Métier pour tissu à poil. La présente invention a pour objet un métier pour tissu à poil, dans lequel les fils de poil sont introduits dans le tissu sous forme de fils de chaîne engagés sur les extré mités arrière d'éléments métalliques allongés s'étendant dans le sens longitudinal du métier, et comprenant des moyens pour déplacer, dans le sens transversal de ce dernier, les extrémités arrière desdits élé ments allongés, et des moyens pour abaisser et soulever la chaîne, de manière que les fils de poil soient soulevés d'un côté des éléments allongés correspondants, les extré mités de ceux-ci se déplaçant dans le sens transversal du métier afin que les fils soient abaissés du côté opposé de leurs éléments allongés respectifs, ce métier comprenant.
en outre des organes de guidage espacés laté ralement et contre lesquels viennent buter les faces des éléments allongés le long des quels les fils de poil respectifs sont. soulevés. Ce métier est caractérisé par le fait que le mécanisme destiné à déplacer dans le sens transversal les extrémités arrière des élé ments métalliques allongés est disposé à l'extrémité antérieure de ces éléments, tandis que les organes de guidage s'étendent entre une position au-dessus du niveau des extré- mités arrière desdits éléments allongés et une position sensiblement au même niveau que celui desdites extrémités arrière, de sorte qu'il reste un espace libre au-dessous des organes de guidage par lequel l'opérateur peut avoir libre accès à un fil de chaîne rompu.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ple, une forme d'exécution du métier faisant l'objet. de l'invention.
La fig. 1 en est une vue en élévation. La fig. ? est une vue en coupe suivant :2 -? de la fig. 1.
Les fig. 3, 4 et 5 représentent, à plus grande échelle et en coupe suivant 3-3 de la fig. 2, des éléments métalliques allongés et un peigne, respectivement dans leur posi tion relative médiane et dans leurs deux positions latérales extrêmes.
La fig. 6 est une vue à grande échelle et en coupe transversale d'un mécanisme assu rant le déplacement latéral des extrémités des éléments métalliques allongés.
La fig. î est une onze schématique d'une position relative d'un fil de poil de l'élé ment allongé correspondant.
La fig. S est une vue en coupe du dessin obtenu avec le métier représenté à la fig. 1, et la fig. 9 est une vue en plan de ce dessin. Le métier représenté comprend un bâti principal<B>10</B> portant une poulie d'entraîne ment 11 qui entraîne, par une transmission, un arbre à cames principal 12 qui sert à faire osciller, de la manière connue, un arbre 13 portant un battant 14 entre les dents 15 duquel sont engagés des éléments métalliques allongés 16 servant à former des boucles.
Les éléments 16 s'étendent dans le sens de la chaîne du tissu et sont constitués par des bandes aplaties en im métal élastique, et disposées de manière que leurs plans soient sensiblement verticaux.
L'arbre à cames 12 sert en outre à action ner, par un mécanisme de levée 17, des cadres de lisses. On a recours à quatre de ces cadres, mais un seul cadre 18 a été montré sur le dessin, cadre portant les lisses de poil 19 et dans lequel passent les fils 20 (fig. 2) des tinés à former les poils. Les trois autres cadres de lisses portent des séries de lisses 21 pour deux groupes de fils de chaîne de liage, désignés par 22 sur la fig. 2,
ainsi qu'une série de lisses 23 pour les fils de chaîne 24 du tissu de fond. Pour la clarté du dessin, seule une partie de ces fils 24 a été montrée, mais il est évident qu'ils s'étendent jusqu'à l'endroit où se fait le tissage du tissu.
Le métier présente, en outre, des couteaux 25 pour couper les boucles des poils, ainsi qu'une poitrinière ordinaire 26 sur laquelle passe le tissu 27 avant d'arriver à un rou leau 28.
Le métier comprend, en outre, des moyens de guidage disposés perpendiculairement aux éléments 16 et qui sont constitués par un peigne de guidage 29 qui s'étend sur toute la largeur du bâti et qui. porte des dents 30 de forme aplatie, écartées les unes des autres d'une distance qui correspond exactement à l'écartement des éléments 16, les dents étant orientées vers le bas et vers l'arrière (fig. 2).
