CH620357A5 - - Google Patents

Description

La présente invention concerne un dispositif d'accouplement permettant de fixer une poche réceptacle à un pansement chirurgiT

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cal fixé à la peau d'un patient autour d'un orifice artificiel pratiqué par un chirurgien, tel qu'un anus artificiel. On comprend que la poche doive être aisément démontable pour pouvoir être périodiquement remplacée par une poche vide et propre. Il est en outre essentiel que l'accouplement soit solide et fiable pour interdire toute fuite de liquide ou de gaz.

Des solutions à ce problème ont été proposées, notamment dans le brevet britannique N° 1021145 publié en 1966. L'inconvénient de ce système est que l'utilisateur doit effectuer deux opérations distinctes: d'abord dévisser l'élément amovible du raccord pour le détacher de l'élément qui est fixé au pansement chirurgical adhésif, puis dévisser une partie de l'élément amovible pour enlever la poche. Lorsque la poche est pleine ou presque pleine, les manipulations du raccord sont assez déplaisantes, particulièrement lorsque l'utilisateur est handicapé et manque de dextérité.

Le brevet britannique N° 1099455 décrit une autre solution employant une bague complète et une bague coupée qui coopèrent pour pincer entre elles l'ouverture de la poche. Pour que ce système offre une bonne étanchéité, il faut que les deux bagues assurent un serrage énergique, mais le démontage de la bague coupée est d'autant plus difficile. L'utilisateur risque de détériorer la bague fixe ou d'arracher son pansement adhésif. Enfin, l'opération d'ouverture est la cause d'un inconfort physique pour l'utilisateur.

Le brevet britannique N° 1212904 propose une solution relativement compliquée qui utilise un collier de serrage à levier pour pincer l'ouverture de la poche autour d'un épaulement annulaire d'un élément fixe qui est maintenu contre le corps par une ceinture spéciale. La complexité de ce système interdit une fabrication en grande série. De plus, l'enlèvement de la poche pleine demande des précautions et une certaine habileté que l'on ne peut exiger des patients âgés ou infirmes. En résumé, malgré les nombreuses solutions proposées par l'art antérieur, il existe encore un besoin pour un système d'accouplement permettant de changer rapidement et aisément la poche sans risque de répandre son contenu.

L'invention a donc pour objet un dispositif d'accouplement permettant de fixer une poche réceptacle à un pansement chirurgical porté par le malade. Ce raccord comprend un premier élément annulaire fermé qui délimite un orifice, ledit élément ayant une partie qui forme deux parois opposées, et un second élément annulaire fermé qui délimite également un orifice, le second élément ayant une nervure ou une saillie dimensionnée et positionnée de façon à pouvoir s'engager entre les deux parois en assurant un contact étanche avec au moins l'une d'entre elles lorsque les deux éléments sont assemblés. La nervure ou la saillie est de préférence serrée entre les deux parois du premier élément.

L'un des éléments est de préférence une bague formant une gouttière annulaire délimitée par deux parois concentriques entre lesquelles vient s'engager la nervure annulaire de l'autre élément.

La nervure peut comporter facultativement une lèvre déformable mince qui vient s'appliquer élastiquement contre l'une des parois de la gouttière de l'autre élément pour améliorer l'étan-chéité du raccord assemblé. La lèvre est de préférence formée en même temps que la nervure ou la saillie, mais peut également être rapportée.

Le premier et/ou le second élément du raccord peuvent comporter des oreilles radiales solidaires de l'élément ou rapportées. Ces oreilles sont utilisables pour fixer une ceinture de suspension de la poche ou comme surface de prise facilitant la séparation des deux éléments du raccord lorsque la poche doit être remplacée.

Les deux éléments du raccord d'accouplement sont de préférence circulaires, mais cette forme n'est pas obligatoire. Le second élément peut comporter un rebord continu formé sur la surface intérieure ou extérieure de la nervure. Les deux éléments du raccord sont de préférence moulés en polyéthylène basse densité. Le premier élément peut avoir un bourrelet formé vers l'intérieur de la gouttière au sommet, ou à proximité du sommet de l'une de ses parois. Ce bourrelet améliore la rétention de la nervure du second élément dans la gouttière. Il est de préférence formé sur la paroi extérieure (dans le sens radial) de la gouttière.

