CH621634A5 - - Google Patents

Description

La présente invention concerne un procédé et un appareil de réalisation d'un enregistrement panoramique parallactique 6s brouillé ou codé, par exemple imprimé.

Le terme «graphe» utilisé dans le présent mémoire s'applique à tout objet dont une image photographique peut être formée, et il désigne de façon générale des objets bidimension-nels et tridimensionnels, notamment des photographies, des dessins, des figures, des signes, des symboles, des dessins au trait comprenant des caractèrea alphanumériques, des signatures, des éléments solides, des matières continues en demi-teintes ou non, etc.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique no. 3 937 565 décrit un procédé et un appareil de codage d'une image d'un graphe afin que l'image ne puisse pas être reconnue facilement ni reproduite et ne puisse pas être facilement décodée sans conais-sance particulière des caractéristiques du processus de codage. Le procédé et l'appareil décrits mettent en œuvre une caméra autostéréoscopique destinée à photographier l'objet afin qu'un enregistrement panoramique parallactique soit obtenu. Plus précisément, l'appareil de prise de vues a un écran lenticulaire et un élément photosensible est placé dans le plan image combiné de l'appareil de prise de vues, formé par l'objectif et l'écran lenticulaire. L'image du graphe à coder est initialement focalisée sur l'élément photosensible dans le plan image de l'appareil de prise de vues qui est grand ouvert, si bien que la latitude de mise au point est relativement faible. L'objectif est alors fermé par réduction de l'ouverture du diaphragme afin que la latitude de mise au point augmente. L'écran lenticulaire et l'élément photosensible sont alors déplacés longitudinalement suivant l'axe optique de Pa'ppareil de prise de vues, vers l'objectif ou loin de celui-ci vers le bord de la latitude de mise au point mais dans les limites de celle-ci. L'obturateur de l'appareil est ouvert et expose l'élément photosensible à la lumière provenant du graphe. Pendant l'exposition, l'écran lenticulaire et l'élément photosensible bougent ensemble par rapport à l'objectif de l'appareil et exposent des parties successives de l'élément photosensible placé sous l'écran. Les mouvements relatifs sont tels que l'image ponctuelle du centre de l'objet du graphe est enregistrée au centre de l'élément photosensible sous forme d'un point flou qui se déplace progressivement au cours du mouvement relatif de l'objectif, de l'écran lenticulaire et de l'élément photosensible.

Les images formées sur l'élément photosensible sont une dissection lenticulaire de l'image du graphe ainsi qu'une image dans laquelle le déplacement entre le centre de l'objet et le second point conjugué introduit un facteur de brouillage. L'image brouillée n'est pratiquement pas reconnaissable et elle ne peut pas être identifiée facilement sans aide visuelle.

Lors de la reconstitution, du débrouillage ou du décodage de l'image brouillée, un second écran lenticulaire transparent du même type que le premier utilisé pour le codage, est alors utilisé. Cet écran supplémentaire est mis en position repérée, c'est-à-dire que les lenticules de l'écran sont orientées afin qu'elles aient, par rapport à l'image brouillée, la même relation que le premier écran, par rapport à l'image photographique du graphe original. Lorsque le second écran est convenablement disposé, l'observateur peut facilement voir l'image débrouillée par observation à travers le second écran.

Bien que ce dispositif et ce procédé puissent donner satisfaction pour une production à relativement petite échelle, le temps relativement long d'exposition nécessaire à l'exposition de chaque élément photosensible dans l'appareil de prise de vues autostéréoscopique empêche une production en grandes séries d'images photographiques brouillées. En outre, comme chaque élément photosensible est exposé dans la latitude de mise au point mais à une certaine distance du plan image, et bien que l'image brouillée soit discernable après décodage, elle n'est pas aussi nette que si l'élément photosensible était exposé dans le plan image. En outre, bien que l'image brouillée soit difficilement discernable à l'œil nu, les variations des ombres et du contraste de l'image brouillée suggèrent la présence d'une image brouillée.

L'invention a pour but un perfectionnement du dispositif et

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du procédé décrits dans le brevet précité des Etats-Unis d'Amérique no. 3 937 565.

