"Matériau récepteur d'image" Matériau récepteur d'image.
La présente invention concerne un matériau
de transfert par diffusion d'un complexe d'argent, matériau dans lequel un matériau photosensible et
un matériau récepteur d'image sont combinés. L'invention concerne plus particulièrement un perfectionnement apporté à ce matériau récepteur d'image.
Le procédé de transfert par diffusion d'un complexe d'argent implique généralement, comme matériaux essentiels, un matériau photosensible comprenant un support sur lequel est déposée une couche d'émulsion à l'halogénure d'argent servant de couche photosensible, un matériau récepteur d'image comprenant
un support sur lequel est déposée une couche réceptrice d'image contenant des germes de développement physique, ainsi qu'une composition de traitement contenant un solvant pour l'halogénure d'argent. Le procédé de transfert par diffusion d'un complexe d'argent se déroule, en principe, de la manière suivante : lors
de l'exposition, l'halogénure d'argent des zones exposées d'une couche photosensible est développé avec une composition de traitement ou un agent développateur dans le matériau photosensible tandis que, en
même temps, l'halogénure d'argent se trouvant dans
les zones non exposées réagit avec un solvant pour l'halogénure d'argent dans la composition de traitement, formant ainsi un complexe d'argent soluble qui se diffuse dans un matériau récepteur d'image et se dépose sur les germes de développement physique dans la couche réceptrice d'image en formant une image argentique. Ce procédé est largement adopté pour la copie de documents tels que des imprimés, des documents manuscrits et des plans. Pour de telles applications, le procédé doit permettre la reproduction de l'image fidèle de l'original. Il importe que le matériau récepteur d'image possède des propriétés essentielles telles qu'une haute densité optique (à la fois des densités de réflexion et de transmission) et un bon ton
(le ton bleu-noir étant généralement préféré) de l'image argentique, une haute vitesse de transfert
par diffusion et une résistance suffisante de la pellicule de la couche réceptrice d'image. Principalement, la densité optique (à la fois les densités de réflexion et de transmission) de l'image argentique est une qualité très importante. Les copies doivent généralement avoir une haute netteté résultant d'une haute densité de l'image argentique. Dans le cas
de la copie de clichés, une haute densité de l'image argentique est préférée pour la reproduction fidèle
de la qualité de l'image (lignes et points fins).
Ainsi qu'on l'a indiqué ci-dessus, il n'est pas superflu d'affirmer que les caractéristiques de rendement d'un matériau récepteur d'image dépendent largement de la densité optique de l'image argentique. Pour cette raison, dans la technique, on cherche activement à élaborer un matériau récepteur d'image pouvant donner une image argentique de haute densité.
Dans le matériau sensible utilisé dans la photographie ordinaire en noir et blanc, les grains
de l'halogénure d'argent développé directement déterminent la densité de l'image argentique tandis que, dans le procédé de transfert par diffusion d'un complexe d'argent, les conditions ambiantes dans lesquelles le complexe d'argent soluble est développé
à l'intérieur de la couche réceptrice d'image, semblent également influencer fortement la densité de l'image argentique.
Sur la base des considérations ci-dessus,
la Demanderesse a effectué des études poussées en
vue d'améliorer la densité de l'image argentique d'un matériau récepteur d'image dans le procédé de transfert par diffusion d'un complexe d'argent. Suite à ces études, elle est parvenue à améliorer la densité de l'image argentique (ce qui constitue l'objet principal de la présente invention) en utilisant une gélatine du type indiqué ci-après comme agent liant de la couche réceptrice d'image.
Le premier perfectionnement est réalisé
par le matériau récepteur d'image dans lequel on utilise, comme agent liant, une gélatine ayant une teneur en calcium de 1.000 parties par million ou moins. Une application plus souhaitable de la présente invention est réalisée dans le matériau récepteur d'image contenant une gélatine ayant une teneur en calcium d'environ 1.000 ou moins et une concentration en gelée de 280 g ou plus (déterminée par le procédé de PAGI). La concentration en gelée de 280
g ou plus est une concentration déterminée par le procédé de PAGI décrit dans "Testing methods for photographic gelatin", page 8 (publié par "Commission on Testing Methods for Photographie Gelatin", 1982).