Les éléments 16 s'étendent horizontale ment et vers l'avant, depuis l'endroit 31 où se fait le tissage et jusqu'un peu en arrière de cet endroit où ils sont inclinés vers le bas pour former un talon 32 qui fait saillie sur le bord inférieur 33 de la partie avant des éléments 16. Au-delà de ce talon, les éléments 16 sont inclinés vers le haut et vers l'arrière afin que leurs extrémités arrière 34 pénè trent entre les extrémités des dents 30 du peigne 29.
Le nombre total de ces dents est supérieur de un à celui des éléments 16, de sorte que l'extrémité arrière 34 de chaque élément 16 se trouve entre les faces latérales et verticales de deux dents du peigne.
Les éléments 16 sont montés de manière qu'ils puissent se déplacer angulairement, de telle sorte que leurs extrémités arrière 34 soient mobiles dans le sens transversal du métier, donc latéralement par rapport aux fils de poil 20 et aux lisses correspondantes 19, et ce mouvement latéral est obtenu en donnant au bord supérieur 35 et au bord inférieur 33 de l'extrémité avant 36 de chaque élément 16 une forme semi-circulaire en section transversale (fig. 6).
Les bords infé rieurs 33 sont logés dans des rainures 37 en forme d'arc de cercle et ayant un écartement correspondant à celui des éléments 16, que l'on ménage dans la face supérieure d'une barre de pivotement fixe 38. Des rainures analogues 39 sont ménagées dans la face inférieure d'une barre d'entraînement 40 des éléments 16 et dans ces rainures sont logés les bords supérieurs 35 de ces éléments 16 et cette barre 40 est déplacée suivant un mouvement alternatif par rapport au métier et sur une courte distance.
On obtient ainsi l'oscillation des extrémités arrière des élé ments dans le sens transversal et par rapport à la barre 38, c'est-à-dire autour d'axes parallèles et écartés, disposés dans le sens de la chaîne.
La course réduite de la barre d'entraîne ment 40 des éléments 16 est amplifiée aux extrémités arrière de ceux-ci pour la raison que ces extrémités se trouvent à une dis tance au-dessus de la barre de pivotement 38, cette distance étant notablement plus grande que la hauteur des extrémités avant 36 de ces éléments 16, comme bien visible sur la fig. 2.
La barre 40 pour l'entraînement des éléments 16 est commandée par une came 41 (fig. 1) entraînée par l'arbre 12, la came por tant, sur une face, un repos 42 et en un point diamétralement opposé un bossage 43, ce repos et ce bossage ayant la même éfendue angulaire et servant à la commande d'un galet 44 monté sur une extrémité d'un levier pivotant 45 dont l'autre extrémité est arti- culée à une tringle 46 reliée, par un levier oscillant 47, à une extrémité 48 de la barre d'entraînement. 40.
Le peigne de guidage 29 oscille en même temps que les extrémités arrière des éléments 16 et dans le même sens, mais suivant une amplitude plus petite. Cette oscillation est obtenue en faisant coulisser les extrémités 49 de ce peigne sur le bâti du métier, une des extrémités étant articulée à une tringle 50 qui est reliée à un levier pivotant 51 dont l'autre extrémité porte un galet 52 diamé tralement opposé au galet 44 et qui est éga lement en contact avec la came 41, de sorte qu'on obtient. ainsi les déplacements trans versaux simultanés du peigne de guidage 29 et des extrémités arrière 31 des éléments 16.
L'amplitude des mouvements de la barre d'entraînement 40 et du peigne 29 est telle que pour les deux positions extrêmes des extrémités des éléments 16 et celles du peigne, les faces de droite et de gauche des extrémités des éléments 16 viennent buter respectivement contre les extrémités des dents adjacentes. Les fig. 4 et 5 montrent respectivement ces deux positions extrêmes et l'on voit que les extrémités des éléments 16 sont déplacées latéralement sur une longueur totale qui est notablement plus grande que celle du peigne, de sorte qu'elles passent par une position intermédiaire pour laquelle elles sont hors de contact avec les dents, comme montré sur la fig. 3.