L'un des deux éléments du raccord peut comporter une bride intégrale ou rapportée, par exemple collée. Dans une forme particulièrement avantageuse de l'invention, la bride est en une matière adhésive plastique contenant un hydrocolloïde soluble ou gonflant à l'eau et un liant élastique insoluble dans l'eau. Cette matière peut être coulée ou formée dans un moule de façon à constituer un article monobloc avec la poche. Lorsque la poche et l'élément de raccord sont tous deux en matière plastique, ils peuvent être soudés ou collés.

Les éléments du raccord sont de préférence moulés par injection d'une matière plastique appropriée.

L'un ou l'autre des éléments peut comporter un passage de mise à l'air libre de la poche contenant un filtre destiné à réduire les odeurs. Ce filtre peut être une cartouche remplaçable contenant du charbon activé.

Les dessins annexés représentent à titre d'exemple non limitatifs plusieurs formes d'exécution de l'invention.

La fig. 1 est une vue en élévation frontale d'un premier élément d'un dispositif selon l'invention.

La fig. 2 est une coupe axiale verticale dans le plan II-II de la fig. 1.

La fig. 3 est une coupe agrandie dans un plan vertical (ou radial) montrant la structure du bord de l'élément des fig 1 et 2.

La fig. 4 est une vue en élévation frontale du second élément du dispositif de l'invention.

La fig. 5 est une coupe dans le plan vertical V-V de la fig. 4.

La fig. 6 est un agrandissement d'une partie de la fig. 5.

Les fig. 7 et 8 représentent une autre forme d'exécution du dispositif selon l'invention qui est un développement de celui des fig. 1 à 6. La fig. 7 est une coupe axiale (ou radiale) d'une forme modifiée du premier élément, et la fig. 8 est une coupe similaire de la partie complémentaire du second élément.

La fig. 9 est une coupe axiale illustrant une troisième forme du dispositif de l'invention dont les deux éléments sont accouplés et sont fixés l'un à la poche, l'autre à l'utilisateur.

La fig. 10 est une coupe axiale illustrant une quatrième forme du dispositif de l'invention dont les éléments comportent des parties mâles et femelles.

Dans le mode de réalisation des fig. 1 à 6, une poche réceptacle 10 (voir fig. 2) est soudée à la surface 12 qui est tournée à l'opposé de l'utilisateur, d'un premier élément de raccord 14. Cet élément est circulaire et délimite une ouverture 15 qui entoure l'orifice artificiel du patient. Cette ouverture n'est pas nécessairement circulaire et peut prendre diverses formes. Le second élément de raccord 16 (fig. 5) se compose de deux parties, de préférence solidaires l'une de l'autre, à savoir une bride 18 et une saillie ou une nervure circulaire 20 qui coopèrent avec une gouttière annulaire du premier élément 14. La bride 18 est percée d'une ouverture circulaire 22 et se fixe normalement sur un pansement chirurgical (non représenté) qui comporte également une ouverture circulaire et dont la surface opposée est au contact de la peau du patient. Ce type de pansement est décrit dans le brevet britannique N° 1088992.

On voit sur la fig. 3 que le premier élément de raccord 14 forme une gouttière de section sensiblement rectangulaire qui est délimitée par une paroi annulaire intérieure 24 et par une paroi annulaire extérieure 26. Un renflement 28 est formé intérieurement près du bord libre de la paroi extérieure 26 et réduit la largeur de la gouttière à son entrée 28 A. En service, la nervure 20 du second élément 16 s'engage à force dans la gouttière du premier élément 14. Trois oreilles 27, 29 et 30 (fig. 1) sont rapportées ou moulées en même temps que le premier élément 14 et servent de prises pour le séparer du second élément lorsqu'on veut remplacer la poche 10. Les oreilles 29 et 30 permettent également la fixation d'une ceinture de suspension de la poche 10. La troisième oreille 27 n'est pas nécessairement en haut, comme sur la fig. 1, et peut occuper différentes positions.