La gélatine est généralement obtenue à partir de collagène qui est un constituant majeur
de la peau, des os, etc., d'origine animale par solubilisation dans l'eau bouillante. Il est toutefois difficile d'extraire directement la matière première avec de l'eau bouillante. Dans le procédé industriel, on soumet la matière première à un traitement préalable par immersion dans du lait de chaux pendant 1 à
3 mois. Le collagène est partiellement hydrolysé
au cours de ce traitement préalable à long terme
que l'on appelle plainage. La gélatine utilisée suivant la présente invention dérive d'os de bestiaux que l'on utilise comme matière première. La moitié des os de bestiaux ou plus comprend des matières inorganiques, le plus souvent du phosphate de calcium. L'élimination du phosphate de calcium en le transformant en dihydrogénophosphate de calcium soluble avec
de l'acide chlorhydrique dilué laisse subsister de l'osséine contenant du collagène insoluble comme constituant principal. Si l'on prolonge le traitement à l'acide chlorhydrique pour éliminer complètement
le phosphate de calcium, la perte hydrolytique de l'osséine nécessaire devient importante. En conséquence, le traitement à l'acide chlorhydrique est effectué dans des conditions optimales. Après le traitement à l'acide, la gélatine traitée à la chaux contient toujours une importante quantité de calcium et d'autres matières inorganiques. La gélatine photographique courante dans l'industrie contient 3.000
à 5.000 parties par million de calcium et d'autres sels inorganiques.
La Demanderesse a poursuivi ses recherches sur la gélatine purifiée exempte de calcium et d'autres sels inorganiques et elle a trouvé que le sel de calcium exerçait un effet néfaste sur la densité optique de l'argent transféré et que l'on obtenait une image argentique de haute densité en réduisant la teneur
en calcium de la couche réceptrice d'image à environ
1.000 parties par million ou moins, de préférence,
à environ 500 parties par million ou moins.
Dans la couche réceptrice d'image de matériaux photographiques classiques pour le transfert
par diffusion d'un complexe d'argent, la gélatine,
en particulier, la gélatine traitée à la chaux a été largement utilisée comme agent liant. Néanmoins, on
a rarement accordé une attention spéciale à la concentration en gelée de la gélatine utilisée comme agent liant (une gélatine traitée à la chaux ayant une concentration en gelée de 250 g ou moins a été générale-ment utilisée). En conséquence, dans le deuxième perfectionnement, la Demanderesse a essayé d'utiliser, comme agent liant de la couche réceptrice d'image, des gélatines ayant différentes concentrations en gelée. On a trouvé que la concentration en gelée influençait la densité optique de l'image argentique dans la couche réceptrice d'image formée par le transfert par diffusion, la densité ayant tendance
à devenir plus élevée à mesure que la concentration en gelée de la gélatine augmente. Par exemple, lorsqu'on a utilisé deux types de gélatines ayant des concentrations en gelée de 250 g ou moins et de 280 g ou plus, dans le second cas, la densité optique de l'image argentique formée était nettement plus élevée. Sur la base de la découverte ci-dessus, on conclut que, pour réaliser l'objet de la présente invention, un moyen efficace consiste à utiliser, comme agent liant, une gélatine ayant une haute concentration
en gelée dans une couche réceptrice d'image du matériau récepteur d'image.
Une gélatine ayant une haute concentration en gelée offre un autre avantage du fait que, lorsqu'elle est utilisée comme agent liant, on obtient aisément une couche réceptrice d'image d'une haute résistance pelliculaire, laquelle est améliorée davantage à un niveau très élevé en utilisant un agent durcissant. Toutefois, une haute résistance pelliculaire entraîne une diminution de la densité optique de l'image argentique. On a trouvé qu'en utilisant, comme agent liant, une gélatine ayant une haute concentration en gelée et une faible teneur
en calcium dans une couche réceptrice d'image, on obtenait un matériau récepteur d'image ayant une haute résistance pelliculaire et pouvant néanmoins former une image argentique d'une densité suffisamment élevée, ainsi qu'on l'indiquera dans les exemples ci-après.