Un contact cer tain entre les extrémités arrière des éléments 16 et celles des dents du peigne aux deux positions extrêmes est assuré en donnant aux faces latérales de ces extrémités des éléments 16 et à celles des dents du peigne une inclinaison de sorte que, lorsque ces faces viennent en contact, elles se recouvrent en étant nettement en contact entre elles.
L'amplitude du mouvement vertical des fils de poil dans un plan vertical passant par les extrémités des éléments 16 est indi quée par les traits interrompus 53 sur la fig.4, ce mouvement vertical étant déter miné par le déplacement vertical des lisses correspondantes 19 et la succession des opérations, à l'aide des organes décrits jus qu'ici, est la suivante.
On admet qu'au début. chaque fil de chaîne, destiné à former les poils, est à sa position la plus basse, indiquée en 54 sur la fig. 4, alors que les éléments 16 et le peigne de guidage sont tous deux à leur position extrême à droite, comme également montré sur cette figure. Pour cette position, le battant 14 est du côté avant des talons 32 et continue à avancer vers sa position extrême avant, montrée sur la fig. 2.
Les lisses 19 des fils de poil commencent maintenant à. monter et le battant 14 achève son mouvement vers l'avant, jusqu'à la posi tion montrée sur la fig. 2, de sorte que les extrémités avant de la chaîne 20, au voisi nage de l'endroit de tissage 31, sont empê chées de se déplacer transversalement par leur engagement entre les dents du battant et les faces adjacentes des éléments 16 alors que les extrémités arrière de la chaîne sont empêchées de se déplacer latéralement par les lisses 19.
Par conséquent, quand chaque fil de chaîne monte, il vient en contact avec la face droite de l'élément 16 avec lequel il coopère (vu par rapport à la fig. 4) en une position un peu déplacée vers la droite du plan de mouvement 53, de la lisse correspon dante, et la tension du fil, qui résulte de ce déplacement, fait fléchir l'élément 16 élas tique correspondant vers la gauche depuis la, position extrême à droite, montrée en 55 sur la fig. 4, jusqu'à la position 55a., montrée en traits interrompus sur cette figure et pour laquelle un intervalle existe entre l'extrémité arrière de chaque élément 16 et la dent qui se trouve immédiatement à droite, comme montré sur la fig. 4,
et par cet intervalle peut passer le fil de chaîne pour atteindre sa position complètement sou levée, montrée sur la fig. 2.
Dans cette position, chaque fil de chaîne se trouve au-dessus et est écarté de l'extré mité arrière de l'élément 16 correspondant, après quoi les éléments 16 reviennent immé diatement et par leur élasticité propre à leur position initiale pour laquelle ils sont à nou- veau en contact avec les dents du peigne qui se trouvent directement à leur droite.
Ainsi, les extrémités arrière des éléments 16 se déplacent vers la droite endessous des fils de poil respectifs quand ces derniers sont à leur position complètement soulevée, de sorte que chaque fil de poil, quand il est à cette position, est en réalité entraîné en tra vers du bord supérieur de l'extrémité ar rière de l'élément 16 correspondant, la po sition que chaque fil atteint finalement en étant soulevé étant montrée en 54a sur la fig. 4.
Il en résulte, quand les fils de chaîne sont ensuite abaissés par la descente de leurs lisses 19, qui commence à ce moment, que ces fils sont abaissés du côté gauche de leurs éléments 16 respectifs jusqu'à ce qu'ils atteignent leur position extrême inférieure, montrée en 54b sur les fig. 2 et 4.
Pendant l'abaissement des fils de chaîne, le battant se déplace d'abord vers l'arrière pour permettre l'introduction de la trame, ce qui se fait juste avant que les fils de poil aient atteint leur position inférieure 54b et pendant qu'une des chaînes de liage est à sa position la plus basse, désignée par 22a sur la fig. 2.