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Le second élément de raccord 16 (fig. 6) comprend'essentielle-ment une nervure cylindrique 20 qui s'étend perpendiculairement par rapport au plan de la bride plane 18. Le bord libre de la nervure 20 forme intérieurement une lèvre flexible 32. On voit sur la fig. 6 que la lèvre 32 est oblique par rapport à la surface inté- s rieure 34 de la nervure 20 et s'amincit progressivement. Lorsque les deux éléments de raccord sont accouplés, la lèvre 32 est plaquée contre la paroi intérieure 24 de la gouttière et améliore l'étanchéité de l'ensemble. La surface extérieure 36 de la nervure 20 comporte un renflement 38 qui coopère avec le renfle- io ment 28 de la gouttière pour assurer un bon verrouillage mécanique.

Sur la fig. 6, la lèvre 32 est solidaire de la nervure 20, mais elle pourrait aussi y être fixée, par exemple par un adhésif approprié.

On voit sur les fig. 4 et 5 que le second élément 16 comporte un passage 40 qui permet l'échappement des gaz présents à l'inté- is rieur du raccord et de la poche. Le passage 40 peut contenir des éléments filtrants ou désodorisants, par exemple du carbon activé ou un tissu de fibres de carbone activé du type décrit dans le brevet britannique N° 1301101. Le filtre est de préférence une cartouche remplaçable logée dans le passage 40 et constituée 20 d'une ou plusieurs couches de tissu de carbone disposées parallèlement à la direction d'écoulement des gaz. On peut évidemment imaginer d'autres dispositions du passage 40 et de la cartouche filtrante.

Le dispositif des fig. 1 à 6 est léger, peu coûteux à fabriquer, 25 hygiénique, sûr et relativement simple à utiliser.

Les fig. 7 et 8 représentent une variante du dispositif selon l'invention dont le profil de nervure comporte une surface annulaire oblique par rapport à l'axe commun des deux éléments et tourné vers le coin opposé en diagonale de la gouttière de l'autre 30 élément. Le second élément comporte également un bourrelet ou un renflement à surface oblique sur la paroi correspondante de sa gouttière. Ainsi, lorsque les deux éléments sont assemblés, leurs surfaces obliques coopèrent pour assurer un verrouillage mécanique. 35

Une caractéristique importante des modes de réalisation décrits jusqu'ici est que l'un des éléments de raccord comporte au moins une paire de parois opposées formant une gouttière qui reçoit avec un certain serrage une partie en saillie de l'autre élément du fait de l'élasticité naturelle de la matière, de préférence .40 du polyéthylène basse densité. On peut respecter ce principe général avec des profils de gouttière et de nervure très divers.

Le premier élément 48 de la fig. 7 comporte des parois annulaires intérieure 50 et extérieure 52 reliées par une paroi radiale 54. La paroi extérieure 52 forme un renflement inté- 45

rieur 58 qui présente une surface conique 60 ayant une inclinaison d'environ 45° par rapport à l'axe de symétrie 62 de l'élément 48. La poche (non représentée) est de préférence soudée à la surface 56 du premier élément 48.

On voit sur la fig. 8 que le second élément de raccord 66 se so compose d'une nervure 68 et d'une bride extérieure 70, ces deux parties étant de préférence moulées d'une seule pièce. Compte tenu des propriétés nécessaires, on peut employer une matière plastique élastique comme le polyéthylène basse densité. Le pansement chirurgical (non représenté), qui est en contact avec la 55 peau du patient, est fixé, par exemple soudé ou collé, à la surface arrière 72 de l'élément 66. La nervure 68 est sensiblement cylindrique et comporte un renflement extérieur 74 ayant une surface conique 76 inclinée d'environ 45° par rapport à l'axe du raccord. La nervure 68 comporte également une lèvre intérieure 78 qui 60 vient s'appliquer contre la surface 55 de la paroi intérieure 50 du premier élément 48.

Les cotes et les formes des deux éléments du raccord, et en particulier la largeur de la gouttière et celle de la nervure, les formes des bourrelets 58 et 74, les propriétés de la matière et le 65 profil de la lèvre 78 sont choisies de façon à assurer une parfaite étanchéité du raccord aux gaz et aux liquides, tout en permettant un démontage manuel aisé.