Ainsi qu'on l'a décrit précédemment à
propos du premier perfectionnement, on obtient une couche réceptrice d'image ayant une teneur suffisamment faible en sel de calcium en utilisant, comme unique agent liant, une gélatine ayant une teneur
en calcium d'environ 1.000 parties par million ou moins. Le matériau récepteur d'image est davantage amélioré en utilisant, comme unique agent liant de
la couche réceptrice d'image, une gélatine ayant
une concentration en gelée de 280 g ou plus et une teneur en calcium d'environ 1.000 parties par million ou moins. Toutefois, aussi longtemps que la teneur
en calcium de la gélatine d'une couche réceptrice d'image reste à environ 1.000 parties par million
ou moins ou que la teneur en calcium reste à environ
1.000 parties par million ou moins et la concentration en gelée, à 280 g ou plus, la gélatine peut être utilisée en combinaison avec de la gélatine ordinaire ou d'autres agents liants englobant des résines synthétiques hydrophiles telles que, par exemple, l'alcool polyvinylique, l'acétate de polyvinyle partiellement saponifié, les copolymères d'anhydride maléique
(par exemple, le copolymère de styrène/anhydride maléique, le copolymère d'éthylène/anhydride maléique,
le copolymère d'isobutylène/anhydride maléique, le copolymère d'éther vinylméthylique/anhydride maléique et le copolymère d'acétate de vinyle/anhydride maléique), les produits formés en chauffant des copolymères d'anhydride maléique avec l'alcool polyvinylique,
le polyacrylamide, l'acide polyacrylique, la polyN-vinyl-pyrrolidone, les résines synthétiques obtenues par polymérisation en émulsion (par exemple, les homopolymères ou les copolymères d'esters polyacrylates, d'acide polyacrylique, d'acide polyméthacrylique-, d'esters polyméthacrylates, de polystyrène et de polybutadiène), la carboxyméthyl-cellulose, l'hydroxyéthyl-cellulose, l'alginate de sodium, le dextrane, la gomme arabique, l'agar-agar, l'amidon et ses déri-
- vés. Une quantité souhaitable de la gélatine de la présente invention est d'environ un tiers ou plus
(de préférence, deux tiers ou plus) de la quantité totale d'agent liant d'une couche réceptrice d'image.
La couche réceptrice d'image du matériau récepteur d'image de la présente invention peut être durcie avec des agents durcissants appropriés. Parmi les agents durcissants individuels, il y a, par exemple, les composés d'aldéhydes tels que le formaldéhyde et le glutaraldéhyde ; les composés de cétones tels que la diacétyl-dione et la cyclopentane-dione ;
la bis-(2-chloréthyl-urée)-2-hydroxy-4,6-dichloro1,3,5-triazine ; les composés comportant des atomes d'halogènes réactifs tels que ceux décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.288.775 ; la divinyl-sulfone ; les composés comportant des groupements oléfiniques tels que ceux décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3.635.718 ; les composés de N-méthylol tels que ceux décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 2.732.316 ; les isocyanates tels que ceux décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3.103.437 ; les composés d'aziridine décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique
3.017.280 et 2.983.611 ; les composés de carbodiimides tels que ceux décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.100.704 ; les composés époxy tels que ceux décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.091.537 ;
les halogénocarboxy-aldéhydes tels que l'acide mucochlorique ; les dérivés de dioxanne tels que le dihydroxydioxanne ; de même que les agents durcissants inorganiques tels que l'alun
de chrome, l'alun de potassium et le sulfate de zirconium. Ces agents durcissants sont utilisés chacun seuls ou en combinaison.
Les substances utilisées comme germes de développement physique dans une couche réceptrice d'image du matériau récepteur d'image de la présente invention sont des métaux tels que l'argent, l'or,
le platine, le palladium, le cuivre, le cadmium, le plomb, le cobalt et le nickel, de même que leurs sulfures ou leurs séléniures. Ces mêmes substances sous forme colloïdale sont préférées.
