil coopère alors avec l'entaille 113 pour provoquer la rotation initiale du noyau.

Pour savoir identifier celle des plages 65 qui se trouve centrée sur la fenêtre d'exposition, on a prévu un dispositif de numérotation qui est notamment dessiné sur les fig. 3 et 5.

Des trous 120 sont percés dans le bouchon 19. Ces trous sont disposés en cercle et sont distants angulairement d'une valeur égale à celle séparant les plages 65. Chacun de ces trous est associé à un numéro 122 inscrit sur le bouchon 19 et correspond à l'une des plages 65 à exposer, comme on le voit sur la fig. 4. Un sabot 124 (fig. 8) en L est disposé sur le noyau dans une position relative déterminée par rapport aux plages 65. Ce sabot présente une surface 126, dirigée vers le bouchon, disposée de manière à surplomber les trous 120. La surface 126 est, de préférence, enduite d'un produit réfléchissant facilement visible. Lorsque le noyau tourne, pas à pas, la surface 126 se trouve, successivement, au droit de chacun des trous 120 et apparaît au travers du regard 102. On peut ainsi identifier facilement laquelle des plages à exposer est prête à enregistrer une image.

On observera que si le groupement, c'est-à-dire le noyau et le disque de pellicule qu'il porte, tourne alors que le chargeur n'est pas placé dans un appareil de prise de vues ou dans toute autre enceinte à l'abri de rayonnements actiniques, on voile au moins celles des plages du disque de pellicule qui ont défilé devant la fenêtre d'exposition du chargeur et, peut être, aussi les plages voisines. Il est aussi clair que si le disque de pellicule tourne de plus d'un tour, on risque de faire une double exposition de l'une au moins des plages.

C'est pourquoi le chargeur de pellicule est muni d'une sûreté entièrement logée dans l'étui du chargeur.

Cette sûreté est double. Elle est conçue de telle sorte qu'elle empêche momentanément de faire tourner le noyau et, notamment, aussi le disque de pellicule tant que le chargeur n'est pas placé dans un appareil de prise de vues et, ensuite, autorise cette rotation du fait de sa neutralisation lors du chargement dans un appareil.

Cette sûreté interdit aussi une rotation de plus d'un tour complet du noyau et lorsqu'elle agit ainsi, après exposition de toutes les plages du disque de pellicule, le blocage est inviolable et elle ne peut pas être mise hors service lors d'une réutilisation d'un chargeur déjà exposé dans un appareil de prise de vues.

Cette sûreté sera maintenant décrite notamment en relation avec les fig. 4 et 8 où elle est représentée dans sa position initiale, active, où elle empêche momentanément la rotation du noyau, et donc du disque de pellicule, avant la mise en place du chargeur dans un appareil de prise de vues.

Comme on voit, le bouchon 19 porte une barrette 128, en porte à faux, dont l'une des extrémités 129, libre, est disposée de manière à coopérer avec un coin double 130 associé au noyau 12. Tant que le chargeur n'est pas placé dans un appareil de prise de vues,

l'extrémité libre 129 de la barrette élastique 128 repose dans un cran 132 placé sur la face inférieure du coin double. C'est la position dessinée en trait discontinu sur les fig. 8 et 10. L'emprisonnement initial de l'extrémité libre 129 de la barrette dans le cran 132 interdit toute rotation relative du noyau 12 par rapport au bouchon 19. Etant donné que cette position initiale, active, est donnée au chargeur lors de sa fabrication, il ne peut en résulter aucune rotation malencontreuse du disque de pellicule avant la mise en place du chargeur dans un appareil de prise de vues.