Diverses modifications sont possibles dans le cadre de l'invention. On peut par exemple former le bourrelet 58 sur la paroi intérieure 50 de l'élément 48 et inverser la position de la lèvre 78 sur l'élément 66. On pourrait aussi associer la poche à l'élément 66 et le pansement chirurgical à l'élément 48. D'autres variantes possibles concernent la lèvre d'étanchéité 78 qui pourrait être rapportée ou amovible et qui pourrait être formée sur l'une ou l'autre des parois de la gouttière au lieu de la nervure. Si la nervure s'emboîte exactement dans la gouttière, la lèvre d'étanchéité peut être omise.

La fig. 9 illustre une troisième forme du dispositif selon l'invention.

Le premier élément du raccord comporte une nervure annulaire terminée par une partie élargie en tête de flèche qui coopère avec une gouttière annulaire du second élément. La tête de flèche est engagée à force dans la gouttière et ses ailes élastiques s'appliquent contre les parois de la gouttière. Pour extraire la nervure, il faut exercer une force de séparation relativement importante.

Sur la fig. 9, la référence 80 désigne un pansement chirurgical du type décrit dans le brevet britannique N° 1088992. Le pansement 80 est percé d'une ouverture centrale 82 et sa surface adhé-sive 84 est appliquée contre le corps du patient. L'orifice artificiel fait saillie dans l'ouverture 82. Le pansement 80 est fixé par un moyen approprié (adhésif, soudure, etc.) à un disque annulaire 86 qui comporte une ouverture centrale 88 de même diamètre que l'ouverture 82. Le disque 86 porte une nervure annulaire 90 qui est concentrique par rapport à l'ouverture 88 et qui s'étend axiale-ment à l'opposé du patient. La nervure 90 se termine en une partie élargie qui comporte deux lèvres latérales 94 et 96, l'ensemble ayant en coupe la forme d'une tête de flèche. Le premier élément du raccord est constitué d'une partie 86, 90, 92, 94 et 96.

Le second élément du raccord porte une poche réceptacle 100 dont l'ouverture 102 est approximativement alignée avec l'ouverture 104 d'une bague 106. La bague 106 forme une gouttière annulaire 108 qui s'ouvre dans sa surface de jonction 110.

La surface opposée 112 de la bague 106 est fixée (par exemple soudée ou collée) à la poche 100. Un disque annulaire 114 est fixé, par exemple soudé ou collé, à la surface 110 de la bague 106, l'ensemble constituant le second élément du raccord. Le bord intérieur 116 du disque 114 s'étend en porte à faux au-dessus d'une partie de la gouttière 108 à partir de sa paroi extérieure. Le reste de la gouttière est ouvert pour recevoir la partie élargie 92 du premier élément de raccord qui s'accroche dans la gouttière par ses ailes 94 et 96. L'ensemble réalise un verrouillage efficace que l'utilisateur doit surmonter pour démonter le second élément du raccord et remplacer la poche.

Les deux éléments du raccord sont des formes simples à réaliser en matière plastique et l'ensemble peut être fabriqué à bas prix par les techniques habituelles de moulage par injection.

La configuration en tête de flèche de la partie 92 offre un certain nombre d'avantages, mais on pourrait aussi adopter d'autres configurations, par exemple en champignon.

La fig. 10 illustre une quatrième variante de l'invention qui comprend toujours deux éléments de raccord dont l'un est fixé au pansement chirurgical et l'autre à la poche réceptacle. Dans ce cas, les moyens de verrouillage mutuels et d'étanchéité sont des parties mâles et femelles des deux éléments. L'un des éléments comporte des nervures annulaires concentriques destinées à recevoir des saillies correspondantes de l'autre élément.

Dans ce système, les deux éléments de raccord sont assemblés par un mouvement de rapprochement axial qui permet d'engager les saillies dans les gorges.

On voit sur la fig. 10 que le premier élément du raccord, qui est fixé à la poche, comporte deux gorges annulaires concentriques par rapport à son ouverture centrale. Le second élément de raccord, qui est fixé au patient, comporte de même deux nervures annulaires concentriques par rapport à son ouverture

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centrale, chaque nervure se terminant en un bourrelet élargi qui force dans la gorge complémentaire pour assurer un accrochage efficace. Les deux éléments sont évidemment en une matière souple, de préférence une matière plastique présentant une élasticité suffisante. s

Des moyens d'étanchéité sont en outre prévus sur les deux éléments de raccord, autour de leurs ouvertures centrales. Dans l'exemple illustré, ces moyens d'étanchéité consistent en une nervure à section triangulaire formée sur l'un des éléments et en une gorge complémentaire formée dans l'autre élément. On io obtient ainsi une bonne étanchéité évitant les odeurs désagréables et minimisant les risques de souillure au moment du remplacement de la poche.