Avantageusement, on prévoit deux aiguilles pour introduire la trame au-dessus et endessous de la chaîne de poil, comme indiqué en 56, chaque aiguille introduisant deux trames de liage, comme montré'en 57.
Immédiatement après que la trame a été introduite, le battant 14 se déplace à nou veau vers l'avant et, en même temps, les fils de poil achèvent leur mouvement vers le bas, comme montré en 54b et en traits interrompus sur la fig. 2.
Quand la trame, qui vient d'être intro duite, a été refoulée par le battant jusqu'à un endroit qui se trouve en avant des talons 32, le peigne de guidage 29 et la barre d'en traînement 40 des éléments 16 sont action nés simultanément par leurs mécanismes de commande respectifs, de manière à faire osciller les éléments 16 autour d'axes dispo sés dans le sens de la chaîne du tissu et à déplacer leurs extrémités arrière 34 ainsi que le peigne de guidage 29 jusqu'à leurs posi tions extrêmes de gauche montrées respec tivement en 34a- et en 29a sur la fig. 4 en traits interrompus.
Comme les talons 32 se trouvent sous les axes d'oscillation des éléments 16, ils sont déplacés simultanément vers la droite de la fig. 4 jusqu'à la position désignée par 3-9a sur cette figure et le déplacement des talons vers cette position a pour effet qu'ils font fonction de guides pour empêcher que les fils de chaîne, quand ils sont soulevés ensuite, puissent s'échapper de dessous leurs éléments 16 respec tifs et puissent être soulevés du côté des éléments 16 opposé à celui suivant lequel ils viennent d'être abaissés.
Quand les fils de poil sont à nouveau soulevés par leurs lisses, ils montent du même côté (c'est-à-dire à gauche) de leurs éléments 16 respectifs.
Les lisses commencent alors à soulever les fils de poil qui montent à gauche de leurs éléments 16 respectifs quand ces derniers occupent leur position montrée en traits interrompus et en 54c sur la fig. 4, de sorte que, pendant que la chaîne monte, chaque fil de poil est tendu et en contact avec la face de gauche de l'élément 16 correspondant dont l'extrémité arrière fléchit, par consé quent, vers la droite par rapport au peigne de guidage, pour permettre à la chaîne de passer entre les faces de droite des extré mités des dents de ce peigne et les faces de gauche des extrémités adjacentes des élé ments 16.
Il en résulte que la chaîne est déplacée de la même manière, mais en sens inverse, en travers de la face supérieure des extré mités arrière des éléments 16.
Ensuite, les fils de chaîne sont. abaissés à droite des éléments 16 respectifs jusqu'à ce que le fil de chaîne soit revenu à sa posi tion initiale, montrée en 54 sur la fig. 4. Pen dant l'abaissement des fils de chaîne, le battant se déplace vers l'arrière, une nouvelle trame est introduite et, après cela, le battant avance à nouveau jusqu'à sa position extrême comme décrit ci-dessus. Enfin, les éléments 16 et le peigne sont déplacés vers la droite jusqu'à leur position initiale montrée en traits pleins sur la fig.4, de sorte que le cycle des opérations est maintenant complet.
Il résulte de ce qui précède, que la trame est introduite chaque fois que la chaîne des fils de poil atteint, sa position la plus basse et que chaque fil de la chaîne de poil est d'abord abaissé et soulevé d'un côté et en suite de l'autre côté de l'élément 16 corres pondant et il en résulte, après que les boucles ont été coupées par les couteaux 25, que l'on donne au tissu sa forme définitive d'un article à poil ordinaire ou avec des dessins, comme montré sur les fig. 8 et 9. Sur cette dernière figure on a montré en 58 la position occupée au début par l'élément 16.
Au lieu d'abaisser et de soulever chaque fil de chaîne d'abord d'un côté et ensuite de l'autre côté des éléments correspondants, on peut faire monter le fil toujours d'un côté de l'élément 16 correspondant et l'abais ser toujours de l'autre côté afin que le fil de chaîne soit, en réalité, enroulé autour de l'élément 16, ce mode de tissage étant utilisé pour des articles à dessins pour lesquels la confection du dessin est commandée par un mécanisme Jacquard ou analogue.