La couche réceptrice d'image peut contenir des agents tensio-actifs tels que des agents tensioactifs naturels, par exemple, la saponine ; des agents tensio-actifs non ioniques tels que les oxydes d'alkylène, les glycérols et les glycidols ; des agents tensio-actifs cationiques tels que les alkylamines supérieures, les sels d'ammonium quaternaire, les composés hétérocycliques (par exemple, la pyridine)
et les composés de sulfonium ; des agents tensioactifs anioniques contenant ces groupes, par exemple, les acides carboxyliques, les acides sulfoniques,
les acides phosphoriques, les esters sulfates et les esters phosphates ; des agents tensio-actifs amphotères tels que les amino-acides, les acides aminosulfoniques, de même que les esters sulfates ou phosphates d'aminoalcools ; des agents tensio-actifs anioniques ou amphotères du type des composés fluorés ; des agents de matage, des colorants fluorescents, des agents anti-décoloration ; des agents influençant le ton d'image tels que spécifiquement, le 1-phényl-5-mercaptotétrazole et d'autres composés décrits dans "Photographie Silver Halide Diffusion Process", page
61 (publié par "Focal Press Co.") ; des agents déve-loppateurs, par exemple, l'hydroquinone et ses dérivés, la 1-phényl-3-pyrazolidone et ses dérivés ; de même que des solvants pour les halogénures d'argent, par exemple, le thiosulfate de sodium, le thiosulfate d'ammonium, le thiocyanate de sodium et le thiosulfate de potassium. La couche réceptrice d'image
peut comporter une couche supérieure de gélatine traitée à la chaux, de gélatine traitée à l'acide, d'hydroxy-cellulose, de carboxyméthyl-cellulose, de pullulane et d'alginate de sodium. Sur la face inférieure de la couche réceptrice d'image, on peut appliquer une couche de neutralisation et une couche adhésive afin d'assurer une adhérence ferme au support.
Lors de la préparation du matériau récepteur d'image de la présente invention, on applique la couche réceptrice d'image par des techniques classiques,
par exemple, à la lame d'air, par extrusion et au rideau. Bien que les conditions (température et point de rosée) pour le séchage du revêtement ne soient pas strictement limitées,ce séchage est, de préférence, effectué en amenant tout d'abord la gélatine à une température de 20[deg.]C ou moinset en la laissant ensuite sécher.
L'émulsion à l'halogénure d'argent utilisée dans une couche photosensible du matériau photosensible d'où l'halogénure d'argent est transféré par diffusion sur le matériau récepteur d'image de la présente invention, est l'une ou l'autre des émulsions habituellement utilisées dans le procédé de transfert par diffusion et la composition de l'émulsion n'est soumise à aucune restriction stricte pour autant que l'halogénure d'argent puisse être développé et qu'il puisse se diffuser dans les parties exposées et les parties non exposées respectivement à une vitesse nécessaire pour le procédé de transfert par diffusion. Parmi les halogénures d'argent appropriés, il y a
le bromure, l'iodure, le chlorure, le chlorobromure, l'iodobromure et le chloroiodure d'argent, ainsi que leurs mélanges. L'émulsion peut être soumise à une sensibilisation chimique et spectrale de la manière habituelle. Les agents liants de la couche photosensible sont les substances polymères que l'on emploie habituellement dans les émulsions aux halogénures d'argent. Parmi les agents liants appropriés, il
y a, par exemple, la gélatine traitée à la chaux,
la gélatine traitée à l'acide, la gélatine traitée
aux phtalates, la gélatine traitée aux acylates, la gélatine traitée aux phénylcarbamylates, l'alcool polyvinylique, l'acétate de polyvinyle partiellement saponifié, le polyacrylamide, la poly-N-vinylpyrrolidone, l'hydroxyéthyl-cellulose, la carboxyméthylcellulose, les produits formés par chauffage de l'alcool polyvinylique avec des copolymères d'anhydride maléique tels que, par exemple, le copolymère de styrène/anhydride maléique et le copolymère d'éthylène/ anhydride maléique, les résines synthétiques obtenues par polymérisation en émulsion, par exemple, les esters polyacrylates, les esters polyméthacrylates ; les homopolymères ou les copolymères d'acide acrylique, d'acide méthacrylique, de butadiène et de styrène.