L'élément qui est fixé au pansement peut être indifféremment celui qui porte les parties mâles ou femelles du dispositif d'accro- is chage. De même, la nervure d'étanchéité peut être formée sur l'un ou l'autre des deux éléments à l'extérieur ou, de préférence, à l'intérieur des moyens d'accrochage.

La fig. 10 est une coupe axiale du système de raccordement qui montre les deux éléments séparés l'un de l'autre, le premier étant 20 fixé à la poche réceptacle 120 et le second étant fixé au patient par un pansement 122, de préférence du type décrit dans le brevet britannique N° 1088992.

La paroi 124 de la poche, qui est fixée au premier élément 126, est percée d'un orifice circulaire. L'élément 126 est une bague cylindrique ayant des faces d'extrémité plane 128 et 130. La face 128 comporte deux gorges d'accrochage concentriques 132, 134 ayant des sections trapézoïdales en queue d'aronde, et une gorge d'étanchéité concentrique 136 de section triangulaire.

Le second élément du raccord est également une bague 140 de matière plastique dont la face arrière 142 est fixée au pansement chirurgical 122. L'autre face 144 de la bague porte une paire de nervures d'accrochage 146, 148 et une nervure d'étanchéité 150 qui coopère avec la gorge d'étanchéité 136 de l'autre élément. On voit que les nervures 146, 148 se terminent par des bourrelets légèrement plus gros que l'entrée des gorges d'accrochage correspondantes 132, 134.

Lorsque les deux éléments du raccord sont pressés l'un contre l'autre, les bourrelets des nervures 146, 148 s'engagent à force dans les gorges d'accrochage 132, 134 et la nervure d'étanchéité 150 s'encastre exactement dans la gorge d'étanchéité 136. Lorsque le raccord est assemblé, les faces 128 et 144 de ses deux bagues sont de préférence en contact mutuel. Sur la fig. 10, les dimensions des moyens d'accrochage et d'étanchéité ont été exagérées pour la clarté du dessin.

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3 feuilles dessins

Claims (30)