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Par contre, lorsqu'on place un tel chargeur dont le noyau et le bouchon sont immobilisés, temporairement, l'un par rapport à l'autre dans le logement 86 d'un appareil de prise de vues, le maneton 96, dont la longueur est convenablement adaptée, pénètre dans le trou d'accouplement 118 et vient prendre appui contre un toit 134, ou analogue, placé sur la barrette élastique 128 à l'aplomb du trou d'accouplement 118 (voir notamment fig. 9). Le maneton 96, en prenant appui sur le toit 134 de la barrette élastique 128, fait fléchir cette dernière vers le bas, comme il est dessiné sur les fig. 8 et 9, de manière à libérer son extrémité libre 129 du cran 132 où elle était initialement prisonnière: le noyau 12 est désolidarisé du bouchon 19 et peut donc tourner par rapport à ce dernier. Lorsque le noyau tourne, le maneton d'accouplement glisse sur le toit 134 et s'en sépare si bien que l'extrémité libre 129 de la barrette 128 glisse contre l'une des rampes inférieures 133-135 du coin double 130, suivant le sens de rotation du noyau. Ensuite, l'extrémité libre 129 de la barrette échappe à l'un des sommets 136 ou 138 de l'un des saillants 140-142 du coin double 130. La barrette élastique 128 reprend alors, d'elle-même, sa position d'équilibre, du fait de son élasticité inhérente, et occupe la position où elle est dessinée sur la fig. 4. Etant donné que le noyau 12 peut tourner, par rapport au bouchon 19, dans l'un ou l'autre des deux sens possibles et du fait que le coin double 130 est symétrique, il est clair que l'on peut faire tourner le noyau 12 dans n'importe lequel des deux sens tant qu'il est désolidarisé du bouchon. Dans ces conditions on voit, comme cela sera expliqué par la suite, que cette sûreté peut aussi être reverrouillée, quel que soit le sens de rotation.

Suivant un autre mode de réalisation il est possible de déloger l'extrémité libre de la barrette du coin double en agissant différemment avec la broche 94 du mécanisme d'avance de l'appareil de prise de vues.

Suivant cet autre mode de réalisation, non dessiné, on prolonge cette broche, par rapport à celle qui est dessinée sur les fig. 8 et 11, de manière qu'elle s'engage suffisamment dans le passage 116, pratiqué au centre du noyau, pour prendre appui et enfoncer la barrette élastique 128 afin de dégager son extrémité libre 129 du cran 132. Toutefois, on observera que, étant donné que la broche 94 a un axe géométrique qui coïncide avec l'axe géométrique de rotation du noyau, une broche ainsi allongée frotte continuellement contre la barrette 128. Pour un tel mode de réalisation, il faut déterminer avec précision la longueur de la broche pour éviter d'abaisser l'extrémité libre 129 de la barrette élastique au-dessous des sommets 136 et 138 des saillants 140 et 142.

On reprend maintenant la description concernant le mode de réalisation dessiné. Lorsque le noyau a presque terminé un tour complet, la barrette 128 rencontre le coin double 130. Toutefois comme cela est dessiné en trait discontinu sur la fig. 6, la barrette 128, qui a repris sa position d'équilibre après avoir été délogée du cran 132, vient progressivement au contact de l'une des rampes 144,146 supérieures que porte chacun des saillants 140 et 142, respectivement, du coin double 130, et cela suivant le sens de rotation du noyau. Au fur et à mesure que l'extrémité libre de la barrette glisse contre l'une de ces rampes supérieures, elle se soulève pour finalement venir se loger dans un cran 148 de la partie supérieure du coin double 130, comme cela est dessiné sur les fig. 11 et 12. En observant la fig. 11, on voit qu'au fur et à mesure que l'extrémité libre de la barrette s'est soulevée lors de son glissement contre l'une des rampes supérieures d'un des saillants du coin double, la barrette a fléchi élastiquement vers le haut, en s'éloi-gnant de sa position d'équilibre: elle est venue finalement s'engager dans le cran supérieur et elle conserve une certaine incurvation. Du fait de son élasticité inhérente la barrette tend à demeurer dans le cran 148. Le maneton 96 ne peut plus agir pour neutraliser la sûreté car bien qu'il frotte de nouveau sur le toit 134, il a pour effet de repousser vers le bas la barrette élastique et, donc, ne fait que maintenir l'extrémité libre 129 de la barrette 128 dans le cran supérieur 148 du coin double, sans pouvoir l'en déloger. Lorsque la sûreté a pris la position où elle assure un verrouillage définitif,

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permanent, on voit qu'il est impossible de faire tourner le noyau 12 par rapport au bouchon 19, même si on extrait puis replace le chargeur dans un appareil de prise de vues.