La couche photosensible peut être durcie avec un agent durcissant approprié décrit précédemment à propos de la couche réceptrice d'image. De plus,
la couche photosensible peut contenir les additifs
que l'on emploie généralement dans les matériaux photosensibles aux halogénures d'argent, par exemple, des agents tensio-actifs, des agents antivoiles, des agents de matage, des colorants fluorescents et des agents développateurs, par exemple, l'hydroquinone et ses dérivés, de même que la 1-phényl-3-pyrazolidone et ses dérivés. La couche photosensible peut comporter une couche supérieure de gélatine traitée à la chaux, de gélatine traitée à l'acide, d'hydroxyéthylcellulose, de carboxyméthyl-cellulose, de pullulane
et d'alginate de sodium sur la face supérieure, ainsi qu'une couche antihalo sur la face inférieure.
On effectue généralement le procédé de transfert par diffusion d'un complexe d'argent en utilisant un matériau photographique du type à "une seule feuille" dans lequel le matériau récepteur d'image comporte, en outre, une couche photosensible,
ou encore en utilisant un matériau photographique
du type à "deux feuilles" dans lequel la couche photosensible et la couche réceptrice d'image sont déposées sur des supports séparés en formant deux feuilles,
à savoir le matériau photosensible et le matériau récepteur d'image qui, avant l'utilisation, sont mis
en contact intime en superposition au moyen de deux rouleaux et qui sont ensuite séparés au terme du transfert par diffusion. Le matériau récepteur d'image de la présente invention peut s'adapter aux deux types de matériaux photographiques.
La composition pour le traitement de transfert par diffusion d'un complexe d'argent en vue du traitement du matériau photographique comprenant le matériau récepteur d'image de la présente invention, peut être une composition courante pour le traitement de transfert par diffusion d'un complexe d'argent, cette composition comprenant un agent développateur en vue de développer l'halogénure d'argent exposé, par exemple, l'hydroquinone, un de ses dérivés, la 1-phényl-3-pyrazolidone
ou un de ses dérivés ; un solvant pour l'halogénure d'argent non développé, par exemple, le thiosulfate
de sodium, le thiosulfate d'ammonium, le thiocyanate de sodium ou le thiocyanate de potassium ; un agent
de conservation tel que le sulfite de sodium ; un retardateur de développement tel que le bromure de potassium ; de même qu'un agent influençant le ton d'image, par exemple, le 1-phényl-5-mercaptotétrazole.
Le support pour le matériau récepteur d'image suivant la présente invention est une pellicule de matière plastique telle que le polystyrène, les polycarbonates, le triacétate de cellulose ou
le téréphtalate de polyéthylène, une feuille de papier lamifiée avec du téréphtalate de polyéthylène ou une feuille de papier baryté.
L'invention est illustrée en détail ci-après en se référant à des exemples.
Exemple 1
Sur une feuille de papier lamifiée avec
du polyéthylène, ayant un poids de base de 90 g/m2
et traitée par effluves en couronne, on a coulé la composition suivante à raison de 2 g/m2 et on a séché pour obtenir un matériau récepteur d'image. L'échantillon d'essai de ce matériau a été conditionné à
70% d'humidité relative pendant 24 heures et il a
été chauffé à 40[deg.]C pendant 7 jours.
<EMI ID=1.1>
La gélatine A était une gélatine traitée
à la chaux ayant une teneur en calcium de 4.100 parties par million. On a dessalé la gélatine A à différents degrés pour obtenir des échantillons de gélatine ayant des teneurs en calcium de 1.800 parties par million (gélatine B), de 740 parties par million (gélatine C) et de 270 parties par million
(gélatine D). On a préparé d'autres matériaux récepteurs d'images de la même manière que celle décrite ci-dessus, avec cette exception qu'en lieu et place
de la gélatine A, on a utilisé des échantillons des gélatines B, C et D.