Le métier représenté et décrit possède l'avantage qu'en rendant les extrémités ar rière des éléments 16 déplaçables perpendi culairement à la chaîne, les fils de la chaîne de poil peuvent rapidement et aisément for mer des boucles autour des éléments 16 res pectifs alors (lue les (lents du peigne, en coopérant avec les extrémités arrière des éléments 16,
forment des passages dans les quels les fils de poil sont continuellement guidés à la fois pendant leurs déplacements verticaux et latéraux autour des extrémités arrière des éléments 16 et aucun danger n'existe que les fils de chaîne forment des boucles autour d'éléments 16 qui ne convien nent pas.
De plus, le peigne de guidage 29, y com- pris les dents 30 qu'il porte, a une hauteur notablement moindre que les grillages de guidage montés sur des métiers existants, la hauteur du peigne étant seulement suffi sante pour que le corps dudit peigne ait l'épaisseur voulue et pour que les intervalles entre les bases de ses dents aient une profon deur assez grande pour permettre le passage des fils de chaîne jusqu'à. leur position la plus élevée et permettent un recouvrement suffisant entre les extrémités des dents du peigne et les extrémités arrière des éléments 16.
Il existe donc endessous du peigne un espace libre par lequel l'opérateur peut avoir facilement accès à un fil de chaîne rompu, de sorte que, en cas de rupture d'un de ces fils, la durée d'arrêt du métier est réduite au minimum.
En plus des avantages susindiqués, on peut admettre que le métier représenté et décrit peut effectuer le tissage à une vitesse plus élevée qu'avec des métiers existants du même genre, par exemple avec un métier Wilton à deux trames, surtout quand on veut tisser des tissus ayant une grande largeur.
Le métier décrit. convient tout particu lièrement au tissage de carpettes ou tapis Wilton ou de Tournai, ordinaires ou avec dessins, et il peut être utilisé, par exemple, pour le tissage de carpettes de ce genre à l'aide d'une aiguille double, par exemple pour tisser une carpette avec deux trames et une série de poils pour chaque coup de battant et pour laquelle, par exemple, les fils de poil. sont soulevés à chaque coup de battant.
Le métier décrit peut être utilisé égale ment pour le tissage d'une carpette avec trois ou quatre trames et pour laquelle les fils de poil sont soulevés à chaque deuxième coup de battant.
Loom for pile fabric. The present invention relates to a loom for pile fabric, in which the pile yarns are introduced into the fabric in the form of warp threads engaged on the rear ends of elongated metal elements extending in the longitudinal direction of the loom. , and comprising means for moving, in the transverse direction thereof, the rear ends of said elongated elements, and means for lowering and raising the warp, so that the pile threads are raised on one side of the elongated elements corresponding, the ends thereof moving in the transverse direction of the loom so that the yarns are lowered on the opposite side of their respective elongated elements, this loom comprising.
in addition guide members spaced laterally and against which abut the faces of the elongated elements along which the respective pile son are. raised. This loom is characterized by the fact that the mechanism intended to move the rear ends of the elongated metal elements in the transverse direction is arranged at the anterior end of these elements, while the guide members extend between a position at the- above the level of the rear ends of said elongated elements and a position substantially at the same level as that of said rear ends, so that there remains a free space below the guide members through which the operator can have free access to a broken warp thread.
The appended drawing shows, by way of example, an embodiment of the loom which is the subject. of the invention.
Fig. 1 is an elevation view thereof. Fig. ? is the following sectional view: 2 -? of fig. 1.
Figs. 3, 4 and 5 represent, on a larger scale and in section on 3-3 of FIG. 2, elongated metal elements and a comb, respectively in their median relative position and in their two extreme lateral positions.
Fig. 6 is a large-scale cross-sectional view of a mechanism ensuring the lateral displacement of the ends of the elongated metal elements.