Selon l'invention le procédé de réalisation d'un enregistrement panoramique parallactique codé ou brouillé d'un objet, à l'aide d'un appareil de prise de vues comprenant un objectif 5 pourvu d'une fente de transmission de lumière, un graticule positionné de manière à définir avec l'objectif un plan image combiné, et un obturateur mobile par rapport à l'objectif de manière à exposer le plan image combiné à la lumière traversant la fente et à former une ouverture qui balaie le plan image, est 10 caractérisé en ce qu'on déplace l'obturateur pour former une image de l'objet dans la latitude de mise au point du graticule et de l'objectif, en ce qu'on déplace simultanément l'objet et l'appareil relativement l'un à l'autre transversalement à l'axe optique de l'objectif en formant une image dans ladite latitude 15 de mise au point et en ce qu'on expose un élément photosensible à l'image ainsi formée dans ladite latitude de mise au point.

L'appareil pour la mise en œuvre du procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un objectif pourvu d'une fente de transmission de lumière, un graticule positionné 20 par rapport à l'objectif de manière à définir avec ce dernier un plan image combiné, des moyens d'exposition commandés de façon sélective pour permettre la formation, en coopération avec la fente, d'une image de l'objet dans le plan image combiné, un support de l'objet, et des moyens pour déplacer le 25 support relativement à la fente, en même temps que les moyens d'exposition pour former une ouverture assurant le balayage du plan image et la formation de l'image.

Les caméras ou appareils de prise de vues utilisés peuvent comprendre de façon générale un objectif, de préférence corrigé 30 afin qu'il ait un champ plan (cette expression indiquant que la surface dans laquelle les images les plus nettes observées par l'objectif lorsque l'objet observé se trouve à l'infini ou le lieu de tous les points de focalisation de la lumière collimatée dans l'image qui est formée par l'objectif est un plan). La réduction 35 ou l'élimination pratiquement totale des rayons marginaux, avec amélioration de la qualité de l'image, est obtenue à l'aide d'un diaphragme, de préférence sous forme d'une fente, permettant la constitution d'un objectif à fente. La fente doit être suffisamment large pour que la diffraction ne soit pas importante et pour 40 que la lumière passant dans l'objectif suffise à la formation d'une image. La longueur de la fente est de préférence égale à la largeur de l'objectif. L'ojectif à fente peut comprendre différents types d'objectif. Par exemple, il peut être formé par une simple lentille biconvexe ayant un cache opaque formant une 45 fente, orientée avantageusement horizontalement, devant la lentille. Dans une variante, l'objectif à fente peut être formé par un objectif allongé et relativement petit, en forme de bloc, ayant au moins une face courbe afin que l'objectif puisse être placé horizontalement dans sa direction allongée, sa surface courbe 50 focalisant les rayons incidents dans le plan image de l'appareil de prise de vues (le plan image étant la surface considérée en général comme un plan, dans laquelle un objectif forme l'image la plus nette de l'objet qui se trouve dans une certaine position devant l'objectif). Ainsi, l'expression «direction allongée de 55 l'objectif à fente» désigne aussi la direction allongée correspondant à la fente du cache ou la direction allongée d'un objectif allongé, suivant la nature de l'objectif utilisé.

Le graticule peut être sous forme d'une grille ayant des bandes opaques étroites et sensiblement parallèles, séparées par 60 des bandes transparentes plus étroites, ou il s'agit avantageusement d'un écran lenticulaire ayant des lenticules hémicylindriques allongées, parallèles et contiguës. Le graticule est placé entre l'objectif à fente et le plan image, très près de ce dernier. Les bandes ou lenticules hémicylindrique sont normalement 65 orientées perpendiculairement à la longueur de l'objectif à fente si bien que, lorsque la fente est horizontale, les bandes ou lenticules du graticule sont verticales. En outre, l'appareil de prise de vues peut comprendre un obturateur focal, placé soit juste avant soit juste derrière l'objectif. Un tel obturateur est habituellement un rideau opaque ayant une fente allongée, disposée normalement parallèlement aux bandes ou lenticules du graticule et mobile afin que la fente se déplace parallèlement à la longueur de l'objectif à fente (de préférence en direction horizontale). Un élément photosensible, par exemple un film sensibilisé, est placé dans le plan image combiné du graticule et de l'objectif. Lors de l'exposition dans l'appareil, l'obturateur focal est commandé anfin que la fente verticale de l'obturateur se déplace horizontalement, dans le plan de l'obturateur, et expose des parties successives de l'élément photosensible. Comme l'objectif est du type à fente, la longueur de la fente étant perpendiculaire à celle de la fente de l'obturateur, le mouvement de ce dernier a pour effet de déplacer un orifice carré sur la largeur de l'objectif. Lorsque la fente de l'obturateur se déplace, l'angle d'observation de l'objet varie et provoque alors un changement de l'angle de réception par le graticule.