Etant donné que le segment 40 du volet protecteur 14 occulte la lumière 52 de l'écran, lorsque la sûreté occupe sa position d'accouplement définitif, les images latentes enregistrées sur les plages du disque de pellicule se trouvent protégées tant que ce dernier n'est pas retiré de l'étui du chargeur, en vue de son traitement.

De ce qui précède, on voit que la sûreté comprend d'une part un embrayage dont les organes complémentaires (barrette du bouchon et cran inférieur du coin double du noyau) coopérants sont portés par un élément du contenant et le noyau pour assurer une réunion déverrouillable, temporaire, interdisant momentanément au noyau de tourner avant exposition du disque de pellicule et, d'autre part, un accouplement dont les organes complémentaires (barrette du bouchon et cran supérieur du coin double du noyau) coopérants sont portés par un élément du contenant et le noyau pour assurer un blocage inviolable, permanent, interdisant définitivement au noyau de tourner après exposition complète du disque de pellicule.

On se reportera maintenant aux fig. 21 et 22 qui représentent un autre mode de réalisation de la sûreté.

Le bouchon 19 porte une première barrette élastique 210 dont l'extrémité libre 226 est destinée à coopérer avec un cran 230 du noyau 12 pour l'empêcher de tourner dans le sens opposé à celui des aiguilles. Lorsqu'un tel chargeur est placé dans un appareil de prise de vues, une tige 212 de l'appareil appuie sur la barrette 210, parallèlement à l'axe de rotation, pour séparer l'extrémité libre 226 du cran 230: le noyau peut alors tourner dans le sens des aiguilles d'une montre.

Une seconde barrette élastique 214 du bouchon 19 porte un bossage 236 qui est, initialement, au contact d'un ergot 218 du noyau pour interdire à ce dernier de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. Quand le noyau a été libéré par la première barrette 210, il est entraîné, dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, par le mécanisme d'avance de l'appareil si bien que l'ergot 218 glisse contre la seconde barrette 214 qu'il fait, ainsi, fléchir pour lui faire prendre la position où elle est dessinée sur la fig. 21. Le noyau peut faire un tour complet jusqu'à ce que l'ergot 218 s'engage dans un cran 246 ménagé sur la seconde barrette 214. A la fin de la rotation, l'ergot 218 prend appui contre la surface intérieure de la seconde barrette 214 qu'il fait alors fléchir, vers l'extérieur, comme il est dessiné en trait discontinu sur la fig. 22 jusqu'à ce qu'il s'engage dans le cran 246 où il se trouve emprisonné. Lorsque l'ergot 218 est engagé dans le cran 246, la sûreté assure un verrouillage permanent et il est impossible de faire tourner relativement l'un à l'autre bouchon et noyau.

Ici aussi on peut constater que la dureté comprend un embrayage déverrouillable agissant avant l'exposition et un accouplement inviolable agissant après l'exposition.

Si l'on se reporte à la demande de brevet précité, dans l'un des modes de réalisation qui y est décrit, le mécanisme d'avance peut faire tourner le disque de pellicule de manière à centrer successivement chacune des plages du disque derrière la fenêtre d'exposition sans toutefois faire décrire au disque un tour complet. Le sens de rotation du disque de pellicule est alors inversé et le disque est replacé dans sa position initiale. On observera que la variante d'exécution du chargeur décrit à propos des fig. 21 et 22 convient aussi à ce mode de réalisation de cet appareil de prise de vues.