On a préparé un matériau photosensible en déposant successivement, sur une feuille de papier lamifiée avec du polyéthylène, une sous-couche contenant du noir de carbone et faisant office de couche antihalo, de même qu'une couche d'émulsion au gélatinohalogénure d'argent-contenant 1,5 g/m2 (en termes
de nitrate d'argent) de chlorobromure d'argent -soumis
à une sensibilisation orthochromatique (teneur en bromure d'argent : 5% molaires) en grains d'une gra-
<EMI ID=2.1>
pyrazolidone, 0,7 g/m2 d'hydroquinone et 4 g/m2 de gélatine. On a durci la couche d'émulsion à l'halogénure d'argent avec un agent durcissant afin de la protéger contre toute détérioration au cours du traitement de transfert par diffusion. On a utilisé une solution de traitement de transfert par diffusion
de la composition suivante :
<EMI ID=3.1>
<EMI ID=4.1>
On a exposé correctement le matériau photosensible dans une chambre photographique à travers
un original comportant des zones noires modérément réparties. On a mis la couche d'émulsion du matériau photosensible et la couche réceptrice d'image du matériau récepteur d'image en contact intime et on a fait passer l'assemblage ainsi obtenu à travers un appareil de traitement comportant des rouleaux essoreurs et contenant la solution de traitement de transfert par diffusion. Trente secondes après que l'assemblage a quitté les rouleaux essoreurs, on a séparé les matériaux. On a lavé le matériau récepteur d'image avec de l'eau pendant environ 30 secondes et on l'a séché. On a mesuré la densité de réflexion des zones noires au moyen d'un densitomètre à réflexion RD 519 de "Macbeth Co.".
<EMI ID=5.1>
Exemple 2
On a préparé un matériau récepteur d'image
de la même manière qu'à l'exemple 1, avec cette exception que l'on a coulé la composition sur une pellicule de téréphtalate de polyéthylène. Les résultats de
la mesure de densité au moyen d'un densitomère à transmission TD 504 de "Macbeth Co." sont indiqués ci-dessous.
<EMI ID=6.1>
D'après les résultats des exemples 1 et 2, il est évident que les densités de réflexion et de transmission ont été améliorées en réduisant la teneur en calcium de la gélatine, l'amélioration étant bien nette lorsque la teneur en calcium a été réduite en dessous de 1.000 parties par million.
Exemple 3
On a préparé un matériau récepteur d'image en coulant la composition suivante sur les supports utilisés dans les exemples 1 et 2 :
<EMI ID=7.1>
Produits formés en chauffant une solution d'alcool polyvinylique à 10% avec un copolymère d'éthy-
<EMI ID=8.1>
décrit dans la demande de brevet japonais publiée mais non exami-
<EMI ID=9.1>
Solution colloïdale de sulfure
<EMI ID=10.1>
Réglage à un pH de 5,5 (total : 400 g).
Les résultats obtenus lorsqu'on a utilisé la gélatine A et la gélatine D sont indiqués cidessous :
<EMI ID=11.1>
Exemple 4
On a préparé un matériau récepteur d'image en coulant la composition suivante sur une feuille
de papier lamifiée avec du polyéthylène, ayant un poids de base de 90 g/m2 et soumise à un traitement
à effluves en couronne, à raison de 2 g/m2 de gélatine, puis en séchant. L'échantillon d'essai a été conditionné à 70% d'humidité relative pendant 24 heures, puis il a été chauffé à 40[deg.]C pendant 7 jours.
<EMI ID=12.1>
Solution colloïdale de sulfure
de nickel (5 millimoles/litre) 40 ml 1-phényl-5-mercaptotétrazole
<EMI ID=13.1>
Sel de sodium de la 2,4-dichloro6-hydroxy-S-triazine (solution
<EMI ID=14.1>
Dodécyl-benzène-sulfonate de
<EMI ID=15.1>
La gélatine E d'une concentration en gelée de 210 g et d'une teneur en calcium de 4.800 parties par million a été dessalée à une teneur en calcium de 2.500 parties par million (gélatine F) et de 600 parties par million (gélatine G). La gélatine H d'une concentration en gelée de 320 g et d'une teneur en calcium de 4.300 parties par million a été dessalée à 1.900 parties par million (gélatine I) et à 500 parties par million (gélatine J). En utilisant ces gélatines, on a préparé six matériaux récepteurs d'images.