Etant donné la distance séparant les surfaces d'objectif ou bandes du graticule, un rayon lumineux provenant d'un point proche du centre de l'objet ou de la scène photographiée (appelé dans la suite «centre "de i'obiet") nageant par le point nodal de l'objectif tombe sur l'élément photosensioie en . points qui diffèrent progressivement lorsque la fente de l'obtu-rateurse déplace si bien que différents aspects du sujet sont présentés à l'objectif et enregistrés par l'élément photosensible sous forme d'un enregistrement panoramique parallactique.

Un dispositif peut assurer le déplacement de l'objet transversalement à l'axe optique de l'objectif lors de la commande de l'obturateur. L'image photographique formée est non seulement une dissection lenticulaire de l'image mais est en outre telle que le déplacement de chaque point de l'image de l'objet se déplace par un lieu de points du plan image tel qu'un facteur de brouillage est introduit. Comme dans le cas du brevet précité des Etats-Unis d'Amérique no. 3 937 565, cette image brouillée peut être enregistrée sur un film, de préférence du type à développement automatique. Lorsque plusieurs versions des signes brouillés doivent être formées, des positifs d'écran peuvent être préparés à partir de l'image photographique donnée par l'appareil de prise de vues et peuvent être à leur tour utilisés pour la préparation d'un cliché. Celui-ci peut permettre la formation de plusieurs épreuves avec l'image brouillée.

Les dissections lenticulaires brouillées obtenues ne sont pratiquement pas reconnaissables dans la mesure où la forme originale des signes ou du dessin ne peut pas être identifiée à l'œil nu. L'image brouillée peut être reconstituée de la manière décrite dans le brevet précité des Etats-Unis d'Amérique no. 3 937 565. Plus précisément, si l'on suppose que le développement et/ou le tirage n'ont provoqué aucun grossissement positif ou négatif de l'image, l'image brouillée est décodée par disposition sur l'image tirée ou dévoloppée d'un écran lenticulaire transparent du type déjà utilisé dans l'appareil de prise de vues, en ce qui concerne le nombre de lenticules par centimètre et le rayon de courbure des lenticules, l'écran lenticulaire étant placé dans la même position relative par rapport à l'image brouillée que par rapport à l'image originale enregistrée lors de l'opération de codage. Dans une variante, un écran d'observation ayant un pas différent, c'est-à-dire un nombre différent de lenticules, peut être utilisé pour le décodage de l'image brouillée avec un dispositif d'observation qui peut changer la dimension optique, c'est-à-dire grossir ou réduire l'image à tout pas voulu. L'image brouillée apparaît ainsi sous forme de variations floues d'ombres et de contraste à l'œil nu. Ces ombres et ce constraste de l'image brouillée peuvent même être réduits par utilisation d'un écran à points qui correspond approximativement à la trame de l'image brouillée final afin que celle-ci soit cachée.

Le présent procédé nécessite des temps d'exposition relativement courts pour chaque objet, si bien que des épreuves

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brouillées peuvent être produites en grandes séries avec des images relativement nettes, l'image brouillée ayant des ombres et un contraste nettement réduits si bien que la reconnaissance à l'œil nu est difficile.