Si l'on revient maintenant au premier mode de réalisation du chargeur, on observera que, du fait de la conception symétrique du double coin qui présente ainsi deux saillants 140 et 142 face à face et opposés l'un à l'autre, la barrette élastique 128 peut progresser et s'engager dans le cran 148 en glissant contre l'une ou l'autre des rampes supérieures 144 et 146. Le blocage définitif et permanent qu'assure la sûreté est ainsi obtenu quel que soit le sens de la rotation du noyau par rapport au bouchon et l'immobilisation est aussi assurée à rencontre d'une rotation dans l'un ou l'autre sens.

En revenant au mode de réalisation représenté sur les fig. 21 et 22, on remarque que l'incurvation 250 donnée à l'extrémité de la seconde barrette 214 fait que si l'ergot 218 s'en approche en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, il la repousse vers l'extérieur jusqu'à ce qu'il s'engage dans le cran où il est immobilisé du fait du rappel de la barrette, rappel dû à son élasticité inhérente. Ce mode de réalisation de la sûreté comprend, lui encore, un embrayage déverrouillable et un accouplement définitif dont il est aisé de reconnaître les organes complémentaires coopérants respectifs.

Une autre caractéristique importante du chargeur est qu'il permet de savoir, d'un seul coup d'oeil, si le chargeur est dans une situation où sa sûreté assure un blocage permanent et définitif du noyau et du bouchon, ce qui évite de tenter d'utiliser un chargeur déjà exposé.

La description qui suit se rapporte plus particulièrement aux fig. 1 à 12. Un hublot 150 est ménagé dans le noyau 12 de manière à se trouver à l'aplomb du coin double 130, afin que l'on puisse voir l'extrémité libre 129 de la barrette élastique 128, lorsque cette dernière est prisonnière du cran 138. En portant un repère approprié, par exemple de couleur, sur la face supérieure de l'extrémité 129 de la barrette 128, on voit qu'il est possible d'observer ce repère de l'extrémité 129 de la barrette 128 au travers du hublot 150.

Lorsque ceci se produit, on sait que le disque de pellicule a été totalement exposé. De préférence, lorsqu'on se sert d'une couleur pour faire un repère sur l'extrémité de la barrette élastique, on en choisit une qui est particulièrement voyante.

Sur le mode de réalisation représenté aux fig. 21 et 22, cette indication est obtenue au moyen d'un drapeau qui est mis en place par la seconde barrette 214 lorsqu'elle est fléchie par l'ergot 218.

On reviendra maintenant au mode de réalisation initiale du chargeur. Grâce à l'économie particulièrement judicieuse de ce chargeur on peut rigoureusement placer le disque de pellicule dans le plan de mise au point nette d'un appareil de prise de vues. Cette mise en place, particulièrement précise, est obtenue en assurant un contact intime, directement ou par l'intermédiaire de l'écran, d'une plage du disque avec une partie du couloir de l'appareil de prise de vues. Dans le cas d'un contact indirect, par l'intermédiaire de l'écran, il faut alors s'assurer, avec beaucoup de soin, de la constance et de la régularité de l'épaisseur du matériau dont est fait l'écran.

En examinant la fig. 17, on voit qu'au moins juste avant et durant toute l'exposition, la première paroi 30 de l'étui du chargeur est au contact du presseur 104. Cette première paroi 30 est mince, relativement au moins à la seconde paroi 32 double, et se trouve donc ainsi être relativement flexible, au moins dans sa zone qui se trouve intercalée entre le presseur 104 et le disque de pellicule 10. L'appui 100 du couloir est de forme et de dimensions telles qu'il pénètre la fenêtre d'exposition, c'est-à-dire dans les lumières 33 et 52 du chargeur, de manière à prendre appui, directement, sur la couche d'émulsion photosensible 13 du disque de pellicule 10, comme cela ressort clairement de l'examen de la fig. 17.