Fig. is a schematic eleven of a relative position of a pile yarn of the corresponding elongate element.
Fig. S is a sectional view of the drawing obtained with the loom shown in FIG. 1, and fig. 9 is a plan view of this drawing. The loom shown comprises a main frame <B> 10 </B> carrying a drive pulley 11 which drives, by a transmission, a main camshaft 12 which serves to oscillate, in the known manner, a shaft 13. carrying a leaf 14 between the teeth 15 of which are engaged elongated metal elements 16 serving to form loops.
The elements 16 extend in the direction of the warp of the fabric and consist of flattened bands of elastic im metal, and arranged so that their planes are substantially vertical.
The camshaft 12 further serves to actuate the heddle frames by a lifting mechanism 17. Four of these frames are used, but only one frame 18 has been shown in the drawing, a frame carrying the pile heddles 19 and through which the threads 20 (FIG. 2) of the bristles form the bristles pass. The other three heddle frames carry series of heddles 21 for two groups of binding warp yarns, designated by 22 in FIG. 2,
as well as a series of heddles 23 for the warp threads 24 of the background fabric. For clarity of the drawing, only a part of these threads 24 has been shown, but it is evident that they extend to the place where the weaving of the fabric takes place.
The loom also has knives 25 for cutting the loops of the bristles, as well as a regular breastplate 26 over which the fabric 27 passes before arriving at a roll 28.
The loom further comprises guide means arranged perpendicular to the elements 16 and which consist of a guide comb 29 which extends over the entire width of the frame and which. carries teeth 30 of flattened shape, spaced apart from each other by a distance which exactly corresponds to the spacing of the elements 16, the teeth being oriented downwards and backwards (FIG. 2).
The elements 16 extend horizontally and forwards, from the place 31 where the weaving takes place and to a little behind this place where they are inclined downwards to form a heel 32 which protrudes on the lower edge 33 of the front part of the elements 16. Beyond this heel, the elements 16 are inclined upwards and backwards so that their rear ends 34 penetrate between the ends of the teeth 30 of the comb 29.
The total number of these teeth is greater by one than that of the elements 16, so that the rear end 34 of each element 16 is located between the lateral and vertical faces of two teeth of the comb.
The elements 16 are mounted so that they can move angularly, so that their rear ends 34 are movable in the transverse direction of the loom, therefore laterally with respect to the pile threads 20 and the corresponding heddles 19, and this movement lateral is obtained by giving the upper edge 35 and the lower edge 33 of the front end 36 of each element 16 a semicircular shape in cross section (Fig. 6).
The lower edges 33 are housed in grooves 37 in the form of an arc of a circle and having a spacing corresponding to that of the elements 16, which is provided in the upper face of a fixed pivot bar 38. Similar grooves 39 are formed in the lower face of a drive bar 40 of the elements 16 and in these grooves are housed the upper edges 35 of these elements 16 and this bar 40 is moved in a reciprocating movement relative to the loom and over a short distance.
Oscillation of the rear ends of the elements is thus obtained in the transverse direction and with respect to the bar 38, that is to say around parallel and spaced axes, arranged in the direction of the chain.
The reduced stroke of the drive bar 40 of the elements 16 is amplified at the rear ends thereof for the reason that these ends are at a distance above the pivot bar 38, this distance being notably greater. greater than the height of the front ends 36 of these elements 16, as clearly visible in FIG. 2.
The bar 40 for driving the elements 16 is controlled by a cam 41 (FIG. 1) driven by the shaft 12, the cam bearing, on one face, a rest 42 and at a point diametrically opposed a boss 43, this rest and this boss having the same angular slot and serving to control a roller 44 mounted on one end of a pivoting lever 45, the other end of which is articulated to a rod 46 connected by an oscillating lever 47 , at one end 48 of the drive bar. 40.