Le présent procédé convient par exemple à la protection des 5 dessins et documents contre l'effacement, les contrefaçons, les falsifications et analogues, et à des jeux et dans un but éducatif, par exemple des réponses, brouillées ou codées, pouvant être placés sur une feuille qui porte des questions sous forme non :odée. io

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre, faite à titre d'exemple et ;n référence aux dessins annexés sur lesquels:

- la figure 1 est un exemple d'objet original ou non brouillé;

- les figures 2A, 2B et 2C sont des schémas en plan d'un 15 appareil selon l'invention, mettant en œuvre le procédé utilisé pour la formation d'une image photographique brouillée de l'objet de la figure 1 ;

- la figure 3 représente l'image brouillée de l'objet obtenue ors de la mise en œuvre du procédé de l'invention. 20

- la figure 4 est une coupe partielle agrandie de l'écran lenticulaire ;

- la figure 5 illustre le décodage de signes imprimés brouillés ì l'aide d'un écran lenticulaire transparent ; et

- la figure 6 représente les signes décodés ou débrouillés 25 apparaissant à l'observateur à travers l'écran lenticulaire de la Eigure 4.

La figure 1 est un exemple d'objet ou de graphe original ou non brouillé qui peut être utilisé pour le procédé. L'objet est représenté sous forme d'un dessin 14 placé sur une feuille 10 30 lyant un fond 12 formant contraste. Le contraste minimal nécessaire entre le dessin 14 et le fond 12 dépend des conditions d'éclairement utilisées pour l'enregistrement de l'image du dessin 14 ainsi que de la sensibilité de la surface de l'élément photosensible 26 sur lequel l'image du dessin doit être enregis- 3s ïée.

Les figures 2A, 2B et 2C représentent schématiquement un ïppareil 18 de prise de vues qui comprend un objectif 20 à îente, un graticule 24 et un obturateur 22 permettant l'enregis-:rement d'une image sur un élément photosensible 26. 40

Bien que l'objectif 20 soit représenté sous forme d'une simple lentille biconvexe par raison de clarté, il faut noter que l'objectif peut être de tout type d'objectif à fente comprenant âne seule lentille ou une combinaison de lentilles, ou toute autre-âispositif connu capable de faire converger de la lumière inci- 45 dente, par exemple une lentille allongée tirée d'un bloc comme décrit précédemment, afin que la lumière soit focalisée sur une image disposée dans le plan image de l'objectif. Comme indiqué, l'objectif 20 comprend en outre un cache 28 opaque à la lumière placé près de la surface de la lentille biconvexe et de 50 préférence sur celle-ci. Le cache 28 délimite une fente 30 qui transmet la lumière et qui, dans un mode de réalisation avantageux, est disposée à la surface de l'objectif en direction horizontale. "

Le graticule 24 est sous forme d'un écran lenticulaire ayant 55 ies lenticules cylindriques allongées contiguës et pratiquement bidirectionnelles 34. Le nombre de lenticules par centimètre, 'orientation et le rayon de courbure des lenticules peuvent être :hoisis, bien que, comme décrit en détail dans la suite, ces 'acteurs doivent être connus car ils sont très importants pour le 6() décodage ou le débrouillage de l'image codée qui est enregis-:rée. Il faut noter en conséquence que les lenticules d'autres :onfigurations, par exemple sphériques, peuvent être utilisées dans la mesures où la configuration particulière est connue afin }ue l'image puisse être décodée. Dans un mode de réalisation 65 avantageux, les lenticules unidirectionnelles sont orientées verticalement et perpendiculairement à la fente 30 du cache 28. On sait qu'un écran lenticulaire du type décrit joue le rôle d'une lentille convergente et ainsi, lorsque l'écran 24 est placé entre la lentille 20 et son foyer, la combinaison de l'objectif 20 et de l'écran 24 focalise la lumière à un nouveau foyer combiné indiqué par la référence 36. Comme indiqué précédemment, une image de l'objet focalisé par l'objectif 20 et l'écran 24 est focalisée dans un plan image. Celui-ci se déplace par rapport au plan focal (passant par le foyer 36) vers l'écran 24 lorsque l'objet observé se déplace de l'infini vers l'appareil. Ainsi, comme indiqué sur les figures 2A, 2B et 2C, lorsque l'objet 10 se trouve devant l'appareil de prise de vues à une distance finie, l'image est focalisée dans le plan image comme indiqué par la référence 38.

L'obturateur 32 est de préférence du type focal qui comprend un rideau 42 ayant une fente 44. L'obturateur est disposé avec une fente placée transversalement à la longueur de la fente 30 de l'objectif 20, de préférence en direction verticale, afin que la fente se déplace horizontalement devant l'axe optique, juste devant ou juste derrière l'objectif 20 lorsque l'obturateur 22 est commandé par son mécanisme d'entraînement 46.