Lors de l'exposition, un objectif 70 forme une image de la scène à enregistrer pendant la durée de l'ouverture des pales d'un obturateur 154. L'axe optique est, par exemple, coudé par une surface réfléchissante, telle un miroir 152 ou un prisme non représenté. Du fait de la minceur relative de la première paroi 30 de l'étui du chargeur, au moins dans la zone où elle est au contact du presseur 104, la plage 65 du disque de pellicule 10 qui se trouve centrée sur l'axe optique est assurée d'être mise, élastiquement, en contact intime avec l'appui 100 et donc d'être disposée avec précision dans le plan de mise au point nette.

Les fig. 23 à 25 sont des coupes, partielles, de variantes d'exécution de la première paroi de l'étui du chargeur, dans sa zone qui est opposée à la lumière 33, donc à la fenêtre d'exposition. Dans chacun de ces modes d'exécution, la première paroi 30 est faite en une matière plastique, relativement rigide, pour protéger le disque de pellicule. Cette paroi est percée d'une lucarne 180 recouverte

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d'une membrane qui présente une bonne aptitude à transmettre les efforts développés par le presseur 104.

Sur la fig. 23, la lucarne 180 est occultée par une membrane 181, fine et flexible, faite en une matière plastique opaque. Cette membrane est fixée à la périphérie de la lucarne par toute technique convenable, par exemple par soudage ou collage.

La variante dessinée sur la fig. 24 est presque analogue à celle de la fig. 23 mais, dans ce cas, la membrane 182 est faite d'un seul tenant avec la paroi 30 avec laquelle elle fait corps tout en étant plus mince que cette dernière. La membrane est réunie à la paroi par un pli 185 qui facilite leurs déplacements relatifs.

Sur la fig. 25, la variante qui y est représentée comprend une membrane 184 fine, flexible et opaque fixée de toute manière convenable à la périphérie de la lucarne 180 découpée dans la paroi 30. Sur cette membrane on a fixé un encart 183 fait, par exemple, en une matière plastique relativement épaisse.

Le téton 108 de la commande, qui coopère avec la palette 110 du presseur 104 (voir fig. 16), est mis en œuvre de manière que le presseur applique le disque de pellicule contre l'appui du couloir, au moins juste immédiatement avant et pendant l'exposition. Inversement, ce doigt agit pour écarter, éloigner le presseur afin qu'il n'exerce aucun effort sur le disque de pellicule, au moins pendant que cette dernière se déplace par rapport à l'appui 100 du couloir. En supprimant ainsi, momentanément, les efforts qui appliquent le disque de pellicule contre une partie du couloir, on facilite leur déplacement relatif et on évite, par la suppression des frottements, les risques de rayures et d'éraflures de la couche d'émulsion photosensible du disque de pellicule.

Suivant une variante de construction, non dessinée, du chargeur, la lumière 52, découpée dans l'écran 16, a pratiquement les mêmes dimensions que celles de l'ajour 156 ménagé dans l'appui 100 du couloir. Dans un tel mode de réalisation, l'appui 100 ne pénètre pas dans la lumière 52 et ne fait que traverser la lumière 33 de la fenêtre d'exposition de l'étui du chargeur: l'appui ne repose donc qu'à la périphérie de l'écran qui borde la lumière 52. Du fait que l'écran 16

est, de préférence, fait en un matériau en feuille, relativement mince et plat, dont l'épaisseur est relativement constante et régulière et peut être maintenue dans des tolérances très étroites, la mise en place, précise, de chacune des plages 65 à exposer du disque de s pellicule par rapport à l'appui 100 peut donc être assurée, même lorsque l'appui 100 ne repose pas directement contre le disque de pellicule.

On se reportera maintenant aux fig. 18 et 19 où est dessiné un appareil qui tire partie des avantages apportés par le chargeur objet io de l'invention.