On a préparé un matériau photosensible en ) déposant, sur une feuille de papier lamifiée avec
du polyéthylène, une sous-couche contenant du noir de carbone afin de préserver le matériau contre la formation d'un halo, ainsi qu'en appliquant, sur cette sous-couche, une couche d'émulsion au gélatino-halo-
<EMI ID=16.1>
nitrate d'argent) de chlorobromure d'argent soumis à une sensibilisation orthochromatique (teneur en bromure d'argent : 5% molaires) en grains d'une granularité moyenne de 0,3 u, 0,2 g/m2 de 1-phényl-3) pyrazolidone, 0,7 g/m2 d'hydroquinone et 4 g/m2 de
gélatine. On a durci la couche d'émulsion avec un agent durcissant afin de la préserver contre toute détérioration au cours du traitement de transfert par diffusion. On a utilisé une solution de traite-
<EMI ID=17.1>
suivante :
<EMI ID=18.1>
On a exposé correctement le matériau photosensible en utilisant une chambre photographique et un original comportant des zones noires modérément réparties. On a mis la couche d'émulsion du matériau photosensible exposé et la couche réceptrice d'image du matériau récepteur d'image en contact intime et on a fait passer l'assemblage ainsi obtenu
à travers un appareil de traitement comportant des rouleaux essoreurs et contenant la solution de traitement de transfert par diffusion. Trente secondes après que l'assemblage a quitté les rouleaux essoreurs, on a séparé les matériaux. On a lavé le matériau récepteur d'image avec de l'eau pendant environ
30 secondes et on l'a séché. On a mesuré la densité de réflexion des zones noires au moyen d'un densitomètre à réflexion RD 519 de "Macbeth Co.".
TABLEAU 1
<EMI ID=19.1>
On a plongé le matériau récepteur d'image dans cette solution de traitement à 20[deg.]C pendant une minute et, le long de la surface de ce matériau, on
a déplacé une aiguille pourvue, à sa pointe, d'une bille d'un diamètre de 1 mm et ce, à une vitesse de
10 cm/seconde. On a évalué la résistance pelliculaire en termes de charge (en g ; moyenne de trois mesures) appliquée à l'aiguille lorsqu'on a observé une rayure. La charge était de 80-120 g pour les gélatines E à
G et de 150-250 g pour les gélatines H à J. D'après les résultats ci-dessus et d'après les résultats du tableau 1, on constate que l'échantillon d'essai de
la présente invention (dans lequel on a utilisé la gélatine J) possède une haute résistance pelliculaire avec, néanmoins, une haute densité de l'image argentique.
Exemple 5
On a préparé un matériau récepteur d'image
et on l'a traité de la même manière qu'à l'exemple
4, avec cette exception que la composition de coulée pour la couche réceptrice d'image a été appliquée
sur un morceau d'une pellicule de téréphtalate de polyéthylène. Les résultats de la mesure de la densité de transmission effectuée en utilisant un densitomètre à transmission TD 504 de "Macbeth Co." sont repris dans le tableau 2.
TABLEAU 2
<EMI ID=20.1>
La résistance pelliculaire a manifesté une tendance analogue à celle de l'exemple 4. D'après le tableau 2, on constate que l'échantillon d'essai de la présente invention (dans lequel on a utilisé la gélatine J) manifeste une tendance semblable à celle de l'exemple 4 en ce qui concerne la densité de transmission.
Exemple 6
Sur les supports utilisés dans les exemples 4 et 5, on a coulé la composition suivante pour la couche réceptrice d'image :
<EMI ID=21.1>
Les résultats obtenus en utilisant les gélatines G et J sont repris dans le tableau 3.
TABLEAU 3
<EMI ID=22.1>
REVENDICATIONS
1. Matériau récepteur d'image, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un support et une couche réceptrice d'image contenant de la gélatine ayant une teneur en calcium d'environ 1.000 parties par million ou moins.
2. Matériau récepteur d'image suivant la