L'élément photosensible 26 qui peut être un film photographique à développement automatique ou analogue, est placé avec l'écran 24 derrière l'obturateur 22, l'élément 26 se trouvant dans le plan image 38. Ainsi, l'appareil de prise de vues est focalisé de manière qu'une image de l'objet 10 puisse être enregistrée sur l'élément 26.

L'appareil de prise de vues comprend en outre un dispositif destiné à déplacer l'objet 10 simultanément au déplacement de l'obturateur 24 par rapport à l'objectif 20. Le dispositif peut comprendre un appareil quelconque destiné à déplacer le graphe 10 et il s'agit par exemple d'une plate-forme 48 qui supporte le graphe 10. La plate-forme 48 a une crémaillère 50. Un moteur 52 dont le fonctionnement est commandé par un mécanisme d'entraînement 54, fait tourner un pignon 56 qui coopère avec la crémaillère 50. Ainsi, le fonctionnement du moteur 52 provoque le déplacement du graphe 10 par rapport à l'objectif 20, suivant un trajet déterminé. Le mécanisme 54 peut être synchronisé au mécanisme 46 de commande de l'obturateur comme indiqué par la référence 58 par exemple par des pignons différentiels et un train d'engrenages ou par un dispositif électrique. Bien qu'il soit avantageux que le graphe 10 se déplace suivant un trajet pratiquement parallèle à la longueur de l'objectif à fente, il faut noter que ce trajet n'est pas obligatoirement parallèle à cette longuer et n'est pas non plus unidirectionnel car il peut être courbe ou même en sens opposé à celui du déplacement de la fente de l'obturateur dans la mesure où la direction est transversale à l'axe optique de l'appareil. En outre, la vitesse de déplacement du graphe n'est pas obligatoirement proportionnelle à la vitesse de la fente de l'obturateur.

Les figures 2A, 2B et 2C illustrent le fonctionnement de l'appareil 18. Initialement, une image du graphe 10 est focalisée sur l'élément photosensible 26 dans le plan image 38. Le mécanisme 46 de commande de l'obturateur fonctionne alors afin que la fente 44 de l'obturateur 22 se déplace parallèlement à la fente 30 de l'objectif 20. Simultanément, le graphe 10 se déplace aussi en direction sensiblement parallèle à celle du déplacement de la fente de l'obturateur. Lorsque cette fente se déplace horizontalement dans le plan de l'obturateur, à une première, une seconde et une troisième positions successives représentées sur les figures 2A, 2B et 2C respectivement, des parties successives de l'élément photosensible 26 sont exposées. Comme l'objectif à fente a une fente horizontale, le mouvement de l'obturateur e pour effet de former un orifice sensiblement carré et relativement petit qui se déplace devant l'objectif. Etant donné l'espacement des lenticules 34 de l'écran 24 et le mouvement du graphe au cours de l'exposition, l'élément 26 reçoit une image photographique que est non seulement une dissection lenticulaire de l'image mais aussi dans laquelle le déplacement

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de chaque point de l'image de l'objet par un lieu de points dans le plan image introduit un facteur de brouillage.

L'élément photosensible 26 une fois exposé peut être traité afin qu'un positif d'écran puisse être préparé comme décrit dans le brevet précité des Etats-Unis d'Amérique no. 3 937 565. 5 Comme indiqué dans celui-ci, le positif est alors utilisé pour la préparation d'un cliché qui permet lui-même l'impression d'une matière 26' en feuille représentée sur la figure 3 et ayant une image codée ou brouillée 14'. Le cliché peut aussi être formé à partir du négatif de l'élément 26 et d'autres systèmesjd'impres- 10 sion ou de tirage peuvent être utilisés pour la formation d'épreuves multiples d'images codées sur une matière en feuille.