Sur la fig. 18, on a enfilé des groupements 17,17', faits des noyaux 12 portant leurs disques de pellicule 10 traitée, sur une barre 160. Cette barre traverse le passage 116 des noyaux de manière à former une brochette, comme on le voit sur la fig. 18. Une clavette 15 de la barre 160 s'engage dans la rainure 117 des noyaux de manière à donner à tous les disques de pellicule une seule et même orientation et de manière à leur interdire de tourner par rapport à la barre.

Un projecteur ou visionneuse, par exemple un vidéo-lecteur, comprend une source lumineuse 158 et des prismes 164 disposés sur un axe optique 163. Ce vidéo-lecteur comprend, aussi, des composants optiques et électroniques 161 équipés, notamment, d'un tube image 162. Sur ce tube on forme, successivement, une image des plages 65.

Les secteurs évidés 54 des disques de pellicule se trouvent alignés et forment un chenal qui permet aux prismes 164 de se déplacer, parallèlement à l'axe de la barre 160, pour venir s'aligner avec celui des disques de pellicule choisi qu'il enserre. Il suffît alors de faire tourner la brochette pour centrer l'une quelconque des plages 65 sur l'axe optique 63. En observant la fig. 19, on voit que les prismes peuvent pénétrer dans la brochette de disques de pellicule pour venir enserrer l'un quelconque d'entre eux sans être gênés par ceux qui se trouvent de part et d'autre de celui choisi. Cela résulte du fait que les disques sont relativement flexibles et peuvent momentané-35 ment se déformer élastiquement.

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6 feuilles dessins

Claims

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1. Chargeur de pellicule comprenant un disque de pellicule photographique et un noyau qui forment un groupement mobile en rotation, caractérisé en ce que le disque est percé d'un orifice central, et en ce que le noyau présente une collerette ouverte à sa périphérie et traversant l'orifice du disque, le disque étant fixé d'une manière permanente, indissociable à la collerette.

2. Chargeur conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le disque est fixé définitivement à la collerette par les parois latérales de cette dernière.

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REVENDICATIONS

3. Chargeur conforme à l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le noyau porte des moyens d'entraînement pour le faire tourner.

4. Chargeur conforme à la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement sont placés à la périphérie du noyau.

5. Chargeur conforme à l'une des revendications 3 ou 4. caractérisé en ce que les moyens d'entraînement se présentent sous la forme de butoirs qui possèdent, chacun, deux flancs opposés radiaux.

6. Chargeur conforme à la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement comprennent un butoir supplémentaire utilisé pour produire une rotation initiale du noyau.

7. Chargeur conforme à la revendication 3. caractérisé en ce que le disque de pellicule porte des plages pour enregistrer des images et en ce que les moyens d'entraînement sont en nombre au moins égal à celui des plages.

8. Chargeur conforme à la revendication 7, caractérisé en ce que les plages images sont bordées de marges préexposées et en ce que chacun des moyens d'entraînement est associé à une plage particulière et occupe une position déterminée par rapport à la plage qui lui correspond.

9. Chargeur conforme à la revendication 8, caractérisé en ce que les marges préexposées des plages images du disque de pellicule sont disposées suivant un cercle centré sur le noyau et en ce que le disque présente un secteur évidé qui intercepte ce cercle.

10. Chargeur conforme à la revendication 9, caractérisé en ce que le secteur évidé occupe une place au moins aussi grande que celle d'une plage image.

11. Chargeur conforme à la revendication 1, comprenant un contenant plat où le groupement mobile est placé entre deux parois opposées opaques destinées à être disposées entre un presseur et un appui du couloir d'un appareil de prise de vues, caractérisé en ce que dans l'une de ces parois une fenêtre d'exposition est ménagée pour exposer le disque de pellicule.

12. Chargeur conforme à l'une des revendications 8 ou 11, caractérisé en ce que les dimensions de la fenêtre d'exposition sont plus grandes que celles des plages images bordées de marges préexposées.