The guide comb 29 oscillates at the same time as the rear ends of the elements 16 and in the same direction, but with a smaller amplitude. This oscillation is obtained by sliding the ends 49 of this comb on the frame of the loom, one end being articulated to a rod 50 which is connected to a pivoting lever 51, the other end of which carries a roller 52 diametrically opposed to the roller. 44 and which is also in contact with the cam 41, so that one obtains. thus the simultaneous transverse movements of the guide comb 29 and the rear ends 31 of the elements 16.
The amplitude of the movements of the drive bar 40 and of the comb 29 is such that for the two extreme positions of the ends of the elements 16 and those of the comb, the right and left faces of the ends of the elements 16 abut respectively against the ends of adjacent teeth. Figs. 4 and 5 respectively show these two extreme positions and it can be seen that the ends of the elements 16 are moved laterally over a total length which is notably greater than that of the comb, so that they pass through an intermediate position for which they are out of contact with the teeth, as shown in fig. 3.
A certain contact between the rear ends of the elements 16 and those of the teeth of the comb at the two extreme positions is ensured by giving the lateral faces of these ends of the elements 16 and those of the teeth of the comb an inclination so that, when these faces come into contact, they overlap by being clearly in contact with each other.
The amplitude of the vertical movement of the pile yarns in a vertical plane passing through the ends of the elements 16 is indicated by the dotted lines 53 in Fig. 4, this vertical movement being determined by the vertical movement of the corresponding heddles 19 and the sequence of operations, using the organs described so far, is as follows.
We admit that at the beginning. each warp thread, intended to form the bristles, is in its lowest position, indicated at 54 in fig. 4, while the elements 16 and the guide comb are both in their extreme right position, as also shown in this figure. For this position, the leaf 14 is on the front side of the heels 32 and continues to advance towards its extreme front position, shown in FIG. 2.
The stringers 19 of the pile threads now start at. go up and the leaf 14 completes its forward movement, up to the position shown in FIG. 2, so that the front ends of the warp 20, in the vicinity of the weaving point 31, are prevented from moving transversely by their engagement between the teeth of the leaf and the adjacent faces of the elements 16 while the ends rear of the chain are prevented from moving sideways by the heddles 19.
Consequently, when each warp thread rises, it comes into contact with the right face of the element 16 with which it cooperates (seen with respect to fig. 4) in a position somewhat displaced to the right of the plane of movement. 53, of the corresponding stringer, and the tension of the thread, which results from this displacement, causes the corresponding elastic element 16 to bend towards the left from the extreme right position, shown at 55 in FIG. 4, up to position 55a., Shown in broken lines in this figure and for which a gap exists between the rear end of each element 16 and the tooth which is immediately to the right, as shown in FIG. 4,
and through this gap can pass the warp thread to reach its fully lifted position, shown in fig. 2.
In this position, each warp thread is located above and is spaced from the rear end of the corresponding element 16, after which the elements 16 return immediately and by their own elasticity to their initial position for which they are. again in contact with the teeth of the comb which are located directly to their right.
Thus, the rear ends of the elements 16 move to the right below the respective pile yarns when the latter are in their fully raised position, so that each pile yarn, when in this position, is actually drawn in. towards the upper edge of the rear end of the corresponding element 16, the position which each wire finally reaches on being lifted being shown at 54a in FIG. 4.
As a result, when the warp threads are then lowered by the descent of their heddles 19, which begins at this moment, these threads are lowered from the left side of their respective elements 16 until they reach their extreme position. lower, shown at 54b in fig. 2 and 4.
During the lowering of the warp threads, the flapper first moves rearward to allow the introduction of the weft, which is done just before the pile threads have reached their lower position 54b and while one of the binding chains is at its lowest position, designated by 22a in FIG. 2.
Advantageously, two needles are provided for introducing the weft above and below the pile warp, as indicated at 56, each needle introducing two binding wefts, as shown at 57.
Immediately after the weft has been introduced, the flap 14 moves forward again and at the same time the pile threads complete their downward movement, as shown at 54b and in broken lines in fig. 2.