Comme indiqué sur la figure 3, l'image brouillé 14' ainsi tirée n'est pratiquement pas reconnaissable et elle ne peut pas être identifiée à l'oeil nu. Bien que l'image brouillée ne soit pas 15 reconnaissable, il existe des variations de contraste qui pourraient indiquer la présence d'une image d'un type quelconque. Ainsi, ce contraste peut être notablement réduit afin que la reconnaissance de l'image brouillée sans écran lenticulaire et sans décodage de l'image soit difficile. Plus précisément, un 20 écran 60 comprenant des points est avantageusement disposé entre l'écran lenticulaire 24 et l'élément photosensible 26 lors de l'exposition de ce dernier. De préférence l'écran"60 est fixé au dos du graticule 24. Il comporte un dessin de points qui correspond sensiblement à la trame de l'image à former afin 25 qu'il cache l'image formée. De tels écrans sont bien connus dans la technique en lithographie, pour l'impression en demi-teinte à partir d'épreuves au trait. Les écrans de ce type ou trames sont appelés «clichés en demi-teinte» et sont décrits par exemple dans l'ouvrage : volume 10, McGraw-Hill Encyclopedia of 30 Science and Technology, (1960), McGraw-Hill Book Company, Inc. p. 611 et 612. Par exemple, les points sont formés sur une plaque transparente ayant un premier arrangement de lignes parallèles attaquées chimiquement, placées transversalement à un second arrangement de lignes parallèles formées par attaque 35 chimique, si bien qu'il apparaît un dessin de points comprenant par exemple 1550 points par cm2. L'écran 60 donne de façon générale une teinte globale qui provoque un mélange de l'image dissectée et brouillée avec le fond de la feuille si bien que l'écran 60 disposé sur l'élément photosensible 26 ayant l'image brouil- 40 lée a pour effet de cacher l'image.

Comme indiqué sur la figure 4, lors de la reconstitution, di décodage ou du débrouillage de l'image brouillée 14', que l'écran 60 soit utilisé au cours du codage ou non, un écran 45 lenticulaire transparent 24' est utilisé comme décrit dans le brevet précité des Etats-Unis d'Amérique no. 3 937 565. On suppose que l'épreuve de l'image brouillée n'a subi aucun grossissement positif ou négatif par rapport à l'image photographique, et que l'écran 24' est du même type que l'écran 24 50 utilisé dans l'appareil 18, en ce qui concerne le nombre de lenticules cylindriques 34' par cm et le rayon de courbure des lenticules cylindriOn suppose que l'épreuve de l'image brouillée n'a subi aucun grossissemement positif ou négatif par rapport à l'image photographique, et que l'écran 24' est du même type 55 que l'écran 24 utilisé dans l'appareil 18', en ce qui concerne le nombre de lenticules cylindriques 34' par cm et le rayon de courbure des lenticules. L'épaisseur optique de l'écran 34' est prise égale à la distance optique séparant la surface à lenticules de l'écran 24 de la surface photosensible de l'élément 26 lors de la formation de l'image photographique.

Comme indiqué sur la figure 5, lorsque l'écran lenticulaire 24' est mis en position repérée, c'est-à-dire lorsque la direction des lenticules 34' par rapport à l'image brouillée 14' correspond à celle de l'écran 24 par rapport à l'image photographique à partir de laquelle les épreuves ont été formées, l'image 14' peut être reconstituée, décodée ou débrouillée comme indiqué sur la figure 6.

Il faut noter que l'image brouillée 14' ne peut pas être reproduite facilement. La reproduction nécessiterait non seulement le même appareil 18 de prise de vues et la connaissance de l'objet original 10 mais aussi notamment la connaissance de la distance entre l'objet et l'appareil de prise de vues, de l'orientation des lenticules 34 de l'écran 24 et de la longueur et de la direction du trajet de l'objet 10. Sans cette connaissance, toute tentative de reproduction de l'image brouillée est vouée à l'échec.

Il faut noter que plus le trajet de déplacement de l'objet 10 pendant l'exposition est grand et plus le facteur de brouillage est élevé, c'est-à-dire que la détermination, à partir de l'image brouinéey cTe la nature de l'image originale non brouillée est plus difficile. Cependant, l'augmentation de la longueur du trajet de déplacement de l'objet 10 au cours de l'exposition diminue l'angle de réception permettant l'observation de l'image par l'écran lenticulaire 24 (c'est- à-dire l'angle mesuré par rapport à la perpendiculaire au plan dans lequel se trouve l'image). En outre, l'importance du brouillage peut aussi être réglée par la résolution de l'élément photosensible, le nombre de lenticules par centimètre, la complexité de l'objet, etc.