13. Chargeur conforme à l'une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que la paroi du contenant, opposée à celle où est ménagée la fenêtre d'exposition, est, comparée à l'autre, mobile au moins dans une zone située à l'aplomb de la fenêtre d'exposition.

14. Chargeur conforme à la revendication 13, caractérisé en ce que la zone mobile comprend une membrane.

15. Chargeur conforme à l'une des revendications 13 ou 14, caractérisé en ce que la zone mobile comprend une lucarne obturée par un organe ayant un encart rigide.

16. Chargeur conforme à l'une des revendications 11 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend un écran opaque (16) qui est placé entre le disque de pellicule et la paroi du contenant où est ménagée la fenêtre d'exposition et qui est percé d'une lumière centrée sur la fenêtre d'exposition.

17. Chargeur conforme à l'une des revendications 1, 3,11,13 ou 16, caractérisé en ce qu'il comprend une sûreté agencée pour empêcher le groupement de tourner.

18. Chargeur conforme à la revendication 17, caractérisé en ce que la sûrete comprend un accouplement dont les organes complémentaires coopérant sont portés par un élément du contenant et le noyau pour assurer un blocage inviolable permanent interdisant au groupement de tourner après exposition complète du disque de pellicule.

19. Chargeur conforme à la revendication 18, caractérisé en ce que l'accouplement interdit au groupement de tourner après exposition complète quel que soit le sens de la rotation du groupement lorsqu'il regagne sa position initiale.

20. Chargeur conforme à l'une des revendications 18 ou 19, caractérisé en ce qu'il porte un repère pour signaler quand l'accouplement interdit au groupement de tourner après exposition complète du disque de pellicule.

21. Chargeur conforme à l'une des revendications 17 à 20, caractérisé en ce que la sûreté comprend un embrayage dont les organes complémentaires coopérant sont portés par un élément du contenant et le groupement pour assurer une réunion déverrouilla-ble temporaire interdisant momentanement au groupement de tourner avant exposition du disque de pellicule.

22. Chargeur conforme à l'une des revendications 3 ou 17, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement sont placés sur l'une des faces du noyau et en ce que la sûreté coopère avec l'autre face du noyau.

23. Chargeur conforme aux revendications 8 et 17, caractérisé en ce qu'il comprend un volet protecteur qui est mobile en rotation avec le noyau et qui porte un segment dont les dimensions lui permettent de recouvrir au moins une partie du secteur évidé.

24. Chargeur conforme aux revendications 8 et 20, caractérisé en ce qu'il comprend un volet protecteur qui est mobile en rotation avec le noyau et qui porte un segment dont les dimensions lui permettent de recouvrir au moins une partie du secteur évidé.

25. Chargeur conforme à la revendication 23, caractérisé en ce que le volet protecteur est interposé entre le contenant et l'écran.

26. Ensemble d'un chargeur selon la revendication 11 et d'un appareil de prise de vues photographique logeant ce chargeur entre un presseur et un appui du couloir.

27. Ensemble selon la revendication 26, caractérisé en ce que les dimensions de la fenêtre d'exposition du chargeur sont telles que l'appui du couloir puisse y pénétrer.

28. Ensemble selon la revendication 27, comprenant un chargeur selon la revendication 16, caractérisé en ce que les dimensions de la lumière de l'écran sont telles que l'appui du couloir puisse y pénétrer.

29. Ensemble selon la revendication 27, comprenant un chargeur selon la revendication 16, caractérisé en ce que les dimensions de la lumière de l'écran sont telles que l'appui du couloir ne puisse pas y pénétrer.

30. Ensemble selon la revendication 26, comprenant un chargeur selon la revendication 21, caractérisé en ce que l'appareil de prise de vues est muni d'une clé agencée pour déverrouiller l'embrayage lorsque le chargeur est en place dans l'appareil, afin de libérer le groupement mobile du chargeur et lui permettre d'être entraîné en rotation.