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   REVENDICATIONS

   1. Dispositif d'accouplement entre une poche réceptacle et un pansement chirurgical porté par un malade, caractérisé en ce qu'il comprend un premier élément annulaire fermé qui délimite un orifice et dont une partie forme deux parois opposées, et un second élément annulaire fermé qui délimite également un orifice et porte une nervure ou une saillie dimensionnée et positionnée de façon à pouvoir s'engager entre les deux parois en assurant un contact étanche avec au moins l'une d'entre elles, lorsque les deux éléments sont assemblés.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la nervure ou la saillie est serrée entre les deux parois du premier élément.
3. 3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ses deux éléments annulaires sont en une matière plastique élastique.
4. 4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'un des éléments forme une gouttière annulaire entre les parois opposées de laquelle s'engage la nervure ou la saillie de l'autre élément.
5. 5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier élément est fixé à la poche et en ce que le second élément est fixé au pansement chirurgical.
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le premier élément est fixé au pansement chirurgical, et en ce que le second élément est fixé à la poche réceptacle.
7. 7. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que les éléments sont respectivement fixés au pansement et à la poche par des soudures thermiques.
8. 8. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que les éléments sont respectivement fixés au pansement et à la poche par un adhésif.
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'orifice de chacun des éléments est circulaire et en ce que les parois opposées sont annulaires.
10. 10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la nervure ou la saillie comporte une lèvre d'étanchéité déformable qui s'applique élastiquement contre l'une des parois lorsque la nervure ou la saillie est engagée entre les deux parois.
11. 11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'une des parois comporte une lèvre d'étanchéité déformable qui s'applique élastiquement contre la nervure ou la saillie lorsqu'elle est engagée entre les deux parois.
12. 12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que celui de ses éléments qui est fixé à la poche comporte une ou plusieurs oreilles radiales.
13. 13. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'un de ses éléments est en polyéthy-lène basse densité.
14. 14. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'un de ses éléments comporte un passage de mise à l'air libre laissant échapper les gaz de l'intérieur de la poche.
15. 15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que le passage de mise à l'air libre contient un filtre.
16. 16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que le filtre est une cartouche filtrante remplaçable.
17. 17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que la cartouche filtrante est constituée d'une enveloppe ouverte aux deux bouts et contenant au moins une couche de tissu de carbone disposée de façon que les gaz s'écoulent de l'entrée vers la sortie parallèlement à la surface de la couche.
18. 18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'enveloppe de la cartouche filtrante comporte à un bout plusieurs ergots creux fixés à un support qui est monté dans le passage du raccord, l'intérieur des ergots constituant l'entrée du filtre.
19. 19. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la nervure ou la saillie comporte un bourrelet latéral dirigé vers l'une ou l'autre des parois de la gouttière, la paroi en question ayant également un bourrelet complémentaire de celui de la nervure ou de la saillie pour assurer un verrouillage mécanique supplémentaire.
20. 20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que chacun des bourrelets a une surface annulaire conique par rapport à l'axe de symétrie commun des deux éléments assemblés, lesdites surfaces coniques étant en contact mutuel lorsque les deux éléments sont assemblés.
21. 21. Dispositif selon l'une des revendications 1, 3, 5, 6 ou 9, caractérisé en ce que le premier élément est constitué d'une plaque ou d'un disque plan de matière plastique délimitant une ouverture centrale, et d'une paroi cylindrique annulaire qui s'étend axiale-ment et se termine en une partie élargie déformable, et en ce que le second élément est constitué de deux parties, une plaque ou un disque plan délimitant une ouverture centrale de diamètre prédéterminé et une partie annulaire formant une gorge destinée à recevoir la partie élargie de la paroi cylindrique du premier élément.
22. 22. Dispositif selon la revendication 21, caractérisé en ce que la partie élargie de la paroi cylindrique du premier élément a une section en tête de flèche avec deux lèvres latérales souples.
23. 23. Dispositif selon la revendication 21 ou 22, caractérisé en ce que la plaque ou le disque plan et la paroi annulaire du premier élément sont d'une seule pièce.
24. 24. Dispositif selon l'une des revendications 21 à 23, caractérisé en ce que les deux parties du second élément sont définitivement collées l'une à l'autre.
25. 25. Dispositif selon l'une des revendications 21 à 23, caractérisé en ce que les deux parties du second élément sont soudées l'une à l'autre.
26. 26. Dispositif selon l'une des revendications 1, 3, 5, 6 et 9, caractérisé en ce que son premier élément forme deux parois annulaires concentriques et opposées, l'autre élément ayant une saillie annulaire de dimensions et de forme telles qu'elle peut s'engager entre les parois opposées du premier élément pour réaliser un verrouillage mécanique.
27. 27. Dispositif selon la revendication 26, caractérisé en ce que le premier élément forme une paire de gorges annulaires concentriques ayant des sections à contre-dépouille, et en ce que le second élément porte une paire de nervures concentriques complémentaires des gorges, lesdites nervures s'élargissant à leur extrémité axiale pour s'engager à force dans les gorges complémentaires lorsque les deux éléments sont pressés l'un contre l'autre.
28. 28. Dispositif selon la revendication 26 ou 27, caractérisé en ce que l'un des éléments porte une nervure d'étanchéité concentrique par rapport à son ouverture, l'autre élément ayant une gorge complémentaire pour recevoir ladite nervure lorsque les deux éléments sont accouplés.
29. 29. Elément d'accouplement pour un dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est de forme annulaire fermée autour d'un orifice artificiel et comporte une partie formant deux parois opposées concentriques par rapport à ladite ouverture, les deux parois délimitant une gouttière destinée à recevoir une nervure ou une saillie annulaire de l'autre élément du raccord pour réaliser un accouplement étanche.
30. 30. Elément d'accouplement pour un dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est de forme annulaire fermée autour d'un orifice artificiel et comporte une nervure ou une saillie concentrique par rapport à ladite ouverture, la configuration de la nervure ou de la saillie permettant d'obtenir un accouplement étanche par rapport à au moins l'une des deux parois opposées de l'élément de raccord complémentaire.