L'appareil de prise de vues et le procédé permettent la formation d'images de façon bien plus rapide que lors de la mise en œuvre des enseignements du brevet précité des Etats-Unis d'Amérique no. 3 397 565 puisque le temps d'exposition de l'élément photosensible 26, à l'aide de l'appareil de prise de vues 18, est relativement court par rapport au temps d'excursion nécessaire à une caméra autostéréoscopique classique. En outre, comme l'objet est focalisé sur l'élément photosensible lors de l'exposition, l'image résultante a une netteté supérieure à celle de l'image obtenue avec le procédé décrit dans le brevet précité dans lequel l'élément photosensible est décalé par rapport au plan image. Enfin, l'utilisation de l'écran à points 60, réduit encore le contraste entre l'image brouillée et le fond de l'épreuve.

Lorsqu'un facteur supplémentaire de brouillage doit être utilisé et lorsque la netteté de l'image n'est pas primordiale, l'appareil de prise de vues peut subir une réduction de diaphragme et l'élément photosensible peut être éloigné du plan image vers une position qui donne une image comprise dans la latitude de mise au point, avant l'exposition. Dans une variante, le facteur de brouillage peut être accru par déplacement du graticule 24 par rapport à l'objectif au cours de l'exposition de l'élément photosensible.

C

1 feuille dessins

Claims (11)

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1. Procédé de réalisation d'un enregistrement panoramique parallactique codé ou brouillé d'un objet, à l'aide d'un appareil de prise de vues comprenant un objectif pourvu d'une fente de transmission de lumière, un graticule positionné de manière à 5 définir avec l'objectif un plan image combiné, et un obturateur mobile par rapport à l'objectif de manière à exposer le plan image combiné à la lumière traversant la fente et à former une ouverture qui balaie le plan image, caractérisé en ce qu'on déplace l'obturateur pour former une image de l'objet dans la 10 latitude de mise au point du graticule et de l'objectif, en ce qu'on déplace simultanément l'objet et l'appareil relativement l'une à l'autre, transversalement à l'axe optique de l'objectif en formant une image dans ladite latitude de mise au point et en ce qu'on expose un élément photosensible à l'image ainsi formée 15 dans ladite latitude de mise au point.

2. Appareil de prise de vues pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un objectif pourvu d'une fente de transmission de lumière, un graticule positonné par rapport à l'objectif de 20 manière à définir avec ce dernier un plan image combiné, des moyens d'exposition commandés de façon sélective pour permettre la formation, en coopération avec la fente, d'une image de l'objet dans le plan image combiné, un support de l'objet, et des moyens pour déplacer le support relativement à la fente, en 25 même temps que les moyens d'exposition pour former une ouverture assurant le balayage du plan image et la formation de l'image.

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REVENDICATIONS

3. Feuille portant une image codée ou brouillée d'un dessin original obtenue selon le procédé de la revendication 1. 30

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on développe l'élément photosensible exposé afin de former une image permanente et on forme plusieurs images de l'image permanente.

5. Procédé selon la revendication 1 ou 4, caractérisé en ce 35 que lors du déplacement de l'obturateur on forme une image de l'objet dans le plan image combiné du graticule et de l'objectif et en ce que, lors de l'exposition d'un élément photosensible, on l'expose dans le plan image.

6. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que le 40 graticule comprend plusieurs éléments contigus parallèles et orientés dans une première direction et en ce que les moyens de déplacement du support sont agencés pour déplacer l'objet transversalement à cette première direction.

7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le 45 graticule est constitué par un écran lenticulaire.

8. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'objectif comprend une lentille à fente présentant une fente et en ce que les éléments du graticule sont orientés transversalement à la fente. 50

9. Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens d'exposition comprennent un obturateur présentant une fente orientée transversalement à la fente de la lentille à fente.

10. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il 55 comprend un masque placé entre l'objectiv et le plan image et présentant un dessin pour masquer l'image.

11. Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce que le masque comprend un écran à trame dépendant de la trame de l'image formée dans le plan image combiné. 60