When the weft, which has just been introduced, has been pushed back by the leaf to a place which is in front of the heels 32, the guide comb 29 and the drag bar 40 of the elements 16 are activated. born simultaneously by their respective control mechanisms, so as to make the elements 16 oscillate around axes arranged in the direction of the fabric warp and to move their rear ends 34 as well as the guide comb 29 to their positions. extreme left positions shown respectively at 34a and 29a in fig. 4 in dotted lines.
As the heels 32 are located under the axes of oscillation of the elements 16, they are moved simultaneously to the right of FIG. 4 to the position denoted by 3-9a in this figure and moving the heels to this position has the effect that they act as guides to prevent the warp threads, when they are subsequently lifted, from escaping from below their respective elements 16 and can be lifted from the side of the elements 16 opposite to that following which they have just been lowered.
When the pile threads are again lifted by their heddles, they come up on the same side (ie to the left) of their respective elements 16.
The heddles then begin to lift the pile threads which rise to the left of their respective elements 16 when the latter occupy their position shown in broken lines and at 54c in FIG. 4, so that, as the chain rises, each pile thread is stretched and in contact with the left face of the corresponding element 16, the rear end of which therefore flexes to the right with respect to the comb guide, to allow the chain to pass between the right faces of the ends of the teeth of this comb and the left faces of the adjacent ends of the elements 16.
As a result, the chain is moved in the same way, but in reverse, across the upper face of the rear ends of the elements 16.
Then the warp threads are. lowered to the right of the respective elements 16 until the warp yarn has returned to its initial position, shown at 54 in FIG. 4. While lowering the warp yarns, the flap moves backwards, a new weft is introduced and after that the flap moves forward again to its extreme position as described above. Finally, the elements 16 and the comb are moved to the right to their initial position shown in solid lines in FIG. 4, so that the cycle of operations is now complete.
It follows from the above that the weft is fed each time the pile yarn warp reaches its lowest position and each yarn of the pile warp is first lowered and lifted to one side and back. continued on the other side of the corresponding element 16 and it follows, after the loops have been cut by the knives 25, that the fabric is given its final shape of an article with ordinary pile or with drawings, as shown in fig. 8 and 9. In this last figure, 58 shows the position initially occupied by element 16.
Instead of lowering and lifting each warp thread first on one side and then on the other side of the corresponding elements, the thread can always be brought up on one side of the corresponding element 16 and the will always be on the other side so that the warp yarn is, in reality, wound around element 16, this weaving method being used for articles with designs for which the making of the design is controlled by a Jacquard mechanism or the like.
The loom shown and described has the advantage that by making the rear ends of the elements 16 movable perpendicular to the warp, the threads of the pile warp can quickly and easily form loops around the respective elements 16 then ( read the (slow combs, cooperating with the rear ends of the elements 16,
form passages in which the pile yarns are continuously guided both during their vertical and lateral movements around the rear ends of the elements 16 and there is no danger that the warp yarns form loops around elements 16 which do not exist. not suitable.
In addition, the guide comb 29, including the teeth 30 which it carries, has a significantly lower height than the guide grids mounted on existing looms, the height of the comb being only sufficient for the body of said loom. comb has the desired thickness and so that the intervals between the bases of its teeth are deep enough to allow the passage of the warp threads up to. their highest position and allow sufficient overlap between the ends of the teeth of the comb and the rear ends of the elements 16.
There is therefore a free space below the comb through which the operator can easily have access to a broken warp thread, so that, in the event of one of these threads breaking, the length of time the loom is stopped is reduced to minimum.
In addition to the advantages mentioned above, it can be assumed that the loom shown and described can carry out the weaving at a higher speed than with existing looms of the same type, for example with a Wilton loom with two wefts, especially when it is desired to weave fabrics having a large width.
The profession described. particularly suitable for weaving Wilton or Tournai rugs or rugs, ordinary or with designs, and it can be used, for example, for weaving such rugs using a twin needle, for example for weave a rug with two wefts and a series of pile for each stroke and for which, for example, pile threads. are raised with each stroke of the clapper.
The described loom can also be used for weaving a rug with three or four wefts in which the pile threads are lifted with every second stroke of the threshing.